Croyances

PROPHÉTIE, PROPHÈTES, MIRACLES, SIGNES. 

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Les Signes et Miracles du prophète messager le Messie fils de Marie.


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4] .

    L'Evangile de Dieu et les miracles du fils de Marie, version coranique.

   Plan de l'Evangile avant la destruction du second Temple :
   1) Mention de la famille de Zacharie, naissance d'un fils.
   2) Mention de la famille de Marie fille d'Imrân[5]. Naissance du Messie, Ichoua'[6] fils de Marie[7].
   3) Trois prophètes des Fils d'Israël font leur apparition. Le Messie viendra se présenter comme prophète messager devant les Fils d'Israël avec des signes et miracles. Face à cela le peuple se rechigne, excepté un petit nombre.
   4) Fin de leur Etat et destruction du Temple de Salomon.

      Les compagnons du Messie fils de Marie.

    Envoyé en mission auprès des Fils d'Israël[8], il devra se choisir des Compagnons parmi les Fils d'Israël : Il en choisira douze. Le chiffre 12 est très important pour les gens de la Synagogue et de la Torah[9]. Autre chiffre : 70.

    Pourquoi ce choix ?

    Le verset coranique d'expliquer au sujet du Messie que celui-ci va se présenter lui-même aux Fils d'Israël[10]. Qu'on en juge :

{ وَيُعَلِّمُهُ ٱلْكِتَابَ وَٱلْحِكْمَةَ وَٱلتَّوْرَاةَ وَٱلإِنْجِيلَ } * { وَرَسُولاً إِلَىٰ بَنِيۤ إِسْرَائِيلَ أَنِّي قَدْ جِئْتُكُمْ بِآيَةٍ مِّن رَّبِّكُمْ أَنِيۤ أَخْلُقُ لَكُمْ مِّنَ ٱلطِّينِ كَهَيْئَةِ ٱلطَّيْرِ فَأَنفُخُ فِيهِ فَيَكُونُ طَيْراً بِإِذْنِ ٱللَّهِ وَأُبْرِىءُ ٱلأَكْمَهَ وٱلأَبْرَصَ وَأُحْيِ ٱلْمَوْتَىٰ بِإِذْنِ ٱللَّهِ وَأُنَبِّئُكُمْ بِمَا تَأْكُلُونَ وَمَا تَدَّخِرُونَ فِي بُيُوتِكُمْ إِنَّ فِي ذٰلِكَ لآيَةً لَّكُمْ إِن كُنتُم مُّؤْمِنِينَ } { وَمُصَدِّقاً لِّمَا بَيْنَ يَدَيَّ مِنَ ٱلتَّوْرَاةِ وَلأُحِلَّ لَكُم بَعْضَ ٱلَّذِي حُرِّمَ عَلَيْكُمْ وَجِئْتُكُمْ بِآيَةٍ مِّن رَّبِّكُمْ فَٱتَّقُواْ ٱللَّهَ وَأَطِيعُونِ } * { إِنَّ ٱللَّهَ رَبِّي وَرَبُّكُمْ فَٱعْبُدُوهُ هَـٰذَا صِرَاطٌ مُّسْتَقِيمٌ }

   "Et Dieu lui enseigne le Livre et la sagesse et la Torah et l'Evangile.
   Et le voilà messager aux Fils d'Israël : « En vérité, si je viens à vous c'est avec un signe de la part de votre Seigneur. En vérité, pour vous je pétris de glaise une figure d'oiseau, puis je souffle dedans, et, par la permission de Dieu, c'est un oiseau. Et je guéris l'aveugle-né et le lépreux, et je ressuscite les morts, par la permission de Dieu. Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons. Voilà bien un signe, pour vous, si vous êtes croyants !"

   Enfin autre étape tout aussi importante :

   Et me voici pour confirmer ce qu'il y a devant moi du fait de la Torah, et pour vous rendre licite partie de ce qui vous était interdit. Et je suis venu à vous avec un signe de votre Seigneur. Craigniez Dieu, donc, et m'obéissez !
   En vérité, Dieu est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le, donc : Voilà un chemin droit. » (Coran III 48-49)[11].

   Entre parenthèses.

   La Religion divine est Une, indivisible, depuis la création des cieux et de la Terre. Elle est divisée en deux parties distinctes : 1) les croyances ; 2) la Loi divine.
   Les croyances. Elles ne bougent pas, soit pour chaque croyant soumis la formule habituelle : J'ai cru en Dieu, en Ses anges, en Ses Ecritures, en Ses messagers et prophètes, au Paradis, au Feu infernal, à la Prédestination du bien et du mal...
   La Loi. Dieu a voulu être connu et se faire connaître de Ses créatures, aussi a-t-il décrété pour elle, une loi, Sa loi d'essence divine. Cette Loi peut-être (avec le temps) abolie, changée, adoucie (Evangile), réformée.
   Fils d'Israël ou Fils de Jacob. A eux de connaître, en tout premier la loi toranique : puis, après la Révélation de l'Evangile, sceau de leurs Ecritures : la loi évangélique, loi révélée. Ce qui verra du même coup certaines lois toraniques modifiées, changées...
   Gens de la Torah. N'acceptent qu'un Livre divin : la Torah et la Loi contenue en elle.
   Gens de l'Evangile. Acceptent la Torah en tant que Livre de lecture. Rejettent en bloc, et sur ordre de Paul, toute loi révélée pour les Fils d'Adam et pour les gens de l'Evangile. La loi du pays, de la communauté, des gens, du peuple, c'est rien d'autre que la loi de César, loi d'essence humaine.

   "Et Dieu lui enseigne le Livre et la sagesse et la Torah et l'Evangile."

   Décryptage.

