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La religion du Messie ou la Religion dénaturée. |
Selon les Écritures. |
selon les Écritures bibliques
Au nom de DIEU,
Hachem, Allaha !
Le TOUT-MISÉRICORDIEUX,
le TRÈS-MISÉRICORDIEUX !
Louange à Allah, Seigneur des mondes,
Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent
Sa guidée !
P |
oint de divinité[1] excepté
Allah[2] le Très Haut.
Que les meilleures salutations[3]
soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].
Troisième version (suite) :
"… Le lendemain, les disciples vinrent, s'assirent, et pleurèrent. « Pourquoi pleurez-vous ? leur dit Judas, fouillez et voyez l'homme qui est enterré ! ». Fouillant, ils ne le trouvèrent point dans son tombeau[5] : « II n'est point dans son tombeau, s'écriait cette troupe d'impies[6], mais il est monté au ciel, comme il l'avait prophétisé de son vivant à propos de lui-même : car il me reprendra, selah ![7] ».
La reine apprit tous ces événements. Elle manda les Sages d'Israël qui se présentèrent devant elle. « Cet homme, selon vous[8] magicien, séducteur des mortels, que lui avez-vous fait ? ». « Nous l'avons enterré selon le précepte de la Torah ! » répondirent-ils. « Amenez-le moi ! » ordonna-t-elle. Ils fouillèrent sa tombe sans le trouver et se présentèrent à la reine : « Nous ignorons, dirent-ils, qui l'a retiré de son tombeau ». Et la reine leur adressa ces paroles : « II est fils de Dieu[9], il est monté auprès de son père qui est au ciel comme il l'avait prophétisé à propos de lui-même : car il me reprendra, selah !»[10]. Ils lui répliquèrent : « Ne te mets point en tête pareilles choses ! C'est un magicien et les Sages[11] ont également témoigné que c'était un bâtard fils d'impure[12] ». « Pourquoi continuer de vous parler ? dit la reine, si vous le ramenez, vous serez innocents, mais dans le cas contraire, vous n'aurez aucun rescapé ou fugitif ». « Donne-nous du temps ! lui dirent-ils, de manière à ce que nous sachions comment ceci s'est produit ! Peut-être le retrouverons-nous à sa place. Dans le cas contraire, tu feras à ta guise ». Elle leur donna un délai de trois jours.
Les Sages et les dévots se retirèrent affligés et endeuillés car ils ne savaient pas que faire. Ils décrétèrent un deuil. La fin du délai étant proche, et aucune découverte ne s'étant produite, beaucoup sortirent de Jérusalem pour fuir la reine. S'en alla aussi un Ancien nommé Rabbi Tanhuma. Il allait à travers champs de-ci de-là accablé de tristesse. Il vit Judas assis dans son jardin qui mangeait. « Quoi ! Judas, tu manges ? lui dit-il, alors que tout Israël jeûne et est plongé dans la tristesse ? ». Judas eut peur et lui dit : « Pourquoi Monseigneur ? Pourquoi jeûner ? ». « A cause du bâtard fils d'impure, répondit Rabbi Tanhuma, on l'a pendu[13] et enterré dans la maison où on lapide, et on l'a perdu. Nous ignorons qui l'a tiré de son tombeau. Sa troupe d'impies dit qu'il est monté au firmament et la reine a ordonné que l'on tue tous les amis d'Israël si on ne le trouve point ». « Si on retrouve ce bâtard fils d'impure, demanda Judas, Israël sera sauvé ? ». Rabbi Tanhuma acquiesça : « Pour sur que si on le retrouve Israël sera sauvé ! ». « Viens voir, lui dit-il, l'homme que tu recherches : c'est moi qui ai dérobé à sa tombe ce bâtard dans la crainte que sa troupe d'impies ne le dérobe... Je l'ai enterré dans mon jardin et ai détourné sur lui l'eau du canal d'irrigation ! ». Rabbi Tanhuma alla aussitôt raconter l'affaire aux Sages d'Israël.
