Études

PROPHÈTES, PROPHÉTIE, ÉCRITURES. 

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Le terme "Archon" ou le personnage mystérieux de l’Évangile de Jean. Le "Grand Prince", ou la colère des gens d'Hiram contre Jésus...


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

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   Dans le monde biblique beaucoup de choses sont mystérieuses. Et il aime[5] s’entourer de « mystères » à l’instar d’autres religions anciennes du bassin méditerranéen dont le Sabéisme. A l’instar aussi du monde du Dualisme comme les gens d’Hiram[6] pour bon nombre de gens d’Europe et de Navarre.
   Dans les Écritures sacrées, révélées, chaque mot à son importance. Rien n’est à négliger, à prendre à la légère. Pour le monde biblique, deux voies s’ouvrent devant lui avec ces mots du Texte sacré. La première, elle est conforme avec la vérité, l’enseignement des Messagers et Prophètes (sur eux la Paix !). La deuxième, elle peut amener son auteur à dévier et à drainer alors bon nombre de personnes de sa religion vers l’innovation, l’égarement, l’errance, loin du Sentier divin...
   Une fois cela accompli, il devient difficile, voir impossible à la personne atteinte par ce mal de revenir en arrière. Tombant sous le joug du démon (que Dieu le maudisse !), elle est emportée par le courant… Ainsi est le monde biblique (toranique & évangélique).
   Bon nombre de mots sont sujet à des verses et controverses dans la Bible. A la lumière du Coran, on découvre que depuis le Sinaï, les Fils d’Israël et les Yéhudim ont changé le sens de bon nombre de mots de leurs Écritures (Coran IV 46 ; V 13, 41). Bien sûr, ils s’en défendent ! Ils ont même entraînés derrière eux les gens de l’Évangile. Et quatorze siècles après la Révélation du Coran, le problème reste entier. Le monde biblique s’entête et refuse de voir la vérité en face, l’évidence. Et dans cette errance, les Dignitaires religieux du monde biblique portent une lourde responsabilité. 

  • Les empereurs romains... d'Auguste à Titus.

   Parmi eux, il faut citer : Empereurs de la Rome antique : les Julio-Claudiens. Auguste, Tibère, Caligula, Claude Ier et Néron sont les 5 empereurs de la première dynastie romaine qui régna sur l'Empire romain (entre 27 av. J.-C. et 68). Ainsi :
   1) Après Caius Julius, Auguste régna pendant cinquante six ans, selon les historiens. C'est au terme de la quarante-deuxième année de son règne que naquit le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !).
   2) Tibère. Tibère (latin : Tiberius Caesar Divi Augusti Filius Augustus), né à Rome le 16 novembre 42 av. J.-C. et mort à Misène le 16 mars 37 ap. J.-C., est le deuxième empereur romain de 14 à 37. Il appartient à la dynastie Julio-Claudienne.
   Selon l'historien, le fils d'Athîr, c'est lui qui construira la ville de Tibériade. Elle portera d'ailleurs son nom. C'est sous son règne que sera élevé le Messie (sur lui la Paix !). Il règnera encore trois ans après son élévation. Enfin, c'est lui qui a tué Jacques (Jacob) le frère de Jean de Zébédée, tous deux étant des Candides (apôtres, biblique, des Douze). C'est le premier d'entre les rois qui adoraient les statues qui combattra et tuera les Nazaréniens (النصارى), (biblique : chrétiens). (Kâmil).
   Notons que pour l'auteur des "Actes", c'est plutôt : « Il (Hérode) fit périr par le glaive Jacques, frère de Jean. » (Actes, 12:2).
   3) Caligula fils de Tibère. Caligula (31 août 12 à Antium - 24 janvier 41 à Rome) (latin : CAIUS•CAESAR•AUGUSTUS•GERMANICUS) est le troisième empereur romain, régnant de 37 à 41, succédant à Tibère.
   Tibère avait assigné sa succession conjointement à son propre fils Gemellus et à Caligula, qui se fit seul reconnaître par le Sénat en l'an en 37 ou 38 pour un obscur complot.
. Le nouvel empereur adopta d'abord Gemellus, avant de le faire exécuter en 37 ou 38 pour un obscur complot.
« Lui succéda Caius, fils de Germanicus et d'Agrippine, que l'on nommait aussi Germanicus et Caligula. Tibère avait en fait laissé le pouvoir suprême à son petit-fils Gemellus ; mais Caius fit parvenir au Sénat les dispositions testamentaires par l'intermédiaire de Macron, les rendit caduques grâce à l'intervention des consuls et grâce à d'autres qu'il avait placés là à cet effet, invoquant la folie du testateur qui remettait les rênes à un enfant qui n'avait même pas encore le droit d'entrer dans la salle du Conseil. C'est ainsi que promptement, à cette époque, Caius lui enleva le pouvoir ; et plus tard, bien que l'ayant adopté, il le fit assassiner. » — Dion Cassius, Histoire romaine, 59,1
   Selon l'historien, le fils d'Athîr, c'est sous son règne que sera emprisonné Cham'oûn Safâ. Puis, libéré, il partira pour Antioche. Il invitera au Nazarénisme, puis ira à Rome et y invitera également ses habitants. La femme du roi se convertira et ira à Baitoul-Maqdis (Jérusalem). Elle sortira la croix que les Nazaréniens prétendre être la croix où le Messie fut crucifié. Celle-ci était entre les mains des Yéhudim. Elle la prendra et la redonnera aux Nazaréniens. (Kâmil).
   4) Claude. Claude est le quatrième empereur romain, qui régna de 41 à 54 apr. J.-C.
   5) Néron. Néron (latin : IMPERATOR NERO CLAVDIVS CAESAR AVGVSTVS GERMANICVS), né Lucius Domitius Ahenobarbus le 15 décembre 37 et mort le 9 juin 68, est le cinquième et dernier empereur romain de la dynastie julio-claudienne ; il régna de 54 à 68. (fr.wikipedia.org)
   A la fin de son règne, il tuera Pierre et Paul à Rome, il les fera crucifier tête en bas. En son temps, les Yéhudim de triompher de Jacques (Jacob) fils de Joseph. Il sera le premier évêque de Baitoul-Maqdis. Ils le tueront, prendront le bois de la croix et l'enterreront avec. (Kâmil).
   Empereurs de la guerre civile. Galba, Othon, Vitellius.
   Flaviens. Vespasien (9/24-6-79) proclamé empereur à Alexandrie.
   Titus prend Jérusalem.


