L’historicité du Toledot
Yéchou ou
un regard sur le passé
biblique.
Une analyse de ce
pamphlet a été fait par des gens du monde toranique. Nous nous proposons de
la rapporter ici et d'y joindre nos commentaires.
Au nom de Dieu, Hachem, Allaha !
le TOUT-MISÉRICORDIEUX, le TRÈS-MISÉRICORDIEUX
!
Et après :
Louange à Dieu et prière sur Mohammad,
le meilleur d'entre Ses créatures et sur sa famille !
Les
sources juives. Ce que pense le monde toranique des Toledot Yéchou.
Gérald Israël d’écrire notamment : Au début du
XI siècle, dans certaines communautés juives d'Europe centrale commence à
circuler discrètement un écrit ayant pour titre Toledot Yéchou, que
l'on pourrait traduire par « Les histoires de Jésus », ou « L'histoire de
Jésus », ou « La légende de Jésus ». Il s'agissait d'un texte qui allait permettre
de donner corps à une tradition orale plus ou moins occulte rapportant à sa
manière la vie du Nazaréen
sur le modèle des Évangiles synoptiques, c'est-à-dire en partant de sa naissance,
en décrivant les péripéties de son existence, les miracles dont il était crédité
par ses fidèles, son procès, sa mort enfin, comment il fut lapidé puis pendu
au bois...
Les
Rabbis innocents ?
D’après
l’auteur de “La question chrétienne” donc : Ces propos, nous l'avons
dit et redit, ne pouvaient être attribués aux Rabbis restés silencieux,
sur un sujet hautement dangereux politiquement et plein d'embûches sur le
plan spirituel.
C'est l'imagination populaire qui, faute d'énoncés rabbiniques, s'enflamme
au point de produire une théorie fantasmatique, laquelle finit par être mise
par écrit et secrètement diffusée, sans que les Rabbis lui aient assuré la
moindre garantie d'authenticité, ni donné la moindre approbation.
L'absence de toute caution rabbinique est manifeste.
Le texte, en effet, n'exprime aucun souci théologique ni ne se réfère à une
quelconque orthodoxie de pensée quant à la nature divine, son unité, son immuabilité,
son pouvoir créateur ou sa Providence.
Les Toledot Yéchou ne soulignent aucune accusation de blasphème contre
quiconque.
Il n'est pas question de transgression de la Loi,
le point de vue adopté est celui de la vie de Jésus, des miracles qu'il pouvait
accomplir, et du fait qu'il se prétende fils de Dieu.
Visiblement, les auteurs du texte tournent le dos à la spéculation théologique,
ce qui montre, dans une certaine mesure, que les docteurs juifs n'ont pas
inspiré les Toledot Yéchou. Le caractère polémique, parodique et populaire
de l'écrit n'en limite cependant pas la signification. Le pamphlet qui circulait
parmi les juifs n'en est pas moins révélateur d'une mentalité forgée par la
généralisation du christianisme et, consécutivement, par les attaques et les
persécutions dont les juifs étaient l'objet de la part de l'Église.
Nous dirons : Quelle Église ? Ne l’oublions pas, après l’élévation
du Messie, les gens qui refuseront le message évangélique parmi le monde toranique
de l’époque, livreront une guerre sans merci contre les gens de l’Évangile,
contre les Douze et leurs suivants. But. Faire tout pour que ce message ne
se propage pas et ne prenne corps... au sein des Tribus d’Israël. Et dans
ce domaine qui pouvait prendre une part active sinon les gens de la Synagogue
eux-mêmes. N’avaient-ils pas, sauf un petit nombre, rejetés le message évangélique
? De plus, tout n’a-t-il pas été fait dans le monde toranique comme dans le
monde évangélique, pour que les Dignitaires religieux disposent de pouvoirs
étendus... Leurs influences ne sauraient être mis à part.
Les gens
de la Torah après l’élévation du Messie.
Gérard Israël de poursuivre : On ne saurait renvoyer
les Toledot Yéchou à l'imaginaire d'un peuple persécuté et malheureux
qui, dans l'atmosphère trouble du haut Moyen Âge,
alors que les élites européennes étaient littéralement imprégnées de la croyance
chrétienne,
aurait exprimé comme il les sentait ses doutes et son scepticisme sur l'histoire
de Jésus. Que le fondement théologique de telles affabulations soit pratiquement
inexistant ne permet pas d'éviter de rechercher les raisons de leur inspiration.
Nous dirons : les raisons de leur inspiration n’est-ce pas la
haine qu’entretient et qu’a toujours entretenu l’homme toronique envers le
fils de Marie, le Nazaréen comme l’on dit si bien en milieu toranique
? Si les gens de l’Évangile se sont écartés du Monothéisme pur, est-ce suffisant
pour rendre responsable le Messie, sa mère et les Douze ? Ou devons-nous rendre
responsables Paul et ses affidés ? C’est-à-dire ceux et celles qui se sont
écartés volontairement ou involontairement du message originel après eux.
Personnalité
de Marie. Les quolibets.
Les Toledot
Yéchou s'intéressent en premier, du moins sous la forme écrite, à la personnalité
de Marie, pour laquelle les auteurs n'affichent aucune animosité. Au contraire,
la jeune femme est présentée comme étant de lignée davidique, la plus noble
qui soit en Israël; elle est dite belle et honnête. Dans l'une des versions
de « L'histoire de Jésus
», elle aurait été l'épouse vertueuse de Joseph ben Pandera
(Joseph fils de la Panthère; ce dernier mot pourrait être lu sous sa forme
grecque et renvoyer alors, non plus à « panthère », mais aparthenos,
c'est-à-dire « vierge »; donc « fils de la Vierge »). Par ruse, un voisin
de Joseph aurait réussi à abuser Marie, se glissant dans sa couche alors qu'elle
était en état d'impureté (période pendant laquelle la Loi interdit les rapports
sexuels). Il n'y a donc pas, pour les Toledot Yéchou, de responsabilité
ou de faute de la part de Marie. Le sage Rabbi Simon ben Shetah, qui, selon
l'écrit, avait été mis au courant de toute l'affaire par Joseph lui-même,
dit à cette malheureuse : « Assurément tu es innocente » et fit même, toujours
selon le texte, condamner à mort celui qui avait abusé d'elle.
Néanmoins, Joseph, craignant le scandale, s'enfuit à Babylone
et la belle jeune femme, dont l'occupation était celle de coiffeuse pour dames
mit au monde un enfant qu'elle voulut appeler Emmanuel (prénom qui signifie
« Dieu est avec nous »), mais qui fut dénommé Yehoshoua (« le sauveur ») et
finalement Yéchou (Jésus). L'enfant fut circoncis à huit jours et reçut, par
la suite, une éducation religieuse appropriée, au point que les Toledot
Yéchou rapportent que le jeune Jésus était « sagace et qu'il apprenait
en un jour ce que les autres n'apprenaient pas en une année ». Mais sa naissance
illégitime, voire mystérieuse, puisque nul ne savait qui était son père, entraîna
des réactions d'hostilité de la part de ses condisciples qui le qualifiaient
de « bâtard » et même, sur le dire de certains d'entre eux, de « fils de l'impure
», faisant ainsi allusion à l'état d'impureté de Marie lors de la conception,
contre sa volonté, de son enfant.
C'est face aux quolibets des autres étudiants, qui lui demandaient
où était son père ou qui était son père, que Jésus commença
à répondre que son Père était au ciel et qu'il n'avait d'autre Père que lui.
Et, comme le « fils de la coiffeuse » était savant et doué, il y eut confusion
dans les esprits : Jésus avait un Père céleste, ce qui expliquait toute sa
science religieuse.
Selon les Toledot Yéchou, Jésus avait un grave défaut : il faisait
preuve d'orgueil et ne saluait pas respectueusement, comme il convient de
le faire, ses maîtres en sciences sacrées,
lorsqu'il les croisait dans la ville.
Ces derniers ne s'étonnaient guère de son insolence et l'expliquaient par
le fait que le jeune homme aurait été un « bâtard, fils d'impure ». Mais Jésus
avait suffisamment de science pour se défendre. Il déclarait, d'après les
Toledot Yéchou, à ses contempteurs
: « vous devez savoir que j'ai été créé de toute éternité par les commandements
de mon Père qui est au Ciel.
Je suis tout ce que les Prophètes ont prophétisé sur le Messie.
En voici, à votre intention, une preuve
relative à moi-même et à ma mère; Isaïe annonce :
Voici,
la jeune femme sera enceinte et elle enfantera un fils qu'elle appellera Emmanuel.
C'est de l'Éternel que ma mère est devenue enceinte
[...]. Vous trouverez encore une preuve du fait que l'Éternel m'a envoyé et
enfanté dans le livre des Psaumes composé par mon aïeul David (la paix soit
sur lui) sous l'inspiration de l'Esprit-Saint lorsqu'il dit : Tu es mon
fils, c'est toi que j'ai engendré aujourd'hui.
Voici pour la preuve que l'Étemel m'a engendré sans commerce charnel mais
par l'Esprit s'introduisant dans le ventre de ma mère ainsi qu'il est écrit
: Voici que je demeure au milieu de toi ; et c'est parce que ma mère
est devenue enceinte par l'Esprit-Saint
que les Israélites
m'appellent bâtard
! » ; « Ils m'appellent fils de bâtard alors que je suis fils de Dieu.
Ils m'appellent fils d'impure, alors que je suis le Fils du Saint,
béni soit-il [...]. Ce sont eux, les bâtards ! »
Jusque-là, le récit légendaire rapporté par les auteurs des Toledot
Yéchou est simple. Une belle jeune femme, abusée par un séducteur, met
au monde un enfant doué.
Ce dernier subit les sarcasmes de ses camarades et réagit en acquérant un
grand savoir religieux,
tout en manifestant son dépit et en proclamant que son Père est au Ciel. Les
choses se compliquent parce qu'il apparaît très vite que non seulement Jésus
est savant, mais surtout qu'il détient le pouvoir d'accomplir des miracles
qui ne se sont jamais vus en Israël.
Il fallait expliquer l'extraordinaire car
les « Histoires de Jésus » ne dénient nullement au Nazaréen la
faculté d'accomplir l'incroyable. Le texte d'essence populaire
décrit en détail les actes en question. Ainsi, les étudiants, ses compagnons,
lui ayant déclaré : « Si tu es celui que tu nous dis, montre-nous un signe
ou un miracle [...]. Fais tenir sur ses jambes un infirme qui n'a jamais marché»,
Jésus guérit le paralytique qu'on lui avait amené.
Les juifs présents se prosternèrent
devant lui et « beaucoup eurent foi en lui
».
Nous dirons : Si incident il devait avoir lieu avec des enfants de
son âge, n’est-ce pas parce qu’il leur apprenait ce qu’ils mangeaient et ce
qu’ils amassaient dans leurs maisons ? (Coran III 49). On le prenait alors,
non pour un bâtard, mais plutôt pour un magicien.
Traduit devant... Les miracles.
Néanmoins, Jésus fut traîné devant la souveraine
qui, selon les Toledot Yéchou, régnait sur Israël à cette époque. Le
texte raconte que la reine Hélène, épouse de l'empereur Constantin, exerçait
son autorité en Judée soixante-deux ans avant la destruction du Temple. L'anachronisme
est grossier, peut-être voulu, car c'est près de trois siècles plus tard que
Constantin fut empereur de Rome.
Les juifs hostiles à Jésus eurent vite fait de déclarer à la reine en question
: « Maîtresse ! reine ! l'homme qui a nom Yéchou est un bâtard
qui possède des charmes magiques immenses.
