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Histoire ancienne du monde biblique. - Le cas du fils de Marie. Le plan divin de Hachem.


Prélude. 

L'histoire des peuples anciens présente pour nous un intérêt tout spécial, puisque les populations de ces temps anciens sont aujourd'hui encore mentionnés dans les Livres saints. Les gens de la Torah croient à certains Prophètes (sur eux la Paix !). Toutefois, ils refusent de croire au sceau des Prophètes d'Israël, le Messie fils de Marie (sur eux la Paix !), à l'Evangile. A notre époque, ils tentent d'expliquer ce refus. Mais se garde bien de mentionner le faux-pas de leurs aïeux et de le condamner. 

Si les les gens de la Bible (toranique + évangélique) suivaient vraiment la Religion du Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha ; aucune religion et aucun Livre saint auraient dus apparaître après la Bible. Et on aurait pu constater que les gens de la Bible sont bien dans la Vérité. Mais, qu'ils le veuillent ou non, tel n'est pas le cas. D'où l'importance de suivre la Soumission pour être sauvé...


Série : Histoire sainte.

Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

I

HISTOIRE BIBLIQUE UNIVERSELLE

   Les Négateurs de la mission prophétique du Messie, fils de Marie (sur lui la Paix !), sceau des Prophètes d'Israël (sur eux la Paix !) ?

   Le cas du fils de Marie. Le plan divin de Hachem.

   De notre temps, c’est une zone de conflits permanents entre les gens de la Torah, d’une part, et les gens de l’Evangile d’autre. Les gens de l’Evangile insistent pour dire, haut et fort, que le fils de Marie (sur lui la Paix !) est bien le ‘Messie’ annoncé dans les Ecritures. Les gens de la Torah rétorquent que non. Et à eux de donner des réponses à travers les gens de la Synagogue dont Maïmonide, jugé par eux comme un maître en la matière. Aussi, nous dit-on :

   “Il est important à comprendre pourquoi les Juifs ne croient[5] pas en Jésus[6]. Il ne s'agit pas là de dénigrer d'autres religions, mais de clarifier la position juive. Plus nombreuses sont les données dont on dispose, mieux on peut faire son choix quant à son itinéraire spirituel.

Les Juifs n'acceptent pas Jésus en tant que Messie parce que :

1) Jésus n'a pas accompli les prophéties messianiques[7].

2) Jésus n'a pas incarné les qualifications personnelles du Messie[8].

3) Les versets bibliques que l'on applique à Jésus sont traduits de manière erronée[9].

4) La foi juive est basée uniquement sur une révélation nationale[10] (par le Rabbin Shraga SIMMONS).

   Nous dirons : Le fils de Marie, à l’inverse de l’idée reçue, n’avait nullement l’idée, pendant sa première mission ; de se prendre pour Le messie (ou Lema(s)sih), c’est-à-dire le 'Prophète attendu' par les nations de toute la terre (Bible. Je. 1 21). Preuve : Coran LXI 6. Ce sont les ‘scribes’ qui lui feront dire le contraire, les Dignitaires religieux du monde de la Synagogue.

   La confusion sera reine à son époque, et après son départ, ses adversaires et opposants peu à peu auront le dessus. Des gens comme Paul dénatureront la religion du Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, et la mission prophétique du Messie au sein de son peuple.

   Vue qu’il n’était pas ‘le Prophète attendu’, les prophéties seront accomplies par un autre que lui, prophète comme lui, le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !). En vérité , il a incarné pleinement les qualifications personnelles du ‘Prophète attendu’, que les gens de la Bible ont refusées de re-connaître comme telles. Ils ont mêmes été jusqu’à les censurer de la Bible, altérer les textes, pour mieux servir leur cause et maintenir ainsi leurs descendances dans une ignorance totale. 

   Quant à ce qui reste des prophéties bibliques, des versets prêtant à caution ; nous assistons à tout moment, à toute époque, à une passe d’armes entre les gens de la Torah, d’une part, et les gens de l’Evangile d’autre part. Chacun campant sur ses positions. Et chacun accusant l’autre de dénaturer la vérité (Coran II 113).

   Quant à dire enfin que "‘la foi juive est basée sur une révélation nationale’, tous présent à la Montagne du Sinaï", n’est pas une référence en soi et ne tient pas. Par contre si tel est le cas, si nous devions l'entendre, tous ceux présents ont entendu (dont les 70) cette parole du Saint et Seigneur d'Israël et des mondes sur la définition de Sa miséricorde les concernant, concernant les Fils d'Israël et les Judaïsés ceux et celles qui adorèrent le 'Veau' métallique. Qu'on en juge :


   — Et Dieu (Hachem) : « Quant à Mon châtiment, Je ferai qu'il atteigne qui Je veux. Et Ma miséricorde embrasse toute chose : Je la prescrirai donc pour ceux qui pratiquent la piété et acquittent l'impôt, pour ceux aussi qui sont croyants en Nos signes, ceux-là qui suivent le Messager, le Prophète illettré (1) qu'ils trouvent en toutes lettres chez eux dans la Thora et l'Evangile, leur ordonnant le convenable, les empêchant du blâmable, leur rendant licites les choses excellentes, leur interdisant les mauvaises, leur ôtant le fardeau et les carcans qui étaient sur eux. Ceux donc qui croiront en lui, le fortifieront et lui porteront secours, et qui suivront la lumière descendue avec lui, ceux-là sont les gagnants. » (Coran VII 156-7).
   (1) Le prophète illettré (ou gentil : biblique : c'est-à-dire : de la Gentilité) annoncé dans les Ecritures anciennes. Paul, l'Iduméen aimait à se dire et prétendre devant son auditoire : « l'apôtre des Gentils » ! Lui qui a dénaturé la religion du Messie fils de Marie ! Pour s'approprier un titre et des qualités que l'Ecriture réservait exclusivement à un fils et descendant de la Délaissée, Agar. N'en déplaise aux critiques, aux ergoteurs, aux adversaires et opposants de la Religion divine ! En vérité, Muhammad fils d'Abd Allah, fils d'Ismaël, fils d'Avraham (sur eux la Paix !) est lui-même illettré (Gentil) ! (Voir aussi Coran III, 81 et LX1, 6). Son enseignement ne venant ni d'un rabbin, ni d'un prêtre ou moine du désert d'Arabie. Son enseignement venait de la Révélation. De l'Ange de la Révélation : Gabriel.

