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HOLOCAUSTE

   DIEU, PUISSANT ET MAJESTUEUX,  
A FAIT DES DEUX FILS D'ADAM
 UN EXEMPLE POUR VOUS.
PRENEZ EXEMPLE SUR LE MEILLEUR DES DEUX
ET
LAISSEZ LE PLUS MAUVAIS !

 Histoire de l'Humanité  
   
 

Holocauste : Ancien sacrifice biblique dans lequel la victime animale était brûlée par un Feu céleste. 

   P

oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]. 

   L'abolition du sacrifice. Ce que les gens de l’Evangile ignorent. 

   Comment les Fils d'Israël savaient-ils que le Saint et Seigneur d'Israël agréait ou non une action faite par eux ? Selon Ata' : "Les Fils d'Israël avaient l'habitude d'égorger pour Dieu. Ils prenaient alors les graisses et les meilleurs morceaux de viande des animaux[5]. Puis, ils les mettaient au milieu de la Maison (ou Lieu des Sacrifices). Laquelle était à ciel ouvert. Leurs prophètes y entraient et y suppliaient le Tout-puissant et Majestueux, tandis qu'à l'extérieur, autour de (cette) Maison, les Fils d'Israël attendaient. Un feu alors sans fumée, bourdonnant, crépitant, d'une couleur blanchâtre descendait et consumait ce sacrifice". (Comparer : Bible. I Rois 18:24, 36-37). Signe donc que le Saint et Seigneur d'Israël était satisfait d'eux. Notons que cette même loi concernait également le butin des guerres saintes[6]. La venue du Messie de Dieu, Ichoua (sur lui la Paix !) verra l'abolition de cette loi. Un document fait d'ailleurs dire au Messie :

   "Je suis venu abolir les sacrifices et si vous ne cessez pas de sacrifier, ma colère non plus ne cessera pas de peser sur vous." (Epiphane, Hérésies). 

   Le Feu du ciel selon les commentateurs bibliques.  

   Il existe bien, mais il aurait descendu pour des raisons bien précises. Qu’on en juge :

