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La religion du Messie ou la Religion dénaturée. |
Selon les Écritures. |
selon les Écritures bibliques
Au nom de DIEU,
Hachem, Allaha !
Le TOUT-MISÉRICORDIEUX,
le TRÈS-MISÉRICORDIEUX !
Louange à Allah, Seigneur des mondes,
Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent
Sa guidée !
P |
oint de divinité[1]
excepté Allah[2] le Très
Haut. Que les meilleures salutations[3]
soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].
- Naçarâ - Nazaréen - Nazarénien -
Ouvrons une nouvelle parenthèse pour un mot passé dans l'oubli pour bon nombre des gens de l'Evangile. Ce mot c'est en arabe : Naçarâ. Alors qu'une partie du monde de l'Evangile, notamment d'Europe, optera pour le vocable "chrétien", une autre partie continuera à employer le vocable "nazarénien"[5].
Définitions linguistiques.
Nazaréen[6]. Nazarénien. Nas(s)arâ. Selon les grammairiens, ce vocable peut signifier :
1°) Habitant de Nazareth. (en arabe.
An-Nasirah),
v. de Palestine, en Galilée. Selon les gens de l’Evangile : Séjour de la
Sainte Famille jusqu’au baptême de Jésus («Jésus de Nazareth»). 2. Forme rare
de Nazareth : Nazara (Bible.
Mt. 4 13). 3. Ville pendant de nombreux siècles totalement inconnue du monde
biblique. Elle apparaîtra dans leurs manuels que bien tard. Dans l'Evangile
de Barnabé : Jésus se rendit à la mer de Galilée : il monta dans une barque
et navigua vers Nazareth, sa ville. (Chap. XX). Nazareth ici semble être un
village près du littoral. 4°) Nazareth, ville d'Edom (V. "Jésus
raconté par les Juifs". p. 134).
2°) Nom de secte pour les gens du monde
biblique.
3°) Rare. C’est ainsi qu’ils appelaient
ceux qui faisaient pénitence à la parole de Dieu que prêchait Jésus (Evangile
de Barnabé. Chap. CXCIII). Soit, avoir la même signification que
le vocable "juif", repenti.
4 °) Un nom donné au fils de Marie,
« il sera appelé Nazôréen »
(Bible. Mt. 2 23). Soit, le fils de la "vouée à son Seigneur", Marie,
sa mère (Coran III 35). Ceci selon le vœu de son aïeule. Ses suivants par conséquent,
seront ainsi des gens 'voués' à leur Seigneur, Dieu (exalté soit-Il !). Autre
possibilité, cette parole s'adresse à un autre prophète. Pour preuve :
Ouliyaa Djalby a lu, écrit sur une peau mince de gazelle, au tombeau de Cham'oûn[7] as-Safa ; ce verset révélé à Ichoua, le fils de Marie (sur lui la Paix !) et concernant le prophète Ahmad (sur lui la Paix !) :
"Il sera
azaréen[8].
Il sera prophète et ne sera pas des menteurs.
Il naîtra à Afzoulât (soit la Mecque, en terre d'Arabie).
Il viendra pour réformer. Son nom sera le Béni[9]:
Il sera Mawâmît
(soit Ahmad-Mohammad)[10].
Ceux qui le suivront seront la base du monde,
et il sera, lui, le chef (ou le prince) du monde..."
5°) Un nom donné par les Juifs à Jésus
et aux premiers suivants du Messie.
6°). Un nom donné aux Douze. Lesquels étaient des « nazaréniens »
soit, des secoureurs, des auxiliaires[11].
Pour preuve :
« Puis, quand Ichoua sentit de la mécréance
de leur part (soit, des Fils d’Israël), il dit : « Qui sont mes secoureurs[12]
avec Dieu ? » Les Candides[13]
(les Douze) dirent : « Nous sommes les secoureurs de Dieu. Nous croyons
en Dieu. Et sois témoin que, certes, nous sommes des Soumis[14].
Seigneur ! Nous avons cru en ce que Tu as fait descendre (l’Evangile),
et suivi le Messager[15].
Inscris-nous donc parmi les témoins[16]. »
(Coran III 52-53 ; comparer : Bible. Je. 12 37-50, 6 66-69).
Selon le fils d’Abbas : « Inscris-nous... »
c’est-à-dire avec Mohammad (sur lui Prière et Paix !) et sa communauté, parce
que ce sont eux qui sont concernés dans ce bienfait vue qu’ils témoigneront
que les messagers ont bien transmis.
