Croyances

 ÉTUDES COMPARÉES, PROPHÉTIES, ANALYSE. 

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Apocryphorum - (الأناجيل و كتابات مشكوكة فى صحتها)


   Point de divinité[1]excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleurs salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

   Suite Page 3

    Marie, son mariage.

   On a le souci de marier Marie et, au narrateur, de la voir marier absolument ; évidemment selon la coutume du peuple, populaire. Qu'on en juge :

Chapitre VII.

1. Alors le prêtre Abiathar[5] offrit des présents considérables aux pontifes pour obtenir Marie et la donner en mariage à son fils. Mais Marie les repoussait, disant : « Il ne peut se faire que je connaisse un homme ni qu'un homme me connaisse ». Et comme les pontifes et tous ses parents lui disaient : « Dieu est honoré dans les enfants et il est adoré dans la postérité, comme il en a toujours été dans Israël », Marie leur répondit[6] : « C'est dans la chasteté que Dieu est honoré dès le commencement, comme cela est prouvé.

2. « En effet, avant Abel, il n'y eut aucun juste parmi les hommes, et il fut agréable à Dieu pour son offrande et il fut tué sans pitié par celui qui avait déplu à Dieu. Cependant il reçut deux couronnes, celle de l'offrande et celle de la virginité, parce qu'il avait toujours écarté toute souillure de sa chair. Ensuite il y a Élie[7], qui fut emporté au ciel avec son corps parce qu'il l'avait gardé vierge. Pour moi, j'ai appris dans le temple de Dieu dès mon enfance qu'une vierge peut être chère à Dieu. C'est pourquoi j'ai résolu dans mon coeur de ne jamais connaître d'homme ».

Chapitre VIII.

1. Or elle avait quatorze ans et cela faisait dire aux Pharisiens[8] qu'elle devait maintenant se conformer à la tradition qui ne permet pas qu'une femme séjourne dans le temple de Dieu. Alors on résolut d'envoyer un héraut dans toutes les tribus d'Israël, pour que tous se réunissent, le troisième jour, dans le temple du Seigneur. Or lorsque tout le peuple se fut réuni le pontife Abiathar se leva et monta sur les degrés supérieurs afin de pouvoir être vu et entendu de tout le peuple ; et, un grand silence s'étant fait, il dit[9] : « Écoutez-moi, fils d'Israël, ouvrez vos oreilles à mes paroles. Il y a dans ce temple, depuis qu'il a été construit par Salomon, des vierges, filles de rois, de prophètes, de grands prêtres et de pontifes ; et il s'en est trouvé qui furent grandes et admirables. Cependant quand elles sont arrivées à l'âge légal, elles ont pris un époux, et elles ont plu à Dieu en suivant la coutume de celles qui les avaient précédées. Mais Marie, toute seule, a trouvé une nouvelle manière de plaire à Dieu et lui promet de demeurer vierge[10]. D'où je pense que, par une demande de notre part et par la réponse de Dieu, nous pouvons connaître à qui nous devons la donner en garde[11] ».

2. Toute la synagogue approuva ces paroles. Et les prêtres tirèrent au sort parmi les douze tribus d'Israël, et le sort tomba sur la tribu de Juda[12]. Et le prêtre dit : « Que quiconque est sans épouse vienne demain et porte une baguette à la main ». C'est ainsi que Joseph arriva avec les jeunes gens et qu'il apporta une baguette[13]. Lorsqu'ils eurent remis leurs baguettes au grand prêtre, celui-ci offrit un sacrifice à Dieu et il interrogea le Seigneur. Et le Seigneur lui dit[14] : « Place toutes les baguettes dans le Saint des Saints et qu'elles y demeurent. Et ordonne à ces hommes de venir demain auprès de toi pour les reprendre : et de l'extrémité de l'une d'elles sortira une colombe[15] qui s'envolera vers le ciel ; c'est à celui dans la main duquel la baguette aura manifesté ce prodige qu'il faut remettre la garde de Marie[16] ».