Grâce à eux, il abuse les gens et il abuse Israël en affirmant qu'il est le
Messie, ce pour quoi il mérite la peine capitale. Aussi l'avons-nous fait
prisonnier pour te le déférer afin que tu en tires justice puisqu'il mérite
la mort. ».
Face à ces accusateurs,
Jésus répondit : « Oui, c'est moi, je fais mourir et je fais vivre, c'est
le plus grand signe car aucun Messie
ne peut faire ce signe. » Et en effet, Jésus ressuscita les morts dont ses
détracteurs avaient, à la demande de la reine, apporté les cadavres.
Plus tard, alors qu'il s'était rendu en Galilée
et que les Israélites tentaient une nouvelle fois de le traîner devant la
reine, Jésus accomplit de nouveaux miracles : il donna vie à des figurines
d'oiseaux faites de boue. De plus, il navigua sur le lac de Tibériade, juché
sur une immense pierre de meule, « comme une coquille de noix ». Les Toledot
Yéchou. reconnaissent la réalité de ces miracles, qui sont rapportés sans
aucun scepticisme. Au contraire, leur réalité est objet de scandale parce
que précisément ils se sont produits.
Le
Nom.
La connaissance
du Nom divin, le Chem hamefourach, qui était inscrit, dit-on, sur la
"Pierre fondamentale" (éven chethiya). Son importance
au sein du monde toranique.
D'ajouter : Mais il fallait expliquer pourquoi Jésus les avait
accomplis. L'explication donnée par le texte populaire ne manque pas d'ingéniosité
: Jésus aurait réussi à connaître, par un stratagème, le Nom complet de Dieu,
qui lui permettait de dominer le monde naturel.
Ce Nom,
qu'il ne fallait pas prononcer même si, par impossible, il pouvait être connu,
était gravé dans une pierre qui se trouvait au centre du Temple de Jérusalem.
Elle était celle sur laquelle Abraham avait accepté de sacrifier son propre
fils avant que Dieu n'arrêtât son bras.
Elle était la pierre fondamentale, celle qui sépare le monde d'en haut du
monde d'en bas, celle sur laquelle Jacob fixa
son échelle pour tenter d'accéder au domaine des anges.
Chacun pouvait pénétrer dans le Temple et voir la pierre fondamentale,
mais nul ne pouvait, après avoir lu l'inscription, se souvenir du Nom complet
de Dieu. Deux lions de pierre veillaient à la porte du Temple et faisaient
en sorte que le Nom s'efface de la mémoire de ceux qui auraient tenté de le
mémoriser. Jésus trompa la vigilance des lions. Il incrusta en effet dans
sa chair le Nom complet et franchit sans difficulté le mystérieux barrage...
En possession du Nom, il put,
devant la reine et devant le peuple, accomplir les miracles qui le mettaient
bien au-dessus des faiseurs de sortilèges.
Cependant Jésus ne se contentait pas d'accomplir des miracles. Les
Toîedot Yéchou rapportent l'essentiel de son enseignement, comme pour
signifier que la nature complexe de son intervention avait été bien comprise.
Jésus déclare en effet que son Père l'a envoyé sur terre « pour guérir les
cœurs brisés [...] pour proclamer l'affranchissement des esclaves ». Et, s'adressant
à ses persécuteurs, le Nazaréen annonce
: « objets de dérision et de malédiction,
vous serez dispersés à travers les pays, de déportation en déportation, aucun
peuple ne vous secourra
».
Bien vite, de nombreux Israélites arrivèrent à la conclusion que sa
condamnation à mort ne servirait à rien et qu'en tout cas il serait impossible
de convaincre la reine si Jésus ne trouvait pas plus fort que lui. Quoi qu'il
en coûtât au peuple d'Israël, il fut décidé qu'un nommé Judah Iscariote,
homme savant et valeureux, serait chargé d'apprendre le Nom complet, de sortir
du Temple en usant du même procédé que Jésus avait employé et de défier, devant
la reine, celui qui se prétendait Messie et Fils de Dieu.
La scène méritait une description hallucinée : Jésus, étendant les bras, s'élève
dans le ciel à la manière d'un aigle.
Judah Iscariote, détenteur du même pouvoir, en fait autant.
L'un et l'autre se croisent en l'air, au-dessus de la reine et des témoins
médusés. Jésus plane au-dessus de Judah, mais Judah s'élève encore et finalement
domine son adversaire. Il le souille. Jésus est mis plus bas que terre, il
est humilié et perd définitivement la mémoire du Nom complet. La reine décide
alors de remettre le faux Messie à ses adversaires, de manière qu'il soit
mis à mort... condamné par elle, exécuté par eux. Jésus fut donc lapidé. Mais
il fallait, selon les procédures en vigueur, qu'il fût également pendu au
bois, c'est-à-dire à un arbre. Or du temps où Jésus possédait le Nom divin,
pressentant qu'il serait un jour condamné, il avait fait jurer aux arbres
de ne pas accepter qu'il fût pendu à leurs branches. Ainsi, au moment de la
pendaison, chaque arbre se rompit sous le poids du corps de Jésus, jusqu'à
ce qu'on eût l'idée d'accrocher sa dépouille à un immense chou dont la tige
était assez solide pour supporter celui qui venait d'être exécuté. À la nuit,
on décrocha le supplicié et on l'enterra près du champ de Judah le jardinier.
Ce dernier, qui ne saurait être confondu avec Iscariote, mécontent du choix
du lieu de l'ensevelissement, déplaça secrètement le cadavre. Les disciples
de Jésus, ne retrouvant plus les restes de leur Maître, crièrent à nouveau
au miracle. Finalement, Judah le jardinier confessa son acte et tout, si l'on
peut dire, rentra dans l'ordre.
La mission de Paul.
Pour les Toîedot Yéchou l'histoire
de Jésus ne s'arrête pas là. Le texte manifeste une profonde inquiétude devant
le fait que les adeptes de celui qu'ils considéraient comme un faux messie
continuent de se réclamer de la religion de Moïse et que certains d'entre
eux en pratiquent encore les rites. Il fallait parer également à ce nouveau
danger. On décida donc de confier à un homme sage et juste, nommé Élie, une
mission extraordinaire. Les Anciens décidèrent de prendre sur eux la responsabilité
spirituelle de tous les péchés
qu'Élie allait commettre pour faire en sorte que les partisans de Jésus, qui
attendaient son retour sur terre, renoncent aux pratiques juives : respect
du sabbat, circoncision, règles alimentaires et fêtes bibliques. Il ne fallait
pas que ceux-là puissent proclamer qu'ils restaient juifs, qu'ils étaient
fidèles à la Torah. En réalité, ils empêchaient l'entrée du Temple. Il fallait
absolument les éloigner de la Loi. Il fallait les obliger à quitter « notre
Torah ».
Cet Élie se présenta donc à Antioche,
où la plupart des chrétiens s'étaient repliés, pour leur dire que, venant
de la part de Jésus, il demandait que l'on renonçât aux anciennes pratiques.
Naturellement, cet Élie, ayant accédé à la connaissance du Nom complet, put,
par les prodiges qu'il accomplissait, convaincre les chrétiens du pouvoir
miraculeux qu'il aurait tenu de Jésus lui-même. Élie, reconnu par les chrétiens,
fut appelé saint Paul !
Nous dirons : On a écrit : Par la suite, si nous nous référons à l’Evangile
du Ghetto, la foi en Jésus a continué à se répandre parmi les Juifs, et
il est devenu de plus en plus malaisé de distinguer entre les Juifs fidèles
à la Tora et ceux qui croyaient en Jésus. Les sages ont alors délégué un des
leurs pour servir de "cheval de Troie". Il s’est rendu dans des
communautés christianisantes, leur a raconté que Jésus lui était apparu, et
leur a appris qu’ils devaient ne plus observer le Chabbath et les fêtes
juives, mais se reposer le dimanche, et autres allégements religieux, disjoignant
ainsi les liens qui subsistaient entre les deux communautés. Selon ces textes,
les Chrétiens auraient accordé leur confiance à ce sage, nommé Elie, lequel
aurait pris le nom de Paul et aurait demandé qu’on le laisse vivre dans l’isolement
jusqu’à la fin de ses jours – sans doute pour pouvoir respecter la Tora sans
que le public ne s’en rende compte.
Un second sage de cette même époque aurait été forcé par des zélotes
chrétiens de se joindre à eux, ce qu’il fit, voyant que son refus mettait
en danger le peuple juif tout entier. Il prit la même direction que Paul
: c’est Pierre, nommé auparavant rabbi Chim‘on Képha ! Lui aussi
serait resté fidèle aux sources juives, et aurait même rédigé un texte liturgique
qu’il aurait envoyé au Sanhédrin, l’actuel Nichmath, récité
tous les matins de Chabbath et de fêtes. Ce texte, il est vrai, est
déjà cité dans la Guemara Pessa‘him 118, et a été instauré par les
rabbanan dehoraa, les maîtres du temps de la Guemara, ainsi que le
précise le Séfer ha’Itim (§ 170). Cette tradition de l’Evangile
du Ghetto est rapportée, en revanche, par le Ma‘hzor Vitri (Hilkhoth
Pessa‘h, § 66), qui la repousse avec une fermeté extrême – attestant qu’une
personne rapportant une telle tradition " serait obligée d’amener
un sacrifice quand le Temple sera reconstruit ". Rabbi Sim‘ha
de Vitri prouve en tout cas qu’une telle tradition existait de son temps,
même s’il la récuse vigoureusement en ce qui concerne la paternité surprenante
accordée au Nichmath.
Que cette tradition ait sur quoi se baser, ou
qu’elle soit fausse, il n’en reste pas moins que le Judaïsme classique est
très redevable à Paul qui a écarté de ses rangs une communauté gênante, passant
d’un messianisme ayant a priori échoué à des conceptions franchement inadmissibles
de dédoublement, voire de triplement, de D. !
Une chose est mis en avant, une chose très importante. Les gens de la Synagogue
comprennent bien que leur survie est en danger. Quoi de plus naturel alors
de nommer un homme de confiance qui égarerait les gens de l’Évangile. Cet
homme sera Paul ! Mais en semant les vents, les gens de la Torah avaient-ils
calculé l’ampleur de la tempête ? Sans doute pas. En effet qu’allaient-ils
apprendre à leurs frères de sang ? N’est-ce des choses mensongères ? Parmi
elles : la mort par pendaison ou lapidation ou crucifixion du fils de Marie...
Un Messie à la fois fils de Elohim ou dieu... Autant de choses qui finirent
par se retourner contre eux. Notamment lorsqu’ils se trouvèrent sous domination
chrétienne et durent, de gré ou de force, se convertir. En voulant
le malheur des autres, n’a-t-on pas cultivé son propre malheur ? Qu’on re-lise
l’Histoire !
Histoire
papale. Le cas de Pierre.
Et d’ajouter : L’histoire racontée par
les auteurs du pamphlet n'est pas encore achevée, car le texte se conclut
sur l'idée qu'un nommé Simon, dit Pierre, n'aurait jamais renoncé au judaïsme
et même que, devenu le premier pape, il n'aurait jamais cessé de composer
des poèmes liturgiques que les juifs ont inclus dans leurs prières...
On aurait certainement tort de rechercher dans le texte
légendaire des Toledot Yéchou le reflet, même lointain, d'une pensée
juive du christianisme. Le contenu spéculatif de cette fantasmagorie populaire
semble en effet réduit à sa plus simple expression.
De même, l'aspect polémique évident ne saurait tenir lieu de réfutation fondamentale,
ni même d'argument à prendre au sérieux ou à analyser quant à la formation
du christianisme.
