Au nom de DIEU,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !
La
Lèpre (بَرْصَاءُ - צרעת).
Avant propos.
Dans les Ecritures anciennes le
terme « lèpre » d'être lié intimement à Moïse (sur lui la Paix
!) La lèpre est, dans l'Ecriture, une maladie-châtiment; et de cette idée procède tout
le cérémonial de purification décrit dans "Metsora" (Lévitique XIV, 1-32), nous dit-on. La tzaraat (hébreu : צרעתtzara'at, généralement mais abusivement rendu
par « lèpre ») est un mal pouvant affecter la chair, les
vêtements et les murs d'une personne, la désignant comme
impure aux yeux de la communauté d'Israël et survenant à la
suite d'une transgression. La personne touchée par la tzaraat est appelée metzora. C'est là le sujet que nous nous
proposons d'étudier, d'analyser, de comparer, de réfuter.
Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de
la Prophétie[4].
La
lèpre dans les Ecritures anciennes, la Torah.
Deux maladies incurables et dont
la science et la médecine ne peuvent faire grand chose. Selon
les commentateurs, la médecine développée au temps du prophète
Ichoua fils de Marie avait atteint une niveau très élevé,
inégalé. Les Fils d'Israël d'avoir acquis celle-ci par
l'intermédiaire de leur roi prophète Salomon (sur lui la Paix !)[5].
Toutefois, guérir l'aveugle-né et le lépreux étaient impensables[6] ! Mais ils vont pouvoir constater que là où la science humaine
est impuissante, tel n'est pas le cas de la Prophétie. Retrouver
la vue et la santé du corps qui ne le souhaiterait pas ?
Le Messie fera donc ce miracle
parmi (et devant) les Fils d'Israël mais moyennant la foi. Le
résultat ne se fera pas attendre ! Ceux qui retrouveront la vue
où la santé corporelle, seront ravis et remercieront grandement
leur Seigneur et le Messie, leur prophète. D'autres, moins
convaincus, de foi boiteuse, crieront au loup et essaieront de
faire croire aux autres qu'on a ensorcelé leur vue, qu'ils
avaient à faire à un magicien, un imposteur ! Les Fils d'Israël
se diviseront...
Soit : 6 Le Seigneur lui
dit encore: "Mets ta main dans ton sein." Il mit sa main dans
son sein, l'en retira et voici qu'elle était lépreuse,
blanche comme la neige. (Ex. 4 6).
Rachi : Lépreuse comme la neige La lèpre est
habituellement blanche, comme dans : « si la tache est blanche »
(Wayiqra 13, 4). Par ce signe aussi, Hachem lui indique qu’il a
proféré une calomnie en disant : « Et voici, ils ne me croiront
pas ! », raison pour laquelle il a été frappé de la lèpre (Midrach
tan‘houma 23), comme le sera Miryam pour le même péché de
calomnie (voir Chabath 97a).
Jacob
ben Isaac d'écrire[7] : Qu'est-ce que tu as dans la main (Ex: 4:1). Le Saint, béni
soit-Il, dit : « Vois ce que tu as dans la main. Je sais bien
que c'est un bâton. Je le transformerai en serpent. Jette-le par
terre. » Moïse[8] s'exécuta et le bâton se changea en serpent. Moïse prit la
fuite, tellement il avait peur du reptile. Dieu ajouta « Attrape
la queue du serpent. » Moïse la saisit et le serpent redevint un
bâton. Rachi écrit : Le Saint, béni soit-Il, métamorphosa le
bâton en serpent, afin de montrer à Moïse qu'il calomniait
Israël en tenant ces propos. En se conduisant ainsi, il imitait
la médisance du serpent. Le Saint, béni soit-Il, ajouta : « Mets
ta main sur ton sein. » Il s'exécuta et sa main se couvrit de
lèpre. Le Saint, béni soit-Il, voulut lui montrer que celui qui
dit du mal de Dieu est frappé de malheurs. Moïse avait accusé
Israël en affirmant qu'il ne croirait pas en Dieu. Il redit à
Moïse de poser sa main sur son sein. Lorsqu'il la reposa, elle
guérit et redevint comme auparavant. Le Saint, béni soit-Il,
ajouta : « Tu dois rapporter ces deux prodiges à Israël. S'il ne
veut pas croire au premier, alors raconte-lui comment ta main
s'est couverte de lèpre, en raison des mauvaises paroles
proférées contre Israël. » Le peuple sait depuis longtemps que
celui qui fait du mal au peuple juif est accablé de tourments.
Nous le voyons bien avec Pharaon et Abimelech qui prirent Sarah
et furent touchés par la lèpre. « Si Israël refuse de croire aux
deux signes, prends l'eau du Nil et verse-la par terre, elle se
transformera en sang[9].
» (Op. cit.).
Qui a
donné une bouche à l'homme (Ex. 4:11). Le Saint, béni soit-Il,
répondit : « Tu refuses d'y aller à cause de ton manque
d'éloquence ; or, qui t'a rendu loquace devant Pharaon
lorsqu'on voulait te tuer, parce que tu avais faire mourir un
Egyptien ? »
Qui
le rend muet ou sourd ? (Ex. 4:11). Qui a rendu Pharaon muet, si
bien qu'il n'a pas pu ordonner qu'on tue immédiatement Moïse ?