Carte de l'Empire Romain

  • Le terme « Archon » ou le personnage mystérieux de l’Évangile de Jean.

   Qui est-il ? Selon le monde biblique : satan (que Dieu le maudisse !) en personne. En arabe, on dit : Arkoûn (الأركون) qui, dans les langues anciennes signifie (و الأركون بلغتهم هو المعظم و الاراكنة العظماء) : le glorifié, le magnifié, le grandi. Dans la Bible, le terme employé, dit-on, est : Erek[7], dont le sens serait proche.
   Arkoûn (الأركون), du grec « Archon », (ἄρχων, pl. ἄρχοντες)[8] qui signifie chef ou seigneur, nous dit-on. Ce prince du monde, pour le lecteur de l’Évangile et suivant l’enseignement reçu ; n’est autre que satan lui-même, le démon ! Ainsi aurait parlé le Messie au Douze[9] ! 
   Ainsi, à l’exégète évangélique de nous parler d’une victoire du Messie sur satan, considéré comme jugé et prince de ce monde ! Pour preuve[10] : Jean 16/8.
   Question : Cette appellation est-elle justifiée ? Selon le dénommé Paul sans aucun doute (Éphésiens 2/1)[11]. Mais le connaît-il vraiment pour parler ainsi ? Nullement.

  • La Passion du condamné vue et analysée sous un tout autre angle.

   Parmi les choses qu’on fera au condamné, de le couronner d’un diadème d’épines ! R. Ambelain d’écrire :  

   Lorsqu’on lit dans les évangiles synoptiques le récit de la Passion de Jésus, particulièrement tout ce qui a trait à la parade de dérision succédant à la flagellation légale, lorsqu’on voit ainsi les légionnaires romains revêtir Jésus d’une chlamyde écarlate, (…), puis lui remettre en main un roseau, sceptre dérisoire, et enfin le couronner d’un diadème d’épines, on est alors frappé de constater que, dans l’évangile  de Luc, cette phrase, pourtant saisissante, est totalement ignorée de son rédacteur. Cependant Luc, que l’Église affirme être lui-même l’auteur de ce récit, doit tenir celui-ci de son maître, l’apôtre Paul. Si celui-ci était à Jérusalem en 36 de notre ère, lors de la lapidation d’Etienne, étudiant la Thora aux pieds de son maître le rabban Gamaliel, il était en cette ville l’année précédente, en 35, lors de la mort de Jésus. Il a fréquenté un temps les apôtres Pierre et Jacques. Il n’ignore donc rien des derniers instants de Jésus. Et cependant, cette parade de dérision lui est inconnue. Étrange. (op. cit. pp. 289-290).

   Et concernant l’origine de l’éponge et du vinaigre d’expliquer :

  Et l’examen de ces midrashim, en ce qui concerne tout le rituel du Bouc Émissaire, décrit dans le Lévitique (chapitres IV, IX, X et XVI), nous démontre que l’épisode de la vieille tunique écarlate, imposée à Jésus lors de la comparution et en fonction de l’usage légal romain, a effectivement déclenché tout le processus de la création de la légende de la Passion. Qu’on en juge :
   « Que dit le Seigneur chez le Prophète ? Qu’ils mangent du Bouc offert au Jour du Jeûne pour tous les péchés. Et notez ceci : Que tous les prêtres, et eux seuls, mangent les viscères non lavées avec du vinaigre. » (Epitre de Barnabé, VII, 4).
   Voilà l’origine de l’éponge et du vinaigre… (op. cit. p. 295).

   Concernant la manducation de la propre chair du Christ :

   De là également est né le thème (inconnu de Jésus) de la manducation de sa propre chair sous les formes eucharistiques, lui étant le Bouc par excellence pour tous les péchés du monde. Continuons :
   « Faites attention à ce qui est prescrit : Prenez deux Boucs, beaux et semblables, et offrez-les[12]. Quant à l’autre qu’en feront-ils ? L’autre, est-il dit, sera maudit. Crachez-tous sur lui, percez-le, couronnez sa tête d’une laine écarlate, et qu’il soit ainsi chassé vers le désert. » (Epitre de Barnabé, VII, 6-8).
   « Quand tout cela est exécuté, celui qui emporte le Bouc le mène vers le désert, et lui enlève la laine, qu’il met sur un buisson de ronces. » (Epitre de Barnabé, VII, 8).
   Il est bien évident que tout cela a suggéré aux scribes chrétiens une série d’images analogiques. Puisque Jésus était préfiguré par le bélier qu’Abraham substitue à son fils Isaac lors du sacrifice de celui-ci, que ce bélier avait les cornes prises dans un buisson épineux, on pouvait continuer la composition de cette scène imaginaire qu’est la Passion. Le chlamyde écarlate (l’écarlate[13] était, dans le symbolisme judaïque, l’image du péché) a permis d’identifier Jésus au Bouc Émissaire, que l’on coiffait d’une laine écarlate concrétisant les péchés du peuple d’Israël. Le buisson sur lequel le préposé accrochait ladite laine écarlate a suggéré, l’idée d’une couronne d’épines, et l’éponge imbibée de vinaigre a suivi.
   Bien plus tard, Méliton, évêque de Sardes en Lydie (mort vers 195), rédigera une Homélie sur la Passion dans lequel il déclarera audacieusement :
   « Tu (Dieu) as placé l’écarlate sur son corps, et l’épine sur sa tête… » (Cf. Méliton de Sardes : Homélie sur la Passion, XIII, 3-4). (op. cit. p. 295-296).

