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HOLOCAUSTE

   DIEU, PUISSANT ET MAJESTUEUX,  
A FAIT DES DEUX FILS D'ADAM
 UN EXEMPLE POUR VOUS.
PRENEZ EXEMPLE SUR LE MEILLEUR DES DEUX
ET
LAISSEZ LE PLUS MAUVAIS !

 Histoire de l'Humanité  
   
 

Holocauste : Ancien sacrifice biblique dans lequel la victime animale était brûlée par un Feu céleste. 

   P

oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]. 

   Les Fils d’Israël et les Judaïsés ont-ils tué vraiment les prophètes ? 

   Une partie des Écritures bibliques l’affirme. Dans le Coran, cette mention est souvent faites. Schalom Ben-Chorin, fidèle à la croyance de sa communauté, n’y croit guère. Qu’on en juge : 

   « Peut-on vraiment dire, comme le fait Paul, que les juifs ont tué les prophètes ? A ce propos, notons que la tradition, attribue également à Jésus une parole imputant à « Jérusalem » le meurtre des prophètes[5]. Ce reproche figure d’ailleurs dans le Talmud, mais non pas de manière aussi générale : il se limite à un certain prophète Zacharie, qui ne serait d’ailleurs pas identique au prophète du même non cité dans l’Écriture[6].

   En réalité, il est historiquement faux de dire que les prophètes ont été tués[7]. Nous avons certes entendu parler du martyr d’Isaïe, mais l’information émane d’un écrit apocryphe. Apparemment aussi le témoin inconnu dont parle le Deutéro-Isaïe, celui qu’il appelle le « serviteur  de Yahvé », a-t-il été tué. Mais de nombreux prophètes sont sans aucun doute morts dans leur lit, en dépit de leur non-conformisme[8].

   Lorsque finalement Paul affirme que les juifs « ne plaisent pas à Dieu »[9], il va plus loin que les prophètes qui ont eux, aussi parfois évoqué la colère divine à l’encontre d’Israël. A cet égard, la formulation suivante d’Isaïe me semble caractéristique : « Un court instant je t’ai délaissée, et avec une grande tendresse je veux te recueillir. Dans un transport de colère je t’ai, un instant, dérobé ma face ; désormais je t’aimerai d’une affection sans bornes, dit ton libérateur, l’Éternel » (Is 54,7-8). Il y a là une dialectique de la colère et du pardon, de la condamnation et de la clémence[10], qui est entièrement absente dans le passage précité de Paul[11].

   ...Lorsque Paul déclare que les juifs « sont ennemis[12] de tous les hommes »[13], il semble certes se trouver en accord avec un antisémitisme[14] notoire comme Tacite, qui évoque lui aussi l’attitude hostile des juifs à l’égard de tous les non-juifs. Mais en réalité la remarque de Paul a un sens différent et davantage théologique. Dans son esprit, il s’agit d’une hostilité tout à fait spécifique, à savoir des entraves mises par les juifs à sa propre activité missionnaire... (Op. cit. p. 187-8). 
   Conclusion : Les paroles s’envolent, mais les écrits restent. Exemples :

   1°) Ce que dit la Bible à propos d’Elie, le prophète : Seigneur, ils ont tué Tes prophètes, rasés tes autels, et moi je suis resté seul et ils en veulent à ma vie ! (Bible. Rm. 11/3).
   2°) Apostrophes[15] à Jérusalem (Bible. Mt. 23/37-39 ; 23/33-36). Annonce de sa destruction. « Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés,… » Et avant cela, le Messie aurait dit aux Fils d’Israël : « Il est écrit : Ma maison[16] sera appelée une maison de prière. Mais vous, vous en faites un repère de brigands ! » (Bible. Mt. 21/13). Après le Messie, le Temple ne sera-t-il pas désert, un lieu où les gens viendront y jeter leur détritus ? Et aux Fils d’Israël, il ne leur restera alors de dire[17] : « Béni soit celui qui vient[18] au nom du Seigneur. » Soit, après le Messie, le Prophète Ahmad-Mohammad (sur lui Prière et Paix !), c’est-à-dire avec Son commandement et Sa loi.
   3°) Malgré toutes les attaques dont sera l’objet le Sceau de la Prophétie et ses Compagnons de la part de la communauté juive de Médine, le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes leur adresse, à travers  Sa révélation, un encouragement pour qu’ils fassent grâce. Pas de haine et aucune rancune. Et qu’ils ne leur tiennent pas rigueur de leur conduite. Pas de poursuites. Voilà ce qui tranche nettement avec le comportement du monde toranique tout au long des siècles.
    4°) La communauté toranique semble n’avoir jamais compris que leurs véritables ennemis en fait sont leurs âmes et surtout le Démon. 

