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Etudes

La Prédication dans la nouvelle communauté.

Selon les Écritures.

Paul, l'envoyé contesté et contestataire ? 

selon les Écritures bibliques


Au nom de DIEU, Hachem, Allaha !
Le TOUT-MISÉRICORDIEUX, le TRÈS-MISÉRICORDIEUX !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !

Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]

   B - L’origine des Églises chrétiennes[5] (suite). 

   1) - Vers environ 36.

   Saul (St Paul) saisit l’opportunité, un an après sa prétendue conversion, de fonder la « religion de Fraternité[6] », en coopération avec Pierre[7] et une demi-douzaine de dissidents, dans le but de détruire les stricts enseignements de Dieu, révélés à Jésus et recueillis dans l’Évangile ». 

   Peu après sa conversion, il laissa entendre que le seul moyen par lequel il pourrait éviter la persécution de la part des Juifs était de ne pas se consacrer uniquement à la prédication de leurs frères Juifs de circoncis, amis et proches, comme ils l’avaient fait jusque là, suivant les ordres de Jésus lui-même (Jésus s’étant adressé qu’à ces Juifs circoncis, « Brebis égarées de la Maison d’Israël » (Bible. Matthieu 10:5-7). 

   2) - La décision de prêcher à d’autres que les Juifs[8].

   Saul montra qu’ils devraient attirer l’attention des centurions et des autorités religieuses, et essayer de convertir ces «  Gentils[9] ». Il expliqua que s’ils arrivaient à faire seulement un converti parmi ces gens là, alors leurs centaines d’adeptes et plus encore, avec leurs familles, esclaves et dépendants, (ce qui faisait un millier de personnes ou plus) se convertiraient automatiquement après leurs responsables. Ainsi, chaque conversion signifierait un millier ou plus de disciples à chaque fois. Ce plan était vraiment intéressant, certes ! Comme ces centurions et ces prêtres étaient des gens très influents auprès des Gentils, toute persécution des quartiers juifs devait donc s’arrêter par-là. 

   3) - Comment attirer le gens à se convertir à «  la Foi de Fraternité ».

   Dès lors, s’éleva le sérieux problème de savoir ce qui pourrait les attirer. Avec l’intention de détruire les enseignements de l’Évangile, Saul, l’ennemi de Jésus, fit les suggestions suivantes :

   · Nous ne pouvons pas demander à ces gens[10] importants[11] d’être circoncis, autrement ils ne rejoindraient pas nos croyances.
   · Nous ne pouvons pas leur demander de suivre les lois[12] de Moïse[13], car il était trop difficile aux Gentils de mener une vie parfaite en accord avec les lois de Dieu, et plus tard, ils risqueraient de ne pas accepter de se conformer à des lois si strictes.
   Ils devaient donc trouver quelque chose d’attirant, de familier et de plus simple que les enseignements de Jésus (sur lui la Paix !).

   Ce fut alors Saul qui proposa que soit adoptée la religion du Mithraïsme comme base d’attraction pour ces « Gentils », avec toutefois les modifications suivantes :

   • Remplacer le nom de Mithra par Jésus (sur lui la Paix !).
   • Remplacer le nom de la Reine Semiramis par la Vierge Marie.
   • Y ajouter tous les miracles de Jésus.
   • Adopter la religion entière du Mithraïsme, comme si elle était celle des enseignements de Jésus, ignorant ainsi la malédiction de Jésus :

   « Celui donc, qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux, mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là, sera appelé « grand » dans le royaume des cieux » (Bible. Matthieu 5:19 et Révélation 22:18-19).
   La malédiction prononcée par Jésus fut également confirmée dans la dernière révélation divine, comme suit[14] :

   « Ceux des enfants d’Israël qui ont mécru ont été maudits par la langue de David et de Jésus, fils de Marie. Parce qu’ils désobéissaient. Et ils transgressaient, en effet, sans s’interdire entre eux ce qu’ils faisaient de blâmable. Comme est mauvais, certes, ce qu’ils faisaient ! «  (Coran V  78-79).