   Dans ces versets, il apparaît clairement le mot "miséricorde". Cette "miséricorde" que tous les Fils d'Israël et les Judaïsés attendaient depuis leur faux-pas. Quand vint enfin le "Prophète attendu", annoncé dans les Ecritures : Torah + Evangile, ils le mécrurent et invitèrent leurs descendances à les imiter (Coran II 89). Aussi à Hachem de révéler à leur encontre :


   "Comme est vil[11] ce contre quoi ils ont troqué leurs âmes[12] ! Ils mécroient en ce que Dieu a fait descendre[13], révoltés[14] à l'idée que[15] Dieu, de par Sa Grâce[16], fasse descendre la révélation sur ceux de Ses esclaves[17] qu'il veut.
  
Ils se sont donc acquis colère sur colère[18]. Or il est pour les mécréants[19] un châtiment avilissant[20] !
  
Et quand on leur dit : « Croyez à ce que Dieu a fait descendre[21] », ils disent. « Nous croyons à ce qu'on nous a fait descendre à nous[22] ». Et ils mécroient au reste[23], à cela même qui, étant vérité, confirme ce qu'il y avait déjà par-devers eux[24]. — Dis[25] : « Pourquoi tuiez-vous donc les prophètes de Dieu[26], auparavant, si vous étiez croyants[27] ? » (Coran 90-1).

   En vérité, la ‘Religion’ divine a été bâtie non sur un peuple, non sur une personne, non sur la ‘Raison’, non sur l’Intellect, non sur la passion ; mais uniquement sur la Révélation. Exactement à l'instar de ce qui est écrit ci-dessus. Et à Lui de choisir parmi Ses créatures que nous sommes, qui Il veut ! En parlant de Son sceau, n'est-il pas écrit : Restituet omnia, il rétablira toutes choses. Le Coran si net sur la Bible n’en est-il pas le garant ?

   De l’Egypte au Sinaï combien de fois, le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, a manifesté aux Fils d’Israël et aux Judaïsés Ses bienfaits ? Mais, dirons-nous, ont-ils été reconnaissants pour autant ? Et qu'ont-ils fait après cela ? Qui a adoré un ‘Veau’ de métal fin fait de la main de Mikha (Coran XX 85) ? Qui ? les 'convertis' ou les Fils d'Israël ? Qui a accusé ensuite injustement le prophète Aharon (Haroun) (sur lui la Paix !) d’avoir permis, autorisé et participé à sa fabrication ? Ce qui est indigne de leur part. En effet, n’est-ce pas une grave faute, un délit d'une extrême gravité que d’accuser un prophète d'un péché dont il est pur ? Un péché aussi grave au regard de Hachem que l'Associationnisme, Lui donner des Egaux, des Associés ? De plus, sans preuve ?
  
Nous savons tous que les Prophètes, gens infaillibles, sont protégés d'une protection spéciale par leur Seigneur. Tel n’est pas le cas des rabbis, rav et sages et autres personnages du monde de la Synagogue ; qui n’hésitent pas, et nous l'avons vu, un seul instant à se déclarer infaillibles, au-dessus des lois toraniques, et au-dessus des Prophètes de leurs communautés (Coran III 80 ; IX 31) !? A braver, le cas échéants, les interdits de Hachem (Coran V 63, etc.) ? A se prendre des 'seigneurs' en dehors de Hachem (Coran III 64) ! (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] – Les noms donnés à Jésus-Christ. On nous dit :
  
1. Le nom authentique du Christ en hébreu est Jueschua Hanotsri : Jésus le Nazaréen. Il est appelé Notsri, nom des habitants de la ville de Nazareth, où il a grandi. Ainsi, dans le Talmud, les Chrétiens sont eux aussi appelés Notsrim – Nazaréens. Etant donné que le mot Jeschua (qui a donné en français Jésus) signifie « Sauveur », ce nom intervient rarement dans les livres juifs. Il est presque toujours abrégé en Jeschu, qui est interprété de manière malveillante comme s’il était composé des initiales des trois mots : Immach Schemo Vezikro « Que son nom et sa mémoire soient perdus ».
  
2. Dans le Talmud, le Christ est également appelé Otho Isch : « Cet homme », c’est-à-dire celui qui est connu de tous. Dans le chapitre Abhodah Zarah, 6a, nous pouvons lire : « Est appelé chrétien celui qui suit les enseignements fallacieux de cet homme, qui leur a enseigné à jeûner le premier jour du Shabbath, c’est à dire de célébrer le culte le premier jour après le Shabbath (= le dimanche) ».
  
3. En d’autres endroits, il est simplement appelé Peloni « machinbidule ». Dans Chagigah, 4b, nous lisons : « Marie… la mère de machintruc, dont il est question dans Schabbath… » (104b). Nous reviendrons plus tard sur le fait martelé avec insistance dans le Talmud que Marie n’est pas autre chose que la mère de Jésus.
  
4. Par mépris, Jésus est parfois appelé « Naggar bar naggar » : « le charpentier fils de charpentier », ainsi que en charsch etaim : « le fils d’un menuisier. »
  
5. Le Christ est aussi appelé Talui : « Celui qui a été pendu ». Le Rabbin Samuel, le fils de Mair, dans le Hilch Akum de Maïmonides, réfère au fait qu’il était interdit de prendre part aux fêtes chrétiennes de Noël et de Pâques parce qu’elles étaient célébrées en l’honneur de celui qui avait été pendu. Le Rabbin Aben Ezra, dans un commentaire de la Genèse, l’appelle lui aussi Talui, en faisant allusion au fait que l’Empereur Constantin l’avait reproduit en effigie sur sa bannière : … « à l’époque de Constantin, qui opéra un changement complet de religion et plaça sur sa bannière l’effigie de celui qui avait été pendu… »
  
