Croyances

ÉTUDES COMPARÉES, PROPHÉTIES, ANALYSE. 

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Apocryphorum - (الأناجيل و كتابات مشكوكة فى صحتها)


   Point de divinité[1]excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleurs salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

   Suite Page 7

   Les Apocryphes. Leur contenu contesté. Verse et controverse.

   Comme on dit : A chacun son culte chez les gens de la Bible (toranique & évangélique) ! En terres d’Europe biblique, c’est à Marie qu’on rendra un culte particulier à côté du divin Créateur. En terre d’Afrique, Alexandrie, partie de l’Église copte [5] , c’est à Joseph qu’on semble rendre un culte à côté du divin Créateur ! Il est vrai que, selon la Bible, Joseph, Marie et son fils auraient cherché refuge en terre d’Égypte [6] . De plus, on semble lui accorder à travers différents écrits, un rôle important au Jour des Comptes.   
   Dans ce genre d’opuscules, on remarquera qu’on fait parler beaucoup le Messie à côté d’un homme mourant qu’on dit être son père selon chair, selon certains, ou son père adoptif ou encore son beau-père, selon d’autres… ! Ceci selon la secte dont on se réclame ! Sauf qu’il n’est ni l’un ni l’autre ! On hésite pas à le faire mentir et à légaliser par sa bouche l’Associationnisme et la Mécréance[7] !? Péché mortel, acte gravissime ! Comment un prophète de renommé mondial comme le Messie fils de Marie, peut-il être traité de cette manière, sali, avili ?
   Quant à ce Joseph, les narrateurs de contes et de légendes, les falsificateurs de l’Histoire sainte des Fils d’Israël de le présenter toujours et encore comme un charpentier[8] !? Un homme qui travaille, nous dit-on, qui assume, qui est en accord avec la loi toranique ! Mais dirons-nous, que cherche à cacher le falsificateur de l’Évangile, des textes sacrés, à travers tout cela ? Dans quelle voie veut-il emmener, entraîner l’homme biblique ignare ? N’est-ce pas dans la voie de la Perdition dans ce monde et dans l’Autre ? En effet, le rôle du narrateur ici n’est-il pas de falsifier l’Histoire du Messie et de sa mère, et ceci à grande échelle ?
   Comme voulu par le falsificateur : L’erreur de l’homme biblique sera donc de valoriser Joseph et de dévaloriser, dans un même temps, le prophète[9] Zacharie (sur lui la Paix !) ! Car dans l’Histoire sainte des Fils d’Israël son nom, celui de son fils est inexistant ! Pourquoi ? Or, si nous regardons l’Histoire de Zacharie (sur lui la Paix !), nous y voyons deux choses importantes et intéressantes : 1) il est plus qu’un sacrificateur, prêtre, un grand prêtre comme voudrait le présenter le monde biblique[10]
 ; il est avant tout un homme de la Maison de la Prophétie, un prophète du Nom, d’Allaha. Et de plus, 2) il est reconnu qu’il exerça durant sa vie le métier de charpentier.
   A Joseph, le falsificateur, de lui attribuer notamment et aussi qu’il est : 1) un charpentier[11] ; 2) un prêtre dans le Temple de Salomon[12]. C’est-à-dire qu’il est un homme de même niveau que Zacharie[13]. Erreur fatale ! Et c’est à la lumière du Coran que l’on aperçoit le rôle ignoble du falsificateur : Attribuer à l’un ce qui revient de droit à l’autre ! Et cet autre ici c’est le prophète Zacharie (sur lui la Paix !) en personne.
   Mais l’histoire du falsificateur ne s’arrête pas là. Il continue de faire croire à l’homme biblique ignare, que cet homme dénommé Joseph, homme d’un âge avancé[14], sur tirage au sort ; va prendre comme épouse (à la fin de ses jours) : Marie !? Une fille très jeune qui, selon certains, se gardera de toucher. Selon d’autres, il consommera avec elle son mariage… ! Et là, aux adversaires et opposants de Marie de jaser comme des pies…et de glousser comme des poules… !
   A la lumière du Coran, le rôle ignoble du falsificateur est une nouvelle fois dévoilé : Certes, un tirage au sort concernant Marie a bien eu lieu, mais c’est (c’était) pour savoir qui serait le futur tuteur de Marie[15]. Et cette pièce maîtresse manque dans l’Histoire sainte du peuple hébreu, des Fils d’Israël.
   Les gens du Culte du Temple de Salomon se disputaient à son sujet. Car, disent les commentateurs, ils savaient qu’un prophète d’Israël devait naître sans l’intermédiaire d’une semence mâle. Et la personne choisie en l’occurrence pour le mettre au monde était Marie. Et l’époque était là [16]  ! Et au Messie d’être !

