Croyances

ÉTUDES COMPARÉES, PROPHÉTIES, ANALYSE.

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Apocryphorum - (الأناجيل و كتابات مشكوكة فى صحتها)


   Point de divinité[1] excepté Allah [2] le Très Haut. Que les meilleurs salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

   Suite Page 6

   Les Apocryphes. Sixième texte.

Histoire de Joseph le charpentier (version copte)

(...) Maintenant écoutez, que je vous raconte l'histoire de mon père Joseph[5], le vieux charpentier, béni (de Dieu).

Ch. II. Il y avait un homme appelé Joseph, qui était de la ville appelée Bethléem, celle des Juifs, qui est la ville du roi David[6]. Il était bien instruit dans la sagesse et dans l'art de la menuiserie. Cet homme (appelé; Joseph épousa une femme dans l'union d'un saint mariage. Elle lui donna des fils et des filles : quatre garçons et deux filles. Voici leurs noms : Jude et Josetos, Jacques et Simon. Les noms des filles étaient - Lysia et Lydia. La femme de Joseph mourut selon (qu'il est) imposé à tout homme, et elle laissa Jacques encore en bas âge. Joseph était un juste, qui rendait gloire a Dieu en toutes ses oeuvres. Il allait au dehors exercer le métier de charpentier, lui et ses deux fils, (car) ils vivaient du travail de leurs mains selon la loi de Moïse. Et cet homme juste dont je parle, c'est Joseph, mon père selon là chair[7], celui à qui ma mère Marie fut unie comme épouse[8].

Ch. III. Or tandis que mon père Joseph vivait dans le veuvage, Marie ma mère, bonne et bénie en toute manière, se trouvait, elle, dans le temple, s’y acquittant de son service dans la sainteté. Elle avait atteint l'âgé de douze ans, ayant passé trois années dans la maison de ses parents et neuf dans le temple du Seigneur[9].

Alors les prêtres, voyant que la Vierge pratiquait l'ascétisme et qu'elle demeurait dans la crainte du Seigneur, délibérèrent entre eux et se dirent[10] : « Cherchons un homme de bien pour la lui fiancer, en attendant la célébration du mariage, de peur que nous ne laissions le cas ordinaire des femmes lui arriver dans le temple et que nous ne soyons coupables d'un grand péché » [11].

Ch. IV. En ce même temps, ils convoquèrent la tribu de Juda qu'ils avaient choisie parmi les douze (tribus) du peuple (en tirant au sort) les noms des douze tribus d'Israël Le sort tomba sur le bon vieillard Joseph, mon père selon la chair[12]. Alors les prêtres répondirent et dirent à ma mère, la vierge bénie : « Allez avec Joseph. Obéissez-lui jusqu'à ce que vienne le temps où nous accomplirons le mariage. » Mon père Joseph prit Marie dans sa maison. Elle y trouva le petit Jacques dans la tristesse de l'orphelin. Elle se mit à le choyer ; c'est pour cette raison qu'elle fut appelée Marie mère de Jacques. Or sus, après que Joseph l'eut prise dans sa maison, il se mit en route (vers un endroit) où il exerçait le métier de charpentier. Dans sa maison, Marie ma mère passa deux années, jusqu'au moment opportun.

Histoire de Joseph le charpentier (version copte[13])

Histoire de Joseph le charpentier (version arabe)

Ch. II. Il y avait un homme appelé Joseph, appartenant au peuple de Bethléem, ville de Juda et ville du roi David. Il était excellemment instruit dans la sagesse et dans les sciences, et devint prêtre dans le temple du Seigneur[14]. Il connaissait le métier de charpentier[15]. Il se maria, conformément à l'exemple de tous les hommes, et engendra des fils et des filles, quatre garçons et deux filles. Voici leurs noms : Jude, Juste, Jacques et Simon. Les deux filles avaient nom Asia et Lydia. Et la femme de Joseph le juste, qui glorifiait Dieu en toutes ses actions, vint à mourir -. Or (ce) Joseph, l’homme juste[16], était mon père selon la chair, le fiancé de Marie ma mère[17]. Il partit, lui et ses enfants, pour un ouvrage de son métier, qui était la charpenterie.