   Le lien de sang.  

   Au Prophète de déclarer : "En vérité, Dieu créa le monde et quand Il eût terminé, le Lien de Sang se leva et dit :" Ceci est la station de celui qui cherche refuge contre toute rupture."
   Dieu dit : « Si ! Ne serais-tu pas satisfait que Je Me lie avec ceux qui te sont unis et que Je Me sépare de ceux qui ont rompu avec toi ?
   Il dit : « Si ! »
   Il a dit: "Il en sera ainsi pour toi !
   Ensuite le messager de Dieu (exalté soit-Il !) dit : Récitez si vous le désirez : Est-il possible, qu'investis de pouvoir vous causiez le désordre sur terre et rompiez les Liens du Sang. Ceux-là Dieu les maudit, les rend sourds et aveugle leurs regards. Ne méditeront-ils point le Coran ou ont-ils des cœurs verrouillés ?" (Coran. II 27; XIII 25) 

   L’Alliance cachée. Rite ancien. 

      Quand vint le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !), à la communauté juive d’Arabie de lui dire :
   « Ceux-là mêmes qui ont dit : « Vraiment Dieu, dans Son pacte, nous a enjoint de ne pas croire en un messager tant qu'il ne nous a pas apporté une oblation que le feu consume. »
   - Dis : « Mais les messagers avant moi sont venus avec les preuves, et avec ce que vous dites[19] ! Pourquoi donc les avez-vous tués, si vous êtes véridiques ? »
   S'ils te traitent de menteur
[20], les prophètes avant toi ont très certainement été traités de menteurs, qui étaient venus avec des preuves et le Psautier[21] et la lumineuse Prescription.
   Toute âme goûtera la mort. Mais c'est seulement au jour de la Résurrection que vos salaires vous seront payés pleinement. Quiconque donc est écarté du Feu et introduit au Paradis, très certainement voilà le gagnant. Car la vie présente n'est qu'un objet de jouissance trompeuse. (Coran III 183 ; Thora: Gén: 15: 17; Lév. 9: 23-24; I Rois, XVIII, 38). 

   Commentaires :
   « Ceux qui ont dit : "Vraiment Dieu… de ne pas croire en un messager..." » Le sens est le suivant : Dieu a aussi entendu les paroles de ceux qui ont prétendu qu'il leur a recommandé (awçâ_hum[22]) de ne pas croire en un prophète si celui-ci ne leur vient pas de la façon suivante : « avec une oblation qu'un feu vienne dévorer ». "qurbân" (oblation) est le maçdar du verbe "qaraba" (approcher) et désigne ce par quoi le serviteur se rapproche (taqarraba) de son Seigneur[23]. En ce temps- là, le fait que le feu [il s'agit d'un feu céleste] vienne dévorer un oblat était le signe que celui qui effectuait l'oblation était sincère et véridique dans la cause qu'il défendait ou dans ce qu'il disait[24].
   ...D'après le fils de ‘Abbâs, ce passage fait allusion au fait suivant : « [Autrefois, chez les Juifs] lorsqu'un homme faisait une aumône [sous la forme d'une offrande] et que celle-ci était acceptée, un feu descendait du ciel et la consumait[25] »

   Dieu s'adresse ensuite à Son Prophète :
  
O Muhammad ! « Dis-leur : II y eut pourtant avant moi des envoyés qui vinrent avec des preuves évidentes... pourquoi donc les aviez-vous tués si vous étiez sincères ? » En d'autres termes, Dieu ordonne ici à Son Prophète de dire aux Juifs de Médine qui le contestent : vous n'êtes pas sincères lorsque vous parlez des prophètes qui m'ont précédé puisque vous les tuâtes en dépit des Signes qu'ils vous avaient manifestes et dont vous dites à présent que c'est Dieu qui vous recommanda de les leur demander pour croire en eux. C'est donc là une preuve de manque de sincérité de votre part et de même, vous n'êtes pas sincères avec Mon Prophète, car vous dissimulez ce que vous savez au sujet de sa fonction.

