Études

PROPHÈTES, PROPHÉTIE, ÉCRITURES. 

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Faille sur une mort présumée et prétendue du fils de Marie. Le monde biblique face à ses Écritures et ses propres contradictions.


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

   Suite page 8

  • Une faille dans la mort présumée du fils de Marie.

   A ce sujet R. Ambelain, d’écrire : « Et voici qu’un autre apocryphe célèbre ouvre une première faille dans la trame de la légende classique ! Qu’on en juge, à la lecture des Actes de Jean :
   « Cette croix, donc, rassemble en elle toutes choses par une parole, elle les sépare des choses inférieurs, et étant unique, elle ramène toutes choses à l’Unité. Mais ce n’est pas la croix de bois que tu verras en t’en allant d’ici ! Et je ne suis pas non plus celui qui est sur la croix, que tu ne vois pas maintenant, et dont tu entends seulement la voix. J’ai été tenu pour ce que je ne suis pas, n’étant pas e que je paraissais être à beaucoup d’autres, car ils me tenaient pour quelque chose d’autre, vil, et indigne de moi !... » (Cf. Actes de Jean, XCIX).
   Par conséquent, en ce texte étrange, Jésus est censé révéler à son bien-aimé Jean[5] que ce ne fut pas lui qui se trouva crucifié sur la croix de bois, la croix matérielle, mais un autre personnage, vil et indigne d’être nommé. Et si le lecteur doute encore de notre interprétation de ce passage, voici la suite, tout aussi probante :
   « Je n’ai cependant enduré aucune des souffrances que vous me verrez subir… En un mot, ce que l’on dit de moi ne m’est pas arrivé, et ce que l’on dit pas, je l’ai souffert, par contre… » (Cf. Actes de Jean, CI).
   Ici nous voyons poindre une interprétation officielle que l’on laissa librement se développer un temps, afin de mieux étouffer la vérité historique, fort gênante. C’est la tradition gnostique dite des Docètes, qui voulait que le corps de Jésus n’ait été qu’une apparence, le rendant ainsi insensible à la souffrance et aux souillures propres à la nature humaine. Un écho demeure dans le Coran, attestant que Mahomet[6] puisa lui aussi abondamment en de vieux documents gnostiques en ce qui concerne sa conception du personnage de Jésus :
   « Ils ne l’ont point mis à mort, ils ne l’ont point crucifié ! Un corps fantastique a trompé leur barbarie… Ceux qui discutent à ce sujet n’ont que des incertitudes, et la vraie science ne les éclaire pas ! C’est une opinion qu’ils suivent, mais ils n’ont pas fait mourir Jésus… »[7] (Cf. Coran : IV, 156).
   Cette tradition irrationnelle, mais qui enfièvrait l’enthousiasme des exaltés de la mystique fut professée par de très grands docteurs chrétiens gnostiques ou orthodoxes, jusqu’au IVe et Ve siècles. (…)
   Clément d’Alexandrie en a probablement parlé, ainsi qu’Agrippa Castor, mais les moines-copistes les ont censurés spontanément, alors que ceux chargés de recopier Épiphanie ne l’ont pas cru utile. C’est pourquoi nous pouvons retrouver cette tradition étrange dans Théodoret (Hoer. fab., 1), lesquels nous résument l’opinion de Basilide :
   « Jésus ne s’était point incarné, il s’était seulement couvert de l’apparence d’un homme, et lors de la Passion, il se moquait des Juifs et du crucifié, sans avoir été connu des anges ni des hommes. » (Cf. Épiphane : Homélie XXIV).
  
Ce qui démontre, sans contestation possible, que cette affirmation était déjà transmise dans les milieux gnostiques[8] de leur époque, et que le célèbre docteur l’utilisait. Or Basilide enseigna à Alexandrie vers 120/140 de notre ère. Nous sommes donc encore ici aux sources mêmes du christianisme. Il nous reste maintenant à examiner de plus près cet enseignement réellement curieux.

