Études

PROPHÈTES, PROPHÉTIE, ÉCRITURES

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU, Allaha
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


L'Heureuse annonce du fils de Marie, la vierge, la pure, aux Fils d'Israël.


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

   Le Seigneur de l'Univers a dit : « Je suis Celui qui n’a pas besoin d’association[5]»
   A David (sur lui la Paix !) fut révélé de la part de son Seigneur :
   « Ensuite apprends au peuple d’Israël, qu’il n’y aura aucune parenté entre Moi-Même et Mes créatures. »  
   L’Associationnisme est un amoindrissement de l’amour et une diminution de Sa perfection[6]

   Selon le Messager de Dieu (sur lui Prière et Paix !) :

   Dieu (qu’Il soit glorifié et magnifié !) a dit : « De tous les Associés, Je suis par excellence Celui qui se passe de toute association. De là quiconque a associé tout autre que Moi dans son acte, celui-ci ne Me concerne pas, et sera rétribué à ce qu’il (M’)a associé. »

   De même :

   « Dieu (qu’Il soit exalté !) a dit : « Le fils d’Adam me faire injure et c’est inacceptable de sa part ! Il M’accuse de mentir et c’est inacceptable de sa part ! Son injure, c’est de dire que J’ai eu un enfant[7] et son accusation de mensonge, c’est de dire : « Il ne Me rappellera pas à la vie comme Il m’y a appelé une première fois. »

   Et aussi :

   « Dieu (qu’Il soit glorifié et magnifié !) a dit : « Le fils d’Adam Me traite de menteur sans aucun droit, et Il me fait injure sans aucun droit ! Il Me fait mentir en disant : « Il ne me rappellera pas à la vie comme Il m’y a appelé auparavant »[8]. « Or sa première création ne M’a pas été plus difficile que ne le sera sa résurrection » (Coran XVII 4). Quant à son injure à Mon égard, c’est sa parole : « Dieu a pris un enfant » (Coran IX 30), alors que Je suis l’Un, l’Incorporel, Je n’engendre pas, Je n’ai pas été engendré, et Je n’ai pas d’égal » (Coran CXII 1-4).

  • Quelle bonne nouvelle apportait l’Évangile du NOM aux Fils d’Israël ?