Ch. III. Quand Joseph le juste devint veuf, Marie ma mère bénie, chaste et pure, venait d'accomplir sa douzième année[18]. Car ses parents la présentèrent au temple lorsqu'elle était âgée de trois ans[19], et elle demeura dans le temple du Seigneur pendant neuf années.

Alors, quand les prêtres virent que la vierge sainte et craignant Dieu avait grandi, ils se dirent les uns aux autres : « Cherchez un homme juste et craignant Dieu, pour lui confier Marie, jusqu'au moment du mariage, de peur qu'elle ne reste dans le temple, qu'il ne lui arrive ce qui arrive aux femmes, et que nous ne soyons coupables et que le Seigneur ne s'irrite contre nous ».

Ch. IV. A ce moment, ils envoyèrent (des messagers)et convoquèrent les douze vieillards de la tribu de Juda[20]. Ils écrivirent les noms des douze tribus d'Israël. Et le sort tomba sur le vieillard béni, Joseph le juste. Alors, en réponse, les prêtres dirent à ma mère bénie : « Allez avec Joseph et demeurez chez lui jusqu'au moment du mariage. » Et Joseph le juste prit ma mère et l'emmena dans sa demeure. Elle trouva Jacques (encore) en bas âge dans la maison de son père, humilié et attristé d'être orphelin. Elle releva et à cause de cela elle fut appelée Marie mère de Jacques. Joseph la laissa dans sa maison et partit pour l'endroit où il exerçait (son) métier, qui était la charpenterie.

Histoire de Joseph le charpentier (version arabe)

   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !

   Histoire de Joseph le charpentier.

   On a dit concernant ce genre d'opuscules : "Cette légende fut publiée pour la première fois à Leipzig en 1722, par un érudit suédois, Georges Wallin ; il en donna le texte arabe d’après un manuscrit de la bibliothèque du roi à Paris[21] , il y joignit une version latine et des notes. Personne après lui ne s’occupa pendant longtemps du texte arabe ; Fabricius se borna à reproduire la traduction latine dans le tome II (p. 309-331) de son Copoint d’autredex pseudepigraphus Vet. Tes. mais il supprima les notes de Wallin, et il n’en mit point d’autre à leur place. Deux siècles avant l’éditeur Suédois, un dominicain d’Italie qui dédia son ouvrage au pape Adrien VI, Isidore de Isolanis avait fait mention dans sa Summa de donis S. Josephi de la légende dont nous nous occupons ; elle était fort répandue parmi les Coptes ; divers auteurs ont parlé d’une version latine qui en fut faite, au milieu de XIVe siècle, sur un texte hébreu et qui paraît perdue.
   Thilo a donné le texte arabe d’après une révision soigneuse, et il a fait disparaître bien des erreurs qu’avait laissées subsister son prédécesseur ; il a conservé celles de ses notes qui lui ont paru renfermer le plus d’intérêt ? Wallin regardait cette légende comme antérieure au IVe siècle ; son style est d’une grande simplicité ; il ne se ressent point de l’enflure et de la recherche métaphorique dont aucun des écrivains arabes que nous connaissons n’a su se préserver, il conserve toutefois de l’élévation ; il s’y rencontre des passages fortement emprunts de la couleur biblique ; une foi vive, une teinte patriarcale y domine partout.
   Par une fiction hardie, l’auteur place son récit dans la bouche du Sauveur lui-même, et parfois aussi il paraît s’énoncer en son nom personnel. Il règne dans quelques phrases une obscurité qui résulte de lacunes ou d’erreurs de copistes ; nous nous sommes efforcés, sans nous écarter du texte, d’offrir toujours un sens aussi clair que possible, et nous avons profité, pour atteindre ce but, des conseils d’un orientaliste éclairé auquel nous avons soumis notre version. Un examen attentif fait reconnaître dans le texte arabe des locutions appartenant à l’idiome vulgaire, et l’on est fondé à y voir une traduction faite vers le XIIe siècle, sur une relation écrite en copte et restée inédite jusqu’à ce jour.
   Une preuve de la haute antiquité à laquelle remonte la rédaction primitive de cette légende, c’est que les erreurs du millénarisme y ont laissé des traces. On sait que cette croyance fut très répandue dans les deux premiers siècles et que les docteurs vénérables l’adoptèrent ou n’osèrent la condamner. Les millénaristes prétendaient que Jésus-Christ devait régner sur la terre avec les saints dans une nouvelle Jérusalem, pendant mille ans avant le jour du jugement ; ce que certains d’entre eux racontaient de cet empire céleste ressemblait for au paradis que se promettent les Musulmans. Cérinthe donna le premier de la vogue à cette opinion ; il flattait trop les penchants de l’humaine espèce pour ne pas faire de nombreux prosélytes ; Papias l’épura et crut la démontrer par le 20e chapitre de l’Apocalypse. On peut consulter d’ailleurs l’Historia critica Chiliasmi de Corrodius. Un certain nombre de théologiens anglicans ont embrassé pareilles opinions. Tous récemment, en 1842, le docteur J. Griffiths, s’est déclaré le champion le plus déterminé dans sa défense du Millénarisme.
   Les évangélistes parlent peu de saint Joseph ; ce n’est que dans les premiers chapitres de saint Mathieu et de saint Luc qu’il en est fait mention en peu de mots. Il n’en est plus reparlé après le voyage à Jérusalem avec Jésus et Marie ; il était sans doute déjà mort lorsque Jésus-Christ commença à enseigner22].
" [Explicit].

