Études

PROPHÈTES, PROPHÉTIE, ÉCRITURES. 

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Le fils de Marie, l'homme au nom inconnu, compliqué voir mystérieux...
Le rôle du monde toranique dans cette mésaventure machiavélique...


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

   Suite page 7

  • Quand le monde évangélique nage dans la plus grande confusion, dans des eaux troubles.

   La première avec les noms ou prénoms des hommes importants de leur Histoire, Histoire commune avec l’Histoire sainte des Fils d’Israël. Exemple avec le terme « Messie ». Problème de traduction en grec et en latin. Autre problème sur sa signification. Autre problème grave entre le monde biblique (toranique & évangélique) : a-t-il été tué comme un « roi oint », roi des Yéhudim ou « fils de la Divinité » ? Comme « sorcier », ayant abusé du Nom divin et des Fils d’Israël ? Les problèmes et les versions ne manquent pas, et à chacun de camper sur ses positions et d’avoir sa petite idée sur ce sujet brûlant. Problème avec le dénommé « Jésus Barabbas » comme vu.

   Ce qu’il faut savoir :

   La langue de l’Évangile originel n’est ni le grec ni le latin. L’Évangile originel sera détruit par le monde biblique (toranique & évangélique). Et une traduction reste une traduction quand on sait que ce sont les gens de l’Associationnisme de la Distinction qui finiront pas s’imposer au sein du christianisme fondé par Paul. En l’absence du texte original, les gens de l’Évangile peuvent nous raconter ce qui leur plaît[5] !
 
   Après l’élévation du fils de Marie (sur lui la Paix !), sa religion, son message évangélique restera intact, selon les historiens et commentateurs, tout au plus un siècle. Puis, les suivants de Paul de s’imposer. Il en résultera de nombreuses guerres fratricides, échauffourées entre les différentes factions, sectes…
 
   Alors pour affirmer ce que l’on croit et dit, il faudra mettre la main sur le texte de l’Évangile originel pour lui apporter les « corrections » qui s’imposent. C’est le travail de ceux qui changeront le texte original de l’Évangile. Les faussaires et en plus les erreurs des copistes au fil des siècles ne manquent pas dans le monde biblique, note l’observateur. Les versions des Écritures sont innombrables, autant qu’un rabbin ou un prêtre pourrait en bénir, note encore l’observateur ! 
 
   Problème ici avec “Jésus” et “Jésus Barabbas”. On note que très tôt les gens du bassin méditerranéen ne veulent pas entendre parler des noms propres bibliques en langue hébreue, syriaque, araméenne, arabe. On les traduit dans la langue locale, résultat plutôt catastrophique car en faisant ainsi on va cacher le vrai nom de la personne au grand public[6]. On va pouvoir lui faire croire, au passage, ce que l’on veut car les Écritures ne leurs seront pas accessibles et réservées uniquement à certaines élites de la société ! La désinformation et la manipulation étant de règle ! Il faudra attendre des siècles où les Dignitaires religieux bibliques accordent enfin à leurs adeptes l’accession au texte biblique. Entre temps, les politico-religieux pourront faire et défaire du texte sacré ce que bon leur semble !   
 
   Problème avec le nom du fils de Marie. Le texte coranique explique bien que le nom de celui-ci est : Lemessie[7], Ichoua, fils de Marie (Coran III 45). Le texte évangélique, lui, le limite à : Jésus[8]. Et ce vocable « Jésus » va poser un véritable problème pour le monde biblique à venir. Car comment le donner à deux personnages différents à une même époque ? A un récit aussi important que celui de la Passion pour le monde évangélique ?

  • La forme de Josué, car Jésus, c’est Josué, comme Josué c’est aussi Jésus

   Ainsi parlent les linguistes, les chercheurs, les commentateurs, les historiens du monde bibliques en général. En arabe, le fils de Marie est appelé : ‘Is[sa]â (عِيسَى) de (أيشوع) ou (أيسوع). Josué : Youcha[9] (يوشع). Comme on peut le constater l’écriture n’est pas la même. Ainsi, le monde de l’Islam traditionnel d’appeler le fils de Marie  : -‘Is[sa]â- ; le fils de Noun : -Youcha ou Youchaa’-. Rien à voir avec ce que nous dise ou présente le monde biblique en général.

  • Problèmes envisageables, voire insurmontables au sein du monde biblique.

   Le nom du fils de Marie peut-il poser un problème ? Sans nul doute. D’abord comment l’orthographié[10] ? Pour un homme de la Torah, comment orthographier pareil nom alors qu’on a en soi que haine et inimitié envers lui et sa mère ? Qu’on ne croit pas un seul instant en sa mission prophétique auprès des Fils d’Israël (Coran LXI 6) ? Qu’il était un prophète et un messager du NOM auprès des Fils d’Israël ? De plus, « Jésus » = « sauveur » est impossible. Car lui-même a besoin d’être sauvé au Jour des Comptes. Qu’on en juge :

   Lorsqu’il sera demandé à Ichoua (Jésus) : « Est-ce toi qui as dit : “Adorez-moi ainsi que ma mère comme deux dieux à côté de Dieu[11] ?”, ses membres failliront se désarticuler. »
   De même : Ensuite le héraut criera : « Où est Ichoua (Jésus) fils de Marie ? » On le fera venir. Alors Dieu l’interrogera : « Est-ce toi qui as dit aux hommes : « Prenez-moi et ma mère comme deux dieux à côté de[12] Dieu ? » Ichoua (Jésus) se mettra alors, tant qu’il pourra, à proclamer les louanges de Dieu et à en faire de grands éloges. Puis il se retournera contre lui-même pour se blâmer et se vilipender, et il dira : « Pureté à Toi ! comment aurai-je pu dire ce qui n’est pas pour moi la vérité ? Si je l’avais dit, Tu l’aurais su puisque Tu connais le secret de mon âme et j’ignore le secret de Ton âme. C’est Toi qui es le Connaisseur des Inconnaissables ! » Dieu rira[13], puis Il dira : « C’est le jour où la Vérité sera bienfaisante aux véridiques ! Tu dis vrai, ô Ichoua. Reviens à ta chaire et récite à haute voix l’Évangile que Gabriel t’a transmis ! Il (Ichoua) dira : Amîn, Seigneur ! », et il montera pour lire. Toutes les têtes se retourneront vers lui tant l’écho de sa voix et la psalmodie de sa récitation sont agréables à entendre ; car il est le plus habile des hommes dans la diction de l’Évangile qui semblera, dans sa bouche, si frais et si neuf que les moines[14] nazaréniens croiront n’en avoir connu aucun verset[15]. Les Nazaréniens[16] se partageront alors en deux groupes : les impies-dissimulateurs avec les impies-dissimulateurs[17] et les croyants avec les croyants.