Les Toledot Yéchou ne sont pas un contre Evangile blasphématoire.
Jésus y est simplement présente comme un séducteur qui abuse Israël.
Le paradoxe est que ce texte d'essence populaire (on ne le répétera jamais
assez),
tout en contredisant allègrement l'intervention de Jésus, au point de dénaturer
tous les épisodes de sa vie, n'en demeure pas moins une confirmation de l'historicité
du récit évangélique.
Tout se passe comme si les auteurs du pamphlet étaient partis de la réalité
des faits exposés par l'Évangile pour en démontrer non la fausseté, mais une
autre face un envers aussi cohérent que la face connue et acceptée Les éléments
constitutifs du récit évangélique sont donc énoncés : filiation davidique
de Marie; mystère de la naissance de Jésus, son savoir religieux, les miracles
qu'il accomplit, le succès auprès de nombreux juifs, son insolence envers
les docteurs,
sa revendication de messianité;
l'invocation de son Père céleste
; son procès devant le pouvoir politique
; le réquisitoire du peuple juif;
sa condamnation
par le représentant de l’empereur; son exécution; la disparition de sa dépouille
l’attente par ses disciples de son retour; les progrès fulgurants de la nouvelle
croyance.
Les Toledot Yéchou vont plus loin que l'Évangile de Jean ou
certains écrits apostoliques dans la critique du lien qui rattache le christianisme
au judaïsme. Le texte exprime l'idée que le christianisme doit être nettement
différencié de la religion de Moïse et simplement considéré comme une croyance
pour les Gentils.
Autrement dit, la volonté des Pères de l'Église de maintenir coûte que coûte,
spirituellement parlant, un certain lien originel avec le judaïsme, se trouvait
combattue par le petit peuple juif... alors que cette distanciation était
en passe de devenir un motif supplémentaire de persécutions populaires.
Pour autant, aurait-on accepté dans le peuple et parmi les Rabbis
que Jésus fût considéré comme étant, non le Messie d'Israël mais un
prophète des Nations inspiré par Dieu, peut-être même envoyé de Dieu, et certainement
pas celui dont la venue est annoncée par la Torah, certainement pas le Messie
d'Israël
?
La figure biblique de Balaam
est caractéristique à cet égard. Mandaté par Dieu pour dissuader les Moabites
de s'opposer à la marche des Hébreux
sortis d'Egypte vers la Terre promise, Balaam explique bien au souverain moabite
qu'il ne peut qu'exprimer la volonté de Dieu, en dire la finalité et quelquefois
en conséquence, dire l'avenir, mais jamais le prophète des Nations ne pourra
s'opposer au dessein divin ni plaider en faveur de tel ou tel, ni maudire,
ni bénir, ni jeter un sort, ni modifier l'ordre naturel. Balaam déclare au
roi Balac des Moabites : « Quand Balac me donnerait plein sa maison d'or et
d'argent, je ne pourrais pour cela changer la parole du Seigneur mon Dieu
pour dire plus ou moins qu'il ne m'a dit. » Or Dieu demande à Balaam de bénir
Israël, non de le maudire comme l'espérait Balac. Et le prophète conclut:
« J'ai été amené ici pour bénir ce peuple, je ne puis m'empêcher de le bénir.
»
II apparaît ainsi que le prophète
des Nations a pour mission exclusive de transmettre, d'exprimer, d'exécuter,
non de bénir ou de maudire à sa guise.
Il est intéressant de souligner que Jésus a toujours demandé à ses disciples
de ne pas s'en prendre aux juifs
et qu'il ne les a jamais maudits, même s'il a proféré des paroles de mépris
à l'égard des autorités juives et des pharisiens.
Le Talmud
raconte au demeurant qu'un neveu de Titus voulait se convertir au judaïsme.
Soucieux de justifier son projet, il fit venir devant lui, grâce à un sortilège,
la personne même de Jésus
et lui posa la question suivante : « Qui est estimé en ce monde ? » et la
réponse fut la suivante : « Les Israélites
[...]. Recherche leur bien et non leur mal. Quiconque y touche, c'est comme
s'il touchait à la prunelle de son œil.
»
Jésus, prophète des Nations ?
Peut-on en conséquence considérer qu'aux
yeux des Rabbis Jésus obéirait à la même logique que Balaam
?
Le simple fait que les maîtres du Talmud se soient posé la question
est peut-être significatif d'une certaine bienveillance à l'égard de Jésus
: « Et si le Nazaréen n'était qu'un étranger venu expliquer au monde la supériorité
du message biblique ? ! »
Bien que les noms de Balaam et de Jésus soient quelquefois volontairement
confondus dans les textes talmudiques (ce qui semblerait bien impliquer que
la qualité de prophète des Nations n'est pas d'emblée refusée au Nazaréen),
les Rabbis ne pouvaient procéder à une telle assimilation : Jésus était et
se disait juif,
il avait en vue le salut du peuple.
Son enseignement et sa prédication le prouvaient à l'évidence.
Malheureusement, ils ne pouvaient négliger ce qu'ils considéraient comme la
faute majeure de Jésus, son crime
peut-être : il s'est fait lui-même Dieu. Le Talmud rapporte la discussion
suivante. Un Rabbi demande : « Hélas, qui survivra au fait qu'il se fasse
Dieu ? » et un autre docteur ajoute : « Qui se ressuscitera en invoquant le
Nom de Dieu ? » Et de reprendre la parole de Balaam : « Hélas, qui peut vivre
quand Dieu ne l'a pas voulu ? » Les Rabbis précisent : « Malheur à celui qui
aura écouté cet homme qui s'est fait lui-même Dieu
! »
Nous dirons : A notre époque les rabbis, rav et docteurs
(les gens de la Synagogue), n’ont pas d’excuse. A travers le Coran et à sa
lumière, ne pourront-ils pas constater que jamais il a prétendu être et se
faire l’égal à Elohim.
Dire le contraire, n’est-ce pas le faire mentir ? N’est-ce pas les gens du
peuple d’Israël, des gens sectaires, des égarés comme Paul qui enseigneront
de tels blasphèmes ?
Les Toledot Yèchou, un pamphlet légendaire ?
Et de dire : On le voit, les Toledot Yéchou ne peuvent
se fonder que sur un nombre très limité de textes talmudiques.
Ces écrits épars, sans lien entre eux, n’obéissant qu’à une logique anecdotique,
font figure de “débris” d’une pensée que les Rabbis,
devant les progrès du christianisme, n’osaient pas formuler systématiquement.
C’est pourquoi le pamphlet populaire ne peut même pas être assimilé à un récit
légendaire. La légende suppose en effet une intention, la visée d’un but.
Les Toledot Yéchou, qui ont renoncé, rappelons-le, à tout
argument d’ordre théologique, semblent bien n’avoir de raison d’être parodique.
Nous dirons : Ce pamphlet ne fait en fait qu’expliquer, à sa façon,
d’une certaine façon, le deuxième Livre de Luc ou les Actes de Pierre
et Paul. Lequel ouvrage avait été profondément remanié pour donner à Paul
l’excellence sur le Messie et achever ainsi la tâche qu’il devait être fixée
pour lui et par lui. Il apparaît donc que certains gens de la Torah voulaient
rappeler là, et à leur façon, une autre vérité que celle enseignée et exprimée
par les gens de l’Évangile.
Ou un Mythe ?
En réalité le texte de ces histoires de Jésus se présente comme une
entreprise consistant à construire un mythe pour révéler la signification
profonde d’une réalité.
Les auteurs ont recouru à cette méthode, rappelons-le également, en raison
de l’absence quasi totale d’enseignement rabbinique sur le christianisme.
Le résultat a été à l’opposé de ce qui était souhaité...
En effet, le brûlot, discrètement transmis dans les communautés juives, finit
par être connu des autorités ecclésiastiques et de quelques théologiens. Ce
sont eux qui ont donné une diffusion sensible au pamphlet. Le but était évidemment
de nourrir la haine
populaire
à l’encontre des juifs et de souligner les blasphèmes qu’ils étaient censés
proférer en secret sur la personne de Jésus, sa messianité, sa divinité.
L'exemple de l'évêque Agobard, de Lyon, en Gaule, qui écrivit un ouvrage
intitulé Des superstitions juives, est caractéristique de l'esprit
polémique régnant au début de Moyen Âge. Dans son écrit, le prélat donne un
résumé d'une des versions des Toledot Yéchou. Il en souligne le caractère
blasphématoire et insiste sur le fait qu'aux yeux des chrétiens les juifs
sont pires que les infidèles, païens ou autres, puisqu'à leur différence ils
ont reçu la Loi et l'enseignement des prophètes et que, malgré cela, ils ont
tué le Fils de Dieu.
Les juifs eux-mêmes éprouvaient quelque gêne à posséder ou à connaître
l'existence d'un texte pareil.
Naturellement ils en riaient quelquefois, entre eux, mais ils n'aimaient guère,
et pour cause, qu'on leur opposât ce pamphlet comme s'il était pour eux un
texte de référence à l'image de la Torah, des écrits des prophètes ou des
commentaires du Talmud.
On ne reconnaissait donc à l'« Histoire de Jésus », parmi les juifs, aucune
valeur religieuse ou liturgique. Cette « histoire » n'était pas lue dans les
synagogues et n'était guère étudiée dans les écoles.
De cet ensemble constitué par les Toledot Yéchou et les « débris
» talmudiques, il ne ressort pas grand-chose, si ce n'est que Jésus est considéré
comme un « imposteur ». L'accusation peut paraître grave pour un croyant chrétien.
Il faut néanmoins s'interroger sur la nature de l'imposture réelle ou supposée
dont il est question dans les Toledot Yéchou. Jésus s'est-il fait passer
sciemment pour un autre
? A-t-il faussement pris le manteau du Messie
alors qu'il savait qu'il n'était pas le Messie ? Autrement dit le Nazaréen
croyait-il à sa propre messianité, voire à sa propre divinité,
ou à tout le moins au caractère divin de son intervention ? Certes, il n'est
pas exclu que Jésus se soit sincèrement trompé sur sa mission et qu'il ait
cru être l'Envoyé de Dieu alors qu'il ne l'était pas.
Telle fut l'opinion des juifs du temps.
Dans cette hypothèse, le Crucifié
n'est pas coupable, il serait simplement dans l'erreur.
Pourtant, dira-t-on encore, Jésus ne s'est-il pas proclamé, non seulement
Messie, mais Fils de Dieu
? Jésus parlait certes de son Père qui est au Ciel, de son Père céleste. Il
le faisait pour signifier d'abord qu'il avait bien un père
« légitime » et que ce père se trouvait au ciel sans que cela signifiât nécessairement
qu'il fût Dieu.
Toujours est-il que l'accusation d'imposture portée contre Jésus par
certains docteurs juifs ne peut être comprise que si elle est rapprochée d'une
autre incrimination, celle d'avoir séduit Israël.
Jésus a-t-il fait croire au peuple qu'il était autre que ce qu'il était en
réalité et, tout en tenant un discours nouveau, n'a-t-il pas créé l'illusion
parmi les juifs que le Messie était arrivé et que le règne de Dieu était proche
? La chose était d'autant plus grave que les disciples du Nazaréen, malgré
la destruction du Temple
et les malheurs d'Israël,
ne voulaient pas reconnaître l'« échec » de leur Maître.
Pis encore : ils imputaient la tragédie qui avait frappé la nation juive au
refus que certains d'entre eux avaient opposé à Jésus,
comme si, eux-mêmes, les premiers chrétiens, n'étaient pas de la même nation
et n'avaient pas adhéré à la prédication et à l'enseignement du Nazaréen.