   Mais dirons-nous, en falsifiant l’Histoire sainte du peuple hébreu, des Fils d’Israël, que voulait au juste le(s) falsificateur(s) ? La réponse : Premièrement détourner le visage de l’homme évangélique de la vérité après que les gens de la Synagogue et de la Torah refusèrent, eux, l’Évangile du Nom, d’Allaha. Ils fallaient les entraîner eux aussi dans leur égarement et perdition. Secundo : Cacher absolument à l’homme de l’Évangile deux preuves essentielles sur la Résurrection présentées aux Fils d’Israël de l’époque mais qu’ils renièrent. A savoir : 1) le fait que le divin Créateur fera (fasse) parler le Messie enfançon pour défendre sa mère injustement calomniée par son peuple [17]  ; 2) qu’il puisse en tant que prophète et messager [18] aux Fils d’Israël, et avec la permission de son Seigneur ; ressusciter véritablement les morts [19] par l’intermédiaire de son souffle… N’est-ce (n’était-ce) pas là la preuve évidente de la Résurrection des morts apportée par leur Seigneur ? Mais à Paul de nous expliquer une toute autre façon de voir la Résurrection [20] pour un peuple [21] qui ne croit pas [22] véritablement en elle ni aux signes et miracles divins…
    Enfin, le rôle inique du falsificateur de l’Histoire sainte du peuple hébreu, des Fils d’Israël, n’est-ce (n’était-ce) pas d’apporter, à travers ces opuscules fabriqués de toute pièce ; la justification de la présence de frères et de soeurs au Messie, Ichoua fils de Marie (sur lui la Paix !) ! Pour salir ainsi et un peu plus le Messie et sa mère, pour égarer loin du sentier divin les gens de l’Évangile.

   R. Ambelain d’écrire : Si le lecteur estime que le syllogisme probateur du véritable père charnel de Jésus est insuffisamment étoffé par les observations, ci-dessus et les conclusions, il est bien évident qu’il se trouve alors dans l’obligation de revenir à la légende de « saint Joseph, père adoptif de Jésus ».
   Il reste alors à établir pourquoi nous ignorons tout de lui, de ce qu’il a fait depuis l’époque où il disparaît subitement des Évangiles (c’est-à-dire lorsque le Jésus de ceux-ci n’a encore que douze ans selon Luc, et vingt-quatre ans selon Mathieu), quand et comment ledit Joseph est mort ; pourquoi aucune tradition n’a pu être recueillie à son sujet, tant dans les Évangiles, les Actes, que les Épîtres, et pourquoi Papias et Eusèbe de Césarée n’ont rien reçu sur lui ; etc.
   Bref, il y a tout un mystérieux silence à son sujet, qui est plus probant encore que s’il existait des traditions.
   Selon les Évangiles apocryphes dits « de l’Enfance », il serait mort à cent onze ans, assisté à son lit de mort de Jésus et de Marie.
   En ce cas, et eu égard à ce détail, il est décédé au plus tard en l’an 32[23], un an avant la mort officielle de Jésus sur la croix, puisque cette crucifixion eut lieu au mois d’avril, dit-on, Jésus ayant alors « officiellement » trente-trois ans.
    Il aurait de plus admettre que les frères et les sœurs puînés de Jésus furent engendrés par Joseph, alors qu’il avait entre 80 et 87 ans. Poser le problème c’est le résoudre assurément !
   Enfin, les mêmes Évangiles apocryphes de « l’enfance » nous précise encore qu’il se maria, pour la première fois, à quarante ans. Or, nous savons que dix-huit ans était l’époque ultime pour qu’un père de famille marie son fils dans l’Israël ancien.
   [Sa conclusion :] Concluons donc que toutes les traditions concernant le Joseph évanescent des Évangiles canoniques sont des traditions imaginées par les scribes anonymes de langue grecque, quatrième et cinquième siècles[24], en leur ignorances des usages hébraïques, la nation juive n’existant plus depuis 70, date de la prise de Jérusalem.
   Et nous voici revenus à la solution claire, nette, mais combien lourde de conséquences, que nous transmettent les « Antiquités Judaïques [25]  » de Flavius Josèphe : Juda de Gamala [26] fut, en réalité, le vrai père de Jésus. (Op. cit.).