Qui a rendu sourds les serviteurs de Pharaon ? « Ils n'ont pas
entendu qu'on devait t'exécuter. Qui les a rendus aveugles ? Ils
n'ont pas remarqué que tu t'étais enfui. C'est grâce à Moi. Je
peux tout aussi bien te faire parler devant Pharaon. » Moïse
répliqua : « Il semble préférable d'envoyer Aaron. En effet
je ne conduirai pas le peuple juif en terre d'Israël, parce que
je vais mourir dans le désert[10].
Que les messagers qui parviendront en terre d'Israël aillent
voir Pharaon. » Devant son refus de se rendre auprès du
souverain, le Saint, béni soit-Il, se mit en colère et déclara à
Moïse : « Eh bien, dans ce cas, tu ne seras pas[11] un cohen[12] mais un lévi[13].
Aaron vient à ta rencontre et il se réjouit en son cœur. Il ne
sera pas jaloux de ta grandeur. » Aaron mérita donc de porter
sur son cœur le pectoral du droit[14],
serti de pierres précieuses, car il n'éprouva en son cœur aucune
jalousie envers Moïse. Dieu ajouta : « Va et dit à Aaron tout ce
que je viens de te dire. Tu seras pour lui comme un dieu. Il
parlera pour toi à Pharaon. Prends ce bâton dans ta main,
c'est par lui que tu feras des signes. » (Op. cit.).
Nous
dirons : Les rabbanim nous ont habitué à ce genre de
langage sur leur Seigneur et leurs prophètes. Secundo : Dans
l'Histoire des nations, les dérives des peuples et de leurs
dirigeants politico-religieux sont nombreuses. En tout lieu et à
toute époque. Et dans ce domaine aux gens de la Synagogue et de
la Torah de s'égarer loin du sentier de leur Seigneur, d'imiter
les peuples d'avant eux et avec eux, en tout époque et en tout
lieu... Qui a commandé d'élever le peuple d'Israël à un tel
niveau ? Leur Seigneur ? Nullement. Leurs prophètes ? Nullement.
Les dignitaires religieux se faisant appeler rabbanim ?
Sans aucun doute. Et dans leur égarement, ils n'ont pas hésité
un seul instant à faire mentir volontairement leur Seigneur et
leurs prophètes ! Exemple ci-joint. Tercio : Moïse calomniait
son peuple ? Nullement. Par contre, il aura à souffrir d'eux, de
leurs calomnies, de leurs murmures. Peuple à la 'nuque
raide'[15]et au cœur incirconcis, note-t-on. Quatrièmement : Se
peut-il que Moïse imite la médisance du serpent, soit de Satan
(que Dieu le maudisse !) ? Que sa main se couvrit de lèpre pour
les motifs invoqués ? Pour les rabbanim, encore une fois,
sans aucun doute ! Encore des histoires à dormir debout, note le
Savant ! Qui peut croire aux mensonges des rabbanim ?
Cinquièmement : Le peuple est un peuple qui déjà ne veut pas
croire aux signes divins, Moïse de le remarquer et d'en être
attristé. Ce que son Seigneur lui recommande de faire montre à
quel point on baigne dans le ridicule et l'absurde. Ce n'est pas
à un dieu qu'on a à faire ici mais à
une présentation d'une divinité incapable de gérer Sa création
et Ses créatures, Ses messagers ! Et comment peut-on attribuer
au Seigneur d'Adam pareilles paroles envers Son prophète
messager : "Devant son refus de se rendre auprès du
souverain, le Saint, béni soit-Il, se mit en colère et déclara à
Moïse : « Eh bien, dans ce cas, tu ne seras pas[16] un cohen[17] mais un lévi[18]."
Se
peut-il qu'un prophète messager refuse d'obéir à son Seigneur ?
Nullement. S'il le faisait que lui arriverait-il dans ce monde
et dans l'Autre ? Une punition exemplaire, note le Savant, sa
perte. Enfin, pourquoi cette parole : « Eh bien, dans ce cas, tu
ne seras pas un cohen mais un lévi. » ? Se peut-il
que le Seigneur de Mochè lui parle ainsi ? Nullement. Cela
prouve, au contraire, que le scribe faussaire et menteur soit
passé par là. Démontrant ainsi la perte des pouvoirs de Mochè au
profit de son frère Aharon.
Réfutations.
Nos
sources réfutent les allégations mensongères des gens de la
Synagogue et de la Torah. Concernant la main (malade) de Moïse,
par exemple, le texte coranique est très clair : aucune maladie.
Qu'on en juge :
« Jette ton bâton ! » Puis, il vit son bâton remuer
comme ç'avait été un serpent[19] qui se déplace rapidement, il tourna le derrière[20] et ne se retourna plus[21].
« Ô Moïse ! Approche, et n'aie pas peur : Tu es du nombre des
protégés. » (Coran 28:31)
Introduit ta main dans ta poche[22] : elle sortira blanche, sans mal[23].
Et resserre à toi ton aile[24] de (contre) la frayeur. Voilà donc deux preuves de ton Seigneur
pour Pharaon et sa cohorte des grands : vraiment ce sont des
gens pervers[25] ! » (Coran 28:32)
Conclusion.
Le
bâton à un rôle important dans la main du tout sorcier magicien.