   Et d’abord, que faut-il en croire ?

   Selon Basilide, à l’instant de la crucifixion au Golgotha, Jésus « se moquait des Juifs et du crucifié sans qu’ils le vissent. »

   Prenons maintenant Paul, en son Épître aux Colossiens :
   « Il a effacé l’acte qui était rédigé contre nous et dont les dispositions nous étaient contraires, et il l’a supprimé en le clouant sur la croix ; il a dépouillé les Dominations et les Puissances, il les a publiquement livrées en spectacle, en triomphant d’elles par la croix… » (Cf. Épître aux Colossiens, II, 13).
   On le voit, pour Basilide, Jésus se moque du crucifié ; et pour Paul, Jésus bafoue les Archontes, cloués à la croix. Il y a là plus qu’un parallèle, si l’on veut bien se reporter et relire attentivement ce que nous rapportent les Actes de Jean déjà cités (supra page 311). « Je ne suis pas non plus celui qui est sur la croix… Ce que l’on dit de moi ne m’est pas arrivé… » Et celui qui était sur la croix était un être vil, indigne de lui…
   D’autant qu’il demeure les étranges affirmations contraires, (lesquelles ne s’imposeraient pas sans une sérieuse raison) du Testament en Galilée et de l’Epitre aux Smyrniotes (supra page 310), nous assurant que ce fut Jésus qui fut crucifié, et que ce fut bien son corps charnel qui subit ce supplice, et pas un autre[9].
   Une autre tradition, venue en droite ligne de la gnose caïnite, veut que ce soit Judas Ishkarioth qui ait été mis en croix à la place de Jésus, ce Judas en qui Satan était entré lorsque le pain trempé de vin lui fut offert.
   Et nouvel écho de cette énigmatique tradition, les manichéens enseignaient que le Prince des Ténèbres avait été crucifié à la place de Jésus…
   Nous citerons à ce sujet l’Epitre du Fondement, de Manès, que nous rapportent Alexandre de Lycopolis et Evode d’Uzale. Or nous savons de source certaine que le fondateur du manichéisme avait fait rassembler par ses premiers disciples des textes chrétiens extrêmement anciens, textes qui disparurent avec la destruction des siens. Voici ce passage :
   « L’ennemi espérait bien avoir mis en croix le Sauveur, Père des Justes. Mais ce fut lui qui se trouva crucifié. En cette circonstance la réalité fut tout autre que l’apparence. Le Prince des Ténèbres se vit donc attaché à la croix ; il porta avec ses compagnons la couronne d’épines, et il fut revêtu du vêtement de pourpre. Il but le fiel et le vinaigre, qui, d’après certains, avaient abreuvé le Sauveur. Toutes les souffrances que celui-ci parut endurer furent réservées aux Archontes ténébreux. Eux seuls furent atteints par les clous et par la lance… » (Cf. Evode d’Uzale : Des croyances manichéennes, 38). (…)
   Cela dit, et compte tenu que les légionnaires romains n’ont certainement pas crucifié Lucifer[10] à la place de Jésus[11], et pour cause, il faut bien admettre que ce fut Simon, dit de Cyrène, qui prit sa place sur la croix. Et ce fut pour faire disparaître cette réalité historique, fort peu reluisante, qu’on fit naître la légende du diable en croix !
   Dans un cas, comme dans l’autre, c’était donc bel et bien le « véhicule » charnel du démon qui avait souffert le supplice de la croix.
  
Il faut reconnaître que tout cela, le voile des phantasmagories écarté, tout cela rend un étrange son[12].

   LE MENTEUR ET LE CALOMNIATEUR EST JUGÉ.