      Le feu du ciel selon l’exégète biblique : MOÏSE ET AARON ENTRÈRENT DANS LA TENTE DE RENDEZ-VOUS
   (Lév. 9:23). Ici se pose une question: pourquoi Aaron alla-t-il avec Moïse ? L'explication est : Moïse lui apprit la façon de brûler l'encens. Le huitième jour, il lui enseigna à l'offrir. Une autre explication est donnée : Aaron offrit les sacrifices et l'encens, mais le feu du ciel ne descendit pas. Il s'adressa alors à Moïse : « C'est à cause de moi, car j'ai commis le péché du Veau d'or ; Moïse, tu m'as amené ici afin que j'expie cette faute. » Moïse et Aaron pénétrèrent dans la tente de rendez-vous pour prier et, aussitôt, la Chekhina apparut ; puis ils ressortirent et récitèrent le psaume : « Que la douceur de YHVH, notre Dieu, soit sur nous, affermis l'œuvre de nos mains[7]. » Que le Nom béni fasse demeurer la Chekhina parmi le peuple d'Israël. Moïse offrit des sacrifices durant sept jours entiers, mais la Chekhina ne se manifesta pas. Le peuple se sentit vexé et dit à Moïse : « Nous nous sommes donné tant de mal afin que la Chekhina apparaisse et pour être certains que le péché du veau d'or était pardonné, et maintenant, voilà que rien ne se passe. » Moïse répondit : « Mon frère Aaron mérite que, grâce à lui, la Chekhina apparaisse. De la sorte, vous saurez que le Saint, béni soit-Il, a choisi Aaron pour devenir grand prêtre. » C'est alors qu'Elle se manifesta : un feu tomba du ciel et brûla les sacrifices. Le peuple loua Dieu et se prosterna face à terre tellement il avait peur[8]". Le Behaye écrit[9] : Le feu qui descendit du ciel pour consumer les sacrifices continua à brûler jusqu'à ce que le Temple de Salomon soit érigé[10]. Le feu tomba douze fois du ciel sur la terre, six fois pour le bien afin d'embraser les sacrifices et six fois pour le mal afin de châtier le peuple d'Israël. Le premier feu tomba sur l'autel pour consumer les sacrifices ; le deuxième tomba du temps de Gidéon lorsqu'il désirait recevoir un signe de Dieu : il égorgea un chevreau ; le feu tomba d'un rocher et brûla l'animal[11]. Le troisième tomba du temps de Manoach : un ange vint visiter sa femme pour lui dire qu'elle enfanterait un fils. Manoach sacrifia un chevreau et   l'immola sur un rocher qu'un feu céleste frappa ; l'animal sacrifié brûla[12]. Le quatrième tomba du temps du roi David. La peste s'abattit sur le peuple d'Israël ; David fit l'acquisition d'une aire pour y offrir des sacrifices ; un feu céleste descendit et consuma les sacrifices[13]. Le cinquième tomba du temps du roi Salomon lorsqu'il érigea le Temple. Un feu descendit du ciel pour consumer les sacrifices qu'il avait offerts[14]. Ici se pose une question : pourquoi le feu tomba-t-il du ciel à l'époque du roi Salomon, puisque le feu qui brûlait sur l'autel du temps de Moïse, brûlait encore sous son règne ? L'explication est : Salomon offrit une grande quantité de sacrifices sur l'autel en cuivre construit par Moïse. Cet autel ne pouvait pas recevoir tous les sacrifices ; aussi, Salomon dut sanctifier la cour du Temple pour y offrir tous les sacrifices. Le jour où il inaugura l'autel, le feu qui se trouvait à l'intérieur n'eut pas besoin d'être transporté ; il ne fallut pas non plus amener un feu nouveau car le Saint, béni soit-Il, fit tomber le feu du ciel. Le sixième descendit du temps d'Elie qui se querella avec les faux prophètes. Il supplia Dieu de lui envoyer un grand feu, parce qu'il avait versé beaucoup d'eau sur l'autel pour montrer aux faux prophètes comment répandre l'eau autour de l'autel. Une grande quantité de feu se mit à tomber du ciel pour tout brûler et faire évaporer cette eau[15]. Les six feux qui furent envoyés pour punir les impies furent les suivants : le premier brûla Nadab et Abihou[16] ; le deuxième fut déclenché quand Israël se conduisit mal dans le désert et s'opposa à Moïse. Un feu tomba du ciel qui consuma les plus importants des notables parmi les Juifs[17]. Le troisième s'abattit du temps de Coré, lorsqu'il se querella avec Moïse. Les flammes brûlèrent trois cents personnes[18]. Le quatrième se manifesta du temps de Job et brûla tous ses biens[19]. Le cinquième et le dernier furent envoyés par l'intermédiaire d'Elie qui, à deux reprises, brûla ses ennemis[20]. (Le commentaire sur la Torah. Jacob ben Isaac. Edit. Verdier). 

   Fonction rituelle de l’“offrande ”. 

