Histoire sainte biblique

LES TABLES DE LA TORAH

Selon les Ecritures.

Au nom de DIEU,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Le saphir pierre précieuse où sera graver la Torah ?


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

  • Taillage des Tables de la Torah, selon la version toranique.

Torah

- Dieu dit (selon le texte biblique) à Moïse (sur lui la Paix !) : « Taille-toi ».
- Dieu dit : « Taille-toi » c’est-à-dire, taille toi-même les Tables puisque tu as cassé les premières.

   Selon les gens de la Synagogue et de la Torah, gens de l’Evangile, dans un premier temps on assiste à une remise gracieuse des Tables de la Torah : "Dieu donna à Moïse, lorsqu’il eut achevé de s’entretenir avec lui sur le mont Sinaï, les deux tables du Statut, tables de pierre, burinées par le doigt de Dieu." (Ex. 31:18)  (sefarim.fr)
  
Puis, deuxième étape, et suite à l’évènement du Veau d’or, à une restauration des Tables de la Torah brisées. D’où : Dieu dit : « Taille-toi »[5]. (Ex. 34 1). Enfin, lorsque Moïse redescend du mont Sinaï, ce sera le jour de l’Expiation (Youm kippour
[6]). Tels sont les évènements version biblique ! Aussi, nous dit-on :

 "Un chemin original et peu emprunté pour aborder les Yamim Noraim se trouve dans l'analyse du nombre quarante. Le nombre quarante dans la tradition juive joue un rôle important, aussi bien à partir de la narration biblique que jusqu'à l’expertise normative. Si nous nous focalisons sur les récits de la Tora, nous verrons que le déluge a duré quarante jours à l’époque de Noé, les fils d'Israël ont passé quarante ans dans le désert, et Moïse resta quarante jours[7] sur le Sinaï avant de redescendre avec les Tables de la Loi. En termes normatifs, quarante seah, est la mesure d'eau minimale que le Mikva[8] a besoin pour être considéré comme kacher[9]. En ce qui concerne notre sujet principal, quarante représente aussi le nombre de jours qui se succèdent entre le début du mois d'Eloul[10] et le 10 de Tichrei qui correspond à Yom Kippour[11]. Ce dernier point peut aussi être mis en rapport avec le récit qui lie Moïse avec le Sinaï, selon ce qui nous est rapporté dans le Midrach :

 “ Rabbi Iehuda Bar Shalom a dit : durant 120 jours[12] Moïse fut avec le Saint Béni Soit-il. Comment ? Lors du troisième mois de la sortie des fils d'Israël d'Egypte, pendant le sixième jour du mois, il leur a remis les Dix Commandements, et il est écrit que Moïse est monté vers Dieu, et qu’il y est resté durant quarante jours, du 24 de Sivan au 16 de Tamouz. Il est redescendu de nouveau le 17 de Tamouz, il a vu le veau d'or, il a cassé les tables et est resté là le 18 et le 19, pour remonter à nouveau le 20 […] Il est resté au sommet de la montagne les 10 derniers jours de Tamouz et tout le mois d'Av, ce qui ajoute 40 jours de plus.
Lors de Roch Hodech Eloul, il est monté à nouveau quand Dieu lui a dit : « Taille pour toi les Tables » […] Il est resté là tout le mois d'Eloul et les 10 premiers jours de Tichrei et il est descendu le dixième jour et le peuple d'Israël était en train de prier et de jeûner, et ce jour, il a dit à Moïse : « J'ai pardonné comme tu me l'as demandé » et c’est à ce moment que le Saint Béni Soit-il a fixé ce jour pour le repentir et le pardon pour les générations.”
(Tanhouma Ki Tisa, 31)" (fr.madrichim.org)

    Selon Jacob ben Isaac : TAILLE-TOI DEUX TABLES DE PIERRE (Ex. 34:1). Alors qu’il se trouvait dans sa tente, Dieu ordonna à Moïse de tailler deux Tables en pierres précieuses appelées saphir, afin d’y graver la Torah. Nos sages disent que Moïse devint très riche grâces à ces Tables. En effet Moïse vendit les éclats de taille pour de très grosses sommes d’argent[13]. Il est d’ailleurs écrit : « Taille-toi »[14], ce qui veut dire : tout ce qui tombera de la taille de saphir sera pour toi. La Guemara dit[15] : Pourquoi les premières Tables[16] venaient-elles du ciel et avaient-elles été faites par Dieu ? On sait que les deuxièmes furent exécutées par Moïse[17].