   Le troisième Livre divin qu’ont reçu les Fils d’Israël est l’Évangile qui, traduit nous dit-on, signifierait « Bonne Nouvelle ». Et l’individu que parlera de cela en détails est, dit-on encore, un certain Paul[9] à l’époque.
   Mais dirons-nous, de quoi parle au juste l'évangile en possession de Paul[10] ? On a dit : De Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Au verset 9, il l'appelle " la Bonne Nouvelle qui concerne son Fils[11] ". Que fait cet évangile ? " C'est la puissance de Dieu par laquelle il sauve tous ceux qui croient " (v. 16). L'évangile parle d'une justification qui nous est octroyée par la foi (1:17). L'évangile nous dit comment nos péchés sont pardonnés et comment nous sommes comptés pour justes par la foi en Jésus-Christ.
   Changeons cela et mettons à la place ce qui revient de droit au sceau de la Prophétie (sur lui Prière et Paix !). Il est : « la puissance de Dieu par laquelle il sauve tous ceux qui croient » en lui sincèrement. Et par la foi en lui : 1)  nos péchés sont pardonnés, et 2) nous sommes comptés pour justes, gens véridiques par la foi encore une fois.
   Paul ment sur toute la ligne. De plus, il a l’affront de dire : « " Car ce n'est pas pour baptiser[12] que le Christ m'a envoyé, c'est pour proclamer la Bonne Nouvelle. Et cela, sans recourir aux arguments de la sagesse humaine, afin de ne pas vider de son sens la mort du Christ sur la croix " (1 Corinthiens 1:17). » Mensonge, un de plus à mettre à son compte, note l’exégète.
   Encore une fois, c’est un usurpateur est un menteur invétéré. Personne l’a envoyé pour mentir aux gens de son peuple de l’époque et autre[13], sinon lui-même ! De "Mort", le fils de Marie (sur lui la Paix !) n’en goûtera point, ni la connaîtra (Coran IV 157-159) lors de sa première venue en Terre sainte[14]. En fait, Paul ne fera que rependre une rumeur faussement répandue à l’époque parmi les gens de la Torah, et qui était : « Nous avons vraiment tué le Messie » ; Ichoua (Jésus), fils de Marie, le messager de Dieu !... » (Coran IV 157).
   Des gens de la Torah sont donc jugés ici coupables et responsables de cette fausse rumeur répandue au sein des Fils d’Israël, fausse rumeur ne venant pas de gens d’Italie, de la Rome ancienne[15], comme suggéré et imposé par leurs descendants[16] au monde évangélique. Le comble de l’ignominie : Paul ira jusqu’à associer « l'évangile à la croix parce que c'est au travers de la croix que nous pouvons être pardonnés[17]. » !? Pardonnés de quoi[18] ? Quand on sait qu’après lui les gens de l’Évangile de tomber, à cause de lui, dans l’Associationnisme de la Distinction. Commettant par là un péché qui les culbutera dans le Feu infernal pour l’Éternité de l’Éternité !
   On nous dit encore : Au verset suivant, Paul appelle l'évangile "la prédication de la croix"[19] (version Louis Segond). Ce n'est rien d'autre que Jésus. " Car, je n'ai pas estimé devoir vous apporter autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié " (2:2). " En effet, la prédication de la mort du Christ sur une croix est une folie aux yeux de ceux qui se perdent. Mais pour nous qui sommes sauvés[20], elle est la puissance même de Dieu[21] " (1:18).
   Comment oser attribuer au divin Créateur pareil mensonge ? Non, la ‘croix’ ne peut sauver aucun fils d’Adam[22], et au Jour des Comptes le mensonge de Paul et de ses suivants sera mis à nu, au grand jour, dévoilé !
   Et encore : "Mais Paul proclama audacieusement la croix parce que c'était le cœur du message[23]. Nous sommes rendus justes[24] aux yeux de Dieu à cause de la mort de Jésus sur la croix. La Bonne Nouvelle à propos de la croix, c'est que nous sommes pardonnés et que nous pouvons vivre pour toujours avec Dieu !" Pure illusion ! Quelle insanité !
   Le cœur du message du Messie (sur lui la Paix !) en son temps était tout autre : la Religion divine en tout premier. Il était aussi, et avec cela, la « bonne nouvelle » du sceau de la Prophétie, le Prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !) aux Fils d’Israël (Coran LXI 6). Rien de plus, rien de moins ! Et pour cela, nous sommes rendus justes au regard de Dieu à cause de la foi en lui[25]. La « Bonne Nouvelle » à propos du sceau de la Prophétie (sur lui Prière et Paix !), c'est que, si nous croyons en lui et le suivons, nous sommes pardonnés et que nous pouvons vivre pour toujours avec lui au Paradis, être enfin de sa communauté… la meilleure[26] !

  • La définition de la « Bonne nouvelle ».

   Une « Bonne nouvelle » tronquée, au départ, par Paul et ses suivants. Qu’on en juge[27] :
   Selon le fils d’Abbas :
   « A Ichoua[28] de passer (près) d’eux (les Douze) et de leur dire : « Que faites-vous ? »
   Ils dirent :  « Nous pêchons le poisson ! ».
   Il leur dit : « Ne viendrez-vous pas avec moi pour que vous pêchiez des hommes ? »
   Ils lui dirent : « Comment cela ? ». Il dit : « Nous invitons à Dieu ! ».
   Ils dirent : « Qui es-tu ? ». Il (leur) dit : « Ichoua[29] le fils de Marie, l’esclave de Dieu et Son messager. »
   Ils (lui) dirent : « Y a-t-il au-dessus de toi un d’entre les prophètes ? ».
   Il (leur) dit : « Oui ! Le prophète arabe[30] ». Ils le suivirent et crurent en lui »[31].

   La « Bonne nouvelle ». Au Sceau de la Prophétie de déclarer un jour :