   Mentionnons également que le fils d’Adam, Abel offrit un jeune bélier bien gras qu’un “ feu ” descendu du ciel, dévora. Dans les communautés anciennes antérieures à la nôtre, dont celles des gens de la Bible, les offrandes sacrificielles avaient le rôle qu’ont chez nous les aumônes (en arabe, sadaqât) et les aumônes obligatoires (en arabe, zakawât) à la différence toutefois que ceux qui présentaient alors des sacrifices savaient aussitôt s’ils étaient agréés ou non. D’après ce qui est rapporté, ils savaient cela grâce à un “ feu ” qui descendait du ciel et qui consommait l’offrande agréée. Dans notre communauté, l’offrande sacrificielle (en arabe, qorbân) c’est les oeuvres pieuses telle la prière, le jeûne, l’aumône “ de sincérité ” (en arabe, sadaqah) ainsi que l’acquittement de l’aumône obligatoire (en arabe, zakât), mais il n’y a pas de moyen qui permette de savoir si ces oeuvres pieuses sont agréées ou refusées.
   On rapporte que lorsque Âmir fils de ‘Abd Allah Anbarî fut sur le point de mourir, il pleura. On lui demanda ce qui le faisait pleurer. Il dit : J’ai fait ceci, j’ai fait cela [comme actes rituels], mais ce qui me fait pleurer à présent c’est que j’entends Dieu qui a dit : « Dieu n’agrée [un acte rituel] que de la part de ceux qui craignent » (Coran V 27).
   Adiyy fils de Tzâbit a dit : “ L’offrande sacrificielle de ceux qui craignent est la prière[21] ”.
   Après son élévation que pouvait laisser le fils de Marie à sa communauté ? La réponse : la prière[22]. Tous se devaient d’effectuer ce sacrifice qu’à seule fin de rechercher par elle, la proximité de Dieu.   

   Le rite ancien et rite nouveau. 

   Dans le Coran, au Seigneur des mondes d'y révéler  notamment : "Et à chaque communauté Nous avons assigné un rite, afin qu'ils rappellent le nom sur la bête de cheptel qu'Il leur a attribuée en nourriture...
   Ni leurs chairs ni leurs sangs n'atteint jamais à Dieu, mais c'est la piété qui, de votre part, L'atteint...." (Coran XXII 34, 37).

   Soit, Il accepte cela et le récompense largement. Car, il est bien rappelé dans une parole prophétique, qu'Il regarde non la forme, ni les biens de l'individu ; mais l'état de son cœur et ses actes. Il regarde également la sincérité dans son acte. Si le sang et la chair d'un animal ne peuvent jamais atteindre le Seigneur des mondes,  comment oserions dire après cela, et concernant un personnage aussi imminent que le Messie de Dieu (sur lui la Paix !) ; qu'il nous a aimés, et s'est livré lui-même pour nous en offrande et en sacrifice d'agréable odeur fait à Dieu ? (Bible. Eph.. 5:2). Pour se livrer à la justice de son pays, il aurait fallut qu'il commette un acte grave aux yeux de la Loi biblique[23]. Et sur quoi allait-il être jugé ? Quel acte d'accusation serait-il délivré à son encontre ? 

   Les effusions de sang et leur rattachement. 

   Les effusions de sang[24] provenant des holocaustes et des sacrifices de victimes animales semblaient, sous l'ancienne loi, les rattacher au rang des hommes[25]. Mais, dans tout cela, seul le rang humain déteint la perfection en ayant assumé, lui, le "Dépôt de la Foi". (Coran XXXIII 72)[26]. Quant au fils de Marie (sur lui la Paix !), il conservait le "Dépôt de la Foi" dont il s'acquittait ; c'est pourquoi, dit-on, le Juifs lui vouèrent leur hostilité farouche. Si on posait cette question : pourquoi Adam (sur lui la Paix !) a-t-il accepté de porter « le Dépôt de la Foi » en dehors des cieux et de la terre (Coran XXXIII 72) ? La réponse serait : parce que celui-ci à goûter au plaisir du Paradis. Il eut un ardent désir d'y revenir. Il accepta donc de porter ce « Dépôt » pour ainsi revenir dans ce lieu paradisiaque. On a dit également, parce qu'en lui se trouvait la force du prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !). Et Dieu est plus Savant ! 

   La loi biblique nouvelle concernant les sacrifices. 

   Une loi ancienne allait disparaître pour faire place à une loi nouvelle. La loi de la nouvelle offrande, le nouveau sacrifice, sera dorénavant comme suit : sera compris comme offrande (ou sacrifice) tout ce qui peut rapprocher la créature de son Créateur, exemples : l'aumône, les bonnes oeuvres, le sacrifice... Pour preuve, cette parole prophétique : le jeûne est un rempart et la prière une offrande (ou un sacrifice).
   Selon les grammairiens, le vocable “ Salah [27]” (prière, en français) exprime également une notion de consumer, brûler[28] dans un feu (Coran LXXXVIII 4). On a mit en évidence le rapport entre ces deux aspects : l'effacement des fautes est une forme de leur consommation et la prière est une forme de purification. Le vocable "salâwat" (prières) signifie fondamentalement : le fait d'accorder la rémission des fautes[29]. 