Jésus aurait donc introduit une fausse espérance
et ses disciples l'auraient perpétuée malgré l'évidence de la catastrophe
qui s'était abattue sur tout Israël.
Ainsi, à l'heure où l'Empire romain adoptait la religion
de Jésus comme religion officielle,
alors que se préparait le basculement général des croyances romaines vers
celles que les chrétiens professaient,
ni les Toledot Yéchou sous leur forme orale et polémique, ni les quelques
apologues talmudiques qui étaient rapportés ne pouvaient, nous le répétons,
tenir lieu de formulation théologique d'une réaction authentique à l'émergence
et au développement du christianisme.
Il reste que les Toledot Yéchou, en confirmant
les différents épisodes du récit évangélique,
et en y apportant une signification « rationnelle », ne peuvent être renvoyées
au registre de l'insignifiance.
Quant aux textes éclatés du Talmud
consacrés à la question de Jésus, ils peuvent être positivement illustrés
par l'enseignement suivant.
Un jour que Jésus avait offensé,
par une réflexion inappropriée, un Maître du Talmud, celui-ci se fâcha et
le traita de « méchant » (en hébreu racha). Plus tard, Jésus, désireux
de recouvrer la sympathie du Rabbi, s'approcha de lui. Mais le talmudiste
était en prière, il récitait la profession de foi fondamentale, le Chéma,
qui commence par ces mots : « Écoute Israël, l'Éternel ton Dieu, l'Étemel
est un. » L'apologue talmudique raconte l'incident en ces termes : « Nombre
de fois, Jésus se présenta à lui [le Rabbi]. Accepte-moi, lui disait-il,
mais lui n'en avait cure. Un jour qu'il récitait le Chéma, Jésus se
présenta devant lui dans la pensée qu'il le réadmettrait. Yehoshuah [le Rabbi
en question] lui fit un signe de la main. Jésus pensa qu'il le repoussait.
»
Le texte précise que Jésus, déçu et humilié, aurait dressé une brique et se
serait prosterné devant elle, chose évidemment hautement invraisemblable,
voire impossible. Le Talmud
entend peut-être montrer ainsi que même un homme comme Jésus peut être poussé,
par un refus, à de telles extrémités
? L'auteur de la parabole reprend un principe très ancien mis en faveur par
Rabbi Éliezer le Grand, celui-là même qui fut accusé d'hérésie pour avoir
écouté avec sympathie un enseignement dispensé par l'un des premiers chrétiens
: « Que ta main gauche repousse sans cesse et que ta main droite attire.
» Le texte initial conclut : « Ne fais pas comme Rabbi Yehoshuah qui repoussa
Jésus des deux mains. » (Voir La question chrétienne. Edit. Payot).
Conclusion.
Les Toledot Yéchou confirme donc :
1) la parole coranique : Coran XXI 91 et LXVI 12 et XIX 27-8 et IV 156.
A savoir que les gens de la Torah considèrent, considèreront Marie comme une
dame de mauvaise aloi. Donc son fils un bâtard (mamzer). Elle
n’aurait pas su préserver son corps de la débauche.
2) La parole coranique : Coran LXI 6. A savoir que les gens de la Torah
considèrent et considèreront que le Messie est un magicien fils d’une magicienne.
3)
La parole coranique : Coran V 78. Les Fils d’Israël qui ont mécru ont
été maudits par la langue du Messie.
4)
La parole coranique : Coran LXI 6. Lorsqu’il vint avec les preuves,
les miracles, ils s’écrièrent : “C’est une sorcellerie évidente !”. Donc mécréance
aux signes divins de leur part.
5)
La parole coranique : Coran III 52. Le Messie sentira de la mécréance
de leur part. Aussi fera-t-il appel aux Douze.
6)
La parole coranique : Coran III 54-5 et IV 156-7. A savoir leur parole
: “Nous avons vraiment tué le Messie” ; Ichoua, fils de Marie, le messager
de Dieu !... Pourtant “Dieu aussi stratégie. Et Dieu est le meilleur en stratèges
!”
7)
La parole coranique : Coran LXI 14. Les Douze triompheront sur leurs
ennemis.
8)
La parole coranique : Coran XLIII 65. Apparition du dénommé Paul qui
dénaturera la religion du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !). Les sectateurs
des leurs divergèrent entre eux...
De même :
1) Ce pamphlet ne fait en fait qu’expliquer à sa façon, d’une certaine
façon, le deuxième Livre de Luc ou les Actes de Pierre et Paul.
2)
On y découvre ainsi comment à une période de l’Histoire d’Israël, des
gens (en l’occurrence des Dignitaires religieux : Sages, rabbins, etc.) auraient
changés, tronqués le cours de l’histoire, de leur propre histoire. Leur implication
directe dans leur volonté d’agir vite pour égarer coûte que coûte les
gens de l’Évangile... Pas de place ici, au sein de la Bible, pour deux communautés
se réclamant du même Livre : la Bible.
3)
On y découvre aussi le visage caché de certains hommes (dont Juda,
Paul voire Pierre) qui seront chargés, au nom du peuple et pour son bien,
d’appliquer à la lettre la demande express des gens de la Synagogue.
4)
Enfin il met en lumière de nombreuses choses révélées dans le Coran
et que bon nombre de gens de l’Évangile eux-mêmes ne connaissent, ne connaissaient
pas. Ex.: l’accueil glacial du peuple d’Israël à Marie et son fils, puis l’accusation
portée contre sa mère...
Les sources toraniques montrent donc le rôle peu louable de Paul. Ici,
il est poussé (selon la version des Toledot Youcha) par le monde
toranique, par les gens de la Synagogue ; à jouer un grand rôle dans leur
survie et la destruction de la religion du Messie fils de Marie (sur lui la
Paix !). Selon nos sources, par contre, Paul aurait entrepris tout cela de
lui-même. Cela rejoint d’une certaine façon la version biblique officielle.
Sentant le danger venir pour le Judaïsme, sa survie (et non pour les Fils
d’Israël) ; il aurait donc tout manigancé de lui-même. Toujours selon le Toledot,
ce sont les disciples du Messie et le Messie lui-même qui aurait enseigné
sa filiation divine, sa divinité, etc. Et c’est pour cela que les gens de
la Synagogue aurait engagé Paul. Pour combattre ces fausses croyances... et
pour d’autres raisons encore. Par contre, et toujours selon nos sources, c’est
Paul lui-même qui aurait changé de fond en comble les croyances des gens de
l’Évangile. C’est lui et personne d’autre qui aura/aurait introduit de fausses
croyances dans la religion du Messie comme : la filiation et sa divinité,
et beaucoup d’autres choses encore. But. Égarer les gens de l’Évangile. Dans
un cas comme dans l’autre n’est-ce pas le résultat qui compte ? Le résultat
est sous nos yeux. Depuis cette époque, ne voit-on pas l’un et l’autre se
regarder en chien de faïence ? N’a-t-il pas en fait mis les deux communautés
bibliques dos à dos ? L’avantage des Toledot c’est sans doute qu’il
confirme bien que c’est Paul le destructeur de la religion du Messie et personne
d’autre. Ce que contestera évidemment tout homme de l’Évangile. Tant son
amour pour lui risque de l’aveugler. Ne l’oublions pas, l’époque du Messie
est une époque de turbulences, de troubles, de conflits perpétuels. Déjà c’est
Achoua (ou Achiyoua le Juif) qui sera mis à mort à sa place. Les gens de la
Torah affirmeront, eux, le contraire (Coran IV 157). Et les gens de l’Évangile,
à travers Paul, les suivront... Vient ensuite les accusations portées contre
Pierre, le chef des Douze. Mais là encore, il est inconcevable que les Douze
est fait fausse route après l’élévation de leur maître. Car c’est par eux,
au départ, que la religion du Messie sera diffusée parmi les communautés juives
de la Palestine et de la diaspora. N’oublions pas que pour le monde hébreu
comme pour le monde arabe, il n’existe pas de nom de famille. Mais des noms
de Tribus. Et que tous sont fils de ou fille de... Le prénom est donc plus
usité que tout autre chose chez les sémites. D’où la difficulté, dans le monde
biblique, de savoir exactement qui fait quoi et à qui on se réfère. A Pierre
oui, mais lequel ? A Paul, mais lequel ? Connaît-on leur famille ? Leur origine
? Nullement. Par contre, il est étonnant chez les gens de la Bible qu’ils
connaissaient (connaissent), en savaient (en savent) beaucoup plus
sur leurs dirigeants que sur leurs prophètes et surtout leur propre religion
! ? Notre religion a été, elle, plus protégée, et cela on le doit non au monde
arabe (pourtant source de l’Islam) ; mais à Dieu seul qui a promis de protéger
Lui-même Sa religion (Coran XV 9). Naguère, les Fils d’Israël ne connaîtront-ils
pas un destructeur retoudable à/de leur culte en la personne de Michèe/Samiri
(Coran XX 85, Bible, voir commentaires) ? Le désastre avait pu être
limité par le retour du prophète Mochè (sur lui la Paix !), de la montagne
du Sinaï. Par contre, après la disparition du Messie fils de Marie, personne
ne pourra arrêter le bras destructeur de Paul.... (à
suivre...)
Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !
Lire une autre analyse sur le même sujet : http://www.magic.fr/kountras/k71chr4.htm
KOUNTRASS-Dossier : Le Christianisme aux
Yeux du Judaïsme
Formules d’eulogies : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde,
etc., formules propres à l’Islam traditionnel. Le terme “prie” s’emploie
pour le divin Créateur, les Anges. Les exégètes interprètent la “prière”
divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la “prière” angélique
comme une demande de pardon pour les créatures.
Terme péjoratif chez bon nombre de gens du monde toranique dont
ceux de la Synagogue. Il évite ainsi d’employer le mot Messie.
Version aussi de l’Église des Témoins de Jéhovah.
Version toranique. La réalité est tout autre, pour preuve :
“...et de leur parole (des Judaïsés) : “Nous avons vraiment
tué le Messie”; Ichoua, fils de Marie, le messager de Dieu !... Or, ils
(les Juifs) ne l’ont ni tué (par pendaison ou lapidation) ni crucifié
; mais leur a été donné le semblable (lequel mourra à sa place) ! Oui,
et ceux qui divergent (parmi les gens de la Bible), à son sujet, en ont
certainement un doute : ils n’en ont d’autre science que la poursuite
d’une conjecture. Car ils (les Juifs) ne l’ont certainement pas tué, mais
Dieu (au contraire) l’a élevé vers Lui (au Paradis, sain et sauf, corps
et âme). Et Dieu demeure puissant, sage.
Tel, parmi les gens du Livre (Bible), sûrement croira, avant
sa mort (lors de sa seconde venue). Et au jour de la Résurrection il sera
un témoin contre eux (contre tous ceux qui ont menti à son sujet). (Coran
IV 157-9).
On note, au passage, que l’auteur de ces lignes est fidèle
au dogme de sa Synagogue concernant la mort du Messie.
Autre avis de Voltaire : “...Le Toldos Jeschut est le plus
ancien écrit juif qui nous ait été transmis contre notre religion. C’est
une vie de Jésus-Christ toute contraire à nos saints évangiles : elle
paraît être du Ier siècle, et même écrite avant les Evangiles,
car l’auteur ne parle pas d’eux et probablement il aurait tâché de les
réfuter s’il les avait connus. Il fait de Jésus fils adultérin de Miriah
ou Mariah et d’un soldat nommé Joseph Panther ; il raconte que lui et
Judas voulurent se faire chef de secte ; que tous deux semblaient opérer
des prodiges par la vertu du nom de Jheova, qu’il avait appris comme il
le faut pour faire des conjurations. C’est un ramas de rêveries rabbiniques
fort au-dessous des Mille et une Nuits”.