   Comme on le voit, même un homme intellectuel comme lui est tombé dans le panneau ! Il a cru à la parole de ses frères en religion : les gens de la Synagogue et de la Torah ! La connaissance de l’Islam traditionnel ne l’ayant rien rapporté. (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] A noter que les véritables habitants de l’Égypte sont les Coptes. Coptes que le sceau de la Prophétie a loués. Son aïeule Agar n’était-elle pas copte ? En Europe biblique, on parle plus de l’Église copte que les Coptes eux-mêmes ! L’ouverture de l’Égypte à l’Islam verra peu à peu l’installation de Bédouins (الاعراب) et d’Arabes dans cette contrée du monde. L’Égypte est une terre d’Afrique avant tout.
   Dans l’Histoire évangélique, les monarchies d’Europe ont toujours accordées une place particulière à l’Église d’Égypte. L’Égypte, ses habitants les Coptes n’avaient-ils pas accordé, selon le monde évangélique, asile à la sainte famille ? Ceci expliquant en partie cela ! A notre époque, les relations entre les Coptes de l’Évangile, d’une part, et les Coptes + les Arabes de l’Islam d’autre part, demeurant tous en terre d’Égypte sont conflictuelles. Bien que la langue arabe reste la langue officielle de l’Égypte, cela signifie nullement que chaque égyptien est arabe de sang, d’origine, comme voudrait le faire apparaître le nationalisme arabe et son idéologie athée. Dans l’Histoire de l’Égypte de nombreux peuples s’y fondront. N’oublions pas l’histoire des Mamelouks. Esclaves descendants d’esclaves, ne régneront-ils pas en maîtres de 1250 jusqu’en 1517 ? L’Égypte de nos jours est donc une terre multiraciale et multiconfessionnelle. Et cela quand bien même l'Égyptien à notre époque, à l'instar des Algériens, n'aiment que peu (ou pas du tout) la race noire, les Africains. En terre d'Afrique, l'Arabe ne refuse-t-il pas de se faire traiter et appeler africain ? Se considérant, avant tout, comme un arabe non un africain même s'il réside sur cette terre depuis des siècles ! En terres d'Europe bibliques et autres, l'Arabe devient caméléon, cherche à se fondre dans la masse... Il refuse absolument de se faire appeler et traiter comme un Arabe !? Ne se considère-t-il pas, note l'observateur, comme un habitant du pays où il demeure ? C'est-à-dire, un anglais, un allemand, un belge, un français, un australien, un canadien, un américain...! Ce qui faire sourire bon nombre de gens qui le côtoie !
[6] Bible. Mt. 2 13-23.
[7] L’homme évangélique qui suit Paul ne parlera jamais du Messie fils de Marie en tant que prophète du Nom, d’Allaha. En tant que prophète et messager ayant reçu un Livre divin : l’Évangile (au singulier). Il le présentera toujours et encore comme un être à deux faces à l’instar de Janus. Il sera donc à la fois, et selon l’homme de l’Évangile qui suit Paul : Le Vrai Messie et l’Antichrist !? Ainsi est l’homme qui donne des Associés, des Égaux, des Semblables à son Créateur ! Il est incapable de différencier le Monothéisme de l’Associationnisme ! Ainsi est l’homme de l’Évangile après que Paul est dénaturé l’Évangile, la personnalité même du Messie et son enseignement auprès des Fils d’Israël. Que voulait Paul à travers son enseignement ? N’est-ce pas ‘sauver’ ses frères en religion, les gens du Yéhudisme de son époque ? N’est-ce pas enfin faire culbuter dans le Feu infernal toute personne de l’Évangile qui prendrait le Messie fils de Marie pour un dieu incarné, un dieu, Dieu Lui-même, un fils à Lui, consubstantiel à Lui ? Voilà le rêve de Paul avant de mourir : se faire passer comme un homme de bien auprès des gens de l’Évangile, leur guide spirituel, un apôtre, un homme ayant embrassé sincèrement leur culte ; mais tout cela est et était un leurre ! Et aux gens de l’Évangile de tomber dans le panneau ! La suite, nous la connaissons tous… A notre époque, il y a plus d’adorateurs de Paul que d’adorateurs de Dieu Lui-même. Les gens de l’Évangile si on leur enlevait ses prétendus écrits, que leur reste-il ? Quel enseignement valable pourraient-ils donner à leurs adeptes ? 
