Holocauste : Ancien sacrifice biblique dans lequel
la victime animale était brûlée par un Feu céleste.
oint
de divinité[1]
excepté Allah
le Très Haut. Que les meilleures salutations
soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie.
L'abolition du sacrifice. Ce que les gens de l’Evangile ignorent.
Comment les Fils d'Israël savaient-ils que le Saint et Seigneur d'Israël
agréait ou non une action faite par eux ? Selon Ata' : "Les Fils
d'Israël avaient l'habitude d'égorger pour Dieu. Ils prenaient alors
les graisses et les meilleurs morceaux de viande des animaux.
Puis, ils les mettaient au milieu de la Maison (ou Lieu des Sacrifices).
Laquelle était à ciel ouvert. Leurs prophètes y entraient et y suppliaient
le Tout-puissant et Majestueux, tandis qu'à l'extérieur, autour de (cette)
Maison, les Fils d'Israël attendaient. Un feu alors sans fumée, bourdonnant,
crépitant, d'une couleur blanchâtre descendait et consumait ce sacrifice".
(Comparer : Bible. I Rois 18:24, 36-37). Signe donc que le Saint et
Seigneur d'Israël était satisfait d'eux. Notons que cette même loi concernait
également le butin des guerres saintes.
La venue du Messie de Dieu, Ichoua (sur lui la Paix !) verra l'abolition
de cette loi. Un document fait d'ailleurs dire au Messie :
"Je suis venu abolir les sacrifices
et si vous ne cessez pas de sacrifier, ma colère non plus ne cessera
pas de peser sur vous." (Epiphane, Hérésies).
Le Feu du ciel selon les commentateurs bibliques.
Il existe bien, mais il aurait descendu pour des raisons bien précises.
Qu’on en juge :
Le feu du ciel selon l’exégète biblique :
MOÏSE ET AARON ENTRÈRENT DANS LA TENTE DE RENDEZ-VOUS
(Lév.
9:23). Ici se pose une question: pourquoi Aaron alla-t-il avec Moïse
? L'explication est : Moïse lui apprit la façon de brûler l'encens.
Le huitième jour, il lui enseigna à l'offrir. Une autre explication
est donnée : Aaron offrit les sacrifices et l'encens, mais le feu du
ciel ne descendit pas. Il s'adressa alors à Moïse : « C'est à cause
de moi, car j'ai commis le péché du Veau d'or ; Moïse, tu m'as amené
ici afin que j'expie cette faute. » Moïse et Aaron pénétrèrent dans
la tente de rendez-vous pour prier et, aussitôt, la Chekhina apparut
; puis ils ressortirent et récitèrent le psaume : « Que la douceur de
YHVH, notre Dieu, soit sur nous, affermis l'œuvre de nos mains.
» Que le Nom béni fasse demeurer la Chekhina parmi le peuple d'Israël.
Moïse offrit des sacrifices durant sept jours entiers, mais la Chekhina
ne se manifesta pas. Le peuple se sentit
vexé et dit à Moïse : « Nous nous sommes donné tant de mal afin que
la Chekhina apparaisse et pour être certains que le péché du veau d'or
était pardonné, et maintenant, voilà que rien ne se passe. » Moïse répondit
: « Mon frère Aaron mérite que, grâce à lui, la Chekhina apparaisse.
De la sorte, vous saurez que le Saint, béni soit-Il, a choisi Aaron
pour devenir grand prêtre. » C'est alors qu'Elle se manifesta : un feu
tomba du ciel et brûla les sacrifices. Le peuple loua Dieu et se prosterna
face à terre tellement il avait peur".
Le Behaye écrit
: Le feu qui descendit du ciel pour consumer les sacrifices continua
à brûler jusqu'à ce que le Temple de Salomon soit érigé[10].
Le feu tomba douze fois du ciel sur la terre, six fois pour le bien
afin d'embraser les sacrifices et six fois pour le mal afin de châtier
le peuple d'Israël. Le premier feu tomba sur l'autel pour consumer les
sacrifices ; le deuxième tomba du temps de Gidéon lorsqu'il désirait
recevoir un signe de Dieu : il égorgea un chevreau ; le feu tomba d'un
rocher et brûla l'animal.