   « par conséquent, s'ils te traitent de menteur... ». Le verset comporte un réconfort pour le Prophète, car Dieu lui rappelle que d'autres envoyés furent traités avant lui comme il l'est présentement par les Juifs et les Nazaréniens, et pourtant ces envoyés apportèrent « les preuves évidentes » de leur fonction : des preuves irréfutables, des démonstrations éclatantes pour la raison et des miracles ; ils apportèrent aussi :
   "az_Zubur" = « les Textes ». Le terme "zubur" est le pluriel de "zubûr" qui signifie "texte ou livre" (kitâb). Tout "livre" (kitâb) est un "zubûr".
   "al_Kitâb al-munîr" = « le Livre lumineux » qui rend la vérité évidente et claire a celui qui ne la distinguait pas bien. Il s'agit ici de la Thora et de l'Évangile.
   « Toute âme goûte la mort » : Dieu veut dire ceci : ces Juifs qui inventent les choses dont il vient d'être question et dont l'audace envers leur Seigneur vient d’être évoquée auront la même destinée (maçîr) que les autres créatures : toutes reviendront vers Dieu car II a imposé la mort à toutes. O Muhammad ! ne t'attriste donc pas si ces Juifs ou d'autres qu'eux te traitent de menteur" ; d'autres envoyés furent contestés avant toi : tu as en eux un exemple et un réconfort ! Quant à ceux qui les contestèrent et inventèrent des choses à Mon sujet, ils revinrent vers Moi et J'ai donné a chacune de ces âmes la sanction de ses actes, car « au Jour de la Résurrection vous  ne recevrez tous que vos salaires » rétribuant vos actes (...)".
   « et la vie immédiate n'est que jouissance de l’illusion » c'est-à-dire : la vie immédiate avec ses plaisirs, ses parures et ses vanités est une jouissance que l'illusion (ghurûr) vous procure et qu'elle vous fait apprécier, or cette illusion n'est qu'une tromperie éphémère qui perd toute réalité lorsqu'arrive une épreuve" (...) 

   Ce que les gens de la Torah nous cachent. 

   Certains Juifs s'excusent de leur mécréance en lui, sur un rite très ancien: ils veulent que soit établi pour eux et devant eux la loi du sacrifice, de l’oblation par le Feu céleste. En clair, qu'il fasse comme d’autres prophètes du monde toranique. Toutefois, ils se gardent bien de mentionner la totalité de la phrase contenue dans la Thora et qui était :
   "(Ceci) jusqu'à ce que vienne le Messie et Mohammad. Sont-ils venus, alors à vous de croire en eux sans (leur demander) d’oblation".
   Conclusion : Comment dire après cela que les gens du monde toranique ne sont pas des cachotiers ? Mais c’était penser sans la vigilance divine. 

   L’Alliance divine selon le monde toranique. 

   "Ceci est le sang de l'alliance que l'Eternel a conclue avec vous touchant toutes ces paroles[26]." (Ex. 24: 8) Selon le monde rabbinique : Le mot hébreu "bérit", alliance, a pour racine : b,r,t, couper, diviser. Le bérit a été tout d'abord la victime coupée en morceaux, servant de signe au traité conclu; puis ce mot a été employé pour signifier alliance d'un peuple avec un autre; un pacte d'amitié entre deux individus; un contrat de mariage. Il est enfin devenu le terme technique employé pour parler de l'alliance d'un caractère tout particulier, du convenant établi entre Dieu et son peuple. 

   L’Alliance divine reconduite selon le monde de l’Évangile. 

   Le dénommé Paul nous déclare-t-il pas :"Il s'ensuit que la première alliance elle-même n'a pas été inaugurée sans recours au sang" (Bible. Héb. 9: 18; Thora: Ex. 24: 6-8). (à suivre)