Les Douze, des envoyés ?
Pour preuve : Comme il a été noté dans la Tradition, c’est à travers les Douze que le message évangélique sera diffuser à travers les Fils d’Israël. Ils seront les apôtres, soit, les envoyés du fils de Marie (sur lui la Paix !), et non de leur Seigneur, Dieu (exalté soit-Il !). D'après Houdzaifa, le Prophète a dit : "Je voudrais envoyer auprès des gens des hommes qui leur enseignent les préceptes traditionnels, comme Ichoua fils de Marie avait envoyé les Candides[17] auprès des Fils d'Israël."
Quand les gens de l'Evangile se montrent infidèles aux alliances.
Pour preuve :
"Et de ceux qui disent : "Nous sommes Nazaréniens[18]", Nous avons pris l'engagement. Mais ils ont oublié une partie de ce par quoi on les a rappelés. Nous avons donc suscité entre eux l'inimitié[19] et la haine jusqu'au jour de la Résurrection. Et Dieu bientôt les informera de ce qu'ils faisaient. (Coran V 14).
Selon Tabari : Dieu veut dire : Nous avons aussi pris l'engagement
des Nazaréniens à Nous obéir, à reconnaître que Nos envoyés sont véridiques
et à les suivre. Or ils ont suivi en ce domaine la même voie que ceux des Juifs
qui se sont égarés : ils ont modifié leur religion, rompu les pactes et abandonné
une part de ce à quoi ils étaient tenus.
Nous avons donc suscité…
: en les laissant tomber sous l'emprise de leurs passions, ce qui les amena
à diverger les uns des autres. Selon Mou'âwiya fils de Qourrâ : "Les querelles
dans la religion rendent les œuvres caduques".
Ho, gens de la Bible[20] !
Pourtant, Notre messager (en la personne de Mohammad) vous est venu, vous
en exposant beaucoup de ce que vous cachiez du Livre, et passant
sur bien d’autres choses ! Pourtant une lumière[21]
et un Livre (le Coran) manifeste vous sont venus de Dieu !
Par ceci, Dieu guide aux chemins du salut ceux (seulement) qui
suivent Son agrément. Et (ceux-là) Il les fait sortir des ténèbres[22]
à la lumière[23], de
par Sa permission[24],
et les guide (ensuite) vers un droit chemin. » (Coran V 14-16)
Nazareth, la ville mystérieuse.
Un grand problème s’est posé pour les gens de l’Evangile, où est situé exactement cette ville de Nazareth. Le nom est orthographié de trois façons dans Mt. (2 23 « Nasèrèt », 4 12 « Nazara », 21 11) ; il y avait même une quatrième forme attestée par la vieille version syriaque. « De Nazareth, peut-il sortir quelque chose de bon ? » fait-on dire a un dénommé Nathanaël, répétant un propos, dit-on, courant en Galilée (Bible. Je. 1 46). Sarwat de déclarer : « On a remarqué que les documents anciens, juifs ou païens, ne mentionnent pas cette ville, elle est passée sous silence par l’Ancien Testament, le Talmud et Josèphe. De même les épitres de Paul et les épitres dites catholiques ne le mentionnent pas. Le premier témoignage d’une bourgade de ce nom, en dehors du Nouveau Testament, est celui de Julien l’Africain à la fin du siècle. Avant cela, seuls les Évangiles et les Actes citent Nazareth, et l’on peut dire que leur témoignage en vaut un autre, quoique ce témoignage nous soit parvenu par des textes qui datent de la fin du 1er siècle ou au début du IIème siècle, non du temps de Jésus. En fait, le site, d’après les données archéologiques, était habité dès le IIème millénaire avant notre ère, avec des vestiges égyptiens (albâtres, scarabées), mais il semble, qu’à l’époque de Jésus, Nazareth était une bourgade sans importance. » (Op. cit. t, II, p, 121).
Selon R. Ambelain : « La bourgade
actuelle, en fait, n’est apparue matériellement qu’au huitième siècle car il
fallut bien, un jour et finalement, situé cette Nazareth dont parlaient les Évangiles
; les pèlerins devenaient de plus en plus nombreux ; ils voulaient
visiter Nazareth. On s’arrangea pour la créer.
...Nous observons toutefois que si
les textes d’époque ignorent totalement une bourgade du nom de Nazareth, le
Moyen Age, et même nos temps modernes, lui ont conféré un lustre indiscutable.
