L'égarement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le destin d'un peuple

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Edom, Esaü = Rome ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elie, le prophète à venir ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notes

Les Prophéties. La Délivrance. Le retour d'Elie (sur lui la Paix !).

Dans les Ecritures anciennes, il est bien mentionné que les Fils d'Israël et les Judaïsés ont été infidèles à leurs Alliances, dépouillés de toutes leurs prérogatives. Ils n'ont pas cru aux prophéties et aux Signes divins. Dans leur égarement n'ont-ils pas été jusqu'à accuser leurs propres Prophètes de tous leurs malheurs ? La "religion" est au coeur de tout débat. De tout temps des gens venus de divers horizons ont toujours combattu les Prophètes (sur eux la Paix !) et ce avec quoi ils venaient, et après eux leurs véritables représentants. Dans les sociétés bibliques, depuis plus de deux siècles, la phrase "Dieu est mort" a fait peu à peu son chemin, aussi ne nous étonnons pas si, en terre des Gaules, les gens du Pharaonisme (partissisme : régime des partis) ont réussi leur tour de main en réduisant le spirituel, la propre religion à un mouchoir de poche ! L'Athéisme et la Mécréance ne sont-ils pas loués, glorifiés dans ce genre de sociétés qui lutte, corps et âme, contre l'Autorité divine et Sa reconnaissance ? Et avec eux, l'appel de pied aux enfants pour une rébellion permanente à leurs parents, la débauche, l'audace, la calomnie, l'injustice, le blasphème, l'égoïsme, sans coeur, la cupidité, l'orgueil, la vantardise, la diffamation, la médisance, ennemis du bien, intraitables, délateurs, insoumis, perturbateurs, attisent et attirent eux-mêmes et autrui dans les convoitises de la chair et s'y abandonnent, promoteurs dans le libertinage et la luxure, impies, prometteurs imaginaires de liberté, quand eux-mêmes sont esclaves de servitude satanique, du mal, de la turpitude et du blâmable, de la corruption, gens devenus, dans leur inconscience et insouciance, esclaves de Satan, de leurs passions, gens aux yeux pleins d'adultère et de fornication, insatiables de péché... Ce sont des créatures de malédiction, damnées. Créatures qui veulent précipiter la venue du FAUX-MESSIE, leur maître vénéré !
  
Ces sortes de gens, rebelles à la Vérité, ont quitté le droit chemin, se sont égarés et ont égarés autrui en suivant le chemin du diable lapidé, lequel aima la désobéissance à son Seigneur.

   Ce sont des fontaines sans eau, des puits asséchés : un châtiment exemplaire leur est réservé dans l'Au-delà pour l'Eternité de l'Eternité, ce sera le salaire de leur iniquité, de leur désobéissance. A
vec leurs théories oiseuses, philosophiques et vides, ils prennent à leurs amorce les âmes insouciantes et inconscientes. Ont une haine sans borne contre la Religion divine : la Soumission !
   Or, comme parmi le peuple hébreu il y eut de faux prophètes, de même il y aura parmi eux de faux docteurs, de faux "messie", qui introduiront le faux, le mensonge, la calomnie, l'égarement, et qui reniant l'enseignement des Prophètes, attireront sur eux la Colère divine...
Telles sont les Prophéties !  


Prophéties bibliques. Edom, Elie, le prophète. L'avenir des Fils d'Israël et des Judaïsés.


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

    Prophéties bibliques.

    Ézéchiel n’avait-il pas prophétisé à leur encontre :

   « Dieu, certes, les fera apparaître sur vous,
   Envoyeur d’un prophète d’entre eux.
   Sur eux, Il fera descendre un Livre (Le Coran).
   Leur possession sera vos cous.
   Alors, ils vous vaincrons et vous avilirons par la vérité.
   Les hommes de Quédar sortiront parmi les groupes des nations,
   avec eux, des anges armés, montés sur des chevaux blancs.
   Alors, ils vous encercleront, et votre fin finale sera le Feu. » 

    Dans Esaïe, le prophète (sur lui la Paix !) n'était-il pas écrit également :

   "Les jours de regret sont arrivés. Les jours de la perfection sont arrivés."
   Et ensuite d'ajouter :
   "Pour que vous sachiez, ô Fils d'Israël, ignorants, que celui que vous dénommé égaré, (qu') il est le compagnon de la Prophétie (soit un prophète du Saint et Seigneur d'Israël). Vous inventez ceci alors que vos péchés sont au comble, et votre perversité immense !"
   Et aussi :
   "Regardez, contempteurs ; soyez dans l'étonnement et disparaissez, parce que de votre temps Je vais accomplir une oeuvre telle que vous n'y croiriez pas, si on vous le racontait". (Bible. Ac. 13: 41; Hab. 1: 5)

    La perfection. La lumière de la Prophétie et la lumière de la Royauté appartiendront à qui à la fin des temps ? Fils d’Israël ou Fils d’Ismaël ?