Article 2 : La vie du Christ. Le Talmud enseigne que Jésus Christ était un enfant illégitime, conçu durant les menstruations (de Marie) ; qu’il avait l’âme d’Esau ; qu’il était un fou, un conspirateur, un séducteur ; qu’il a été crucifié, enterré en enfer et érigé en idole depuis lors par ses partisans. (Source : PRANAITIS : Le Talmud démasqué).
   Les gens de la Synagogue n'apprécient que peu les ouvrages bibliques, évangéliques ou autres, traitant de ce sujet. Leur haine et leur inimitié envers leur Prophète, le sceau des Prophètes d'Israël (sur eux la Paix !) et sa mère sont pourtant réelles, et ils ont été dévoilées ouvertement dans le texte coranique, par la révélation du Coran. S'y référer.
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[6] Sur les miracles opéré par le Messie, on nous dit : Le miracle est une notion charnière dans l’édifice théologique chrétien : il est même possible d’affirmer qu’hors de lui, point de salut ! Des phénomènes extra-naturels n’ont cessé de rythmer le bref parcours de Jésus, à en croire du moins les sources évangéliques : il a ressuscité un mort, il a guéri des lépreux et des paralytiques, il a multiplié des pains, etc. Par la suite, nombreux furent ceux qui eurent droit eux aussi à des miracles, et se virent conférer un rôle prépondérant dans l’histoire sainte de la Chrétienté et allèrent rejoindre la galerie des " saints ".
Pourtant, les Juifs sont restés totalement indifférents face à ces événements, et ont rejeté en bloc cette religion et la proclamation de ses hauts faits. Les raisons de ce refus absolu et collectif sont évidemment variées et diversement justifiées, mais il nous a semblé particulièrement instructif de cerner au plus près la conception du Judaïsme face à la question du miracle, un thème qui, en dernière analyse, se voit réactualisé de génération en génération…
   (…) Le Rachbam et le Sforno (19), en effet, expliquent que ces faux prophètes font appel à la magie ou à divers procédés permettant d’avoir accès à des connaissances concernant l’avenir (ov, yid‘oni, etc.).
   Quand le verset parle des prouesses de ce genre de personnages (id. 4), le Rachbam explique :
   Il [D.] a accordé de la force aux pratiques magiques, qui permettent de connaître l’avenir, afin de mettre Israël à l’épreuve et de lui conférer plus de mérites. Il leur a enjoint de s’opposer à ce qu’il y ait parmi eux des personnes s’adonnant à des divinations, des pythies, etc.
   C’est donc, selon le rav David Tsvi Hoffman (Devarim/Deutéronome), que ces faux prophètes tirent leurs forces de sources surnaturelles, que D. leur a permis d’employer afin d’inciter le peuple juif au relâchement dans son respect de la Tora, tout cela pour le mettre à l’épreuve et lui octroyer des mérites lorsqu’il réussit à en venir à bout.
   Il y a lieu, ajoute cet auteur, de renforcer l’explication du Rachbam par les versets 14 et 15 du chapitre 18 :
   Car les nations que tu vas déposséder ajoutent foi à des augures et à des enchanteurs ; mais toi, ce n’est pas là ce que t’a départi Hachem, ton Eloqim. C’est un prophète sorti de tes rangs, un de tes frères comme moi, que Hachem ton Eloqim suscitera en ta faveur : c’est lui que vous devrez écouter !
   Il ressort donc bien de l’opposition qu’effectue le verset entre les deux systèmes que les faux prophètes ont recours à ces méthodes de magie.
   Le rav Hoffman fait enfin remarquer que nos Sages semblent bien avoir également admis que Jésus puisait ses forces à de telles sources (cf. le texte censuré de la Guemara Sanhédrin, rapporté dans l’Evangile du ghetto en p. 141, qui affirme : " Jésus pratiquait la sorcellerie "). (Kountrass)
   Nous dirons : C’est d’ailleurs ce que confirmeront les gens de la Thora au temps du Messie. Qu’on en juge : Puis, quand celui-ci vient à eux avec des preuves, ils disent : « C’est de la magie manifeste ! » ( Coran LXI 6). Versets révélés il y a plus de quatorze siècles !
