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Etudes

La religion du Messie ou la Religion dénaturée.

Selon les Écritures.

Pierre, vicaire du Messie et Chef des Douze ? 

selon les Écritures bibliques


Au nom de DIEU, Hachem, Allaha !
Le TOUT-MISÉRICORDIEUX, le TRÈS-MISÉRICORDIEUX !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !

P


oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]

Pierre, l'homme énigmatique du monde de l'Evangile. 

   Les avertissements de Jésus à l’adresse de Pierre[5].
   Jésus autorisa-t-il Pierre dans les termes de la Bible,
   1)  à accepter les Gentils, les Samaritains et les autres non-Juifs sans se circoncire ?
   2)  à s’éloigner de la loi de Moise et de la considérer comme « un fardeau ? »
   3)  modifier la religion enseignée par Jésus ?

   D’après la Bible, il est confirmé que Jésus, annonça à Pierre, sous son nom original de Simon, que Satan le posséderait : « Le Seigneur dit : Simon, Simon, Satan vous a réclamé pour vous cribler comme le froment ». (Bible. Luc 22:31).
   De l’étude de la Sainte Bible, il apparaît que Jésus a informé Pierre plusieurs fois, en présence de deux ou trois témoins, comme il est exigé par la loi (Bible. Deutéronome 17:6), qu’au Jour du Jugement, il serait renié par Jésus, car il était conscient que Pierre et ses semblables détruiraient ses enseignements et changeraient sa religion d’adoration en Dieu Unique, en paganisme, idolâtrie et blasphèmes.
   Quand un homme a été renié, plusieurs fois, et averti par Jésus, en présence de témoins, comment pourrait-il être considéré comme un apôtre de Jésus ? Comment une telle personne pouvait servir de guide aux disciples de Jésus ? Quelle pouvait être la valeur des enseignements de Pierre et de ses associés, alors qu’ils avaient spécialement pour finalité d’effacer les enseignements de Jésus (sur lui la Paix !) ? 

Les témoins de l’avertissement de Jésus à Pierre furent : 

   1)  Jean, le fils de Zébédée (Bible. Matthieu 4:21).
   2)  André,
   3)  St-Jacques, le fils de Zébédée (Bible. Matthieu 4:21).

   Cet avertissement à Pierre est ainsi, noté dans la Bible :
   « Il s’assit sur la montagne des oliviers, en face du temple. Et Pierre, Jacques, Jean et André lui posèrent en particulier cette question... Jésus se mit alors à leur dire. Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom vous disant : c’est moi. Et ils séduiront beaucoup de gens. » (Bible. Marc 13:3,5,6).

   Jésus clarifia plus tard qu’il renierait Pierre[6] et ses semblables au jour du Jugement :

   « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Bible. Matthieu 7:21-23).
   Ainsi Jésus a exposé devant témoins, comme exigé par la loi (Bible. Deut. 17:6), à Pierre, le fait qu’il était pleinement conscient de quels dommages, lui et ses associés, allaient occasionner après son ascension. Et Jésus a averti qu’au Jour du Jugement, il renierait Pierre et ses semblables, et les chasserait au loin, pour le mal qu’ils auront fait à la Religion de Dieu enseignée par lui.
   Jésus savait pertinemment ce qui allait arriver dans le futur à sa religion et qui la changerait et la falsifierait, et comme Jean, son héritier, André et Jacques (frère de Jean, fils de Zébédée) allaient demeurer sur le droit chemin, cet avertissement fut une allusion directe et indubitable adressée à Pierre, le quatrième, ainsi qu’une allusion indirecte à Paul et ses adeptes.
   Jésus a exprimé, plus tard, son désappointement à Pierre, pour son incapacité à prier une heure pour se sauver des tentations de Satan, au jardin des oliviers :
   « Veillez et priez, que vous ne tombiez pas dans la tentation ».
   « Et Jésus s’en vint une deuxième fois et pria ».
   «  Et il vint et les trouva endormis ».
   « Et il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis et il dit à Pierre : vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi[7] !... »