3. Or le lendemain de bonne heure tous se trouvèrent réunis, et après avoir offert l'encens[17], le pontife entra dans le Saint des Saints et exposa les baguettes. Et comme il les avait toutes distribuées et qu'il ne sortait de colombe d'aucune d'elles, le grand prêtre Abiathar se revêtit des douze clochettes et de ses habits sacerdotaux[18], et, étant entré dans le Saint des Saints, il alluma le feu du sacrifice[19]. Et, tandis qu'il était en prière, un ange lui apparut, disant : « 11 y a ici une baguette toute petite, dont tu n'as tenu aucun compte et que tu avais déposée avec les autres ; quand tu l'auras présentée et donnée, tu y verras apparaître le signe que je t'ai dit ». Or cette baguette était celle de Joseph et lui-même avait été considéré comme écarté, parce qu'il était vieux, et, de peur d'être forcé à recevoir la jeune fille, il n'avait pas voulu réclamer sa baguette. Et tandis qu’il se tenait humblement au dernier rang, le grand prêtre Abiathar l'appela à haute voix, disant : « Viens recevoir ta baguette, car tu es attendu ». Et Joseph s'avança, tout effrayé, parce que le grand prêtre l'avait appelé à très haute voix. Or, tandis qu'il tendait la main pour recevoir sa baguette, il s'échappa tout à coup de l'extrémité de celle-ci une colombe plus blanche que la neige et extrêmement belle. Après avoir longtemps volé sous la voûte du temple, elle s'élança vers le ciel[20].

4. Alors le peuple tout entier félicita le vieillard, en disant : « Tu es devenu heureux dans ta vieillesse, et Dieu a montré que tu étais digne de recevoir Marie ». Et les prêtres lui dirent : « Reçois-la, puisque tu as été seul choisi de Dieu dans toute la tribu de Juda ». Mais Joseph commença à le supplier et leur dit avec confusion : « Je suis vieux[21], et j'ai des fils[22], pourquoi me confiez-vous cette jeune fille ? « Alors le grand prêtre Abiathar lui dit : « Souviens-toi. Joseph, comment ont péri Dathan, Abiron et Coré[23] parce qu'ils avaient méprisé la volonté du Seigneur. La même chose t'arrivera, si tu méprises l'ordre de Dieu ». Et Joseph lui dit : « Certes, je ne veux pas mépriser la volonté de Dieu, mais je serai le gardien de l'enfant jusqu'à ce que l'on puisse savoir lequel de mes fils, d'après la volonté de Dieu, pourra la prendre pour femme. Qu'on lui donne quelques jeunes filles de ses compagnes avec lesquelles elle demeure en attendant ». Et le pontife Abiathar lui répondit : « On lui donnera des jeunes filles pour la consoler, jusqu'à ce que vienne le jour fixé pour que tu la reçoives[24] ; car elle ne pourra être unie en mariage à un autre[25] ».

5. Alors Joseph reçut Marie[26] avec cinq autres jeunes filles qui devaient habiter avec elle dans la maison de Joseph. Or ces jeunes filles étaient Rebecca, Séphora, Suzanne, Abigée et Zahel : et les prêtres leur donnèrent de la soie, de l'hyacinthe, du byssus, de l'écarlate, de la pourpre et du lin. Et elles tirèrent au sort entre elles pour savoir ce que chacune d'elles aurait à faire ; et il se fit que Marie reçut la pourpre pour en faire le voile du temple du Seigneur. Tandis qu'elle la prenait, les jeunes filles lui dirent : « Tu es la plus jeune de toutes, et cependant tu as mérité d'obtenir la pourpre ». Et, en disant cela, par raillerie, elles se mirent à l'appeler la reine des vierges. Mais tandis qu'elles parlaient ainsi, un ange du Seigneur apparut au milieu d'elles et leur dit : « Ces mots ne seront pas une raillerie, mais ils seront une prophétie très véridique ». Or elles furent effrayées de la présence de l'ange et de ses paroles, et elles demandèrent à Marie de leur pardonner et de prier pour elles. (ÉVANGILE DU PSEUDO-MATTHIEU)

   Conclusion..