   Ainsi, il est clair, d’après la Bible que « personne » n’a eu, et n’aura jamais le droit de changer, ni un seul des enseignements de Jésus (sur lui la Paix !), ni aucune des lois de Moïse (sur lui la Paix !) pour se prétendre ensuite lui-même comme encore un de ses disciples. Ainsi celui qui modifiera l’une de ses lois sera condamnée au plus bas des bas des enfers, de par la malédiction de Jésus (sur lui la Paix !), comme vu précédemment (Bible. Matthieu 5:19 et Révélation[15] 22:18-19).
   « Si vous m’aimez, gardez mes commandements  (Bible. Jean 14:15).
  De ce fait, la religion propagée par « St Paul », dont le but était de détruire les enseignements de Jésus, parut fort attirante aux non-Gentils, en raison des miracles[16], tel que la résurrection des morts ainsi que la naissance de Jésus d’une vierge véritable : Marie.

   • Le premier païen à se convertir à la foi de « Fraternité ».
   Sur ces bases, Pierre[17] accepta la première personne incirconcise dans leur « communauté » de foi, aux environs des années 36. Cette première personne était le centurion romain appelé «  Cornelius[18] »  (Bible. Actes 10 1:48). Il fut suivi par la suite de la masse des Gentils, païens.
   • Jésus refuse de convertir des païens à sa religion malgré leur foi, supérieure à celle des Juifs eux-mêmes.

   La Sainte Bible nous montre Jésus ne prêchant qu’aux Juifs seuls (Bible. Actes 2:19). Bien que le « centurion romain » ait eu une foi absolue en lui, Jésus ne pensa pas qu’il fût correct de le convertir, même en le circoncisant, car il était venu pour sauver les Juifs et non les Gentils païens. Évidemment, Jésus était conscient que ce fait aurait fourni un prétexte pour changer la Religion de Dieu enseigné par lui-même, en paganisme, idolâtrie, blasphème et adultère...
   Aussi évita-t-il cela, de façon à ne donner aucune occasion à quiconque l’aurait voulu, d’altérer ses préceptes religieux.
   Piktall lui-même confesse lors de l’une de ses conférences sur l’Islam à Madras en janvier I927 :

   « Le Messie lui-même, comme beaucoup de ses paroles le montrent, (par exemple, lorsqu’il lui fut demandé s’il était correct de prendre le pain des enfants (la race des hébreux et de les jeter aux chiens, et qu’il déclara alors n’avoir été envoyé que «  les brebis égarées de la Maison d’Israël « ) n’a jamais considéré sa mission que pour les Hébreux uniquement. »

   Jésus ordonna que ses enseignements soient adressés aux Juifs et non aux autres. «  Tels sont les Douze que Jésus envoya, après leur avoir donné les instructions suivantes :
   N’allez pas vers les Païens et n’entrez pas dans les villes des Samaritains[19], allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël « . (Bible. Matthieu 10:5-7).
   Il est donc clair que Jésus interdit à quiconque d’enseigner sa religion à d’autres que les Juifs. Sa Mission fut uniquement destinée aux « Brebis perdues de la « maison[20] d’Israël[21] ».

   • La protestation des Nazaréens face aux « Frères ».

   St. Jean[22], l’apôtre et héritier de Jésus, en la compagnie d’environ 112 des 120 disciples de Jésus, des premiers, exigea tout au moins, qu’on circoncira les nouveaux convertis. Il exigea de même qu’il fallait les persuader de suivre les lois de Moïse enseignées par Jésus (sur lui la Paix !) (Bible. Actes 2:2-3 ; 15:1-5).
   Les six dissidents s’y opposèrent (Bible. Actes 15:6-24). Le groupe, comprenant Pierre, Paul et une demi-douzaine d’autres, forment ainsi sa propre religion, et coupa les liens avec la religion originale de Jésus (Bible. Actes I5 : 10-25), brisant le pacte perpétuel de Dieu Tout-Puissant (Bible. Genèse 17:12-14), en dépit des protestations de la majorité (c’est-à-dire St. Jean et 112 des 120 disciples (Bible. Actes 2:2-3). (à suivre...)

 Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Eglise. Selon les gens du monde biblique : 1. (Avec une majuscule.) Communion de personnes unies par une même foi chrétienne. L’Église de Corinthe. Les Églises d’Asie Mineure. L’Église d’Orient. Les Églises orthodoxes (grecque, russe). Les Églises réformées ou protestantes. L’Église apostolique arménienne, évangélisée par les apôtres Thaddée et Barthélemy, selon la tradition. Par ext. Fig. Groupe dont les membres défendent la même doctrine. Syn. chapelle, clan. 2. Édifice consacré, chez les chrétiens catholiques et orthodoxes, au culte divin. Église paroissiale. Aller à l’église. 3. (Avec une majuscule.) État ecclésiastique; clergé en général. Un homme d’Église.

  
Hist. Église catholique, apostolique et romaine (l’) ou absol. l’Église, communauté chrétienne qui reconnaît l’autorité du pape. La papauté siège à Rome depuis saint Pierre, qui, selon la tradition, fut le premier évêque de Rome, où il mourut martyr v. 64 ap. J.-C. Pendant 10 siècles (agités par de nombreux schismes), la communauté chrétienne dans son ensemble reconnut pour chef spirituel (pape) l’évêque de Rome, mais en 1054, l’Église d’Orient, sous l’autorité du patriarche de Constantinople, rejeta l’autorité papale et au XVIe s., plusieurs Églises réformées se détachèrent de Rome. Chef de l’Église, le pape est aussi le chef de l’État du Vatican. 
  
Autres : 2. Église nom féminin (grec ekklêsia, assemblée) 1. Société religieuse fondée par Jésus-Christ. 2. Communauté chrétienne. L'Église anglicane, orthodoxe, catholique.
  
Hist. L'Église catholique, ou romaine, groupe la portion la plus nombreuse de la chrétienté. Elle est soumise au pape, lequel réside au Vatican. Se sont séparées d'elle, d'une part, les Églises orientales, dites « orthodoxes », qui groupent les Églises chalcédoniennes et non chalcédoniennes (selon qu'elles ont accepté ou non les conclusions du concile de Chalcédoine), issues pour l'essentiel du schisme de 1054 ; et, d'autre part, les Églises protestantes (congré-gationalistes, baptistes, méthodistes), nées de la Réforme luthérienne et calviniste du XVIe s. Les Églises uniates sont celles qui, ralliées à la communion romaine, ont conservé le rite oriental. (V. Larousse.).
  