   Les reliques du condamné toutes présentes ?

   Bien entendu nous possédons toutes les reliques de la Passion, fragments de la tunique écarlate, roseau, couronnes d’épines, il ne manque que les crachats de la soldatesque. Ajoutons-y la véronique, les clous, la croix, la pancarte, la lance, l’éponge, les linges, et même l’escalier du prétoire, qui est maintenant à Saint-Jean de Latran. Le lecteur qui s’intéresse à l’étude de la naïveté humaine retrouvera tout cela dans Des reliques et de leur bon usage, de Patrice Boussel, conservateur à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (Paris 1971, Balland, éditeur[14]).
   Voici maintenant la vérité, lecteur, et elle ne ressemble pas à la légende[15]. (p. 297).

   Le fils de Marie était-il, comme le suggère le monde de l’Évangile, le « roi oint » de son époque ? D’où cette question de R. Ambelain :
   Et d’abord, qu’est-ce que cette couronne d’épines que Jésus aurait reçue des légionnaires de Rome, en supplément de souffrances et un signe de dérision à ses prétentions royales ? (p. 297). (…)
   Et encore une fois, par quel prodige tous ces accessoires d’une « passion » absolument antilégale auraient-ils pu être recueillis par les disciples, tous zélotes recherchés par Rome ? D’autant que des lois sévères, incluant la peine de mort, frappaient quiconque se procurait des éléments matériels ayant participé à une exécution capitale ou une inhumation : sang de supplicié, débris corporels, ossements, clous de croix, etc., en vue d’opérations magiques ultérieures.
   Or, encore une fois, nous possédons miraculeusement tous ces objets.

   Usages d'époque.

   Il était d’usage dans le monde antique de crucifier ou d’empaler le condamné avec la preuve matérielle du défit qui lui était reproché, lorsque cela était possible, ou avec les insignes de sa fonction ou de son rang social. Ainsi, lorsque Nabuchodonosor, roi de Babylone, crève les yeux à Sédécias, roi de Judée (lequel a déjà la mâchoire perforée d’un anneau soudé à une chaîne que tient Nabuchodonosor), ce avec le fer d’un javelot rougi au feu, Sédécias est encore coiffé de la tiare royale. (…) (pp. 299-300).
   Il en fut très certainement ainsi pour Jésus. Celui-ci était condamné à mort par Rome pour s’être proclamé roi d’Israël et l’avoir reconnu devant Pilate.
   Il n’y avait rien d’étonnant par conséquent à ce que Jésus soit coiffé de la couronne royale pendant tout le cérémonial de son exécution. (…) (p. 300).
   Jésus posséda-t-il une couronne de ce type et de cette nature ? C’est très probable. Il y fait allusion dans l’Apocalypse, rédigée de son vivant comme nous l’avons démontré[16]. (p. 301) (...).  
   Ainsi donc il est probable que Jésus fut crucifié coiffé de cette couronne de cuivre, une couronne d’or étant exclue, elle aurait été confisquée, eu égard à sa valeur, puis envoyée à Tibère, et son poids aurait dissuadés les zélotes[17] de la conserver en permanence au cours de leurs campagnes mouvementées. Jésus devait la porter couramment[18], et c’est à cet ornement que les foules le reconnaissent pour le « Fils de David ».
   C’est pour dissimuler ce détail que l’on imagina, bien plus tard, cette couronne d’épines, dont la morphologie s’adaptait parfaitement à cette de la couronne « radiée », et aux sept cornes coiffant l’agneau vainqueur décrit dans l’Apocalypse.
   Il convient d’ailleurs d’observer que seuls, Mathieu (XXVII, 29), Marc (XV, 17) et Jean (XIX, 2 et 5) connaissent l’épisode de la couronnes d’épines, Luc l’ignore totalement. Pour les trois premiers elle est imposée à Jésus dans le prétoire, au sein de la citadelle Antonia, alors que pour l’Évangile de Pierre (6 et 7), c’est la foule hostile qui l’en coiffe, sur le chemin du Golgotha, et hors de la forteresse. Par contre dans les Acta Pilati, c’est à l’instant de la crucifixion que Jésus reçoit le diadème douloureux :  
   « Après ces choses, Jésus sortit du prétoire avec les deux voleurs. Lorsqu’il arriva au lieu désigné, on le dépouilla de ses vêtements, on le ceignit d’un linteum, et on mit sur sa tête une couronne d’épines. Semblablement, les deux voleurs furent crucifiés. Démas à sa droite, et Cestas à sa gauche. » (Op. cit. : X).
   C’est ce très vieil apocryphe copte qui est le plus près de la vérité historique[19] ; comme on venait de clouer le titulus indiquant qu’il s’agissait de « Jésus roi des Juifs » (Cf. Mathieu : XXVII, 37), on coiffa le condamné de la couronne de cuivre probablement saisie lors de l’investissement du domaine de Iérahmeel, après le combats des Oliviers. (…) (pp. 303-304).
   En fait, les sept pointes ou cornes de la couronne radiée se rapportent ésotériquement aux sept Sephiroth inférieures ; Geburah (la Rigueur), Hoesed (la Miséricorde), Tiphereth (la Beauté), Netzah (La Gloire), Hod (la Victoire), Iésod (Le Fondement), Malkuth (le Royaume). Elles constituent  le Microprosope ou « Petit visage », le « Couple inférieur » de la Kabale juive traditionnelle.
   Ce nom de « couronne » est également celui de la Séphirah suprême, dite en hébreu Kether, ou le « Seuil d’Éternité ». Les sept gemmes ou perles qui en coiffent les pointes sont figuratives des sept Esprits devant le Trône (Cf. Apocalypse : IV, 5), les sept archanges classiques : Michaël (le Soleil) ; Gabriel (la Lune), Anaël (Vénus), Raphaël (Mercure), Zachiel (Jupiter), Orphiel (Saturne), Samaël (Mars). Dans le rythme quaternaire, relatif aux archanges des autres Éléments, il y a Michaël, Gabriel, Raphaël, Uriel.
   En revendiquant cette couronne, Jésus prétendait se substituer à Metatrôn-saar-ha-Panim (le « Prince des Faces » de Dieu), alias Saar-ha-Olam (le « Prince du Monde »), ou Saar-ha-Gadol (le « Grand Prince »), celui que l’on nomme encore Michaël (« Semblable à Dieu ») cité dans la prophétie de Daniel :
   « En ce temps-là se lèvera Michaël, le Grand Prince, protecteur des enfants de notre peuple… » (Cf. Daniel : XII, 1).
   Dès lors, et sans tomber dans une hérésie blasphématoire indiscutable, comment Jésus peut-il se permettre de rejeter ce Grand Prince, protecteur d’Israël selon la volonté divine, au rang de puissance démoniaque, dans l’évangile joannite :
   « Maintenant, le Prince de ce monde va être jeté dehors… » (Cf. Jean : XII, 31).
   « Le Prince de ce monde vient, et il n’a rien en moi… » (Cf. Jean : XIV, 30).
   « Le Prince de ce Monde vient, et il n’a rien en moi… » (Cf. Jean : XIV, 30).  
   « Le Prince de ce Monde est déjà jugé… » (Cf. Jean : XVI, II).