Le troisième tomba du temps de Manoach : un ange vint visiter sa femme
pour lui dire qu'elle enfanterait un fils. Manoach sacrifia un chevreau
et l'immola sur un rocher qu'un
feu céleste frappa ; l'animal sacrifié brûla.
Le quatrième tomba du temps du roi David. La peste s'abattit sur le
peuple d'Israël ; David fit l'acquisition d'une aire pour y offrir des
sacrifices ; un feu céleste descendit et consuma les sacrifices.
Le cinquième tomba du temps du roi Salomon lorsqu'il érigea le Temple.
Un feu descendit du ciel pour consumer les sacrifices qu'il avait offerts.
Ici se pose une question : pourquoi le feu tomba-t-il du ciel à l'époque
du roi Salomon, puisque le feu qui brûlait sur l'autel du temps de Moïse,
brûlait encore sous son règne ? L'explication est : Salomon offrit une
grande quantité de sacrifices sur l'autel en cuivre construit par Moïse.
Cet autel ne pouvait pas recevoir tous les sacrifices ; aussi, Salomon
dut sanctifier la cour du Temple pour y offrir tous les sacrifices.
Le jour où il inaugura l'autel, le feu qui se trouvait à l'intérieur
n'eut pas besoin d'être transporté ; il ne fallut pas non plus amener
un feu nouveau car le Saint, béni soit-Il, fit tomber le feu du ciel.
Le sixième descendit du temps d'Elie qui se querella avec les faux prophètes.
Il supplia Dieu de lui envoyer un grand feu, parce qu'il avait versé
beaucoup d'eau sur l'autel pour montrer aux faux prophètes comment répandre
l'eau autour de l'autel. Une grande quantité de feu se mit à tomber
du ciel pour tout brûler et faire évaporer cette eau.
Les six feux qui furent envoyés pour punir les impies furent les suivants
: le premier brûla Nadab et Abihou
; le deuxième fut déclenché quand Israël se conduisit mal dans le désert
et s'opposa à Moïse. Un feu tomba du ciel qui consuma les plus importants
des notables parmi les Juifs.
Le troisième s'abattit du temps de Coré, lorsqu'il se querella avec
Moïse. Les flammes brûlèrent trois cents personnes.
Le quatrième se manifesta du temps de Job et brûla tous ses biens.
Le cinquième et le dernier furent envoyés par l'intermédiaire d'Elie
qui, à deux reprises, brûla ses ennemis.
(Le commentaire sur la Torah. Jacob ben Isaac.
Edit. Verdier).
Fonction rituelle de l’“offrande ”.
Mentionnons également que le fils d’Adam, Abel offrit un jeune bélier
bien gras qu’un “ feu ” descendu du ciel, dévora. Dans les
communautés anciennes antérieures à la nôtre, dont celles des gens de
la Bible, les offrandes sacrificielles avaient le rôle qu’ont chez nous
les aumônes (en arabe, sadaqât) et les aumônes obligatoires (en
arabe, zakawât) à la différence toutefois que ceux qui présentaient
alors des sacrifices savaient aussitôt s’ils étaient agréés ou non.
D’après ce qui est rapporté, ils savaient cela grâce à un “ feu ”
qui descendait du ciel et qui consommait l’offrande agréée. Dans notre
communauté, l’offrande sacrificielle (en arabe, qorbân) c’est
les oeuvres pieuses telle la prière, le jeûne, l’aumône “ de sincérité ”
(en arabe, sadaqah) ainsi que l’acquittement de l’aumône obligatoire
(en arabe, zakât), mais il n’y a pas de moyen qui permette de
savoir si ces oeuvres pieuses sont agréées ou refusées.