   Premièrement : Le texte coranique de spécifier que le Messie n'a que pour enseignant que son Seigneur Lui-même[12]. Lequel lui apprendra le Livre : l'écriture[13] et la sagesse[14], la Torah révélée à Moïse qu'il connaîtra par cœur[15] et l'Evangile (au singulier)[16] qu'Il lui révélera en une seule fois au Séïr. Ce Livre[17] annoncé au Sinaï[18] à Moïse et qui deviendra, avec le Messie fils de Marie, le sceau[19] des Ecritures des Fils d'Israël.
   Secundo : Très important : le Messie se présente auprès des Fils d'Israël. Il va se présenter à eux, d'une certaine façon, avec ses lettres de créance, c'est-à-dire : ses miracles et signes divins pour confirmer sa mission légiférante.
   Si les gens de l'Eglise et de l'Evangile croient aux miracles du Messie fils de Marie, tel n'est pas le cas des gens de la Synagogue et de la Torah. Et c'est justement ce reproche que Dieu leur fera[20].
   Ce qu'en disent, à notre époque, les intéressés, la croyance yéhudie. Qu'on en juge :

La croyance juive se fonde uniquement sur une révélation nationale

Tout au long de l'histoire, des milliers de religions ont été créées par des individus[21], tentant de convaincre les gens qu'ils étaient les vrais prophètes22] de Dieu[23]. Mais les fondements d’une religion basée sur une révélation personnelle sont excessivement fragiles[24], car il est impossible d’en vérifier la véracité[25]. En effet, n'ayant pu entendre Dieu parler à cette personne[26], tous doivent la croire sur parole. Même si celui qui proclame avoir reçu une révélation personnelle, accomplit des miracles[27], cela ne prouve pas qu'il soit un vrai prophète. Tout ce que les miracles prouvent, - en supposant qu'ils soient authentiques, est qu'il dispose de certains pouvoirs[28]. Cela n'a rien à voir avec sa revendication d’être reconnu comme prophète[29].

Le Judaïsme, contrairement à toutes les grandes religions du monde, n’est pas une religion se reposant sur des "revendications de miracles"30]. En fait, la Bible dit[31] que Dieu accorde[32] parfois aux charlatans[33] la possibilité d’accomplir des miracles[34], dans le seul but de tester la loyauté juive[35] envers la Torah[36] (Deutéronome 13:4).

Parmi les milliers de religions dans l'histoire de l’humanité, seul le Judaïsme repose sur une révélation nationale37], Dieu parlant à une nation toute entière[38]. Si Dieu s’apprête à lancer une religion, il est logique[39] qu’Il l’annonce à tous[40], et pas uniquement à une seule personne[41].

Maïmonide[42] déclare (Fondements de la Torah, ch. 8):

Les Juifs n'ont pas cru en Moïse, notre maître, à cause des miracles qu'il a accomplis. Chaque fois que la croyance de quelqu'un est due à l’observation de miracles, il entretient des doutes dans son esprit, car il est toujours possible que ces miracles aient été réalisés grâce à la magie ou la sorcellerie[43]. Les miracles accomplis par Moïse dans le désert étaient nécessaires, mais ne constituaient pas une preuve de sa prophétie[44].

Quel était donc alors le fondement de la croyance [juive]? La Révélation au mont Sinaï, que nous avons vu de nos propres yeux et entendu de nos propres oreilles[45], ne dépend pas du témoignage d’autrui ... comme il est dit, « Face à face, Dieu vous a parlé ... » La Torah dit aussi[46] : « Ce n’est pas avec nos pères que l’Eternel a contracté cette alliance, c’est avec nous-mêmes, nous qui sommes ici, aujourd’hui tous vivants. » (Deut. 5:3)

Le Judaïsme n'est pas un ensemble de miracles. C'est l’expérience personnelle vécue par une nation dont furent témoins chaque homme, femme et enfant, présents au mont Sinaï voici 3.300 ans. (aish.fr)

En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !

   Rite ancien pour départager le faux prophète du vrai.

   L'auteur de ces lignes oublient un rite ancien, toranique, que les Yéhudim d'Arabie connaissaient, eux, très bien. Ils se permirent de le rappeler au sceau de la Prophétie. Aussi, à leur Seigneur de leur révéler :

   « Ceux-là mêmes qui ont dit : « Vraiment Dieu, dans Son pacte, nous a enjoint de ne pas croire en un messager tant qu'il ne nous a pas apporté une oblation que le feu consume. »
   - Dis [leur] : « Mais les messagers avant moi sont venus avec les preuves, et avec ce que vous dites ! Pourquoi donc les avez-vous tués, si vous êtes véridiques ? »
   S'ils te traitent de menteur, les prophètes avant toi ont très certainement été traités de menteurs, qui étaient venus avec des preuves et le Psautier et la lumineuse Prescription.
   Toute âme goûtera la mort. Mais c'est seulement au jour de la Résurrection que vos salaires vous seront payés pleinement. Quiconque donc est écarté du Feu et introduit au Paradis, très certainement voilà le gagnant. Car la vie présente n'est qu'un objet de jouissance trompeuse.[47]

   Dieu s'adresse ensuite à Son Prophète :

   O Muhammad ! « Dis-leur : II y eut pourtant avant moi des envoyés qui vinrent avec des preuves évidentes... pourquoi donc les aviez-vous tués si vous étiez sincères ? » En d'autres termes, Dieu ordonne ici à Son Prophète de dire aux Yéhudim de Médine qui le contestent : vous n'êtes pas sincères lorsque vous parlez des prophètes qui m'ont précédé puisque vous les tuâtes en dépit des Signes qu'ils vous avaient manifestés et dont vous dites à présent que c'est Dieu qui vous recommanda de les leur demander pour croire en eux[48]. C'est donc là une preuve de manque de sincérité de votre part et de même, vous n'êtes pas sincères avec Mon Prophète, car vous dissimulez ce que vous savez au sujet de sa fonction.

   Ce que les gens de la Torah nous cachent, dissimulent.