  • Achoua, Ichoua, que choisir ?

   Question : Le nom de Jésus, un nom usité ? Selon les chercheurs, les historiens et autres du monde biblique, il ne fait aucun doute[18] là dessus. Reste à savoir en quelle langue : hébreue, araméenne, syriaque ou autre ? D’autant que pour le monde biblique (toranique & évangélique) : « La Septante (rédigée en grec) utilise également le nom de Iesoûs pour désigner Josué, lieutenant de Moïse[19]. » ! D’où l’entretien d’une confusion, volontaire ou involontaire. Le monde de l’Islam traditionnel (comme vu) n’a pas, lui, ce problème. Secundo : Les gens de l’Évangile ont voulu donner au fils de Marie un nom : Jésus[20]. Mais voilà que deux hommes s’affrontent dans leurs Écritures : 1) Ichoua, fils de Marie et 2) Achoua le Yéhudi lequel prendra la place du fils de Marie, mourra et sera sa rançon.
   Dans le dilemme qui oppose le monde biblique au sujet de Barabbas, on peut voir en le libéré : Jésus[21] bar abba, et le condamné Achoua le Yéhudi. Pour cela, il faudrait accepter que le fils de Marie a bien comparu devant le tribunal et surtout ne pas lui donner l’image que l’on donne à ce fameux Barabbas précité. Car il est bien évident qu’entre Ichoua et Achoua, la différence est grande. Et un Père dit de l’Église, comme Irénée, qui prétend suivre le fils de Marie ; ne fait en réalité que suivre Achoua le Yéhudi
[22] non Ichoua le fils de Marie (sur lui la Paix !).
  • Le rôle du monde toranique.

   Dans cette confusion, le monde toranique de l'époque et d'après porte une lourde responsabilité. Il est vrai que les gens de la Synagogue et de la Torah de l'époque feront tout ce qui est en leur pouvoir pour que, dans un premier temps, le message évangélique ne les atteignent pas. C'est-à-dire : 1) faire passer le message auprès des Fils d'Israël que le fils de Marie n'est pas un prophète et un messager du Nom auprès d'eux. Qu'il est rien de plus qu'un sorcier fils d'une sorcière, un bâtard fils d'une prostituée (Coran XIX 28 ; LXI 6), 2) Que l'Évangile ne s'adresse pas à eux, n'est pas un Livre divin du Nom.  
  
Dans un second temps, la rumeur qu'on propagera parmi eux, à savoir que le fils de Marie est véritablement mort sur la croix ou pendu ; viendra leur apporter une aide non négligeable qu'on saura exploiter à la longue. Alors que le mort véritable sera Achoua le Yéhudi non jamais le fils de Marie (sur lui la Paix !) (Coran IV 157-159). Mais leur homme de main, Paul saura exploiter la situation en sa faveur et leur faveur. La suite nous la connaissons tous.

  • Qui sème les vents récolte la tempête.

   Nous connaissons tous ce dicton populaire en langue française. Pour avoir refusé l'Évangile et Son messager et prophète, le Messie fils de Marie, pour avoir attenter à la vie de deux prophètes à Lui : Zacharie et son fils (sur eux la Paix !) ; le Saint et Seigneur d'Israël fera abattre Sa colère sur ce peuple rebelle. Et ceux qui exerceront Son plan et décret seront : 1) les Mages (de Perse) et 2) les Sabéens d'Italie, de la Rome antique. Ils perdront la Ville sainte, la Mosquée (Temple, biblique) de Salomon, leur État sera détruit, deviendront alors l'opprobre et la risée des peuples. Leur condition sera et deviendra lamentable. Ils perdront toutes leurs prérogatives divines suite à leur infidélité envers leurs Alliances (Coran IV 155-159). A cause de leur mécréance aux signes divins, et leurs meurtres sans droit des prophètes, et de leurs parole : « Nos coeurs sont incirconcis  » : — quand c'est Dieu qui a scellé leurs coeurs à cause de leur mécréance, si bien qu'à part quelques-uns ils ne croiront pas ; tout est venu de leur mécréance, et de leur parole contre Marie — énorme calomnie — et de leur parole : « En vérité, nous avons vraiment tué le Messie  » !... Or, ils [les Fils d'Israël] ne l'ont ni tué ni crucifié mais on leur a été donné le semblable [Achoua le Yéhudi qui sera sa rançon] ! En vérité, et ceux qui divergent, à son sujet, en ont un doute : ils n'ont d'autre science que la poursuite d'une conjecture. Car ils ne l'ont certainement pas tué [il ne connaîtra pas la Passion excepté le dénommé Achoua le Yéhudi], mais [au contraire] Dieu l'a élevé vers Lui [en Son Paradis, sain et sauf, corps et âme]. Et Dieu demeure puissant, sage. [Il était à même de contrôler les évènements, la situation, de tromper leur vigilance et de faire avorter le complot que les gens de la Synagogue et de la Torah tramaient contre Son messager : le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !). (Coran IV 155-159)
   Loin de se convertir, de regretter leurs actes, ils resteront un peuple à la nuque raide (Torah. Ex 32,9 et ailleurs). Leurs coeurs s'endurciront. Ils seront sourds à tout appel de leur Seigneur. Ils continueront à égarer le monde de l'Évangile et à s'égarer. Et prendront un malin plaisir à le faire, note le Savant. Tant leur haine et inimitié envers les gens de l'Évangile est grande, note encore le Savant.