    Rappel : A ce sujet, la perfection de la puissance spirituelle, nous dit-on, le Seigneur des mondes l'a mise dans une des branches de la postérité d'Adam, en Seth et ses descendants jusqu'à Hénoch ; puis jusqu'à Noé ; puis jusqu'à Abraham ; à partir d'Abraham cette puissance parvint à deux rameaux : celui d'Ismaël et celui d'Yits’haq (Isaac). Alors Dieu fit d'lsmaël le principe de l'apparition de l'esprit de sainteté en faveur de Mohammad (sur lui la Paix !) ; Il fit d'Yits’haq le principe de deux rameaux : celui de Ya’cob et celui d'Esaü ; il plaça la prophétie dans la postérité de Ya’cob et la royauté dans celle d'Esaü. Cet état des choses dura jusqu'au temps de Mohammad, à qui furent transmises, quant il apparut, la lumière de la prophétie et la lumière de la royauté.  

   Noter ce que le Seigneur d'Esaü lui avait réservé. En fin de compte, "la lumière de la prophétie et la lumière de la royauté", à qui reviendront-elles ? Au peuple de la Femme libre ou au peuple de la Femme délaissée ? Et les gens de la Synagogue et de la Torah pourront-ils empêcher cela ? Oui, diront-ils ! Non, décrètera leur Seigneur ! Ce qui signifie que être contre Esaü, Edom, le maudire ou le détester comme l'espèrent les gens de la Synagogue et de la Torah, n'est pas notre voie. En effet, Edom comme les gens de la Torah ont perdu toutes leurs prérogatives. Pas de salut qu'en suivant le sceau de la Prophétie. Tel est le Décret divin envers l'ensemble de Ses créatures ! N'en déplaise aux critiques, aux opposants et adversaires de la Religion divine !    

    Edom. Le pays de tous les malheurs ?

    On a dit : “Il convient de faire remarquer ici que le pays d’EDOM n’existe plus en tant que tel, et que ceux qui l’ont habité se trouvent à présent éparpillés parmi les nations chrétiennes et musulmanes.
   Depuis les époques primitives, toutes les nations se sont fondues et mélangées. De nos jours, on considère que le royaume romain a pris la place de toutes ces nations désignées par la Bible, et c’est donc à lui que s’appliquent les prophéties relatives à la fin des temps.”
   Est-ce à dire que la Rome actuelle (entendre : l’Italie et le Vatican) est coupable ? Doit être jugée par le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, ou plutôt par les gens de la Synagogue ? Avec le judaïsme, la notion de « pardon » est inconnue de son vocabulaire, exceptée toutefois pour la partie incriminée, adverse, elle est même exigée ! Tel est l’enseignement des rabbinim, gens de la Synagogue. Ce qui contraire à l’esprit et à la lettre de la Torah. De plus, l’interprétation qu’ils font du texte sacré fait froid dans le dos. Qu’on en juge :

      c’est la faute de EDOM qui est celle de l’orgueil[5]. RADAK fait remarquer qu’avec la destruction d’EDOM, se manifestera la délivrance d’ISRAËL[6], dont l’annonce sert de conclusion à la prophétie d’OBADIA. Assez curieusement, cette prophétie concernant des personnes ayant vécu à l’époque du premier Temple se situe en fait à l’époque du second, quand ses ennemis légendaires faisaient cruellement souffrir ISRAËL. Ce même prophète[7] veut en fait annoncer qu’à la fin des temps, quand l’exil d’ISRAËL s’achèvera, D.ieu demandera des comptes à tous ses ennemis.”