    Certains Yéhudim s'excusent de leur mécréance en lui, sur un rite très ancien: ils veulent que soit établi pour eux et devant eux la loi du sacrifice, de l’oblation par le Feu céleste. En clair, qu'il fasse comme d’autres prophètes du monde toranique. Toutefois, ils se gardent bien de mentionner la totalité de la phrase contenue dans la Thora et qui était :

   "(Ceci) jusqu'à ce que vienne le Messie et Mohammad. Sont-ils venus, alors à vous de croire en eux sans (leur demander) d’oblation".

   Conclusion : Comment dire après cela que les gens du monde toranique ne sont pas des cachotiers, des gens injustes ? Mais c’était penser sans la vigilance divine[49].

    La prophétie du Messie fils de Marie bafouée.

   On doit ajouter à cela que selon les gens de la Synagogue et de la Torah, le fils de Marie n'est pas à la base un prophète envoyé aux Fils d'Israël. Qu'on en juge :

A. Le Messie comme prophète
Jésus n'était pas un prophète. La prophétie ne peut exister en Israël que lorsque le pays est habité par la plus grande partie du peuple juif[50]. A l'époque d'Ezra - vers l'an 300 avant l'ère commune - quand la majorité des Juifs refusa de quitter Babylone pour retourner en Israël, la prophétie prit fin avec la mort des derniers prophètes - Aggée, Zacharie et Malachie[51].
Jésus est apparu sur la scène de l'histoire environ 350 ans après la fin de la prophétie.

   Cette argumentation ne tient pas car le rôle des Douze sera d'aller là où se trouve (se trouvait) les Fils d'Israël. Secundo : Contrairement aux dires, la prophétie continuera bien après eux et sans eux. Pour preuve : Avec Zacharie et son fils (sur eux la Paix !). Le fils de Zacharie assistera le Messie dans sa tâche prophétique. Et tous deux tomberont martyrs[52].
   Question : Si la Prophétie n'est plus qui dirige le Yéhudisme[53] ? Quand le monde toranique dévie et se permet de dire sur leur Seigneur, Ses prophètes des choses monstrueuses, abominables. Qu'on en juge :

Selon Jacques Grunewald dans son ouvrage, « Chalom Jésus ! » (en note) : le sage remplace le prophète : « Avec la destruction du premier Temple, la prophétie a été enlevée aux prophètes pour être offerte aux sages », disait Rabbi Avidimi de Haïfa (Baba 12a et b). Une autre opinion (Yoma 21b) affirme que « l’Esprit saint » était absent du deuxième Temple. Dans cette perspective, la passation des pouvoirs, ou plutôt des derniers prophètes aux sages de la Grande Assemblée, est pleine et entière. Les Cohanim y seront présents eux aussi, mais leur influence diminue au fur à mesure que les rabbins l’emportent sur l’école sacerdotale déjà discréditée à l’époque de Malachie et dont les chefs vont être nommés par Hérode puis par Rome. Cette évolution est irrémédiable. En témoignage notamment une Baraïta (Yoma 71b) où l’on voit que même à Yom Kippour, seul jour où le rôle du grand prêtre était vraiment déterminant, la foule présente sur le mont du Temple accorda son attention et sa sympathie à Chemaya et Abtalyion, deux sages précédant l’époque des tanaïm, au détriment du grand prêtre qu’elle avait suivi jusque-là. (Op. cit. Edit. Albin Michel. p.196-197).
   De même : Quant au deuxième principe, il montre clairement que la Tora et son enseignement sont en phase de vulgarisation. Le temps des prophètes est fini, comme va finir celui des prêtres, en charge autrefois de la législation religieuse. Ces derniers auront pour mission d’appliquer le rituel sacerdotal dans le Temple reconstruit, sans plus. Quant à la Loi, ou Tora, elle sera interprétée par la Grande Assemblée, puis par le Sanhédrin ou les conseils des Sages, maîtres ou rabbins qui en sont les héritiers. Ce sont eux, et personne d’autre, qui vont tracer la voie royale sur laquelle Israël est tenu de progresser. Il n’y a plus de prophètes, parce qu’on n’a plus besoin d’eux[54]. Ni Israël ni Dieu n’ont besoin de prophètes[55]. (Op. cit. p. 70).
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !

   Si la croyance aux prophètes, leur prophétie, leurs miracles ne fait plus partie du credo des gens de la Synagogue et de la Torah, que reste-t-il alors de leur religion : le Yéhudisme ? Les gens de la Synagogue se sont accordés au cours de leur histoire des prérogatives en dehors du droit légal toranique et de tout entendement, note le Savant !     (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Coran III 33, Amram. `Amram (en hébreu : ʿamram, עַמְרָם, c'est-à-dire "peuple élevé" ; En arabe : ʿimrān, عمران) est un prénom hébreu et le nom d'un personnage biblique et coranique. (fr.wikipedia.org)
   Le monde biblique (toranique & évangélique) ne connaît ni ne reconnaît ce nom de famille pour Marie et ses parents (Coran III 35)  : Et cette Amramite : Anne mère de Marie.
[6] Nom inconnu du monde biblique. Le monde biblique de faire un parallèle avec Josué. On a dit : Josué, en hébreu יְהוֹשֻׁעַ (Yĕhōshúaʕ), ou Josué fils de Noun (יהושוע בן נון), est un personnage biblique du Livre de l'Exode et surtout du Livre de Josué. Josué est le successeur de Moïse dans la conduite du peuple hébreu vers la Terre promise. Il mène la conquête du pays de Canaan puis y installe les tribus d'Israël.
Etymologie : Josué s'appelle d'abord Hoshea, fils de Noun, הושע en hébreu. C'est Moïse qui le renomme Josué dans le Livre des Nombres 13:16 : « Tels sont les noms des hommes que Moïse envoya pour explorer le pays. Moïse donna à Hoshea, fils de Noun, le nom de Josué. »
Josué est écrit en hébreu יהושוע Yehoshua (Deutéronome 3:21), ce qui signifie « Dieu sauve ».
Le nom vient de la racine trilittère ישע, « sauver ».
Le dictionnaire hébreu-français de Sander et Trenel traduit ce nom par « Dieu est son aide », car il est théophore : il contient יה (Yah, abréviation de YHWH), comme Yehouda יהודה, « louange à Dieu » ou Abadiah עבדיה , « serviteur de Dieu ».
Autre : Dans la Septante, il est appelé Jésus fils de Navé (᾿Ιησοῦς υἱὸς Ναυὴ = Iéssous Uios Naué). ΙΗΣΟΥΣ (Iéssous) est le titre du Livre de Josué dans la Septante.
C'est aussi sous cette forme grecque Iéssous (Ιησοῦς) qu'il se trouve mentionné en trois passages dans le Nouveau Testament (Luc 3.29, Actes 7.45, Hebreux 4.8). Or Iéssous (Ιησοῦς) est aussi le nom de Jésus de Nazareth. Dans l'Epître aux Hébreux en particulier est fait un parallèle entre "Josué" et "Jésus" (Heb 4.8 et 4.14). À la suite de cette épître, de nombreux auteurs chrétiens anciens ont mis en parallèle "Josué fils de Noun" et "Jésus-Christ" pour en souligner les similitudes et les contrastes.
Par ailleurs, quoiqu'il ne soit pas directement nommé dans le Coran, il y est implicitement mentionné au verset : « Et lorsque Mûsâ dit à son valet. » (Sourate 18 - Verset 60). Il est à ce titre considéré comme un prophète en islam sous le nom arabe : يوشع بن نون Yūshaʿ ibn Nūn. (fr.wikipedia.org)
   Nous dirons : Se garder des noms "hébreux" et de leurs sens, pas de similitudes et de correspondants parfois avec l'arabe. L'hébreu originel n'est plus et a disparu. Les grammairiens et linguistes hébreux ont donc du mal avec leur propre langue.
   Secundo : "Par ailleurs, quoiqu'il ne soit pas directement nommé dans le Coran, il y est implicitement mentionné au verset : « Et lorsque Mûsâ dit à son valet. » (Sourate 18 - Verset 60)." Il s'agit du Khidr et non de l'interprétation donnée : Josué. On a dit :
   Al-Khiḍr (arabe : الخضر, perse : خضر, turc : Hızır, « Le Vert » ou « Le Verdoyant » [1]), également orthographié Al Khadir, Khidr, Khidar, Khizr, Khizar, ou Khoudar ; Khezr en persan... (fr.wikipedia.org)
   Tercio : Josué, hébreu (יהושוע Yehoshua) ; arabe : (يوشع بن نون Yūshaʿ ibn Nūn). Yoûcha'a ne peut correspondre avec le nom du fils de Marie et inversement. Le monde biblique toutefois le voudrait bien.
[7] Ichoua Ichoûa' ou Ichoua'. On a dit : Nom du fils de Marie en araméen et syriaque (إشوع - أيشوع) (Aichoûa' Ichoûa'). On a dit également en hébreu : Aichou'a, أيشوع. Biblique : inconnu. Francisé, évangélique (grec) : Jésus. Arabe évangélique : Yassoua' (يسوع). Arabe coranique : 'Issa (عيسى), avec un s. Ichoua' (إشوع) s'écrit avec un ain à la fin (ع).
[8] V. Coran III 49 ; V 110.
[9] Les Fils de Jacob seront divisés en 12 tribus.
[10] Au pluriel.
[11] Version biblique inconnue.
[12] Et sa mère de savoir ceci.
[13] Ecrire, écriture de la main. Soit : (يعني الكتابة والخط باليد). Ou : (أي الكتابة والخط). Ou : (الكتابَ : أي الكتابة وكان أحسن الناس خطاً في زمانه. وقيل: كتب الله. النسفي.). c'est-à-dire : écrire. A son époque, il était le meilleur des hommes en écriture. Ou : (الخط) ورد أنه كان حسن الحظ جداً، وكان يعلمه للصغار في المكتب. تفسير الجلالين.) A été transmis (...) il l'enseignait, pour les petits, à l'école.
   Enfant super doué. Les apocryphes de mentionner cela d'une certaine façon.
[14] La Sagesse. Soit : (العلم والفقه). Ou : (وَٱلْحِكْمَةَ : أي الْفِقْهَ؛ وهو فَهْمُ الْمَعَانِي. للإمام الطبراني), c'est-à-dire : : la compréhension de la Sémasiologie, la sémantique. Ou : (والحكمة } يعني العلم والسنة وأحكام الشرائع. الخازن.) c'est-à-dire : La science, la Tradition, les lois divines. Ou : قوله: { وَٱلْحِكْمَةَ } أي النبوة. تفسير الجلالين. : la prophétie.
