Croyances

ÉTUDES COMPARÉES, PROPHÉTIES, ANALYSE. 

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Apocryphorum - (الأناجيل و كتابات مشكوكة فى صحتها)


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

   Les Apocryphes du monde biblique, évangélique.

   On a dit : « Parmi les écrits apocryphes, il importe de distinguer ceux qui ont été l’œuvre de quelques imposteurs, et ceux qu’à la fin du siècle, ou au commencement du deuxième, rédigèrent, avec plus de piété que de critique, quelques disciples jaloux de rassembler les traditions qui se rattachaient à l’origine du christianisme[5] ; ils cherchaient ainsi avec zèle à conserver les paroles, les sentiments attribués au Sauveur[6].
   A partir du règne paisible d’Adrien[7] et des antonins, les bizarreries de la magie, les subtilités de cabale, les rêveries des théosophes commencent à se mêler aux doctrines philosophiques et religieuses ; les sectes pullulent ; les discussions, les schismes offrent un aliment inépuisable à ce besoin de nouveauté dont l’homme combat difficilement l’attrait. Les écrits apocryphes surgissent de toute part ; il y en a qui sont mis sous le nom d’un des apôtres ; d’autres s’annoncent comme l’œuvre des premiers successeurs des disciples immédiats de Jésus-Christ. Des historiens pseudonymes viennent raconter, chacun à sa manière, les prédications, les voyages, les aventures de leurs prétendus maîtres ; on y mêle les anecdotes les plus controversées ; les épisodes les plus dépourvus d’authenticité.
   Les écrits dogmatiques, que quelques-uns des hérésiarques primitifs ont voulu faire circuler sous des noms vénérés, afin d’appuyer leurs erreurs, offrent un mélange de subtilités, d’allégories résultant de la combinaison des doctrines orientales et du développement sans contrôle de la pensée grecque dans tout ce que son allure a de plus libre, de plus hardi. N’ayant eu cours que dans le sein de quelques siècles éteintes pour la plupart dès le commencement du quatrième siècle, ces légendes hétérodoxes disparurent promptement ; à peine en est-il demeuré les titres, à peine nous en a-t-il été conservé quelques phrases isolées. On peut déplorer leur perte, car les rêveries gnostiques sont maintenant sans danger, et parmi ces fictions, parmi ces rêves d’une imagination échauffée. Il trouverait maint détail fort utile à une histoire des plus curieuses et des plus dignes d’intérêt ; celle de l’esprit humain pendant les premiers siècles de la régénération chrétienne.
   Il y a une toute autre importance que l’Église[8] rejeta, et avec raison, comme dénudées d’authenticité, mais qui du moins ne posaient aucun point de doctrine contraire à la foi. Celles-ci l’église grecque[9] les accueillit en partie ; encore de nos jours les chrétiens de l’Égypte[10]
et de l’Asie ne les révoquent nullement en doute. Loin d’être restées stériles, elles ont eu, pendant une longue suite de siècles, l’action la plus puissante et la plus féconde sur le développement de la poésie et des arts ; l’épopée, le drame, la peinture, la sculpture du moyen-âge n’ont fait faute d’y puiser à pleines mains. Laisser de côté l’étude des Évangiles apocryphes, c’est renoncer à découvrir les origines de l’art chrétien. Ils ont été la source où, dès l’extinction du paganisme, les artistes ont puisé toute une vaste symbolique que le moyen-âge amplifia.
   …Rédigés dans le style populaire des époques et des lieux qui les ont vus naître, de pareils écrits seront d’une grande naïveté de style. On voit qu’ils ont été tracés par des hommes sans art ; les rhéteurs de la turbulente Alexandrie, de la Grèce dégénérée, n’ont point passé par là. Beaucoup de redites, de répétitions, de simplicités, mais des détails touchants et naïfs, des images gracieuses, des miracles que l’on peut considérer comme des paraboles ingénieuses, parfois des morceaux vraiment grandioses et relevés. Le cantique dans lequel sainte Anne[11], devenue mère après une longue stérilité, célèbre le bonheur qu’elle éprouve, est sublime d’exaltation, et de pieux entraînement[12] ». [Explicit]

   Anne, Marie et Joseph.