   Médiateur, tu le seras. 

   Le Sceau de la Prophétie sera lui, le médiateur[30] d'une nouvelle alliance. Son Seigneur l'honorera en le faisant venir jusqu'à Lui (Coran XVII 1). Par la grâce divine, il eut donc accès, de son vivant, au seuil divin. Son Seigneur le saluera et lui fera don d'un cadeau, la Prière. Par là, il est venu faire Sa volonté. Ce n'est donc pas dans le Lieu des Sacrifices, à Jérusalem, qu'il est entré pour y offrir un sacrifice ou une offrande ; mais dans la l'Extrême-mosquée, le Temple de Salomon (sur lui la Paix !), accompagné de l'ensemble des prophètes et messagers divins, pour y diriger la Prière. Puis, accompagné de l'ange Gabriel, il aura droit à une ascension  nocturne et céleste. Il aura droit d'accéder, lui seul, au Seuil divin pour y recevoir ainsi ce don divin à notre profit. Selon Nassafi (que Dieu l'agrée !) :

   "Mochè (sur lui la Paix !) a dit : "O Seigneur ! Je suis ton interlocuteur et Mohammad, Ton bien-aimé ; quelle différence y a-t-il entre interlocuteur et bien-aimé ?".

   Il dit : "L'interlocuteur fait selon l'agrément de Son patron. Le bien-aimé, lui, Son patron fait pour son agrément. Et l'interlocuteur, il aime Dieu. Et le bien-aimé, lui, Dieu l'aime. Et l'interlocuteur vient au Mont Thor-Sinaï, ensuite, Il lui parle tout bas. Et le bien-aimé, lui, il dort sur son lit, alors en un clin d'œil, Gabriel vient avec lui auprès d'un endroit où jamais personne n'a atteint d'entre les créatures." 

   Les Expiations. L'Ancienne et la Nouvelle Loi. 

   Le père d'Aliya a dit : "Un homme dit [un jour au prophète] : ô messager de Dieu, [qu'en serait-il] si nos expiations étaient les mêmes que celles des Fils d'Israël ?
   Il dit : Mon Dieu, nous ne le souhaitons pas ! Ce que Dieu vous a accordé est meilleur [pour vous actuellement] que ce qu'Il a accordé aux Fils d'Israël. Lorsque quelqu'un parmi eux avait commis une faute il trouvait cette faute inscrite sur sa porte avec son expiation[31]. S'il l'expiait il subissait l’opprobre en ce monde [car sa faute était connue] et s'il n’expiât pas, il la subissait dans l'Autre. Or donc, Dieu vous a accordé mieux que cela lorsqu'Il dit :
   "Celui qui commet une mauvaise action ou nuit à sa propre âme et demande ensuite pardon à Dieu, il trouvera Dieu, Pardonnant et Très-Miséricordieux". (Coran IV 110).
   Le père d'Aliya ajoute que le prophète a encore dit à cette occasion :
   "Chacune des cinq Prières, chaque Vendredi jusqu'à le Vendredi suivant est une expiation pour ce qui est entre elles [entre deux Prières ou entre deux Vendredis]"
   et il a dit également :
   "Celui qui se dispose à faire une bonne action mais [finalement] ne l'accomplit pas, une bonne action est inscrite à son actif et s'il l'accomplit, ce sont dix bonnes actions semblables [qui sont inscrites en sa faveur]...".
   Le père d'Aliya ajoute : "C'est alors [après que cette question fut posée au prophète] que Dieu fit descendre ce verset : "Allez-vous questionner votre messager comme l'a été auparavant Mochè ?". (Coran II 108). (à suivre)