   Selon le narrateur, l’heure du mariage pour les vierges du Temple est arrivé. Et Marie se voit contrainte, malgré son jeune âge, de se marier. Cela selon la loi et la tradition en vigueur. Sous l’autorité du grand prêtre en exercice, lequel aurait bien voulu la marier à son fils, un tirage au sort aura lieu. Qui épousera Marie ? Le sort tombera sur un dénommé Joseph, un veuf, un homme d’un âge avancé ! Celui-ci y voit plutôt un de ses fils mais le grand prêtre ne l’entend pas de cette oreille.
   A la lumière du Coran, ce tirage au sort aura bien lieu mais pas dans les mêmes conditions et causes ; simplement pour savoir qui prendrait soin de Marie enfançon… Et le sort tombera sur son oncle Zacharie (sur lui la Paix !). Donc aucune mention là d’un mariage pour la vierge Marie. C’est son épouse qui s’occupera de Marie enfant. Une fois grande, et selon le vœu de sa mère ; elle vivra dans une cellule du Temple construite pour son attention.
   Ce mariage, rapporté ici par le narrateur, et donc un leurre. Il met toutefois en lumière la falsification à grande échelle de l’Histoire sainte des Fils d’Israël et la censure à l’encontre de l’Évangile originel. Ne l’oublions pas, le prophète Zacharie et son fils sont personnes non grata pour les gens de la Synagogue et de la Torah ; qui les considèrent tous deux comme la source de tous leurs malh
eurs[27]. Ce récit devait donc être supprimé de la circulation. On devait cacher coûte que coûte le sort que vont leur réserver, à tous deux, les gens de la Synagogue et de la Torah de l’époque. Le premier mourra, car accusé injustement d’avoir abusé de Marie. Le second, pour avoir osé changer une loi de la Torah. (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Note : Ch. VII. — 1. Abiathar : différents mss. écrivent Abiacar, Abyacar, Abichar, Abiachar. Un grand prêtre, nommé Abiathar, est mentionné III Rois, II, 26 (cf. I Rois, XXII, 20).
   Cherche-t-il à soudoyer ? Un sacrificateur, c'est-à-dire un prêtre : Les sacrificateurs avaient 3 devoirs essentiels : servir le Seigneur dans le sanctuaire ; enseigner la Loi au peuple ; consulter l'Éternel pour le peuple, au moyen de l'Ourim et du Toummim (Ex 28.30; Esdras 2.63; Nu 17.5 ; 18.5; 2Ch 15.3)
   Les prêtres étaient descendants de la tribu de Lévi. Mais les lévites n'étaient pas tous des prêtres. Il fallait qu'ils n'aient aucun défaut corporel, et qu'ils descendent de la lignée d'Aaron. Plus tard, Dieu choisira les prêtres du Temple du Millenium parmi les fils de Tsadoc. (V.
Un poisson dans le net)
   « consulter l'Éternel pour le peuple, au moyen de l'Ourim et du Toummim » Nullement. Il leur suffisait de consulter tout simplement l’Éternel par l’intermédiaire du (ou des prophètes) présent(s). Le grand prêtre (ou les prêtres) n’est (ne sont) pas au-dessus des prophètes présents, ceci à l’inverse des rabbanim.
   Note : Au lieu d’Abiathar, quelques manuscrits lisent Abyacar. Un grand prêtre de ce nom est mentionné dans la Bible. (Samuel. 1, 22 ; I Reg. 1, 1) Il s’en trouve un aussi, mais c’est un personnage supposé, dans l’Histoire apostolique d’Abdias, I, IV, c. 8. 5V. Dictionnaire des Apocryphes).
[6] Étonnant discours. Vertu et défense de la chasteté. A l’inverse de bon nombre de filles et femmes, à notre époque, se réclamant de l’Évangile, du christianisme de Paul. Gens de la Torah. Comparer : Coran III 42-43 ; XXI 91.
[7] Note : Helias : Élie est cité par plusieurs écrivains ecclésiastiques comme un modèle de chasteté, cf. Cassien, De coenob. instit., I, 2 ; SOZOMÈNE, I, 12.
[8] Une des sectes yéhudies de l’époque. De nos jours, les gens de la Torah comme ceux de l’Évangile se réclament de cette secte. Apparition soudaine dans ce texte, pourquoi ?