   Après cela, l’Église catholique aura beau jeu de constituer une Archiconfrérie de Saint-Michel, dont le siège est justement au célèbre mont, la « merveille d’Occident », et de diffuser un exorcisme spécial mis sous le patronage de l’archange. (op. cit. pp. 305, 306).

   Conclusion.

   L’emploi de : « Le Prince de ce Monde » semble poser, à travers cette étude, un sérieux problème d’authenticité au monde biblique. Pour les premiers, il serait l’ange Michaël, pour les seconds, le démon lui-même ! Mais dirons-nous à qui nous devons la falsification des Écritures ? Au fils de Marie (sur lui la Paix !) ou aux copistes peu scrupuleux ? N’est-ce pas au monde biblique lui-même ?
   Pour les premiers, les gens de la Synagogue et de la Torah ont une haine viscérale contre le Messie, Ichoua, fils de Marie (sur eux la Paix !). Tout simplement parce qu’il gardait intact le « dépôt » qui lui était confié. Il voulut réformer la loi toranique dont le Samedi et les gens de la Synagogue et de la Torah de l’époque ne lui pardonnèrent pas.
   Des sobriquets et des surnoms en tout genre fusèrent contre lui dont le « Nazaréen »[20]. R. Ambelain de noter : Nous savons que le surnom de Ben Sotada, en hébreu “fils de la déviation”, est une épithète injurieuse que les talmudistes appliquèrent à Jésus par la suite, lors de leurs polémiques avec les chrétiens que formaient les disciples de Saül-Paul[21] (op. cit.).
   Les seconds, gens de l’Évangile ont dévoué un amour sans borne pour le Messie et sa mère. Tombant ainsi dans l’Associationnisme de la Distinction (Coran IV 171 ; V 73). Ce qui les perdra car leur Seigneur ne pardonne pas ce péché.
   Le troisième groupe, les gens de l’Islam traditionnel se contentent de se limiter au texte coranique et les paroles du sceau de la Prophétie et de ses Compagnons. De ce fait, et pour chaque Croyant soumis, il restera qu’un humain, un prophète et un messager de son Seigneur auprès des Fils d’Israël. Celui qui reçu de Lui, l’Évangile...  (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous qui tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] A l’instar de Marc. Ex.: On peut dire, il est vrai, que Marc prenait son refuge dans le mystère. Le mystère s'impose au théologien comme à l'ignorant, mais le théologien s'efforce de mettre, sinon toujours de la vraisemblance, du moins de l'ordre et de l'harmonie jusque dans les mystères. C'est de quoi Marc ne s'est pas préoccupé. (Evangile selon Marc par le P. M.-J. Lagrange).
   Claude : Claude (1er août 10 av. J.-C. – 13 octobre 54) est le quatrième empereur romain, qui régna de 41 à 54 apr. J.-C.
   Réformes en matière religieuse. Claude, comme auteur d'un traité sur les réformes religieuses d'Auguste, s'est senti légitimement compétent pour mettre en place ses propres réformes.
Il avait des avis bien arrêtés sur ce que devaient être les pratiques adéquates de la religion d'État. Il refusa la requête des Grecs d’Alexandrie qui souhaitaient lui dédier un temple, en argumentant que seuls les dieux pouvaient choisir de nouveaux dieux. Il rétablit des jours de fête tombés en désuétude et annula nombre de célébrations étrangères instituées par son prédécesseur Caligula.
Claude réhabilita d'anciennes pratiques, comme le vieux langage dans les célébrations. Il se préoccupa de la diffusion des cultes à Mystères orientaux dans la Ville et rechercha des équivalents romains.
Par exemple, il favorisa les Mystères d'Éleusis qui avaient été pratiqués pendant la République. Il expulsa les astrologues étrangers pour les remplacer par les devins de tradition romaine (les haruspices).
Il réprima particulièrement durement le druidisme, à cause de son incompatibilité avec la religion romaine d'État. Il aurait aussi une fois expulsé les Juifs de Rome, probablement à cause de troubles dus à l’apparition du christianisme (1).
Claude était opposé aux conversions, quelle que soit la religion, y compris dans les régions où il accorda aux habitants la liberté de croyance. Les résultats de tous ces efforts ont été reconnus, et même Sénèque, qui pourtant méprise les vieilles pratiques superstitieuses(2), défend Claude dans sa satire l’Apocoloquintose (3).
(1) Claude organisa les Jeux séculaires en 47, marquant le 800e anniversaire de la fondation de Rome, bien qu'Auguste ait organisé ces mêmes jeux moins d'un siècle auparavant en 17 av. J.-C. Claude déclarant qu'Auguste les avait célébrés trop tôt (Suétone, Claude, XXI). Claude fit représenter des batailles navales pour célébrer les tentatives de drainage du lac Fucine, ainsi que bien d'autres jeux du cirque et divers spectacles. (fr.wikipedia.org)