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Contrairement à l’enseignement biblique aucune part ne sera distribuée. 
[6] Abou Horeirah a entendu le prophète (sur lui Prière et Paix !) dire : « Un prophète partit en campagne et dit à son peuple : « Je n’emmènerai avec moi, ni l’homme qui, ayant une femme vierge, désire la déflorer, ni celui qui, construisant sa maison, n’en a pas encore posé le toit, ni celui qui, ayant acheté des brebis ou une chamelle, attend qu’elle mette bas. » Au cours de sa campagne, il s’approcha d’un village peu avant la fin du temps de la prière de l’après-midi. Il s’adressa alors au soleil : «  Tu obéis aux ordres de Dieu tout comme moi ! Mon Dieu, poursuit-il, immobilise-le ! » Et il fut immobilisé jusqu’à ce que Dieu accorde la victoire au prophète. Il rassembla le butin (en attendant qu’un Feu céleste vienne le consumer). Mais le Feu n’en voulut point. Le prophète en conclut alors : « Il y a parmi vous un fraudeur ! Qu’un homme de chaque tribu me prête serment » ordonna-t-il. La main d’un des hommes demeura coller à la sienne. « Il y a parmi vous un fraudeur : que la tribu prête serment » ordonna le prophète. La main de deux ou trois hommes demeura également collée à la sienne. « Le fraudeur est bien parmi vous ! », conclut-il. Alors ils apportèrent une tête en or de la taille d’une tête de vache ? Il la déposa avec le reste du butin, et un Feu céleste consuma le tout. La prise du butin n’était pas licite pour les communautés qui nous ont précédés. Puis Dieu nous l’a rendu licite quand il a vu notre faiblesse et notre impuissance. » (Transmis par Mouslim et Bokhari).
[7] PS.90:17.
[8] Siphra Lév. 9.23
[9] MHG.Nom. 11.1 et Toldot Itzhak, Lév. 9:24.
[10] Yom. 21 a, Zeb. 61 b.
[11] Jug. 6:17-22.
[12] Jug.13.
[13] I.Chron. 21:26.
[14] II.Chron.7:l.
[15] I.R. 18.38.
[16] Lév. 10:2.
[17] Nom. 11:1.
[18] Nom. 16:35.
[19] Job.1.:16.
[20] II.R.1.10.
[21] On notera que la prière, dans le culte d’Isis, avait pris la place du sacrifice. Car, dit-on encore, les sages de l’Egypte réprouvaient, dès le XIIème siècle avant l’ère évangélique, l’usage des sacrifices et démontraient leur inefficacité. Pour l’Islam, les sacrifices avaient une toute autre signification.
[22] C’est d’ailleurs la même chose que les rabbins ordonneront à leurs communautés après la destruction du Temple et leur Exil.
[23] Dans l’article « Les juifs ont-ils condamné Jésus ? » par Salomon Malka, en 1948, la Cour suprême d’Israël repousse le projet d’une révision du procès de Jésus. De qui émanait cette incroyable proposition ? Selon Salomon Malka : – L’idée est née à la fois d’une scène très précise et d’un livre. La scène se situe au domicile du père fondateur de l’Etat d’Israël, David Ben Gourion, à Tel-Aviv. (...) [Quant au livre :] « Le Procès et la mort de Jésus », écrit par le conseiller juridique de David Ben Gourion, justement. Traduit aux Etats-Unis, en Allemagne, ce livre n’est jamais arrivé en France. Il connut en Israël huit éditions. Son auteur, Chaïm Cohen, membre de l’establishment israélien, est aussi un esprit rebelle... (...) Il a écrit son livre dans des circonstances très précises, que je voudrais vous raconter. En septembre 1948, c’est-à-dire quatre mois après la création de l’Etat d’Israël, est instituée la Cour suprême israélienne. Lors de la première session, Moshe Zamora, le président de la Cour, dépouillant l’impressionnant courrier déposé sur son bureau, tombe sur un ensemble de lettres de prêtres catholiques, essentiellement hollandais, français et américains, reconnaissant la Cour suprême une nouvelle manifestation du sanhédrin et invitant en conséquence son