   "Je suis (mentionné) auprès de Dieu dans le Prototype du Livre en tant que Sceau des prophètes alors qu'Adam était encore couché dans sa "terre". Je vais vous dire ce que cela signifie : je suis l'invocation de mon père Abraham (Coran II 129), la bonne nouvelle annoncée par Ichoua[32] à son peuple (Coran LXI 6), et la vision en songe de ma mère."
   Selon une autre variante : Lorsque la mère du Prophète (sur lui Prière et Paix !) le porta et le mit au monde, elle vit jaillir d'elle une lumière lui montrant les palais de Châm. Interrogé sur sa personne, le prophète (sur lui la Paix !) dira :
   "Je suis l'accomplissement du voeu formulé par mon père Abraham (Coran II 129) et l'heureuse annonce faite par Ichoua (sur lui la Paix !) (Coran LXI 6). Et ma mère a vu quand elle me porta jaillir d'elle une lumière par laquelle lui était illuminé les palais de Châm[33]."
   Il fut dit à Hagar, mère d'Ismaël (sur eux la Paix !) : "O Hagar ! Ton fils sera le père de nombreuses nations, et de sa branche[34] sortira le prophète illettré, habitant du Lieu sacré[35]
   Enfin, cette parole d'Isaïe, le prophète. Au Saint d'Israël de lui dire : "Remercie Mon bien-aimé et Mon fils Ahmad"
   Le Saint et Seigneur d'Israël (exalté soit-Il !) a ordonné à Isaïe, le prophète de remercier ce prophète, lui et son peuple. Ce prophète qu'Il a élevé et auquel Il a donné le titre honorifique de fils[36] (avec un f minuscule). Mot technique selon la langue grecque. Il n'a rien à voir avec le sens actuel donné et avancé par les gens de la Bible, de Grèce et d'autres pays ou nations, et concernant des personnages bibliques comme Ichoua, fils de Marie (sur lui la Paix !). 

   Conclusion.

   La définition est au départ faussée, tronquée. Pour Paul, la « Bonne nouvelle », c’est l’Évangile non jamais le sceau de la Prophétie lui-même[37] ! En clair, les gens de l’Évangile ne doivent pas le suivre lorsqu’il celui-ci apparaîtra ! Ainsi, au chapitre 15, Paul rappelle aux Corinthiens la tradition qu'il prétend avoir reçue, ainsi que celle qu'il leur aurait été donnée. A savoir :

1. Or, je vous fais connaître, frères, l'Évangile[38] que je vous ai annoncé, que vous avez aussi reçu, dans lequel aussi vous demeurez fermes, 2. par lequel aussi vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l'ai annoncé ; à moins que vous n'ayez cru en vain. 3. Car je vous ai transmis, avant toutes choses, ce que j'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés[39], selon les Écritures ; 4. et qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures[40] ; 5. et qu'il a été vu de Céphas, ensuite des douze. (1 Corinthiens 15:1-4).

13. Mais pour nous, nous devons rendre continuellement grâces à Dieu, à votre sujet, frères bien-aimés du Seigneur, de ce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, par la sanctification de l'Esprit, et par la foi en la vérité ; 14. à quoi il vous a appelés par notre Évangile, pour l'acquisition de la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. (2 Thessaloniciens 2:13-14).

9. qui nous a sauvés, et nous a appelés par une vocation sainte, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ, avant les temps éternels, 10. et qui a été maintenant manifestée par l'apparition de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en lumière la vie et l'incorruptibilité par l'Évangile[41] ; (2 Timothée 1:9-10).

   Illusion et mensonge ! L’enseignement de première importance que les Fils d’Israël allaient recevoir du fils de Marie en son temps : qu’il vient un prophète après lui dont le nom serait : Ahmad ! (Coran LXI 6). Aucun rapport donc avec celui de Paul l’égaré. Et ceci comme l'avaient annoncé les Écritures…[42]
   Celse 87. [Quant à ceux qui se réclament des anciennes prophéties, ils seront bien en peine de justifier tout ce qu'elles attribuent à Dieu d'inconvenant.] On ne peut croire, en effet, que Dieu puisse faire souffrir ou autoriser le mal. Il n'est pas non plus admissible que Dieu mange de la chair de brebis, boive du fiel ou du vinaigre et autres choses de même espèce ! Du seul fait que les prophètes ont prédit du grand Dieu, pour ne rien dire de plus, qu'il serait esclave, malade ou mourrait, s'ensuit-il nécessairement que Dieu dû subir l'esclavage, la maladie ou la mort, pour la simple raison que cela avait été prédit ? Convenait-il qu'il justifiât sa divinité par sa mort ? Non : c'était aux prophètes à ne rien prédire de semblable, car c'est un mal et une impiété. Il ne faut donc point considérer si une chose  a été prédite ou non, mais si elle est digne de Dieu, quand bien même tous les hommes  dans un emportement de folie l'auraient prédit, ne doit point être cru de lui. Or, fort simple est la question de savoir si ce qu'on rapporte de Jésus, dans l'hypothèse qu'il fût Dieu, est conforme à la piété.
   Celse 89. [On sait, du reste, quelle idée basse et grossière ils se font de Dieu, lui attribuant des organes corporels, lui prêtant des inclinaisons et des passions purement humaines, incapables qu'ils sont de concevoir ce qui est pur et indivisible par le seul effort de la pensée.] (Contre les chrétiens. Louis Rougier).