« Il chassa de la ville les Juifs qui se soulevaient sans cesse à l'instigation d'un certain Chrestus. » Suétone, Vie de Claude, XXV. Ce qui est arrivé en réalité est toujours un sujet de controverses. Les Actes des Apôtres (18:2) relatent l’événement : « Il y trouva un Juif nommé Aquila, originaire du Pont, récemment arrivé d'Italie, et sa femme Priscille, parce que Claude avait décrété que tous les Juifs eussent à s'éloigner de Rome. », Dion Cassius le minimise : « Les Juifs étant de nouveau devenus trop nombreux pour qu'on pût, attendu leur multitude, les expulser de Rome sans occasionner des troubles, il ne les chassa pas, mais il leur défendit de s'assembler pour vivre selon les coutumes de leurs pères. » et Flavius Josèphe — qui pourtant écrit essentiellement sur les événements impliquant les Juif]s — ne le mentionne pas du tout. Quelques historiens émettent l’hypothèse que cette expulsion des Juifs de Rome ne s’est jamais passée, tandis que d'autres pensent que seuls quelques missionnaires ont été expulsés pour un court exil.
(2) voir Sénèque#Conception de la religion.
(3) Sénèque L'Apocoloquintose. : (la transformation de l'empereur Claude en citrouille). 9.
[6] Avec son « secret » ou « mystère » à ne jamais dévoiler à autrui. Le fait-il ? Selon l’observateur, il signera là son arrêt de mort.
[7] Bible Erek : ville à 65 km au nord-ouest d'Ur sur la rive gauche du fleuve Euphrate (Gen. 10 10). Ou des peuplades : Esdras 4 9.
[8] Du latin archon, -ontis, du grec arkhôn, -ontos. Titre de certains magistrats dans diverses cités grecques anciennes. (Au pluriel ce mot peut désigner indifféremment tout magistrat, quel que soit son titre exact.) À Athènes, l'institution des archontes marqua le passage du pouvoir de la royauté à l'oligarchie foncière. À l'origine, il n'y avait qu'un seul archonte et la charge était héréditaire. Par la suite, l'archontat fut limité à dix ans (752 avant J.-C.) jusqu'à ce que, vers la fin du viie s., fût institué un collège annuel de neuf archontes. Primitivement réservée aux eupatrides ou aristocrates, cette magistrature se démocratisa avec Solon et Aristide. Chefs du gouvernement jusque vers la fin du ve s. avant J.-C., les archontes ne conservèrent guère par la suite que des fonctions religieuses et judiciaires. (larousse.fr)
[9] Deux passages : Bible : Jean 14:30 Je ne parlerai plus guère avec vous ; car le prince [archon] du monde vient. Il n’a rien en moi ; ; Jean 16:11  le jugement, parce que le prince [archon] de ce monde est jugé.
[10] Jean 16/8 : Et quand il (le Saint Esprit) sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement: en ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi; la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus ; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé.
   Jean 12/31 : Maintenant a lieu le jugement de ce monde; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors.
   Le mot traduit par « prince » est « archon » et il veut aussi dire « meneur ». En clair, le terme de prince ici ne prévaut pas pour une telle créature, mais « meneur » est le terme qui va très bien avec les créatures de son espèce. Fausse traduction. Enfin, dire : Le titre de « chef » ou, en grec, « archon » revient à Satan provisoirement et non universellement et à toujours ; est une indécence.
[11] Éphésiens 2/1 : Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres...
Éphésiens 6/12 : Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.
   On remarque ce terme à la mode chez Paul : « chair » ! On a dit concernant cela : La source du mal est dans les convoitises, c'est-à-dire les mauvais désirs du cœur charnel. (Jacques 1.14). Ces désirs, nourris dans le cœur, deviennent des volontés, à la fois volontés de la chair et des pensées ; les premières ont leur source dans les sens, les secondes en sont indépendantes ; tout l'être est alors corrompu et dominé par la chair. (Comparer Matthieu 15.19 ; 1Pierre 4.3). (epelorient.free.f)
   Et aussi : - Selon la chair, c'est-à-dire en tant qu'homme, Jésus est issu (grec devenu rejeton) de la race de David.
   Il importe de bien entendre ce mot de chair appliqué à Jésus Christ. D'une part, il semble dire trop peu, car le Sauveur s'est approprié la nature humaine tout entière et pas seulement notre chair ; d'un autre côté, il paraît exprimer trop, parce que, à l'idée de chair, s'attache celle de péché ; or Paul n'admettait pas que le Sauveur ait eu part à notre corruption. (…)
   Le terme de chair est employé dans des acceptions diverses par les auteurs sacrés il désigne proprement les parties molles du corps de l'homme ; (Genèse 2.23) puis le corps tout entier. (1Corinthiens 15.37-40) Le corps était destiné à servir d'instrument docile à notre esprit, qui devait lui-même obéir à l'Esprit de Dieu. (…)
   Mais quoique le péché se manifeste le plus souvent par le corps, parce que l'homme est tombé sous l'esclavage des sens, il est des vices de nature spirituelle auxquels le corps n'a aucune part directe, que l'écriture qualifie pourtant de charnels, "d'œuvres de la chair ;" l'orgueil spirituel, (Colossiens 2.18) la haine, la jalousie, la colère, les animosités. (Galates 5.20)
   En un mot, la chair, dans ce second sens, désigne la nature humaine déchue, corrompue, assujettie au péché, (Jean 3.6) incapable par elle même de se relever en saisissant la vérité salutaire quand celle-ci lui est présentée. (Matthieu 16.17 ; 1Corinthiens 2.14) (…)