  • Muet comme une carpe.

   Les commentateurs, les chercheurs et historiens sont étonnés de voir que pendant deux siècles au moins, on ne connaîtra rien ou pas grande chose de la future communauté évangélique naissante. Tout se passe comme si les prophètes des Fils d'Israël : Zacharie et son fils, le fils de Marie (sur eux la Paix !) n'ont jamais existés en Terre sainte ! Leur étonnant est grand ! Les noms de ces prophètes n'apparaissent nulle part, l'Évangile non plus ! Tout se passe comme si cette future communauté vit dans l'ombre, en retrait de la société. On mentionne çà et là dans l'empire romain des accrochages, plus ou moins sérieux, avec des groupes armés sévissant en terre de Canaan ou dans l'empire. Sans plus !
   Même à notre époque, après plus de 2000 ans, on ne retrouve rien en terre de Canaan, en Terre sainte. Pas de trace, de vestiges significatifs du passage des Fils d'Israël en ces terres. Des termes précis comme Israël, Yehud, Yéhudim (si chers en leurs coeurs), le Messie, Yahya (hou Yèhyè-Jean), Zacharie son père, n'apparaissent nulle part, des lieux comme Nazareth non plus ! Eux, gens de la Bible, aimant prendre à témoin et pour référence, leurs recherches archéologiques, les écrivains de religions antiques, les rapports de chercheurs, etc. ; ne trouvent rien de concret à proposer, à prouver. Tout au plus des ont dit, on suppose que... Tant leurs informations importantes manquent et continuent à manquer. Ce qui finira à semer désordre et doute dans leurs communautés respectives. A faire dire à leurs chercheurs et historiens que le peuple d'Israël n'a jamais existé en ces terres ! De remettre en cause, par la même occasion, leur propre Histoire sainte !

  • Quand le monde évangélique naissant se divise. Guerres intestines.

   Dans ce contexte, il faut comprendre deux mondes de l'Évangile. Le premier, celui du fils de Marie et de son assistant, le fils de Zacharie (sur eux la Paix !). Avec eux seront les Douze candides lesquels seront leurs auxiliaires. Leur message durera tout au plus un siècle. Le second, celui de Paul fondateur du Christianisme et de ceux qui se réclameront de lui et de ses disciples. Il déformera la personnalité du fils de Marie (sur lui la Paix !), son message auprès des Fils d'Israël, l'Évangile du Nom. Ce groupe déviant réussira, avec les gens de la Synagogue et de la Torah, à s'imposer au sein du monde de l'Évangile, à la nouvelle communauté. Les véritables suivants du fils de Marie et de l'Évangile original finiront par former un groupe restreint qui n'arrivera à faire face, à s'imposer au sein de la communauté évangélique. Combattu par le groupe déviant de Paul, il se verra emporter par la vague. Jusqu'au VI et VIIème, on trouvera toutefois parmi les moines, çà et là, au Cham et en Arabie ; des gens restés fidèles à l'Évangile du Nom. Avec l'arrivée du sceau des Écritures, le Coran, ils embrasseront l'Islam. Leurs opposants de l'Évangile, c'est-à-dire les suivants de Paul, les dénigreront et les combattront.

  • Le trou noir, l'abîme, la chute.

   Une période de silence complet sera imposé. Normal, le glas avait sonné pour les Fils d'Israël et les Yéhudim. Au temps des prophètes Mochè et Aharon (sur eux la Paix !), les Fils d'Israël avaient commis l'irréparable avec leur adoration du 'veau' en or fabriqué par Mikha et en l'absence de Mochè (sur lui la Paix !) alors sur la montagne du Sinaï. Son retour avait été salutaire, et les Fils d'Israël de repartir sur un bon pied. L'acceptation de la Torah devra se faire dans la douleur. Elle leur sera imposée par la force (Coran IV 154, etc.). Et leur Seigneur de prendre avec eux des engagements fermes de leur part.
   Puis, comme prévu et annoncé dans la Torah originelle (Coran VII 157), vint la révélation de l'Évangile. Il sera le sceau des Écritures des Fils d'Israël. Est-il venu ainsi que le sceau des Prophètes d'Israël, le Messie fils de Marie (sur eux la Paix !) avec les miracles ; que les Fils d'Israël refuseront de croire sauf un petit nombre. Et encore une fois, ils commettront l'irréparable. Ils mécroiront en leurs prophètes Zacharie et son fils et les assassineront. Ils voulurent aussi attenter à la vie de leur messager, le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !). Mais leur complot tombera à l'eau (Coran III 55 ; IV 157). Et c'est Achoua le Yéhudi qui mourra et sera sa rançon. Dans leur égarement, ils commettront encore l'irréparable en refusant la création et la naissance miraculeuses du fils de Marie (Coran IX 28). Ils la dénigreront et porteront une lourde accusation contre elle. Sa nature sera un sujet de verse et de controverse alors qu'ils savaient, depuis des siècles, qu'un de leurs prophètes allait naître sans l'intermédiaire d'une personne masculine. Au temps même du Messie (sur lui la Paix !), ils voulurent bien adorer leur Saint et Seigneur mais en lui (Coran V 72) ! Ils refusèrent de croire aux miracles : Puis, quand celui-ci vient à eux avec des preuves, ils disent : « C'est de la magie manifeste ! » (Coran LXI 6). Une fois élevé dans le Paradis divin, là où il se trouve jusqu'à nos jours ; plus personne pour corriger, remettre la nouvelle communauté sur pied, sur un chemin droit. Attaquée de toutes parts, son existence sera limitée dans le temps. Et les Fils d'Israël de retomber dans la même erreur que leurs lointains ancêtres : l'Associationnisme ! Le nouvel associationnisme portera un nom nouveau : Associationnisme de la Distinction. Et à partir de là, le monde de l'Évangile naissant ne saura faire la distinction en Monothéisme et Associationnisme, et inversement.