    Nous, nous dirons : Premièrement : la Bible ne peut-être une source de référence pour nous. Secundo : A partir de là, on comprendra facilement que les gens de la Synagogue et de la Torah (comme mentionné ci-joint) ont attribué à leurs Prophètes (et surtout à travers leur falsification du texte sacré) bon nombre d’actions et de paroles qui sont fausses, inexactes, dénuées de tout fondement. Ce sont eux les falsificateurs, les vrais coupables, gens qui font (ont fait au cours des siècles) un procès d’intention à leurs Prophètes, ont traités les uns de menteurs et attentés à la vie d’autres (Coran II 87, 92, etc.) ! Troisièmement : Après la Torah (que les gens de la Torah le veillent où non), et grâce au divin Créateur, un autre Livre divin est apparut : l’Evangile de Hachem[8]. En vérité, ce sont les gens d’Esaü[9] qui le prendront. Toutefois, les gens de la Synagogue, à travers Paul, les égareront et égareront, et leur feront suivre un faux Monothéisme[10]. Ils sont responsables et coupables de leur égarement devant leur divin Créateur et Juge. Enfin, et grâce au divin Créateur, le sceau des Ecritures apparut : Le Coran. Les gens de la Synagogue et de la Torah, eux, croiront à un seul Livre divin, et réfuteront, sauf un petit nombre, les autres (Evangile & Coran) ! Pourquoi autant d’obstination, de refus de la Vérité, d’entêtement, d’aversion, de leur part ? Quatrièmement : Au jour des Comptes, le Juge divin jugera certes Ses esclaves mais équitablement, avec justice. Et à la fin des temps, avant ce Jour redoutable, en leur envoyant le « mystère de l’impiété[11] » : le ‘roi-messie’. C’est pourquoi le divin Juge enverra aux gens de la Bible (toranique + évangélique) une puissance d’égarement pour qu’ils croient au mensonge et le suivent, afin que tous ceux parmi eux qui n’ont pas cru en la Vérité mais ont pris plaisir à l’injustice, au mensonge, à l’erreur, à l’égarement soient condamnés et jugés. Quant aux Croyants soumis, le divin Juge enverra pour eux un esprit de vérité et de salut. Aussi deux personnes apparaîtront : Un Commandeur des Croyants : le Mahdi, et un prophète : le sceau des Prophètes d’Israël, le Messie fils de Marie, le Véridique (sur eux la Paix !). Et au divin Juge d’exercer, en ces jours, Son Autorité suprême sur Sa création, de demander des comptes à toute personne de la Bible dont ceux de la Torah en particulier. A tous ceux qui auront préféré le Faux, l’Egarement à la Vérité. Cinquièmement : En fait Isaïe 34-35 correspond, comme le montre certains commentateurs, à un diptyque où le châtiment d’Edom a pour contrepartie le Salut de Sion [entendre : Makkah, là où vivent les Fils de la Délaissée]. Mais au-delà de ce diptyque, il y a une nouvelle répartition bipartie : jugement d’Edom (Byzance) et de Babylone (la Perse), rachat[12] des Fils de la Délaissée. En effet, lors de l’arrivée de l’Islam dans la péninsule arabique, il existait deux empires. Le premier celui du Magisme[13], les gens de Babylone, la Perse. Le second, l’empire d’Edom, de Byzance, représenté par l’Empereur Héraclius[14]. On peut relever que le futur « Rédempteur » va faire trembler Babylone[15] comme Byzance. Il est puissant[16]. La terre frémit, car le Décret divin s’exécute contre eux, celui-ci bénéficiera par contre aux Fils de la Délaissée, Agar. L’ultime dessein du Juge divin, correspond donc à l’application de Son Décret contre les gens de la Bible (toranique + évangélique) de l’époque, et à pour contrepartie l’invitation au ‘retour’ dans la Prophétie et du Livre pour les Fils de la Délaissée, Agar[17]. Dans les Ecritures, la venue du malheur contre Babylone et Edom[18] (Byzance) et non plus contre Jérusalem, permet donc de présenter pour cette dernière la venue non plus du « mal », mais au contraire du « bien » pour elle et l’humanité.
   Ainsi le Réveil de Makkah (La Mecque) et la Restauration de Jérusalem après un sommeil temporaire, a pour contrepartie, le sommeil éternel de Babylone (la Perse[19]) et de Edom (Byzance[20]).
   De même, dans ce pays libre, libéré, s’installeront les Fils de la Délaissée avec d’autres peuples. Châm, Jérusalem et ses environs deviendront leur héritage[21]. Ainsi les Fils de la Délaissée peuvent retrouver leur place d’avant l’exil[22], d’antan. Et la ville de Makkah retrouvera, elle, sa splendeur. Et comme la parole biblique le stipule : « Tous les troupeaux de Qédar[23] se rassembleront chez toi, les béliers de Nebayot[24] seront à ton service, ils monteront à Mon autel en sacrifice agréable[25] et Je glorifierai Ma Maison[26] de splendeur… » (Bible. Es. 60 7).
   Par la grâce d’Hachem, cette prophétie (biblique) se réalisera effectivement avec la venue de la Religion divine : l’ISLAM. Aucun doute à avoir sur sa réalisation.    
   Sixièmement : Selon Rambam : Nos Sages ont enseigné : "la seule différence entre notre époque et les temps messianiques est la fin de notre assujettissement aux peuples".( Talmud Babli, Berakhot 34,2.)
   Nous dirons : Pour ceux qui auront refusé la Nouvelle-TORAH[27] (« 
תורה חדשה – la nouvelle Torah »), alors la capitation. Au temps messianique, elle disparaîtra car toutes les religions bibliques auront disparues après la descente du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !).
   "
Il apparaît à la lecture des paroles des Prophètes qu’au début de l’époque messianique aura lieu la guerre de Gog et de Magog[28] et qu’avant cette guerre s’élèvera un Prophète pour remettre Israël dans le droit chemin et stimuler leur coeur, comme il est annoncé "voici je vous envoie Elie etc..." [29]. Il ne viendra pas pour déclarer impur le pur[30], ni pur l’impur, ou invalider des personnes respectées[31], ou habiliter des personnes non acceptées, mais pour instaurer des rapports pacifiques dans le monde[32], ainsi qu’il est dit "il ramènera le coeur des pères vers les fils etc..." [33].
Il y en a parmi les Sages qui pensent que c’est avant Machia’h que viendra Elie[34].
   Nous dirons : Selon l’ordre établi, viendra tout d’abord le Mahdi, le Commandeur des Croyants soumis, puis l’Antichrist, puis le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !), enfin Gog et Magog. Et pas de prophète Elie (sur lui la Paix !). 

   Elie, le prophète.

   Concernant le prophète Elie (sur lui la Paix !), on nous dit :

4 Souvenez-vous de la loi de Moïse mon serviteur[35], que j'ai chargé en Horeb de statuts et d'ordonnances pour tout Israël.
5 Voici, je vous envoie Elie[36], le prophète[37], avant que vienne le jour de l'Éternel, grand et redoutable.
6 Il ramènera le cœur des pères[38] vers les fils et le cœur des fils vers leurs pères, de peur que je ne vienne et que je ne frappe la terre à la façon de l'interdit[39].
   Autre :
   “11.13 Car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu'à Jean; 11.14 et, si vous voulez le comprendre, c'est lui qui est l'Élie[40] qui devait venir[41]. (Bible. Mat. 11 14-15).”