Tous comme un seul homme vinrent, l'attachèrent
à la queue d'un cheval, le traînèrent et le jetèrent devant la reine en
disant : « Voici l'homme qui, selon toi, est monté au ciel ! ». A ce spectacle,
la reine fut toute honteuse, car elle ne savait quelle réponse faire. (Lorsqu'ils
l'avaient amené, ils l'avaient tant tiré qu'ils lui avaient arraché la chevelure
: aussi aujourd'hui, en mémoire de l'affaire Yeshuh, les moines rasent-ils leurs
cheveux sur la moitié de leurs têtes[14]).
Après cela, la dissension entre Nazaréens
et juifs (la comparaison entre eux n'est pas décente !) grandit. De fait, un
Nazaréen voyait-il un juif, il le tuait. La calamité allait s'étendant ; elle
durait depuis trente ans, lorsque les Nazaréens rassemblés par milliers et dizaines
de milliers empêchèrent les juifs de se rendre à Jérusalem pour la fête. L'angoisse
était aussi grande en Israël qu'au jour de la fabrication du veau[15],
et ils ne savaient que faire.
Pourtant la foi des Nazaréens allait
se renforçant[16]. Douze
impies[17] fils de coquins
se distinguèrent et se répandirent en douze royaumes[18]
: ils prophétisaient dans le camp[19]
des prophéties mensongères ; ils entraînaient frauduleusement Israël[20]
à leur suite ; c'étaient des hommes connus et ils renforçaient la foi en Jésus.
Ils se disaient les envoyés du pendu[21]
et récoltaient à leur suite une foule immense d'Israélites.
Les Sages virent cette chose funeste et ils
en furent marris grandement car Israël devenait infâme. Chacun disait à l'autre
: « Malheur à nous car nous avons péché : voici que nous vivants, il est arrivé
à Israël ce malheur dont nous n'avions pas entendu parler et nos pères non plus
». Leur affliction était extrême : ils se tenaient en pleurs le regard tourné
vers le ciel.
« Eternel, Dieu du ciel, disaient-ils, conseille-nous s'il te plaît ! Nous ignorons ce qu'il faut faire. Vers toi sont dirigés nos regards, car au sein de ton peuple d'Israël on répand du sang innocent à cause du bâtard fils de l'impure. Jusqu'à quand durera ce piège qui permet aux Nazaréens d'appesantir leur main sur nous et de nous tuer en si grand nombre ? Et nous sommes peu à survivre. A cause du piège où est tombé ton peuple, voici ce qui arrive à la maison d'Israël ! Toi conseille-nous pour la gloire de ton Nom : dis-nous que faire pour nous séparer de cette assemblée de Nazaréens impies ». Ils achevèrent leur discours ; un ancien du nom de Simon Cepha eut une inspiration et se levant leur dit : « Frères, mon peuple ! Écoutez-moi ! Si vous acquiescez à mon propos, je séparerai ces impies de l'assemblée des Israélites : ils n'auront plus part ou d'hoirie au sein d'Israël, mais à la condition que vous preniez sur vous la faute[22] ». « Nous la prenons, répondirent-ils, à la condition que tu fasses comme tu l'auras dit ».
Simon Kepha se rendit au milieu du
Temple, il écrivit le grand Nom, incisa sa chair, et y plaça ce qu'il avait
écrit. A sa sortie du sanctuaire, il extirpa le texte, apprit la prononciation
du Nom et se rendit à la capitale[23]
des Nazaréens[24]. Et
de s'écrier d'une voix forte : « Quiconque croit en Yeshuh vienne à moi, car
je suis son envoyé ! ». Ils s'y rendirent le jour même en une foule aussi nombreuse
que le sable sur le rivage de la mer. « Donne-nous, lui dirent-ils, un signe
que tu es son envoyé ! ». « Quel signe me demandez-vous ? » dit-il. « Fais-nous
toi aussi les signes que Yeshuh nous faisait quand il vivait ». « Amenez-moi
un lépreux ! ». Ils l'amenèrent, il lui imposa les mains et il fut guéri. Il
ajouta : « Amenez-moi un mort ! ». Ils lui en présentèrent un, il lui imposa
les mains et il se mit à vivre se tenant debout sur ses jambes[25].