   ET PERSONNE NE MONTERA AVEC TOI (Ex. 34 :3). Le Saint, béni soit-Il, dit « Escalade le mont Sinaï mais cette fois tu seras seul car, la première fois, les Tables ont été reçues dans un désordre de bruits et de voix. » Cela explique pourquoi le mauvais œil a eu prise sur elles, au point qu’on dut les détruire[18]. Dieu ajouta : « Ces nouvelles Tables, Je te les donnerai dans le silence total. Il n’y aura ni bruit, ni tumulte, ni vacarme et, de la sorte, elles auront une existence. » Moïse tailla donc le saphir et il se rendit, tout joyeux, au mont Sinaï. Dieu descendit entouré d’une nuée. Il se plaça face à Moïse pour lui apprendre à prier… (Op. cit.).

    « Alors qu’il se trouvait dans sa tente, Dieu ordonna à Moïse de tailler deux Tables en pierres précieuses appelées saphir, afin d’y graver la Torah. ». Ceci selon la version rabbinique. Ce qui suppose que les Tables anciennes se brisèrent en mille morceaux. Mais est-ce bien ainsi que se déroulèrent ces évènements passés ? Avec le Texte biblique comme référence, sans aucun doute. Toutefois, si maintenant nous joignons une autre référence : le Texte coranique ; nous constatons qu’il n’en est rien. En effet, dans un premier temps Moïse (sur lui la Paix !) « jeta les Tables » (Coran VII 150) ; puis, « Et quand la colère de Moïse se fut calmée, il prit les Tables… » (Coran VII 154). Ce qui signifie que ce sont les mêmes qu’il ‘jeta’, lesquelles ne se brisèrent pas[19]. Ce qui signifie que les gens de la Synagogue et de la Torah ont falsifié leurs propres Ecritures. Qu’ils font dirent et faire à leur Créateur ce qui n’a pas lieu d’être ! Qu’ils font enfin mentir leur prophète : Moïse (sur lui la Paix !) !

   « Nos sages disent que Moïse devint très riche grâces à ces Tables. ». Paroles monstrueuses, abominables, exécrables. Comment attribuer à un prophète une pareille chose ? Les rabbanim sont gens sans scrupule, sans foi ni loi ! Ils prétendent voir en Moïse leur plus grand prophète, et dans un même temps ils n’hésitent pas un seul instant à le faire menteur, mentir[20], à le déshonorer, l’avilir, l’accuser de ce dont il est pur, le discréditer !

   « Escalade le mont Sinaï mais cette fois tu seras seul[21]… et il se rendit, tout joyeux, au mont Sinaï. » Moïse joyeux après ce qu’a fait son peuple en son absence ? Certainement pas. Secundo : Il se rendra certes au mont Sinaï, non pas seul, mais accompagné de 70 hommes de son peuple pour un rendez-vous avec leur Seigneur (Coran VII 155). Là encore le texte biblique est loin de la réalité et de la vérité. En effet, le texte biblique ne mentionne nulle part ce rendez-vous d’une extrême importance, capital. Il va établir une règle générale, pour l’ensemble des Fils d’Israël, et concernant la techouva, (du "retour", du repentir[22]) repentir qui concernera ici l’ensemble du peuple présent lors de l’adoration du veau… et leurs générations à venir.  

   Pour leur Créateur, le vrai repentir devra comprendre la foi en Moïse, auquel il faudra rajouter en plus, et dans un même temps, la foi au prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !). Est-il venu, alors il faudra nécessairement croire en lui et le suivre. Et à partir de ce moment précis, on pourra parler de ‘repentir’ (techouva) effectif, réel, salvateur. C’est la Rédemption promise, la seule, la vraie qu’attendent (qu’attendaient) réellement les Fils d’Israël et les Judaïsés, mais que les scribes dissimulateurs ont soumis à la censure, ont cru bon de supprimer du Texte toranique original.