président à une révision du procès de Jésus. Viennent ensuite les arguments juridiques : « Vous ne pouvez pas nous dire que cette demande n’est plus pertinente du fait que, après la destruction du Temple, il n’existait plus de souveraineté juive. Nous déposons donc notre demande en 1948, aussitôt qu’il possible pour nous de le faire. » La lecture de ces lettres laisse la Cour suprême sans voix. Il faut pourtant prendre une décision. La Cour en prend deux. Les juges se déclarent d’abord incompétents : « La décision de procéder à une révision du procès de Jésus ne relève pas de la Cour suprême d’Israël. » La deuxième décision est de laisser cette affaire secrète. 
    Et ensuite ? « Mais, comme souvent en Israël, au bout de quelques mois la chose se sait. Le « News Review », un journal anglais, ébruite l’affaire et, immédiatement, la presse s’affole. La publicité faite autour de la révision du procès de Jésus amène de nouvelles lettres sur le bureau de Moshe Zamora, qui se décide à ouvrir un dossier... » (Le nouvel Observateur. Hors-série. N° 35). 
   Voeu pieux, mais l’affaire en restera là... Affaire classée ! Peut-on imaginer qu’un jour le « Dossier  Jésus » sera enfin ré-ouvert par la Cour suprême israélienne ?
[24] Selon Elie Munk : La consommation du sang a dû faire une véritable passion pour nos ancêtres. Déjà le Midr. Sifré répond que les Juifs goûtaient au sang jusqu’à la débauche ; Nah’m. ajoute qu’ils le consommaient pour leurs rapports avec les démons et l’utilisation pour la divination. Il rappelle en outre les quatre raisons pour lesquelles il était important de préciser que la consommation du sang restait défendue.
   ...Il convient ici de signaler que le sang a la couleur rouge, qui est celle d’Esaü, l’ennemi d’Israël. C’est à cause de son affinité pour cette couleur qu’il a reçu le nom d’Edom : la racine de ce nom est la même que celle du sang. [...] Cet état de fait suffirait déjà à justifier l’interdiction de la consommation du sang pour les Israélites… » (Deut. 12 23.).
   B. Lazare p. 354-358, rappelle encore que les Juifs s’adonnèrent à la sorcellerie. Ils furent les magiciens par excellence. On sait la place que le sang occupa toujours dans les maléfices. On attribuait au sang, surtout au sang vierge, des vertus incomparables : « Le sang était guérisseur, évocateur, préservateur, il pouvait servir à la recherche de la pierre philosophale à la composition des philtres et des enchantements. Or, il est fort probable, certain même, que des Juifs magiciens durent immoler des enfants. » 
[25] Selon Elie Munk : ...le Zohar fait ici allusion au sacrifice de Noé :  « Pourquoi l’animal doit-il expier pour l’homme ? Puisque c’est l’homme qui a péché, c’est sa chair et son sang qui devraient être versés sur les hauteurs de l’autel ! C’est Dieu qui a fait l’esprit de l’homme et l’esprit animal et les a distingués, comme il est dit dans l’Ecclésiaste (III,21) : « L’esprit de l’homme montera là-haut et l’esprit de l’animal descendra vers la terre. » Avant que l’homme n’ait péché, il est dit : « Je vous donne toute herbe portant de la semence... ce sera votre nourriture. » (Gen. I,29). Mais dès qu’il eut laissé au mauvais penchant le pouvoir dominateur, ce fut la chair des animaux qu’il convoita et Dieu lui permit de consommer la viande de l’animal. Depuis lors, la chair de l’homme a le désir de la viande, son âme se repaît en en mangeant. Aussi Dieu dit-il : « A partir de maintenant, c’est la viande de l’animal qui expiera vos péchés. » Le sang qui reste servira également à l’expiation, ainsi qu’il est dit : « Car le principe vital de toute créature, c’est son sang qui est dans son corps. » (Lév. XVII,14). Depuis cette époque, c’est le corps de l’animal qui a servi à expier le péché des hommes. (Bible. Nb. 28 2).