   Les Fils d’Israël et les Judaïsés, du temps du Messie (sur lui la Paix !), ont vu en lui un être qui ‘a séduit’ leur peuple à cause de ces prétendus miracles ! Aussi, dès sa naissance miraculeuse, le peuple d’Israël (entendre : les Fils du prophète Jacob) se diviseront. Pour certains, il était le fils d’une… ! Pour d’autres, le ‘fils’ de Hachem ! Pour d’autres, le ‘fils’ de l’Ange Gabriel ! Pour d’autres enfin (une minorité), il était l’esclave, le Prophète et le Messager de Hachem auprès des Fils d’Israël et des Judaïsés. Investi de cette haute charge prophétique auprès des Fils d’Israël, il sera et deviendra un sujet de verse et de controverse au sein des Fils d’Israël et des Judaïsés. Le nouveau point de discorde touchera surtout : 1) la Loi toranique, 2) la résurrection des morts. Que le Messie (sur lui la Paix !) ressuscite réellement, et avec la permission divine, des morts ; cela ses opposants et adversaires de son peuple ne pourront le supporter et y croire. Il pratiquait plutôt, selon eux (et nous l'avons vu : la sorcellerie), la nécromancie ou tout autre art diabolique ! Croire aux miracles, croire surtout à la résurrection des morts, des corps réduits en poussière ; voilà une chose que bon nombre de gens semblent ne pas croire parmi le monde toranique, voire le monde de la Synagogue. On préfère plutôt parler, faire appel à la Philosophie, philosopher… pour expliquer aux esprits faibles tout cela est... sujet à caution ! Et on préfère enfin croire en cette vie sur terre que dans celle de l'Au-delà ! Car, pense-t-on, c'est un dû ! Qu'on fasse ce que l'on veut, de bien ou de mal, croire ou mécroire ; de toute façon en tant que 'peuple élu', le Paradis est nécessairement pour nous seuls ! Et le passage au Feu infernal, même s'il devait y avoir, serait de courte durée (Coran II 80) ! Même son de cloche parmi les gens de l'Evangile ! Là, on voudrait nous entretenir de 'peuple élu' à l'exclusion de tout autre peuple de la Planète Terre ! Ici, d'un 'fils' unique du Père ou de Hachem, à l'exclusion de tout autre être créé par Lui !
   Plusieurs fois le NOM (Hachem) a manifesté Sa toute-puissance aux Fils d'Israël et aux Judaïsés. Peine perdue. Les Fils d'Israël et les Judaïsés n'ont jamais eu une foi sincère envers les miracles. Ils ont mécru aux miracles de leurs Prophètes (sur eux la Paix !). Enclin plutôt de donner foi à la Magie et au Rebelle, Satan le lapidé (que Dieu le maudisse !). Comment après cela peuvent-ils clamer au monde leur foi sincère et véridique envers Hachem ?
[7] On nous dit : "A. Construira le troisième Temple (Ezéchiel 37, 26-28)".
   Réponse : En effet, on a dit que Dieu (exalté soit-Il !) révéla à Yacob (Jacob), le prophète (sur lui la Paix !) :
   "Certes, Je vais envoyer de ta descendance des rois et des prophètes, jusqu'à ce que J'envoie le Prophète du Lieu sacré (Haram). Sa communauté construira le Temple de Jérusalem. Il est le sceau des Prophètes et son nom sera Ahmad".
   Comprendre : Ce sont les Fils de la Délaissée qui remettront le Temple debout, le restaureront. Non, les Fils de la femme libre : Sarah ! N'en déplaise aux critiques, aux ergoteurs, adversaires et opposants à la Religion divine !
   "B. Rassemblera tous les Juifs revenus sur la Terre d'Israël (Isaïe 43, 5-6)".
   Réponse : il ne peut s’agir là que du Faux-Messie, cet homme annoncé dans les Ecritures et par les tous Prophètes, dont les Prophètes envoyés aux Fils d’Israël et aux Judaïsés. Les gens de la Synagogue présentent toujours cet événement comme un bon signe, alors qu’il sera un signe de leur propre perte, note les Savants.
   Question : La venue en terre de Palestine, d’une partie du monde toranique, est-il le signe effectif de l’accomplissement de la Prophétie ?
   Réponse : Nullement. De notre temps, bon nombre de gens du monde toranique a un pied en terre de Palestine et un pied en terres bibliques, évangéliques. En terres du Nazaréen, cet homme qu’on déteste le plus au monde ! La peur du lendemain étant là en permanence ! Et si le monde de la Synagogue se trompait, clame-t-on ! Les deux pieds de l’homme biblique, toranique, seront en Palestine réellement lors de la venue du roi tant attendu : le (Faux-)Messie ! Pas de doute en ce jour fatidique ! Ce jour-là, et seulement ce jour-là ; riche ou pauvre quitteront réellement leurs terres, la terre qui les a vus naître, pour un dernier rendez-vous, à Jérusalem, avec le sceau des Prophètes d’Israël, le Messie (sur eux la Paix !). Les Croyants soumis seront avec lui et leur Chef, le Mahdi. Et aux gens du monde toranique (croyants & incroyants), restés fidèles à leur ligne de conduite et leurs croyances ; d’être avec leur roi et chef le (Faux-)Messie ! A chacun son maître, son guide spirituel !
   "C. Fera entrer le monde dans une ère de paix universelle, et mettra fin à toute haine, oppression, souffrance et maladie, ainsi qu'il est écrit : " Une nation ne s'élèvera pas en brandissant l'épée contre une nation, ni un homme n'apprendra plus l'art de la guerre " (Isaïe 2, 4)".