Ce que voyant, ces impies tombèrent face contre terre et lui dirent : « En vérité
tu es l'envoyé de Yeshuh car il en faisait autant quand il vivait » Simon Kepha
leur dit : « Je suis l'envoyé de Yeshuh qui m'a ordonne d'aller vers vous. Jurez-moi
d'agir conformément à tout ce que moi Je vous ordonne ! ». Et tous de répondre
: « Nous ferons tout ce que tu ordonneras ! ». Simon Kepha leur dit : « Apprenez
que le pendu était l'ennemi d'Israël et de leur Torah comme l'a prophétisé Isaïe
: Mon âme hait vos néoménies et vos fêtes[26];
en outre il n'aimait point Israël, sachez-le : ainsi la prophétisé Osée : car
vous n'êtes pas mon peuple[27].
En dépit du pouvoir qu'il avait de les extirper du monde en un instant
pourtant il ne veut pas leur fin, mais il veut les laisser afin que sa pendaison[28]
et sa lapidation fassent l'objet d'un souvenir impérissable. L'immense humiliation
dont il s'est chargé les souffrances, avaient pour but de vous libérer de la
géhenne[29]. A présent
il vous met en garde en vous ordonnant de ne plus faire de mal à aucun juif.
Si un juif dit à un chrétien : allons faisons un mille ensemble, qu'il en fasse
avec lui deux ! Si un juif le frappe sur la joue gauche, qu'il lui tende la
joue droite afin qu ils dépensent leurs salaires en ce monde alors que dans
l'autre ils seront condamnés à la géhenne. Si vous vous conformez à ces commandements
vous mériterez de résider avec lui dans le lieu qui lui est assigné. Donc il
vous ordonne[30] de
ne point fêter la fête des azymes mais le jour de sa mise à mort. Au lieu de
la Pentecôte, vous fêterez le quarantième jour depuis sa lapidation et son ascension
subséquente au ciel Au lieu de la fête des cabanes, vous fêterez le jour de
sa génération ainsi que le huitième jour suivant où il fut circoncis » Tous
étaient attentifs et dirent : « Nous ferons tout ce que tu as dit à condition
que tu restes auprès de nous ! ». « Je résiderai au milieu de vous, dit-il,
si vous en usez avec moi selon ses ordres me permettant de ne manger qu'à la
portion congrue avec peu d'eau. A vous de me construire une tour au milieu de
la ville ou je me tiendrai jusqu'au jour de ma mort[31]
». Ils répondirent : « Nous agirons conformément à tes demandes ! » et de lui
construire une tour qu'ils lui donnèrent pour demeure : ils suivirent à la lettre
ses commandements lui donnant chaque jour jusqu'à sa mort portion congrue et
peu d'eau ; pour lui il s'établit au milieu de cette tour. Il servit le Dieu
de nos pères Abraham, Isaac et Jacob, composant des pyuttim[32]
en grande quantité, qu'il envoyait à tout le territoire d'Israël
afin que son souvenir se perpétuât de génération en génération ; il envoya tous
les pyuttim qu'il composa à ses
maîtres.
Six ans durant, Simon se tint dans
la tour et il mourut. Il ordonna qu'on l'enterrât dans la tour, ce qui fut fait.
Après ils édifièrent une laide construction. Cette tour est encore à Rome et
on l'appelle Pierre[33]
: tel est le nom de la pierre sur laquelle il se tint jusqu'à sa mort.