En effet, en 1291, l’année om tomba
Saint-Jean-d’Acre, chute qui marque la fin de la présence franque en Palestine,
Syrie, etc., et l’échec des Croisades, il se produisit un fait extraordinaire.
Le 10 mai 1291, soit le 21 mai en style grégorien, prévoyant les futures invasions
turques puis mongoles, les anges enlevèrent la maison de la Sainte-Famille,
à Nazareth, et, à travers le ciel, la transfert en Croatie, à Susak, sur la
colline de Tersatto. L’emplacement exact est maintenant, occupé par une Eglise
du Xvème siècle : Notre-Dame de la Mer.
Trois ans et demi plus tard, ayant
sans doute consulté l’ange de la Prophètie, et prévoyant l’arrivée future des
Turques en Croatie, la même légion angélique, enleva de nouveau à Susak la maison
de la Sainte-Famille, et, dans les airs, transféra en Italie, à Lorette, près
d’Ancône, de l’autre côté de l’Adriatique. Et le 10 décembre 1294, au matin,
un qui fut bien étonné, ce fut évidemment le propriétaire du terrain sur lequel
les anges la déposèrent. En vertu du Traité de Latran, le sanctuaire qui fut,
par la suite, élevé pour abriter la « Santa Casa », est propriété
du Saint-Siège, il est l’objet d’une grande vénération et de fréquents pèlerinages
annuels (fêtes : 25 mars, 15 août, 8 septembre, 8-10 décembre). Par ailleurs,
depuis 1920, Notre-Dame de Lorette est devenue la patronne des aviateurs, ce
qui était tout indiqué.
... Le lecteur qui désire aller en
pèlerinage tant à Susak, en Croatie, qu’à Lorette, en Italie, retrouvera tous
les renseignements concernant la maison de la Sainte-Famille dans les guides
touristiques habituels. Toutefois, les spécialistes de l’angéologie n’ont pas
encore déterminé avec certitude le « choeur » auquel appartenaient
les transporteurs célestes de 1921 et 1294. » (Op. cit. p, 131-132).
Conclusion : on ne connaitra pas exactement le « lieu de Refuge » de Marie et de son enfant. Il semble que la venue de l’Islam dans cette partie du monde, a obligé les Dignitaires religieux de l’Evangile à se positionner. Si on ne connaissait pas ce lieu, il a bien fallut pour eux, l’inventer.
Les Nazaréens ou Nazanériens ou Naçarâ, qui sont-ils ?
Dans "Création
de l'Islam", nous lisons notamment sur cette communauté "judéo-nazaréenne
: […] C'est en Syrie[25]
qu'il faut chercher l'origine d'une telle idéologie, largement exposée dans
le Coran, en Syrie d'où le groupe arabe originel a dû fuir[26]
en 622 lors des troupes d'Héraclius, pour gagner Yatrib [Médine] et le désert,
[…].
C'est bien dans ce pays qu'a prospéré
une secte, les nazaréens, dont l'encyclopédie Bordas donne cette définition
lapidaire : chrétiens d'origine juive qui
se conformaient à la Tora, au IVème siècle en Syrie. En fait, il
ne s'agit pas de chrétiens puisqu'ils ne croient pas en la divinité de Jésus[27],
et ils ne disparaissent évidemment pas à la fin du IVe siècle. Saint Irénée
de Lyon (+ 202) en parle dans son Adversus
haereses, sous l'appellation d'ébionistes, et de nombreux auteurs
les mentionnent également, sous divers noms qui ne désignent pas nécessairement
le même groupe sectaire, mais en tout cas un même courant d'origine juive –
on pourrait dire de sang juif. La caractéristique première de cette école, fractionnée
en plusieurs sectes, est de reconnaître en Jésus le Messie attendu – un titre
que le Coran lui attribue par deux fois -, tout en niant sa divinité[28]
(que les chrétiens affirment, qu'ils soient d'origine juive ou non). Il ne s'agit
pas du clan rabbinique, qui s'est fortement structuré depuis le IIe siècle et
qui nie toute messianité à Jésus, l'accusant d'être un magicien[29]
– le Coran se fait d'ailleurs l'écho de cette polémique et défend Jésus contre
ses accusations.