   L'enseignement du fils de Marie (sur lui la Paix !) est (était) un message de salut pour les Fils d’Israël d’alors, et ils pouvaient y croire car le moment venu, ce serait la clé de leur salut dans ce monde et dans l’Autre. Tel n’est pas le cas de celui de Paul ! La chose la plus importante de Paul, c'est que le Messie (selon sa version des faits et de ses frères en religion) est mort pour nos péchés, comme l'avaient prédit les Écritures[43] ! Lesquelles ? C’est au contraire la chose la plus abominable qu’il ait dite durant sa vie. Comment peut-on mentir sur un prophète et le faire mentir ? Même chose pour les Écritures divines ? Les Écritures dont l’Évangile proclame la parole du Seigneur et celle de Ses prophètes concernant le sceau de la Prophétie parce que cela donnait l'assurance aux Fils d’Israël qu’ils seraient sauvés et pardonnés de leur péché vraiment et ce, parce qu’ils croiront en lui le moment venu et l’aurons suivi.  (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Ce terme est méconnu en théologie biblique.
[6] Les gens de l’Évangile ne peuvent dire et prétendent : « Dieu est amour » ! Eux qui Lui ont donné des Associés, des Semblables, des Égaux à Lui dans Son essence, dans Ses actions, dans Ses attributs, dans Son royaume, dans Son héritage ! Pureté à Lui !
[7] En la personne d’Esdras (‘Ozair) et du fils de Marie (Coran IX 30).
[8] A l’instar du monde de la Mécréance et de l’Athéisme, du Rationalisme et de la Philosophie, de l’Antithéisme, l’Agnosticisme et de la Théophobie, des sans-religion, etc.
[9] On a dit : Il est écrit dans le Livre des Actes, XIII, 1-2, que Saul fut élevé chez Hérode Agrippa, avec Menahem. Ce fait devrait troubler les chrétiens. Mais ils ne lisent pas tout le Nouveau Testament.
   Paul, pour certains chercheurs est de sang royal, proche des dirigeants hébreux de son époque. De toute façon, pour le monde de l’Islam traditionnel, il est tout sauf une référence. Et citer ses paroles comme le font à tour de bras le monde de l’Évangile ; montre à quel point il a su manipuler son monde. Les détourner de la vérité. Voir à ce sujet : La vie secrète de saint Paul. R. Ambelain. Edit. R. Laffont.
[10] Lequel parle de l’évangile au singulier non jamais au pluriel. Pour les chercheurs, historiens, il s’agirait de l’évangile dit selon Marc. Pour d'autres, à l'instar de R. Ambelain : Que Saül-Paul ait été un temps le chef de la secte [nazaréens], nous n'en voulons pour preuve que le fait que leur évangile, dit Évangile des Douze Apôtres, ou Évangile des Hébreux, est également considéré comme celui que Saül-Paul nomme "mon évangile". (La vie secrète de Paul. p. 288)
Le paulinisme de s. Marc.
Voici par exemple M. Loisy. Il reproche à Marc de n'être pas lié par des renseignements recueillis auprès des témoins du Christ: « il dogmatise comme Paul». « il peut avoir été le disciple, et, en tout cas, il est grand admirateur, ou même encore grand partisan de Paul; on peut dire que son évangile est une interprétation paulinienne, volontairement paulinienne, de la tradition primitive » (1).
(1)Les Évangiles synoptiques, I, p. 116.
[11] Dans les Écritures anciennes, ce vocable pouvait avoir deux sens : fils=Livre divin ; fils=titre qui sera réservé au sceau de la Prophétie non au sceau des Prophètes d’Israël. Et à l’Évangile comme au sceau des Prophètes d’Israël, le Messie fils de Marie (sur eux la Paix !) d’annoncer la bonne nouvelle d’Ahmad (sur lui Prière et Paix !).
[12] On pourra traduire : " Car ce n'est pas pour guider [en place de baptiser] que le Christ m'a envoyé… Donc le « baptême » ne représente rien à ses yeux. Dans ce cas, comment devient-on chrétien ? Il y a là une contradiction dans ses paroles. Pour la réfutation du baptême, voir notre étude : Lire… 
   On a dit :