On
rapporte que lorsque Âmir fils de ‘Abd Allah Anbarî fut sur le point
de mourir, il pleura. On lui demanda ce qui le faisait pleurer. Il dit :
J’ai fait ceci, j’ai fait cela [comme actes rituels], mais ce qui me
fait pleurer à présent c’est que j’entends Dieu qui a dit : « Dieu
n’agrée [un acte rituel] que de la part de ceux qui craignent »
(Coran V 27).
Adiyy
fils de Tzâbit a dit : “ L’offrande sacrificielle de ceux qui craignent
est la prière ”.
Après
son élévation que pouvait laisser le fils de Marie à sa communauté ?
La réponse : la prière.
Tous se devaient d’effectuer ce sacrifice qu’à seule fin de rechercher
par elle, la proximité de Dieu.
Le rite ancien et rite nouveau.
Dans le Coran, au Seigneur des mondes d'y révéler notamment :
"Et à chaque communauté Nous avons assigné un rite, afin
qu'ils rappellent le nom sur la bête de cheptel qu'Il leur a attribuée
en nourriture...
Ni
leurs chairs ni leurs sangs n'atteint jamais à Dieu, mais c'est la piété
qui, de votre part, L'atteint...." (Coran XXII 34, 37).
Soit, Il accepte cela et le récompense
largement. Car, il est bien rappelé dans une parole prophétique, qu'Il
regarde non la forme, ni les biens de l'individu ; mais l'état de
son cœur et ses actes. Il regarde également la sincérité dans son
acte. Si le sang et la chair d'un animal ne peuvent jamais atteindre
le Seigneur des mondes, comment oserions dire après cela, et concernant
un personnage aussi imminent que le Messie de Dieu (sur lui la Paix
!) ; qu'il nous a aimés, et s'est livré lui-même pour nous en
offrande et en sacrifice d'agréable odeur fait à Dieu
? (Bible. Eph.. 5:2). Pour se livrer à la justice de son pays,
il aurait fallut qu'il commette un acte grave aux yeux de la Loi biblique.
Et sur quoi allait-il être jugé ? Quel acte d'accusation serait-il délivré
à son encontre ?
Les effusions de sang et leur rattachement.
Les effusions de sang
provenant des holocaustes et des sacrifices de victimes animales semblaient,
sous l'ancienne loi, les rattacher au rang des hommes.
Mais, dans tout cela, seul le rang humain déteint la perfection en ayant
assumé, lui, le "Dépôt de la Foi". (Coran XXXIII 72).
Quant au fils de Marie (sur lui la Paix !), il conservait le "Dépôt
de la Foi" dont il s'acquittait ; c'est pourquoi, dit-on, le Juifs
lui vouèrent leur hostilité farouche. Si on posait cette question :
pourquoi Adam (sur lui la Paix !) a-t-il accepté de porter « le
Dépôt de la Foi » en dehors des cieux et de la terre (Coran XXXIII
72) ? La réponse serait : parce que celui-ci à goûter au plaisir du
Paradis. Il eut un ardent désir d'y revenir. Il accepta donc de porter
ce « Dépôt » pour ainsi revenir dans ce lieu paradisiaque.
On a dit également, parce qu'en lui se trouvait la force du prophète
Mohammad (sur lui Prière et Paix !). Et Dieu est plus Savant !
La loi biblique nouvelle concernant les sacrifices.
Une loi ancienne
allait disparaître pour faire place à une loi nouvelle. La loi de la
nouvelle offrande, le nouveau sacrifice, sera dorénavant comme suit
: sera compris comme offrande (ou sacrifice) tout ce qui peut rapprocher
la créature de son Créateur, exemples : l'aumône, les bonnes oeuvres,
le sacrifice... Pour preuve, cette parole prophétique : le jeûne est
un rempart et la prière une offrande (ou un sacrifice).
Selon
les grammairiens, le vocable “ Salah ”
(prière, en français) exprime également une notion de consumer, brûler
dans un feu (Coran LXXXVIII 4). On a mit en évidence le rapport entre
ces deux aspects : l'effacement des fautes est une forme de leur consommation
et la prière est une forme de purification. Le vocable "salâwat"
(prières) signifie fondamentalement : le fait d'accorder la rémission
des fautes.