   Réponse : l’ère messianique commencera avec l’arrivée du Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !), et elle connaîtra son apogée avec le ‘retour’ du Messie, fils de Marie (sur lui la Paix !) sur terre. Esaïe, le prophète  (sur lui la Paix !) est considéré par les Savants, comme celui qui a parlé le plus du Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) dans, ce que les gens de la Bible appellent les ‘Prophéties’, les choses nouvelles prédites et qui allaient voir leur réalisation dans le temps.
   Avec l’arrivée du sceau de la Prophétie, et à l’inverse des paroles de Rambam et de ceux qui se réclament de lui ; une véritable ère de paix et de tranquillité allait apparaître dans le bassin méditerranéen, jusqu’aux frontières de Chine. Fini les querelles et les guerres intestines sans fin entre le monde de l’Evangile d’Europe, d’une part, et le monde des Mages (Majous ou Dualistes) d’autre part (gens de la Perse). Ces deux grandes puissances, de l’époque, allaient s’arrêter, et leur règne hégémonique, d’extension, aussi.  Ce que Paul, l’Iduméen, promettait par la ‘croix’ ne pourra être ! (Bible. Eph. 2).
   Qui le réalisera ? Le Sauveur de l'humanité, le Prophète des pécheurs, le sceau de la Prophétie en venant, lui, avec la gnose (la connaissance). Ceci conformément aux Prophéties.
   "D. Propagera la connaissance universelle du D.ieu d'Israël, qui unira l'humanité comme ne formant qu'un peuple. Comme il est écrit : "D.ieu sera Roi sur tout le monde, en ce jour, D.ieu sera Un et Son Nom sera Un " (Zacharie 14, 9)".
   Réponse : Qui autre que le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) a pu réalisé cette ‘prophétie’ ? N’est-ce pas lui qui a propagé la connaissance du Dieu d’Adam et de tous les Prophètes (sur eux la Paix !), d’Est en Ouest de Châm, de la terre de Palestine ?
   Le plan du salut, la restauration future. Ainsi, par la grâce divine, le divin Créateur jusque là connu uniquement dans le bassin méditerranéen, verra Son NOM mentionner par de nombreux peuples, sur de nombreuses langues étrangères alors loin de la miséricorde divine ; jusqu’aux frontières de la Chine... Et ceci en une période relativement courte. Les gens de l’Evangile, de Constantinople, d’Athènes, de Rome ou d’Alexandrie ne pourront faire cela qu’en y engageant leurs propres armées. En soumettant ces peuples lointains par la force des armes. Exemple : Les pays des Amériques dont d’Amérique latine. Et ce mot ‘Dieu d’Israël’ ou le ‘Dieu d’Israël’ prendra définitivement fin avec l’arrivée le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !). Car bien qu’envoyé, au départ et en tout premier lieu au peuple Arabe, aux gens de l’Arabie ; son message sera et deviendra selon le plan divin : universel. Ainsi l’homme du désert, l’habitant du désert (l’Arabe) comme l’Etranger c’est-à-dire le non-Arabe pourront tous deux hériter du Paradis divin ! Chose impossible et impensable au judaïsme. Pour les étrangers, pas d’autre voie que cette religion créée de toute pièce par les gens de la Synagogue : le Noachisme !? Laquelle religion ne peut prouver que les gens du Noachisme pourront hériter véritablement du Paradis divin. Elle sera professée toutefois par les gens du Dualisme (Magisme) : loges, sectes occultes, cabalistes, etc.
   "Il est de fait historique que Jésus n'a accompli aucune de ces prophéties messianiques.
Les Chrétiens répliquent que Jésus accomplira celles-ci lors de sa deuxième venue, mais les sources juives assurent que c'est d'emblée que le Messie accomplira ses prophéties, sans avoir besoin de venir une deuxième fois
".
   Réponse : les gens de la Synagogue, le temps venu, verront de leurs propres yeux, eux et leurs suivants, deux personnages importants : le Messie, fils de Marie, le sceau des Prophètes d’Israël (sur eux la Paix !) et le Faux-Messie, c’est-à-dire leur roi tant attendu qui les réunira tous d’est en ouest, du nord au sud à Jérusalem. Et avec lui, ils viendront pour un dernier combat avec le Messie, fils de Marie, le sceau des Prophètes d’Israël (sur eux la Paix !) et les Croyants soumis. Personne pour les accueillir ! Personne pour les porter sur des chars fleuris ! Dans leurs bras ! Personne pour les saluer, les applaudir, les accompagner jusqu’à Jérusalem ! Car seul le Faux-MESSIE les emmènera tous, sans exception, vers leur destin…
[8]  A. Le Messie comme prophète
   Jésus n'était pas un prophète. La prophétie ne peut exister en Israël que lorsque le pays est habité par la plus grande partie du peuple juif. A l'époque d'Ezra - vers l'an 300 avant l'ère commune - quand la majorité des Juifs refusa de quitter Babylone pour retourner en Israël, la prophétie prit fin avec la mort des derniers prophètes - Aggée, Zacharie et Malachie.