A vrai dire on insiste toujours beaucoup sur le récit du baptême dans Mc., et l'on assure que, d'après l'évangéliste, c'est à ce moment que Jésus est devenu Fils de Dieu. Il faut aux critiques radicaux une assurance peu commune pour insister sur ce point, en même temps qu'ils dénoncent le paulinisme de Marc, puisqu'on sait que le baptême n'a aucune importance dans la Christologie de Paul. Aussi bien les paroles d'en haut déclarent ce qu'est Jésus, elles ne lui confèrent pas la qualité de Fils, pas plus qu'à la Transfiguration. Ce sont presque les mêmes paroles; dans la pensée de Mc. elles doivent avoir le même sens. Il est vrai qu'à la Transfiguration elles sont adressées aux disciples, tandis qu'au baptême elles sont adressées à Jésus lui-même, mais on ne peut oublier non plus les lecteurs. Dans la pensée de Marc, le baptême soude la mission de Jésus à celle de Jean; c'est comme une introduction pour nous dire qui entre en scène. Ce qu'il y a ici de nouveau, c'est l'action de l'Esprit, mais elle se borne à pousser Jésus au désert. (Évangile selon saint Marc par le P. M.-J. Lagrange. 1911.).
   Celse 77. Pour ce qui est l'origine du nom de Fils de Dieu, il faut le rechercher dans ce fait que les Anciens ont appelé fils ou enfant de Dieu le monde sorti de ses mains. (op. cit.)
[13] Les Fils d’Ésaü.
[14] Il sera élevé, corps et âme, sain et sauf, au grand dam et à la barbe des gens de la Synagogue et de la Torah de son époque. Sur Ordre divin, à Gabriel de le prendre au Paradis, là où il se trouve de nos jours. Nullement assis à la droite du Père (du Seigneur) comme imaginé et répandu par le monde de l’Évangile. Étant consubstantiel au Père (Seigneur) comment peut-il venir s’asseoir à la droite de lui-même ? Croyance absurde !  
[15] A notre époque, nous savons tous que les gens de la Synagogue et de la Torah insistent auprès des gens de l’Évangile pour qu’ils comprennent enfin que ceux qui voulurent tuer ou tuèrent le Christ ;  c’est uniquement les Italiens, les Romains de l’Antiquité, fils d’Ésaü !? Certaines gens du monde de l’Évangile ont, après de longues réflexions et délibérations, fini par accepter de s’aligner sur leur point de vue. Alors que le fils de Marie, sceau des Prophètes d’Israël (sur eux la Paix !), à l’origine et selon les Écritures, a été envoyé uniquement aux Fils d’Israël non jamais aux fils d’Ésaü. Que son message n’était pas (n’a jamais été) universel mais uniquement réservé aux Fils d’Israël.
   Nous avons tous que les gens de la Synagogue et de la Torah de l’époque, complotèrent pour assassiner le fils de Marie (sur lui la Paix !). C’est oublier un peu trop vite que le NOM veillait et qu’Il allait déjouer leur complot ! Tous, ils allèrent suivre qu’une rumeur et en place et lieu du fils de Marie, c’est un autre, lui ressemblant comme deux gouttes d’eau, qui allait mourir à sa place. 
   Étonnant ces gens qui parlent et reparlent d’une "Mort" qui n’a jamais eu lieu ? Et passent sous silence une Mort qui a eu lieu réellement : celle des Prophètes Zacharie et son fils (sur eux la Paix !) ? Pourquoi ce silence de mort et cette censure ? Tout simplement, note l’exégète, parce qu’elle sera la cause de la destruction de leur État, de la Mosquée de Salomon, de leur expulsion de Terre sainte. Elle sera la goutte de sang qui fera déborder le vase !
[16] Les gens de la Synagogue et de la Torah de notre époque lesquels ont su imposer leur point de vue à certaines Églises du monde de l’Évangile. Le responsable et le coupable ce n’est pas nous, c’est l’autre ! En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[17] L’arme qui tue quelqu’un peut-elle avoir une telle action salvatrice ? Pour l’homme qui suit ces paroles : sans aucun doute ! Car il est aveuglé par sa fausse croyance, Paul a su le convaincre et le faire tomber dans le Feu infernal. 