Médiateur, tu le seras.
Le Sceau de la Prophétie sera lui, le médiateur
d'une nouvelle alliance. Son Seigneur l'honorera en le faisant venir
jusqu'à Lui (Coran XVII 1). Par la grâce divine, il eut donc accès,
de son vivant, au seuil divin. Son Seigneur le saluera et lui fera
don d'un cadeau, la Prière. Par là, il est venu faire
Sa volonté. Ce n'est donc pas dans le Lieu des Sacrifices, à
Jérusalem, qu'il est entré pour y offrir un sacrifice ou une offrande
; mais dans la l'Extrême-mosquée, le Temple de Salomon (sur lui la Paix
!), accompagné de l'ensemble des prophètes et messagers divins, pour
y diriger la Prière. Puis, accompagné de l'ange Gabriel,
il aura droit à une ascension nocturne et céleste. Il aura droit
d'accéder, lui seul, au Seuil divin pour y recevoir ainsi ce don divin
à notre profit. Selon Nassafi (que Dieu l'agrée !) :
"Mochè (sur lui la Paix !) a dit :
"O Seigneur ! Je suis ton interlocuteur et Mohammad, Ton bien-aimé
; quelle différence y a-t-il entre interlocuteur et bien-aimé ?".
Il dit : "L'interlocuteur fait selon
l'agrément de Son patron. Le bien-aimé, lui, Son patron fait pour son
agrément. Et l'interlocuteur, il aime Dieu. Et le bien-aimé, lui, Dieu
l'aime. Et l'interlocuteur vient au Mont Thor-Sinaï, ensuite, Il lui
parle tout bas. Et le bien-aimé, lui, il dort sur son lit, alors en
un clin d'œil, Gabriel vient avec lui auprès d'un endroit où jamais
personne n'a atteint d'entre les créatures."
Les Expiations. L'Ancienne et la Nouvelle Loi.
Le père d'Aliya a dit : "Un homme dit [un jour au prophète] : ô
messager de Dieu, [qu'en serait-il] si nos expiations étaient les
mêmes que celles des Fils d'Israël ?
Il
dit : Mon Dieu, nous ne le souhaitons pas ! Ce que Dieu vous a accordé
est meilleur [pour vous actuellement] que ce qu'Il a accordé aux Fils
d'Israël. Lorsque quelqu'un parmi eux avait commis une faute il trouvait
cette faute inscrite sur sa porte avec son expiation.
S'il l'expiait il subissait l’opprobre en ce monde [car sa faute était
connue] et s'il n’expiât pas, il la subissait dans l'Autre. Or donc,
Dieu vous a accordé mieux que cela lorsqu'Il dit :
"Celui
qui commet une mauvaise action ou nuit à sa propre âme et demande ensuite
pardon à Dieu, il trouvera Dieu, Pardonnant et Très-Miséricordieux".
(Coran IV 110).
Le
père d'Aliya ajoute que le prophète a encore dit à cette occasion :
"Chacune
des cinq Prières, chaque Vendredi jusqu'à le Vendredi suivant est une
expiation pour ce qui est entre elles [entre deux Prières ou
entre deux Vendredis]"
et
il a dit également :
"Celui
qui se dispose à faire une bonne action mais [finalement] ne l'accomplit
pas, une bonne action est inscrite à son actif et s'il l'accomplit,
ce sont dix bonnes actions semblables [qui sont inscrites en sa faveur]...".
Le
père d'Aliya ajoute : "C'est alors [après que cette question fut
posée au prophète] que Dieu fit descendre ce verset : "Allez-vous
questionner votre messager comme l'a été auparavant Mochè ?". (Coran
II 108). (à
suivre)
Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable
divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il
est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe.
En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme
un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur
et Maître de l’Univers.
Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse
miséricorde, etc., formules propres à l’Islam
traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine
comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière »
angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils
d’Abraham (sur eux la Paix !). Pour l’Islam
traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes
et messagers divins.