Il en a besoin pour exécuter ses tours de magie et illusionner
son assistance. Ceci les magiciens de Pharaon le comprirent très
bien lorsqu'ils auront à se confronter avec Mochè en public. Le
bâton de Mochè mit à nu leurs bâtons et leur supercherie fut
dévoiler au grand jour, devant une assistance importante. Ce qui
mis Pharaon hors de lui. Face à son échec cuisant, il ne pouvait
traiter Moïse d'être qu'un super magicien, d'avoir corrompu, au
passage, ses magiciens, de vouloir le pouvoir[26].
Plus déplaisant pour lui, voilà que devant ce Signe divin
évident, aux magiciens de tomber à terre et confirmer haut et
fortleur foi au dieu de
Moïse et Aharon[27].
Forcés par Pharaon de pratiquer la Magie, et ayant accepter
maintenant d'abandonner la Magie pour croire au Seigneur des
mondes ; leur acte de bravoure leur vaudra de mourir en martyrs.
Selon
les commentateurs, l'époque des prophètes Moïse et Aharon (sur
eux la Paix !) était l'époque où la Magie avait atteint son
summum en terre d'Egypte[28].
Magie et politique faisaient bon ménage à cette époque lointaine[29].
Pharaon ne pensait nullement que ces deux choses, primordiales
pour lui, seraient cause de sa perte.
Le
texte toranique entre les mains des gens de la Bible se garde
bien de nous faire découvrir ces choses très importantes.
Normal, dirons-nous, car les Yéhudim ont donné foi à la Magie au
détriment de la foi aux signes et miracles divins ! Ainsi, on
finira par dire et faire croire, dans les milieux bibliques, que
des prophètes comme Moïse et Aharon n'étaient rien d'autre que
des hommes initiés aux mystères d'Isis, gens ayant fait leurs
études dans les Temples des gens du Sabéisme de l'époque, etc. !
L'Egypte ancienne a toujours fasciné, et fascine toujours bon
nombre de gens de la Bible (toranique & évangélique), dont les
gens de l'Europe biblique, gens d'Amérique du Nord. Leurs
prouesses en construction et en différentes sciences dont la
médecine restent des sujets d'actualité, qui passionnent les
historiens, les chercheurs, les archéologues, etc. Les habitants
des lieux[30] cherchent et apparaissent, eux, comme des pilleurs de tombes,
note l'observateur. Les chercheurs et les archéologues bibliques
de s'employer, et à travers leur travail, de mettre à jour
partie de l'histoire ancienne de l'Egypte, de la Haute
Antiquité. Et dans ce domaine l'Egyptien d'être un néophyte, un
spectateur, un ouvrier.
Lors
de la venue de l'Antimessie, celui-ci d'être entouré de
magiciens en tout genre, ils viendront de toute part, dit-on.
Tout magicien de son époque viendra à lui pour lui porter main
forte, le secourir. Peine perdue, dit-on encore, ils
disparaitront tous avec leur maître...
Moïse déposséder de ses pouvoirs, de son autorité.
Les
gens de la Synagogue et de la Torah nous ont habitué à parler en
mal de leurs messagers et prophètes. Il est vrai qu'ils sont
incapables de d'écrire ce que sont véritablement leurs prophètes
et messagers. De nous expliquer le sens de vocables[31] comme "messager", "prophète", "révélation" etc. Tout cela se
mélange dans leurs têtes, preuve que le nombre de faux prophètes
était fort nombreux parmi les Fils d'Israël. Et à eux de faire
appel à l'emploi de ceux-ci[32] dans les religions ayant cours autant de l'ère de la Torah puis
celle de l'Evangile. Le Grec aura une grande influence sur eux
et il y restera jusqu'à nos jours, de même le Latin. L'hébreu,
lui, disparaîtra avec la disparition de la Torah originelle.
Tromper son monde. Est-ce possible que si Dieu manifeste un
signe, qu'Il l'accompagne dans un même temps avec une chose
désagréable, méprisable, dangereuse pour la personne l'exécutant
; à l'instar de ce que nous disent et écrivent les rabbanim avec la 'main' de Moïse' ?
Dieu
merci, la Révélation du sceau des Ecritures, le Coran de
rétablir la vérité pleine et entière sur l'Histoire sainte des
Fils d'Israël, des Hébreux (branche d'Isaac). Ainsi, la main de
Moïse d'apparaître blanche[33],
brillante, sans aucun mal, sans aucune maladie. Ceci pour
répondre aux gens de la Synagogue et de la Torah, à leur
diffusion de mensonges et de calomnies concernant leurs prophètes et messagers divins.