   Anne mère de Marie est une femme inconnue du monde évangélique. Pour la retrouver, il faut faire appel nécessairement aux textes apocryphes ; ces textes dits « secrets » que les autorités religieuses ne recommandent pas du tout à leurs disciples. Pourtant, Anne est une personne importante de l’Histoire sainte du peuple hébreu, des Fils d’Israël. Une femme qui va mettre au monde, à l’époque, une fille exceptionnelle pour le monde biblique : Marie.
   Marie est une fille d’Israël, de descendance davidique, dit-on. Par elle, son Seigneur va manifester un de Ses grands signes. Par Sa science, Sa volonté et Sa toute-puissance, Il va créé, dans le sein de Marie, un enfant mâle sans l’intervention d’une semence mâle, soit sans mariage préalable. Un enfant qui sera Son sceau et prophète envoyé au peuple hébreu, aux Fils d’Israël. Il viendra avec un Livre divin : l’Évangile, sceau des Écritures bibliques.
   Ce choix divin aurait dû ravir à merveille le peuple hébreu, les Fils d’Israël de l’époque. Leurs Écritures n’annonçaient-elles pas la naissance d’un prophète sans l’intervention d’une semence mâle au sein des Fils d’Israël, de la descendance d'Isaac ? Mais…
   Est-il né que déjà les histoires, les problèmes, les divisions commencent. Le peuple n’est plus convaincu que Marie est la vierge qu’il connaissait. Cette vierge élevée dans le Temple de Salomon et élevé par son oncle et prophète Zacharie (sur lui la Paix !). Marie, une vierge d’Israël n’habitait-elle pas dans une cellule du Temple[13] ? Comment a-t-elle osée commettre l’irréparable, dira-t-il ? Sans droit, le peuple l’accusera. Elle devra fuir avec son fils. Chercher refuge loin de ces gens qui la menaçait, elle et son fils.

   Anne, Marie et son fils censurés. L’exclusion.

    Prix à payer pour la famille d’Amram : la censure, l’exclusion. En censurant cette famille de l’Histoire sainte des Fils d’Israël, le peuple hébreu causera sa propre perte, sa destruction, la Colère divine… Un conflit d’ailleurs allait vite éclater entre eux et ceux qui allaient suivre le prophète Ichoua fils de Marie (sur lui la Paix !), les Douze, l’Évangile révélé au Messie. On en viendra aux mains. Des querelles sans fin et des guerres éclateront. Le monde biblique allait se diviser en deux blocs antagonistes, distincts, et cela pour toujours.

   Quand la vérité censurée fera sa réapparition, surface.

   Pour cela, il faudra attendre que cinq siècles s’écoulent. En attendant, le monde biblique (toranique & évangélique) continuera à se fissurer, se diviser, se combattre.
   Selon les chercheurs, commentateurs, historiens, le message évangélique restera intact pendant un siècle environ. Les Douze pourront évangéliser les Fils d’Israël, mais certains toutefois tomberont martyrs. Puis viendra les ténèbres de l’Obscurantisme, l’Égarement, la Mécréance et l’Associationnisme. Selon nos sources, celui qui amènera le mal, la déviation et l’innovation, le schisme sera un dénommé Paul. Il s’égarera et égarera le monde de l’Évangile. Il introduira dans la religion du fils de Marie des croyances fausses et erronées comme : la filiation divine et la divinité du fils de Marie ! L’incarnation et la réincarnation, la nature unique (ou les deux natures) du Messie. Dieu fait homme, l’Associationnisme de la Distinction, etc. Du Monothéisme pur et vrai, le monde de l’Évangile passera à l’Associationnisme, la Mécréance, la Déviation.
   Selon nos sources, Paul auteur d’une secte nouvelle, rattachée au Pharisianisme de l’époque ; va créer de toute pièce une religion nouvelle : le christianisme. C’est-à-dire, les gens qui se réclameront de lui devront bien adorer leur Créateur et Seigneur mais en Christ, dira-t-il[14] ! D’où le christianisme ! Le Christ étant considéré ici comme consubstantiel au Père (le Seigneur), Dieu s’anéantissant en Christ ! De la divinité, nous dira-t-on, on passera allègrement à la créature commune ! On croira alors (et on fera croire obligatoirement) que le Saint et Seigneur d’Israël est venu visiter Son peuple en Christ, sous son apparence humaine ! Également, pour racheter Son peuple partie à la dérive ! Enfin, Paul, dit-on, formera trois disciples[15] à lui pour mieux diviser le monde évangélique. Ainsi, le christianisme sera ! Et au monde européen de l’adapter comme tel !   

   La Vérité éclatante. Rôle des Fils d’Ismaël.