Contrairement à l’enseignement biblique aucune part ne sera distribuée.
Abou Horeirah a entendu le prophète (sur lui Prière et Paix !) dire
: « Un prophète partit en campagne et dit à son peuple : « Je
n’emmènerai avec moi, ni l’homme qui, ayant une femme vierge, désire
la déflorer, ni celui qui, construisant sa maison, n’en a pas encore
posé le toit, ni celui qui, ayant acheté des brebis ou une chamelle,
attend qu’elle mette bas. » Au cours de sa campagne, il s’approcha
d’un village peu avant la fin du temps de la prière de l’après-midi.
Il s’adressa alors au soleil : « Tu obéis aux ordres de Dieu
tout comme moi ! Mon Dieu, poursuit-il, immobilise-le ! » Et
il fut immobilisé jusqu’à ce que Dieu accorde la victoire au prophète.
Il rassembla le butin (en attendant qu’un Feu céleste vienne le consumer).
Mais le Feu n’en voulut point. Le prophète en conclut alors : « Il
y a parmi vous un fraudeur ! Qu’un homme de chaque tribu me prête
serment » ordonna-t-il. La main d’un des hommes demeura coller
à la sienne. « Il y a parmi vous un fraudeur : que la tribu prête
serment » ordonna le prophète. La main de deux ou trois hommes
demeura également collée à la sienne. « Le fraudeur est bien
parmi vous ! », conclut-il. Alors ils apportèrent une tête en
or de la taille d’une tête de vache ? Il la déposa avec le reste du
butin, et un Feu céleste consuma le tout. La prise du butin
n’était pas licite pour les communautés qui nous ont précédés. Puis
Dieu nous l’a rendu licite quand il a vu notre faiblesse et notre
impuissance. » (Transmis par Mouslim et Bokhari).
PS.90:17.
Siphra Lév. 9.23
MHG.Nom. 11.1 et Toldot Itzhak, Lév. 9:24.
Yom. 21 a, Zeb. 61 b.
Jug. 6:17-22.
Jug.13.
I.Chron. 21:26.
II.Chron.7:l.
I.R. 18.38.
Lév. 10:2.
Nom. 11:1.
Nom. 16:35.
Job.1.:16.
II.R.1.10.
On notera que la prière, dans le culte d’Isis, avait pris la place
du sacrifice. Car, dit-on encore, les sages de l’Egypte réprouvaient,
dès le XIIème siècle avant l’ère évangélique, l’usage des sacrifices
et démontraient leur inefficacité. Pour l’Islam, les sacrifices avaient
une toute autre signification.
C’est d’ailleurs la même chose que les rabbins ordonneront à leurs
communautés après la destruction du Temple et leur Exil.
Dans l’article « Les juifs ont-ils condamné Jésus ? »
par Salomon Malka, en 1948, la Cour suprême d’Israël repousse le projet
d’une révision du procès de Jésus. De qui émanait cette incroyable
proposition ? Selon Salomon Malka : – L’idée est née à la fois d’une
scène très précise et d’un livre. La scène se situe au domicile du
père fondateur de l’Etat d’Israël, David Ben Gourion, à Tel-Aviv.
(...) [Quant au livre :] « Le Procès et la mort de Jésus »,
écrit par le conseiller juridique de David Ben Gourion, justement.
Traduit aux Etats-Unis, en Allemagne, ce livre n’est jamais arrivé
en France. Il connut en Israël huit éditions. Son auteur, Chaïm Cohen,
membre de l’establishment israélien, est aussi un esprit rebelle...