  • La terre sainte, la Ville sainte, lieux désertiques.

   Pourquoi cela ? Comment en ai-t-on arrivé là ? Le péché et le faux pas qu'allaient faire les Fils d'Israël étaient inscrits dans la Torah originelle (Coran XVII 2-8) depuis leur arrivée au Sinaï. Ils connaîtront leur premier Rendez-vous avec le Décret divin après la venue des rois prophètes David et Salomon (sur eux la Paix !), au temps d'un roi perse dénommé Nabuchodonosor. Malgré leur faux pas, leur désobéissance, leur péché, leur Seigneur leur permettra de 'revenir' en Terre sainte pour un temps. Puis vint le deuxième Rendez-vous avec le Décret divin, avec leur Histoire sainte, après la venue des prophètes Zacharie et son fils, le Messie fils de Marie (sur eux la Paix !). Selon les commentateurs, l'assassinat du fils de Zacharie (sur leur la Paix !) sera la goutte de sang qui fera déborder le vase. Des gens sans foi ni loi s'en prendront une nouvelle fois à eux : les Mages [Dualistes] de Perse et les Sabéens de la Rome antique. Fin tragique du scénario. Cette fois, aucun retour programmé. Les gens de de la Rome antique s'empareront de Canaan, de Terre sainte et de la Ville sainte. Et, comble de l'humiliation, les rescapés seront, dit-on, employés pour raser le Temple, la Ville sainte, leur propre ville, tant la Colère divine sera grande envers eux ! Le temps de 'nation sainte', de 'peuple saint et élu', prendra fin définitivement, s'achèvera, aura vécu. Et l'arrivée du sud des Fils d'Ismaël et des Arabes sera... programmé, proche !

  • Une Histoire sainte frelatée par le monde biblique (toranique & évangélique), sur toute la ligne.

   Leurs auteurs s'en défendent. Mais à leur Seigneur de le révéler dans le sceau des Écritures, le Coran (Coran IV 46 ; V 13, 41 ; III 71). D'eux, Il avait prit pourtant un ferme engagement (Coran III 187), engagement toutefois qu'il ne tiendra jamais.

  • Le trou noir, l'abîme, la chute.

   Comme vu, la communauté évangélique mettra du temps à apparaître, à s'affirmer. Après la destruction de la Ville sainte, on a peu d'informations la concernant, aucune qu'on peut se fier réellement. La mise en page de l'Évangile prendra du temps, et quand elle sera officialisée on sera stupéfait de voir que :
   — C'est l'évangile selon Paul et ses disciples qui apparaîtra !? Le coup de force de celui-ci prévaudra et obtiendra la faveur du monde évangélique naissant, notent les Savants. Au fil des jours, les opposants au Messie, fils de Marie (sur lui la Paix !) comme prophète finiront pas dominer, s'imposer non sans la douleur. Au menu : les divisions, les schismes, les sectes, les affrontements... Paul aura gagné son pari de perdre et d'égarer à tout jamais les suivants du Messie et des Douze. 
   — Que la langue proposée sera le grec ou le latin, l'Évangile révélé et donné au Messie par son Seigneur (Coran III 48 ; V 110), dans sa langue originale, aura disparu dans la nature, détruit ! De ce fait, le monde de l'Évangile est le seul monde religieux qui n'a pas, n'aura jamais de langue sacrée à sa disposition. Triste sort !
   — On parlera pas d'un évangile mis à la disposition de la future communauté mais plutôt d'évangiles au pluriel !? Au nombre de quatre, nous dit-on, triés sur le tas, sans compter, au passage, le nombre multiple et innombrable de textes secrets ou apocryphes, dont les auteurs restent le plus souvent des personnages douteux, inconnus, pour bon nombre d'historiens, commentateurs, chercheurs. 
   — L'ouvrage de références du monde de l'Évangile (entendre : pour les suivants de Paul), restera surtout les "Actes des apôtres Pierre et Paul". Certains Dignitaires religieux et fidèles le vénèrent, lui accordent une importance sans limite et parfois bien au-dessus de leurs textes évangéliques ! A l'instar des deux Talmuds au sein du monde de la Synagogue et de la Torah. Les Pères de l'Église dit « apostoliques », ayant connu un des compagnons du Messie (sur lui la Paix !) sont de quatre : Ignace d'Antioche, Polycarpe de Smyrne, Hermas de Cumes, Barnabé de Chypre. Et eux de jamais mentionner d'évangile selon un tel, plutôt d'entretenir les gens de leur époque sur des textes, actes ou paroles émanant de sectes ayant vue le jour et actives au sein du monde évangélique.

  • Le monde des Fils d'Israël, un monde sanctionné et révolu pour le Saint et Seigneur d'Israël.