[15] A été transmis : (روي أن عيسى كان يستظهر التوراة، ويقال لم يحفظها عن ظهر قلب غير: موسى، ويوشع، وعزير، وعيسى. ابو حيان)... les personnes donc connaissant par cœur la Torah sont : Moïse, Josué (Youcha'a), 'Ozair (Esdras), Ichoua (fils de Marie).
   On a dit : (قيلَ: علَّمَه اللهُ تعالى التوراةَ في بطنِ أمِّهِ. للإمام الطبراني) Dieu (تعالى) lui appris la Torah (alors qu'il était) dans la matrice de sa mère.
[16] Actuellement, les gens de l'Eglise et de l'Evangile, de Paul, parlent d'évangile(s) au pluriel. Ainsi, il existe pour eux deux sortes d'évangiles en circulation : les canoniques et les apocryphes.
   L'Evangile originel quant à lui a disparu de la circulation, il a été détruit par les partisans de Paul, le pharisien, nous dit-on. Tous ces textes sont en grecs ou d'autres langues, tous sont des traductions uniquement.
   Ajouter à cela, les gens de l'Eglise et de l'Evangile n'ont pas de langue sacrée, et aucun d'entre eux pour nous dire en quelle langue l'Evangile de Dieu a été révélé au Messie ! On suppose l'araméen, d'autres, l'hébreu, d'autres, le syriaque.
   Enfin, le mot 'révélation' n'existe que dans un seul évangile : l'Evangile de Barnabé (évangile jugé apocryphe). Ce vocable n'a pas cours entre les églises (ou temples) du fait que le Messie est déclaré officiellement par eux comme : dieu incarné, fils de Dieu, Dieu Lui-même...
   On a dit : Une vieille tradition hébraïque identifie le messager (l'ange) à son message, ceci semble d'ailleurs se retrouver à travers le dogme catholique. Qu'on en juge :
   Selon le dogme catholique, « le Verbe, coéternel au Père préside à la Création dans le temps. C’est lui qui envoie les Prophètes et qui les inspire. Par suite de son Incarnation, il est devenu le Rédempteur de l’humanité. Il sera le Juge du Jugement dernier et la contemplation de sa face fera partie du bonheur sans fin. » !
   Question : Qui parmi les trois dieux de la Trinité commandent ? Mystère insondable, clame l'écho ! En clair, pour les Trinitaires c'est le Messie (dieu incarné) qui se déplace pour aller à la rencontre des Fils d'Israël. Quant à nous, c'est le Messie, prophète messager aux Fils d'Israël qui va se présenter à eux. Lequel prophète messager n'agit, lors de sa mission légiférante, que sur l'Ordre divin et avec la permission divine. Langage inconnu du monde de l'Evangile. Bien sûr, pareil langage ne peut que déplaire aux Trinitaires de l'Evangile, les exacerber !
[17] Soit : L'Evangile (au sing.).
[18] V. Coran VII 157. La Bible actuelle est muette sur ce sujet. Pourtant, ils étaient dans l'attente de ce Livre divin. Les gens de la Synagogue et de la Torah connaissaient, depuis le Sinaï, qu'un Livre divin : l'Evangile, allait être révélé. Lorsque ce jour viendrait, aucune excuse ne sera prise en considération de leur part. Ne reste (ne restait) donc pour eux que de croire en ce Livre sacré ! Chose, sauf un petit nombre, se gardera bien de croire !
[19] De nos jours, les gens de la Synagogue et de la Torah disent ne reconnaitre et croire qu'en un seul Livre divin : la Torah. Le Psautier, lui, est classé parmi les hagiographes, L'Evangile n'est pas reconnu ni le Coran. A noter que les Samaritains, secte du Yéhudisme, ont leur propre Torah.
[20] V. Coran IV 155 et sv.
[21] Seulement après qu'ils eurent connaissance et conscience que la Religion divine existe et qu'elle est Une et Unique. Puis, après Adam, les Fils d'Adam se divisèrent...
   Généralement les historiens, les chercheurs en religions, etc., considèrent que les Fils d'Adam sont passés de l'Associationnisme au Monothéisme. L'Islam et les Savants du Monothéisme considèrent, eux, que c'est l'inverse qui est force de loi car tel est l'enseignement coranique.
[22] Ce mot 'prophète' n'a pas la même signification au sein même du monde biblique (toranique & évangélique). Pour le monde de l'Eglise et de l'Evangile, de Paul, ce mot est propre aux gens de la Synagogue et de la Torah. Pour les gens du monde toranique, à la lecture de leurs Ecritures, si le monde toranique a connu de nombreux prophètes, il a connu aussi de nombreux faux prophètes : Comment les distinguer, les dénoncer, les arrêter dans leur égarement ? Mais, dirons-nous, pour les distinguer et séparer le faux du vrai, ne fallait-il pas imiter Elie le prophète avec les faux prophètes de son époque (Confrontation entre Elie et les prophètes de Baal (1 Rois 18.1-46)) ?
[23] Cette présentation de l'"Histoire de l'Humanité" est personnelle, elle ne représente pas l'avis général. Avec Adam le Seigneur des mondes fera descendre avec lui Sa religion et Sa loi. Chose inconnue du monde biblique (toranique & évangélique). Dans les écoles publiques du monde biblique l'Histoire de l'Humanité ne commence pas avec Adam et Eve, elle commence plutôt avec ce que la Philosophie et les sciences humaines leur enseignent. Opposition entre créationnistes et darwinisme et scientifiques en tout genre sur la création du monde au sein du monde biblique.