[9] Récit sur le tirage au sort, version du narrateur. Sa cause et ce qui en résulte.
[10] Trop de langage de la part d’un homme se réclamant d’un tel rang ? Est-ce à dire qu’il combat la virginité, la procréation légale ?
[11] Le grand prêtre termine son sermon sur :  ‘nous pouvons connaître à qui nous devons la donner en garde’. Non en mariage. Et ceci correspond à la Parole divine : Coran III 44. Il semble qu’il y a là une confusion qui a eu lieu entre : 1) prendre la garde de Marie et 2) la marier. Ceci Joseph semble l’avoir compris d’où sa réflexion. Mais le grand prêtre, selon le narrateur, ne l’entendra de cette oreille. Enfin, une fois encore il faut répéter que la prise en charge de Marie débutera dès sa naissance et elle reviendra à son oncle Zacharie. Le narrateur voudrait brouiller les pistes la concernant, et faire dire que ce qui n’existe en réalité que dans son imagination, interprétation personnelle, de sa secte !
[12] Comme par… enchantement, version du narrateur ! Le vocable ‘sort’ reviens souvent, et est pratiqué plusieurs fois dans les apocryphes.
[13] On peut se demander ce que cet homme veuf vient faire ici ? Et pourquoi le narrateur veut-il l’introduire absolument dans son récit ? On semble donner une version nouvelle à travers ce tirage, ceci par rapport à la version officielle (décrite dans le Coran III 44). Et à cette époque, après la Révélation de l’Évangile au Messie (sur lui la Paix !), ses adversaires et opposants de faire circuler différentes versions de l’Évangile sur sa famille, naissance, etc. Versions frelatées suivant la secte dont on se réclamait. Ceci sous l’influence des gens de la Synagogue et de la Torah de l’époque, de leur agent : Paul. Ennemis jurés de Marie et de son fils, note le Savant.
[14] Ce qui est impossible. Le grand prêtre se devait de demander au prophète de l’époque, lequel demanderait alors Allaha, au Nom (Hachem), à Dieu. Ne pas inverser et changer les rôles !
[15] Note : La colombe était chez les Hébreux un symbole de virginité et de pureté ; dans l’un des traités de la Mischna, de ce vaste recueil de traditions juives, cet oiseau est dépeint comme protégeant Israël (Patrona Israëlis) ; il jouait un rôle dans le culte des Samaritains. (Voyez J.-C. Friederich, de Columbâ deâ Samaritanorum (Lipsiae, 1821, 8°) ; Aldovandre, dans le livre XIV de son Ornithologia (Bonoviae, 1637, t. II, p. 353), a épuisé toutes les fables et tous les détails relatifs à la colombe. (Apocryphes. Brunet).
[16] « c'est à celui dans la main duquel la baguette aura manifesté ce prodige qu'il faut remettre la garde de Marie ». Notez : la garde de Marie. Cette garde qui aura lieu non à l’âge adulte mais après sa naissance, comme l’indique les commentateurs coraniques. Le narrateur semble s’écarter de la vraie histoire pour nous emmener dans un tout autre chemin. Enfin, ‘garde’ ne signifie pas mariage avec…
[17] Rôle de l’encens réaffirmé. L'encens, Bible, Torah, Exode 30 : " L'Éternel dit à Moïse : Prends des aromates, du stacté, de l'onyx, du galbanum, des aromates et de l'encens raffiné, en parties égales. Tu feras avec cela un parfum à brûler composé selon l'art du parfumeur; il sera salé, pur et saint. Tu le réduiras en poudre et tu le mettras devant le Témoignage, dans la tente de la Rencontre, où je te rencontrerai. Ce sera pour vous une chose très sainte. " (Exode 30:34-36).
[18] Rite entaché de Paganisme. Encore une fois, le rôle revenait, de droit, au prophète Zacharie (sur lui la Paix !).
[19] Selon le rite du Yéhudisme, Yahadout. La réalité est tout autre. Rite prit, non de la Religion divine, mais du Sabéisme d’antan et du Dualisme (Magisme, de Perse).