[18] L’acte d’agir ainsi apparaissant comme une sorte de suicide, une fuite en avant… pour cacher la vrai raison. Nullement d’un acte courageux mais servant plutôt à couvrir le péché des Fils d’Israël qui ont mis à mort bon nombre de leurs Prophètes dont Zacharie et son fils (sur eux la Paix !). Paul semble vouloir faire oublier volontairement cela aux gens de l’Évangile pour qu’ils tournent leurs regards vers sa croix et sa croyance, vers la mort présumée du Christ sur elle. Tout un plan audacieux pour attirer le monde de l’Évangile de l’époque vers la « croix » et dépénaliser par là la responsabilité pleine et entière des Fils d’Israël dans la mort de nombreux de leurs prophètes. Et on le voit à travers la mort des prophètes Zacharie et son fils (sur eux la Paix !). Le monde de l’Évangile semble passer cet incident au second plan et tout à fait banal. Et au sein des gens de la Synagogue et de la Torah pourquoi ce silence de mort ? On dépénalise la responsabilité et la culpabilité pleine et entière des Fils d’Israël de l’époque, pourquoi ? Pourquoi faire porter le chapeau à d’autre ? S’ils étaient innocents comme rabâché, pourquoi suite à leur acte odieux, leur État sera détruit, le Temple ruiné, le peuple exilé, etc.
[19] Une abomination ! "la prédication de la croix", certes dirons-nous, mais uniquement pour Achoua le Yéhudi lequel sera et deviendra la rançon du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !). Le prix à payer de sa félonie.
[20] Au jour des Comptes, les gens pourront voir et constater à loisir combien ils ont été menés en bateau, trahis ! Mais ce jour-là regretter sera trop tard ! Car à chacun de porter ses propres comptes (Coran  et personne pour intercéder auprès du divin Juge ! 
[21] Le faux et le mensonge ne peuvent être attribués à Dieu. Le faire, n’est-ce porter atteinte à Sa dignité ? A Son honneur et à Son rang ? A la lumière du Coran, nous savons tous que cela est faux et que Paul l’égaré a prêché ceci uniquement pour égarer les suivants du fils de Marie (sur lui la Paix !).
[22] Selon nos sources, une des choses du fils de Marie lors de son ‘retour’ en Terre sainte, sera de détruire toute croix, tout crucifix. En son temps, il confondra le monde biblique qui soutient et croit en pareille théorie. Il les confondra !
[23] Nous, nous dirons le cœur du mensonge !
[24] Égarés, perdants…
[25] Le Messie + le Prophète annoncé par lui : Ahmad (sur eux la Paix !). 
[26] Soit : « la nation sainte » des Écritures anciennes. En hébreu, kahal kadosh. La communauté sainte.
[27] Voir notre étude : Lire… ; Lire…
[28] Jésus, francisé, biblique, évangélique. Selon le grec. 
[29] Jésus.
[30] Soit : Ahmad (sur lui Prière et Paix !).
[31] Comparer : Mt. 4 14-21 ; Mc. 1 14-20 ; Lc. 5 1-11 ; Je. 1 35-51.
[32] Jésus.
[33] Bible. Canaan. Souhaily écrit : « Cette lumière annonçait la conquête de ce pays sur lequel s’établirait le Vicariat tout au long du règne des Fils d’Oummiya. Le pays fut éclairé par la lumière spirituelle qui émanait du Prophète de Dieu (sur lui Prière et Paix !).
[34] Ou : rameau. Selon le fils d’Hicham : Le grand père du prophète (sur lui Prière et Paix !), Abdal-Mouttalab, vit un arbre sortir de son dos. Il grandit tellement que son faîte atteignit le ciel et se mit à briller de mille feux. Il vit aussitôt les Arabes et les Perses s’agenouiller devant l’arbre et l’adorer. Une devineresse lui prédit une descendance nombreuse. Elle dit : « Parmi tes petits enfants, il naîtra un prophète auxquels Arabes et Perses feront allégeance. » Les Perses étaient dualistes, les Arabes associateurs. 
[35] Makkah, Arabie.
[36] Avec un f minuscule. Mot technique selon la langue grecque. Il n'a rien à voir avec le sens actuel donné et avancé par les gens de la Bible, de Grèce et d'autres pays ou nations, et concernant des personnages bibliques comme Ichoua, fils de Marie (sur lui la Paix !). 
   Notons que le terme grec « pais » a un double sens : serviteur et fils. (Comparer : Bible. Mt. 3:17). Pour les partisans de la filiation divine du fils de Marie, cette parole désigne d’abord Ichoua (Jésus) comme le vrai serviteur annoncé par Isaïe (42:1). Toutefois, le terme « fils » substitué, dira-t-on, à celui de « serviteur » (grâce au double sens du terme grec pais) souligne le caractère messianique et proprement filial de sa relation avec Dieu, le Père (cf. Mt. 4:3 et sv) ? !   