Secundo : Les messagers et prophètes divins, depuis la création
du monde, sont tous loger à la même enseigne. Etant gens envoyés
par leur Seigneur aux Fils d'Adam, il est logique et nécessaire
qu'ils soient à l'image de Celui qui les envoie. Sinon on
finira, comme les gens de la Synagogue et de la Torah, à dire et
écrire sur le divin Créateur des choses incompatibles avec Son
rang, Sa dignité ! Tertio : Pour les Savants du Monothéisme, les
messagers et prophètes doivent avoir nécessairement certains
attributs. Parmi eux :
La Véracité. La preuve de la
nécessaire sincérité[34] des prophètes et de l’impossibilité du mensonge en ce qui
les concerne est la suivante ; s’ils pouvaient mentir quand
à leur mission prophétique, la confirmation que Dieu (exalté
soit-Il !) fait de leur mission en ces termes : « Tout ce
que Mon esclave[35] transmet comme venant de Moi est vrai », serait également un
mensonge, car le fait de confirmer un menteur est un
mensonge ; or, ceci est impossible en ce qui concerne Dieu
(exalté soit-Il !). Le fait que Dieu ne puisse mentir
engendre la même chose pour les prophètes[36]qui
sont de ce fait nécessairement sincères. Dieu (exalté
soit-Il !) a dit : « Certes, s’il Nous avait attribué[37]quelques propos (inexacts). Nous l’aurions saisi de la
main droite et lui aurions sectionnerl’aorte[38].
(Coran LXIX 44-46).
En clair, celui qui désobéit à Son
Seigneur, ou désobéirait ; il a aucune possibilité
d'exercer, de continuer quoi que ce soit. Il serait banni et
rayer de la liste des prophètes, détruit. Dieu merci, ce ne
sera pas le cas de prophètes comme Moïse et Aharon. Par
contre, ce ne sera pas le cas de leur peuple. Il sera
reconnu[39] comme un peuple indocile, indiscipliné, désobéissant,
menteur, coupable, criminel, responsable.
Loyauté. La preuve de leur nécessaire loyauté est
la suivante : Si les prophètes pouvaient mettre en pratique
ce qui leur a été interdit ou abandonner un acte qui leur a
été imposé, cette action se serait transformée pour eux en
obéissance, car Dieu (exalté soit-Il !) en a fait des modèles en matière de comportement. Dieu (exalté
soit-Il !) a dit : « Quiconque obéit au prophète obéit (par
là même) à Dieu » (Coran IV 80) ; et : « Obéissez à Dieu et
au Prophète pour (mériter) la miséricorde (divine) (Coran
III 132). » Le contraire de la loyauté qui est la traîtrise
et qui consisterait à accomplir des actes qui leur ont été
interdits ou à se détourner de choses qui leur ont été
imposées est pour eux une impossibilité, car Dieu (exalté
soit-Il !) en a fait des modèles et nous a ordonné de
les suivre et de leur obéir : « Dis : Si vous avez aimez
Dieu, alors suivez-moi ! Il vous aimera et vous pardonnera
vos péchés (Coran III 31).
Obéir à Dieu et au Prophète attire la miséricorde divine,
et surtout est source de salut dans ce monde et dans
l'Autre. Dans le cas contraire, le Seigneur n'a rien promis
sinon le Feu infernal et ceci pour l'Eternité de l'Eternité.
Infaillibilité. Il est
aussi nécessaire que les prophètes soient infaillibles[40] et la preuve de cette infaillibilité est la même que la
loyauté, il ne leur est donc pas possible de commettre un
acte qui soit interdit ou de se détourner d’une chose qui
leur est imposée car ils sont des modèles et le fait
de les suivre est à la fois obéissance et amour de Dieu
(exalté soit-Il !). Tout ce qui vient d’eux a force de loi
et il est donc impossible qu’ils ne soient pas infaillibles,
tout cela découlant de ce que nous avons déjà exposé[41].
De la création, ils sont les seules créatures qui peuvent
être déclarées infaillibles[42].
Reste encore un point important les concernant : la
Transmission.
Transmettre, Transmission. La preuve de
l’obligation dans laquelle ils se trouvent de faire parvenir
le message qu’on leur a été ordonné de transmettre aux
hommes peut se résumer ainsi : s’ils avaient dissimulé une
partie de la Révélation, ils seraient des traîtres et des
pécheurs ce qui est impossible puisqu’ils sont des modèles. La preuve qui vaut pour leur loyauté est donc
également valable pour ce qui relève de la transmission du
message dans son intégralité. Le contraire, qui est de la
dissimulation, est impossible pour la raison que nous avons
évoquée et aussi parce que Dieu (exalté soit-Il !) nous a
informé de leur sincérité en ces termes : « Les messagers
étaient sincères ! (Coran XXXVI 52) ; …qui était véridique,
un prophète » (Coran III 41). Le Prophète (sur lui Prière et
Paix !) était surnommé, avant sa mission, le sincère, le
fiable. Dieu (exalté soit-Il !) nous a décrit les prophètes
en leur plaçant dans la bouche les propos suivants : « Je
suis pour vous un envoyé digne de confiance (Coran XLIV
18) ; Je vous transmets les messages de mon Seigneur et
vous donne d’excellents conseils (Coran VII 62) » et
enfin : « Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre
religion » (Coran V 20).
Les prophètes Mochè et Aharon (sur eux la Paix !) ont
transmis fidèlement le message de leur Seigneur à leur peuple.
Aucune déviation, aucun faux pas de leur part. Toutefois, tel
n'a pas été le cas des Fils d'Israël.
Mochè, comme nous l'avons vu[43],
aurait refusé d'obéir, d'obtempérer à l'Ordre divin. Son pouvoir
sera, nous dit-on, transféré à son frère[44].
Encore une fois serait-il possible qu'il en soit ainsi ? Pour
les gens de la Synagogue et de la Torah, sans aucun doute. Pour
nous, et ce à quoi nous devons croire comme vu et souligné, tout
cela ne saurait être. Le fossé qui sépare le Yéhudisme de
l'Islam traditionnel est donc immense[45].