   La situation a été renversée. Satan, selon l’exégète évangélique, avait préparé la croix pour que Jésus y soit neutralisé et supprimé. En fait, c'est à la croix que Satan a été vaincu, car le sang qui y a été versé assure le pardon à ceux qui y croient[13]. Par conséquent, ils échappent à la condamnation et sont sauvés (Colossiens 2/15). Ainsi, Dieu ne peut pas annuler la loi qui dit que le salaire du péché, c'est la mort[14] (Romains 6/23). Par contre, il a décidé de donner aux hommes le moyen de se défendre contre la perdition et le pouvoir du péché. Ce moyen leur est donné en Jésus-Christ et la situation peut être inversée[15]. La venue de Jésus-Christ renverse la situation créée par la chute et l'entrée du péché dans le monde (Rom 5/12). Jésus est venu détruire les œuvres du diable[16] (1 Jean 3/8). Pour nous, il a fallu la croix. Par son effet, l'accusateur est vaincu d'une manière imparable. La croix a donc été la victoire du Seigneur sur l'adversaire[17].

   « Réponse du berger à la bergère ».

   Celse 36 : En rendant un culte à leur supplicié les chrétiens en tout cas ne font rien de plus que les Gètes avec Zamolxis, les Ciliciens avec Mopse, les Acharnasiens avec Amphiloque, les Tibétains avec Amphiaraos, les Lébadiens avec Trophonios. Semblablement, les Égyptiens ont élevé des autels à Antinoüs et lui rendirent des honneurs religieux, sans songer pour cela à le mettre sur le même pied que Zeus et Apollon. Telle est la vertu de la foi qui s'en prend au premier objet qui se présente ! C'est la foi dont ils sont férus qui a créé ce parti de Jésus. D'un être qui a eu un corps mortel, ils font un dieu et pensent en cela agir avec piété. Sa chair cependant était plus corruptible que l'or, l'argent ou la pierre ; elle était faite de plus impur limon. Peut-être [diront-ils] qu'en se dépouillant de cette corruption, il sera devenu dieu ? Mais pourquoi ne le dirait-on pas plutôt d'Asclépios, de Dionysos et d'Héraclès ? Ils se rient de ceux qui adorent Zeus, sous prétexte qu'on montre en Crète sa sépulture, sans savoir pour quelles raisons ni dans quelles circonstances les Crétois ont été amenés à faire cela, alors qu'eux ils adorent un homme qui a été mis au tombeau. (op. cit.)
   Celse 38. : Répondrez-vous que Dieu a été envoyé pour les pécheurs ? Pourquoi n'a-t-il pas été envoyé aussi pour ceux qui ne pèchent point ? Quel mal y a-t-il à être exempt de péché ? Que l'injuste, dites-vous, s'humilie dans le sentiment de sa misère, et Dieu l'accueillera. Mais quoi ! si le juste, confiant dans sa vertu, lève les yeux vers Dieu, sera-t-il rejeté ? Les magistrats consciencieux ne tolèrent pas que les accusés se répandent en lamentations, de peur d'être entraînés à sacrifier la justice à la pitié. Dieu, dans ses jugements, serait moins accessible à la justice qu'à la flatterie ? Ils disent bien, et avec justesse, que nul mortel n'est sans péché. Où est, en effet, l'homme parfaitement juste et irréprochable ? Tous les hommes sont par nature enclins au mal. Il fallait donc appeler indistinctement tous les hommes puisque tous sont pécheurs. Pourquoi cette prime accordée aux pécheurs ? [Pourquoi sont-ils particulièrement désignés au choix de Dieu, mis hors pair, avant les autres ? Pourquoi cette prime accordée aux moins dignes ? N'est-ce pas faire injure à Dieu et à la vérité que de faire ainsi acceptation de telles personnes ?] Sans doute, ils attribuent ce choix à Dieu dans l'espoir d'attirer plus aisément la clientèle des méchants et parce qu'ils ne peuvent pas gagner les autres qui ne se laissent pas prendre. Dira-t-on que l'on se propose, par cette indulgence, d'améliorer les méchants ? Quelle illusion ! Ceux chez qui l'habitude a fixé et endurci le penchant au mal ne s'amendent ni par la force, ni par la douceur. Rien n'est plus difficile que de changer radicalement le naturel. C'est à ceux qui ne pêchent pas que doit revenir en partage une vie plus heureuse. Vainement prétendent-ils se tirer d'affaire, en enseignant que Dieu peut tout : Dieu ne peut vouloir rien d'injuste. Or, Dieu ne commettrait-il pas une suprême injustice, s'il se montrait complaisant pour les méchants, qui savent l'art de l'apitoyer, et délaissait les bons, qui ne possèdent point ce savoir faire ?  (op. cit.).