   Nous savons tous que quand cette calamité (le FAUX-MESSIE) viendra, en son début ne se présentera-t-il pas comme étant un homme de bien, puis comme un prophète, puis comme un dieu, enfin Dieu Lui-même ? Semblable à un prestidigitateur, il fera, selon nos sources, des choses semblables au Messie fils de Marie lors de sa première mission légiférante en Terre sainte : ressusciter des morts, faire tomber la pluie, etc. Et aux gens de son époque, aveuglés par ses tours de magie, tel qu’un troupeau sans berger ; de le suivre sans comprendre ni réagir !?
[8] On a dit : Histoire de Joseph le Charpentier.
Matthieu seul mentionne la profession du père de Jésus : « Celui-là n'est-il pas le fils du charpentier ? » (Mt 13:55), alors que Marc, qui comme Jean ignore totalement Joseph, attribue cette profession à Jésus : « Celui-là n'est-il pas le charpentier ? » (Mc 6:3). Luc, qui parle de Joseph, ne mentionne pas sa profession. Cet évangile se base donc probablement sur Matthieu.
   R. Ambelain d’écrire : Il est à noter que Mathieu dit « le fils du charpentier », et Luc, « le fils de Joseph », sans doute afin de couper court à un courant juif hostile, qui voulait que Jésus soit un bâtard. Par contre, Marc, croyant affirmer que Jésus n’est pas le fils de Joseph, au sens charnel du terme, le dit « charpentier, fils de Marie… », et apporte ainsi volontairement de l’eau à la légende de la bâtardise de Jésus. Nous dirons la légende, car s’il en avait été ainsi, à l’époque, et eu égard à la loi juive, Marie sa mère n’aurait pas eu la vie facile, puisque, selon la loi de Moïse, la jeune fille qui perdait clandestinement sa virginité, était lapidée dès la découverte du scandale. (Deutéronome : XXIII, 21). (Jésus ou le mortel secret des Templiers).
   R. Ambelain était un dualiste, un franc-maçon, et en tant que tel il se devait de défendre ses frères en religion. Au sujet du Messie, il est connu que les gens de la Synagogue et de la Torah, d’une part, et les gens d’Hiram d’autre part ; partagent les mêmes buts, les mêmes croyances et convictions le concernant.
   Concernant la légende que Jésus soit un bâtard, pour le monde de la Synagogue et de la Torah cette dernière est une réalité, non une légende. Secundo : Concernant la perte de la virginité de Marie et le Sota, Schalom ben Chorin d’écrire : Selon le Protévangile de Jacques, une telle épreuve aurait effectivement eu lieu, mais on l’aurait fait subir également à Joseph lui-même, ce qui est proprement absurde. (…). Par Sota, on entend l’«offrande de jalousie », qui constitue un moyen de provoquer un jugement de Dieu en cas de soupçon d’adultère commis par l’épouse (Nb 5, 11-31). (Marie, un regard juif sur la mère de Jésus).
   Enfin, « la jeune fille qui perdait clandestinement sa virginité, était lapidée dès la découverte du scandale. » ; à la lumière du Coran (Coran XIX 28), on apprend que c’est Marie elle-même qui viendra présenter son enfant aux Fils d’Israël. Mais lorsqu’ils la virent avec un enfant dans ses bras, qu’ont-ils pensé de Marie ? sinon du mal. Et, selon les commentateurs, ils voulurent même la lapider, elle et l’enfant. Et à elle de s’enfuir avec son fils, de s’exiler (Coran XXIII 50).
[9] Lui le véritable tuteur de Marie.
[10] Bible. Luc 1 : 5. Il y eut, aux jours d'Hérode, roi de Judée, un sacrificateur nommé Zacharie, de la classe d'Abia ; et sa femme était d'entre les filles d'Aaron, et elle s'appelait Elisabeth.
[11] Pour Joseph çà sonne plutôt mal ! En effet, nous dit-on, l’hébreu héresh signifie soit charpentier, soit magicien. Pour le monde de l’Evangile, il n’est rien d’autre que cela ! Pour le monde de la Torah, il n’est rien d’autre qu’un magicien. Ce qui donne : Marie une magicienne. Joseph un magicien ainsi que le Messie !
[12] Un prêtre, un juge, un homme qui jouera un rôle important au Jour des Comptes. Tout cela se retrouve expliqué, décrit dans les écrits ou opuscules aux mains du monde biblique. Certains y croient dur comme fer, d’autres sont plus circonspects, ont un doute, n’y croient pas. Ces avis divers apparaissent selon la secte (ou église ou schisme) du christianisme dont on se réclame. Et on sait que depuis la fondation du christianisme par Paul, le nombre de sectes pullulent et se combattent entre elles. Ne le voulait-il pas ainsi après sa mort ?