   De ces trois sens du mot chair : substance matérielle du corps, état où l'esprit est asservi aux sens, faiblesse de l'homme soumis à la douleur et à la mort, lequel est appliqué à Jésus-Christ ? Évidemment le dernier. (op. cit.)
   S’il s’agit du corps humain alors ce terme n’a aucun sens. D’où vient le corps, sinon du sol, de la terre. Et que peut cet élément ? Le premier ennemi de l’homme c’est sans nul doute « satan » cette créature bien méconnue du monde biblique (toranique & évangélique). Le second, c’est son âme qui a une tendance à l’emporter vers le mal, la passion, le penchant. Elle lui susurre bien des choses… Le troisième, la nourriture de l’âme, c’est justement la convoitise, le penchant vers… Le cœur est un siège où l’un ou l’autre veut prendre possession. L’homme est donc mis devant cette évidence. Paul, lui, parle comme les gens de l’époque, gens du Sabéisme, de leur philosophie… Il égare plus qu’il guide, est un guide dans ce genre de définitions !
   Enfin, et contraire à Paul, les esprits méchants et autres ne sont pas dans les lieux célestes. Ils en ont été chassés à tout jamais. L’accès leur en est interdit. Donc, le mal ne peut venir « d’en haut » comme la coutume le veut en milieu biblique (toranique & évangélique).
[12] On a dit : Les deux boucs devaient être semblables (Lévitique xvi. 7). L'un des deux, celui qui était chargé des péchés du peuple et chassé de la ville, représente (d'après l'Epître de Barnabé, Justin et Tertullien), Jésus couvert d'opprobres et de crachats. « Remarquez, dit le pseudo-Barnabé, comment Jésus est manifesté ici en figure : Crachez tous sur lui, percez-le, de piqûres, coiffez-le d'une laine écarlate et dans cet état qu'il soit chassé au désert. » 1 « L'un des deux boucs, dit Tertullien, affublé d'écarlate, maudit, couvert de crachats, tordu, piqué par le peuple, était rejeté hors la ville et envoyé à la mort, portant ainsi les caractères manifestes de la passion du Seigneur qui, après avoir été affublé d'un manteau écarlate, couvert de crachats et accablé de tous les outrages, a été crucifié hors de la ville 2. »
On peut croire que le pseudo-Barnabé, Justin, Tertullien, savaient interpréter les évangiles. Il est donc vraisemblable que les scènes de dérision et d'outrages ont été introduites dans Marc et Matthieu pour donner à Jésus le caractère de bouc émissaire dont on sentait le rapport profond avec celui de roi dérisoire, L'Epître aux Hébreux 3 montre clairement que la fête chrétienne dont la Passion est le thème rituel était destinée à remplacer non seulement la Pâque juive, mais aussi le Jour de l'Expiation. Jésus n'est pas seulement l'Agneau pascal. Il est aussi le Bouc émissaire du Yom Kippour. (JÉSUS BARABBAS PAR P.-L COUCHOUD ET R. STAHL. Premiers écrits du Christianisme - p. 139 - 161 - Paris 1930)
1 Epître de Barnabé, trad. Oger. Paris, 1907. vii., p. 57. Justin, Dialogue, xi.,
2. Adv. Jud., xiv. Adv. Marc , iii., vii
3. Vii., 26; ix, 12, 28; x., 20.
[13] Le rouge. Aux Indes, les Hindous ont un goût très prononcé pour cette couleur. Le Feu sacré ayant une grande valeur à leurs yeux. Les Bouddhistes optent, eux, pour le jaune.
[14] Et R. Ambelain, en note, de faire cette excellente remarque : "En 70, Titus fit raser et niveler Jérusalem par les prisonniers juifs. Flavius Josèphe, Pline attestent qu’il était impossible d’imaginer qu’une ville se soit élevée à cet endroit. Et cet escalier fut retrouvé et transporté à Rome plusieurs siècles plus tard !"
   Et Titus ne faisait là que suivre les traces de Nabuchodonosor, réaliser le plan divin (Coran XVII 2-8), le Décret divin pour cette Ville sainte, là où se trouvait la deuxième Maison du divin Créateur. La Colère divine contre ces gens rebelles, indociles, désobéissants, mécréants : les Fils d’Israël et les Yéhudim de l’époque était à son comble ! Et pour les humilier un peu plus, aux historiens de mentionner que les prisonniers toraniques vont participer au rasage et au nivelage de la Ville sainte, leur propre ville ! Quelle humiliation en ce bas monde et qu’en sera-t-il le Jour des Comptes ? 
[15] Évidemment R. Ambelain, avec documents à l’appui, va essayer d’éclairer le lecteur. Pour lui, il faut revenir à la raison et arrêter de mettre la légende entourant la Passion du Christ en avant, la vérité aux oubliettes. L’Histoire du Christianisme est plein de trous et d’ombre. Pourquoi sur un sujet si passionnant pour lui, "un silence de quatre siècles, personne n’en parle, s’insurge R. Ambelain, et les historiens ne retrouve sa trace qu’avec les affirmations de saint Paulin, évêque de Nole en Campagnie, en des documents du Ve siècle." ! Pendant quatre siècles qu’on fait les disciples de Paul ? Sinon tisser leur toile, note l’observateur ! Déjà, Constantin, en 300, de faire parler de lui, dit-on ; de réconcilier le Sabéisme avec le Christianisme de Paul, de faire la paix... des braves !  