      Elie (sur lui la Paix !) occupe donc une place importante chez les gens de la Bible (toranique + évangélique). Pour les gens de la Torah, on attend son retour à l’époque messianique. Pour les gens de l’Evangile, et s’appuyant sur leurs Ecritures, Elie n’est autre que le fils de Zacharie (sur eux la Paix !).
   Pourtant, et selon les commentateurs, ceci paraît peu vraisemblable. « Elie » ici n’est autre que « Ahmad », c’est-à-dire le Prophète Mohammad (sur eux la Paix !), lui-même. Concernant les temps messianiques, ce sera plutôt Elisée, le prophète qui mettra en garde les gens contre le Faux-Messie, roi-messie du monde toranique. Qu’on en juge :
   Selon Naïm fils de Hammâd : Il (le Faux-Messie) prétend à la seigneurie, il prétend arrêter le soleil dans sa course, le prophète Elisée (et non Elie, selon cette version) l'accompagne en mettant en garde les hommes contre lui...". Et Dieu est plus Savant ! (à suivre).

Epilogue

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !
 

[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Et la faute des gens de la Synagogue et de la Torah, c’est quoi ? Selon la Science du Monothéisme : C’est l'alignement détestable, et celui qui le pratique est unanimement qualifié de mécréant. C'est la doctrine des gens [du temps] de l'Ignorance qui, par imitation de leurs ­ancêtres, associaient à Dieu [d'autres divinités] et adoraient les idoles. Il en est de même de l'alignement du commun des Juifs et des Nazaréniens (par extension : les Chrétiens) à l'égard de leurs docteurs, en ce qu'ils nient la mission de notre prophète et maître Mohammad (sur lui Prière et Paix !), et de toute imitation d'une mécréance manifeste. (Voir notre étude : Lire…). Et secundo : c’est aussi la jalousie (Coran II 89-90).
   Djabîr rapporte ces paroles de l’Envoyé de Dieu (sur lui Prière et Paix !) : « Craigniez l’injustice, car l’injustice se transformera en ténèbres au jour du Jugement. Craigniez aussi l’avarice car c’est elle qui a causé la perte de ceux qui vous ont précédés. Elles les a poussés à répandre le sang et à légaliser ce qui leur avait été interdit. » (Transmis par Mouslim).
   Selon nos pieux Savants : Tel est le cas des Fils d’Israël. A cause de leur avarice, ils ont perdu la Terre sainte. Secundo : elle est signe de jalousie (V. Coran II 90, etc.). Et à cause de cela, ils jalousent notre communauté qui chaque jour ne fait que s’agrandir. Ces deux choses sont la cause principale de leur perte dans ce monde et dans l’Autre.   
[6] Cet homme (Rabbi David Kimchi) s’est lourdement trompé. A la fin des temps, il faudra parler non pas de la fin des peuples, mais plutôt de la fin de toutes les religions autre que la Soumission, l’ISLAM ! Ne pas confondre ! Le peuple, les Fils d’Adam ce sont une chose, la religion, se réclamer d’une religion, une tout autre chose. Et cette différence, les gens de la Torah ne l’assument pas, sont incapables d’en accepter la différence.
[7] Les Prophètes de Hachem ne peuvent commander le mal, la turpitude et le blâmable à Ses esclaves ! Dire ceci, n’est-ce pas les faire mentir ? Salir leur réputation, jeter sur eux le discrédit ? En vérité, combien les Prophètes de Hachem sont au-dessus de ce qu’ils décrivent et leur associent !
[8] Evangile du Nom destiné, en tout premier, aux Fils d’Israël et aux Judaïsés. Evangile au singulier. Le Messie ayant reçu qu’une seule et unique version, ceci en un seul bloc, fois.
[9] Entendre : les gens de l’Italie, les Roûm (Byzantins) et de la Grèce, un petit nombre des Fils d’Israël et des Judaïsés qui prendront l’Evangile d’Hachem. Pour avoir refusé l’Evangile, la colère d’Hachem s’enflammera contre les Fils d’Israël et les Judaïsés. 
[10] A eux d’adapter dans leurs croyances : l’Associationnisme (chirk) dit de la Distinction : Dieu le Père, le fils et le saint-esprit. Trois divinités en Une !
[11] Ainsi nommé dans la Bible (Thess. II 11-12). Il s’agit de l’Antichrist ou le Faux-Messie qu’ils prendront en ce jour comme leur roi et guide suprême.
[12] Dans le sens que ce sont eux qui seront pris dores et n’avant en considération.
[13] Ou du Dualisme (manichéisme, mithraïsme, etc.).
[14] Lequel à l’époque représentait le pouvoir spirituel et temporel. Le monde dit de la Chrétienté, de l’Evangile.
[15] Dans le cadre des oracles bibliques contre Babylone, il est rappelé que c’est le tyran qui avant sa déchéance faisait trembler cette partie du monde. Par deux fois, les gens du Dualisme viendront pour exercer le Décret divin à l’encontre les Fils d’Israël et les Judaïsés (Coran XVII 2-8). Avec l’arrivée de l’Islam dans cette partie du monde les rôles s’inverseront : cette fois c’est Babylone qui tremblera. Les gens du Dualisme seront vaincus. Les habitants de Jérusalem et de Byzance vont connaître le « repos », le vrai « repos ». Qu’on relise l’Histoire !
[16] "sa puissance ira d’une mer à l’autre". (Bible. Zacharie 9, 10.)
[17] Ou Hagar, Hadjar, Hajar… Agar (en hébreu : הָגָר - Hagar - Étrangère ; en arabe: هاجر - Hajar) est la seconde épouse d’Abraham (sur lui la Paix !). Dans la Bible, (Genèse 16 à 21) Agar est la servante égyptienne de Sarah, sa première épouse.
[18] Entendre : le monde de la Bible (toranique + évangélique).
[19] Entendre : du Dualisme. Il disparaîtra devant la Religion divine : l’Islam. Tel ne sera pas le cas avec le Judaïsme et le Christianisme. Les Empereurs de Romme, d’Athènes, de Byzance, auront du mouron à se faire avec les gens du Dualisme. Aussi, avec sa disparition, ils devront remercier les gens de l’Islam de les avoir libérés de leur calvaire, notamment les gens de l’Evangile d’Europe du Sud et centrale, partie de l’Asie. Mais à eux l’ingratitude !
[20] Bien que continuant à exister, les gens de Rome, Athènes et Byzance verront leur puissance régionale disparaître. Ils ne deviendront plus les grandes puissances de la région méditerranéenne.
[21]
Selon Rambam : Edom sera son héritage" c’est David ainsi qu’il est dit "les Iduméens devinrent les esclaves de David." ; "(...) il deviendra son héritage" c’est le Roi Machia’h ainsi qu’il est annoncé "les libérateurs monteront sur le Mont Sion etc...". Lors de l’arrivée de l’Islam, les Iduméens (gens de l’Evangile de l’époque, byzantins, arabes, etc.) comme les gens de la Torah devinrent « esclaves » (pour ceux qui refusèrent l’Islam, et selon la Loi divine nouvelle) des héritiers du Trône de David, au Châm, et durent s’acquitter de la capitation.
   "(...) il deviendra son héritage" c’est le Roi Machia’h ainsi qu’il est annoncé "les libérateurs monteront sur le Mont Sion etc...".
   Autre : OBADIA 21 Ils monteront en libérateur à la montagne de Sion, - pour juger la montagne d'Esaü. Et le règne appartiendra à Yahweh.