[13] Dans la Bible, Zacharie est présenté comme tel !
[14] On a dit : Un vieux Joseph.
Joseph est bien plus vieux que Marie – il meurt à 111 ans dans cette histoire –, et cela se retrouve dans beaucoup de représentations de Joseph. Cela nullement précisé dans les canoniques, mais reprend l'idée d'Abraham qui conçut vers cent ans, et permet de comprendre le « respect » de Joseph pour Marie.
D'abord désigné protecteur jusqu'au mariage de Marie la pure, il reçoit la visite de l'ange qui lui permet de «rec[evoir] Marie près de lui.» (Hist. 6) comme seul Matthieu l'a indiqué (Mt 1:16), ce qui rapproche encore une fois Joseph d'Abraham (Gn 16), sauf que c'est Yahvé qui se charge d'informer de dernier.
[15] V. Coran III 44 + commentaires.
[16] Le monde biblique voit qu’on était plutôt dans l’attente d’un roi en Israël qui les sauverait de l’occupation dont ils étaient l’objet. Et comme roi, on pensait à tort au Messie fils de Marie car l’un des sens de messie est justement « roi-oint », selon eux. Erreur monumentale !
[17] V. Coran XIX 28 + commentaires.
[18] Coran III 49.
[19] V. Coran III 49 + commentaires. A ce sujet, la division sera de mise au sein du monde biblique. Les gens de la Synagogue et de la Torah renieront l’ensemble des miracles du Messie. Pour eux, il abusait du Tétragramme, d’Israël. Il n’était qu’un magicien fils d’une magicienne, un nécromancien, etc. Coran LXI 6.
   Les gens de l’Évangile (bien que croyants aux miracles du Messie) se diviseront. Certains verront là la preuve évidente qu’il est (était) bien le fils du Saint et Seigneur d’Israël, Dieu Lui-même ! Ils ignoreront tout sur le rôle exact du souffle du Messie. Ils s’égareront, égareront. Tomberont dans l’Associationnisme et la Mécréance.
[20] Pour lui, la Résurrection sera bel et bien mais à travers la mort effective du Messie sur une croix de bois (monde évangélique) ou par pendaison (monde toranique, TJ., etc.), autre variante. V. Coran IV 157-159 + commentaires. Sujet permanent de verse et de controverse, de querelles intestines et de disputes, entre les gens de la Bible, chacun campant sur ses positions, note l’observateur.
   Avec le temps, les gens de la Synagogue et de la Torah sont même arrivés à convaincre, partie du monde de l’Évangile, que ce sont bien les gens du Sabéisme d’Italie, de l’époque (de la Rome antique) ; qui tuèrent le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !) ! Mais au Saint et Seigneur d’Israël et des mondes d’apporter un formel démentit à leur parole mensongère (Coran IV 157-159 + commentaires).
   Pour l’Islam traditionnel, le Messie d’être élevé corps et âme, sain et sauf, dans le Paradis. Et à Achoua le Yéhudi de mourir à sa place. Il sera sa rançon…
[21] Le peuple hébreu, les Fils d’Israël.
[22] Ne croyait pas…
[23] Autre variante : En rapprochant de ce chiffre le calcul qu’on trouve au chapitre XIV, il en résulte que Joseph mourut dix-huit ans après la naissance de Jésus-Christ, ce qui s’accorde à peu près avec l’assertion de saint Épiphane, qui place l’époque de son décès lorsque Jésus-Christ avait douze ans, (tom. II, p. 1042 de l’édition de Petau). (V. Apocryphes. Brunet).
   Le calcul est très différent.
[24] Époque où la guerre faisait rage entre les différentes sectes du christianisme. En Europe, avec Rome, Athènes, Byzance. En Afrique, avec Alexandrie, l’Abyssinie.
[25] Flavius Josèphe  et ses écrits. Tout ce qui s’y trouve n’est pas parole toranique ou d’évangile. Peu s’en faut ! De plus, ce n’est qu’un livre d’histoire. Un livre aimé par le monde de l’Évangile, plus ou moins détesté par le monde toranique.
[26] Juda de Gamala père de Jésus ou père d’Achoua le Yéhudi ? De père charnel ou divin, le Messie, Ichoua fils de Marie n’en a jamais eu.



Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le
27/11/15 .

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