   Le monde biblique aurait pu rester tel quel, sur son égarement. Par la Grâce divine, il en saura tout autrement. Au Saint et Seigneur d’Israël et des mondes de faire apparaître Sa miséricorde et Son salut, en envoyant au monde, Son sceau en la personne d’Ahmad, fils d’Abd Allah, (…) fils d’Ismaël, fils d’Avraham (sur eux la Paix !). D’Avraham, Il va manifesté, dans la descendance d’Ismaël, le véritable sauveur de l’Humanité, des Fils d’Adam... le véritable prophète des pécheurs annoncé par le Messie lui-même (Coran LXI 6) ! Et avec lui, Il fera descendre le sceau des Écritures, le Coran. Ce Livre divin dans lequel on trouve (trouvera) l’histoire de nombreux prophètes avant lui dont le sceau des Prophètes d’Israël en la personne du Messie fils de Marie (sur eux la Paix !).

   La censure levée. La lumière illumine le monde.

   Cette censure sera levée donc grâce à la Révélation du sceau des Écritures, le Coran[16]. Ce qu’on avait soustrait des Écritures fera alors sa brusque réapparition, la vérité éclatera au grand jour, sera ! Le monde biblique de l’époque sera bouleversé, sans voix.
   Ainsi apprend-on que Marie enfant sera confiée à son oncle [17] Zacharie (sur lui la Paix !). Selon les commentateurs, Anne était vieille et déjà stérile ; elle n’avait pas d’enfant. Pendant qu’elle se trouvait une fois à l’ombre d’un arbre, elle vit un oiseau  qui nourrissait sa couvée ; elle désira alors avoir elle aussi un enfant, et invoqua Dieu de lui en accorder un qu’elle vouerait à la garde du Temple et à son service. Ainsi elle consacra ce qu’elle porterait dans son sein, sans savoir encore si ce serait un garçon ou une fille. L’objet d’un tel vœu devait, selon eux, être mis au service du Temple qu’il ne devait plus quitter jusqu’à sa majorité. C’est alors seulement qu’on lui laissait le choix soit de continuer à vivre dans le Temple, soit de le quitter pour vivre où il voudrait. Seuls les garçons pouvaient être l’objet de vœux semblables. Les filles, elles, ne pouvaient pas l’être à cause du régime des impuretés  physiques auxquelles elles sont soumises.
   Amram mourut pendant qu’Anne se trouvait grosse de Marie. Lorsqu’elle eut mis son enfant au monde, elle vit que c’était une fille, et aussitôt elle s’écria : « Seigneur, j’ai mis au monde une fille, — or Dieu savait mieux ce qu’elle avait mis au monde et que le garçon n’est point comme une fille au service du Temple et des dévots qui s’y trouve —, et je l’ai nommée Marie. » Marie, dans leur langue, signifie « la dévote ». Elle l’enveloppa de langes et la porta au Temple, la confiant aux Ahbars (lévites), fils d’Aaron, qui avaient la garde du Temple de Jérusalem, comme les Fils de Shayba avaient celle de la Ka’bah ; « Voici, leur dit-elle, cette consacrée ! » Ils se disputèrent alors à son sujet, car elle était la fille de leur Chef [18] et du Maître de leurs offrandes [19] . Zacharie la réclama : « J’y ai droit plus que quiconque, leur dit-il, puisque sa tante est mon épouse. — Nous interrogerons plutôt le sort à son sujet [20]  », protestèrent-ils. Et ils jetèrent leurs calames dans l’eau d’un torrent qu’on dit avoir été le Jourdain. Quand ils y lancèrent leurs calames [21]
avec lesquels ils transcrivaient la Torah, celui de Zacharie surnagea, tandis que les leurs s’enfoncèrent au fond de l’eau.
   Zacharie prit donc Marie sous sa tutelle, la confiant à sa femme, mère de Yahya [22] . Il lui désigna une nourrice, et quand elle eut grandi, il lui fit construire dans le Temple une cellule à laquelle on ne pouvait avoir accès que par un escalier. Il était seul à aller la voir, et voyait chez elle des fruits d’hiver en été et des fruits d’été en hiver ; et il lui demandait : « D’où te vient cela ? — Cela vient de Dieu », répondait Marie.

   Le souhait et la bonne nouvelle pour Zacharie, le prophète.