   « Il se plaça face à Moïse pour lui apprendre à prier… ». Est-ce à dire que depuis qu’il fut nommé prophète, il ne priait pas ? Ni lui ni son peuple ? En Egypte, et surtout après leur sortie ? Car en lisant la Bible, le lecteur apprend tout sur le peuple hébreu : nomade, peuple indocile, à la nuque raide, est venu s’installer en Afrique (Egypte), puis Canaan, exilé à Babel, expulsé définitivement de Canaan (ère évangélique), etc. En clair, pour un lecteur : Quand l’Histoire sainte du peuple hébreu nous était contée (par les gens[23] de la Synagogue et de la Torah, gens de l’Evangile bien entendu)… ! Mais où sont donc passées les obligations du peuple hébreu ? Obligations comme prier et jeûner surtout ? Et comment priait Moise et le fils de Marie ? Aucune description dans la Bible ! Et aucun homme biblique peut prétendre, preuve à l’appui, et nous dire ensuite : ainsi priait notre prophète, nos prophètes ! Le problème devient plus épineux chez les gens de l’Evangile puisque, pour partie d’entre eux, le fils de Marie est fait ‘fils divin’, ‘fils de la Divinité’ ou ‘Dieu fait homme’ ! Est-ce à dire que lors du "passage [prétendu] de Dieu" sur terre, il ne priait pas, priait ? Et priait qui et comment ? Où sont donc passés les textes expliquant comment ‘Dieu fait homme’ priait, s’il priait ? Avec les gens de la Bible autant chercher une aiguille dans une botte de foin !

    A la lumière du Coran, les ténèbres se dissipent. Dans la vallée sanctifiée de Touwâ, au Seigneur de Moïse de l’interpeler en ces termes : « En vérité, c’est Moi, Dieu : point de Dieu que Moi. Adore-Moi donc et établis la Prière en souvenir de Moi » (Coran XX 14).

   Dès ces premiers instants, Moïse (sur lui la Paix !) apprit la Prière et sa valeur. Puis, à lui de se rendre auprès de son peuple, en Egypte. Deuxième mention du vocable prière[24]. A cette époque, Pharaon, dit-on, avait jugé bon de détruire leur lieu de prière. Les gens de la Synagogue ne mentionnent rien de tout cela. Mystère !

  • L’incohérence du texte biblique. Ce qu’en disent les chercheurs du monde biblique eux-mêmes.

   Concernant les chapitres de l’Exode 32 à 34, on a dit[25] :

   Sur les chapitres 32 à 34

Ce morceau est l'un des passages dans lesquels la critique moderne a cru découvrir le plus grand nombre d'incohérences. On a conclu de ce fait à l'emploi par le rédacteur de trois et même de quatre documents contradictoires.

Nous ne discutons point ici la question des sources auxquelles l'auteur a puisé tout ce récit. La question littéraire est à nos yeux secondaire en comparaison de celle de la valeur historique du contenu. Or, celle-ci nous paraît suffisamment résolue par l'étude que nous venons de faire. Par l'acte d'idolâtrie grossière auquel il venait de se livrer, Israël avait rompu l'alliance qu'il avait contractée avec Dieu. Il avait perdu sa dignité de peuple de l'Éternel[26] ; il ne méritait plus de l'avoir pour conducteur et de posséder sa Demeure[27] au milieu de son camp. Bien plus, il avait mérité de périr. Car la peine capitale était prononcée sur le crime d'idolâtrie.

Que fait Moïse ? Par son intercession héroïque et persévérante, il reconquiert successivement toutes ces positions perdues. Le récit mentionne quatre actes d'intercession, tous suivis d'effet.
Le premier,
22.11 et suivants, est celui par lequel il obtient la conservation du peuple ; Dieu ne le détruira pas pour y substituer un peuple nouveau descendant de Moïse lui-même (verset 14).
Le second acte d'intercession est raconté
32.30 et suivants : l'Éternel n'abandonnera pas entièrement Israël, il lui donnera un ange pour le conduire[28].

Par la troisième intercession, rapportée 33.12, Moïse obtient de l'Éternel qu'il retire cet arrêt de dégradation et qu'il continue à conduire lui-même le peuple en la personne de l'ange qui s'appelle sa Face[29] (33.14).