   R. Ambelain d'écrire : Mieux encore, la Doctrine des Apôtres, encore dénommée Didaché, cité par Eusèbe de Césarée comme un texte à classer parmi les Apocryphes, (cf. Histoire Ecclésiastique, III, 25, 4-5), ce qui la montre connue déjà au IVe siècle, fait de Jésus un simple "serviteur" de Dieu, ebed Iaweh
   "Quant à l'eucharistie, rendez grâce ainsi. D'abord pour le calice : Nous Te rendons grâce, ô notre Père, par la sainte vigne de David, ton serviteur, que Tu nous a fait connaître par Jésus Ton serviteur ; aussi gloire à Toi dans les siècles ! 
   "Puis, par le pain rompu : Nous Te rendons grâce, ô notre Père, pour la vie et la science que Tu nous as fait connaître par Jésus Ton serviteur. Gloire à Toi, dans les siècles !..." (Cf. Doctrine des Apôtres : IX, 1 à 3). 
   Ainsi donc, en ce texte, Jésus est qualifié de serviteur de Dieu, au même titre que David, il n'est que l'ébed Iaweh. (op. cit. p. 110).
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !   
   "Jésus un simple "serviteur" de Dieu, ebed Iaweh" : voir Coran XIX 30.
[37] Si Paul n'invite pas à l'un : à la guidée des suivants du Messie (sur lui la Paix !), comment inviterait-il à l'autre : le sceau de la Prophétie (sur lui Prière et Paix !) ?
[38] Autre traduction : je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée…
[39] Peut-on mourir pour un autre ? Nullement. Peut-on porter les péchés d’un autre ? Nullement. C’est imiter la croyance erronée des Arabes associateurs. V. Coran XXIX 12. C’est une parole de mécréance !
[40] Mêler les Écritures à cela est particulièrement grave. Certes, un personnage dit ‘le messie’ devait mourir et doit mourir. Mais celui annoncé dans les Écritures, depuis la création, n’est autre que le FAUX-MESSIE. Et c’est justement celui dit : le « roi oint », et qu’attendent avec impatience les gens de la Torah. Il y a erreur sur le personnage. Secundo : Les gens de Paul parlent comme les Arabes associateurs, comme les gens antérieurs, qui croyaient qu’une personne peut porter la faute d’une autre. Ce qui est faux. Au Jour des Comptes aucun être humain, aucun fils d’Adam portera les fautes, le péché d’un autre. Le dire et le prétendre est un acte de mécréance. Troisièmement : Mort + Résurrection du Messie n’ont jamais été. On peut dire que jusqu’au VIIème et après les gens pouvaient encore y croire. Mais la Révélation du Coran a changée la donne pour dévoiler l’énorme mensonge des ancêtres de la Torah. Lesquels ont menti sur toute la ligne. En effet, au fils de Marie (sur lui la Paix !) de sortir indemne du complot tramé contre lui. Ainsi, il sera élevé, sur ordre de son Seigneur, par Gabriel dans Son paradis, sain et sauf, corps et âme (Coran IV 157-159). Si les gens de l’Évangile veulent nous parler de la Mort et de la Résurrection, ils doivent le voir à travers : 1) la naissance miraculeuse du fils de Marie et 2) du fait qu’il ressuscitait les morts. C’est-à-dire uniquement à travers ces deux signes. Ce que nous raconte Paul est une belle histoire pour endormir, tromper les gens et abuser d’eux.
[41] Au singulier non au pluriel..
[42] La Torah + le Psautier. Voir Coran IV 156-158..
[43] Étonnant de la part d’un peuple qui refuse la Prédestination !? Existerait-il une exception pour le Messie ? A ce mot, il est vrai, le monde biblique préfère celui de la 'Providence'. Ne sont-ils pas gens du libre-arbitre à l'instar de leurs frères du Dualisme et de l'Évangile ?



Le tombeau de Jésus-Christ de Nazareth à Srinagar
 En Inde, Jésus-Christ serait connu sous les noms de Yuz Asaf et Issa


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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17/07/14 .

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