"Voilà donc deux preuves de ton Seigneur pour Pharaon et sa
cohorte des grands : vraiment ce sont des gens pervers[46] ! »"
Le verset est clair : deux preuves pour Pharaon et son
entourage auxquelles il faudra ajouter ensuite sept autres. Et
non pas pour les Fils d'Israël seulement[47]. Ne pas confondre ! Déjà, les gens de la Synagogue et de la Torah
défendraient-ils un esprit de chauvinisme ? Le messager prophète Mochè (sur lui la Paix
!), et contrairement à l'avis des rabbanim et des sages,
a été envoyé pour deux peuples séparés : les Coptes + les Fils
d'Israël. Toutefois[48],
ceci n'apparaît pas dans la Torah, la Bible du monde biblique
(toranique & évangélique), car censuré !
Enfin, Mochè avait peur de deux choses le concernant : 1)
être mis à mort pour avoir tué involontairement un copte d'où sa
fuite ; 2) être traité de menteur à cause des difficultés pour
lui de s'exprimer correctement. Dieu merci, au Seigneur de Mochè
de le rassurer. Qu'on en juge :
Dieu dit : « Nous allons, par ton frère, fortifier ton bras,
et désigner, pour vous deux, une autorité[49] ; puis ils ne sauront atteindre jusqu'à vous eux[50].
Par nos signes vous deux et ceux qui vous suivrons prévaudrez. »
(Coran XXVIII 35)[51].
Résultat : Le prophète messager Mochè voit son autorité
confortée, renforcée, établie. Dans sa mission légiférante, il
sera même assisté uniquement de son frère[52],
le prophète Aharon (sur lui la Paix !). (à suivre)
[1]Le Créateur des cieux
et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on
adore et qu’on se doit d’adorer véritablement. [2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est
employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue
arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement,
non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant
l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers. [3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée,
lui fasse miséricorde, etc., formules propres à
l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la
« prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et
la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les
créatures. [4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils
d’Ismaël, fils d’Abraham (sur eux la Paix !). Pour l’Islam
traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des
prophètes et messagers divins. [5] les gens de la Synagogue de
voir cela plutôt par le prophète Mochè. [6] Et même de nos jours. Malgré
les progrès de la science médicale, les résultats restent
minces. [7] V. Le commentaire sur la
Torah. [8] On a dit : Moïse (hébreu מֹשֶׁה בן עמרםMoshé ben Amram, grec Mωϋσῆς ou Μωσῆς, Mō(y)sēs, latin Moyses, arabe موسىMoussa). Autre :
Racines – Moïse -419 MOÏSE. – hébreu : MoSchèH ; grec :
Μωυσησ ; latin : Moyses. Le nom de Moïse : MoSchèH, est de
la même racine que celui de Jésus : IéSchOUHa. En effet, ils
dérivent tous deux du verbe « sauver » : IaSchaH. Jésus veut
dire : « Il sauve » : le Sauveur. Moïse veut dire « Le sauvé
» nom que lui donna la fille du Pharaon qui le sauve de la
noyade. [9] PRE 40, Ex.R. 3:12-13, Tan.
Ex. 23. [10] Question : Comment peut-il
savoir cela ? [11] Mochè était plus qu'un cohen (un prêtre), il était un prophète messager auprès
de son peuple. Nuance ! [12] Un prêtre. On sait
l'importance de la prêtrise dans le Yéhudisme. [13] Non un prêtre mais un
lévite, voir Zeb. 102a, Ex.R. 3:17, Lév.R. 11:6. [14] Le pectoral du grand
prêtre. [15] Torah : 9L'Éternel
dit à Moïse: "Je vois que ce peuple est un peuple rétif.
(...). (Ex. 32 9). Rachi : A la nuque dure Ils
opposent leur nuque dure à ceux qui les réprimandent et ils
refusent d’écouter. [16] Mochè était plus qu'un cohen (un prêtre), il était un prophète messager auprès
de son peuple. Nuance ! [17] Non un prêtre mais un
lévite, voir Zeb. 102a, Ex.R. 3:17, Lév.R. 11:6. [18] Le pectoral du grand
prêtre. [19] Certains traducteurs, en
français, traduirons le vocable (جان)
par : djinns ! A l'instar d'orientalistes comme D.
Masson, R. Blachère, Kasimirski (yéhudi - Hongrie),
Chouraqui (yéhudi), J. Grosjean. Islam. J.L. Michon
(France), Malik Chebel (présenté comme un anthropologue
algérien des religions, mais non jamais un savant
religieux). [20] Par peur de lui. Expression
en arabe. En français, on dira plutôt : il tourna le dos sans revenir sur ses pas. [21] Si c'eut été l'œuvre d'un
magicien, d'un humain, Moïse n'aurait pas fui. Car un
magicien ne fuit pas devant l'œuvre qu'il a créé de ses
mains. Moïse était un messager divin auprès de son peuple,
rien d'autre. Loin de lui la Magie, œuvre du démon banni.