Hist. Byzantin (Empire), nom donné à l’Empire romain d’Orient après qu’il se fut séparé en 395 de l’Empire romain d’Occident (partage ayant suivi la mort de Théodose). Cet État subsista jusqu’à la prise de Constantinople par les Turcs (1453). Il fut en butte dès le IVe s. à de graves crises religieuses et sociales, et dut lutter contre les invasions barbares qui provoquèrent la chute de Rome (476). Justinien Ier (527-565) ne parvint pas à reconstituer l’Empire romain. Son règne fut un des plus grands, par l’éclat des institutions (Code justinien), des arts et des écoles, propagatrices de l’hellénisme chrétien. Mais la constitution d’un puissant État franc protégeant Rome fit abandonner à Byzance ses visées unitaires (VIIIe s.). L’Empire, affaibli par les querelles intestines, dut lutter contre les envahisseurs arabes (dès le VIIe s.) et slaves. La stabilisation polit. due à la dynastie macédonienne (867-1057) s’accompagna d’un renouveau culturel et permit une reconquête territoriale, achevée sous Basile II (976-1025). Malgré les efforts des Comnènes (1081-1185), l’intégrité de l’Empire, qui, sur le plan religieux, avait rejeté définitivement l’autorité papale (schisme d’Orient, 1054), ne put être conservée devant les invasions turques, slaves et normandes. Les divisions internes favorisèrent la conquête latine née de la 4e croisade (prise de Constantinople en 1204), laquelle provoqua une division de l’État: Empire latin d’Orient, empires de Trébizonde et de Nicée, despotat d’Épire, ces trois derniers restant aux Byzantins. Les Latins, chassés de Constantinople en 1261 par les Byzantins, se maintinrent dans le Péloponnèse et dans les îles, et l’Empire ne retrouva pas son unité territoriale, gravement compromise, en outre, par les attaques des Turcs. Ceux-ci prirent Constantinople en 1453, le Péloponnèse en 1460 et Trébizonde en 1461. L’Occident n’avait point aidé à arrêter leur avance.
[6] Selon l'auteur de "la Manifestation de la Vérité" : Mosheim dit (Hist. vol. 1) : "Les Ébionites, secte du ler siècle, croyaient que Jésus était un simple mortel, né de Marie et du menuisier Joseph, que la loi Mosaïque était obligatoire, non seulement pour les Juifs, mais pour tous les hommes, et que cette loi était essentielle au salut ; ils avaient le plus grand mépris pour Paul, qui les combattait sur ce point". Lardner dit (vol. 11, p. 376) : "Nous savons par les anciens écrivains que les Ebionites rejetaient l'autorité de Paul et de ses épîtres". Bell dit en parlant de cette secte : "Les Ébionites n'admettaient de l'Ancien Testament que le Pentateuque et avaient le plus grand dédain pour David, Salomon, Jérémie, Ezéchiel, etc. De tous les livres du Nouveau Testament, ils n'admettaient que l'Evangile de Matthieu, à l'exception des deux premiers chapitres". Le même Bell dit au sujet des Marcionites : "Cette secte croyait qu'il y avait deux principes suprêmes, l'un bon et l'autre mauvais, que le Pentateuque et tous les autres livres de l'Ancien Testament étaient inspirés par le mauvais principe et qu'ils sont tous contraires au Nouveau Testament ; elle croyait aussi que Jésus était descendu après sa mort à l'enfer et en avait retiré Caïn et les habitants de Sodome, mais qu'il avait laissé dans les peines éternelles les âmes d'Abel, de Noé, d'Abraham et de tous les patriarches, parce qu'ils étaient du parti du mauvais principe ; ils croyaient, en outre, que le Créateur du monde n'était pas celui qui avait envoyé Jésus et, pour ce motif, ils ne croyaient pas à l'inspiration du Vieux Testament, et du Nouveau ils n'admettaient que l'Evangile de Luc, à l'exception des deux premiers chapitres ; ils admettaient aussi dix seulement des épîtres de Paul, sous réserve des passages qui contredisaient leurs opinions". Lardner (vol. 111) rapporte ces paroles de Saint Augustin sur les Manichéens : "Cette secte croit que c'est le diable qui a parlé à Moïse et lui a dicté le Pentateuque ; c'est aussi le diable, selon eux, qui a parlé aux prophètes hébreux ; ils admettent les livres du Nouveau Testament, mais avec des modifications conformes à leurs principes, ils ont aussi des ouvrages apocryphes auxquels ils attribuent une autorité supérieure à celle des livres canoniques".
   Je me bornerai à ces citations ; si les principes des trois sectes dont je viens de parler doivent avoir une valeur quelconque, les théologiens protestants seraient obligés d'admettre que Jésus n'est qu'un homme, que la loi de Moïse est essentielle au salut, qu'il y a un Dieu bon et un Dieu mauvais, etc. (Manifestation de la Vérité. Rahmathoullah Alhindi. Edit. Créadif Livres.)
[7] Ceci d’après toujours les documents Officiels.
[8] Le message évangélique sera repris en fait par les Fils d’Esaü, les Edomites. Dont Paul était issu. Dans "Jésus rendu aux siens", Salomon Malka d'écrire : "En 1939, Klausner publie un second ouvrage sur le christianisme, De Jésus à Paul, dans lequel il développe longuement la thèse qui n'était qu'esquissée sans son premier livre : sans Jésus, Juif d'Eretz Israël c'est-à-dire de Palestine, il n'y aurait pas eu Paul. Mais c'est à Paul, Juif de diaspora, que le christianisme doit être devenu une religion qui a conquis le monde. (Op. cit. p. 78).
[9] Gentil. (latin gentiles, païens ; mot hébreu). On a dit aussi : noble. 1. Étranger, non-juif pour les anciens Hébreux. 2. Païen, pour les premiers chrétiens. 3. L’apôtre des gentils : saint Paul. 4. L’apôtre véritable de la Gentilité, le prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !). Son nom et ses attributs se trouvaient mentionner dans les Ecritures. Tel n’était pas le cas du dénommé Paul !