[20] Ceci fait penser au « rameau » d’Aaron qui seul « fleurit » à l’exception de ceux de ses onze compagnons, marquant ainsi le choix divin. (Nb. 17, 16-24).
   Bible. Torah : 23 Or, le lendemain, Moïse entra dans la tente du statut, et voici qu'avait fleuri la verge d'Aaron, déposée pour la famille de Lévi: il y avait germé des boutons, éclos des fleurs, mûri des amandes.
Rachi : Une fleur sortit À prendre au sens littéral. Un bourgeon C’est l’ébauche du fruit lorsque tombe la fleur. Il mûrit (wayigmol) des amandes Lorsque le fruit fut reconnaissable, on constata que c’était des amandes. Le mot wayigmol est le même que dans : « L’enfant grandit, il fut sevré (wayigamal) » (Beréchith 21, 8), et il s’applique également au fruit de l’arbre, comme dans : « La fleur devient un raisin vert qui mûrit (gomel) » (Yecha’yah 18, 5). Et pourquoi des amandes ? Elles sont, de tous les fruits, celui qui fleurit en premier. Aussi vite vient la punition infligée à celui qui se rebelle contre le sacerdoce, ainsi que nous le trouvons chez ‘Ouziya : « La lèpre éclata sur son front… » (II Divrei Hayamim 26, 19). Et le Targoum Onqelos traduit ces mots par une expression désignant une sorte de grappe d’amandes pressées l’une contre l’autre.
[21] Note : Il est peu de traditions plus anciennes et plus répandues que celle qui attribue un âge avancé à Joseph lorsque Marie lui fut remise. Accipit Mariam viduus, oetatem agens ciros 80 annorum et amplius, dit saint Épiphane, et il ajoute que Joseph avait quatre-vingt-quatre lorsqu’il revint de l’Egypte, et qu’il mourut huit ans plus tard. Il était parvenu à cent onze ans lors de son décès, suivant son historien arabe. (Apocryphes. Brunet).
   On a dit : « Pour tout chrétien de stricte observance, le père nourricier de Jésus se nomme Joseph. Et à vrai dire, les Évangiles canoniques sont assez discrets sur ce personnage mystérieux, évanescent, qui ne joue qu’un rôle très secondaire dans la légende chrétienne, et qui disparaît sans que l’on sache ni où ni comment. Nous allons donc maintenant étudier ce Joseph.
   Dans Mathieu, nous lisons ceci : « Matthan engendra Jacob ; Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ… » (Mathieu : I, 16).
   Mais dans Luc, nous lui découvrons un père différent : « Jésus avait environ trente ans, lorsqu’il commença son ministère, étant, comme on le croyait, fils de Joseph fils d’Héli… » (Luc : II, 23).
    Ainsi donc, Mathieu et dans Luc, le père de Joseph, aïeul officiel de Jésus, n’est pas le même. (R. Ambelain).
[22] Note : Origène est le premier écrivain ecclésiastique qui ait parlé des enfants de saint Joseph avait eus d’une première femme. Saint Épiphane lui en donne six ; quatre garçons (Jacques, Joseph, Simon, Jude) et deux filles (Salomé et Marie). Hippolythe de Thèbes conserve aux quatre fils ces mêmes noms, mais il appelle les fils Esther et Thamar. Sophronius en nomme trois, et l’une d’elles s’appelle Salomé, tout comme sa mère ; d’autres écrivains désignent sous le nom d’Escha la femme de saint Joseph. Helvidius donnait à Joseph quatre fils et des filles innombrables, c’est-à-dire dont il était impossible de préciser le nombre, les livres saints sont muets à cet égard. On consultera une note de l’édition de Thilo, p. 362-364, pour d’autres détails que leur longueur exclut de notre travail. (Apocryphes, Brunet).
   On a dit : Il est vrai qu'il y a des textes qui disent que St Joseph était Veuf avec des enfants mais la croyance orientale officielle dit que Saint Joseph était resté célibataire et vivait dans la Chasteté durant toute sa vie.