Gens de la Kabbale, gens de la franc-maçonnerie et autres
ont tout faux dans ce domaine, eux-mêmes étant incapables de
distinguer entre Magie et signes divins, miracles. Non, les
prophètes Moïse et le Messie n'ont rien à voir, de près ou
de loin, avec les mystères d'Isis, les Temples de l'Egypte
ancienne, gens du Sabéisme et autres religions de leur
époque. Ils professaient comme religion, la Religion divine
: l'Islam ! N'en déplaise aux critiques, aux ergoteurs, aux
opposants et adversaires de la Religion divine : l'Islam ! [22] Fente de ta tunique, de ton
vêtement. A. Penot : Chez les Arabes, ce geste passait en
effet pour calmer l'angoisse. [23] C'est-à-dire que ce ne sera
pas la lèpre, aucune trace d'elle. [24] Ton bras. On a dit (Baghwy)
: (و
" الجناح " : اليد كلها. وقيل: هو العضد. وقال عطاء عن ابن
عباس رضي الله عنهم: أمره الله أن يضم يده إلى صدره فيذهب عنه
ما ناله من الخوف عند معاينة الحية، وقال: ما من خائف بعد موسى
إلا إذا وضع يده على صدره زال خوفه.* تفسير معالم التنزيل/
البغوي). En arabe, (الجناح)
: aile (et concerne l'oiseau). On a dit : Ici, l'ensemble de
la main. On a dit : membre (du corps). Selon 'Atâa, d'après
le fils d'Abbas (رضي الله
عنهم) : Dieu lui a commandé qu'il introduise sa
main dans sa poitrine pour que parte de lui la frayeur
occasionner par le serpent. Et il a dit : Il n'y avait pas
de plus atteint par la peur que Moïse, mais après
l'introduction de sa main en sa poitrine, sa peur disparut. [25] Incroyants. A noter que
pour les commentateurs et les histories, Pharaon a pour
religion le Sabéisme, lui et son peuple : les Coptes. Fait
inconnu du monde biblique. [26] A l'époque, la Magie était
considérée comme une force non négligeable. De nature tout
magicien use de cette force [présumée] pour faire de la
politique, s'enrichir, tromper autrui, corrompre, etc. [27] V. Coran VII 115-124. [28] En terre africaine. [29] Au fil des siècles, elles
dépeindront sur les Fils d'Israël. [30] Parmi les Egyptiens et
autres. [31] En hébreu. D'ailleurs, à
notre époque, ne parle-t-on pas de l'hébreu ancien et
moderne, nouveau ? Langue qui a peu à peu disparue à cause
de l'infidélité des Hébreux (branche Isaac) à leurs
Alliances. [32] Pour le sens à donner à
certains de leurs vocables notamment en théologie. La langue
sacrée, l'hébreu n'étant plus depuis des siècles maintenant.
Quant aux gens de l'Eglise et de l'Evangile, ils ont cru bon
d'abandonner la langue sacrée de l'Evangile. Reste pour eux
que des textes en différentes langues et traductions dont le
grec ancien. [33] Voir notre étude : Lire... [34] Arabe, sidq, avec un sâd. Autre traduction : franc, sans défaut. [35] Toute créature est l’esclave de Dieu, de gré ou de force. Tout dépend de Lui. De Lui
vient la vie, la mort et la résurrection, etc. [36] Ils sont à l’image de Celui
qui les envoie. Il ne sied pas de déclarer le Créateur
menteur ou de Le faire mentir, etc. [37] Autre traduction : S’il
avait forgé… [38] Voir exemple : Bible. Deut.
18/20. [39] Ecritures à l'appui. [40] C’est-à-dire aussi ils
bénéficient de l’immunité divine. Privilège qui les
protège ainsi de tomber dans le péché, l’erreur, etc., et
d’être accusés, par la suite par leurs détracteurs et
adversaires, de tous les maux. [41] Voir notre étude : Lire... [42] Exemple avec d'autres
religions : Gens de l'Evangile. Le 18 juillet 1870, le
concile Vatican I définit le dogme de l'infaillibilité pontificale. Les cardinaux reconnaissent comme vraies et
irrévocables les interprétations du dogme prononcées par le souverain pontife. Convoqué l'année précédente par le pape Pie IX, le
concile Vatican I est dit œcuménique car il réunit
l'ensemble des évêques du monde catholique. C'est le premier
à se dérouler dans l'enceinte du Vatican (d'où son nom). Le
précédent concile œcuménique s'était tenu à Trente, au nord
de l'Italie, trois siècles plus tôt. (herodote.net) Les gens de l'Eglise et de l'Evangile, leurs sectes,
divergent sur l'infaillibilité de leurs Dignitaires
religieux. Si certains l'acceptent, d'autres le réfutent. Dans le Yéhudisme et ses sectes, les gens de la Synagogue
de se considérer infaillibles, au-dessus de leurs prophètes.
Puisqu'il n'y a plus de prophètes, la responsabilité du
Yéhudisme repose désormais sur les épaules des sages,
des rabbanim, nous dit-on. [43] Version toranique actuelle. [44] Plus tard aux 70, aux
Anciens ? Gens crédibles, vraiment ? Rabî fils de Anas a dit :
« Des gens savants m’ont rapporté que les Fils d’Israël
avaient dit à Mochè : « O Mochè ! Quelque chose s’interpose
entre nous et la vison de Dieu. Demande Lui de nous faire
entendre Sa parole lorsqu’Il te parlera ».