 Conclusion.

   Nous savons tous que le Messie ne règnera pas mille ans avant le jour du jugement. Ni en Terre sainte ni ailleurs. C’est plutôt l’annonciation de la fin du Règne des Roum[23] (Byzantins) qui était annoncé, c’est-à-dire sa chute. Comme celle des gens du Dualisme en Perse. Dans un cas comme dans l’autre, leur puissance, leur domination et leur hégémonie dans le bassin méditerranéen ne seraient plus. Le Dualisme allait être anéanti, le christianisme cesserait d’être prépondérant, dominant. Un coup fatal lui sera porté. Héraclius anéantit, lui et son royaume ! De ces cendres, de ce qui en restait : une nouvelle Jérusalem allait renaître, être !
    Concernant ce bon Joseph des Écritures, bien sûr beaucoup de légendes sur lui vont se forger. Reste à savoir qui sera (serait) derrière ces légendes, ces écrits divers apparaissant çà et là ? Et pourquoi cette multitude d’écrits ? Et qui avait intérêt qu’il en soit ainsi ?
   On remarquera cette phrase de cet avant propos : " …divers auteurs ont parlé d’une version latine qui en fut faite, au milieu de XIVe  siècle, sur un texte hébreu et qui paraît perdue." Ce qui signifie que les gens de la Synagogue et de la Torah semblaient particulièrement actifs en ce domaine à cette époque lointaine. Mais dirons-nous : Ne fallait-il pas, pour eux, consolider la croyance d’une mort effective du Messie (Coran IV 157-159) ? Ne fallait-il pas renier le célibat et la virginité de Marie ? La naissance miraculeuse de son fils ? Renier enfin l’Évangile du Nom au peuple hébreu, aux Fils d’Israël ? Parallèlement à cela, aux sympathisants de Paul de passer à l’action et de former un front commun de contestation et de subversion avec les gens de la Synagogue et de la Torah de l’époque.
   Un siècle, dit-on, après son apparition, l’Évangile du Nom, d’Allaha, n’allait-il pas être soumis à une contestation sans précédent, être remis en question ? Peu à peu l’original disparaîtra au profit d’une multitude d’évangiles. Et pour donner plus de poids aux frondeurs, aux falsificateurs de l’Histoire sainte du peuple hébreu, des Fils d’Israël, à la contestation ; on n’hésitera pas d’attribuer tout écrit nouveau écrit aux Douze ? Jetant ainsi le trouble et les dissensions entre les croyants de l’époque. Les gens s’entretueront (Coran II 253), mais dirons-nous, n’est-ce pas ce que voulait Paul et ses sbires ? (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2]
En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] L’auteur de cet opuscule voudrait attribuer ces paroles au Messie lui-même. Erreur gravissime ! D’auteur que le Messie, selon l’Islam traditionnel, n’a pas de père biologique, pas plus que de père divin. Dieu (exalté soit-Il !) n’est le père d’aucune de Ses créatures : humaine, génies, anges, animale, végétale, etc. Toutes, sans exception, sont Ses créatures soumises à Lui de gré ou de force !
[6] On a dit : La Vie de saint Joseph a été écrite en italien, par le capucin A. M. Affaituti. Gerson a composé un long poème intitulé Josephina ; il se trouve au ive tome des œuvres de ce célèbre chancelier de l'Université parisienne (édit. de Dupin, Anvers, 1706, 5 vol. in-f°). — Voyez d'ailleurs le recueil des Bollandistes, t. iii de Mars, p. 4-25 et Tillemont dans la Cité mystique de la visionnaire Marie d'Agreda, on lit que Joseph avait un siège parmi ceux des apôtres et qu'il devait juger le monde. La liste des ouvrages relatifs à saint Joseph serait fort étendue ; nous laisserons de côté ceux