   R. Ambelain d’écrire : Or, nous savons que les Évangiles nous ont présenté fort clairement six fils de Marie, savoir : « N’est-ce pas là ce charpentier, fils de Marie, frère de Jacques, de Joseph, de Jude et de Simon ? Et ses sœurs ne sont-elles pas ici, parmi nous ?... (Marc : VI, 3).
   Effectivement, Jésus, Thomas le jumeau, Jacques, Joseph, Jude, et Simon, cela fait bien six. Il en manque un pour faire sept. Il est encore trop jeune pour être cité par les interlocuteurs de Jésus. C’est le futur Jean. Il est frère d’un certain Jacques, lui aussi. (…)
   (Après avoir cité : Lc 1 32 et 35 ; 2 48 ; Mt. 12 46 à 50 ; Mc 3 31-35 ; Lc 8 20 ; Mc 3 21). Les versions protestantes de Second et de Osterwald, tous deux exégètes connus, utilisent le mot parents. La version catholique de Lemaistre de Sacy dit proches. D’autres disent « les siens ». S’agit-il des parents de Jésus, ou de ses frères ? Ou de tous réunis ? Quoi qu’il en soit, si Marie n’a rien dit à ses autres fils des prodiges ayant accompagné la naissance de son « premier-né », Joseph non plus ne semble pas au courant de ces prodiges, ni de la destinée et des origines fabuleuses de son fils adoptif, et cela malgré les instructions que l’ange Gabriel lui a dictées jadis en deux songes auxquels il a ajouté foi puisque ledit Joseph a soigneusement suivi ces mêmes instructions.
   Voilà bien des incohérences, bien des contradictions, et il faut une bien grande naïveté pour ajouter foi à tout ce merveilleux un peu trop enfantin.
   Par ailleurs, pour expliquer que Jacques soit qualifié de « frère du Seigneur » par Paul dans son « Epitre aux Galates » (I, 19) Clément d’Alexandrie et Origène, son élève, supposèrent que ledit Joseph avait déjà été marié et était veuf lorsqu’il épousa Marie. Mais le fait de monter au Temple lors de la naissance de Jésus, pour y offrir le sacrifice de substitution des premières nés, prouve qu’il n’avait jamais eu d’enfant auparavant.
    (…) (et de conclure son chapitre sur "Le mystérieux Joseph et la sainte famille") De toute façon, la virginité perpétuelle de Marie, mère de Jésus, est ainsi exclue ; elle relève, cette virginité, du mythe et de la légende populaire. (Jésus ou le mortel secret des Templiers. Edit. R. Laffont. 1970).
   R. Ambelain, homme du Dualisme, franc-maçon d’obédience, rejoint ainsi l’avis émis de ses frères du Yéhudisme. L’homme de tous les malheurs, qui a semé le trouble sur ledit Joseph est donc Origène. Mais parlait-il de la vie de Ichoua fils de Marie ou de la vie d’Achoua le Yéhudi qui mourra en place et lieu du Messie ? Mystère insondable, clame l’écho !
[23] Voir Bible, Nb. 17, 16-24.
[24] Note :On montrait à Pérouse l’anneau des épousailles de Joseph et de Marie. C’était une de ce nombreuses reliques qu’avait multipliées une piété crédule. (Apocryphes, Brunet).
[25] Insistance peu très naturel et peu logique de ce pontife ! Que cherche au juste, le narrateur, à travers ses paroles frelatées ?
[26] Note : 5. accepit Mariam : L’Èv. de la Nat. de Marie (ch. VIII) dit que Marie retourna en Galilée dans la maison de ses parents. — quinque virginibus : L'Év. de la Nat. de Marie (ch. VIII), comme le Protévangile (ch. X), mentionne sept jeunes compagnes de Marie, mais sans donner leurs noms.
[27]
Année 69/70 de l’ère vulgaire (gens de la Torah), de l’ère évangélique (gens de l’Évangile). Cette année là le Temple sera détruit, la Colère divine s’abattra sur les Fils d’Israël… Réalisation de la Promesse seconde de la Torah (Coran XVII 2-8).



Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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27/11/15 .

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