[16] Cf. Apocalypse : 5 6. 6.
Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des anciens, un Agneau qui était là comme immolé ; il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu, envoyés par toute la terre.
   L'Agneau est l'image du Sauveur, (Esaïe 53.7 ; Jean 1.29,36) non seulement comme emblème de douceur, d'innocence (Jean dit ici petit agneau, et cette épithète forme un contraste intentionnel avec celle qui précède : le lion de Juda), mais parce que le Sauveur était figuré par l'agneau pascal. Dans la vision actuelle il est vivant, puisqu'il va prendre le livre, mais il porte les marques de son douloureux sacrifice : il est comme immolé. (op. cit.)
   Pour le commentateur, l’Agneau est ici le symbole non du sauveur comme avancé, mais de la Mort. Cette Mort que le fils de Zacharie viendra égorgée au jour des Comptes.
   Et pour R. Ambelain, en note : Les vieillards. Ces 24 vieillards représentent les 24 classes des cohanim (prêtres) en Israël. Telle est son interprétation !
[17]  Les Zélotes (ou zélés, קנאים ou Qiniim en hébreu, de qina, jaloux, exclusif, sur la racine QYN, Caïn), sont les groupes qui combattent le pouvoir romain les armes à la main pendant la Première Guerre judéo-romaine. Appelés aussi Galiléens…
   Flavius Josèphe affirme que le leader nationaliste Judas de Gamala fut à l'origine d'une « quatrième philosophie » (après les Sadducéens, les Pharisiens et les Esséniens), qu'il décrit ainsi :
« Judas fut l'auteur de la quatrième secte. Elle s'accorde en toutes choses avec celle des Pharisiens, excepté que ceux qui en font profession soutiennent qu'il n'y a que Dieu seul que l'on doive reconnaître pour Seigneur et pour Roi. Ils ont un si ardent amour pour la liberté que les genres de mort les plus extraordinaires, les supplices les plus atroces, qu'ils subissent eux-mêmes ou laissent souffrir aux personnes qui leur sont les plus chères, les laissent indifférents pourvu qu'ils n'aient à donner à nul homme le nom de Seigneur et de Maître. Comme bien des gens ont été témoins de la fermeté inébranlable avec laquelle ils subissent tous ces maux, je n'en dirai pas davantage, non de crainte de ne pas être cru, mais plutôt de peur que mes paroles ne donnent une idée trop faible du mépris avec lequel ils supportent la douleur. » Flavius Josèphe, Antiquités Judaïques, XVIII, 2
   Partisan de composer avec la puissance romaine, Flavius Josèphe reproche amèrement aux zélotes leur fanatisme qui est selon lui à l'origine de la Première Guerre judéo-romaine. Les Romains leur donnent le nom de « sicaires », du nom de leur poignard tranchant, la sica, qui pourrait avoir aussi donné le surnom d'Iscariote du Judas des Évangiles (sikariot en araméen dans la peshitta). (fr.wikipedia.org)
   De nos jours, les gens de la Bible (toranique & évangélique) préfèrent les termes « schisme » « philosophie », « doctrine », « tendance », « synagogue », « église », « temple », etc., plutôt que le terme « secte ». Pourtant, au sein de leurs propres religions respectives, elles ne sont rien d’autre que cela.
   R. Ambelain a, lui, une certaine amitié pour « Judas de Gamala ». Et dans ses études, ce nom apparaît souvent.
   Enfin, on a dit : En français, le terme de zélote s'applique aujourd'hui à une personne qui fait preuve d'un attachement fanatique à sa cause, jusqu'à l'aveuglement. (fr.wikipedia.org). Ou : Personne appartenant à une secte juive pour chercher à résister à la domination étrangère et qui était capable de tuer les personnes opposées à son idéologie. (linternaute.com).
   Le Zélotisme a de beaux jours devant lui, note l’observateur. Très en vogue de nos jours au sein du monde de la Synagogue et de la Torah, note encore l’observateur. On ne fait pas grand cas de tout ennemi, de tout opposant au Yéhudisme et ses philosophies athées ou religieuses, au monde politico-religieux. Et naguère comment les Fils d’Israël traitaient-ils leurs Prophètes, les Prophètes du NOM ? Sinon de menteurs et allaient jusqu’à attenter à leur vie. Dernier cas de leur Histoire sainte avec les prophètes Zacharie et son fils (sur eux la Paix !).
   De nos jours, leurs descendants s’en défendent ! Et surtout refusent catégoriquement de dénoncer et de condamner les faux pas, les abus, les atrocités de leurs ancêtres… ! C’est pour cela que le NOM les condamne, les a condamné dans le sceau des Écritures, le Coran.
   Le Zélotisme semble, de nos jours, avoir fait des émules parmi le monde arabe et leurs sectes dont en particulier le Salafisme (Partisans d’ibn Taymiya, le Kurde (Châm), d’Abd Allah fils d’Abdal Wahhab (Arabie), Albanais (Albanie), ibn Baz (Arabie), Othaimin (Arabie), Saleh fils de Fawzen (Arabie), pour ne citer qu’eux.) Les groupes politico-religieux dont ceux se réclamant, en Égypte, d’Hassan el-Banna. Et suite à différents conflits à travers le monde, le sang coule à flots parmi les gens de l’Islam traditionnel. Tueries, massacres en tout genre, vols, assassinats, viols, etc., font partie du lot quotidien et, ô mystère, au nom de l’application de la Loi divine, de l’Islam !