   Celse 68. : [Si, du moins, ils parvenaient à s'entendre au sujet de la personne du Messie ; mais il s'en faut de beaucoup.
] « Les uns attestent celui-ci, les autres celui-là, et tous ont à la bouche la même objurgation : Croyez si vous voulez être sauvés, ou bien allez-vous en ! Que feront ceux qui désirent sincèrement être sauvés ? Devront-ils jeter les dés pour savoir de quel côté se tourner et à qui s'attacher ? »
   Celse 73. : Ils accumulent encore quantité d'autres choses les unes sur les autres : discours de prophètes, cercles sur cercles, ruisseaux de l'Église terrestre et de la circoncision, vertu qui émane d'une vierge Prunicos, âme vivante, ciel qui pour vivre doit être immolé, terre égorgée avec l'épée, hommes qui ne vivront que s'ils ont été massacrés, mort qui doit cesser dans le monde par la mort du péché, nouvelle descente dans les lieux étroits, portes qui s'ouvres toutes seules. Partout ils mêlent l'arbre de la vie et la résurrection de la chair par le bois, probablement parce que leur maître a été mis en croix et qu'il était charpentier de profession. S'il eût été précipité du haut d'un rocher ou jeté dans un abîme, ou pendu avec une corde, ou s'il eût été de son état cordonnier, tailleur de pierres ou serrurier, on ne manquerait pas de mettre au-dessus des cieux le rocher de la vie, ou le gouffre de la résurrection, ou la corde de l'immortalité, la pierre de la béatitude, le fer de la charité ou le cuir de la sainteté. Quelle vieille n'aurait pas honte de conter pareilles sornettes pour endormir un enfant ? (op. cit.).

   Conclusion. Les gens de l'Incarnation et de l'Associationnisme de la Distinction, très tôt, ont du affronter les gens du Sabéisme d'Europe. Et ces derniers, avec des argumentations simples et logiques, ont pu les tourner en dérision et prouver que leurs croyances n'étaient pas meilleures que les leurs. Paroles à méditer !

   On a dit : « Un jour satan se présenta sous un aspect d’une si grande beauté que les gens en furent ravis. Quand ils le virent, ils se tournèrent et se rendirent auprès de lui. Il se mit alors à leur détailler les récits prodigieux et, à propos de Ichoua (Jésus), il disait : « Le cas de cet homme est étrange : il a parlé au berceau, il a guéri les malades ! Celui-là par conséquent est Dieu ! » Alors l’un de ses compagnons le reprit « Tu es un vieillard ignorant ! Ton propos est mauvais ! Il ne convient point à Dieu de se manifester aux créatures, d’habiter les entrailles des femmes qui ne peuvent Le contenir. Il est plutôt le fils de Dieu. » Le troisième intervint en disant : « Ce que vous dites est mauvais. Vous vous êtes trompés tous deux, car vous êtes dans l’ignorance. Il ne convient point à Dieu d’avoir un enfant. Mais seulement Dieu est avec cet homme ! »
  
Quand ils eurent fini de parler ainsi, ils disparurent et on ne les revit jamais plus désormais[18].

   CONCLUSION.