   Puis il y eut les six célèbres reniements de Pierre, dans la Bible, avant le chant du coq. Ceux-ci eurent lieu trois fois dans la maison de Anne. (Bible. Jean 18:17,18,25,27), et de nouveau, trois fois au palais de Caïphes (Bible. Matthieu 26:69-75, Marc 14:66-72). Ces six reniements de Pierre en une seule nuit, montre clairement le peu de foi qu’il avait en Jésus.
   Jésus a clairement indiqué, que quiconque le renierait, même une fois en public, il serait alors renié dans l’au-delà :
   «  Mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai devant mon Père qui est dans les cieux. » (Bible. Matthieu 10:33).
   Ainsi Pierre, ayant renié Jésus six fois en public, fut-il rejeté par Jésus et donc absolument inapte à le représenter.
   La Sainte Bible, confirma déjà auparavant, que Dieu Tout-puissant n’a donné le droit à personne de changer, ne serait-ce un iota, de Sa Religion. (Bible. Révélations 22:18).
   « Vous n’ajouterez rien à ce que je vous prescris et vous n’en retrancherez rien ; mais vous observerez les commandements de l’Éternel, votre Dieu, tels que je vous les prescris. Sache donc en ce jour et retiens dans ton cœur que l’Éternel est Dieu, en haut dans le ciel et en bas sur la terre et qu’il n’y en a point d’autre. Et observez Ses lois et Ses commandements que je te prescris aujourd’hui ; afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, et que tu prolonges désormais tes jours dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donna. » (Bible[8]. Deutéronome 4 : 2, 39-40).

   Si une créature dévie des lois de Dieu Tout-puissant, elle est soit :
   • présumé être plus intelligente que Dieu Tout-puissant, de telle façon qu’elle puisse changer Ses commandements, ce qui est impossible et également un blasphème, car aucun homme ne pourra jamais comparer sa connaissance limitée, avec celle du Créateur (Exalté soit-Il !).
   • ou c’est un pêcheur.

   Dans les deux cas, une telle personne n’a aucun droit, quel qu’elle soit, de prétendre devant le monde, être un apôtre[9] de Jésus. Il est donc interdit aux hommes de par ces passages de la Bible de suivre de tels semeurs de troubles, auquel cas, ils risqueraient d’en souffrir les affreuses conséquences.
   Même si une telle personne faisait partie des apôtres de Jésus, à partir du moment où elle s’est écartée de la loi et où elle enseignerait la désobéissance à la loi de Moïse, elle cesserait automatiquement d’être l’un de ses apôtres. Ainsi devient-elle non pas l’apôtre de Jésus (sur lui la Paix !), mais celui du Démon.
   Plus loin, Jésus montra, dans l’une de ses prières, qu’il ne priait uniquement que pour les quelques personnes qui garderaient ses enseignements et ainsi appartiendraient à lui, et non au monde :
   « C’est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que Tu m’as donnés, parce qu’ils sont à Toi. » (Bible. Jean 17:9).
   Le dernier livre divin[10] corrobore les enseignements ci-dessus de Jésus :
   « Puis, quand Jésus sentit de la mécréance de leur part, il dit : « Qui sont mes secoureurs avec Dieu ? » Les apôtres dirent : « Nous sommes les secoureurs de Dieu, Nous croyons en Dieu. Et sois témoin que, certes, nous sommes des soumis.  Seigneur ! Nous avons cru en ce que tu as fait descendre et suivi le messager. Inscris-nous donc parmi les témoins. «  Et les autres se mirent à stratégier.  Dieu aussi stratégie. Et Dieu est le meilleur des stratèges ! (Coran III 52-54). [Explicit]. 

   Remarque : Le cas de Cornelius. 

© Coran IX 31

    Au temps du Messager, Hâtim le Taïte, de confession nazarénienne (chrétienne), se convertit. Un jour qu'il est allé voir le prophète, il entendit qu'il récitait : "Ils ont pris leurs docteurs (les Judaïsés) et les moines comme seigneurs en dehors de Dieu…" (Coran IX 31).

   Il lui dit alors : ils ne les adorent pas.

   Il dit : "Si ! ils leurs ont défendu le licite et leur ont toléré l'interdit et ils (leurs suivants) les ont suivis en cela. Voilà, leur adoration."  

   Sur ces bases, Pierre[11] accepta la première personne incirconcise dans leur « communauté » de foi, aux environs des années 36. Cette première personne était le centurion romain appelé «  Cornelius »  (Bible. Actes 10 1:48).