   Nous dirons : Faux, archifaux, disent nos Savants. Premièrement : Ichoua, fils de Marie (appelé plus communément par les gens de l’Evangile de langue française : Jésus) était, comme nous l’avons dit et répété : Prophète et Messager de Hachem auprès des Fils d’Israël, le sceau des Prophètes d’Israël (sur eux la Paix !). (Coran III 49 ; comparer : Bible. Mt. 5 5-6 ; 15 24, etc.). Secundo : En son tout début, le peuple d’Israël le reconnu comme tel. Mais lorsque celui annonça qu’il allait modifier les lois toraniques, les alléger ou les abroger ; le monde de la Synagogue s’y opposa violemment. Pour eux, c’était aller trop loin, et n'était-ce pas toucher à leurs prérogatives, leur autorité et à leur gagne pain, disent les Savants ? Devant son refus d’obtempérer à leurs injonctions, ils décrèteront sa mort. Mais Hachem le sauvera de leurs mains (Coran III 55-8), et c’est un dénommé Achoua qui prendra sa place. Ceci conformément à la parole coranique : Coran IV 157-9. Ce qu'on pu faire les Fils d'Israël et les Judaïsés à d'autres Prophètes d'Israël, ne pourra avoir lieu avec et pour le Messie (sur eux la Paix !). Les gens de l’Evangile, égarés par Paul, essayeront de justifier, eux, leur propre version. La (prétendue) mort du Messie, fils de Marie (sur lui la Paix !) déchaînera les passions. A un tel point que les deux communautés de la Bible (toranique + évangélique) en viendront aux mains, des règlements de compte feront jour, des guerres, des atrocités, des condamnations, etc. (Coran II 253). Et ce n’est pas des ‘mots’ de Dirigeants religieux de part et d’autre, même à notre époque, qui feront tomber les tensions. Aucune menace, aucune intimidation, prisons, peuvent détourner une ligne de conduite vieille de plus de XX siècle. Seule l’arrivée, le retour du Messie, prévu pour la fin des temps ; mettra définitivement fin à ces sources de conflits perpétuels. Troisièmement : Si, selon les historiens bibliques, les Fils d’Israël et les Judaïsés détenus en esclavage en Perse montraient peu d’ardeur à retourner sur la terre des Patriarches, leur histoire n’allait pas pour autant s’arrêter là. Et ceci contrairement aux prétentions fallacieuses rabbiniques. Il fallait, pour le peuple d’Israël, accomplir au contraire les prophéties bibliques à venir et restantes à leur égard (Coran XVII 2-8).
   Aussi : a) La Thora, le Livre sacré avait été détruit certes par les Mages (les Dualistes, gens de la Perse). Donc, plus de Livre divin pour les Fils d’Israël et les Judaïsés. Toutefois, Hachem allait leur suscité un Prophète qui la connaissait pas cœur : ‘Ozair ou Esdras. En voyant ce miracle, les Fils d’Israël et les Judaïsés de Perse verront de lui plus qu’un prophète d’Hachem. Ils le prendront alors comme le ‘fils’ de Hachem !? (Coran IX 30). On sait l’importance qu’accorde les gens de la Synagogue (dont les descendants du monde toranique de Perse) à ce personnage important. Même si, à notre époque, ils disent ne pas croire en une quelconque filiation divine le concernant. Pourtant ce mot sera sur la langue de leurs ancêtres, jusqu’à l’arrivée du Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) (VIIème siècle). Et les Juifs de Médine et de l’Arabie le croyaient. Car, après la destruction du premier Temple, tout retourne à lui (Esdras). La Restauration de la Religion divine (et non du Judaïsme) vient de lui. b) Après le retour au Châm ou terre de Canaan, la Prophétie allait bel et bien continuer. Pour preuve : Zacharie, le tuteur légal de Marie, le père de Hou Yèhyè (sur lui la Paix !) (communément appelé par les gens de l’Evangile de langue française : Jean) était bel et bien prophète en Israël en son temps. De même son fils ! Alors pourquoi les gens de la Synagogue les ignorent-ils ? Refusent de les reconnaître ? De parler d’eux ? D’évoquer leur souvenir, leurs noms ? Et comment mourront-ils ? Et pourquoi refusent-ils de condamner ouvertement leurs meurtriers ? Et pourquoi les gens de l’Evangile ont-ils pu mettre en avant la mort (prétendu) du Messie à celle (réelle) du fils de Zacharie (sur eux la Paix ) ? N’est-ce pas de cette vraie mort qu’ils auraient du parler à leurs communautés ? Leur mort (du père et du fils) n’allait-elle pas entraîner la fin du second Temple ? Non l’histoire de la Prophétie des Fils d’Israël ne s’arrêtent pas en Perse, au refus du peuple de re-tourner en sa terre. Et Hachem est au-dessus des êtres qu’Il a créés. Ce qui signifie que cela concerne aussi bien et en tout premier lieu les Fils d’Israël et les Judaïsés. Ne leur en déplaise ! Et à Lui d’être libre de faire descendre Sa révélation quand Il veut, où Il veut ! De plus, uniquement sur la personne de Son choix, sans l’aval du peuple où ce prophète va se manifester. Ce n’est pas à Lui de suivre les directives et aspirations de Ses créatures, c’est plutôt l’inverse. Et à Hachem d’être, dans ce domaine, au-dessus de la propagande et les fausses croyances rabbiniques. En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
   Jésus est apparu sur la scène de l'histoire environ 350 ans après la fin de la prophétie.*
   Nous dirons : Un Livre divin est venu pour confirmer la mission prophétique du Messie : le Coran. Aussi : 1) Jésus n'était pas un prophète. Pour les gens de l’Evangile, sans aucun doute. Par contre, il était le sceau des Prophètes d’Israël (sur eux la Paix !). Et le Texte coranique confirme, dès sa naissance, qu’il était bel et bien un messager et un prophète envoyé aux Fils d’Israël (Coran III 48-9 ; XIX 30 ; comparer Bible. Mt 5 5-6 ; 15 24). 2. ‘La prophétie ne peut exister en Israël que lorsque le pays est habité par la plus grande partie du peuple juif.’ Interprétation erronée. D’autant qu’à l’heure actuelle, la majorité vivant dans l’Etat hébreu n’est-elle pas en majorité de gens de la Torah ? Alors pourquoi la prophétie est-elle absente ? Arrêtée ? 3. Jésus est apparu sur la scène de l'histoire environ 350 ans après la fin de la prophétie. Cela est vrai qu’il apparut bien après Esdras, mais n’existe-t-il pas avant lui un prophète du nom de Zacharie (sur lui la Paix !) ? Preuve qu’après Esdras, la Prophétie restera jusqu’à la destruction du second Temple. Et c’est alors qu’elle prendra fin pour les Fils d’Israël et les Judaïsés. L’arrivée du sceau de la Prophétie (VIIème siècle évangélique) ne verra-t-elle une passation de pouvoir ? Dorénavant, ce sont les Fils de la Délaissée qui seront pris en considération. Aussi, verra-t-on la Prophétie et le Livre passer des mains des Fils d’Israël (ou Jacob) aux mains des Fils d’Ismaël ! Tel sera, pour eux, le Décret divin ! Ce qui signifie la fin totale et entière de leurs prérogatives.
   B. Descendant de David
   Le Messie doit être un descendant du côté paternel du roi David (Voir Genèse 49, 10 et Isaïe 11, 1). Or, selon la thèse des Chrétiens, Jésus est né d'une femme vierge, et donc n'avait pas de père. Il est par conséquent impossible qu'il ait pu satisfaire aux exigences d'une filiation paternelle remontant au roi David !