Mais Dieu n'a rien dit encore de sa propre habitation[30] au milieu d'Israël ; l'ordre de partir de Sinaï, donné déjà deux fois (32.34 et 33.1-3), subsiste encore, et il est incompatible avec la construction du sanctuaire dont Dieu a montré le modèle à Moïse. La réhabilitation d'Israël ne sera complète que lorsque l'ordre du départ immédiat aura été retiré et la permission de construire le sanctuaire rendue. C'est là l'objet de la quatrième intercession (33.15-16). Moïse supplie l'Éternel de permettre qu'un signe visible et reconnaissable à tous montre qu'il marche lui-même avec le peuple. Ce signe, ce sera la Demeure de l'Éternel dressée de nouveau au milieu du camp. Cette dernière demande lui est aussi accordée (33.17).

Après que Moïse a ainsi regagné par son intercession tout ce que le peuple avait perdu par son péché, il sent le besoin d'une nouvelle faveur pour lui-même en vue de la tâche qu'il a devant lui, et il demande à Dieu de mettre le sceau à toutes les grâces qu'il vient de lui accorder, en lui donnant de le connaître mieux qu'il ne l'a connu jusqu'alors (33.18) ; et cette dernière prière est encore exaucée (34.5 et suivants).

Qu'y a-t-il d'incohérent, de contradictoire dans une telle histoire ? Cette série d'intercessions et d'exaucements ne se justifie-t-elle pas sans peine ? Il faut sans doute qu'à côté de cela Israël comprenne la gravité de la faute qu'il a commise et du danger qu'il a couru. Voilà pourquoi la mort des trois mille hommes (32.28) doit lui rappeler le châtiment que tous auraient mérité de subir. Il doit aussi sentir qu'il est indigne d'invoquer Dieu comme son Dieu et de s'appeler encore son peuple. Voilà pourquoi le remplacement de l'Éternel par un simple ange lui est deux fois annoncé. Enfin il est nécessaire que le transfert de la Tente sacrée hors du camp lui mette clairement sous les yeux le divorce qui s'est produit entre l'Éternel et lui et la déchéance qu'il s'est attirée. Ce n'est que par cette sévérité, compagne de la grâce, qu'il pourra mesurer la gravité de son péché, la grandeur du pardon accordé et le prix d'un intercesseur tel que Moïse.

Malgré toutes les critiques dont la narration de ces trois chapitres a été l'objet, il nous paraît donc qu'on ne peut rien imaginer de plus suivi, de plus conséquent, de plus saint, de plus profondément pédagogique que l'histoire ici racontée. On comprend ainsi la parfaite convenance et l'application directe à la situation actuelle de ces paroles qui pourraient paraître banales, mais dans lesquelles se résume si bien l'esprit de toute cette scène :

Le Dieu compatissant et miséricordieux, qui pardonne le crime, la défection et le péché, mais qui ne les laisse pas impunis (34.6-7).

Tout en laissant ouverte la question des sources auxquelles le narrateur a puisé, ce récit et en le comprenant dans le sens qu'il y a attaché lui-même, nous constatons sa véracité absolue et sa parfaite impartialité[31], par la franchise avec laquelle il met au grand jour, d'un côté, le péché de son peuple et, de l'autre, la honteuse faiblesse et la lâcheté d'Aaron[32], le futur grand sacrificateur. Il n'y a assurément dans ce récit aucune trace de vanité nationale ou d'étroitesse sacerdotale. La vérité de Dieu y règne seule.

    Conclusion.

   Qui dit découvrir le plus grand nombre d’incohérences apporte la preuve que ce n’est pas la Torah originelle qu’on a à faire mais à un Texte tronqué, falsifié, soumis à la censure… Preuve que ces évènements passés ne se sont pas déroulés comme voudrait nous le conter ou le présenter les gens de la Synagogue et de la Torah, gens de l’Evangile. Des ombres demeurent dans ces récits frelatés de leur Histoire sainte !

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !

[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.   
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Nous avons vu que dans notre étude sur Moïse et la Torah : On a dit, et concernant la Table de la Torah : Taillée dans un rocher massif que Dieu a rendu tendre pour Moïse (عليه السلام). Il le découpa de sa main, ensuite il l’a partagé avec ses doigts, et à lui de lui obéir. Ceci à l’instar du fer pour David (عليه السلام). 
   On a dit : Réche Lakiche enseigne(1): "II est dit dans la Torah (2) "Je te donnerai les Tables de pierre, la loi et le commandement que j'ai écrits, pour les leur enseigner". Les Tables de pierre, ce sont les dix commandements; la loi, c'est la Bible; le commandement, c'est la michna; pour les leur enseigner, c'est la guemara ". Ce texte nous apprend que c'est tout cet ensemble qui a été donné à Moise au Mont Sinai.
   (1) Béra'hotte 5 a - (2) Exode 24, 12.

   En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent !
[6] Rachi : Ex. 34 29 Ce fut, lorsque Mochè descendit Lorsqu’il a rapporté les deuxièmes tables, le jour de Yom Kippour.
[7] Point important à rappeler. Le rendez-vous sur le mont du Sinaï était à l’origine de trente jours seulement. Dix seront rajoutés : "Et Nous donnâmes à Moïse rendez-vous à trente nuits, lesquelles Nous complétâmes par dix, soit quarante nuits, pour que s’accomplît le temps fixé par son Seigneur." (Coran VII 142).
   Pareil détail n’existe pas dans la Torah entre les mains du monde biblique. Pourquoi ?  
[8] Le Mikvé (ou mikveh) (en hébreu: מִקְוָה; au pluriel: mikvaot) est un bain rituel utilisé pour l'ablution nécessaire aux rites de pureté dans le judaïsme. C'est l'un des lieux centraux de la vie communautaire juive, avec la synagogue et l'école juive (yeshiva). (fr.wikipedia.org)
[9] La cacherout (hébreu : כשרות המטבח והמאכלים kashrout hamitba'h véhamaakhalim, « convenance de la cuisine et des aliments ») est le code alimentaire prescrit aux enfants d'Israël dans la Bible hébraïque. Elle constitue l'un des principaux fondements de la Loi, de la pensée et de la culture juive.
Elle regroupe d'une part l'ensemble des critères désignant un aliment (animal ou végétal) comme permissible ou non à la consommation et, d'autre part, l'ensemble des lois permettant de les préparer ou de les rendre propres à la consommation. Les aliments en conformité avec ces lois sont dits kascher, « aptes » ou « convenables » à la consommation. Elle est l'équivalent de "Halal" dans l'Islam. (fr.wikipedia.org)
[10] Eloul (hébreu : אֱלוּל, de l’akkadien eloulou « récolte » ; amharique : loul) est un mois estival « défectif » de 29 jours. C’est le 6e mois de l’année juive ecclésiastique, qui commence en nissan, et le dernier mois du calendrier hébreu civil, qui commence en tishri. Il correspond dans le calendrier grégorien à une période entre la mi-août et la mi-septembre (ou la mi-octobre lors des années embolismiques).
Du fait de sa place dans le calendrier, eloul est placé dans la tradition rabbinique sous le signe de la pénitence, en prélude au jugement divin rendu à Roch Hachana et scellé à Yom Kippour. Chacune des journées du mois (chabbat excepté) est saluée dans les synagogues par la sonnerie du chofar, un instrument à vent apparenté au cor. Les Juifs pieux jeûnent et certains consacrent leurs nuitées à la récitation de selihot, pièces liturgiques implorant le pardon divin. (fr.wikipedia.org)