Lettres sur les Juifs in Mélanges (Pléiade) Paris, 1965, p.
1212.
Bayle écrit à un correspondant anonyme : “Je ne sais pas
si on lui saura gré d’avoir tiré des ténèbres un ouvrage de cette nature
(Huldreich). C’est une vie de Jésus-Christ, composée par un juif et remplie
de calomnies atroces. Dès le commencement, on y fait passer pour une femme
de mauvaise vie, la mère de Notre-Seigneur” (Lettre CCCXXI date de Rotterdam
le 6 août 1705 in Oeuvres Diverses, t. III, p. 861, la Haye,
1738.).
Selon Schalom ben Chorin : Ainsi, selon les Toldoth,
la naissance de Jésus est entachée d’une double souillure, celle de la
menstruation et celle de l’adultère ; le mythe chrétien de la conception
immaculée est ainsi transformé en son contraire. (Op. cit.)
En clair, cet ouvrage ne fait que confirmer la parole coranique
: Coran XIX 28. Le Messie fils adultérin (mamzer)... Ce que la
plupart des gens de l’Évangile ignoraient jusqu’alors. Il fallut la connaissance
de cet ouvrage pour découvrir le pot aux roses !
Leur silence ne signifie nullement qu’ils n’étaient pas impliqués, complices,
dans l’édification de cet ouvrage. En effet, pour faire un tel ouvrage,
ne faut-il pas connaître la mentalité juive, la religion juive, etc. ?
Un simple citoyen, un homme du commun, ne pourraient rédiger de telles
pages.
Nullement obligatoire si cette dernière à des visées précises et sert
des intérêts... On connaît le feuilleton “Mission impossible”.
nullement. Ne retrouve-t-on pas certaines paroles dans les Talmuds, commentaires
sur la Torah, etc. ?
providence remplace la notion de prédestination au quelle les gens de la
Synagogue ne croient pas. Ils sont comme leurs frères de l’Évangile de
fervents partisans du libre-arbitre. Ce qui est contraire à la Religion
originelle.
L’auteur de pas savoir bien lire !
dans ce cas avoir quoi a-t-on établi l’acte d’accusation ?
Faux. Il n’a jamais prétendu ceci. Ce sont les Judaïsés dont Paul qui
en sont l’auteur. Ceci parce qu’ils ne croiront pas au miracle de sa naissance
miraculeuse.
Ce mot est propre au vocabulaire biblique.
Voir l'édition critique des quatre versions des Toledoî Yéchou :
Jean-Pierre Osier, L'Évangile du Ghetto, op. cit. Cet ouvrage contient
également une traduction des textes talmudiques faisant allusion à Jésus.
Jean-Pierre Osier n'hésite pas à qualifier les Toledot Yéchou de
texte « laïc ».
n’est-ce pas donner l’image d’un peuple jamais content de lui-même et
toujours, comme les femmes, en train de se plaindre ? Et à qui la faute
? N’est-ce pas à ceux et à celles du monde toranique qui refusent et ont
toujours refusé de reconnaître en le Messie fils de Marie, l’esclave,
le messager, le Sceau des prophètes d’Israël ?
rejeter toujours le malheur sur les autres n’est-ce pas chose facile ?
crise de jalousie ? Procès d’intention ?
Selon la version dite de Vienne. Voir Jean-Pierre Osier, L'Évangile
du ghetto, op. cit.
d’époux la vierge Marie n’en possèdera aucun. Ni avant son enfantement
ni après.
Comment ? les voyages à cette époque paraissent chose bien difficile !
Selon le Talmud, Sanhédrin 67 A.
Comparer au contraire : Coran
Combien le Saint et Seigneur d’Israël est au-dessus de ce qu’ils décrivent
et Lui associent ! S’il avait ce “défaut” présumé, n’est-ce pas
signifier par là que son divin Créateur était comme lui ? Or le divin
Créateur ne commande ni la turpitude et le blâmable à Ses créatures. Le
dire et le prétendre, n’est-ce pas Le faire menteur ? Mentir sur Sa divinité
? Et Son représentant, en l’occurrence ici le prophète Ichoua (sur lui
la Paix !) ne pouvait être, pour ceux qui le suivraient, qu’un exemple
même de la modestie. Petit ou à l’âge adulte (Coran III 46 ; XIX 31-32).
Ce qui suit ne sont que des racontars.
Comme chez nous le fils de Taymiya, un réformiste, l’auteur de ces lignes
donne au divin Créateur une direction ! ? Ce qui est impossible à Lui.
Pureté à Lui !
on continue à le faire mentir. Le Messie, dans les Écritures anciennes,
c’est le Prophète attendu par les nations, c’est-à-dire le Prophète de
l’Islam.
Second mensonge. Cette prophétie ne s’adresse nullement au fils
de Marie. L’Écriture ne mentionnait à l’origine, et selon les exégètes,
qu’un homme prophète. Lequel allait voir le jour sans l’intervention
d’une personne mâle, biologique.
Combien le Seigneur des mondes est au-dessus de ce qu’ils décrivent et
Lui associent ! L’auteur de ces lignes, loin de dire, que ce sont les
Fils d’Israël, les Judaïsés dont Paul qui insinueront ces propos tendancieux
; ils le feront, au contraire, dire de la bouche du Messie ! ? Ne voit-on
pas ici une haine manifeste du monde toranique envers le Messie (sur lui
la Paix !) ?
Schalom ben Chorin d’écrire : Cependant, si nous traduisons
littéralement le nom repris par Luc dans le Livre de Daniel, nous pouvons
en déduire clairement l’intention de l’évangéliste : Gabriel (en fait
: Gavri-El) signifie : “Mon mari est Dieu.” Ce nom résume donc tout ce
que l’ange vient de dire à Marie. Cela correspond du reste à une vieille
tradition hébraïque qui identifie le messager (l’ange) à son message.
C’est pourquoi aussi, selon la conception du Talmud, un ange ne peut transmettre
qu’un seul message à la fois.
Donc, le messager est le message ; et cela est encore
plus vrai dans le cas présent, car apparemment c’est l’Annonciation elle-même
qui rend Marie enceinte de l’Esprit-Saint... (Marie, un regard juif
sur la mère de Jésus. Edit. Desclée de Brouwer).
qui identifie le messager (l’ange) à son message :
formule reprise pour le Messie par l’Église catholique, par les partisans
de la Trinité. Pour ceux qui ne croient pas qu’il a reçu une révélation
de la part de son Seigneur.
Formule ambiguë. A David dans le Psautier originel, son Seigneur ne lui
révèlera-t-il pas qu’il enfanterait un fils et qu’on prétendrait alors
à Dieu un fils ? D’où sa parole : O mon Dieu ! Envoie le conducteur du
chemin pour que les gens sachent qu’il est un humain. De même au Messie
de faire cette invocation : “O mon Dieu ! Envoie le Paraclet (Ahmad) pour
que les gens sachent que le fils de l’homme est un humain ! “
Quand Dieu envoya le conducteur du chemin, il dévoila le
caché, les gens surent alors que le Messie était un humain non un fils
divin ou un dieu ou un égal à Lui.
Coran : par l’ange Gabriel ou l’esprit-saint. Dogme chrétien : force active
ou dieu de la Trinité ! En clair, il est fait le dieu trois par l’esprit
!
ou Juifs ou ceux qui se sont Judaïsés. Suivent la religion juive.
Nullement. C’est pour une toute autre raison.
Autre mensonge patent. S’il n’a pas de père biologique, il n’a pas non
plus de père divin. Il n’a qu’un divin Créateur. Lequel allait le créer
dans le sein de Marie, sa mère. Sans l’intermédiaire d’une semence mâle.
Ne pas confondre.
Selon une version différente, Miryam est coiffeuse à Nazareth et entretien
une liaison avec un légionnaire romain nommé Pandéra ou Panthéra ; par
dérision, elle aussi est appelée Panthéra (“la panthère”). Bien qu’elle
soit par ailleurs fiancée à Joseph, elle est engrossée par ce légionnaire
(là encore, cela se passe au moment des règles) et donnera naissance à
un fils appelé Yeshou. (Schalom ben Chorin. Op. cit.). Les
argumentations pour descréditer Marie et son fils ne manquaient pas parmi
les gens de la Torah de l’époque. Malgré toutes ces attaques des adversaires
de Marie et son fils, les gens de l’Évangile réussiront à faire admettre
que Marie n’était pas une fille de mauvaise aloi.... Toutefois, eux aussi
s’égareront avec le Trithéisme (ou la Trinité), avec leur dogme sur la
prétendue incarnation et réincarnation. Seul les suivants
de l’Islam, et ceci grâce à la révélation du Coran, resteront sur la voie
médiane. Ils rejetteront la prétendue grossesse illégitime de Marie, comme
ils rejetteront la prétendue incarnation du divin Créateur en Marie, par
l’intermédiaire du verbe...
Le savoir religieux, le Messie l’obtiendra qu’à travers la Révélation
et non les rabbis, les rav ou les sages du Judaïsme. Et ceci contrairement
à l’enseignement (ou le dogme de la Synagogue) qui veut que le Sage ou
le rabbi soit au-dessus des prophètes divins.
Et l’un des défauts du peuple d’Israël, des Judaïsés, n’est-ce pas de
mécroire aux signes et miracles divins ?
nous dirons : du peuple puis amplifié par la version rabbinique...
et en rapport avec la présentation de l’enfant de Marie à son peuple.
Présentation qui tourna à la dérision : Coran XIX 27-8.
Cet épisode des Toledot Yéchou reprend intégralement, en y attachant
foi, les récits des Évangiles (Matthieu XII, 38, 39 ; Marc VIII, 11,13;
Luc XI, 16). Ce qui signifie clairement que ces lignes émanent, non d’essence
populaire, mais uniquement d’essence rabbinique.
À l’époque, façon de se saluer.
Foi en un enfant ! ? N’est-ce pas faire ressembler la Religion divine
au Bouddhisme ? A cet âge rien n’est demandé.
voir à ce sujet, Tha’labî, Qisas, Kisa’î, Qisas.
Que faut-il penser de l’époque lointaine ? Concernant l’époque même du
Messie, de nombreux points restent obscurs. Cause. La censure a toujours
été de règle chez bon nombre de gens de la Bible. Tant du monde toranique
que du monde évangélique. L’histoire, pour la bonne cause, a donc été
tronquée.
Joseph Klausner in Jésus de Nazareth, op. cit., pense que la reine
dont il s'agit ici serait Salomé Alexandra.
Refus absolu de croire aux signes et miracles divin. Le Messie est déclaré
magicien !
Voir Coran XIX 28 et commentaires. Si le Coran n’avait pas été
révélé personne ne connaîtrait réellement ce qui s’est passé réellement,
ce jour-là, avec le peuple d’Israël. La Révélation du Coran a mis à jour
de nombreux faits et gestes cachés des gens du monde biblique dont ceux
en particulier du monde toranique. D’où leur exaspération, leur colère.
Et de traiter alors le Livre de Dieu, le Coran de livre malsain, menteur...
le Messie magicien ? confirmé dans le Coran : LXI 6. Pour le monde toranique,
il était un maître par excellence de la Magie. Ne l’oublions pas, la plupart
d’entre eux ne croient pas aux signes et miracles divins. Comme les philosophes,
leurs philosophes, tout est explicable !
on comprend que ce récit est un récit tronqué. Le fils de Marie pris par
les siens et amené pour y être jugé ? Lui protégé par le Saint et Seigneur
d’Israël ?