   Interprétation très personnelle et rabinique.
[26] Cette chose là, les gens de la Bible ne l’ont pas compris.
[27] Salah, mot en araméen dont la racine signifie “ sanctifier ”.
[28] Rappelons cette parole dite à un dénommé Corneille : “ Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu en oblation... ” (Bible. Act. 10:4). Et en note : En oblation ou en offrande de souvenir : terme biblique liturgique (azkarah, en hébreu) du cérémonial israélite (Bible. Thora. Lév. 2:2) pour désigner ce qui était brûlée. A Mochè ne fut-il pas révélé : “ Et Je t’ai choisi. Écoute donc ce qui va être révélé. Certes, c’est Moi Allah (Ïl, en hébreu) : point de divinité que Moi. Adore-Moi donc et établis la Prière en souvenir de Moi. ” (Coran XX 13-14).
[29] La (ou les) Prière(s), et non le fils de Marie lui-même ou un homme du Culte quelconque, comme le prétendent à tort certaines sectes nazaréniennes dont la secte des catholiques. 
[30] c’est le sens donné ici par fils de Dieu, soit médiateur d’une nouvelle Loi divine. Dans les Ecritures anciennes : titre honorifique, attribué au Sceau de la Prophétie. Pour preuve cette prophétie d’Esaïe, le prophète : « Remercie Mon bien-aimé et Mon fils Ahmad ». Le Saint et Seigneur d’Israël a ordonné à Esaïe de remercier ce prophète, lui et son peuple. 
[31] On trouve volontiers dans la Bible les expiations et non les fautes inscrites sur sa porte. Les sages et les rabbis semblent avoir soumis ce genre de passage biblique à la censure. Dans le Talmud de Jérusalem, on a dit : « ... De même, on déduit que l’on attache une langue de laine écarlate au front du bouc devant être envoyé à Azazel, de ce qu’il est écrit (Isaïe, I 18) : si vos péchés sont rouges comme la pourpre, deviennent-ils blancs comme neige !
   ...Quant à « la langue écarlate au front d’Azazel », en principe, on les attachait aux fenêtres et les unes blanchissaient (en signe de pardon), tandis que les autres rougissaient. Comme le résultat rendait honteux les uns ou les autres, on se mit à les attacher aux portes du tabernacle. Comme cependant, en certaines années elles blanchissaient, qu’en d’autres elles rougissaient, on décida de les attacher au rocher d’où le bouc émissaire était précipité, selon Isaïe (I, 18) : Allons donc, discutons, dit l’Eternel, etc. R. Eliézer interprète ainsi le parallélisme de ce verset ; par la première phrase, « si vos péchés sont comme la rougeur », on entend s’il y a autant de distance d’années qu’entre ciel et terre, et en ce cas ils blanchiront comme neige ; au delà de cette mesure, ils seront comme la laine. R. Josué dit : s’ils atteignent le nombre des ans des patriarches (502), ils deviendront blancs comme la neige ; s’ils sont plus nombreux, ils atteindront seulement la blancheur de la laine. R. Judan b. Pazi l’explique ainsi : pour la première fois du péché, les fautes seront blanchies comme la neige ; en cas de récidive, si les péchés ont été comme la pourpre, ils seront comme la laine. Enfin, les autres sages disent : si les péchés ont été aussi nombreux que les années, ils blanchiront comme la neige ; au delà de cette mesure, ils seront comme la laine. R. Judan `Antadria dit : lorsque ce sont des péchés secondaires (de simples infractions), ils deviendront blancs comme la neige : mais s’ils sont plus graves, ils deviendront seulement comme la laine. » (Traité  Schabbath. v, III, p, 120, 122). 

Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le
15/08/06 .

15/08/06

 

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