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] et ceci s’adresse à l’ensemble des gens de la Thora. Le reproche fait à ces gens, c’est qu’ils n’ont jamais condamnés, disent les commentateurs coraniques, ouvertement et publiquement ces mauvaises actions de leurs ancêtres. Et n’avons pas, à travers cet écrivain, un exemple frappant ? Selon lui, son peuple est blanc comme neige ! Pourtant, la vérité semble être toute autre. Et l’histoire est là pour nous le rappeler.
[6] Qui est réellement ce prophète, les commentateurs bibliques se perdent en conjectures. Selon les gens de l'Evangile : Il est généralement admis que Jésus parlait ici de Zekaria "le fils de Yehoïada le prêtre". (2Ch 24:20-22.) C'est la conclusion la plus logique, car, le livre des Chroniques étant le dernier livre inscrit sur la liste du canon juif traditionnel, Abel était ainsi le premier et Zekaria le dernier des hommes justes que les Écritures hébraïques disent avoir été assassinés. Selon 2 Chroniques 24:21, Zekaria fut mis à mort "dans la cour de la maison de Jéhovah". L'autel de l'holocauste était situé dans la cour intérieure, hors du sanctuaire et face à l'entrée de celui-ci. Cela correspondrait au lieu où Jésus situa l'événement, " entre le sanctuaire et l'autel ". 2. Les mots " fils de Barakia " ne se trouvent pas dans le récit de Luc, et le Codex Sinaiticus (original) les omet dans celui de Matthieu. On a émis l'idée que Yehoïada, le père d'un Zekaria qui fut assassiné, portait deux noms différents, comme c'est le cas d'autres personnages de la Bible. — Comparer Mt 9:9 avec Mc 2:14 ; Mt 10:2, 3. - 3.
   Il apparaît ici que le Messie veut parler uniquement du père de Yahya (Jean), lequel mourra en martyr. La logique, c'est qu'il mentionne ce nom après ceux de Jérémie, etc. Ceci, la Bible se garde bien de mentionner le martyr de Zacharie (Zakariya, en arabe).
[7] Parole d’une extrême gravité. L’écrivain tente de minimiser le rôle passé de ses coreligionnaires.
[8] autre parole d’une extrême gravité. L’hostilité des juifs envers leurs prophètes n’est pas à mettre en doute. Tout prophète qui faisait (ou aurait fait) comme ces derniers le voulaient, serait le bienvenu. Dans le cas contraire, il sera (ou serait) immanquablement traité de menteur, pire, on n’hésitera pas à attenter à sa vie. Tout cela au nom de la liberté de culte et d’expression. 
[9] cela suite à leurs mauvaises actions. Du meurtre des prophètes, etc. (Coran IV 155-161).
[10] Isaïe, reprit par Paul est censé dire aussi : Tout le jour J’ai tendu les mains vers un peuple désobéissant et rebelle. (Bible. Rm. 10/21). Et ce n’est pas l’arrivée du Nazaréen, comme le nomme le monde toranique, qui arrangera l’affaire. Le Temple sera détruit, le peuple contraint à l’exil.
[11] cela est logique. Au temps d’Isaïe, on parlera d’un « retour » prochain sur la Terre promise. Tel n’est pas le cas après le Messie fils de Marie. N’oublions pas aussi qu’après lui, le Livre et la Prophétie passeront aux mains des Fils d’Ismaël...
[12] Dans « Mémoires d’Hadrien  », on dit : « Un séjour d’une semaine à Peluse s’employa tout entier à tenir la balance égale entre les Grecs et les Juifs, incompatibles éternels. (...) J’essayais de démontrer aux Grecs qu’ils n’étaient pas toujours les plus sages, aux Juifs qu’ils n’étaient nullement les plus purs. Les chansons satiriques dont ces Mellènes de basse espèce harcelaient leurs adversaires n’étaient guère moins bêtes que les grotesques imprécations des juiveries. Ces races qui vivaient porte à porte depuis des siècles n’avaient jamais eu la curiosité de se connaître ni la décence de s’accepter. (Op. cit. Marguerite Yourcenar. Tellas Stabilita. Edit. Plon.). 
   Si ces informations sont exactes, le climat était plutôt tendu à l’époque. N’oublions pas que la destruction du Temple, plus l’expulsion des gens de la Thora de Palestine et de Jérusalem, n’allait nullement arranger les futures relations entre les gens de la Thora, d’une part, et les gens du Paganisme d’autre part. L’arrivée de Constantin, fondateur du Christianisme avec Paul, n’allait jamais créer un climat de confiance entre ces deux nations antagonistes... 