   Le monde biblique s'en défend et espère encore ! Lors de leur premier faux pas au Sinaï, peu s'en faut qu'il ne disparaisse à tout jamais. Lors de leur deuxième faux pas avec le sceau des Prophètes d'Israël, le Messie (sur eux la Paix !) la Colère divine de ne pas s'estomper, bien au contraire. Gens du vrai Monothéisme, il le sera jamais ! Qu'on lise et relise bien l'Histoire sainte des Fils d'Israël et des Yéhudim !
   Nous savons tous que le divin Créateur n'a pas d'Associé, de Semblable, d'Égal dans Son essence (à l'inverse du monde évangélique et de ses sectes), Ses actions, Ses attributs, Sa royauté, Son héritage des cieux et de la terre.
   Nous savons tous également que les Anges ne sont pas des fils à Lui (contrairement à la Bible : Torah. Gen. 6 1-4) ni des filles à Lui comme l'entendirent et l'affirmèrent, à tort, les Associateurs arabes (
Coran XXXVII 149-152 ; XLIII 43.19). Qu'aucune généalogie existe également entre Lui et les génies comme l'entendirent et l'affirmèrent encore, et à tort, les Associateurs arabes (Coran XXXVIII 158) ; ainsi qu'avec Lucifer (que Dieu le maudisse !), l'ennemi et l'adversaire du fils d'Adam non jamais du Créateur.           
   Nous savons tous que les fils d'Adam ne sont pas Ses fils ou Ses filles. Qu'
aucune généalogie existe entre Lui et Ses créatures animales, végétales, minérales, humaines, angéliques, démoniaques, des génies... Qu'aucune généalogie existe entre Lui et certaines de Ses créatures de l'Histoire sainte des Fils d'Israël comme Esdras ('Ozair) et de Ses Prophètes comme le fils de Marie (Coran IX 30). Que le Messie n'est pas co-créateur, coéternel, consubstantiel à Lui.           
   Compte tenu de tout cela, nous savons tous que les Fils d'Israël et les Yéhudim (gens de la Torah) et les Fils d'Ésaü (gens et héritiers de l'Évangile) ne seront jamais gens du Monothéisme pur et défenseurs de celui-ci au cours de leur Histoire sainte. Tous, sans exception, tomberont dans l'Associationnisme. Et le problème auquel tout associateur sera confronté durant sa vie, sera qu'il ne pourra faire la distinction claire entre vrai Monothéisme et Associationnisme, et inversement.

   Conclusion.

   Compte tenu de tout cela, le monde des Fils d'Israël sera un monde qui précipitera sa propre perdition, qui s'éteindra, qui éteindra la flamme de la foi du pur Monothéisme. Et dans Sa colère, au divin Créateur d'effacer toute trace de lui en terre de Canaan, Terre sainte, de leur mémoire. Tout sera détruit, même les nations d'alentour ne le mentionneront que peu ou pas du tout. Même son de cloche pour les gens de l'Évangile, gens de Paul. Tout se passe comme si, depuis Jacob au Messie, le monde des Fils d'Israël n'avait jamais vu le jour ou existé en terre de Canaan, Terre sainte. Triste destinée !   (à suivre)   