des jésuites Binet, Barry, Dansqueje, Reisset et Biver; le Joseph** du bénédictin Ch. Stengel (Munich, 1616), se recommande aux bibliophiles par les estampes qui raccompagnent et qui sont dues au burin de Sadeler; on cite aussi le Josephus gemma mundi de Philippe de Vliesberghe (Douay 1621), et les Tabulae eminentium S. Josephi qualitatum de Charles de Saint-Paul. (Paris, 1620). Tout ce que l’on possède de plus authentique, au sujet de saint Joseph, a été recueilli avec soin par dom Calmet, dans une dissertation spéciale.
[7] Ce qui est faux. Et le plus gravissime dans l’Histoire sainte des Fils d’Israël, c’est de l’attribuer au Messie ! A la lumière du Coran, on voit qu’il est écrit, le concernant : “Le Messie, Ichoua fils de Marie” (Coran III 45). Pour bien spécifier, aux gens de la Bible et autres, qu’il n’est rien d’autre que cela ! Ce qui exaspère plus d’un des fidèles à Paul, dit-on !
[8] Marie n’a jamais eu d’époux.
[9] Étonnant toutes ces informations !?
[10] Même erreur que tous les textes apocryphes : on veut absolument marier Marie avant son enfantement ! Acharnement non justifié, douteux !
[11] Allusion, dit-on, au précepte du Lévitique 15, 19 s.
[12] On a dit : " Père selon la chair " ne signifie pas que l'auteur nie l'origine divine de Jésus, mais que Joseph est son père aux yeux du monde, et selon la loi.
  Parole fausse et de Mécréance, note le Savant. Le Messie n’est pas un dieu incarné, un fils divin (Coran IV 171-172 ; IX 30-32 ; V 17, 72-78).
[13] On a dit : Trois versions de cet apocryphe, deux coptes et une arabe, plus fleuries mais plus tardive. Toutes semblent dériver d'un original grec du IVe siècle, aujourd'hui perdu, et de provenance égyptienne.
  Les onze premiers chapitres, qui évoquent l'ascendance de Jésus, sa naissance et des détails de sa prime jeunesse, sont influencés par le Protévangile de Jacques. La deuxième partie (chap. 12-32) raconte la maladie, la mort et l'ensevelissement de Joseph. Elle est beaucoup plus originale. C'est le premier document qui témoigne d'un culte rendu à saint Joseph, particulièrement vénéré par les moines coptes d'Égypte. On y décèle, derrière une interprétation chrétienne, de vieux mythes égyptiens et des rites du culte d'Osiris. (Traduction du Père P. Peeters).
  Pour notre part, nous nous limiterons au sujet qui nous intéresse.
[14] Une fonction que ne lui attribue aucun autre texte apocryphe. On le voit plutôt berger ou homme riche.
[15] Insistance des narrateurs pour lui attribuer ce métier. Ce métier qui était plutôt celui de Zacharie (sur lui la Paix !).
[16] Vocable à la mode de nous jours chez les gens de la Torah. Les gens de l’Évangile d’avoir, eux, un tout autre vocable en vogue : saints. Mentionnons que pour certains commentateurs, le Messie est le sceau de la Sainteté universelle.
[17] R. Ambelain d’écrire : Reste le problème des frères et des sœurs de Jésus, c’est-à-dire des enfants que Marie a pu avoir après lui.
   Nous observons d’abord qu’une phrase de Luc évoque clairement ces puînés : « Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né… » (Luc : II, 6-7).
   Il est bien évident que, si Luc précise qu’il s’agit d’un fils premier-né, c’est qu’il y en eut d’autres après. Car, si Jésus avait été son unique enfant, il eût été plus simple de parler de « son enfant », de « son fils », de son « fils unique », ce qui eût encore mieux coupé court aux équivoques possibles. Luc, au contraire, s’exprime fort clairement. Car en tout l’Ancien Testament (le seul qui existe au début du christianisme), à chaque fois qu’elle est employée, cette expression évoque la présence d’enfants nés ultérieurement : Genèse, Exode, Lévitique Nombres, Deutéronome, etc. Mieux encore, elle est synonyme d’aîné. Et le mot implique alors inévitable la présence de cadets.