(...) Il a écrit son livre dans des circonstances très précises, que
je voudrais vous raconter. En septembre 1948, c’est-à-dire quatre
mois après la création de l’Etat d’Israël, est instituée la Cour suprême
israélienne. Lors de la première session, Moshe Zamora, le président
de la Cour, dépouillant l’impressionnant courrier déposé sur son bureau,
tombe sur un ensemble de lettres de prêtres catholiques, essentiellement
hollandais, français et américains, reconnaissant la Cour suprême
une nouvelle manifestation du sanhédrin et invitant en conséquence
son président à une révision du procès de Jésus. Viennent ensuite
les arguments juridiques : « Vous ne pouvez pas nous dire
que cette demande n’est plus pertinente du fait que, après la destruction
du Temple, il n’existait plus de souveraineté juive. Nous déposons
donc notre demande en 1948, aussitôt qu’il possible pour nous de le
faire. » La lecture de ces lettres laisse la Cour suprême
sans voix. Il faut pourtant prendre une décision. La Cour en prend
deux. Les juges se déclarent d’abord incompétents : « La décision
de procéder à une révision du procès de Jésus ne relève pas de la
Cour suprême d’Israël. » La deuxième décision est de laisser
cette affaire secrète.
Et ensuite ? « Mais,
comme souvent en Israël, au bout de quelques mois la chose se sait.
Le « News Review », un journal anglais, ébruite l’affaire
et, immédiatement, la presse s’affole. La publicité faite autour de
la révision du procès de Jésus amène de nouvelles lettres sur le bureau
de Moshe Zamora, qui se décide à ouvrir un dossier... » (Le
nouvel Observateur. Hors-série. N° 35).
Voeu pieux, mais l’affaire en
restera là... Affaire classée ! Peut-on imaginer qu’un jour le « Dossier
Jésus » sera enfin ré-ouvert par la Cour suprême israélienne
?
Selon Elie Munk : La consommation du sang a dû faire une véritable
passion pour nos ancêtres. Déjà le Midr. Sifré répond que les Juifs
goûtaient au sang jusqu’à la débauche ; Nah’m. ajoute qu’ils le consommaient
pour leurs rapports avec les démons et l’utilisation pour la divination.
Il rappelle en outre les quatre raisons pour lesquelles il était important
de préciser que la consommation du sang restait défendue.
...Il convient ici de signaler
que le sang a la couleur rouge, qui est celle d’Esaü, l’ennemi d’Israël.
C’est à cause de son affinité pour cette couleur qu’il a reçu le nom
d’Edom : la racine de ce nom est la même que celle du sang. [...]
Cet état de fait suffirait déjà à justifier l’interdiction de la consommation
du sang pour les Israélites… » (Deut. 12 23.).
B. Lazare p. 354-358, rappelle
encore que les Juifs s’adonnèrent à la sorcellerie. Ils furent les
magiciens par excellence. On sait la place que le sang occupa toujours
dans les maléfices. On attribuait au sang, surtout au sang vierge,
des vertus incomparables : « Le sang était guérisseur, évocateur,
préservateur, il pouvait servir à la recherche de la pierre philosophale
à la composition des philtres et des enchantements. Or, il est fort
probable, certain même, que des Juifs magiciens durent immoler des
enfants. »
Selon Elie Munk : ...le Zohar fait ici allusion au sacrifice de Noé
: « Pourquoi l’animal doit-il expier pour l’homme ? Puisque
c’est l’homme qui a péché, c’est sa chair et son sang qui devraient
être versés sur les hauteurs de l’autel ! C’est Dieu qui a fait l’esprit
de l’homme et l’esprit animal et les a distingués, comme il est dit
dans l’Ecclésiaste (III,21) : « L’esprit de l’homme montera là-haut
et l’esprit de l’animal descendra vers la terre. » Avant que
l’homme n’ait péché, il est dit : « Je vous donne toute herbe
portant de la semence... ce sera votre nourriture. » (Gen. I,29).
Mais dès qu’il eut laissé au mauvais penchant le pouvoir dominateur,
ce fut la chair des animaux qu’il convoita et Dieu lui permit de consommer
la viande de l’animal. Depuis lors, la chair de l’homme a le désir
de la viande, son âme se repaît en en mangeant. Aussi Dieu dit-il
: « A partir de maintenant, c’est la viande de l’animal qui expiera
vos péchés. » Le sang qui reste servira également à l’expiation,
ainsi qu’il est dit : « Car le principe vital de toute créature,
c’est son sang qui est dans son corps. » (Lév. XVII,14). Depuis
cette époque, c’est le corps de l’animal qui a servi à expier le péché
des hommes. (Bible. Nb. 28 2).