   Que le Seigneur des mondes nous qui tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] On a dit : Le Docteur Robert Kehl écrit dans Die Religion des modernen Menschen (La Religion des Hommes Modernes):
La plupart des partisans de la Bible ont le credo naïf que la Bible existait toujours sous la forme sous laquelle ils la lisent aujourd'hui. Ils croient que la Bible contenait toujours toutes les sections qui sont trouvées dans leur copie personnelle de la Bible. Ils ne savent pas - et la plupart d'entre eux ne veulent pas savoir - que pendant environ 200 ans les premiers Chrétiens n'avaient aucune 'Écriture sainte' sauf l'Ancien Testament et que même le canon de l'Ancien Testament n'avait certainement pas été établi dans les jours des premiers Chrétiens, que les versions écrites du Nouveau Testament ont seulement surgi tout à fait lentement, que pendant une longue période de temps personne n'a rêvé de considérer ces écrits du Nouveau Testament comme l'Écriture Sainte, qu'avec le passage du temps la tradition est apparue de lire ces écritures aux congrégations, mais que même alors personne n'a rêvé de traitement d'elles comme des Écritures Saintes avec le même statut que l'Ancien Testament, que cette idée est d'abord arrivée aux gens quand les différentes factions dans le christianisme se battaient l'une contre l'autre et ils ont senti le besoin d'être capables de se conforter avec quelque chose d'imposé, que de cette façon les gens ont seulement commencé à considérer ces écrits comme l'Écriture Sainte environ en 200 ap. J.-C.
   Fulcanelli fait remarquer : "Il est facile de fabriquer des textes et des documents à partir de rien. […] la falsification et la contrefaçon sont aussi vieux que les collines et l'histoire, qui abhorre les vides chronologiques, devait parfois appeler [des contrefacteurs] à l'aide." (les Demeures Philosophales)
   Rudolf Augstein demande  : "... Avec quel droit les églises chrétiennes se réfèrent-elles à Jésus qui n'a pas existé dans la forme qu'elles revendiquent, aux doctrines qu'il n'a pas enseignées, à une autorité absolue qu'il n'a pas conférée et à une filiation avec Dieu qu'il n'a jamais revendiquée ?" [Jésus Menschensohn, Munich, 1972].
   On a dit : Le professeur de Arcilla, de l'Université de Salamanque, a publié deux papiers dans lesquels il a déclaré que toute l'histoire avant le 4ème siècle ap. J.-C., avait été falsifiée.
[6] On le voit avec un nom (ou prénom) arabe comme Mohammad. Quand il s’agit d’un simple mortel ou d’une haute personnalité ; on l’écrira plus ou moins correctement dans le monde biblique en langue française. Et quand il s’agit du sceau de la Prophétie, le monde biblique dont le monde toranique en particulier, prenne un malin plaisir (en français) de l’écrire : Mahomet ! Pourquoi ? Et à eux de se réfugier dans des textes, des preuves ou des informations de leur cru sans valeur aucune, note le Savant. Même son de chofar pour le monde toranique. Comment transcrit-on ou écrit-on yehud, yehudi, yéhudim en français ? D’où vient des lettres comme le j ou surtout le f ? Comment peut-on escamoter des mots bibliques ? Mais cela ne semble pas déranger outre mesure le monde toranique, bien au contraire, note l’observateur ! N’est-ce pas une preuve que la « falsification » à encore des jours heureux à vivre, note l’observateur ?
[7] En arabe, l’article est collé à ce qui suit, d’où Lemessie (et on lira : (أَلْمَسِيح) Almasih - avec un seul s). En français, francisé, il devient : Le Messie. Mais les gens de l’Évangile préfèrent employer : Christ ou le Christ. D’où : les chrétiens. A noter que le monde de la Synagogue, en langue française, se refuse de l’écrire avec une lettre majuscule. D’où en leurs écrits : le messie. Et quand on parle du “messie à venir”, l’adepte du yéhudisme est invité à l’écrire sans m majuscule. Étant considéré comme n’étant pas un nom propre mais plutôt ayant le sens de « roi oint ».
[8] Ex. Mt. 1 20-21 : Joseph, fils de David, ne crains point de prendre auprès de toi Marie ta femme ; car ce qui est engendré en elle est de l'Esprit-Saint. 21. Elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus, car c'est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés.
   Le récit coranique défend une toute autre version des faits : ce sont les Anges, sous-entendu l'Ange Gabriel qui donnera l'annonce à Marie d'un enfant dont le nom complet sera : "Le Messie, Ichoua fils de Marie" (Coran III 45). Le Messie (ou Lemessie) est inclus dans le nom donné à son enfant. Aucun rapport donc avec les définitions et interprétations erronées et parfois fantaisistes données par le monde biblique (toranique & évangélique).
   Notons que le monde de Sam fils de Noé ne connaît pas de noms de familles comme on l'entend en terre des Gaules et en Europe, en général. Le nom de famille n'existant pas, on parlera plutôt de prénom comme l'usage le veut pour ceux ayant un nom de famille. Ainsi, Bilal ibn Abd Allah, dira-t-on. Soit : Bilal le fils d'un individu se dénommant Abd Allah. Idem en hébreu : — Yéhuda ben jamin — ou — Yéhuda benjamin —. Ben (fils), ne faisant qu'un mot avec jamin et pouvant ainsi devenir un nom de famille. Napoléon sera celui, dit-on, qui imposera à la diaspora hébreue en France de se donner et de porter obligatoirement des noms de familles.  
[9] Josué (hébreu : יְהוֹשֻׁעַ Yĕhôshúa‘ ; grec : Ἰησοῦς, Iêsous ; arabe coranique : يوشع بن نون Yūshaʿ ibn Nūn) ; arabe biblique (يشوع). On a dit : Josué est écrit en hébreu יהושוע Yehoshua (Deutéronome 3:21). Le nom vient de la racine trilittère ישע, « sauver ». La translittération en grec de Yehoushua donne ΙΗΣΟΥΣ, Ἰησοῦς. C'est le titre du Livre de Josué dans la Septante. Dans les Actes des Apôtres, il est appelé de même Ἰησοῦ (Actes 7:45), de même que Jésus Ἰησοῦ (Actes 7.59). (fr.wikipedia.org)
   L’arabe coranique et l’arabe biblique du fils de Nun est bien changeant. Qu’on en juge par l’écriture : coranique : (يوشع), biblique prit sur l’hébreu (يشوع). Le premier se prononce : Youchaa’ (ya, wa, chîn, aïn), le second : Yachoua (ya, chîn, wa, aïn).