   On a dit : Conclusion.
L'accomplissement de la prophétie d'Abdias, en ce qui concerne Edom, a eu lieu d'une manière progressive dans le cours de l'histoire. L'accomplissement le plus prochain, celui qui répond le plus directement au tableau versets 1 à 9 (la convocation des peuples païens), est le désastre dont il fut frappé par les Chaldéens, lorsque Nébucadnetsar, quinze ans après la destruction de Jérusalem, fit son expédition contre l'Egypte ; voir Jérémie 43.9, note ; Ezéchiel 29.12, note. Une parole de Malachie (Malachie 1.3), peu après le retour de la captivité prouve qu'Edom partagea en plein le sort des Moabites, des Ammonites et des Philistins, sur lesquels Nébucadnetsar exerça alors le jugement de Dieu. Malachie prédit aussi (1.4) que si Edom cherchait à rebâtir ses ruines, il ne réussirait pas. En effet, après une tentative de relèvement, ce peuple fut battu et conquis par les Maccabées, et enfin incorporé au peuple juif par la circoncision sous Jean Hyrcan (129 ans avant J-C). Peu avant la destruction de Jérusalem par les Romains, en l'an 70 de notre ère, ils firent cause commune avec les zélotes et commirent avec ces furieux toute sorte de cruautés. Mais ils périrent bientôt, soit à Jérusalem par l'épée des Romains, soit en Idumée lorsque Simon de Guérasa y fit sa sanglante et désastreuse expédition, racontée par Josèphe (Guerre des juifs IV.9,7). Le nom du peuple, édomite est aujourd'hui absolument disparu (comparez verset 18). Ce qui a pu rester de cette nation s'est fondu avec les Arabes.
Quant à ce qui concerne les Israélites dans la vision d'Abdias, le contraste entre leur sort et celui d'Edom, que nous venons de résumer, rend cette portion de la prophétie d'autant plus frappante. Cependant cet accomplissement, préfiguré par quelques-uns des faits que nous avons rappelés, se rapporte essentiellement à l'établissement final du règne de Dieu sur la terre, comme le font comprendre les derniers mots : Et le règne sera à l'Éternel.
Mais conformément à la nature du don prophétique, c'est en prenant pour point de départ les circonstances locales et temporaires dans lesquelles il vit, qu'Abdias contemple et décrit cette grande perspective finale. Il voit l'établissement du royaume de Dieu en Juda et par Juda sous l'image d'une possession de la Terre Sainte et d'une conquête des contrées voisines par ce peuple choisi de Dieu. La participation future d'Israël dispersé à l'œuvre du salut du monde se présente à son regard sous la forme d'un retour des dispersés actuels venant se joindre à leurs frères pour repeupler le territoire donné par Dieu à son peuple élu et en occuper les parties extrêmes, septentrionale et méridionale. Il est à remarquer que nulle part Abdias ne parle du règne de Juda sur les autres peuples ; c'est uniquement du règne de Jehova, par le moyen de Juda, qu'il se montre préoccupé. La pensée religieuse domine complètement chez lui, comme chez tous les prophètes, la pensée politique.
C'est dans ce petit écrit, le plus ancien monument de la littérature prophétique, que nous trouvons pour la première fois ces deux grandes idées de la journée de l'Éternel ou du juste jugement qui doit réparer toutes les injustices commises dans l'histoire, et d'une communauté de réchappés, soit d'entre les Juifs, soit d'entre les païens, se formant à la suite de leurs jugements successifs et par le moyen de laquelle le règne de Dieu doit se substituer sur la terre à tous les empires humains.
   Conclusion sur Abdias, Joël et Amos
Ces trois prophètes forment un groupe inséparable, comme l'ont bien compris ceux qui ont formé le recueil des douze petits prophètes. Tous trois ne contemplent et ne mentionnent encore distinctement comme ennemis de la théocratie que les petits peuples voisins ; tous trois donnent parmi eux la place principale à Edom.
Quant à l'état moral du peuple, Abdias n'adresse pas de reproches à Juda et ne le menace d'aucun jugement après celui qu'il vient de subir et qui donne lieu à sa prophétie. Joël n'adresse pas non plus de reproches au peuple de Juda, mais à la suite du jugement qui vient de le frapper, il lui en fait entrevoir un plus redoutable, si le premier ne produit pas ses fruits. Amos va plus loin ; non seulement il décrit le péché du royaume des dix tribus sous les couleurs les plus sombres. Mais il touche aussi en passant (2.4,5) à celui de Juda ; et il annonce déjà la destruction de tous les deux, et tout spécialement, pour Israël, la déportation au-delà de Damas. Cette gradation nous paraît s'accorder très naturellement avec la date que nous avons été conduits à attribuer à ces trois prophètes.
La promesse messianique enfin ne prend chez aucun d'entre eux le caractère de la venue d'un Messie personnel. Le plus vague des trois sous ce rapport est le plus ancien, Abdias, qui annonce des libérateurs partant de Sion semblables aux anciens Juges. Aux yeux de Joël, le salut se présente comme une pluie de l'Esprit qui vient vivifier toute chair. Chez Amos, c'est plutôt le côté politique du salut qui domine : la restauration de la royauté de David. qui maintenant déjà penche vers sa ruine. On doit dire cependant que l'idée d'un représentant personnel de la famille royale, présidant à ce rétablissement, est impliquée dans cette restauration d'Amos, quoiqu'elle ne soit pas positivement indiquée. A tous égards donc, ce groupe présente le premier stage de la révélation prophétique telle que nous la trouvons consignée dans le recueil des petits prophètes.
   Nous dirons : Entre ces deux avis énoncés : politique ou prophétie, les gens de la Synagogue et de la Torah prendront celui qu’on prête au prophète Amos : Chez Amos, c'est plutôt le côté politique du salut qui domine…  Il voit l'établissement du royaume de Dieu en Juda et par Juda sous l'image d'une possession de la Terre Sainte et d'une conquête des contrées voisines par ce peuple choisi de Dieu. La participation future d'Israël dispersé à l'œuvre du salut du monde se présente à son regard sous la forme d'un retour des dispersés actuels venant se joindre à leurs frères pour repeupler le territoire donné par Dieu à son peuple élu et en occuper les parties extrêmes, septentrionale et méridionale. Il est à remarquer que nulle part Abdias ne parle du règne de Juda sur les autres peuples ; c'est uniquement du règne de Jehova, par le moyen de Juda, qu'il se montre préoccupé. La pensée religieuse domine complètement chez lui, comme chez tous les prophètes, la pensée politique.
   Pour nous, ‘Et il y aura en la montagne de Sion des libérateurs qui iront juger la montagne d'Esaü, et le règne sera à l'Éternel.’ (Obadia/Abdias 1 21). 
   ‘…les derniers mots : Et le règne sera à l'Éternel.’ Se réaliseront par cette ‘annonce des libérateurs partant de Sion semblables aux anciens Juges. Aux yeux de Joël, le salut se présente comme une pluie de l'Esprit qui vient vivifier toute chair.’ Une pluie de l’Esprit de la Religion divine qui viendra vivifier toute chair. Et ses ‘héros semblables à ceux de l'époque des Juges, qui seront suscités de Dieu pour soumettre à Jéhova la terre païenne, représentée par la montagne d'Edom.’ ‘Pour juger : pour détruire le mal et faire régner la justice. Ces héros seront les représentants de l'autorité de l'Éternel sur le monde, jadis ennemi de Dieu et de son règne. De Jérusalem l'Éternel règne par ces agents.’
   ‘Et il y aura en la montagne de Sion des libérateurs qui iront juger la montagne d'Esaü, et le règne sera à l'Éternel’