Ce courant qui n'est ni juif (rabbinique)
ni chrétien[30], nous
convenons avec Grégoire Félix de l'appeler du nom de judéo-nazaréen,
afin d'éviter la confusion avec les premiers chrétiens qu'amènerait l'emploi
de l'appellation de judéo-chrétiens[31].
Car au sens strict, la première génération chrétienne était très majoritairement
composée de juifs, donc judéo-chrétienne[32].
Ceux dont nous parlons tirent leur
origine d'une déviation née de la communauté de Jérusalem après la mort de Saint
Jacques, son premier évêque, et surtout à la suite de la révolte juive de 66-70
et du départ de tous les chrétiens de la ville vers la Syrie, avant qu'elle
ne soit définitivement encerclée par les légions de Titus. Après la tourmente,
certains étaient revenus et leur communauté avait été dispersée à nouveau lors
de la destruction de la ville par Hadrien (révolte de Bar-Kocheba de 132-135)[33].
Ils s'étaient alors établis dans tout le Proche-Orient, mais surtout dans les
grandes villes de Syrie, où certains groupes en étaient venus à renier le Christ
en tant que vrai fils de Dieu[34],
pour "l'honorer comme un homme juste" (Théodoret de Cyr, milieu du
Vème siècle, cité par E. Couvert). Jésus est pour eux le fils de Dieu dans le
sens de fils adoptif, et surtout le Messie. Ce titre de Messie recouvre un programme
et une idéologie du Temple, désormais ruiné, est un point central.
Cette hérésie, très contraire au courant gnostique (qui constitue
l'autre manière de renier la foi chrétienne), est un type politique, axée sur
l'établissement du Royaume de Dieu sur terre – à Jérusalem en premier lieu -,
qui doit coïncider avec le retour du Messie enlevé par Dieu de la Croix et gardé
en réserve ; au IIe siècle déjà, les marcionistes étaient connus pour dire que
Jésus n'est pas mort sur "le bois" mais qu'on lui a substitué quelqu'un
(affirmation que le Coran reprendra plus tard[35]),
et qu'il a été enlevé au ciel comme Hénoch et Elie. Ainsi, la conquête de Jérusalem
et l'érection du troisième Temple – le Temple définitif – est lié, dans le courant
messianique, à l'instauration du Royaume de Dieu sur terre et, en principe,
à l'attente de celui qui est plus qu'un prophète : le Messie.
L'opposition au judaïsme rabbinique
est radicale : les judéo-nazaréens leur reprochent d'avoir refusé de suivre
le Messie – ce qui a fait échouer sa mission -, d'avoir falsifié les Écritures
et d'être aussi infidèles que leurs pères (tout cela se trouve dans le Coran).
Les rabbins leur rendent une même détestation, introduisant, peut-être dès 98
– une terrible malédiction à la suite de la 12e bénédiction de table,
à réciter trois fois par jour ; cette malédiction vise les nosrim
et les minim, les nosrim
étant à l'origine le nom dont ils affublaient les chrétiens (du nom de Jésus
le nosrî c'est-à-dire le nazaréen[36]),
et les minim la désignation de
ceux que les rabbins tiennent pour les héritiques, les groupes judéo-nazaréens.
Au courant judéo-nazaréen se rattache
toute une littérature non gnostique mais non réellement chrétienne pour autant
: certains Evangiles de
l'enfance, l'Evangile
du pseudo-Mathieu, des apocryphes
de l'Ancien Testament comme le Livre des
Jubilés (même si une partie est antérieure), et surtout des écrits
apocalyptiques. Quoique fragmentés, ces groupes judéo-nazaréens fonctionnent
fondamentalement sur un mode de pensée : une dialectique à la fois temporelle
(passé obscur, présent de luttes mais porteur d'espérances, avenir radieux)
et messianique, récupérant l'idéologie des chrétiens d'une part, et des juifs
rabbiniques de l'autre. C'est en quelque sorte le fonctionnement thèse-antithèse-synthèse)
à la manière figurative orientale. Ils détiennent la vraie religion, celle d'Abraham
(comme le Coran le rappelle), donc la clef de la paix dans le monde : le Coran
actuel présente encore plusieurs passages qui renvoient dos à dos juifs et chrétiens
dans une même exécration par le dernier verset verset de la Fâtiha
[=sourate 1, verset 7].
Ces divers groupes judéo-nazaréens,
sous des noms divers, prospèrent, comme en témoigne par exemple saint Jérôme
(347-420), et se perpétuent jusqu'au VIIème siècle, avant d'être absorbés ou
plutôt de se fondre dans l'islam à partir de 630. (Op. cit. Max
Cabantous. Ed. Mémoire de notre temps).