Après la mort de Rabbi Simon Kepha, un autre Sage du nom d'Elie apparut et suivant son caprice, vint chez les Romains : « Sachez, leur dit-il, que Simon Kepha vous a égarés frauduleusement, car Yeshuh m'a donné l'ordre que voici : Dis-leur qu'ils ne s'avisent pas de penser que je dédaigne la Torah. Mais quiconque veut se circoncire qu'il se circoncise ! Qui la refuse, qu'il se purifie avec des eaux puantes ! Que s'il ne se purifie pas, il ne courra pas de danger en ce monde. Vous ne fêterez pas le septième jour, ordonna Elie mais le premier, jour de la création du ciel et de la terre, et il fit beaucoup d'autres commandements dépourvus de bonté ». « Donne-nous un signe authentique, lui dirent-ils, que c'est Yeshuh qui t'a envoyé ! ». « Quel signe demandez-vous? ». Il parlait encore, qu'une pierre immense tomba et lui fracassa le crâne ; ainsi périssent tous tes ennemis. Eternel ! ceux qui t'aiment sont comme le lever du soleil dans toute sa force ! (Op. cit. Version Wagenseil. p. 98-102). (à suivre...)
Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !
[1]
Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité
qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe,
Allah. En hébreu, ïl.
Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue
arabe. En français, le terme Dieu
est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant
l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies
comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules
propres à l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière »
divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière »
angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad,
fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham (sur eux la Paix
!). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des
prophètes et messagers divins.
[5]
Contrairement à l'idée reçue, le Messie, lors de son premier avènement, n'a
jamais eu de tombeau. Il sera inhumé, à la fin des temps, en terre d'Arabie,
à la Mecque.
[6]
Noter la façon de s'exprimer !
[7]
NT. Ps. XLIX-16.
[8]
V. Coran LXI 6. Selon vous…
[9]
Nullement. Il semble que ces gens veulent répandent ce genre de fausses croyances.
[10]
NT. Id. C'est vivant, corps
et âme, sain et sauf, qu'il sera élevé dans le Paradis. Tel ne sera pas le
cas de son sosie.
[11]
Lesquels sont estimés être au-dessus des prophètes d'Israël !
[12]
Grave accusation.
[13]
Croyance du judaïsme.
[14]
Marque de fidélité !
[15]
NT. Le veau d'or; Ex.. XXXII.
[16]
D'où leur nom : nazaréniens : auxiliaires avec Dieu…
[17]
Les Douze compagnons du Messie. On s'aperçoit ici que le dénommé Juda n'est
pas nommé. Douze de son vivant, Douze ils resteront après son élévation.
[18]
Disons auprès des communautés juives. D'une variante à l'autre, les versions
changent.
[19]
NT. Nomb. XI-26.
[20]
L'Etat… Sous-entendu : les Tribus.
[21]
Faux. Les Douze n'ont jamais cru en la mort présumé du Messie. Seul Israël
l'a cru…, sous-entendu : les Judaïsés
[22]
toujours cette même croyance.
[23] Voir plus loin.
[24]
D'une variante à l'autre, la façon d'acquérir le Nom change. Preuve que ces
textes sont des textes fabriqués pour semer le trouble et la cisannie entre
les gens.
[25]
Très drôle, il ne parle pas !
[26]
NT. Is. I-14. Nous dirons :
On voit guère le rapport !
[27]
NT. Os. I-8.
[28]
Insistance est donnée sur la pendaison.
[29]
Prétention et mensonge de sa part.
[30]
Les fêtes du calendrier sont changées afin de ne pas correspondre avec les
fêtes du calendrier juif. Le calendrier juif est lunaire, le calendrier évangélique
solaire. Et en aucun cas le Messie le lui a commandé de telles choses…
[31]
Nous avons vu que cette prétendue résidence aura pour but pour le demandeur,
de s'en servir pour mieux tromper la vigilance des gens de l'Evangile. Leur
confiance aveugle, leur naïveté les perdront…
[32]
NT. Poésies sacrées.
[33]
Le chef des Douze portait ce nom. La ville des Nazaréens serait Rome ! Autre
variante que nous avons vu : Antioche.
Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant
omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
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