   Qui sont ces libérateurs ? N’est-ce pas les Fils de la Délaissée ? En effet, « Sion » ici, et contrairement à l’idée reçue et répandue par le monde biblique, c’est Makkah et non un lieu à Jérusalem. Ces ‘futurs héros’ ouvriront le règne de l’Eternel sur terre. La terre de la péninsule arabe en premier, puis la Terre sainte, Châm, enfin la Terre entière. La Religion divine : la Soumission étant une religion universelle, non une religion réservée exclusivement aux Fils d’Ismaël (et par extension aux Arabes) ; a elle de se répandre parmi les nations.
   Entre un choix politique qu’on prête à Amos, à l’instar des gens de la Synagogue et de la Torah, et un choix prophétique qui semble l’expression qu’on prête à Joël ; le monde de l’Islam traditionnel penchera plutôt vers le second. 
[22] Les Fils de la femme libre, Sarah, n’avaient-ils pas chassé Agar de Châm, de la Terre sainte ? Avec l’arrivée de la Religion divine l’Islam, ils hériteront des Lieux saints : Makkah, Jérusalem et ses environ.
[23] cf. 21 16-17 +. Bible. Gn 25 13 ; Jr 49 28 ; Ez 27 21.
[24] Peuplade arabe, cf. Bible. Gn 25 13 ; 28 9 ; 36 3. Fils d’Ismaël. Cette peuplade, les grands de celle-ci accompliront le service à la place des Fils d’Aaron (Haroun). Ceci parce que Nebayot était le premier-né d’Ismaël comme Aaron était le premier-né d’Amram ou Imran. Selon le texte biblique : « Fils de Amram : Aaron et Moïse. Aaron fut mis à part pour consacrer les choses très saintes, lui et ses fils à jamais, faire fumer l’encens devant Yahvé, le servir et bénir son nom à jamais. » (Bible. Les Chroniques. 23 13). 
[25] La loi des sacrifices se retrouvera à Makkah, à Mina, en période de Pèlerinage.
[26] Ici, Makkah et non Jérusalem comme l’interprète à tord le monde biblique.
[27] On a dit :
Dans les prophéties d’Isaïe relatives à la Délivrance messianique, il est dit « Car la Torah sortira de Moi. »  (Isaïe 51, 4.). Les Sages ont enseigné à ce propos dans le Midrache « Une nouvelle Torah sortira de Moi, une compréhension nouvelle de la Torah sortira de Moi » (Midrache Vayikra Rabba 13,3.), « Dans les Temps futurs, D.ieu siégera et expliquera la Torah nouvelle qui sera donnée à travers le Machia'h » (Midrache Yalkout Chimoni  § 429.). (fr.chabad.org)
   Une Nouvelle Torah était donc bien à attendre à travers le sceau de la Prophétie.
   On a dit que Dieu le Très-Haut a dit :  
   "O Mohammad ! Certes, Je vais faire descendre sur toi, une Nouvelle-Thora.
   Par elle, tu ouvriras des yeux aveuglés, des oreilles sourdes, des coeurs incirconcis.
   D'elle sortira la science, la compréhension de la sagesse et le printemps des coeurs."
   Dans cette Nouvelle-Thora se trouve la Nouvelle-Alliance divine. 