Nous dirons : Le terme coranique "Naçarâ[37]" englobe l'ensemble du monde évangélique. Quelle que soit la secte, l'Église, le Temple dont on se réclame. L'engagement de Dieu est formel (Coran V 14) et il concerne chaque personne se réclamant du MESSIE fils de Marie (sur lui la Paix !). Et au Jour des Comptes, l'ensemble de cette communauté devra paraître, non devant le Messie ou sa mère, mais uniquement devant le Seigneur du Trône ! Et ce Jour-là devra un Jour terrible ! (Coran V 116-120). (à suivre...)
Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !
[1]
Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité
qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe,
Allah. En hébreu, ïl.
Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue
arabe. En français, le terme Dieu
est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant
l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies
comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules
propres à l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière »
divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière »
angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad,
fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham (sur eux la Paix
!). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des
prophètes et messagers divins.
[5]
Notamment les gens de l'Evangile d'Arabie (VIème siècle). De même, d'autres
d'Asie.
[6]
Terme toujours employé chez les gens de l'Evangile, dont ceux de la Réforme,
du Protestantisme.
[7]
On a dit Pierre, en français, Petros, en grec, Sim' an, en arabe, Céphas,
en araméen, Cham' oûn, en syriaque.
[8]
de naissance, soit de la descendance d'Azar, père d'Abraham. D’après la Bible
(Gen. 11 27), le père d’Abraham se nommait Térah (ou Thérach). En grec, Tharra,
et parfois même Athar, d’où Azar. Dans la Bible, on a dit : afin
que s’accomplit ce qu’avaient dit les prophètes : Il sera appelé
Azaréen. (Mt. 2 23). Les « falsificateurs » de l’Ecriture diront,
eux : Il sera appelé N-azaréen.
Pour attribuer ainsi faussement cette prophétie, non au Sceau de la Prophétie,
mais au Sceau des prophètes d’Israël, le Messie fils de Marie (sur eux la
Paix !) !
[9]
soit le Messie. Un des nombreux sens de ce vocable. Ce nom se trouve dans
la Bible. (Comparer : Bible. Mt. 21
9 ; 23 39 ; Ps. 118
26). Dans Mt. 21 9, Je. 12
13 et Mc. 11 9 = roi ; cela semble
concerner 'Omar fils de Khattab (que Dieu l’agrée !). Dans Mt. 23
39, Ps. 118 26, le Sceau de la
Prophétie. En effet, ne fait-on pas dire au fils de Marie : vous
ne me verrez plus désormais avant que vous disiez : Béni
celui qui vient au nom du Seigneur. Au futur, dans un proche avenir. Il ne
peut s'agir du Messie fils de Marie, mais uniquement du Prophète Mohammad
(sur eux la Paix !).
[10]
« Quant au nom même de Mahomet, ajoute M. Victor Chauvin, il n’a pas
eu une meilleure fortune ». Boffumet ou Baufumé
est l’un des noms du diable, qu’on appelle Maisse
de Mahottes ; ce dernier mot, qui désigne en Belgique les mannequins
des tailleurs et des coiffeurs, viendrait peut être de Mahom. Les sorciers,
d’après la légende, mettaient des turbans pour aller au Sabbat, et, dans le
Hainaut, lors du 1er mai, on dessine à la chaux ou au goudron des mannequins
appelés Mahomet, Mahommet ou Marmousai, sur les maisons des célibataires que
l’on veut tourner en dérision, ainsi que sur celle des jeunes filles dont
la conduite est répréhensible : quelquefois le dessein est remplacé par un
véritable mannequin fait de paille. Toujours en Belgique, on appelle mahomets
les nombreuses monnaies extraites à Bavray. En Angleterre, mawmet
a désigné une poupée, un petit être effrayant. Quant au vieux mot mahommerie,
qui avait le sens de mosquée, M. Victor Chauvin est d’avis, contrairement
à l’opinion de Hatzfeld et Darmesteter, que « momerie » en est un
dérivé pris avec une valeur péjorative. Innombrables sont, du reste, les formes
qu’a prises le nom du prophète en français et dans les langues occidentales
; pages 223, nous en voyons énumérés une quarantaine, telles que Mahum, Mahoun,
Machou, Macomet, Machmot, Mahommot, etc. » (Le monde musulman.