  
  En définitive, le sens a évolué du terme latin paganus d’où vient le mot français “païen”. En effet, à l’origine, “païen” signifiait simplement habitant d’un village rural ; mais, étant donné que les gens de la campagne, les paysans, étaient souvent les derniers à se convertir, le mot en vint à évoquer dans la bouche des citadins tous ceux qui n’adoptaient pas les croyances chrétiennes qu’eux-mêmes professaient.
[10] N’oublions pas l’hostilité et la haine farouche qui régnaient naguère entre les Grecs, d’une part, et les gens de la Thora dispersés au sein de l’Empire latino-grec, d’autre part. Après leur conversion à la religion du fils de Marie, les Grecs n’allèrent-ils pas être parmi les premiers à abandonner l’hébreu, la langue sacrée de la Bible ? A traduire les noms divins et hébreux dans leur propre langue ? A se démarquer des judaïsés ? A se donner un nouveau nom ? Le monde de Esaü et le le monde d’Israël allaient une fois de plus être séparés.
 
610-641. L’Empereur Héraclius n’était-il pas prêt à embrasser l’Islam ? Son clergé ne s’y opposa-t-il pas ? Héraclius Ier (en Cappadoce, vers 575 ­ Constantinople, 641), fut empereur byzantin (610-641) ; fondateur de la dynastie des Héraclides (610-711), vainqueur du roi des Perses Khosrô (Chosroês) II (V. Coran XXX 1-5). À la fin de son règne, les troupes soumises envahirent la Syrie, la Palestine, la Mésopotamie et l’Égypte. Cette puissance méditerranéenne de l’époque comme celle de Rome s’éteindra alors. Et ce n’est pas, les différentes croisades en Terre sainte, qui pourront rétablir un rêve d’antan.
   Conclusion : Les Grecs ne portent-ils pas une lourde responsabilité dans l’égarement de l’Europe ? Loin de suivre à la lettre les enseignements du fils de Marie, ne préfèrent-ils pas, n’ont-ils pas préféré suivre l’enseignement de Paul et de ses disciples ? Soit, prendre une partie de la religion divine et laisser l’autre ? Car, sont-ils entrés de plein pied dans la religion divine ? Nullement. Comme l’ensemble du monde biblique, et il nous faudra maintes fois le rappeler, ils garderont un pied dans leur ancienne religion et un autre dans la nouvelle ! Et Dieu est plus Savant !
[11] N’oublions pas que la Grèce comme l’Italie furent des pays pendant longtemps où se trouvaient de nombreux esclaves de toutes races, de toutes langues et de toutes couleurs. Quand Héraclius vint au pouvoir, il vit dans une vision que le règne du « prophète circoncis » était arrivé. C’est-à-dire que le règne de la mécréance allait prendre fin.
[12] Les gens de l’Europe, soit notamment le monde de l’Evangile : gens de l’Italie et de la Grèce, ont toujours marqué une hostilité farouche aux lois divines. Pour eux, gens du libre arbitre, l’homme doit avoir un pouvoir très étendu et surtout absolu. Il doit être capable d’assurer seul sa propre destinée et sa propre justice. Aussi, le Seigneur des mondes, Législateur véritable de l'Univers n’a pas de place véritable dans ce genre de société ! Tel était le rêve de Paul. Si une seule religion devait subsister sur cette terre, ne serait-ce pas celle des Fils d’Israël, des Judaïsés ? Quant à celle du fils de Marie, elle ne devait en aucun cas entrer dans l’Histoire sainte, et surtout entrer en concurrence directe avec celle des Fils d’Israël, des Judaïsés. D’où l’importance de la détruire, de la changer pour en égarer mieux les gens et les faire devenir ainsi des futurs combustibles pour le Feu de l’Enfer. Et Dieu est plus Savant !