L’existence de ces cadets en tant que frères et que sœurs de Jésus est tellement évidente que divers auteurs et exégètes anciens, Origène notamment, ont cru bon de supposer qu’il s’agissait là de fils et de filles que Joseph aurait eus d’un premier mariage, avant son union avec Marie. Nous répondrons que cela est impossible, car si Joseph avait eu des enfants, bien avant la naissance de Jésus, dont il était le père officiel, et particulièrement des enfants mâles, il n’aurait pu, à la nativité dudit Jésus, aller au Temple offrir le sacrifice de substitution des premiers-nés :
« Et quand les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur : « Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur… » (Luc II, 21-24).
Or, Marie n’a pas accès au parvis des hommes, mais seulement à celui des femmes. Et seul, Joseph pourra aller jusqu’à celui des cohanim y offrir ledit sacrifice. Et ce sacrifice, un homme ne le peut l’offrir qu’une seule fois en sa vie, à la naissance du seul premier-né. Et ainsi nous avons la preuve absolue que Jésus est bien l’aîné, les frères, si frères il y a, ne sont que des puînés, tout comme ses sœurs. (Op. cit.)
[18] Fiancer une vierge d’Israël à une personne âgée ne faisait pas scandale dans l’Antiquité. De nos jours, cela heurterait la conscience, dira-t-on, de bon nombre de gens de la Bible (toranique & évangélique), notamment les gens du Sécularisme et leurs affidés d’entre eux. Pas sûr, si le bon Joseph vivait à notre époque, qu’il ne finirait pas ses jours en prison, note l’observateur ! Serait montré du doigt, rejeté de la société ! Et que deviendrait alors Marie ?
[19] Nullement. Sa mère se chargera de cela dès sa naissance (Coran III 35-36). Quant à son père, il n’était plus de ce monde.
[20] Le vocable « vieillards » se retrouve dans l’ouvrage : l’Apocalypse / la Révélation. On a dit : Ces 24 Anciens règnent avec Dieu au ciel et ont reçu le rôle de Le conseiller. Les saints ressuscités régneront sur la Terre, (Apoc 20:4). (rcg.org/fr). Lire… ; Lire… ; Lire… ; Lire… ; Lire… ; Lire… ; Lire…
[21] Note : Ce manuscrit est indiqué au Catalogue de 1739, t. I. p. 111, sous le n° CIV des manuscrits arabes ; l’on y ajoute qu’il fut transcrit l’an de notre ère 1299, et que Vansleb en fit l’acquisition au Caire. Assemani mentionne un manuscrit de cette même légende comme se trouvant au Vatican, écrit en caractères syriaques et Zoëga a parlé d’un autre manuscrit en langue copte, que renfermerait la riche collection du cardinal Borgia. Il s’en rencontre au Vatican d’autres dans de même dialecte. C’est d’après le manuscrit Borgia, n° CXXI, fragments de huit feuillets, allant de la page 65 à 80, que M. Édouard Dulaurier a traduit le récit de la mort de saint Joseph qu’il a inséré dans un opuscule fort intéressant, mis au jour en 1835. (Fragment des Révélations apocryphes de saint Barthélemy et l’histoire des Communautés religieuses fondées par saint Pakhome, Paris, imp. Royale, 1835, 8°, 48 pages). Nous reviendrons plus tard sur ce fragment.
[22]
Voir Apocryphes, Brunet.
[23] Descendants d’Ésaü.



Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le
27/11/15 .

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