   Dans les "Actes", il est présenté comme un habitant de Césarée, centurion, homme pieux et craignant son Seigneur. On prétend qu' "un ange lui apparut lui ordonnant d'envoyer des hommes à Joppé pour en faire venir un certain Simon qu'on surnomme Pierre". Hôte, lui-même, d'un autre Simon. Le lendemain, Pierre tomba en extase et eu une vision. Dans cette vision, on lui ordonne de tuer et de manger. La vision terminée, Pierre essayera d'interpréter ce qui lui arrive, et surtout ce que pouvait bien signifier cette vision. A peine remis de ses émotions, voilà que les envoyés de Corneille se présentèrent au portail. Ceux-ci lui expliqueront alors le but de leur visite.
   "Le lendemain même, il partit avec eux accompagné par quelques frères de Joppé". Arrivés chez le dénommé Corneille, Pierre lui demandera la raison pour laquelle il l'a fait venir. Corneille se mettra à lui rapporter sa vision. Pierre interprétera alors les deux visions et fera comprendre à son auditoire que le fils de Marie est bien le prophète de tous les pécheurs, annoncé par le témoignage de tous les prophètes. Scandale auprès des apôtres et des frères établis en Judée. Pierre se rendra à Jérusalem pour s'en expliquer devant les circoncis. Là, devant un auditoire agité, il expliquera que la guidée ne peut-être réservée exclusivement aux Fils d'Israël, aux Judaïsés, aux circoncis. L'auditoire est comblé ! … (Act. 10).

   En réalité, et Dieu est plus Savant, le narrateur des "Actes" semble fait mentir le dénommé Pierre. Plusieurs choses semblent nous le démontrer :
   1. Celui qui a déclaré licite toute chose à la consommation, s'appelle non pas Pierre mais plutôt Paul. Et cette "vision" ne semble nullement déclarer que toute chose dorénavant sera licite à la consommation pour la communauté évangélique. N'est-ce pas là faire une fausse interprétation des paroles de Pierre, comme l'ont fait d'ailleurs, de tout temps et à toute époque ; bon nombre de gens du monde de l'Evangile ? Ne l'oublions pas, bon nombre de Fils d'Israël, de Judaïsés suivirent le message évangélique après l'élévation du fils de Marie. Ceci jusqu'au troisième siècle environ. Plus tard, ils en furent empêchés par certains Dignitaires religieux qui les forcèrent, après la prière quotidienne, de venir manger la viande de porc exposée à l'extérieur des lieux de culte ! L'époque de Constantin est loin d'être une époque vertueuse. Or, cette viande impure, abjecte, ni le fils de Marie, ni le fils de Zacharie, ni les Douze en mangèrent ou donnèrent surtout l'ordre et l'autorisation à leurs disciples et suivants d'en manger. Dire le contraire, n'est-ce pas les faire menteur ?
   2. On fait dire à Pierre : "Allez, Pierre ! Tue et mange. Jamais Seigneur, répondit Pierre. Car de ma vie je n'ai rien mangé d'immonde et d'impur." (10 13). Mais dirons-nous, ce genre de propos ne se retrouve-t-il pas dans Ezéchiel[12] ? Qu'on en juge :

   "Seigneur Dieu ! Je ne me suis jamais souillé ; (…) et il n'est jamais entré dans ma bouche de viande immonde." (4 14).

   Et son Seigneur de lui expliquer :
   "…Il me dit : "Fils d'homme, je vais supprimer dans Jérusalem les provisions de pains ; ils mangeront un pain pesé dans l'anxiété, ils boiront une eau mesurée dans l'épouvante.
   Parce que le pain et l'eau feront défaut, les uns et les autres seront épouvantés et ils pourriront à cause de leur péché." (16-17). Signe de la fin pour les Fils d'Israël et les judaïsés[13].
   De même Daniel :
   "Lève-toi ! Mange beaucoup de chair !" (Bible. 7 5).
   Ainsi Ezéchiel, Daniel et Pierre n'annoncent-ils pas tous en réalité aux Fils d'Israël, aux Judaïsés, la même chose : soit, la destruction proche et totale de Jérusalem et la fin du Temple ? Quant au fils de Marie ne fit-il pas de même lors de la Cène, ce dernier repas fait de pain et de vin (ou d'eau), et que les narrateurs des évangiles le lui font prendre (volontairement) avec ses compagnons ? Mais comment a-t-on interprété ces paroles par la suite ?
   Certes, le narrateur des "Actes" fait mentir Pierre, lorsqu'il lui fait dire : Son message, il l'a envoyé aux Israélites : la bonne nouvelle de la paix par Jésus Christ, lui qui est le Seigneur de tous les hommes[14]." (10 36).