Messie = roi. Homme oint pour devenir roi en Israël. Selon les gens de
la Synagogue, le Messie ou la personne oint ne peut exercer les fonctions
civiles et religieuse du peuple d’Israël. Soit, être roi et prophète en
Israël. Ils sont pour une stricte application de leur loi sur le laïcisme,
y compris pour leurs propres prophètes !!! A cela, le Saint et Seigneur
d’Israë et des mondes ne leur a-t-il pas répondu : Coran II 102. De même
concernant les pouvoirs de Salomon. Pour l’Islam traditionnel, David et
Salomon étaient rois et prophètes en Israël, non des sorciers. Ce que
les gens de la Synagogue récusent... Selon Grillot de Givry : “Il faut
se référer à d’étranges traditions conservées en Écosse au Moyen Age,
dont l’historien de Charles VI, Juvenal des Ursins, nous a transmis le
souvenir, et qui considèrent Salomon comme damné... Certains écrits rabbiniques
rapportent que, sentant ses forces faiblir, il supplia Dieu de cacher
sa mort tant que les ouvrages qu’il avait entrepris à l’aide des démons
ne seraient pas terminés. Il resta donc à genoux, en prières, appuyé sur
son bâton, et les démons, le croyant en vie, continuèrent leur travail.
Le Koran ajoute que ce fut un reptile de la terre qui connut le premier
la nouvelle de sa mort ; il rongea le bâton qui soutenait le cadavre de
Salomon, et celui-ci s’écroula ; les génies cessèrent alors leur travail.”
(Le Musée des Sorciers, Paris, 1929).
Salomon maître des génies croyants et incroyants, voire des
démons... sans aucun doute. Magicien ou sorcien ou inventeur d’un livre
portant son nom : “Les clavicules de Salomon”, jamais ! Croyant
il était, croyant il mourra.
Dans le traité Sota (49b) du Talmud, les signes de la fin des temps
sont décrits comme suit : “A la veille de l’arrivée du Messie, l’insolence
grandira et l’honneur sera perverti. La vigne donnera son fruit, et pourtant
le vin sera cher. Le royaume se tournera vers l’hérésie, et il n’y aura
personne pour prononcer des blâmes. La maisin de l’étude deviendra un
lieu de débauche. La Galilée sera dévastée, la terre de Gablan
stérile ; les gens de cette contrée erreront de ville en ville, et nul
ne les prendra en pitié. La sagesse des érudits dépérira, et l’on méprisera
ceux qui craignent le péché. La vérité sera honnie. Les enfants outrageront
les vieillards, les adultes se lèveront devant les plus jeunes. “Le fils
vilipendera son père, la fille s’insurgera contre sa mère, la bru contre
sa belle-mère ; chacun aura pour ennemi les gens de sa maison (citation
tirée de Mi 7, 6 ; cf.: Mt 10, 35-36, Lc. 12, 53).” Le visage de la génération
sera celui d’un chien. Le fils ne rougira pas devant son père. A qui nous
fierons-nous désormais, si ce n’est à notre Père céleste (version française,
(légèrement modifié ici) suivant Aggadoth du Talmud de Babylone,
éditions Verdier (coll. “Les Dix Paroles”), Lagrasse, 1982. p.819) ?”
...Si effectivement le terme minouth utilisé dans le texte
précité s’applique au christianisme, qui à ce moment se répand de plus
en plus dans le “royaume” (l’Empire romain), la remarque touchant la Galilée
et les Galiléens sint faciles à comprendre : la Galilée sera détruite
– de même que la région voisine du Gablan (aujourd’hui : Golan) – parce
qu’elle a été le berceau de l’hérésie chrétienne. Les gens de cette contrée,
qui ont été à l’origine de cette hérésie, erreront de ville en ville,
sans que nul ne les prenne en pitié ; en d’autres termes, nul ne leur
pardonnera le mouvement qu’ils ont déclenché. (Voir Marie, un regard
juif sur la mère de Jésus. Schalom ben Chorin. Edit. Desclée de Brouwer).
Ceci semble avoir et passionne toujours bon nombre de gens de la Torah
dont les cabbalistes, talmudistes, etc.
Le Messie est un prophète et loin de lui toute tromperie. S’il voulait
connaître le Nom divin, il le pouvait à travers l’ange Gabriel. Mais tel
n’est pas la tenue des prophètes. Ceux-ci gardant toujours une grande
retenue devant leur divin Maître. De plus, le Messie est venue avec ses
lettres de créances auprès de son peuple qui sont les miracles divins.
Hachem, en hébreu. Il sera demandé au prophète Mochè (sur lui la
Paix !), en son temps.
Même en étant gravé à quoi pouvait-il servir ? Le savoir est une chose,
le droit d’en disposer une autre.
le fils sacrifié sera en terre d’Arabie, non en Terre sainte, à/au Châm.
Selon le monde biblique seulement.
Dans ce cas, il ne peut s’agir que du Faux-Messie, l’Antéchrist, de l’époque
ou d’une histoire inventée par ses adversaires pour discréditer le Messie
fils de Marie.
Pourquoi ne pas l’appeler par son nom ?
La parole rapportée plus haut du Talmud se retourne ici contre les Juifs,
eux-mêmes.
Toîedot Yéchou (manuscrit de Vienne), traduit de l'hébreu par J.-P.
Osier in L'Évangile du Ghetto, op. cit
Résumons brièvement leur contenu : Jésus, fils illégitime de Marie et
de Joseph Pandéra, est expulsé de la communauté juive parce qu’il se fait
passer pour le Messie en pratiquant la magie noire. Dans une compétition
magique avec Judas Iscariote, il est vaincu par ce dernier : Tous deux
volent dans les airs et Judas souille Jésus par un jet d’urine, rendant
ainsi inopérante la puissance magique du nom divin que, de manière abusive,
Jésus avait cousu dans sa propre chair.
A Jérusalem, où Jésus se rend pour la fête de la Pâques,
il est arrêté et lapidé. Son corps est attaché à une potence et finalement
jeté dans un canal. Comme ses disciples ne retrouvent pas son cadavre,
ils répandent le bruit de la résurrection de leur maître. (V. Schalom
buen Chorin. Op. cit.).
s’il prétendait tout cela, il serait, en son temps, le Faux-Messie.
Dans ce cas, il est l’œuvre d’un magicien non d’un prophète. On retrouve,
en effet, cette image chez bon nombre de gens de la Magie...
deux magiciens s’affrontent donc.
Certaines sectes occultes, les gens de la secte de Quadian (Pakistan),
suivants de Ahmad Ghoulam Mirza, etc., ne prétendent-ils pas que le condamné,
encore vivant, sera récupéré par les siens, puis soigné et qu’il vivra
en cachette ? Qu’il mourra enfin à un âge avancé ? Il existe de nombreuses
versions. Celle dernière est plus conforme aux croyances juives (Coran
IV 157).
Le péché spirituel n’existe pas. Et le péché que les gens de la Synagogue
allait faire, eux seuls allaient le porter. Et ils porteront de même ceux
de leur progéniture. Ceci jusqu’à la fin des temps. N’ont-ils pas mécru
au fils de Marie, esclave, prophète et messager, sceau des prophètes d’Israël
?
Pourquoi Antioche ? Est-ce cette ville où prétendent les gens de l’Évangile
avoir reçu leur nom de baptême : chrétien ?
Rabbinique.
Nullement. Elle montre au contraire la responsabilité des Judaïsés dans
la nouvelle religion naissante : le Christianisme. Paul ne faisant qu’appliquer,
à la lettre, les directives des gens de la Synagogue.
Tout cela est sans fondement. Gérard Israël voudrait-il disculper ses
frères en religion ? Mettre leurs fautes sur le dos des autres ? Ne l’oublions
pas, le Messie fut envoyé uniquement aux Fils d’Israël. Ce sera Paul,
l’Iduméen fils d’Esaü, qui prendra la relève et fera de la religion du
Messie, une religion baptiser par ses adeptes d’universelle.
Pour les gens de l’Évangile n’est-ce pas une attaque frontale ? Comment
y traite-t-on la mère du Messie ? Ceux et celles qui ont adopté le culte
mariale accepteront-ils aussi facilement de tels blasphèmes ?
Pis ! Il y est traité de fils de bâtard, de magicien ! Quoi encore ?
n’est-ce pas une façon de se disculper et de rejeter sur d’autres sa propre
faute ? A entendre l’auteur de ces lignes, ses coreligionnaires
ne feraient pas de mal à une mouche ! Pourtant en étudiant de près l’Histoire
sainte biblique, les relations conflictuelles entre les deux communautés
de la Bible : toranique et évangélique ; force est de constater tout le
contraire ! Et de plus, les gens de la Synagogue vouent peu d’amitié et
de fraternité avec les sucesseurs de Pierre, avec l’Italie, avec
les Fils d’Ésaü ! Rome est loin d’être, dans le coeur rabbinique,
la Ville de l’Éternel ! A partir de là, l’enseignement rabbinique
dispensé à leurs disciples, est-il un enseignement sain et recommandé
? A-t-on expurgé les Talmuds ? Eliphas Lévi, maître de magie, homme toranique,
ne ragardait-il pas le Talmud comme livre fondamental de la Magie ? (V.
Histoire de la Magie (Paris, 1860)). Les Talmudistes ont-ils
demandé pardon aux gens du monde évangélique pour le mal qu’ils leurs
ont fait ? On l’a exigé du monde évangélique, ne se pourrait-il pas que
le monde évangélique l’exigât de la part du Rabbinat, des gens de la Synagogue
? Qui est la cause de l’égarement du monde évangélique ?
Il semble confirmer, d’une certaine façon, ce que nos commentateurs ont
rapporté sur cette époque lointaine, et concernant Paul et ses disciples.
Que Dieu nous en préserve ! Comparer Coran V 78. Ce sont ceux, au contraire,
qui ont mécru d’entre les Fils d’Israël qui... Or les gens de la Synagogue,
de l’époque, ont-ils cru en lui ? Ont-ils commandé de le suivre ou de
s’écarter de lui ? Ne pas confondre. Selon
le fils de Mas'oûd, le Prophète (sur lui Prière et Paix !) a dit
: "Quand les premières déficiences (en matière de religion) apparurent
chez les Fils d'Israël, on vit un homme en rencontrer un autre et lui
dire : "Crains Dieu ! Abstiens-toi de ce que tu es en train de faire
car cela est illicite." Puis le retrouvant à nouveau le lendemain
dans les mêmes dispositions cela ne l'empêchait nullement d'être son compagnon
pour manger, boire ou converser. C'est alors que Dieu vous dressera les
uns contre les autres : Ceux qui, parmi les Fils d'Israël, n'ont pas cru
ont été maudits par la bouche de David et par celle de Ichoua fils de
Marie parce qu'ils ont été rebelles et qu'ils ont été transgresseurs.
Ils ne s'empêchaient pas de commettre des actions blâmables. Que leurs
actions étaient donc exécrables ! Tu verras un grand nombre d'entre eux
s'allier aux mécréants. Que l'inspiration de leurs âmes était donc exécrable
! Il continua ainsi de réciter jusqu'à la fin du verset :
Beaucoup d'entre eux sont pervers. (Coran V 78-81). Puis il poursuivit
: "Certes, par Dieu, vous ordonnerez sans relâche ce qui est licite
et sans relâche vous interdirez ce qui est répréhensible ; vous lutterez
contre l'oppresseur, vous le contraindrez au respect de la justice en
l'empêchant de manœuvrer à guise sinon Dieu vous dressera les uns contre
les autres puis Il vous maudira comme Il les maudit." (Transmis par Ahmad et Abou Daoud).