   Nous dirons : Lequel Messie doit être d'une filiation paternelle remontant au roi David ? Selon la version du monde de la Synagogue, le Messie attendu devra être comme David, c’est-à-dire un roi non un prophète. En clair, le (Faux-)Messie, que les gens de la Torah prendront pour le vrai. Pourquoi ? Comme il est dit dans la Bible : “…à l’adresse de ceux qui sont voués à la perdition pour n’avoir pas accueilli l’amour de la vérité qui leur aurait valu d’être sauvés. Voilà pourquoi Dieu leur envoie une influence qui les égare, qui les pousse au mensonge, en sorte que soient condamnés tous ceux qui auront refusé de croire la vérité et pris parti pour le mal” (Bible. II Thess. 2 10-11). De tout temps, le monde biblique a fait référence à un roi : David, alors qu’il voue pour lui que peu d’amour ! Est-ce pour s’inventer une excuse ? On dira même du Messie fils de Marie, le "roi des Juifs !? Secundo : Où sont ceux qui peuvent prétendre réellement être de la descendance du roi David ? Qu’on en juge :
   Après l’élévation du Messie de Dieu, on a dit que les Italiens (anc. : les Romains) recherchaient les survivants de la lignée davidique. Nous lisons, en effet, dans Eusèbe de Césarée ceci :
   “ Et l’on rapporte, en outre, qu’après la prise de Jérusalem, Vespasien ordonna de rechercher tous les descendants de David, afin qu’il ne restât plus, parmi les Juifs, un homme de la tribu royale. Et, à cause de cet ordre, une très grande persécution fut de nouveau suspendue sur la tête des Juifs... ” (Eusèbe de Césarée : Histoires ecclésiastiques : III, XII.)
   “ Le même Domitien ordonna de supprimer les descendants de David. Une ancienne tradition rapporte que certains hérétiques dénoncèrent les descendants de Jude, qui était un frère du Sauveur selon chair, comme étant de la race de David, et comme appartenant à la parenté du Christ lui-même. C’est ce que montre Hégésippe, qui dit quelque part en ses propres termes : “ Il y avait encore, de la race du Sauveur, les petits-fils de Jude, qui lui-même était appelé son frère selon chair. On les dénonça comme étant de la race de David. L’evocatus les amena devant Domitien César, car celui-ci craignait la venue du Christ, comme Hérode (c’est-à-dire le fameux “ retour ” de Jésus, sur les nuées (Bible. Mt. 14, 30 et 34). Et il leur demanda s’ils étaient de la race de David, et ils dirent oui. Alors, il leur demanda combien de propriétés ils avaient, de quelles richesses ils étaient les maîtres. Ils dirent qu’à eux deux ils possédaient seulement neuf mille deniers, et que chacun d’eux en avait la moitié, et ils ajoutèrent qu’ils n’avaient même pas cela numéraire, mais que c’était l’évaluation d’une terre de trente-neuf plèthres, sur lesquels ils payaient les impôts et qu’ils cultivaient eux-mêmes pour vivre. Puis, ils montrèrent leurs mains, comme preuve de leur travail personnel, ils alléguèrent la rudesse de leur corps, ils présentèrent leurs durillons incrustés dans leurs propres mains par suite de leur labeur continuel. Domitien, là-dessus, ne les condamna à rien, mais les dédaigna comme des hommes simples, et il les renvoya libres ? ” (Eusèbe de Césarée : Histoires ecclésiastiques, III, XX.)
   “ Après Néron et Domitien, sous celui dont nous examinons maintenant les temps (Trajan), une persécution fut soulevée contre nous, à ce que rapporte la tradition, partiellement et en certaines villes, à la suite d’un soulèvement des populations, Siméon, fils de Cléophas..., consomma sa vie par le martyre, à ce que nous avons appris. (III) Certains de ces hérétiques assurément accusèrent Simon, fils de Cléophas, comme étant de la race de David et chrétien. (III.)... ” (0p. cit. III, XXXII.).
   Point important. Les gens de la Bible insistent pour que le 'Messie' (à venir, pour certains, venu pour d'autres) soit de descendance davidique. Soit d'une descendance 'impure' ! A en lire la Bible, cette descendance est faite d'incestes, de fornications, d'adultères, etc. Est-ce possible ? Sans aucun doute, clame en coeur les gens de la Torah et ceux de l'Evangile ! Et là, la position des gens de la Torah et de la Synagogue est insoutenable et incompréhensible. En effet, si telle est la description du 'Messie attendu', à attendre, alors pourquoi avoir refusé le Messie, fils de Marie dont on dit, parmi les gens de la Synagogue, qu'il est, était lui-même fils de bâtard, d'une bâtarde ! Fils de sorcier, d'une sorcière ! Ne correspondait-il pas en tout point à ce qu'on attendait de lui en tant que 'Messie' à venir ? A ce qu'ils attendaient, eux, gens de la Synagogue ? C'est-à-dire 'individu' de descendance 'impure' ? Quant à la position des gens de l'Evangile, elle est illogique et insoutenable. En effet, le Messie, fils de Marie (sur lui la Paix !) n'ayant pas de père biologique, David ne pouvait être son aïeul. Ce qui détruit du même coup les arguments du monde toranique le concernant. Secundo : Insister ne tient pas, car c'est rejoindre la position du monde de la Synagogue, ses croyances et convictions. En effet, selon ce monde, on est de religion juive par la mère. Ainsi, et d'après ces croyances : le fils de Marie est bien de descendance davidique (par la mère) et de confession juive, juif par sa mère ! Le père ici ne compte pas. Ceci étant un enseignement du monde de la Synagogue non des Prophètes : Mochè (Moïse) et le sceau des Prophètes d'Israël, le Messie fils de Marie (sur eux la Paix !). Troisièmement : Les gens de l'Evangile, suivant la parole des gens présents lors de la présentation de l'enfant de Marie à son peuple, diront, que puisqu'il n'a pas de 'père' biologique, son 'père' serait plutôt divin ! Mais à ce moment précis un autre miracle attend les témoins parmi les Fils d'Israël et les Judaïsés présents : Le fils de Marie qui vient juste de naître, va parler et prendre sa défense et la défense de sa mère. Il va parler pour insister qu'il n'est pas 'fils' de Hachem, mais uniquement 'fils' de Marie. Prophète et Messager de Hachem auprès des Fils d'Israël. L'assemblée présente sera médusée, sans voix. Ce point vital dans l'histoire du Messie fils de Marie manque dans la Bible. On parlera plutôt d'un roi Iduméen de l'époque, imitant Pharaon et qui voulait attenter à la vie de la sainte famille (Bible. Mt. 2) ! Pourquoi ? Pour cacher ce que firent ensuite et réellement les Fils d'Israël et les Judaïsés, disent les Savants.  