[13] parole lourde de conséquences. « Certes, Nous avions déjà pris l’engagement des Fils d’Israël, et Nous leur avions envoyé des messagers. Mais chaque fois qu’un Messager leur vient avec ce qu’ils ne désirent pas, ils en traitent certains de menteurs et ils en tuent d’autres. » (Coran V 70). De même : « Tu trouveras (ô Mohammad) certainement que les Judaïsés et les associateurs sont les ennemis les plus acharnés des croyants... » (Coran V 82).
   En clair, ils n’ont que haine et inimitié envers les croyants soumis. Et cela, quand bien même ils se disent être encore, et à la face du monde, le « peuple élu » du Saint et Seigneur d’Israël et des mondes ! Dogme que l’Islam traditionnel rejette.
[14] mot à la mode de notre temps. On oublie que ce mot appartient aussi bien au vocabulaire des Fils d’Israël qu’à celui des Fils d’Ismaël ou aux Fils d’Esaü, etc. Pourquoi le “limiter” absolument qu’à une fraction particulière des descendants de Sem, fils de Noé ?
[15] C’est le Messie qu’on fait parler ainsi. Il s’adresse aux Fils d’Israël. 
[16] le Temple de Jérusalem.
[17] Quant au Sceau de la Prophétie, son nom est, lui, Le béni dans les Ecritures anciennes. Pour preuve : « Car, je vous le dis : vous ne me verrez plus désormais avant que vous disiez (ou selon Luc : "avant que[vienne le jour où] vous direz : Béni celui qui vient [soit Ahmad-Mohammad] au nom du Seigneur [c’est-à-dire avec Son commandement et Sa loi] ! (Bible. Mt. 23:39 ; Lc.13:35) ».
[18] Et cela, contrairement aux prétentions des exégètes bibliques, cela ne s’adresse pas au fils de Marie.
[19] avec ce que vous dites : ce rite du sacrifice par le feu.
[20] S'ils le traitent de menteur (ô Muhammad)...
[21] Zoboûr, le Livre, mot syriaque. Les gens de la Synagogue ne croient pas que le Psautier a été révélé à David (sur lui la Paix !). Selon eux, il était roi en Israël, non prophète en Israël ! Ce serait plutôt l’œuvre d’autres gens…
[22] dans le sens d’ordonner, recommander.
[23] "qorbân" désigne ici sous un certain rapport l'oblation, en tant qu'acte rituel, et sous un autre, l'oblat, ce qui est ainsi offert en oblation. Il ne s'agit donc pas ici pour les prophètes d'apporter une offrande devant ces gens, mais de venir devant eux en effectuant un rite spécial d'oblation où la consumation par un feu céleste de l'oblat devait être le signe de leur véridicité.
   N'a-t-on pas écrit et concernant un dénommé Corneille : (l'ange) qui entra chez lui :
   "Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu en oblation ..." (Actes: 10 : 4)
   Et en note : "En oblation ou en offrande de souvenir : terme biblique liturgique technique (azkarah en hébreu) du cérémonial israëlite (voir Thora. Lév. 2:2) pour désigner la portion de l'oblation qui était brûlée.
[24] Chose au quel mécroira le monde toranique, rabbinique. Et par ricochet le monde de l’Évangile, à travers Paul. Nous le verrons par la suite.
[25] Les Juifs demandaient donc en quelque sorte une preuve équivalente de la part du Prophète. Voir aussi Bible. Genèse 15/9-17 ; le cas de l’offrande d’Abraham consumée par un feu céleste et marquant l’alliance entre Dieu et lui.
[26] Selon la Torah : Mochè prit le sang, le répandit sur le peuple et dit : "Ceci est le sang de l'alliance que l'Eternel a conclue avec vous touchant toutes ces paroles." (Ex. 24: 8).
   Rite entaché de Paganisme. L’Alliance divine sera prise à travers la Torah. Refusant de l’accepter, il leur dit : "Et quand Nous avons pris votre alliance et brandi sur vous le Mont : Tenez ferme ce que Nous vous avons donné et souvenez-vous de ce qui s'y trouve"!... Peut-être auriez vous été pieux!" (Coran II 63).
   de même : 
   "Et quand Nous avons brandi au-dessus d'eux le Mont, comme si c'eût été une ombrelle ; ils pensaient que ça allait tomber sur eux, "Prenez avec force ce que Nous vous donnons, et rappelez-vous ce qui s'y trouve. Peut-être serez-vous pieux ?" (Coran VII 171).
   Mais ceci, les rabbis ne refuseront-ils pas de le reconnaître ? . 

Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le
15/08/06 .

15/08/06

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