Interprétation très personnelle
et rabinique.
Cette chose là, les gens de la Bible ne l’ont pas compris.
Salah, mot en araméen dont la racine signifie “ sanctifier ”.
Rappelons cette parole dite à un dénommé Corneille : “ Tes prières
et tes aumônes sont montées devant Dieu en oblation... ”
(Bible. Act. 10:4). Et en note : En oblation ou en offrande
de souvenir : terme biblique liturgique (azkarah,
en hébreu) du cérémonial israélite (Bible. Thora. Lév. 2:2) pour désigner
ce qui était brûlée. A Mochè ne fut-il pas révélé : “ Et Je t’ai
choisi. Écoute donc ce qui va être révélé. Certes, c’est Moi Allah
(Ïl, en hébreu) : point de divinité que Moi. Adore-Moi donc et établis
la Prière en souvenir de Moi. ” (Coran XX 13-14).
La (ou les) Prière(s), et non le fils de Marie lui-même ou un homme
du Culte quelconque, comme le prétendent à tort certaines sectes nazaréniennes
dont la secte des catholiques.
c’est le sens donné ici par fils de Dieu, soit médiateur d’une
nouvelle Loi divine. Dans les Ecritures anciennes : titre honorifique,
attribué au Sceau de la Prophétie. Pour preuve cette prophétie d’Esaïe,
le prophète : « Remercie Mon bien-aimé et Mon fils Ahmad ».
Le Saint et Seigneur d’Israël a ordonné à Esaïe de remercier ce prophète,
lui et son peuple.
On trouve volontiers dans la Bible les expiations et non les
fautes inscrites sur sa porte. Les sages et les rabbis
semblent avoir soumis ce genre de passage biblique à la censure.
Dans le Talmud de Jérusalem, on a dit : « ... De même, on déduit
que l’on attache une langue de laine écarlate au front du bouc devant
être envoyé à Azazel, de ce qu’il est écrit (Isaïe, I 18) : si
vos péchés sont rouges comme la pourpre, deviennent-ils blancs comme
neige !
...Quant à « la langue écarlate
au front d’Azazel », en principe, on les attachait aux fenêtres
et les unes blanchissaient (en signe de pardon), tandis que les autres
rougissaient. Comme le résultat rendait honteux les uns ou les autres,
on se mit à les attacher aux portes du tabernacle. Comme cependant,
en certaines années elles blanchissaient, qu’en d’autres elles rougissaient,
on décida de les attacher au rocher d’où le bouc émissaire était précipité,
selon Isaïe (I, 18) : Allons donc, discutons, dit l’Eternel,
etc. R. Eliézer interprète ainsi le parallélisme de ce verset ; par
la première phrase, « si vos péchés sont comme la rougeur »,
on entend s’il y a autant de distance d’années qu’entre ciel et terre,
et en ce cas ils blanchiront comme neige ; au delà de cette mesure,
ils seront comme la laine. R. Josué dit : s’ils atteignent le nombre
des ans des patriarches (502), ils deviendront blancs comme la neige
; s’ils sont plus nombreux, ils atteindront seulement la blancheur
de la laine. R. Judan b. Pazi l’explique ainsi : pour la première
fois du péché, les fautes seront blanchies comme la neige ; en cas
de récidive, si les péchés ont été comme la pourpre, ils seront comme
la laine. Enfin, les autres sages disent : si les péchés ont été aussi
nombreux que les années, ils blanchiront comme la neige ; au delà
de cette mesure, ils seront comme la laine. R. Judan `Antadria dit
: lorsque ce sont des péchés secondaires (de simples infractions),
ils deviendront blancs comme la neige : mais s’ils sont plus graves,
ils deviendront seulement comme la laine. » (Traité
Schabbath. v, III, p, 120, 122).
Point
de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant
omnes, ultima necat. »
Nous
ne le dirons jamais assez.
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