   Nous, nous savons au contraire, que le fils de Marie était venu avec la "bonne nouvelle" de la venue d'un messager à son peuple, après lui, son nom : Ahmad (sur lui Prière et Paix !). (Coran LXI 6). La bonne nouvelle de la paix par Le messie, soit, le Prophète attendu et annoncé dans les Écritures. Le vocable "Jésus" ne semble-t-il pas avoir été 'rajouté' volontairement dans la phrase, dans un but de discréditer Pierre (et également le fils de Marie) et de lui faire dire des paroles mensongères ? Car, c'est à lui Ahmad (sur lui la Paix !) que tous les prophètes ont rendu témoignage de sa prophétie. Lui, le prophète des pécheurs (et non le Messie fils de Marie), lequel est le seigneur de tous les hommes et de la création (et non le fils de Marie). Et ici, n'est-ce pas ce à quoi, au départ, voulait faire allusion Pierre à son auditoire ? Car après une telle vision, ne se devait-il pas de rassurer, d'expliquer aux gens que la fin était proche ? Et que l'ère où ils vivaient tous, était non celle du Monothéisme pur mais, au contraire, celle de l'Associationnisme[15]. Et qu'il allait régner en roi pour un temps, même si cela était triste et accablant à dire pour eux. Mais qu’ils se rassurent, après ce règne de l’Associationnisme viendrait enfin l'ère du Monothéisme, pur, prôné et annoncé par le Sceau de la Prophétie, le prophète Mohammad  (sur lui Prière et Paix !).
   Certes, le fils de Marie (sur lui la Paix !) est, lui, venu comme miséricorde pour les Fils d'Israël, les Judaïsés (Coran XIX 21). Il était aussi le Sceau des prophètes d'Israël. Mais sa venue, loin d'annoncer une ère de repos, n'allait-elle pas annoncer, n'annonçait-elle pas une ère terrible pour les Fils d'Israël, les Judaïsés, les circoncis de l'époque, le monde de la Thora en particulier ? Le Saint et Seigneur d'Israël n'allait-il pas assouvir Sa fureur contre eux et Sa vengeance : alors ils connaîtront qu'Il est le Seigneur, qu'Il a parlé dans Sa jalousie, en allant jusqu'au bout de Sa fureur contre eux !
   Il fera d'Israël une ruine, et un objet de honte parmi les nations qui l'entourent, aux yeux de tous les passants. "Tu seras pour les nations qui t'entourent un objet de honte et de sarcasmes, leçon et motif de consternation, quand J'exaucerai contre toi la sentence, avec colère, fureur et furieux reproches. Moi, le Seigneur, J'ai parlé." (Bible. Ez. 5 13 et sv.). N'est-ce pas par la main du roi de Perse, puis celle du roi d'Italie, Titus, que la sentence divine sera exécutée ? N'était-ce pas annoncé dans la Thora (Coran XVII 4-8) ? N'était-ce pas annoncé également dans les Écritures que le Livre et la Prophétie passeraient un jour des mains des Fils d'Israël aux mains des Fils d'Ismaël ?

   Secundo : les termes : "Tue" et "mange", n'allaient-ils pas leur annoncer qu'un autre peuple allait régner, pour un temps, sur la Terre sainte, sur la terre de Châm ? En l'occurrence, un peuple associateur ? Et avec lui, il apporterait le culte de  l'Associationnisme, ceci jusqu'à l'arrivée du Sceau de la Prophétie (sur lui Prière et Paix !) ?