Mochè demanda cela à son Seigneur qui lui dit : « Soit !
Ordonne-leur de se purifier, de purifier leurs vêtements et
de jeûner ».
C’est ce qu’ils firent. Mochè partit ensuite avec eux
jusqu’au Mont Sinaï. Lorsque la Nuée les recouvrit, Mochè
leur ordonna des ordres et ils se prosternèrent. Le Seigneur
leur parla et ils entendirent clairement les ordres et les
interdits [qu’Il formulait] de sorte qu’ils purent
comprendre tout ce qu’ils avaient entendu.
Mais lorsqu’ils revinrent parmi le peuple, certains
d’entre eux altérèrent ce qu’ils avaient entendu, et quand
Mochè disait au peuple : «votre Seigneur vous ordonne telle
chose », ce groupe disait autre chose, totalement
différemment de ce que Dieu avait ordonné ».
On a dit que ceux qui vinrent avec Mochè sur le Mont
Sinaï était au nombre de 70. Ce sont eux qui changèrent par
la suite la parole divine. Et Dieu est plus Savant !
On a dit : Tout cela se trouve confirmé par un aveu
des Hébreux eux-mêmes qui, en souvenir de la Version des
Septante observaient solennellement un jeûne annuel d’un
jour le 8 du mois de tepet (le 18 décembre) en effet à
l’époque où la Version avait paru, le monde entier
s’était trouvé plongé dans les ténèbres durant trois jours.;
c’est ce que les livres rabbiniques observent, selon
Casauban dans ses « Esercitazioni sopra gli Annale del
Baranio » ; Bruxtorf dans sa « Sinagoga giudaica » et
Hottinger dans son « Tesoro fi lologica ». Et les Juifs de
Grèce ou « hellénistes » parmi lesquels se trouvait Aristée,
considéré comme le chef de cette version, attribuant à cette
dernière une autorité divine, s’attirèrent une haine
mortelle des juifs de Jérusalem. (La science nouvelle.
J.B. Vica). [45] A notre époque, les gens du
Yéhudisme et d'autres religions comme le Laïcisme voudraient
bien débaucher bon nombre d'adeptes de l'Islam traditionnel.
Faire d'eux des gens incroyants, des apostats, des
transgresseurs, des pécheurs, des gens pervers et
prévaricateurs. Aussi, des appels de pied ne sont-ils pas
faits en permanence pour dévoyer, égarer, tromper les gens
de l'Islam traditionnel en terres d'Europe biblique ? [46] Incroyants. A noter que
pour les commentateurs et les historiens, Pharaon a pour
religion le Sabéisme, lui et son peuple : les Coptes. Fait
inconnu du monde biblique. [47] Logique, les Coptes
n'ont-ils pas accueillis les Fils d'Israël sur leurs terres
dont deux prophètes : Jacob et son fils Joseph , leurs
familles? L'ingratitude divine ne saurait être, tel n'est
pas le cas des gens de la Synagogue et de la Torah. [48] Et maintes fois mentionnés. [49] Avec Nos signes, les
miracles. [50] Soit : ({ فَلاَيَصِلُونَإِلَيْكُمَا } بقَتْلٍ ولا سُوءٍ ولاأذَى* تفسيرالتفسيرالكبير / للإمامالطبراني).
Par la volonté de vous tuer ou vous faire du mal ou vous
nuire. [51] Voir la prière plus
détaillée de Moïse à son Seigneur : Coran XX 25-35. Il lui
demande expressément que son frère soit associé dans son
commandement, qu'il soit son wazir. La Parole divine
apportant là un formel démenti aux propos inadmissibles et
intolérables des rabbanim comme vu : Dieu
ajouta : « Va et dit à Aaron tout ce que je viens de te
dire. Tu seras pour lui comme un dieu. Il parlera
pour toi à Pharaon. Prends ce bâton dans ta main, c'est par
lui que tu feras des signes. » (!!!)
Dieu merci, tout cela ne sera pas ! Le mensonge des gens de
la Synagogue est patent, et à leur Seigneur, par la
Révélation, de faire apparaître et triompher la Vérité sur
le mensonge ! Ainsi, il nous faudra parler que d'un seul
bâton opérant les miracles : celui de Mochè (sur lui la Paix
!) ; et un seul prophète exécutant ces miracles devant
Pharaon et son peuple : Mochè. Un seul Pharaon depuis la
naissance de Mochè jusqu'à sa mort, et non deux (ou trois)
comme le suggère le texte toranique actuel. Pharaon, selon
les commentateurs, vivra 400 ans.
On a dit : D'après les livres de la Genèse et
de l’Exode, le récit biblique connaît trois pharaons
successifs. Le premier est le « Pharaon de l'Installation ».
Il accueille Joseph auprès de lui, en fait son ministre et
installe les Hébreux dans la région de Goshen dans le nord-est de l'Égypte (Genèse 37-50). Le premier chapitre du Livre de l'Exode fait mention d'un deuxième souverain ; le « Pharaon de
l'Oppression ». Il est celui qui ordonne l'asservissement
des enfants d'Israël en Égypte. Tel que mentionné par les
chapitres 5 à 15 du Livre de l'Exode, le troisième
souverain est le « Pharaon de l'Exode ». À l'instar de ses
deux prédécesseurs, son nom n'est pas révélé par le texte.