Ils accusèrent l'oncle de Marie, son tuteur légal, le prophète Zacharie (sur lui la Paix !) d'avoir abusé, souillé sa nièce ! Aussi l'assassineront-ils ? Et Marie et son enfant devront, eux aussi fuir, se cacher pour un temps ; pour échapper à une mort certaine que voulaient leur réserver les Fils d'Israël et les Judaïsés, gens de la Synagogue de l'époque ; et tout ceci conformément à la parole coranique (Coran XIX 28-34 ; III 49 ; XXIII 50). Quatrièmement : Les gens de la Torah et de la Synagogue tenteront bien de convaincre, par la suite et à travers Paul, du bien fondé de leur attitude, de leurs convictions et croyances. Ils tenteront donc de faire aligner les gens de l'Evangile (toujours à travers Paul) sur leurs positions : pas de naissance miraculeuse, pas de paroles du Messie enfançon au peuple d'Israël ! Ceci pour se disculper et mettre coupables et responsables d'autres gens dont leur roi de l'époque ! Cachant ainsi au monde, dont le monde de l'Evangile, ces deux miracles de l'enfant de Marie : naissance miraculeuse et parler à son peuple. Parmi les gens de l'Evangile, certains les suivront. Ainsi, certaines sectes (ou églises ou temples) verront bien en le Messie deux pères : un biologique (Joseph ou un autre) + un divin : Hachem ! D'autres, le monde de l'Evangile d'Italie, du Vatican, verront une naissance miraculeuse, certes, mais due à une 'Incarnation' de Dieu fait homme ! On mélangera ainsi chez les gens de l'Evangile foi et mécréance. D'autres, les sectes occultes, les loges, etc., du monde biblique, s'aligneront sur la position de la Synagogue. Le père naturel du Messie serait plutôt un agitateur, un perturbateur de l'époque ! Ce qui donne l'étendue de la 'falsification' opérée dans l'Evangile de Hachem par les gens de la Bible, dont les gens de la Synagogue, en particulier et à cette époque lointaine.
   Conclusion : Après l’élévation du Messie, l’assassinat de Zacharie puis de son fils (sur eux la Paix !), la Palestine va vivre des heures sombres. Et le « roi » attendu, libérateur du peuple, n’étant pas apparut, que pouvaient attendre les Fils d’Israël et les Judaïsés ayant refusé l’Evangile de Hachem ? Sinon leur exil et la fin du second Temple. Les gens de l’Evangile ne pourront hériter de la Terre sainte et du Temple, car à eux de pratiquer : 1) ‘l’Associationnisme de la Distinction’, et 2) de croire seulement à une ‘Jérusalem d’en haut’, céleste. Tout cela selon les conseils de Paul, l’Iduméen, et sur ordre des gens de la Synagogue de l’époque, disent les Savants. Oui, des heures sombres allaient attendre les gens de la Bible et pour un temps sans fin. Secundo : Qui, parmi les gens de la Torah, peut prétendre réellement être, de notre temps, de la descendance de David ? Après plus de vingt siècles, où sont les “documents généalogiques” ? Les vrais ? Et si quelqu’un ose le prétendre, quelle sera, le moment venu, l’attitude de l’ensemble des gens de la Torah ? On a vu que dans l’histoire toranique, à différentes époques, des gens ont prétendu, haut et fort, être le ‘Messie’ des Ecritures ! Pourtant... ! Enfin, pourquoi de nos jours, les gens se disant descendants de David (sur lui la Paix !) ne sont-ils pas assis sur le 'trône de David', et surtout ne dirigent-ils pas les affaires du monde de la Torah et de la Synagogue ? Preuve pourrait être ainsi faite que ce futur descendant mettra bien au monde ce 'Messie' tant attendu...
[9] On peut dire de même pour l’interprétation prononcée et avancée pour les gens de la Synagogue. Bon nombre de versets bibliques n’appartient ni au monde toranique, pas plus au monde évangélique. Ils appartient au sceau de la Prophétie, à sa description… 
[10] Au Sinaï, comme nous avons vu, et en présence de tout le peuple d’Israël. Aussi, nous dit-on : Sur les 15 000 religions recensées dans l'histoire humaine, seul le judaïsme base sa croyance sur une révélation nationale, c'est-à-dire une révélation où D.ieu s'adresse à la nation entière. Si D.ieu devait faire naître une nouvelle religion, il va de soi qu'Il l'annoncerait à tout le monde, et pas à une seule personne. (Op. cit.) Nous dirons : (V. Coran IV 123-125). De même : « Ce n'est pas Lui qu'on interrogera sur ce qu'il fait ; mais c'est eux qu'on interrogera ». (Coran XXI 23).
[11] En arabe, biçà et na'm sont deux verbes au passé. Ils sont employés pour l'éloge ou l'inverse. D'où : comme est vil ce qu'ils ont choisi pour eux-mêmes lorsqu'ils ont changé la vérité par l'erreur. Autre sens : ils ont acheté soit, la vente, le troque. Et le sens du verset serait alors : Comme est vil ce contre quoi ils ont troqué leurs âmes, c'est-à-dire, ils ont choisi la mécréance et ont donc sacrifié leurs âmes pour le Feu…   
[12] ils ont choisi l'égarement. Le résultat sera qu'ils seront pour le Feu éternel.
[13] le Coran.
[14] par pure jalousie. Le but cherché de cette personne est que Dieu lui retire tout bien. Telle est le but de la jalousie. 
[15] Révolté à l'idée que... Litt. : par révolte contre (ceci) : que Dieu fasse descendre (la révélation) sur ceux... 
[16] La Prophétie et l'Ecriture.
[17] ici Mohammad.
[18] Selon le fils d'Abbas et Moudjâhid : Première colère divine : à cause de la perte de la Thora et son changement par les falsificateurs. Deuxième colère divine : la mécréance de Mohammad et le Coran. Selon Qatâdah : leur mécréance envers le Messie et l'Evangile. Deuxième colère : leur mécréance envers Mohammad et le Coran. Selon Soddy : leur adoration du Veau, deuxième colère : leur mécréance pour Mohammad.
[19] ceux qui nient la prophétie de Mohammad, d'entre l'ensemble des créatures du monde.
[20] le Feu éternel.
[21] le Coran.
[22] la Thora et cela nous suffit…
[23] Ils mécroient au reste, c'est-à-dire au Coran, confirmateur de la Bible. — Littér. : ils mécroient ce qui est en dehors de cela, alors que ceci est le droit (la vérité), confirmateur de ce qu'il y a avec eux.
[24] la Thora.
[25] dis-leur, répond-leur ô Mohammad :…
[26] Pourquoi donc tuiez-vous les Prophètes... ? — Comparer avec l'invective de Jésus contre les Pharisiens et les Scribes, dans Bible. Matthieu XXIII 29-32.
[27] En la Thora, et que votre attitude négative a eu pour résultat le massacre des Prophètes (sur eux la Paix !). Ce que contestent vigoureusement bon nombre de gens de la Thora à notre époque. Pour eux, aucun prophète est mort de mort violente ! L'Evangile et le Coran se basant sur des sources non fiables et propageant, à travers cela, à une campagne honteuse d'anti-sémitisme !!! Les Ismaélites et les Arabes ne sont-ils pas, eux-aussi, descendants de Sam (Sem), fils de Noé ? Pourquoi le cacher et refuser de le reconnaître ? De reconnaître les décisions et les décrets de Hachem ? Le Coran, comme on le voit, confirme bien les propos tenus par le Messie, fils de Marie (sur lui la Paix !). Et le Coran comme l'Evangile dévoile bien le rôle criminel de certaines gens du peuple d'Israël. Des temps passés. D'autres, parmi le peuple, ont, au contraire, cherché à les couvrir. Quel sera alors leur péché ? 


لا اله الا انت سبحانك اني كنت من الظالمين


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le
17/08/08 .

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