Edit. E. Leroux. n° X).
[11] Selon Sarwat
: « ... Jésus le Nazarénien (Mc. 1:24 ; 10:47 ; 16:6 ; Lc. 4:34 ; 24:19).
Nazarenos est une transcription de l’adjectif araméen nasraya, en arabe nasriyy
ou nasrân. Ce terme peut dériver du nom de la ville de Nasrath. (...) Par
ailleurs, le nom Nasrath (Nazareth) est dérivé de l’ancien araméen nasara
(...), terme qui veut dire secourir
celui qui subit l’injustice, soutenir,
protéger, sauver.
Nazarénien est dérivé de la même racine ; (...) Les textes, en effet, mentionnent
Jésus le Nazôréen. Nazarénien et Nazôréen sont donc deux transcriptions courantes
du même mot. Le Nazarénien, partant, est ou bien celui dont la patrie est
Nazareth, ou bien celui qui
fait quelque chose pour les autres, celui qui aide, protège, sauve.
Ce dernier sens est aussi le sens du nom égypto-arabo-araméen de Jésus / ‘Isa.
Il s’ensuit que le terme « Nazaréniens », au pluriel, a de même
un double sens : il peut désigner, tout d’abord, ceux qui sont originaires
de Nazareth, mais il signifie aussi ceux qui ont soutenu et protégé
Jésus. » (Op. cit.
p. 121-122).
[12]
Titre qu'ils recevront en Palestine, non à Antioche.
[13]
latin : candor, blancheur éclatante. Selon les grammairiens la racine verbale
"hawara" comporte
fondamentalement une notion de "retour" d'où l'idée de "retour
à la pureté première" symbolisée par la blancheur, le verbe "hâra,
yahourou"" signifiant
notamment : laver, blanchir. Selon le père de Artâh : les Candides sont les
lavandiers qui blanchissaient les habits en les lavant. D'autres enfin considèrent
que ce terme est employé pour désigner les principaux compagnons des prophètes
et leurs proches amis. Tout ceci a un rapport avec un autre mot coranique
: çibghah : teinture : Coran
II 138. L'homme pécheur tombe dans le péché, se noircit, puis se repent. Il
redevient alors blanc comme neige… Pour certains, le Messie n'était-il pas
le Sceau de la Sainteté universelle ? Ce mot, un des noms divins, sera soumis
à rude épreuve. Les Fils d'Israël et les Judaïsés aimeront se l'approprier.
Mais… Les gens de l'Evangile se diront en être les héritiers. Toutefois, se
peut-il qu'une personne donnant à Dieu des Egaux, peuve se le permettre et
prétendre accéder à une pleine et entière connaissance du divin Créateur ?
D'autres gens, d'autres religions feront cette même démarche. Mais en vain.
Pour accéder au divin Créateur, il faut, pour employer une image courante,
montrer patte
blanche. Ce à quoi ceux-ci ne
peuvent prétendre et atteindre.
Dans "Jésus rendu aux siens", pour Baumgarten
la sainteté c'est : "Pour un Juif de l'époque de Jésus, être saint,
c'est être lié à des obligations, à des restrictions. Jésus a une tout
autre notion de la sainteté. Pour lui, être saint, c'est être
libre..." "...parce que pour un Juif, dire que la sainteté se
trouve dans la liberté et non pas dans la restriction, c'est une révolution.
Dans le judaïsme, la sainteté est une servitude par rapport à la loi. Plus
vous êtes saint, plus on vous demande des comptes. Pour Jésus, au contraire,
c'est une liberté par rapport à la loi. Et toute la question est de savoir
si Jésus est le seul à jouir de cette liberté. Voilà pourquoi les
disciples se sont divisés par la suite sur la question. Nous sommes d'accord
que Jésus est libre, mais qu'en est-il de nous ?" (Op. cit.
Edit. Albin Michel).
[14]
Contrairement à l'idée reçue. Par ces termes, Dieu, Puissant et Majestueux,
fait savoir que la Soumission (islâm) est Sa religion, la religion par laquelle
le Messie et tous les prophètes furent missionnés, ce n'est ni le Christianisme
ni le Judaïsme. Dieu affirme ainsi que le Messie est indépendant de ceux qui
pratiquent le Christianisme de même qu'Abraham était indépendant de tout culte
que la Soumission. C'est encore là un atgument que Dieu accorde à Son Prophète
contre la délégation de Najrân. (Tabari)
[15]
C'est-à-dire : et par cette foi, nous devenons les fidèles du Messie conformément
à Ta religion et nous le soutenons pour faire connaître la vérité pour laquelle
Tu l'as missionné.