Il est simplement désigné par les expressions de
« Pharaon », de « roi d'Égypte » ou de « Pharaon, roi
d'Égypte » (Römer 2008, p. 143.) Une
interprétation franche et directe du texte implique que
Pharaon s'est noyé dans les eaux, il est en effet fort
douteux que seul Pharaon ait pu échapper au désastre. Le
Psaume 106 (v.11) confirme ce fait : « Les eaux couvrirent
leurs adversaires. Il n’en resta pas un seul » ; de même que
le Psaume 136 (v. 12-15) : « À main forte et à bras étendu,
[…] Celui qui coupa en deux la mer Rouge, […] Qui fit passer
Israël au milieu d’elle, […] Et précipita Pharaon et son
armée dans la mer Rouge » (Wood 2005, p. 478). La tradition
juive n'est cependant pas unanime sur la question de cette
noyade. À l'époque de la Mishna et des rabbins tanaïtes (entre 72 et 219 ap. J.-C.), une
controverse oppose les rabbins Juda et Néhémia (dans Menahot 68b). Pour le premier, pas un d'entre les
Égyptiens n'en échappa. Pour le second, il n'en resta pas
jusqu'à (sauf) un. Cette interprétation du texte exodique
fait ressortir que Pharaon survécut. Le souverain a été
épargné par Dieu comme cela avait été prévu dès le début : «
Mais, je t'ai laissé subsister, afin que tu voies ma
puissance » (Exode 9, v.16). Par la suite, Pharaon devient
le roi de Ninive et, tirant les leçons du passé, appelle la
population de sa ville au repentir (d'après une annotation
de la Tosefta commentant une traduction du Livre de Jonas chap.3, v.6) (Munk 1981, p. 198). La tradition du sauvetage
de Pharaon est repris dans le Sepher Ha Yaschar (ou Livre du
Juste), un écrit apparu dans le milieu juif napolitain au XVIe siècle
(1), Adica,
le pharaon de l'Exode, est sauvé des eaux : « […] mais les flots
retombèrent sur eux, et ils furent tous noyés. Pharaon seul
échappa du désastre général, parce qu'il rendit gloire à Jéhova,
et crut en lui. Jéhova envoya un ange qui le retira du
milieu des Égyptiens flottants dans l'eau, et le jeta sur la
terre de Ninive. Il devint
roi de ce pays et y régna longtemps. » — Livre du Juste
(extrait). Traduction de Paul Drach. (P. L. B. Drach, «
Yashar - Sépher Haiyashar - Livre du juste », dans Abbé
Migne, Dictionnaire des apocryphes ou collection de tous les
livres apocryphes relatifs à l'Ancien et Nouveau Testament,
Paris, 1858 (lire
en ligne [archive]),
p. 1287-1288. ) (1) D'après Jacob
Shavit, Yaacov Shavit, Mordechai Eran, The Hebrew Bible
Reborn: From Holy Scripture to the Book of Books : a History
of Biblical Culture and the Battles Over the Bible in Modern
Judaism, 2007, page 499. Pour les hébréophones, lire :
Joseph Dan, Sefer HaYashar, edited with an Introduction,
Jerusalem, The Bialik Institute, 1986. (fr.wikipedia.org)
Manipulation de l'information, des textes sacrés. La Torah
actuelle entre les mains des gens de la Synagogue et de la
Torah, gens de l'Eglise et de l'Evangile, n'est pas source de
référence pour le monde de l'Islam traditionnel. Loin s'en
faut ! [52] Dans le texte toranique
cela n'apparaît pas. Apparaît seulement que le prophète
Mochè se voit assisté dans sa mission légiférante de son
beau-père (un dénommé Jéthro), des 70 Anciens. Cela vient
que les faussaires militent pour un partage des pouvoirs,
eux aussi veulent être partie prenante de celui-ci, d'où
cette mise en scène. Cela leur servira dans l'avenir pour
justifier leur attitude, leur croyance, leur engagement, le
façon de vivre, de concevoir leur existence au sein d'un
Etat, etc. Textes bibliques à l'appui, ils pourront se
justifier. Exemple : De nos jours, et dans certains pays, on a du
mal à reconnaître le chef de l'Etat, le roi, etc. On milite
plutôt pour des pouvoirs plus étendus, partagés. Le
président ou le roi ou le chef de l'Etat ne deviennent plus
que des titres honorifiques dans ces sortes de régimes.
Celui qui commande : c'est le parti en place, puis le
premier ministre, le secrétaire général (parti
communiste)... Le siècle actuel à du mal à reconnaître un chef d'Etat à
vie, on limite donc ses pouvoirs puis son mandat, sa vie
active. Comme les Fils d'Israël sont un peuple dont
l'obéissance à leur Seigneur et leurs prophètes sont mis à
l'index, on comprend leur engagement pour que d'autres gens
les suivent. D'où l'apparence de deux régimes dans le monde :
1) le régime des partis ou régime de Pharaon, du
Partissisme ; 2) le régime
de Nemrod où régime dictatorial. Autant de choses qui sont incompatibles avec un régime
islamique.
Point de divinité, de dieu que Dieu ! « Vulnerant omnes, ultima necat. » Nous ne le dirons jamais assez. Explicit totus liber.