   On a dit : Dans tous les évangiles est relaté l’incident quand Pilate demande a la foule si elle veut que Jésus ou que Barabbas soit relâché. La foule choisit Barabbas. Dans plusieurs des premières copies on a Pilate qui dit les mots suivants: “Jésus Barabbas ou Jésus, celui appelé le messie ?” Les copies plus tard contiennent seulement le mot Barabbas (sans le nom de Jésus). Les érudits croient que le texte original disait Jésus Barabbas, parce qu’il n’aurait pas eu raison d’ajouter le mot “Jésus” auprès de Barabbas comme une interpolation. C’est pas surprenant que Barabbas ait aussi le nom Yeshua (Joshuah, en hébreu, Jésus) parce que c’était un nom juif commun. En araméen Abbas signifie “Père” et Bar signifie “fils”. Père est aussi utilisé au judaïsme en référence à Dieu. Ils étaient 2 Messies : Un Messie de vertu qui a grandi chez les Esséniens ("dans le désert") et incarne un mouvement pacifiste, baptisant par l'eau. - Un Messie violent et libérateur, Jésus bar abba qui baptise par le feu purificateur et désire établir par le glaive, le Royaume de Dieu: "Je n'apporte pas la paix mais l'épée." Luc 12(51). (orandia.com)
   Selon Schalom Ben-Chorin : La forme hébraïque du nom ainsi choisi n’est pas évidente. Il existe trois, voire quatre possibilités : Yoshoua (ou Yehoshoua), Yeshoua ou encore Yeshou. Toutes ces versions signifient “Rédempteur” ou “Sauveur”, et sont effectivement interprétés de cette manière. C’est la forme Yeshoua (textuellement : “Salut”) qui exprime le plus clairement cette idée de mission à accomplir. Cependant, dans les sources juives, Jésus est systématiquement désigné par Yeshou. Quant à la forme Yoshoua ou Yehoshoua, elle évoque surtout Josué, le disciple et successeur de Moïse, qui conquit la terre de Canaan.
   Le nom de Yeshou était d’ailleurs courant du temps de Jésus. Dans les Apocryphes, nous rencontrons l’auteur des Proverbes nommé Jésus ben Sira (Siracide). Dans le Nouveau Testament (Col 4, 11) est également mentionné un collaborateur de Paul qui se nomme Jésus (mais aussi Justus).
   Si ce nom n’a plus guère été utilisé par la suite, c’est pour deux raisons opposées : Pour les Juifs, le nom de Yeshou ou Yeshoua était banni, alors que les formes Yoshoua et Yeoshoua ont continué à être employées jusqu’à nos jours ; chez les chrétiens (du moins en Occident), le nom de Jésus a pris un caractère sacré et n’a donc plus été donné, de manière générale, aux enfants nouveaux-nés. Notons toutefois qu’en milieu musulman il s’est conservé sous sa forme arabisée : Issa. (Marie, un regard juif sur la mère de Jésus. Ed. Desclée de Brouwer). 
[10] Jésus. 1. Yeshoua (hébreu) = Yeshu (araméen) = Iesus (grec) = Îssa (arabe). 2. On a dit : Son nom se disait Yeshu, un diminutif du prénom hébreu Yehowshua ou Yoshua qui signifie : "Yah (Dieu) sauve" ou "Yah (Dieu) est salut". 3. Jésus, en grec Ἰησοῦς / Iēsoûs, vient de Yehoshua (hébreu : יהושע), à travers sa forme abrégée Yeshua (hébreu : ישע). Yeshua signifie « Sauveur » et Yehoshua est un nom théophore qui signifie : « Dieu (YHWH) sauve ». La Septante (rédigée en grec) utilise également le nom de Iesoûs pour désigner Josué, lieutenant de Moïse. (fr.wikipedia.org).
   Question : Peut-on retenir que « Jésus » signifie (en ces différentes langues) ce qu’on nous dit ? Nullement. Le nom du fils de Marie ne peut signifier en aucun cas ce que les gens de la Bible avancent, nous proposent, dont ceux de la Torah en particulier, ennemis jurés du fils de Marie et de sa mère, note l’observateur. Ces derniers, leurs ancêtres ont cru bon de changer les noms de deux de leurs prophètes : 1) le fils de Marie, 2) le fils de Zacharie. Car il est bien évident que pour celui-ci, on ne peut traduire non plus ‘Yahya’ par « Jean » ! ‘Jésus’ et ‘Jean’ en hébreu, ne peuvent retenir notre attention. L’hébreu original n’est plus, il a perdu sa valeur depuis plus de 20 siècles, après la révélation du sceau des Écritures des Fils d’Israël : l’Évangile.
[11] Coran V 116-120. Pour les gens du Christianisme et selon ses sectes, le fils de Marie est dieu fait homme ! Vient ensuite la querelle de sa nature. A-t-il une ou deux natures ? Pour les gens du Monophysisme : une seule et divine. Pour les autres deux natures : humaine+divine. Toutefois, on adorera bien Dieu, nous dit-on, mais en lui ! Ce « en » se retrouve d’ailleurs dans les « lettres dudit Paul ». Pourtant, en son temps, le fils de Marie avait interdit formellement pareille pratique (Coran V 75-77). Des Fils d’Israël égarés, elle passera aux gens de l’Évangile par l’intermédiaire de Paul, l’égaré. Elle fera partie de son credo.
   Pour Marie, elle enfantera bien un enfant, un humain, mais non créé dans son sein ? Un enfant consubstantiel à son Seigneur, nous dit-on ! De plus, elle deviendra, pour certaines sectes, « Marie, mère de Dieu » ! Quand elle enfantera son enfant, elle sera peinée car elle saura qu’on le prendrait comme une divinité en dehors de leur Créateur. Avec le Trithéisme (la trinité), on devra ajouter une personne humaine : Marie. Ce qui donne : Dieu + Marie + leurs fils !
   Problème insolvable. Dans le monde biblique, le Créateur est « substance », d’où le terme consubstantiel. La nature divine se transforme, elle devient alors, comme par enchantement, la même que les créatures créées ! De plus, Dieu est « esprit » pour l’homme biblique, c’est-à-dire que comme elles, le Créateur a eu un commencement ! Conclusion. Le Dieu des gens de l’Associationnisme de la Distinction, dans leur ignorance et leur égarement le plus complet ; ne voient pas qu’ils adorent en fait une « créature » comme eux, non une divinité en soi ! Et en agissant ainsi, ils ne peuvent accéder à la connaissance pleine et entière du Créateur, de leur Seigneur !
   Symbole de Nicée-Constantinople, dans une traduction directe du grec : "Jésus Christ, Fils unique engendré de Dieu, engendré du Père avant tous les siècles (...) engendré -non pas créé [poïêthénta]- consubstantiel au Père et par qui tout est fait" ; quand les chrétiens parlent de l'engendrement du Fils, il n'est nullement question de la naissance de Jésus, puisque cet engendrement ce fait "avant tous les siècles". Ce que nous retrouvons dans le Prologue de Jean : Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu (...) Toute chose a été faite par Lui (...) Et le Verbe s'est fait chair, et Il a habité parmi nous (...) et nous avons contemplé Sa gloire, gloire de l'Unique Engendré du Père (Jn I, 1.3.14)