[13] Moïse, en français. Mochè, en hébreu. Moussa, avec un seul s, en arabe. Le chîn en hébreu devenant sîn, en arabe. Ex. : Chalôm, en hébreu, devient Salâm, en arabe. Rocha chana, en hébreu, devient Ras sanah, en arabe (nouvel an), etc. N’oublions pas que l’hébreu, l’arabe, l’araméen, le syriaque, etc., sont des langues sœurs. La seule langue toutefois qui n'est pas changée au fil des siècles est la langue arabe. Elle a été conservée intacte par la présence du Coran. Et elle doit ce privilège d'être restée intacte, non aux humains que nous sommes, mais uniquement au Seigneur des mondes. 2. Moïse, selon les grammairiens, est un nom copte qui signifie entre « l’arbre et l’eau ». Car ainsi fut-il trouvé. Les gens de la Bible lui donnent, eux, un tout autre sens.
[14] Selon le fils de Mas'oûd, le prophète (sur lui Prière et Paix !) a dit : "Quand les premières déficiences (en matière de religion) apparurent chez les Fils d'Israël, on vit un homme en rencontrer un autre et lui dire : "Crains Dieu ! Abstiens-toi de ce que tu es en train de faire car cela est illicite." Puis le retrouvant à nouveau le lendemain dans les mêmes dispositions cela ne l'empêchait nullement d'être son compagnon pour manger, boire ou converser. C'est alors que Dieu vous dressera les uns contre les autres : Ceux qui, parmi les Fils d'Israël, n'ont pas cru ont été maudits par la bouche de David et par celle de Ichoua fils de Marie parce qu'ils ont été rebelles et qu'ils ont été transgresseurs. Ils ne s'empêchaient pas de commettre des actions blâmables. Que leurs actions étaient donc exécrables ! Tu verras un grand nombre d'entre eux s'allier aux mécréants. Que l'inspiration de leurs âmes était donc exécrable !
   Il continua ainsi de réciter jusqu'à la fin du verset : Beaucoup d'entre eux sont pervers. (Coran V 78-81).
   Puis il poursuivit : "Certes, par Dieu, vous ordonnerez sans relâche ce qui est licite et sans relâche vous interdirez ce qui est répréhensible ; vous lutterez contre l'oppresseur, vous le contraindrez au respect de la justice en l'empêchant de manœuvrer à guise sinon Dieu vous dressera les uns contre les autres puis Il vous maudira comme Il les maudit." (Transmis par Ahmad et Abou Daoud).
   La vérité est parfois dure à entendre. Mais comme le disait un Ancien : le rappel à l’ordre (le naçiha) est une chose amère, mais est un médicament pour le cœur.
[15] Ou Apocalypse.
[16] Selon Klausner : Jésus était aussi un faiseur de miracles. Il guérissait les malades, chassait les mauvais esprits… Il n'était pas seul. Les rabbins de l'époque en faisaient autant, mais pour eux, le miracle est secondaire et l'enseignement essentiel. Pour Jésus, miracle et enseignement étaient tout un. Cette différence d'approche était sans doute ressentie par le peuple. (Op. cit. p. 71).
   Un rabbin qui fait des miracles ? Nullement. Ceux-ci étant la propriété des prophètes et messagers divins. A l'époque du Messie, et peu avant, seul Zacharie, le prophète pouvait en faire. Le but de l'enseignement est la purification du coeur. Plus d'études doivent donner comme résultat, d'avantage d'humilité. Qualité absente chez bon nombre de gens de la Thora, parmi ceux qui se livrent à l'étude.  
[17] Selon les Actes, soit, son ou ses narrateurs.
[18] Dans les "Actes", il est présenté comme un habitant de Césarée, centurion, homme pieux et craignant son Seigneur. On prétend qu' "un ange lui apparut lui ordonnant d'envoyer des hommes à Joppé pour en faire venir un certain Simon qu'on surnomme Pierre". Hôte, lui-même, d'un autre Simon. Le lendemain, Pierre tomba en extase et eu une vision. Dans cette vision, on lui ordonne de tuer et de manger. La vision terminée, Pierre essayera d'interpréter ce qui lui arrive, et surtout ce que pouvait bien signifier cette vision. A peine remis de ses émotions, voilà que les envoyés de Corneille se présentèrent au portail. Ceux-ci lui expliqueront alors le but de leur visite.