[28] En note : Le Roi Gog du peuple Magog, qui viendront lutter contre Israël et y périront (Ezéchiel 30).
   Nous savons tous qu’à cette époque, les gens ayant suivi l’Antichrist seront tous morts. Seul restera vivant le peuple des Croyants soumis avec le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !).
[29] Malachie 3,23 et suivants. Selon les commentateurs, Elie n’est autre que le prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !). Il sera comme Elie, celui qui restituera le Culte divin dans sa pureté.
[30] En note : Même si ce jugement est une erreur du tribunal.
[31] En note : Comme en note précédente, il s’agit de personnes considérées à tort comme aptes ou non à se marier parmi Israël ("mamzerim", esclaves non convertis), voire à s’allier avec un Cohen.
[32] En note : Le Rambam ne vient pas nous dire qu’il ne fera pas ces actes de justice, mais que ce n’est pas l’objectif de sa venue qui est d’ôter la malveillance du monde en instituant des rapports humains pacifiques (entre père et fils, entre maître et élève, etc).
[33] Malachie 3,23 et suivants.
[34] En note : Juste avant la venue du Machia’h et non avant la guerre de Gog et Magog.
[35] On a dit : Souvenez-vous de la loi de Moïse. C'est sous la sauvegarde de la loi du Sinaï que Moïse avait dès l'abord placé le peuple ; Israël l'avait violée et avait subi les conséquences de cette révolte ; maintenant Malachie le replace sous la protection de cette loi jusqu'à la venue du Messie. Ce sera par sa fidélité ou son infidélité envers elle qu'il décidera de la question de savoir si cette venue sera pour lui une fournaise ou un soleil. (Op. cit.)
   Quand la Nouvelle-TORAH, Le CORAN est venu, les Fils d’Israël et les Judaïsés ont-ils cru ou mécru ? La parole divine nous révèle qu’ils ont mécru par pure jalousie (Coran II 89-90). 
   Résultat : Eh bien, malédiction de Dieu (Hachem) sur les mécréants ! De plus, dans leur égarement, ils entraîneront les autres Fils d’Israël et les Judaïsés… Ceci jusqu’à la fin des temps. 
[36]
1. La biographie du prophète Elie est enregistrée aux chapitres 17 et suivants du premier livre des Rois, ainsi qu’aux deux premiers chapitres du second.
2. La tradition qui associe le prophète Elie à la venue du Messie prend sa source dans deux textes du Tanakh :
a. Selon le second livre des Rois, Elie est monté au ciel, sans qu’il soit fait nulle part mention de sa mort, dans un tourbillon et un « char et des chevaux de feu » (II Rois 2, 11).