   3. Le Seigneur des mondes a établi Sa religion non sur des "rêves" ou des "visions" ou la "raison", mais plutôt et surtout sur la Révélation. Après la mort d'un messager divin comme Moïse ou Ichoua (élévation sans mort réelle) ou Mohammad (sur eux la Paix !), les lois sont et deviennent immuables. Notamment sur tout ce qui concerne les croyances et la Loi. C'est là, le grand fossé qui sépare et séparera éternellement le monde biblique, d'une part, et le monde coranique d'autre part.
   Chez les gens de l'Evangile, prenant exemple sur leur maître Paul, ne voit-on pas que la religion divine est en fait entre les mains d'un groupe de gens, d'individus ? De Dignitaires religieux ? De même, chez les gens de la Thora ? N'est-ce pas le Rabbinisme qui fait foi et loi ? Et, n'est-ce pas à eux tous que s'adresse cette parole divine :

   "Ils ont pris leurs docteurs (Les Judaïsés) et leurs moines (les Nazaréniens), tout comme le Messie fils de Marie, pour des Seigneurs en dehors de Dieu, alors qu'on ne leur a commandé que d'adorer un Dieu unique. Pas de Dieu que Lui ! Pureté à Lui de ce qu'ils associent !
   Ils veulent éteindre avec leurs bouches la lumière de Dieu, alors que Dieu n'entend que compléter Sa lumière, quelque répulsion qu'en aient les mécréants.
   C'est Lui qui a envoyé Son messager (Mohammad) avec la guidée et la religion de la vérité, afin qu'en la religion tout entière elle triomphe, quelque répulsion qu'en aient les associateurs.
   Ho, les croyants ! Beaucoup de docteurs et de moines, certes, dévorent les biens des gens, au nom du faux, et empêchent du sentier de Dieu." (Coran IX 31-34).

   Au temps du Messager, Hâtim le Taïte, de confession nazarénienne (chrétienne), se convertit. Un jour qu'il est allé voir le prophète, il entendit qu'il récitait : "Ils ont pris leurs docteurs (les Judaïsés) et les moines comme seigneurs en dehors de Dieu…" (Coran IX 31).
   Il lui dit alors : ils ne les adorent pas.
   Il dit : "Si ! ils leurs ont défendu le licite et leur ont toléré l'interdit et ils (leurs suivants) les ont suivis en cela. Voilà, leur adoration[16]."  

   Oui, les Dignitaires religieux du monde biblique, eux aussi, se sont accordés[17] à la fois le droit de promulguer et de modifier les lois bibliques, et celui de l'infaillibilité de leurs chefs religieux. Ainsi, n'a-t-on pas vu le jeûne de 30 jours passer de 30 à quelques jours simplement ? La prière quotidienne et journalière de 50 à une par fin de semaines ou par an ? Qu'on se permette d'étudier la religion des gens de la Bible, et on verra que les exemples de ce genre ne manquent pas. De même, ne s'est-on pas fixé de faire fonctionner la religion divine selon le goût des gens, leur bon plaisir, leurs aspirations, leurs penchants ? De l'adapter à chaque époque que ceux-ci vivent ? Ceci, dira-t-on, pour ne pas déplaire aux gens ? Les choquer voire les offenser ?
   Ainsi, comme les gens de la Bible ont parlé en mal de leurs prophètes et messagers divins, de même, ils ont fait la même chose envers leurs compagnons, leurs successeurs et vicaires. Ne l'oublions pas, ce qu’on appelle les "Actes", n’est en fait qu'un livre d'histoire composé plus que librement. Et l'historien honnête et sincère ne peut qu'accueillir avec une extrême méfiance les données de cet ouvrage. Comme l'exprime d'ailleurs si bien l'ex-prêtre Alfred Loisy, le "travestissement perpétuel" du texte en fait un "document détestable", un "livre frelaté" qui ne peut être utilisé en référence qu'avec la plus grande circonspection. Et Dieu est plus Savant ! (à suivre...)

Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Si le monde de la Thora n'avait aucune sympathie pour le Messie, comment en aurait-il pour son second ? Pour preuve, ce que est rapporté, et le concernant, dans "Jésus raconté par les Juifs". Dans cette époque lointaine, les esprits semblaient surchauffés. Le résultat pour les gens de la Thora : Destruction du Temple et surtout l'exil forcé, sans compter les milliers de morts.
[6] Rappelons, une nouvelle fois : Pierre est censé être le chef des Douze. Lui aussi a donc assisté aux miracles du fils de Marie dont celui du "Plateau servi" (ou de la "Mense") (Coran V 112-114). Il paraît difficile de penser après cela qu'il est renié sa foi. Car ceux qui mécrurent en ce miracle, ne furent-ils pas métamorphosés en porcs et en singes ? Il semble que le (ou les) narrateur(s) l'ont associé volontairement à Paul pour prouver la concordance qui régnait entre les deux hommes. N'oublions pas surtout l'hostilité des Églises (ou sectes) entre elles. Car de notre temps, par exemple, qui reconnaît parmi elles l'autorité de Pierre et de ses actuels représentants ? Alors que choisir Pierre ou Jacques, que l'on dit le Juste ou le Mineur (m. en 62 apr. J.-C.), un des douze apôtres, cousin germain du fils de Marie ; premier évêque de Jérusalem ; lequel, dit-on, fut lapidé, jeté du haut du Temple ? Enfin dans "Jésus raconté par les Juifs", nous lisons : A l'un d'entre eux, il donna le nom de Kepha, c'est-à-dire, Pierre et ce en raison de son épaisseur et de sa stupidité mentales. (Op. cit. p. 159). Là, on reconnaît l'adversité et l'animosité des gens du la Thora contre ce qui touche, de près ou de loin, au monde d'Esaü, et par extension : Rome et le siège patriarcal de la Papauté.
[7] On a dit : "Ce que j'ai fait pour vous cette nuit, quand je vous ai servi à table et vous ai lavé les mains dans ma main, devra être pour vous un exemple. Imitez-moi qui suit le meilleur d'entre vous, comme vous le voyez, et ne vous considérez pas l'un plus grand que l'autre, mais que chacun dépense son âme pour l'autre comme j'ai dépensé la mienne pour vous. Quant au service pour lequel je demande votre assistance, c'est que vous invoquiez Dieu en ma faveur, et que vous vous appliquiez assidûment, afin qu'Il retarde ma fin !"
   Lorsqu'ils se mirent à faire l'invocation, et voulurent y appliquer leurs efforts, ils ne purent persévérer, car le sommeil les accabla. Jésus se mit à les réveiller en disant : "Pureté à Dieu ! N'êtes-vous pas capables de résister au sommeil pendant une seule nuit où j'ai besoin de votre aide ? Ils dirent : "Par Dieu, nous ne savons pas ce qui nous arrive. Nous avions pourtant l'habitude de veiller et de prolonger tard dans la nuit ; mais nous nous trouvons incapables de le faire pour cette nuit. Dès que nous cherchons à prier, nous nous en voyons détournés ! " Et Jésus de dire : "On emmènera le berger, et le troupeau se dispersera." Et il se mit à leur tenir pareil propos dans lequel il se plaignait lui-même. Puis il dit : "En vérité l'un de vous me reniera avant que le coq chante trois fois ! Et l'un de vous me vendra pour une modique somme et mangera mon prix d'argent ! " Les Candides sortirent et se dispersèrent.
   Les Juifs recherchaient Jésus. Ils mirent la main sur Simon, l'un des Candides, en disant : "Celui-ci est l'un de ses compagnons ! " Simon renia, déclarant qu'il n'était point de ses compagnons ! Ils le lâchèrent, mais un autre le saisit, et Simon de renier à nouveau. Il entendit aussitôt le chant du coq et pleura. (V. Tabari, Annales, I/II ; Ibn Athir, Kamîl, I.).
   Le Seigneur des mondes a jeté la ressemblance du fils de Marie sur un autre pour confondre les Fils d'Israël. Cela allait ainsi permettre de mieux diffuser le message évangélique, et surtout d'égarer les Judaïsés. Le piège qu'ils pensaient tendre, c'est en fait refermé sur lui-même, sur eux-mêmes. Et ce genre d'exemple ne manque pas dans l'Histoire d'Israël et des Judaïsés.
[8] Notons qu'une partie du monde de l'Evangile ne prête guère d'attention à ce genre d'argumentations. Considérant que pour eux, seules les paroles contenues dans le N.T. comptent et doivent être prises en considération. Les paroles de l'A.T, si belles soient-elles, sont et doivent être réservées exclusivement à un autre monde, le monde de la Thora, et non à eux !
[9] Apôtre, soit : 1. envoyé du fils de Marie. 2. apôtre. Chacun des douze disciples de Jésus-Christ, qu’il choisit pour prêcher l’Évangile (Pierre et André son frère, Jacques le Majeur et son frère Jean l’Évangéliste, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques le Mineur, Simon, Jude, encore appelé Thaddée, et Judas Iscariote ­ «de Kerioth» ­, remplacé par Mathias après sa mort ; aux douze, on associe d’ordinaire Paul, l’Apôtre des gentils). (Op. cit.). 3. Dans l’Église mormone, on retrouve ce chiffre de 12. Qu'on en juge : Joseph Smith, qui sait lire, mais pas très bien écrire, dicte la “traduction” des plaques à plusieurs scribes. Assis derrière un rideau, il transmet un récit qui se veut compiler par un Hébreu appelé Mormon. Les plaques, explique-t-il, sont gravées en “égyptien réformé”, langue plus concise que l’hébreu. Mormon et son fils, Moroni, font partie des derniers survivants du peuple de Néphi, descendants à peau blanche d’Hébreux qui, pour échapper à la destruction de Jérusalem, auraient émigré en Amérique vers 600 avant notre ère.
   Selon le récit, Jésus est apparu à ce peuple en Amérique après sa mort et sa résurrection et a choisi 12 apôtres néphites. Les Lamanites, également descendants des Hébreux, étaient un peuple rebelle et belliqueux; pour les punir, Dieu leur a assombri la peau. Le récit de Mormon est essentiellement une chronique des batailles incessantes que se sont livrés ces deux peuples. Les Néphites, devenus méchants, ont finalement été anéantis par les Lamanites, ancêtres des Indiens d’Amérique.
   Les mormons croient que leur religion est la restauration de la véritable Église avec sa prêtrise et ses ordonnances. D’où le nom d’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Dans celle-ci, il n’y a pas de division clergé-laïcs. Bien plutôt, chaque membre masculin peut accomplir diverses tâches dès l’âge de 12 ans, et atteindre la prêtrise à 16 ans.
   La majorité des charges dans l’Église ne sont pas rémunérée. Les familles participent aux nombreuses activités organisées par la congrégation locale, ou ward. À l’échelon des congrégations, des anciens, des évêques et des présidents de pieux (districts) veillent au fonctionnement très structuré de l’Église. Un conseil de 12 apôtres siégeant à Salt Lake City exerce sa juridiction dans le monde entier. Enfin, au sommet de la hiérarchie, le président de l’Église, révéré comme prophète, voyant et révélateur, et deux conseillers forment le Quorum du président, ou Première présidence.
   