   Lorsque Zacharie vit chez elle les fruits de l’été en hiver et ceux de l’hiver en été, et qu’il entendit sa réponse, il espéra avoir un enfant, car il se dit : « Celui qui fit cela pour Marie sera capable de vivifier les entrailles de mon épouse pour enfanter. » Et il invoqua Dieu : « Seigneur, donne-moi, de Ta part, une descendance excellence ! En vérité, Tu es Celui qui entend la prière ! » Or, pendant qu’il se trouvait en prière à l’autel[23] qui est leur, il vit apparaître un jeune homme ; il en prit peur. C’était Gabriel, qui lui dit : « Dieu t’annonce la naissance de Yahya qui déclarera véridique un verbe (provenant) de Dieu »[24], à savoir Ichoua[25] ; car Yahya fut le premier à croire en Ichoua et le déclarer véridique[26] ; ce fut lorsque sa mère, le portant encore en son sein, rencontra Marie qui était alors grosse de Ichoua. « O Marie, demanda-t-elle, portes-tu un enfant ? — Pourquoi me le demandes-tu ? répondit Marie. — C’est que, ajouta-t-elle, j’ai senti que celui que je porte dans mon sein, se prosterne devant celui que tu portes dans le tien. » On a dit également que cette déclaration eut lieu quand Ichoua avait trois ans[27].
   Dieu donna à Yahya un nom qu’aucun autre avant lui n’avait porté ; c’est pourquoi Dieu dit : « Nous ne lui avons auparavant assigné aucun homonyme. »[28], et Il ajouta : « Et que le salut soit sur lui le jour où il naquit, et le jour où il mourra, et le jour où il sera ressuscité comme vivant ! »[29] On a dit que ces trois jours sont les plus pénibles de la vie des hommes. Dieu l’a ainsi soustrait à leur peine.  (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Religion ou secte de Paul.
[6] Entendre : le Christ, selon cette église.
[7] On a dit : Hadrien (Imperator Caesar Traianus Hadrianus Augustus, en grec Ἁδριανός ou Ἀδριανός), né le 24 janvier 76 à Italica et mort le 10 juillet 138 à Baïes, est un empereur romain de la dynastie des Antonins. Il succède en 117 à Trajan et règne jusqu'à sa mort. Empereur humaniste, lettré, poète et philosophe à la réputation pacifique, il rompt avec la politique expansionniste de son prédécesseur, s'attachant à pacifier et à structurer administrativement l'Empire, tout en consolidant des frontières parfois poreuses. (fr.wikipedia.org)
[8] Entendre : L’Église latine, catholique, romaine, vaticane, apostolique. Siège : le Vatican (Italie). Siège de Pierre, l’un des Douze apôtres et leur chef, dit-on.
[9] Entendre : orthodoxe. Siège ; Athènes, Grèce.
[10] Entendre : Alexandrie. Les Coptes d’Égypte. Église copte. On a dit :
   L'Église d'Alexandrie existe depuis les temps apostoliques. Elle s'est divisée en deux branches après le Concile de Chalcédoine, la majorité formant l'Église copte orthodoxe et la minorité l'Église grecque-orthodoxe d'Alexandrie (communion orthodoxe).
Selon différentes traditions largement remises en cause par la critique moderne, elle aurait été fondée par l'évangéliste Marc.
L'Église copte orthodoxe est une Église orthodoxe orientale, autocéphale. Elle fait partie de l'ensemble des Églises des trois conciles. Son chef porte le titre de pape d'Alexandrie et patriarche de la Prédication de saint Marc et de toute l'Afrique, avec résidence au Caire…
Le titre de patriarche d'Alexandrie est actuellement porté également par deux autres chefs d'Église. Cette Église professe le miaphysisme, qu'il ne faut pas confondre avec le monophysisme : elle ne reconnaît pas le concile de Chalcédoine pour des motifs dogmatiques, canoniques et politiques.
Elle incluait jusqu'en 1959 l'Église éthiopienne orthodoxe, qui a obtenu son propre patriarche à cette date. (fr.wikipedia.org)
[11] Ou Hannah, mère de Marie.
[12] Les évangiles apocryphes, par Gustave Brunet. Paris, Franck, Librairie-Editeur. 1848.
[13] Selon l'auteur de la Manifestation de la Vérité : 24°. On lit dans "L'Ecce Homo" (p. 44, éd. 1813) "D'après l'évangile apocryphe de la Nativité de Marie, que le père Jérôme Xavier adopte entièrement, Marie avait été consacrée au Seigneur, et élevée dans le temple, où elle resta jusqu'à l'âge de seize ans. Cela doit faire soupçonner que sa grossesse soit la conséquence d'une intrigue des prêtres qui lui auront fait accroire que c'était Dieu qui lui avait fait un enfant".