[16]
les témoins [oculaires]. C’est-à-dire parmi ceux qui ont témoigné de la véracité
de Ton messager. Qui ont suivi Ton ordre et Ton interdit. Donc, affirme nos
noms avec leurs noms, et fais-leur de leur nombre dans ce que Tu les honore.
[17]
Les Douze.
[18]
Et compris dans cette parole l'ensemble des gens de l'Evangile (croyants &
incroyants). Par extension, ceux qui aiment de nos jours se faire appeler
chrétiens. Terme qui apparaîtra,
en Europe, sous Constantin. Lors du début des grandes divisions du monde évangélique.
A travers les Douze des engagements furent donc pris. Mais les gens de l'Evangile,
comme ceux de la Thora, ne les tiendront pas. D'où cette admonestation.
[19]
Ou hostilité. Soit ces dissenssions permanentes entre les Nestoriens, les
Jacobites et les Melkites. Ces trois disciples de Paul.
[20]
Livre : Bible. Livre de l'Ancienne-alliance. Le monde toranique et évangélique
ne faisant qu'un. Car tous s'en réclament. A noter que contrairement à la
Bible, le Coran ne mentionne aucune secte du monde biblique. Ainsi, on parlera
des Fils d'Israël, des Judaïsés, des gens de la Bible, de la Thora, des Nazaréniens,
des gens de l'Évangile mais non jamais d'une secte particulière du monde biblique.
Preuve que le Coran est bel et bien un Livre révélé. Qui, malgré ses détracteurs,
n'a subi aucune altération, changement au cours des temps. N'est-il pas sous
la protection de Son divin Créateur ?
[21]
Cette lumière est Mohammad (sur lui Prière et Paix !) par qui Dieu met la
Vérité en la lumière, par qui Il manifeste ce qui est vraiment la Soumission
et par qui Il anéantit les cultes associateurs. Aussi, pour celui qui s'éclaire
par lui [pour suivre la Voie juste], le Prophète est-il vraiment "lumière"
; parmi les choses qu'il remit en évidence entre les gens du Livre et qui
se rapporte à l'Unicité de Dieu, au licite, à l'illicite, aux normes légales
propres au mode d'obéissance institué par Dieu" : c'est le Coran révélé
à ntre Prophète (sur lui Prière et Paix !), Livre qui fait clairement connaître
aux gens tout ce qu'ils ont besoin de savoir pour obéir à Dieu et qui leur
apporte les éclaircissements nécessaires afin qu'ils sachent discerner ce
qui est la religion véritable.
[22]
De la dissimulation impie (mécréance) et de l'attribution d'un autre à Dieu.
[23]
C'est-à-dire vers la lumière et la clarté de la Soumission.
[24]
Signifie : le fait que Dieu fasse aimer la foi à Son serviteur en retirant
de son cœur la marque de la mécréance et le sceau de l'associationnisme et
en l'assistant pour lui faire apercevoir les voies de la Paix.
[25]
Pays connu pour sa foi. Et les gens de la Bible reconnaissent que nombreux
sont ceux qui restèrent fidèles aux enseignements du Messie. Jusqu'à nos jours,
il y existe une petite communauté araméenne. Parlant la langue du Messie.
[26]
Pure suputtation.
[27]
Ce qui fait dire que les Témoins de Jéhovah ne sont pas des chrétiens parce
que eux aussi nie sa divinité.
[28]
Coran IV 172 ; V 17.
[29]
Coran LXI 6.
[30]
Pour une autre approche et définition de ce mot, de Christos ou Chrêstos,
voir également : Jésus, anatomie d'un mythe.
Patrick Boistier. Ed. A l'Orient.
[31]
Querelle des mots. Avec l'arrivée de Paul, la communauté évangélique va se
couper en deux. Les fidèles du Messie d'un côté, les fidèles de Paul, de l'autre.
Et les fidèles de Paul vont se fractionner en une multitudes de sectes (ou
d'Eglises). Chacune prétendant suivre à la lettre les enseignements du Messie
et suivre la vérité !
[32]
La première communauté formée autour des Douze, était soumise. Sa religion
était l'Islam. Y participeront un "petit" nombre (le "reste"
(sérid)) d'entre les Fils d'Israël.