[11] Jour de l’Expiation. Yom Kippour (hébreu : יום הכיפורים Yom Hakippourim « le jour des propitiations »), également appelé le Jour du Grand Pardon, est une fête juive considérée comme la plus sainte de l’année juive.
Observé le dixième jour du mois de tishrei, en terre d’Israël comme en diaspora, le jour représente la culmination d’une période pénitentielle de dix ou quarante jours selon qu’elle est inaugurée à Roch Hachana ou au mois d’eloul. Il a lieu, selon les années, en septembre ou en octobre dans le calendrier grégorien.
Outre un chômage et un jeûne complets, Yom Kippour est marqué par d’autres rites de mortification. Cinq offices de prière, de nombreuses compositions liturgiques, confessions et autres coutumes dont le jeûne de la parole viennent renforcer l’atmosphère austère et solennelle du jour. (fr.wikipedia.org)
[12] Chronologie propre aux gens de la Synagogue et de la Torah. Non retenue par les commentateurs coraniques. Certes, Moïse gravit le mont Sinaï pour une période de 40 jours. Reprenant les Tables, il retournera pour y recevoir les Tables pour une seconde fois. Il n’y aura pas de troisième fois. C’est-à-dire trois séjours de quarante comme le veut l’interprétation et la croyance des gens de la Synagogue et de la Torah. L’accent doit être mis uniquement sur ces 30 jours de Moïse au mont Sinaï, lesquels seront complétés de dix.  
[13] Ned. 38a, PRE 46, Ex.R. 46.2 et 47.3.
[14] Rachi : Sculpte (pessal) -toi Il lui a montré depuis sa tente l’extraction du saphir et Il lui a dit : « Les débris [de la taille] (pessoleth) seront “pour toi” ! » C’est ainsi que Mochè est devenu très riche.
[15] Tos.B.K. 7.4, Yalk. I. 854.
[16] Rachi donne une explication : Sculpte-toi C’est toi qui a brisé les premières, à toi d’en sculpter d’autres ! Cela ressemble à un roi qui a entrepris un long voyage et a confié sa fiancée à des servantes. La mauvaise conduite des servantes a fait courir des rumeurs défavorables sur le compte de la fiancée. Aussi le chaperon a-t-il déchiré sa ketouba en se disant : « Si jamais le roi m’ordonne de la mettre à mort, je pourrai lui opposer qu’elle n’était pas encore devenue sa femme. » Le roi a constaté, après enquête, que l’inconduite n’avait été le fait que des servantes, et il s’est donc réconcilié avec sa fiancée. Le garçon d’honneur lui a alors dit : « Ecris-lui une autre ketouba, car la première a été déchirée ! » Le roi lui a répondu : « C’est toi qui l’as déchirée ! Achète-toi une autre feuille de papier, et j’y écrirai de ma propre main ! » Il en a été de même ici, où le roi c’est le Saint béni soit-Il, et les servantes ce sont le « ramassis ». Le garçon d’honneur c’est Mochè, et la fiancée du Saint béni soit-Il c’est Israël. Voilà pourquoi il est écrit : « Sculpte-toi… »
   Jacob ben Isaac : Pour Dieu, Israël est comme une fiancée ; il possède un contrat de mariage qui le prouve, ce sont les Tables brisées par les mains de Moïse lorsque le peuple adora le Veau d’or (J.Taan. 4.5.). Dieu dit : « Taille-toi » c’est-à-dire, taille toi-même les Tables puisque tu as cassé les premières. (Op. cit.). 
  