   Dans le Catéchisme du Concile de Trente : "Lorsqu’on nous dit que Jésus est le Fils de Dieu, il faut bien nous garder de penser qu’il y a quelque chose de mortel et de terrestre dans sa naissance. L’acte par lequel Dieu le Père engendre son Fils de toute éternité est incompréhensible et dépasse absolument notre intelligence (...) Pour essayer d’expliquer le mode et la nature de cette génération éternelle, la plus juste [des comparaisons] semble être celle qui se tire de la formation de notre pensée dans notre âme (...) De même en effet que notre esprit, en se comprenant et en se contemplant, forme de lui-même une image, que les théologiens appellent Verbe, ainsi nous pouvons dire —autant que les choses divines et les choses humaines peuvent se comparer entre elles— que Dieu, en se connaissant et en se contemplant Lui-même, engendre son Verbe éternel. Au reste il est préférable de s’arrêter simplement à ce que la Foi propose, c’est-à-dire croire et confesser avec sincérité que Jésus-Christ est vrai Dieu et vrai homme tout ensemble ; que comme Dieu Il est engendré du Père avant tous les siècles, que comme homme Il est né dans le temps de la Vierge Marie sa mère. toutefois, en admettant cette double naissance, nous ne reconnaissons qu’un seul Fils (...) Du côté de la génération divine, Il n’a ni frères ni cohéritiers, puisqu’Il est le Fils unique du Père, tandis que nous, nous ne sommes que ses créatures et le fragile ouvrage de ses mains. Du côté de sa génération humaine, il en est beaucoup à qui non seulement Il donne le nom de frères, mais qu’Il traite réellement comme tels, puisqu’Il les admet à partager avec Lui la gloire de l’héritage de son Père"
   Dans sa Profession de Foi, Arius aurait déclaré : "Nous reconnaissons un seul Dieu, seul non engendré, seul éternel, seul sans principe, seul véritable, seul immortel, seul sage, seul bon, seul puissant, seul juge de tous, qui conduit et gouverne tout ; le Dieu de la loi, des prophètes et du Nouveau Testament ; qui a engendré son Fils avant le temps et les siècles, par qui il a fait les siècles mêmes et toutes les autres créatures (...) Le Fils, engendré hors du temps par son Père, créé et fondé avant les siècles, n'était pas avant d'être engendré ; mais il a été engendré hors du temps et avant toutes choses. Il n'a pas l'être en même temps que son Père, comme quelques-uns l'affirment, introduisant ainsi deux principes non engendrés (...) Si le Fils était une émission de la substance du Père, il s'ensuivrait que le Père est un être composé, divisible et muable". Il sera taxé par ses pères d’hérétique !
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[12] Autre : en dessous de…
[13] Marque de contentement suite aux paroles du Messie qui est pur de tout ce que le monde biblique (toranique & évangélique) a pu dire sur lui.
[14] Les moines-copistes du monde de l’Évangile.
[15] Ce qui est logique. Preuve que l’Évangile original a subi, au cours des siècles, des remaniements, falsifications, censures notoires.
[16] Les gens de l’Évangile et leurs sectes comme le christianisme.
[17] Les mécréants.
[18] On a dit : « Jésus » est un prénom courant dans la Palestine au Ie siècle (1). Il est par exemple attesté pour Jésus Ben Sira, l'auteur du Siracide, pour un fils d'Éliézer dans l'Évangile selon Luc (2) ou encore pour Barabbas, le chef de guerre libéré par Ponce Pilate selon certaines versions de l'Évangile selon Matthieu (3). L'historien juif Flavius Josèphe cite plusieurs individus prénommés Jésus.
(1) Tal Ilan, Uriel Rappaport (dir.) et Israel Ronen (dir.), The Hasmonean State, Jérusalem, Yad Ben-Zvi, 1993, « Les noms hasmonéens à l'époque du Second Temple ».
(2) Lc 3. 28-29
(3) B. Feldman, Barabbas and the Gospel of Yeshua the Galilean, American Imago New York, 1982, vol. 39, no 3, p. 181–193 et Jean-Paul Michaud, Barabbas, InterBible, 26 /09/003. (fr.wikipedia.org)
[19] « Les pères de l'Église ne manqueront pas d'utiliser cette homonymie : c'est "Jésus" (Christ) qui assure la victoire finale sur Amalek », in Le Pentateuque. La Bible d'Alexandrie, Cécile Dogniez et Marguerite Harl (dir.), Gallimard, Folio Essais, 2003, p. 731, note. (fr.wikipedia.org)
[20] Francisé et prit du grec : Ιησούς, Iesous. On a dit : (وأصله في لسانهم أيسوع.) (تفسير النهر الماد / الأندلسي), Andalousy : dans leur langue : Aisoua. Avec un seul s. Francisé, il faudra ajouter un s pour le lire correctement. Zamarchary ({ عِيسَى } معرب من أيشوع.) : ‘Is[s]â mot arabisé de Aichoua.
   On a dit : En hébreu une lettre le ch peut se lire de 2 façons différentes. Il se lit chi ou si cha ou sa cho ou so. Les hébreux utilisent la même lettre pour deux sons différents. Donc en hébreu, on a réfuté le fait que Jésus se lit Yeshua, on a dira plutôt Yessoua. On notera, au passage, que la lettre y entrera bien tard dans l’alphabet français. Ainsi, on traduira ‘Yacob’ par Jacob. La lettre y devenant un j. Idem pour Jésus, Josué.
[21] Selon R. Ambelain : Jésus-bar-Juda, alias Jésus de Galilée, plus tard Jésus de Nazareth, est un nom que nous voyons apparaître avec le canon néo-testamentaire. Dans l’Ancien Testament, nous le retrouvons évidemment de nombreuses fois, mais sous la forme de Josué, car Jésus, c’est Josué, comme Josué c’est aussi Jésus. En hébreu, ce nom se prononce Iéoshouah, et il s’écrit très exactement ainsi : iod-hé-waw-shin-aïn, et non pas iod-hé-shin-wawa-hé, comme quelques mystiques chrétiens du XVIIe siècle voudraient nous le faire croire, suivis par la suite, par les martinistes contemporains et les sectateurs du « maître » Philippe de Lyon. Jamais, nous disons bien jamais, un rabbin, kabaliste ou pas, ne se permettrait ce sacrilège : rompre le NOM SACRE en y introduisant une cinquième lettre ! Et qui plus est, modifie ainsi sa valeur numérale, soit 26, en le faisant passer à 326. En fait, c’est par ignorance dans le domaine théurgique que ces modificateur du Tétragramme divin ont introduit le shin en son centre. En kabale pratique, la lettre shin signifiait, sur le shéma opératif, et en son centre du tétragramme circulaire, tout autre chose, mais cela, le monde ne le sait pas.
   Et en note : Selon Paul Vulliaud, en sa Kabale juive, cette introduction du shin dans le tétragramme divin, le satanise, car cette lettre est l’initiale de Samaël, le mauvais ange, et selon le Zohar, l’Éternel la rejeta et refusa de s’en servir pour la création du monde, parce qu’elle est l’initiale du mot sohèqer, en hébreu mensonge. (op. cit. pp. 259-260) 
[22] On a dit : Jésus naît vers – 15 ou –17, (selon saint Irénée), et il meurt à cinquante ans environ, en 35 de notre ère (op. cit.).


Le tombeau était vide ! 
 

 « Et ce bruit s’est répandu chez les Yéhudim, jusqu’à ce jour » (la Bible : Matthieu 28,15)


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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17/07/14 .

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