[19] Selon les commentateurs bibliques : Les Samaritains constituaient une population d’origine mélangée occupant la région située entre la Judée et la Galilée. Ils sont quelques milliers actuellement en Palestine. Le Judaïsme orthodoxe les considère comme une secte.
[20] Soit : peuple.
[21] « Et Dieu lui enseigne le Livre et la sagesse et la Thora et l’Evangile.
   Et le voilà messager aux Fils d’Israël : « En vérité, si je viens à vous c’est avec un signe de la part de votre Seigneur. Pour vous, certes, je pétris de glaise une figure d’oiseau, puis je souffle dedans : et, par la permission de Dieu, c’est un oiseau. Et je guéris l’aveugle-né et le lépreux, et je ressuscite les morts, par la permission de Dieu. Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons. Voilà bien là un signe, pour vous, si vous êtes croyants !
   Et me voici pour confirmer ce qu’il y a devant moi du fait de la Thora, et pour vous rendre licite partie de ce qui vous était interdit. Et je suis venu à vous avec un signe de votre Seigneur. Craigniez Dieu, donc, et m’obéissez !
   Dieu, certes, est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le, donc : voilà un chemin droit. » (Coran III 48-51 ; V 110, etc.).
   Mais que dirent ceux d’entre les Fils d’Israël qui ne croyaient pas : « Ceci vraiment n’est que magie manifeste ! » (Coran V 110, LXI 6)
[22] Jean ou Jean l’Évangéliste (saint) (Galilée, ? ­ Éphèse, v. 100), fils de Zébédée, l’un des douze apôtres et le disciple préféré du Christ, dont il partagea toute la vie publique. Ses souvenirs forment la trame du quatrième Évangile, écrit en grec et dit de saint Jean ; on lui attribue aussi l’Apocalypse et trois épîtres du Nouveau Testament. (Op. cit.). 2. Jean est aussi le nom, selon les gens de la Bible, de Jean-Baptiste (saint), dit le Précurseur (m. en Palestine v. 28), fils du prêtre Zacharie et d’Élisabeth. Il donna le baptême à Jésus et le désigna au peuple comme le Messie. Emprisonné sur l’ordre d’Hérode Antipas, tétrarque de Galilée, il fut décapité sur les instances de Salomé et de sa mère, Hérodiade, épouse d’Hérode. Saint patron des Canadiens français. (Op. cit.).
   2. Dans le Coran, on ne lui connaît, par contre, aucun homonyme :
   « O Zacharie, Nous te donnons bonne annonce d’un garçon son nom est Yahya.
   Nous ne lui avons donné aucun homonyme ? » (Coran XIX 7).
   Rappelons que son nom ne peut-être traduit, en français, par Jean. Et cela qu’en bien même il s’agit du même personnage que nous parlons. Le vocable "Jean" semble avoir été pris, lui, de "hanân", tendresse (Coran XIX 13). Une de ses qualités. Il est, dit-on, l'équivalent français de Yehohanân, qui signifie “ le Seigneur a témoigné de la faveur, a été compatissant ”.Le vocable arabe, Yahya, en hébreu Hou Yéhyé, dérive du verbe « vivre » et signifie : « il vit » ou « il vivifie ». On a dit aussi que ce terme, à l’origine, est mandéen.
   Son nom aurait été rayé de l’histoire sainte par les gens de la Thora. Ne l’oublions pas, c’est après lui, et après son assassinat que le Temple de Jérusalem sera détruit (V. Coran XVII 4-8). N’avait-il pas annoncé aux Fils d’Israël, aux Judaïsés, que la fin de leur Royaume en terre de Châm, en Palestine, était proche ? L’ont-ils écouté (Comparer : Bible. Mt. 2 7-10 ;  Lc. 3 7-9) ? Nullement. Car comme il est mentionné dans la Bible, c’est un peuple à la nuque raide (Ex. 32 9). Un peuple qui ne plie pas, ne cède pas devant Dieu, soit qui lui désobéit avec orgueil et insolence. Un peuple qui marche donc sur les traces du diable banni, toujours selon la Bible (Je. 8 31-59 ; comparer : Coran II 93).