[24] Dans ce cas, le cas proposé de même. Quelle garantie ? On le voit avec les Fils d'Israël qui suivirent Mikha et s'égarèrent ! Cas des 70, refus de faire la guerre sainte, etc. Les faux pas des Fils d'Israël ne manquent pas après leur sortie d'Egypte. Rien de ce qu'ils virent et entendirent firent d'eux un peuple exemplaire et obéissant. Loin s'en faux, note le Savant !
[25] Si, en premier lieu par leur Seigneur, Dieu Tout-Puissant, note le Savant ! De même : Les Anges, les prophètes, les gens... Les témoignages ne manquent pas. Dieu est un dieu capable, Savant, Voulant et Puissant. L'Impuissance, l'Incapacité ne L'enveloppent pas ! A l'inverse du monde biblique, comme ci-joint.
[26] La Révélation varie d'une personne à une autre. Il y a des règles strictes à suivre et à Dieu seul elles appartiennent.
[27] S'il est prophète et avec la permission divine. Quant au faux prophète que peut-il proposé sinon sa magie. Ne pas confondre !
[28] Celui qui tient ces propos, croit-il, à la base, aux miracles et signes divins ? Nullement. Le Rabbinisme ayant abolit pour tout fidèle toute foi en eux !
[29] Propre aux gens du monde toranique lesquels refusent la foi aux signes et miracles divins. Dialogue de sourds, note l'observateur !
[30] En parlant ainsi le monde toranique a une foi boiteuse, note le Savant. Ce n'est pas ce que leur Seigneur attendait de lui. La foi aux miracles et signes divins est nécessaire pour tout Croyant véritable, sincère. Le contraire, c'est s'attirer la colère divine sur soi ! Cas des peuples anciens, du peuple de Sodome et Gomorrhe, Pharaon, etc. Cas de ceux qui vécurent au temps du sceau de la Prophétie :
   Le père de Sâlih a dit : « L’ange Gabriel vint un jour vers le prophète (sur lui Prière et Paix !) alors que celui-ci était assis et triste. L’ange lui dit :  « Qu’est-ce qui t’attriste ? »
   Il dit : « ces gens me déclarent menteur ! »
   L’ange lui dit alors : « En vérité, ils ne considèrent pas comme menteur ; ils savent que tu es véridique, mais ce sont les Signes de Dieu que les gens injustes rejettent. »
   Le père de Ishaq rapporte que Nâdjiya a dit : « Abou Djahel dit un jour au prophète (sur lui Prière et Paix !) : « Ce n’est pas toi que nous mettons en doute, mais nous mettons en doute ce que tu transmets ». C’est alors que Dieu révéla : « Or, en vérité, ils ne te considèrent pas comme un menteur, mais ce sont les Signes de Dieu que les gens injustes rejettent  ». (Coran VI 34).
   Rejeter les Signes divins où cela peut-il bien mener ? Le Yéhudisme, à notre époque, de s'aligner sur l'enseignement des Anciens. Et où cet enseignement a-t-il mené les Fils d'Israël sous Titus ?
[31] Ce n'est pas la Torah qui dit mais plutôt le(s) "faussaire(s)". Ne pas confondre ! La Torah révélée à Mochè n'existe plus, ce qui en reste n'est qu'un livre frelaté, réécrit (pour l'occasion) par les faussaires de l'Histoire sainte des Fils d'Israël...
[32] Parole en l'air ! Dieu commanderait-Il le mal et le blâmable, la turpitude à Ses créatures ? Pour le Yéhudisme, à entendre et à en lire, sans aucun doute ! En vérité, Dieu ne commande pas le mal et le blâmable, la turpitude à Ses créatures. C'est uniquement l'œuvre du diable banni, Satan (que Dieu le maudisse !) (V. Coran XXIV 21 ; VII 28 ; II 168, etc.). Et depuis la venue de l'homme sur terre, à Lui de le mettre en garde contre toute dérive à travers Ses prophètes et Ses Livres révélés.
[33] Faux. Ce sont les faussaires qui ont écrits sous son nom. Ne pas confondre !
[34] Faux. La Bible n'est pas un livre de référence pour qu'on s'y réfère. Secundo : Concernant l'acte venant de tout faux prophète, il nous faudra alors parler de "mirage" (istidraj) ou d'affront (ihanah) ), non jamais de miracle (ou de signe) lequel est le propre des prophètes envoyés aux nations. Ne pas confondre !
[35] N'existe pas auprès du Nom (Ha Hachem) , sauf pour les gens de la Synagogue qui ne reconnaisse pas d'autre religion que la leur !
[36] L'accent est mis uniquement sur la Torah : loi rabbinique. Cette Torah que les Fils d'Israël ont su trahir, corrompre, transgresser...
[37] Le Judaïsme (Yahadout) n'est pas et n'était pas la religion des prophètes Mochè et Aharon (sur eux la Paix !), ni de ceux qui viendront après eux. La religion prêchée depuis Adam est l'Islam uniquement. Et le Judaïsme en tant que secte, par contre, apparaîtra après la révélation de la Torah. Selon nos sources, il se fractionnera en 71 sectes.
   Abou Horeirah rapporte que le messager de Dieu (sur lui Prière et Paix !) a dit : "Les prophètes sont frères, issus de mère différente, leur religion est unique."
[38] Dieu a parlé avec Moïse et avec les 70, non jamais avec le peuple d'Israël lui-même : les 600 000 mille présente (dit-on). Ne pas confondre !
[39] La logique humaine, yéhudie. Pour Dieu rien n'est nécessaire, obligatoire. Il est un dieu libre, qui n'a rien à voir avec la contrainte, l'obligation.