   Selon l’homme évangélique donc, la « croix » est salvatrice ! Pour lui, ses vertus sont innombrables. Par exemple : Par la croix, le pouvoir de Satan a été lié dans les Cieux et la possibilité de pardon déliée.
 
   Nous dirons : Pure illusion ! Les Cieux n’appartiennent pas au diable banni (que Dieu le maudisse !). Ni à lui, ni aux démons, ni aux génies. Secundo : Et le pouvoir de ce dernier reste libre jusqu’au Jour des Comptes. Il va, vient, comme bon lui semble… Troisièmement : Et comme il le sait, un jour viendra où tout pouvoir maléfique, de nuisance, lui sera retiré, ôté. Quatrièmement : La possibilité de pardon était là, à portée de main. Mais les Fils d’Israël et les Yéhudim n’ont pas su en profiter. Une porte s’est refermée sur eux. Comme une porte s’est refermée également sur les gens de l’Évangile avec Paul, l’égaré. Cinquièmement : Position de l'Islam traditionnel. Elle ne se réclame d'aucune secte biblique. Ne défend que la vérité sur le récit de Marie et son fils. Ne fait que suivre le sceau des Écritures, le Coran. N'en déplaise aux critiques, aux ergoteurs, aux opposants et adversaires de la Religion divine : la Soumission !  (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous qui tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] On peut y voir là le fils de Zacharie (sur eux la Paix !), son cousin, lequel mourra assassiné après l’élévation du fils de Marie (sur lui la Paix !). Et non avant comme le veut la tradition du monde évangélique. C’est-à-dire vers l’an 69/70. La cause de sa mort aura pour résultat la destruction opérée par Titus, gens de la Rome antique… Le Décret divin annoncé dans l Torah, révélé au Sinaï (Coran XVII 2-8) que les gens de la Synagogue et de la Torah ont habilement cachés, censurés, effacés de la Torah entre leurs mains...
[6] Notre Prophète ne s’appelle pas ainsi mais Mohammad (sur lui Prière et Paix !). N’en déplaise aux critiques, aux ergoteurs, aux opposants et adversaires de la Religion divine : la Soumission !
[7] Traduction libre.
[8] Rappel. On a dit : Ludwig Blau, juif. Ce rabbin, docteur en philosophie, professeur au collège talmudique de Budapest (Hongrie), déclara : « Le gnosticisme juif précéda le christianisme. C’est un fait digne d’être noté que les chefs des écoles gnostiques et les fondateurs de systèmes gnostiques, sont désignés comme Juifs par les Pères de l’Église. »
   « les fondateurs de systèmes gnostiques ». Soit : dont est issue la Franc-maçonnerie, gens d’Hiram, pour l’observateur.
   Autre : Bernard Lazare, juif. Dans « L’antisémitisme et ses causes », page 340, il déclare : « Les loges martinézistes [Loges fondées par le Juif portugais Martinez de Pasqually] furent mystiques, tandis que les autres ordres de la Franc-maçonnerie étaient plutôt rationalistes, ce qui peut permettre de dire que les sociétés secrètes présentèrent les deux côtés de l’esprit juif : Le rationalisme pratique et le panthéisme. Ces tendances parvinrent au même résultat : l’affaiblissement du catholicisme. »
   Autre : James Darmesteter, juif. Ce historien de l’Orient, auteur du livre « Les Prophètes d’Israël », paru en 1892, a écrit ceci : « Le Juif est le docteur de l’incrédule, tous les révoltés de l’esprit viennent à lui dans l’ombre ou à ciel ouvert. Il est à l’oeuvre dans l’immense atelier du blasphème du grand empereur Frédéric et des princes de Souabe et d’Aragon. C’est lui qui forge tout cet arsenal meurtrier de raisonnements et d’ironie qu’il léguera aux sceptiques de la Renaissance, aux Libertins du grand siècle, et le sarcasme de Voltaire n’est que le dernier écho d’un mot murmuré dix siècles auparavant dans l’ombre du ghetto et plus tôt encore, au temps de Celse et l’Origène, au berceau même de la religion du Christ. »
[9] Nous, nous dirons un autre : Achoua le Yéhudi.
[10] De quoi mettre en colère les lucifériens, les dualistes, les gens d’Hiram.
[11] Disons qu’une personne sera crucifié à sa place : Achoua le Yéhudi, sa rançon. Bien sûr, pour quelqu’un comme R. Ambelain, défenseur des thèses toraniques, cela est absurde et incompréhensible ! Pourtant, le sceau des Écritures, le Coran, apporte un formel démenti aux paroles tendancieuses et mensongères du monde biblique.