   Mentionnons également, et contrairement à la Bible (Bible. Lc. 1.5), le père de Yahya (sur lui la Paix !) était, lui aussi, un prophète de Dieu (et non un prêtre seulement). Et comme son fils, il connaîtra le martyr. Son Seigneur fera du fils de Zacharie (sur eux la Paix !), le confirmateur du fils de Marie (Coran III 39). Il sera le premier à croire en lui. Par contre, et contrairement au monde biblique, il ne « baptisera » personne, pas même le fils de Marie (sur eux la Paix !). Le baptême a été réfuté par la parole divine (Coran II 138). Ce qui signifie qu’il n’est pas décent, pour nous, de le nommer : Yahya le baptiste ou Jean-Baptiste. A moins qu'on comprenne le mot 'baptiste', dans le sens de guider. Le guideur, celui qui guide les gens vers la Vérité, Dieu (exalté soit-Il !).
   Chez les gens de la Thora, pour entrer de plein pied dans la communauté, il faut nécessairement se faire « circoncire ». Pour les gens de l’Evangile, on parlera plutôt de « baptême ».
   Les gens de confession Druzes (notamment au Liban), se réclament, eux aussi, du fils de Zacharie (sur eux la Paix !). De même, de nombreuses sectes de par le monde. Les Druzes considèrent, par contre, le fils de Marie comme étant un Faux-Messie. Ils ont une inimitié et une haine farouches pour les gens de l’Evangile dont les maronites. D'où ces guerres interminables entre eux. De même, ils semblent nourrir ce même sentiment pour partie du monde soumis. Ils aiment venir se recueillir sur la tombe de Yahya (sur lui la Paix !), laquelle se trouve à l’intérieur de la Mosquée des Omeyyades, à Damas, pour y déposer or et argent...
  Selon certains commentateurs, chercheurs et historiens, le fils de Zacharie aurait connu la mort seulement après l’élévation du fils de Marie. De même, les gens de la Synagogue garderont soigneusement, après sa mort, sa tunique imbibée de son sang. Car il était mentionné, dit-on, dans leurs Ecritures, que lorsque le sang se mettrait à suinter d’elle ; alors sera l’annonce de la naissance du père du prophète Mohammad, Abd Allah. Quand il naquit, on a dit que les gens de la Thora de Châm tentèrent de rejoindre l’Arabie pour aller le tuer. Mais leur Seigneur les détruisit. Et Dieu est plus Savant !
   On remarquera donc, que contrairement aux gens de l’Evangile, le prophète Yahya (« Il vit-Il vivifie ») était et serait , lui, le précurseur du père du prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !), et le confirmateur du fils de Marie. Quant au fils de Marie, il était, lui, le précurseur du fils d’Abd Allah, le prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) (Coran LI 6). Il l’a annoncé à son peuple. Il était cette bonne nouvelle qu’il viendrait après lui un homme, Le messie, soit le Prophète attendu et mentionné dans les Ecritures anciennes, Ahmad (sur lui Prière et Paix !).
   Notons au passage, le rôle très minime qu’accordent, qu’accorderont dans leur Histoire sainte, les gens de l’Evangile à Zacharie et à son fils Yahya (sur eux la Paix !). Dans l’Evangile de Barnabé, Zacharie le prophète est ignoré, quant à son fils, aucun rôle important lui semble être attribué. Et Dieu est plus Savant !


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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28/10/06 .

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