[40] Venant du divin Législateur, ce n'est pas une règle. De plus, Il n'a aucun ordre à recevoir de Ses créatures, et surtout Il n'a pas de compte à leur rendre.
[41] L'épisode du Sinaï est unique parce ce que leur Seigneur y révéla la Torah. Toutefois, après elle l'Evangile était également annoncé, et il fut et sera révélé au Séïr. Tout le peuple n'y sera pas convié, l'exemple du Sinaï ne sera pas renouvelé.
   Au Sinaï, la Torah fut acceptée dans la douleur, le peuple, au départ, n'en voulait pas. En effet, lorsqu'il vit les lois drastiques s'y trouvant, il refusa d'emblée ce Livre divin. Voir notre étude. Lire... Donc pas de quoi pavoiser pour ce peuple à la "nuque raide", note le Savant !
[42] Maïmonide est une référence pour bon nombre de synagogues non pour le monde de l'Islam traditionnel. Il était avant tout un philosophe, un docteur, un anti-islam. Il nourrissait une haine viscérale contre l'Islam et le sceau de la Prophétie comme pour le Messie et sa religion. Et ses adeptes et affidés de le suivre. Dire de Moïse au sujet des miracles : "mais ne constituaient pas une preuve de sa prophétie", dénote d'un esprit obtus. Lire...
[43] Paroles en l'air. Le reproche fait par leur Seigneur c'est justement d'avoir donné foi à la Magie au détriment de la foi aux miracles et aux signes divins. N'ont-ils pas accusé injustement David et Salomon d'être (d'avoir été) des magiciens (Coran II 102) ? Pratiquer la Magie, n'est-ce pas s'associer avec les diables, les génies malfaisants, Satan ? N'est-ce pas aussi avoir un engouement très particulier pour le pouvoir, la domination des autres, du pouvoir en place ? De corrompre autrui ?
[44] Parole de mécréance. Les prophètes ne faisaient ces miracles qu'en moyennant la foi. Car l'exécution de miracle(s) devait s'accompagner nécessairement de l'obéissance du prophète messager en exercice, Le peuple de Pharaon a-t-il cru aux miracles ? Nullement. Et qu'est-il advenu de lui ?
[45] Ce qui est faux. Le verset toranique a subi de plein fouet une altération. Exemple avec le mot hébreu "TaCHTIT", « mot » altéré par le faussaire. Qu'on en juge :
   Dans la Bible, il s’agit d’un mot hébreu : TaCHTIT. Le verset, nous dit Ange-Mathieu Mezzadri, de la Bible (Exode 19/17) utilise en hébreu le mot TaCHTIT (partie inférieure d’un objet, bas) qui contient la racine TaCHT (sous) d’où la lecture que propose rabbi Abdimi fils de Hama fils de Hassa.
   Sens apparent mais au figuré.
   Dans la Thora, ne lisons-nous pas :
   "...et ils s'arrêtèrent au bas de la montagne." (Ex. 19: 17)
   Sens caché mais au sens propre.
   Et en commentaire, et selon la version biblique des faits :
   "Suivant le sens littéral : au pied de la montagne. Mais le Midrach explique que la montagne a été arrachée de sa base et s'est incurvée au-dessus d'eux comme ferait une coupole. Et Dieu a dit : Si Israël accepte la Thora, c'est bien. Si non, Je ramène le monde à son toho-bohu." (Rachi) Lire la suite : ...
[46] Disons plutôt, le faussaire de la Torah dit, a dit... En vérité, leur Seigneur a pris un engagement ferme avec les Fils d'Israël à travers Ses Ecritures. Engagement non tenu, non respecté (Coran IV 154-155). Peuple connu pour avoir été infidèle à leur Alliance avec leur divin Législateur et Seigneur. Leur Histoire sainte l'atteste, de même leurs Ecritures, la Bible, l'Evangile, le Coran. Comment après cela peut-il prétendre être un peuple de vrais croyants ? Le peuple élu de Dieu à l'exclusion de tout autre peuple de la planète Terre ? Il était ce "peuple" sous l'ère de la Torah, mais dirons-nous ce temps est révolu. Après l'ère de la Torah est venue celle de l'Evangile. Et enfin, l'ère du Coran, notre époque. Il en sera ainsi jusqu'au "retour" du Messie en Terre sainte...
 Abou Horeirah rapporte que le messager de Dieu (sur lui Prière et Paix !) a dit :
   "Les prophètes sont frères, issus de mère différente, leur religion est unique.
   Je suis l'homme le plus proche de Ichoua, fils de Marie, car il n'y aura aucun prophète entre lui et moi et il sera mon vicaire par rapport à ma communauté. Il descendra donc et lorsque vous le verrez, reconnaissez-le :
   Il sera de taille moyenne, d'un teint brun clair, les cheveux lisses comme s'ils étaient humides, revêtu de deux pièces d'étoffe aux reflets jaunes, il brisera la croix [les crucifix], tuera le "porc" [domestique ou sauvage : le sanglier], répandra des biens en abondance et combattra les hommes jusqu'à ce qu'ils acceptent la Soumission (l'Islam) en sorte que Dieu fera périr le "Messie de l'égarement", le Menteur, l'Imposteur et la "Sécurité" descendra sur terre en sorte que les lions s'égayeront avec les chameaux, les tigres avec les vaches, les loups avec les moutons ; les jeunes gens joueront avec les serpents sans mal pour les uns ou les autres ; Ichoua restera quarante ans sur terre après quoi il mourra et les [gens] soumis prieront sur lui et l'enseveliront".