Faux. Le Messie fils de Marie n’a jamais revendiqué qu’il était le messie,
sous-entendu le Prophète attendu des nations. Au contraire, il révélera
et annoncera la venue de celui-ci après lui : Coran LXI 6 ; voir Bible
: le Paraclet = Ahmad. Ce que les gens des Églises ou Temples ou Synagogues,
à notre époque et naguère, refusent (et refusèrent) de croire et de reconnaître
lorsqu’il apparut. Ne pas confondre.
Erreur fondamentale. Le vocable “Père” est employé dans les langues anciennes,
de cette partie du monde, pour signifier : le Seigneur. Le Messie n’a
jamais prétendu avoir pour père céleste, le divin Créateur. Le dire, n’est-ce
pas le faire menteur ?
entendre le procès de celui sur qui sera jeté, de la part du saint et
Seigneur d’Israël, sa ressemblance. Car c’est lui qui mourra à sa place,
qui sera sa rançon.
Disons de ceux qui refuseront de voir en lui le Sceau des Prophètes d’Israël.
Au tribunal, seul son sosie sera jugé. Acte d’accusation prononcé par
les gens de la Synagogue à l’encontre du Messie fils de Marie : pourquoi
veut-il changer les lois toraniques dont le samedi ? Et pourquoi veut-il
annoncer la venue de Ahmad, le sceau de la Prophétie après lui ? Biblique
: le fils de Dieu, titre purement honorifique. Mais que les gens
de la Bible,les gens du Corporalisme, de l’Antropomorphisme chez eux changeront...
Gérad Israël : ...Or le reproche majeur fait à Jésus (en tout cas le chef
d’accusation principal) était le trouble précisément dans le Temple. Les
Rabbis ont donc préféré, pour éviter un tel rappel, se référer à une incrimination
seconde et non déterminante comme la sorcellerie, les prodiges et la séduction
du peuple.
Nous dirons : le trouble créé dans le Temple ne se retrouve-t-il
pas énoncé dans l’Evangile selon Barnabé ? Secundo : le Messie,
un homme magicien, ne se retrouve-t-il pas mentionné dans le Coran : LXI
6. Mais ici ce sera non comme une incrimination seconde
mais première de la part de son peuple. Pour preuve :
“Et quand Ichoua fils de Marie dit : “O Fils d’Israël, je
suis vraiment un messager de Dieu à vous, confirmateur de ce qu’il y a
devant moi de par la Torah, et annonciateur d’un messager à venir après
moi, dont le nom sera : “Ahmad” [le Très Louangé / Glorieux] !... Puis,
quand celui-ci vient à eux avec des preuves [miracles], ils disent : “C’est
de la magie manifeste !”
Et quel pire prévaricateur que celui qui blasphème un mensonge
contre Dieu, alors qu’il est appelé à la Soumission ! Et Dieu ne guide
pas les gens prévaricateurs. (Coran LXI 6-7).
Et de poursuivre : Le plus ancien texte talmudique se rapportant
explicitement à la passion de Jésus, rappelant les motifs de la condamnation
et, si l’on peut dire, la procédure d’appel se lit ainsi : “On rapporte
: la veille de Pâques, on pendit Jésus. Quarante jours durant un héraut
le précédait en annonçant : On emmène Jésus de Nazareth pour le lapider
en châtiment des faits suivants : sorcellerie, séduction et égarement
d’Israël. Quiconque a connaissance de quelque chose qui soit à sa décharge
doit se présenter et plaider en safaveur ! Mais on ne lui trouva rien
qui soit à sa décharge et on le pendit la veille de Pâques (Sanhédrin
XLIII, a. Voir le recueil des textes du Talmud faisant allusion ou citant
nommément Jésus in Jean-Pierre Osier, l’Évangile du Ghetto, Paris, Berg
International, 1984).”
On le voit, la génération postérieure à la crucifixion oublie
la référence au scandale dans le Temple. Les Rabbis étaient en apparence
davantage impressionnés par les actions extraordinaires de Jésus, dont
ils ne niaient pas la réalité. De plus, le fait que, contrairement au
récit évangélique, la sentence n’ait été exécutée que quarante jours après
le jugement prouve que les autorités du Temple n’avaient mis aucun empressement
à livrer le Nazaréen à l’autorité romaine. Y a-t-il eu là l’expression
d’un regret qui se serait exprimé plusieurs dizaines d’années après la
Passion, comme pour en atténuer les effets ? (Op. cit.).
Les gens n’étant pas Fils d’Israël. Ce sont les Fils d’Ésau (les Italiens),
à travers Paul, qui diffuseront donc le message évangélique tout en le
dénaturant.
L’implication des Rabbis, dans les évènements futurs, est donc reconnue
ici...
position claire. Ni le Messie fils de Marie, ni Mohammad fils d’Abd Allah
ne seront reconnus par les gens de la Synagogue. Excepté par un petit
nombre.
Personnage biblique qui semble avoir captivé les gens de la Torah.
Pourquoi Hébreux et non Juifs ? Pourquoi cette différence subite pour
des gens aimants se faire appeler à la face du monde juifs plus
qu’hébreux ?
Nombres XXII, 18 et XXIII, 20.
La notion de prophète est très mésestimée par Gérard Israël comme chez
bon nombre de gens du monde toranique. Qu’on en juge : ...Des origines
de la prophétie jusqu’au temps de Malachie, la fonction prophétique consistait
non à prédire, non à enseigner, mais à scruter l’intention divine. Les
prophètes eux-mêmes ne comprenaient pas toujours ce qu’ils annonçaient
; ils étaient des voyants, non des interprètes ou des docteurs.” (Op.
cit.).
Conclusion : ne sont-ils pas des genres de sorciers ? Des
êtres malfaisants. N’oublions pas la parole coranique : Or, à Mochè Nous
avons donné le Livre (la Torah), certes, et après lui Nous avons envoyé
des messagers à la suite. Et à Ichoua fils de Marie Nous avons donné des
preuves (des miracles) et Nous l’avons aidé de l’esprit-saint (Gabriel).
Chaque fois, donc, qu’un messager vous apportait ce que vous-même ne désiriez
pas, comme vous enfliez-vous ! Car les uns vous [les] traitiez de menteurs
et les autres vous [les] tuiez. (Coran II 87).
Rappelons une fois encore que ce sont les mécréants qui seront maudits
(soit privé de la miséricorde divine) par la bouche de David et du Messie
fils de Marie. Ne pas confondre et exagéré (Coran V 78) ! Secundo : les
gens qui refuseront de croire au Messie et à l’Évangile ne seront-ils
pas l’objet de la colère divine ? Le talmud prétend que la parole de la
Bible (Is. 27, 4) : “Dieu n’a pas de colère” se rapportent aux Juifs,
et l’autre parole : “Dieu se met en colère” s’adresse aux peuples de la
terre. Le nom de Sinaï signifie, selon le Talmud (Tract. Sab., Fol.
89a), que la haine de Dieu s’est répandue sur ces peuples. (V. Le Juif
talmudiste. Paris, 1888).
Pourtant ne sont-ils pas comme ayant pour père le diable ? (Bible. Je.
8/44). Et Paul ne les ménage pas non plus dans ses paroles. (Bible. Rom.
2).
les Pharisiens dont se réclamera Paul, ne sont-ils pas partie intégrante
du Judaïsme ? En plus, pourquoi les nommer ? N’est-ce pas la preuve d’une
falsification des Écritures ? Le Messie n’a-t-il pas été envoyé à l’ensemble
des Fils d’Israël (croyants & incroyants), des Judaïsés, membres de
sectes du Judaïsme ou non ?
lequel n’est pas, pour l’ensemble de l’Islam traditionnel, un livre de
référence.
Pour le faire mentir. Car c’est bien le diable qu’il verra non le Messie.
Lequel aura pris la ressemblance de son sosie.
Les Israélites, dit le Talmud (Tract. Chullin, Fol. 91b), sont plus agréables
à Dieu que les Anges. Quiconque, dit-il (Tract. Sanhedrin, Fol. 58b),
donne un soufflet à un Juif, se rend aussi coupable que s’il donnait un
soufflet à la Majesté divine. [...] Jalqût (Jalqût Reûbeni, Fol. 10b)
écrit dans le même sens : “Les Israélites seuls sont appelés hommes, mais
les idolâtres (auquels appartiennent les chrétiens, qui adorent une idole)
viennent de l’esprit impur et sont appelés cichons”. (Voir Le Juif
talmudiste).
Talmud, traité Gittim 56 B, 57 A. Ce traité parle de Jésus en enfer. Et
celui qui parle pratique la nécromancie, pratique des peuples qui adorent
le diable banni. Chez les gens de la Torah, la nécromancie est passible
de la peine de mort (Bible. Lv. 20, 6/7). Selon Dt 18, 11-12, la nécromancie
était une pratique courante chez les Cananéens et adoptée par les Israélites
(voir Lv 19, 31) ; on ne put l’empêcher malgré toutes les sanctions (Dic.
Illustrée de la Bible. Edit. Bordas). Qu’on en juge : “Onkelos bar
Kalonykos, fils de la soeur de Titus, désirait se convertir au judaïsme.
Il vint évoquer Titus à l’aide d’un sortilège ; il lui demanda : - Qui
est estimé en ce monde ? – Les Israélites ! répondit Titus. – Eh quoi
si je me lie à eux ? demanda Onkelos. – Leurs commandements sont trop
nombreux pour que tu puisses les accomplir. Va, combats-les en ce monde
et tu seras un chef ainsi qu’il est écrit : ses adversaires sont à
la tête (Lam. I-5). Quiconque opprime Israël devient un chef. – En
quoi consiste la condamnation ? demande Onkelos. – En ce que j’ai arrêté
moi-même : chaque jour on rassemble mes cendres, on me juge ; on me brûle
et on me disperse sur les sept mers ! Il évoqua Balaam à l’aide d’un sortilège
et lui demanda : - Qui est estimé en ce monde ? – Les Israélites ! lui
répondit l’autre. – Et quoi si je me lie à eux ? – Tu n’auras cure
de leur bien-être ni de leur bonheur au cours de ton existence ! (Deut.
XXIII-7). Onkelos lui demanda : _ En quoi consiste ta condamnation ? Balaam
répondit : - A des éjaculats bouillants ! Onkelos évoqua Jésus à l’aide
d’un sortilège : - Qui est estimé en ce monde ? lui demanda-t-il. – Les
Israélites ! répondit Jésus. – Eh quoi si je me lie à eux ? – Recherche
leur bien non leur mal ; quiconque y touche c’est comme s’il touchait
à la prunelle de son oeil ! – Quel est ton châtiment ? demanda-t-il à Jésus.
– La crotte bouillante, car on dit : qui tourne en dérision les paroles
des Sages est condamné à la crotte bouillante. Considère la différence
entre les pécheurs d’Israël et les prophètes des nations du monde !.”
On remarque que Gérard Israël se garde bien de rapporter
l’ensemble de la parole talmudique. Pourquoi ? Est-ce à croire qu’il croit,
lui aussi, que le Messie est en Enfer ? Sous prétexte que de son vivant
(comme le stipule le texte ci-joint), il prit en dérision les paroles
des Sages d’Israël et les combattit ? Et une fois encore, Gérard Israël
ne dévoile-t-il pas sa vraie foi, la foi de ses ancêtres ? des gens du
Talmud ? Ne met-il pas ses coreligionnaires au-dessus des prophètes ?
En clair, il ne leur voue aucune marque de respect, il les abaisse...
Combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes est au-dessus de ce
qu’ils décrivent et Lui associent ! Comment mettrait-Il Ses messagers
les prophètes dans le Feu infernal ? Nous savons tous que les partisans
de la Trinité mettent en garde, cherchent à faire peur à ceux et à celles
qui refusent ou refuseraient de croire en la Trinité, la filiation divine
du Messie, en sa divinité, etc. Chez les gens de la Torah, le monde talmudiste
ne voudrait-il pas, lui aussi, mettre en garde, faire peur à tous ceux
et à toutes celles qui oseraient parler en mal, dire du mal, faire du
mal ou combattre toute personne israélite ? Peuple saint ! Peuple élu
! Tous ne disent-ils pas :”Nous sommes les fils de Dieu et Ses amis ?”
Mais le Saint et Seigneur d'Israël n’a-t-il pas révéler à leur encontre : Dis(-leur
ô Mohammad) : “Eh bien, pourquoi est-ce qu’Il vous châtie pour vos péchés
? Non, mais vous êtes des hommes, d’entre ce qu’Il a créé. Il pardonne
à qui Il veut, et Il châtie qui Il veut. Et à Dieu (Elohim) appartient
la royauté des cieux et de la terre et de ce qui est entre les deux. Et
vers lui le devenir !
Ho, gens du Livre (de la Bible) ! Oui, Notre messager vous
est venu expliquant, après une interruption des messagers, afin que vous
ne disiez pas : “Il ne nous est venu ni annonciateur ni avertisseur.”
Voilà, certes, que vous est venu un annonciateur et un avertisseur ! Et
Dieu est capable de tout. (Coran V 18-9).
Comment après cela rendre véridique la parole d’un associateur,
d’un nécromancien, et mettre en doute un seul instant celle des prophètes ?
Que Dieu nous en préserve ! Combien le Messie est au-dessus de ce qu’ils
décrivent et lui associent !
nullement. Il n’avait pas de père biologique. Et contrairement au dogme
rabbinique, l’homme ne devient pas un tel par sa mère.
En l’occurrence juif. Enfin, sa religion était la Soumission (ou
l’Islam), non jamais le Judaïsme.
d’Israël. Ne pas confondre. Soit : obéissez à Dieu, mon Seigneur et votre
Seigneur, et suivez-moi !
Tel est l'avis de Joseph Klausner in Jésus de Nazareth, op. cit.,
qui écrit : « l'étincelle juive brillait » en Jésus.
Façon de détourner le problème de son sujet. En effet, la faute majeure
et le crime reproché au Messie c’est de garder intact le “dépôt” que son
Seigneur lui a confié. Aussi, ceux-ci ne peuvent accepter de sa part,
bien qu’eux-mêmes ne s’en priveront pas, de changer un iota de la loi
toranique dont le samedi.
Talmud, traité Sanhédrin 106 b. Au début du xnr siècle, Rachi, le plus
grand commentateur de la Bible et du Talmud, natif de Troyes, en Champagne,
écrivait au sujet de ce texte : « Balaam [c'est-à-dire Jésus] qui se ressuscita
en invoquant le Nom de Dieu se divinise [...]. Malheur à ces hommes qui
se ressuscitent et s'élèvent eux-mêmes en ce monde, ôtent le joue de la
Torah de leur cou et se métamorphosent eux-mêmes. »
ïl, nom de Dieu en hébreu. Ïlohim ou Elohim, pluriel de respect. Non dieu
au pluriel. Même chose pour Abraham ou Ibrahîm. Abram devint Abraham ou
Avraham. Le ham ou hîm exprime un nom respectueux.
Qui font très mal. Ce n’est pas ici le quantitatif qui compte. C’est ce
qui est dit et rapporté sur le Messie et sa mère. En bien ou en mal.
Les auteurs de ce pamphlet ne pourront, selon les spécialistes, être que
des gens de la Synagogue...
important de le rappeler et de le mentionner.
Selon bon nombre d’observateurs, le même problème s’est posé durant l’histoire
toranique, à travers des problèmes comme “le rituel du sang” ou les “protocoles
de Sion”.
Nullement. Le but de tout homme d’Église n’était-il pas de tenir informé
ses disciples de ce que pense le monde toranique, en bien et en mal, d’eux
? Et surtout du Messie et de sa mère ? Pour tout homme toranique, vue
la haine qu’il nourrit et qu’on lui a appris à nourrir de/à travers tout
temps à l’encontre du Messie et de sa mère ; cela peut passer exactement
comme semble l’exprimer l’auteur de ces lignes. Mais dirons-nous : d’un
côté comme de l’autre l’exagération n’a-t-elle pas été poussé à son comble
? Chez les gens du monde toranique, la haine portée contre/envers le Messie
et sa mère n’a-t-elle pas été la cause de toutes ces mauvaises paroles
dites et écrites à leur encontre ? Par contre, l’amour démesuré que les
gens de l’Évangile porteront au Messie et sa mère, ne poussera-t-il pas
leur exagération à/de les diviniser ? A les faire égaux à Lui ? D’un côté
comme de l’autre, l’exagération de la haine pour l’un, de l’amour pour
l’autre n’a-t-elle pas fait de nombreuses blessures ? Or, n’était-ce pas
là le souhait de Paul ? Où dirons-nous, n’avait-il pas mesuré l’ampleur
du désastre qu’il allait laissé après lui...
On peut retourner ceci à l’encontre de ceux qui sont l’auteur de ce pamphlet.
N’est-ce pas une haine particulièrement nourrie à l’encontre du Messie
fils de Marie et de sa mère ?...
le Messie n’était ni le messie ou le Prophète attendu des nations ni le
fils du divin Créateur ni une divinité. La diffusion de ces fausses croyances
reviennent aux sectes juives dont à Paul lui-même.
Voir Gérard Israël, Provences. Juifs chrétiens et hérétiques, Paris,
Jean-Claude Lattes, 1996.
Cela reste à prouver. Toujours est-il, le mal était fait..
à l’instar également des Protocoles de Sion... Pour eux, c’est un faux.
Pourtant, bon nombre de gens de l’Évangile comme de l’Islam traditionnel
semblent croire juste le contraire. Et pour certains, les évènements
actuels semblent leur en apporter la preuve.
cela était inutile. Le savoir en famille et le transmettre de père en
fils ne suffisait-il pas ?
ce n’est pas lui l’auteur de ce pamphlet, ce sont ceux qui ont voulu,
à travers lui, défigurer son image, et fait que cette dernière reste ainsi
de père en fils...
ses adversaires parmi les Fils d’Israël et les Judaïsés lui feront porter
le manteau.
Noter l’importance de ce vocable parmi le monde toranique.
Le fils de Marie est pur de ce qu’ils décrivent et lui associent. Voir
à ce sujet ce qui fut révélé dans le Coran.
Trompé nullement. Un prophète divin est au-dessus de pareilles allégations
mensongères. Par contre, le peuple d’Israël, lui, n’est pas à l’abri de
l’erreur... Et les gens de la Synagogue l’égareront.
Voir Coran III 52. Le Messie sentit la mécréance de son peuple...
Les Fils d’Israël et les Judaïsés répandront une parole qui leur sera
fatale et à vie : Nous avons vraiment tué le Messie de Dieu (Coran IV
156). Or, le Saint et Seigneur d’Israël s’est joué d’eux, de leurs ancêtres.
Et Il a fait que celui qu’ils mettraient à mort, ne soit en fait que sa
pure ressemblance. Quant au Messie fils de Marie, il sera élevé dans le
Paradis, saint et sauf, corps et âme. La suite nous la connaissons tous...
nullement (Coran IX 30). Ce sont les gens de la Synagogue de l’époque,
le peuple d’Israël, les Judaïsés, etc., qui le feront fils de...
Pour sa part, il est au-dessus de ce qu’ils décrivent et lui associent
!
un Créateur légitime : Elohim, et non un père divin. Elohim n’étant
le père de personne.
idem. Combien le Saint et Seigneur d’Israël est au-dessus de ce
qu’ils décrivent et Lui associent !
un prophète ne peut venir avec la tromperie. Et ceci contrairement à l’enseignement
des gens de la Synagogue. Car celle-ci, tôt où tard ne se retournerait-elle
pas contre lui ?
nullement. Il n’a fait qu’annoncer au peuple d’Israël la venue, après
lui, d’un prophète (le Prophète attendu des nations) dont le nom sera
Ahmad ! (Coran LXI 6).
A qui la cause ? N’est-ce pas à ceux et à celles qui voulurent rester
judaïsés ? Qui refusèrent de croire en la prophétie du fils de
Marie, du fils de Zacharie, de Zacharie, lui-même (sur eux la Paix !)
?
dont le peuple d’Israël, de l’époque, sera l’unique responsable.
D’échec, leur maître n’en commettra pas. L’Ecriture n’annonce-t-elle pas
que, par deux fois, les Fils d’Israël allaient commettre le mal sur la
Terre sainte ? La deuxième fois en assassinant les prophètes Zacharie
et son fils (sur eux la Paix !). Les avertissant, leur avertissement ne
servit à rien, sinon de commettre l’impossible, l’iiréparable. En quoi,
les gens de l’Évangile de l’époque sont-ils coupables ? Tenus comme responsables
?
Cela n’est-il pas pure vérité ?
les Douze, eux, ont cru au fils de Marie et au fils de Zacharie. Ils ont
cru à leur prophétie. Ils ont cru en l’Évangile. Tel n’a pas été le cas
de bon nombre de gens de la Synagogue. Du pouvoir en place. Eux, ne sont-ils
pas au-dessus de ce que leurs adversaires voudraient leur imputer à tort
? (Coran III 52 ; V 111 ; LXI 14 ).
Nullement. L’espérance qu’il a introduit n’est-ce pas qu’il fallait croire
en lui, et la récompense en serait le Paradis ?... Dans le cas contraire,
ce serait le Feu !
Encore une fois, le monde toranique est seul responsable de ses malheurs.
Il doit se garder de les rejeter sur d’autres que lui.
Près de trois siècles après.
A qui la faute ? N’est-ce pas, sur les conseils des rabbis, à Paul, l’Iduméen
?
cela reste à prouver. Paul aura son propre enseignements auprès de ses
frères, son peuple... gens qui deviendront plus tard, gens du christianisme
Les Douze, eux, n’auront-ils pas un enseignement diamétralement opposé
? D’ailleurs, le Saint et Seigneur d’Israël ne leur rend-Il pas hommage
à travers le Coran ?
cette insistance pourquoi ? Et à quoi peut-elle servir ? Les faits sont
là et l’histoire ne peut-être changée. Les gens de la Torah en refusant
de croire au Messie fils de Marie et de le suivre, n’ont-ils pas été la
cause de leur propre perte et malheur ? De même en voulant que Paul fasse
ce qu’il a fait ?
rôle et but donc bien défini au sein des gens de la Synagogue.
Plutôt et surtout du livre des Actes de Pierre et Paul.
Le Talmud dans le cœur des gens de la Synagogue n’occupe-t-il pas une
place bien plus supérieure que la Torah elle-même ? A l’instar des lettres
de Paul chez les gens de l’Évangile ?
les exhortations du Messie ne semblent pas avoir fait plaisir aux Judaïsés
dont aux gens de la Torah.
Le Talmud ne peut, à l’inverse de la croyance de la Synagogue, être un
livre de référence. D’ailleurs, certaines Synagogues ne refusent-elles
pas ce livre ?
refuser les remontrances ou l’enseignement d’un prophète de la part d’un
homme de la Synagogue, est chose grave. Et non l’inverse. Il en va de
son avenir après la mort. Homme élu ou homme damné ?
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