[14] On a dit : Dans la langue mystique de Paul être en Jésus, ou en le Messie, ou en le Maître, c'est pratiquement la même chose qu'être en Dieu. Les Thessaloniciens sont en Dieu et Jésus. Les Philippiens sont en Jésus (1) le sens est le même.
   Cette étroite parenté entre Dieu et Jésus s'accuse un peu plus loin d'une façon curieusement grammaticale :
   Que lui, notre Dieu et Père et notre Maître Jésus, dirige notre route vers vous (2) !
   Le pronom lui et le verbe dirige sont au singulier, bien qu'ils se rapportent à la fois à Dieu et à Jésus. La syntaxe ici trahit le fond de la pensée. Oui, sans doute, Jésus est différent de Dieu c'est un point à expliquer. Mais si on parle vite et sans ambages, Jésus c'est Dieu lui-même. Jésus et Dieu ne font pas un pluriel.
   De même : Jamais Paul ne fit appel à un rapport historique. L'existence de Jésus n'est pas rapportée, elle est révélée. Elle a pour garant les saints écrits et l'expérience mystique, la lettre et l'esprit. Il n'est besoin de rien de plus. Elle a des témoins suffisants David, Isaïe, Daniel. Mais Dieu ne s'est pas contenté de faire parler les prophètes. Il a montré ce Fils et sa radieuse gloire à quelques personnes qu'on nomme et dont Paul, cet avorton, fait partie. Et comment douter de ces visions quand on voit l'effusion de dons et de miracles qui dans toutes les assemblées prouvent sa présence et sa force ?
   (…) La foi chrétienne eut un développement régulier. Son histoire se débrouille et s'éclaire dès qu'on a bien perçu ce fait primordial Jésus n'est pas un homme progressivement divinisé, mais un Dieu progressivement humanisé.
   Son histoire humaine n'est pas primitive. Pierre et Paul ont vu un Dieu. Après Paul seulement on a donné à ce Dieu un masque humain, un semblant d'état civil, et on l'a inséré indûment dans l'histoire. Jésus n'a pas eu à devenir Dieu. Il n'a eu qu'à rester Dieu sous sa défroque trompeuse.
   Il n'est pas un fondateur religieux mais un Dieu nouveau. Il n'est pas l'initiateur de la foi, sauf dans le sens mystique. Il n'est pas le promoteur d'un culte, mais l'objet de ce culte. Il n'est pas le prédicateur mais bien le Dieu prêché. Il n'est pas Mahomet, il est Allah. (Paul-Louis Couchoud. L'ÉNIGME DE JÉSUS - MERCVRE DE FRANCE-1-III-1923 ).
(1) Philipp., I, 1.
(2) 1 Thess., III,11. (…).
[15] Voir notre étude : Lire…
[16] Et non les gens de l’Évangile suivants de Paul. Ceux-ci suivant les recommandations des gens de la Synagogue et de la Torah de l’époque. On retrouvera donc la vie de Marie enfant qu’à travers des textes apocryphes frelatés, enjolivés pour l’occasion. Normalement ces documents non aucune autorité au sein des sectes du monde de l’Évangile. Ils sont toutefois consultés par les Dignitaires religieux, les exégètes, les chercheurs et historiens.
[17] Et non un dénommé Joseph, voir apocryphes.
[18] Des prières.
[19] Sacrificateur.
[20] Fait inconnu de la Bible. Précurseur, par contre, du Messie pour le monde de l’Évangile. Et contrairement à l’idée reçue, il n’appartiendra jamais à une secte yéhudie de l’époque ou un groupe dit Esséniens, ou autre. Il était un prophète. “Un chef (sayid), un chaste, un prophète, du nombre des gens de bien”. (Coran III 39).
[21] Leurs plumes de roseaux.
[22] Arabe. Hébreu, hou Yèhyè ; évangile, francisé, Jean.
[23] Arabe, (المذبح).
[24] Coran III 39.
[25] Araméen. ‘Is[s]a, arabe. Évangile, francisé, Jésus.
[26] Fait inconnu de la Bible. Coran III 39.
[27] Il existe d’autres variantes.
[28] Coran XIX 7. Fait inconnu de la Bible, du monde biblique. Et Jean est appelé chez les gens de la Bible : Jean le Baptiste (hébreu : יוחנן המטביל Yo'hanan HaMatebil). Et Yo'hanan est un nom très usité en hébreu. Ce qui n’est pas le cas de Yahya. En hébreu : hou Yèhyè. Lequel nom est en fait un verbe conjugué à la troisième personne du singulier. Soit : il vit, il vivifie. Voir notre étude : Lire…
[29] Coran XIX 15. Parole inconnue de la Bible.



Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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27/11/15 .

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