   Les gens de la Synagogue et de la Torah sont dans l'attente de ce genre de prophéties. Elles sont, notent les Savants, uniquement pour la Communauté mohammadienne. N'en déplaire aux ergoteurs, aux critiques et adversaires de la Religion divine : l'Islam !
[47] V. Coran III 183 ; cf. Thora: Gen: 15: 17; Lév. 9: 23-24; I Rois, XVIII, 38. Voir notre étude : Lire....
[48] Leur contradiction avec les prophètes et leurs signes amena ces derniers à utiliser la force contre les représentants de Dieu (exalté soit-Il !) en Terre sainte, le meurtre sans droit.
[49] Le monde toranique n'aura gardé, en ses écrits, sur l’"oblation qu'un Feu céleste consume" que le récit sur le prophète Elie. Selon leurs livres de leurs rois, ne lit-on pas :
   "36 Et à l’heure où l’on offre l’oblation, Élie le prophète s’approcha et dit : Éternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, qu’il soit connu aujourd’hui que tu es Dieu en Israël et que je suis ton serviteur et que c’est par ta parole que j’ai fait toutes ces choses. 37 Réponds-moi, Éternel, réponds-moi, et que ce peuple sache que toi, Éternel, tu es Dieu et que tu as ramené leur cœur ! 38 Et le feu de l’Éternel tomba et consuma l’holocauste et le bois, et les pierres et la poussière, et huma l’eau qui était dans le fossé. 39 Et tout le peuple le vit et ils tombèrent sur leurs faces et dirent : C’est l’Éternel qui est Dieu ! C’est l’Éternel qui est Dieu ! 40 Et Élie dit : Saisissez les prophètes de Baal et qu’il n’en échappe pas un ! Et ils les saisirent et Élie les fit descendre au torrent de Kison et les égorgea là." (I. Rois 18).
   N'est pas cet exemple et cette loi qui régissent le rite sur l’"oblation qu'un Feu céleste consume" ? Loi qui demeure en vigueur mais que le monde de la Synagogue a cru bon d'effacer de la Torah pour la remplacer par d'autres lois. Ne sont-ils pas là coupables du crime de lèse-majesté ? De crime contre l'humanité ?
[50] Tel n'est pas le cas de nos jours. La loi du "retour" de chaque yéhudi en Terre sainte étant restreinte : La communauté yéhudie étant formée de plusieurs sectes ou tendances qui ne s'entendent pas, divergent entre eux en permanence... ce qui empêche un retour effectif pour tous ! Le seul et unique individu qui pourra retourner avec l'ensemble des Yéhudim, n'est autre que le messie attendu (roi oint). Est-il venu, alors à lui de regrouper l'ensemble des gens de la Synagogue et de la Torah autour de lui et de venir avec eux à Jérusalem. Là, il rencontrera le Messie fils de Marie qui le poursuivra et l'exécutera, selon nos sources.
[51] Argument développé par les gens de la Synagogue. Argument non retenu par l'Islam traditionnel.
[52] Réfutation. On a dit : Dans « Chalom Jésus ! », Jacquot Grunewald d’écrire notamment :
   « Peut-on vraiment dire, comme le fait Paul, que les juifs ont tué les prophètes ? A ce propos, notons que la tradition, attribue également à Jésus une parole imputant à « Jérusalem » le meurtre des prophètes. Ce reproche figure d’ailleurs dans le Talmud, mais non pas de manière aussi générale : il se limite à un certain prophète Zacharie, qui ne serait d’ailleurs pas identique au prophète du même non cité dans l’Écriture.
   En réalité, il est historiquement faux de dire que les prophètes ont été tués. Nous avons certes entendu parler du martyr d’Isaïe, mais l’information émane d’un écrit apocryphe. Apparemment aussi le témoin inconnu dont parle le Deutéro-Isaïe, celui qu’il appelle le « serviteur  de Yahvé », a-t-il été tué. Mais de nombreux prophètes sont sans aucun doute morts dans leur lit, en dépit de leur non-conformisme.
   Lorsque finalement Paul affirme que les juifs « ne plaisent pas à Dieu », il va plus loin que les prophètes qui ont eux, aussi parfois évoqué la colère divine à l’encontre d’Israël. A cet égard, la formulation suivante d’Isaïe me semble caractéristique : « Un court instant je t’ai délaissée, et avec une grande tendresse je veux te recueillir. Dans un transport de colère je t’ai, un instant, dérobé ma face ; désormais je t’aimerai d’une affection sans bornes, dit ton libérateur, l’Éternel » (Is 54,7-8). Il y a là une dialectique de la colère et du pardon, de la condamnation et de la clémence, qui est entièrement absente dans le passage précité de Paul.
   ...Lorsque Paul déclare que les juifs « sont ennemis de tous les hommes », il semble certes se trouver en accord avec un antisémitisme notoire comme Tacite, qui évoque lui aussi l’attitude hostile des juifs à l’égard de tous les non-juifs. Mais en réalité la remarque de Paul a un sens différent et davantage théologique. Dans son esprit, il s’agit d’une hostilité tout à fait spécifique, à savoir des entraves mises par les juifs à sa propre activité missionnaire... (Op. cit. p. 187-8).
   « L’assassinat de Zacharie : Matt 23, 35. Dans le Talmud (Guittin 57b), on rapporte au nom de Rabbi Yeochoua ben Kor’ha, tana de la cinquième génération, le récit d’un « ancien parmi les gens de Jérusalem » : le sang de Zacharie criait vengeance alors que les troupes de Nabuchodonosor détruisaient le premier Temple de Jérusalem en -586. Le Livre des Lamentations (2,20) raconte que l’ennemi mettait à mort « prêtre[s] et prophète[s] dans le sanctuaire de l’Éternel » mais, remarquant l’usage du singulier, le Talmud veut reconnaître dans cette forme collective un seul personnage à la fois prêtre et prophète, assassiné autrement en ces lieux voués à la sainteté. Pour punir ce crime, Nabuchodonosor aurait massacré la population de Jérusalem, ce que le Midrach raconte en termes surréalistes : au sanctuaire, le sang du prêtre-prophète continuait de bouillir. Pour l’arrêter, Nabouzaradan, général et bourreau de Nabuchodonosor, se mit à massacrer sur place les prêtres, les jeunes filles et les enfants de Jérusalem. Comprenant enfin que le sang d’une ancienne victime demandait vengeance, il implora le pardon pour ses propres forfaits et se convertit... Dans l’Écriture (II Ch 24,20 et suiv.), il n’y a qu’un seul personnage, victime d’un meurtre, qui ait été à la fois prêtre et prophète : Zacharie, fils du grand prêtre Yehoyada, assassiné sur l’ordre du roi Joas. (...) Enseignait-on, au temps de Jésus, la déduction scripturaire sur « le » prêtre-prophète assassiné ? Dans ce cas, les massacres perpétrés par Nabouzaradan n’auraient pas suffi à Jésus ? Il continuerait à réclamer le prix de l’assassinat ! On peut raisonnablement conjecturer que Jésus n’est pas l’auteur du propos. La Bible de Jérusalem, selon laquelle le texte de Matthieu vise effectivement Zacharie fils de Yehoyada, admet que la mention de « Barachie » peut désigner le père de Zacharie, pourrait être une « glose de copiste ». Barachie, ou plutôt Berakhia, était le père de Zacharie bien connu qui appartient, lui, au groupe des douze petits prophètes de la Bible hébraïque et dont le premier verset du Livre de Zacharie nous livre la généalogie : « Zekharia, fils de Berakhia, fils d’Iddo. » Si, comme tout porte à le croire, il s’agit du personnage mentionné dans Néhémie 12, 16 (« famille d’Iddo Zekharia »), ce Zacharie appartenait également à la tribu des prêtres. Mais rien n’indique que sa mort fût violente. Et, pour cause d’anachronisme, sa présence ne peut s’accorder avec le récit du Talmud puisque Zacharie fils de Berakhia prophétisa après la destruction du Temple, au retour de l’exil ! On notera que les versets parallèles dans Luc (11,49) font simplement mention de Zacharie, sans précision généalogique… » (Op. cit. note.).
   Concernant l'assassinat de Zacharie et son fils, voir notre étude : Lire... ; Lire... ; Lire...
[53] Hébreu, Yahadout.
[54] Parole d'une extrême gravité !
[55] Idem.



Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le
11/12/18 .