[12] R. Ambelain : — Celse, lequel en son Discours de vérité nous dit que Jésus réussit à s’enfuir, et s’enfuir honteusement puisque son libérateur Simon de Cyrène fut crucifié à sa place, ainsi que le rapporte :
   — Basilide d’Alexandrie en son Evaggelion, cité par Hippolyte de Rome, saint Epiphane, et Théodoret et qu’ainsi, selon le
   — Talmud de Babylone, il ne put être exécuté que quarante jours après sa condamnation initiale… (op. cit. pp. 318-319)
   N’oublions pas que pour R. Ambelain : Que l’on se rapporte au chapitre précédent : « Jésus-Barabbas », (supra page 265), et que l’on relise tout ce que nous apportons à la thèse négative de l’existence particulière de ce Barabbas. Encore une fois, Jésus-Barabbas, n’est autre que Jésus-bar-Juda. D’où le fait qu’il soit ignoré de tant de textes ultérieurs.
   Et en note : Op. cit., Juda de Gamala était le père charnel de Jésus, le nom de circoncision de ce dernier était nécessairement Jésus-bar-Juda. (op. cit. pp. 317-318).
   L’auteur de ces lignes de s’aligner sur la théorie et les croyances du monde de la Synagogue et de la Torah. Comme lui, il ne croit pas un instant aux miracles divins, à la conception et la naissance miraculeuses du fils de Marie (sur lui la Paix !). Selon ces gens, le fils de Marie avait un père réel, charnel, biologique, génital, en la personne d’un romain, ou d’un homme dénommé Joseph le charpentier, etc.
   Pour le monde de la Synagogue et de la Torah d’alors, le fils de Marie était un bâtard, enfant né hors mariage. Sa mère, rien d’autre qu’une vulgaire prostituée : Coran XIX 28. Mais son Seigneur de l’exonérer d’une pareille calomnie et de dévoiler au grand jour le mensonge des gens de son peuple.
   Le Messie est simplement le fils de Marie comme vu dès le premier siècle de l’ère évangélique : fils de Maria. N’ayant pas de père divin ni humain, il est comme Adam, rien de plus rien de moins... Humain, il sera entre autre prophète et messager de son Seigneur auprès des Fils d’Israël (Coran III 49). Il sera aussi le sceau des Prophètes d’Israël (sur eux la Paix !). 
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[13] Pure illusion et mensonge ! Le sang n’a aucun rôle ici.
[14] Nullement. Et on le voit dans la plupart des sociétés bibliques où le salaire du péché, c’est, pour la plupart des contrevenants, de passer entre les maillons de la justice.
   Encore une fois, Adam le prophète n’avait nul besoin qu’un autre prophète meurt pour lui. Il était écrit pour lui qu’il était prédestiné à venir sur la Terre, lui et toute sa descendance jusqu’à la fin des temps. Et que la Mort voulue et créée par le divin Créateur connaîtra sa fin uniquement au Jour des Comptes, quand, dit-on, le fils de Zacharie s’avancera et viendra l’égorger. Et après cela plus de Mort pour toute créature humaine. Pour les bienheureux, le Paradis pour l’Éternité et plus de Mort ! Et pour les damnés, le Feu infernal pour l’Éternité et plus de Mort !
[15] Nullement. Satan (que Dieu le maudisse !) arrivera à instituer l’Associationnisme de la Distinction. Deuxième faux pas des Fils d’Israël et des Yéhudim. A partir de là, le monde de l’Évangile aura besoin de quelqu’un pour les sortir de là, et ce quelqu’un ne pourra pas être le Messie (sur lui la Paix !) mais uniquement le Paraclet, entendre : le Prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !).
[16] Nous dirons plutôt : le diable en personne viendra détruire les œuvres du fils de Marie (sur lui la Paix !). Après son départ, le message avec lequel il viendra sera censuré, tronqué.
[17] C’est mentir sur toute la ligne. Si, par la croyance des gens de l'Associationnisme, on admet que 'Jésus' est Dieu, comment accepter qu'il va (et doit surtout) vaincre son adversaire, sa créature ? Croyance dualiste : le bien contre le mal s'affrontant !? A l'origine, le Démon est l'adversaire de l'homme, du fils d'Adam, non jamais de Celui qui l'a créé ! Il n’est pas le bon dieu, un dieu, Son fils, en tant que prophète du Nom, il n’a rien à craindre de Lucifer (que Dieu le maudisse !) malgré ses pièges, ses mensonges, etc. Secundo : Le monde biblique (toranique & évangélique) a choisi la croix (chacun à sa façon et selon sa compréhension), soit l'ignorance. A cela, il fallait choisir la Connaissance, la Gnose. Et c’est justement ce que choisiront les Croyants soumis, la Communauté sainte : la Communauté mohammadienne. 