En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !  
[17] Deut.R. 3.17.
[18] Parole exécrable ! Les Tables de la Torah ne seront pas détruites, et ceci contrairement aux paroles erronées et mensongères des gens de la Synagogue et de la Torah. Et Moïse ne les brisera pas. Et son Créateur ne se réjouira nullement s’il avait fait un tel acte aussi grave en conséquences pour lui et pour son peuple. L’interprétation des gens de la Synagogue est erronée, sans fondement.
[19] Certains commentateurs coraniques réfutent catégoriquement cela. Ils n’acceptent pas cette idée et interprétation bibliques que les Tables jetées se brisèrent en plusieurs morceaux, comme le décrivent et le prétendent les gens de la Synagogue et de la Torah, gens de l’Evangile.  
[20] Les gens de la Synagogue osent, ont osé faire de leur plus grand prophète un tailleur de pierre, un homme riche ! Alors que les Prophètes ne possèdent rien, aucun bien matériel.  
  L’observateur note que les gens de la Torah aiment particulièrement le commerce de pierres précieuses dont le diamant. Aussi ne faudrait-il pas assimiler les Prophètes dont Moïse à ce genre de marché pour justifier on ne sait quoi ! Ceci expliquant en partie cela ! Et ceci à l’instar de Coré (Coré ou Koré, en hébreu קרח, Qora'h – Qaroûn, arabe), cet homme riche des Fils d’Israël qui osa défier Moïse (sur lui la Paix !) avec sa puissance prétendue d’un métal précieux comme l’or ! (Voir Coran).  
[21] La première fois, on le voit accompagné de Josué. Ce qui est faux.
[22] Sens proche de l’arabe : taoubah. Le retour vers son Créateur… Le fils de Zacharie fit de même à son époque. Il invita son peuple à ‘revenir’ vers leur Créateur (voir Bible). On n’oubliera pas le surnom des Fils d’Israël : Yehudim = Repentis.
[23] L’emphase est mis par l’hébreu judaïsé uniquement sur l’Histoire ! Et la Bible a été faite ainsi par les gens de la Bible (toranique & évangélique). Pensant, à tort ou à raison, que c’est lui, l’homme, qui fait l’Histoire, l’Histoire de son peuple, de sa nation, de sa communauté religieuse. Erreur fatale !  
   L’homme hébreu judaïsé est handicapé, s’est handicapé lui-même avec sa notion de libre-arbitre. En effet, du fait qu’il refuse obstinément, comme son frère de l’Evangile, à croire en la Prédestination ; il croit vivre dans un monde réel alors qu’il vit dans un monde imaginaire ! La réalité, et n’en déplaise au prétentieux, est tout autre : L’homme ne fait rien de lui-même, excepté ce qui est écrit dans son livre, dans ce qui a été écrit dans la Table gardée ou Livre de la vie (biblique) auprès du Créateur. Quant à la Prédestination (qadar) elle est un secret divin. Et qui peut percer le secret divin ?
[24] Coran X 87. L’ordre donné aux Fils d’Israël, en Egypte, d’établir la Prière obligatoire.  
[25] levangile.com L'exégète évangélique émet des avis qui mettent en lumière la 'corruption' du texte toranique. Preuve que les divergences existent bel et bien entre le monde biblique.
[26] De communauté de Son prophète : Moïse (sur lui la Paix !). Ne pas confondre ! Nous sommes tous, sans exception, Ses esclaves, Ses créatures. Qu’on le veuille ou non !
[27] Vocable très prisé par le monde biblique, en vogue. D’où : Dieu au milieu de nous, en nous, etc. !
[28] C’est-à-dire jusqu’en Terre sainte. Lequel sera Gabriel, l’ange de la Révélation.
[29] Sorte de vocable propre au monde biblique. N’oublions pas le culte d’angéologie qu’ils rapporteront dans leurs bagages, de leur exil à Babel (Irak). Des gens du Dualisme, ils prendront cette fausse croyance. Aussi parlera-t-on dans le monde toranique de : 1. l’angéologie de la kabbale, 2. Les 72 anges de la Kabbale - L'ange de l'Eternel…  
Les Anges de la Kabbale  
Les 72 anges de la cabale sont connus sous les noms de 72 forces ou visages appelés Génies ou Anges.
Ils correspondent aux 72 facettes de l'Eternel Créateur.  
   Après leur retour de Babylone, ils donneront foi en la Magie. Perdront peu à peu la foi en leur Créateur. Mécroiront en Ses signes et miracles, Ses messagers les prophètes…
[30] Expression propre au monde biblique (toranique & évangélique). Pour les gens de la Synagogue et de la Torah, ils feront ‘habiter’ leur Créateur dans un ‘sanctuaire’. Pour le monde de l’Evangile, ils feront ‘habiter’ leur Créateur en le fils de Marie : Homme fait dieu. Aussi adoreront-ils leur Créateur en Lui ! Là, Il est ‘fixe’ dans un sanctuaire, puis Il deviendra un ‘sanctuaire vivant, bougera, se déplacera en la forme humaine du Messie !  
[31] On croit rêver ! Il voue une admiration sans borne pour l’homme hébreu, son peuple, et se permet au passage, comme son frère hébreu, de critiquer ouvertement et d’avilir les prophètes dont Aaron !   
[32] Propos condamnable. L’exégète évangélique ne faisant qu’aligner sa position sur celle de son frère hébreu. Ce qui plaît, plaira fortement à son frère… !



Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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