Plus tard, se joindront à eux les Fils d'Esaü… Jusqu'à l'arrivée de Constantin,
nombreux sont les juifs qui y participeront.
[33]
Hadrien visait surtout les Juifs non les gens de l'Evangile.
[34] Pour nous, au
terme de « fils »,
nous préférons plutôt celui d’«illustre », en arabe, wadjihan.
(Coran III 45), en hébreu, Hakkabôd.
Car il n’est rien de plus que cela.
[35]
Coran IV 157. Le Coran ne nomme personne.
[36]
Rasi dit : "Nazaréen est celui qui adopte l'erreur de cet homme, qui
ordonna aux siens de fêter le premier jour de la semaine". (Ad. Tract.
Abod. Zar., Fol. 6a).
Faux. C'est Paul qui est censé le faire. Les gens
de la Torah n'acceptent pas l'abrogation des lois dont celles touchant le
samedi. Selon eux, ceci est plutôt réservé aux rabbis, aux sages
! C'est pour cette raison qu'ils voulurent faire condamner le Messie.
Autre : Maimonidès écrit : "Les chrétiens qui
suivent Jésus-Christ sont tous ensemble des idolâtres, quoiqu'ils diffèrent
dans leur doctrine et il faut les traiter comme on traite les idolâtres".
(Perus Ha-misma a. 1.) Il prononce ainsi carrément ce qui se trouve dans le
Talmud. Et d'ailleurs (Jad. Chaz., hilch, Abod. Zar.) il dit : les Edomites
(les chrétiens) sont des idolâtres, le premier jour des la semaine est leur
jour sacré". Le célèbre Kimchi (Dans son Comm. Ad. Obadj. 1, 20) indique
même la raison pour laquelle les chrétiens allemands appartiennent à la plus
détestable espèce de païens, à celle des Canéens "Les habitants de l'Allemagne,
dit-il, sont des Canaanéens ; lorsque les Canaanéens fuyaient devant Josué,
ils se retirèrent dans le pays Allemannia qu'on nomme l'Allemagne ; et jusqu'à
ce jour les Allemands sont appelés Canaaméens",
Pure supputation. Si ceux-ci devaient se retirer
quelque part, ne serait-ce pas plutôt en terre d'Afrique (Afrique du Nord,
soit de l'Egypte au Maroc).
et ailleurs il dit : "Les chrétiens sont des
idolâtres parce qu'ils fléchissent le genoux devant la croix".
Le Talmud appelle Jésus-Christ un juif apostat (Tract.
Gittin., Fol. 57a). Et Maimonidès écrit :
"Il est ordonné d'assassiner et de jeter dans
la fosse de la perdition les traîtres en Israël et les hérétiques, tels que
Jésus de Nazareth et ses adhérents ; (Dans quelques éditions : tels que Zasak
et Baithos et leurs adhérents). (Jad. Chaz. Hilch. Abod. Zar. Perecq 10)
"La doctrine de Jésus de Nazareth, dit le Talmud
est une hérésie" (Ibid., Fol. 27b). (Tract. Abod. Zar. Fol. 17a). – Son
disciple Jacques est un hérétique", ensuite il est dit ailleurs même
dans le nouveau Talmud : "Les Evangiles sont des livres d'hérétiques".
(Tract. Sab. Fol. 116a) (Sources : Le Juif
Talmudiste. Abbé Auguste Rohling & Abbé Maximimillien de Lamarque.
Vers 1888).
Conclusion : on comprendra que de telles paroles
ne feront que créer un climat de tension permanente, de haine et d'inimitié
envers les gens de l'Evangile, de la Bible. Surtout quand on sait qu'elles
sont dites : 1°) par des responsables religieux, et 2°) la place que ceux-ci
ont dans le cœur des gens de la Thora. A notre époque, certaines personnes
du monde toranique voudraient minimiser la portée de ces paroles. Nous savons
que le Nazaréen n'a pas bonne presse dans les milieux rabbinique,
talmudistes, et autres. Certains, nous dit-on, ont peur du Messie fils de
Marie (sur lui la Paix), le Nazaréen ! Ils auront l'occasion de le voir lors
de son "retour". Enfin, combien le Saint et Seigneur
d'Israël est au-dessus de ce qu'ils décrivent !
[37]
Nazaréen ou Nazarénien.
Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant
omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
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28/10/06
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