4. Dans le Coran, les Douze sont nommés plutôt les "Candides" du fils de Marie (Coran III 52 ; V 111-112 ; LXI 14). Le terme arabe, hawary, pl. hawariyoun, ne peut être traduit, dans notre langue, par "disciple" ou "apôtre". Le mot "Hawari" évoque dans la langue arabe, l'idée de blancheur (blanc, grec se dit leukos). Ainsi, les Douze sont les "Blancs" ou les "Purs" ou les "Saints". On a discuté, entre les grammairiens, sur l'origine de ce mot. On a dit qu'il pourrait être de provenance syriaque ou éthiopienne. Ce terme biblique semble se rattacher à la Sainteté. 4. Selon l’E.B. : Le jour venu, il descendit de la montagne et choisit les douze qu’il appela apôtres, » (Chap. XIV). 5. Ce terme est employé, en arabe, dans l'Eglise maronite.
[10] Le Coran.
[11] Selon les Actes, soit, son ou ses narrateurs.
[12] Et cela signifie nullement que les gens de la Thora pourront, après cette révélation, manger toutes choses !
[13] ce qui signifierait l'annonce proche de la destruction du Temple par Titus.
[14] Il s'appelle, en vérité, Mohammad, le Sceau des Prophètes.
[15] ici de la Distinction : trois dieux distincts : le Père, le fils et le saint-esprit. Généralement le fils a été fait dieu par l'esprit. Sa mère fait aussi partie de cette Triade. D'où le Tri-Théisme pour nous, non jamais le Monothéisme pur comme voudrait le défendre et le prétendre les partisans de la trinité.
[16] Exemple de ceux qui, dans les parlements (ou autres organismes publics de ce genre) votent des lois comme celles sur le culte de la Mort : Sodome. Les différents délégués en débattent, au sein même de l'Assemblée, de l'utilité ou non d'adopter une législation en leur faveur. Le font-ils ? Les gens de la Bible (croyants & incroyants) alors les adorent, et ceci en dehors du Législateur et Seigneur des cieux et de la Terre, Dieu (exalté soit-Il !).
[17] avant leurs politiciens, sur le plan religieux. Mais dans cette parole tous sont concernés.


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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28/10/06 .

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