[18] Tabari. Annales I/II. Ce genre de propos ne plaît guère aux gens de l’Évangile et en particulier aux gens de l’Associationnisme de la Distinction (trinité). Ils ne veulent reconnaître que les écrits en leur possession, apocryphes ou non. A l’instar de leurs frères en religion, les gens de la Torah. Venant des gens de l’Islam traditionnel, ils rejettent d’emblée leurs écrits… Pour certains d’entre eux, on ne peut connaître réellement le fils de Marie, sa vie et son œuvre, qu’à travers l’étude des seuls écrits en leur possession, apocryphes ou non. Ce que réfute l’Islam traditionnel. Et à la lumière du sceau des Écritures, le Coran, à leur Seigneur d’apporter un formel démenti et de dévoiler leur mensonge et leur égarement. Ce n’est pas leur Seigneur qui se contredit, ce sont eux qui se contredisent, mentent sur Dieu et le sceau des Prophètes d’Israël, le Messie (sur eux la Paix !).


Voici la légende, telle qu'on peut la lire dans les brochures touristiques ou se la faire raconter sur place :

A l'âge de 21 ans, Jésus Christ イエスキリスト) vint au Japon pour y étudier la théologie, et ce durant 12 ans. Il retourna en Judée à 33 ans pour y prêcher, mais les judéens refusèrent son enseignement et l'arrêtèrent pour l'exécuter en le crucifiant.
Toutefois, c'est son petit frère Jsus Chri (イスキリ) qui prit sa place et finit sa vie sur la croix. Jésus Christ, ayant échappé à la crucifixion, reprit ses voyages et finit par fouler de nouveau le sol du Japon, où il se fixa, dans ce village, Herai, pour y vivre jusqu'à l'âge de 106 ans (certaines versions parlent de 118 ans et d'une épouse nommée Miyu).
Sur cette terre consacrée, la tombe de droite est dédiée à Jésus Christ, tandis que celle de gauche commémore son petit frère Jsus Chri. Tout cela est décrit dans le testament de Jésus Christ.

 Faille sur une prétendue mort du fils de Marie (sur lui la Paix !). Autre faille : sur le lieu de sa sépulture !


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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17/07/14 .

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