   Parallèlement à cela, on note que les gens de la Bible (toranique & évangélique) apportent une aide sans failles pour ces groupes déviants, ces sectes, ces mercenaires et terroristes d’un nouveau genre… Une aide politique, financière, morale, militaire. Depuis le démembrement de l’Empire ottoman, l’installation des gens de la Torah en Palestine ; les gens de la Bible toute tendance confondue s’évertue à mentir au monde de l’Islam à longueur de journée, note l’observateur. Et au monde arabe et à son monde politico-religieux de courber l’échine devant eux ! Personne est dupe, clame l’écho ! Lors de l’occupation (naguère et de nos jours) des terres du monde islamique, le monde biblique (toranique & évangélique) a toujours eu un engouement très particulier pour leurs frères en religion y vivants, pour les sectes s’y trouvant ou autres religions, les gens de la Mécréance et de l’Athéisme. L’ennemi à abattre et dans sa ligne de mire à toujours été, à travers leur occupation, l’Islam traditionnel ! Il fallait désislamiser ces terres, rendre les gens incultes, opposer les populations locales contre leurs Dirigeants religieux, les confondre, abuser d’eux, les tromper, les voler, les exploiter, les faire tomber dans le péché, le mal, la turpitude et le blâmable, etc.  !  Et aux gens du Sécularisme du monde biblique de marcher sur les pas de leurs ancêtres, de reprendre le relais des gens de leurs Synagogues, de leurs Églises ou Temples. Gens du Sécularisme qui ont prétendu pourtant réformer le monde, à qui a voulu leur prêter l’oreille ; n’ont en réalité fait qu’abêtir celui-ci et le jeter dans les bras de Lucifer (que Dieu le maudisse !) et à sa plus grande joie. Car que peut proposer ceux qui désespèrent des gens des tombeaux et refusent de croire à une rencontre réelle avec leur Créateur et Juge au Jour des Comptes !
   Enfin, en l’Hexagone, on est passé en plusieurs phases depuis l’arrivée des gens de l’Islam des colonies. Naguère ignorants, incultes, gens vautrés dans le péché, le mal, la turpitude et le blâmable, peu à peu on est passé, pour certains, d’un état à un autre, de la désobéissance à l’Obéissance divine. Très vite, les nouveaux pratiquants se sont vus attribuer (suite au contexte local et international) des surnoms, des étiquettes, des sobriquets en tout genre : peste, islamistes, terroristes, fondamentalistes, extrémistes, intégristes… Certaines de leurs étiquettes ayant été prises, au passage, par les gens du Laïcisme, à leurs propres religions ! Ex.: intégristes, etc. Et aux gens de l’information écrite et parlée, leurs médias de prendre le relais du l’idéologie régnante pour développer une campagne tout azimut contre l’Islam et ses adeptes notamment les Croyants soumis, pratiquants de leur Culte. Une campagne contre les Fils de Sam (Sem), à savoir les gens d’Ismaël !
[18] Pour l’auteur, Jésus passe pour être une sorte de révolutionnaire de l’époque. Il cherchait le pouvoir. Il adopte là la position des gens de la Synagogue et de la Torah, lesquels ne le reconnaissent pas comme un prophète et un messager du NOM auprès d’eux. Et vis-à-vis de sa religion, il adopte celle du Dualisme (ou Magisme). Ennemie jurée des sectes évangéliques dont la secte catholique en particulier. De ce fait, la filiation divine du Christ et sa divinité sont remises en question en permanence.
   De nos jours, les gens du Dualisme (ou Magisme), gens d’Hiram, se disent, d’une certaine façon, les héritiers des Templiers. On a du changer souvent de nom suivant l’époque, le lieu, les circonstances. On reste toutefois dualiste, recherchant ainsi à réhabiliter Lucifer, satan (que Dieu le maudisse !) que le Dieu usurpateur a destitué et la Magie. Les gens de la Synagogue et de la Torah les considèrent comme leur bras droit. Les gens du dualistes de France prendront une part active au démembrement de l’Empire ottoman. Naguère, à la révolution de 1789. Comment après cela le monde islamique pourra-t-il les prendre comme amis, frères, les fréquenter, manger à la même table ? Étant entendu qu’aux jours du FAUX-MESSIE, ils seront tous avec lui et aucun d'entre eux ne manquera à l'appel !
[19] Rappelons que l’auteur croit une mort réelle de Jésus. Ce sont les détails de cette « mort » qui le chagrine, le désole.
[20] Toujours d’actualité, note l’observateur.
[21] Le fait d’avoir projeté cet homme en avant, au-devant et sur la scène se retournera conter eux. Les disciples de Paul leur imputèrent le déicide à tout jamais. Ne l’oublions pas, l’Incarnation fera cela ! Et en le crucifiant, le faisant mourir, lui-même étant consubstantiel à son Seigneur pour eux ; à travers lui, c’était donc son Seigneur qu’on visait 
!  



L'Empire sous Auguste et les Empereurs Julio-Claudiens


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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17/07/14 .

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