b. Il est écrit : « Voici, je vous envoie Elie, le prophète, avant que vienne le grand et terrible jour de Hachem » (Malachie 3, 23).
Le prophète Elie est ainsi devenu, puisqu’on le considère comme toujours vivant, la préfiguration du Messie, d’où l’espoir de sa présence à chaque berith mila et le soir du Sédèr .
Plus précisément, l’idée de sa présence à chaque berith mila s’appuie sur l’épisode de son dialogue avec Hachem au mont 'Horev, rapporté au chapitre 19 du premier livre des Rois.
Au verset 10, Elie déclare : « J’ai été très jaloux pour Hachem , le Dieu des armées ; car les enfants d’Israël ont abandonné ton alliance… ». En récompense, Hachem lui a promis qu’il apparaîtrait désormais à chaque berith mila , moment privilégié pour l’affirmation par les Juifs de leur alliance avec Hachem (d’après Aboudraham).
Rappelons encore que lorsqu’un débat entre la Maîtres du Talmud s’achève sans que la question posée ait reçu de réponse, la Guemara conclut par le mot : Teiqou (Acronyme de : Tichbi yetarèts qouchioth ve-bayoth ). Autrement dit, le « Tichbite » (surnom attribué au prophète Elie) résoudra les difficultés et les problèmes. (
techouvot.com)

[37] On a dit :
Mais cet avertissement ne suffit pas à la sollicitude de l'Éternel ; il prendra, avant que le moment arrive, une mesure plus énergique. Comme il avait autrefois suscité Elie en Israël pour restaurer le règne de la loi, il enverra un nouveau prophète semblable à lui pour opérer une œuvre analogue dans le temps qui précédera le jour de l'Éternel. Il est impossible de douter que ce personnage ne soit le même que celui dont Malachie a parlé 3.1. L'explication qu'il donne de son ministère dans le verset suivant ne permet pas davantage de douter que cette prophétie, ne se soit réalisée en la personne de Jean-Baptiste. Comparez Luc 1.16-17 ; Matthieu 11.10 ; 17.10-13. (Op. cit.).
   Le fils à Zacharie, contrairement à l’idée reçue, devait préparer non le chemin du fils de Marie, mais selon les commentateurs, le chemin du père du Prophète Ahmad-Mohammad (sur eux la Paix !). (Voir notre étude : Lire…)
[38]
Il ramènera le cœur des pères... On a parfois appliqué ces mots à l'apaisement des divisions dans le sein des familles israélites, comme si le rétablissement de la paix domestique était la préparation à la réception du Messie. Mais il serait bien étrange qu'un fait si spécial fût l'objet de la dernière sommation de Dieu à son peuple, en vue du moment où il va paraître ; et rien absolument, dans le ministère de Jean-Baptiste, ne justifie une pareille application. Ce qui séparait Israël de son Dieu, c'était le formalisme, le culte purement extérieur, et l'orgueil national dont ce culte était l'aliment ; et c'était en cela que consistait essentiellement la différence avec le sentiment qui avait animé les pères du peuple, les patriarches, dont le cœur était rempli d'une vraie crainte et d'un sincère amour de Dieu. Un abîme séparait ainsi les pères d'avec les descendants, à tel point que les premiers rougissaient à la vue de ces derniers. Comparez Esaïe 29.22 ; 53.16. Cet abîme, le précurseur du Messie doit chercher à le combler en ramenant le cœur des fils à la sincère piété des pères et en faisant ainsi que le regard des pères puisse de nouveau reposer avec satisfaction sur leurs fils. Par ce retour du peuple à ses commencements, il le préparera à une glorieuse fin. (Op. cit.).
  Qui autre que le Prophète Ahmad-Mohammad (sur lui Prière et Paix !) peut accomplir cette mission ? Rétablir le Culte originel ? Venir avec un Livre divin, etc. ? Qui répond à ces critères ?
[39]
Et que je ne frappe la terre à la façon de l'interdit. C'était ainsi que l'Éternel était venu contre les Cananéens, en les détruisant à la façon de l'interdit, par la main d'Israël lui-même. En exécutant ce châtiment, Israël avait prononcé sa propre sentence, s'il profanait à son tour la terre de Canaan. La première promesse de Dieu envers lui avait été de lui donner ce pays ; la dernière menace est celle de le lui enlever ; et c'est avec cette menace, la plus terrible de toutes, que le Dieu de l'alliance prend congé de son ancien peuple et le laisse désormais marcher à la clarté des révélations qu'il a reçues. (Op. cit.).
   Voir à ce sujet : Coran XVII 2-8. Les deux promesses divines.
   On nous dit :
Le texte poursuit en disant : "Cependant les adorateurs de l’Eternel s’exhortèrent mutuellement : l’Eternel écouta et entendit, et un registre du souvenir fut dressé devant lui en faveur de ceux qui craignent l’Eternel et qui respectent son Nom. (v. 16). Et il les rassure en disant : "Car le voici venir le jour, brûlant comme une fournaise ; impies et ouvriers d’iniquité seront tous comme du chaume, et ce jour qui vient va les consumer........" Avec ce dernier prophète, nous avons également la transition entre la loi écrite et la loi orale. Nous savons que durant le premier Temple, le peuple s’était très souvent laissé entraîné vers les idoles et les faux dieux. Le cercle des fidèles était donc restreint. La Loi orale était préservée par les prophètes et leurs disciples, ainsi que nous le lisons dans le Traité des Pères, Chapitre I, Michna I : "Moïse a reçu la Torah au Mont Sinaï, l’a transmise à Josué, celui-ci aux Anciens et les Anciens aux Prophètes. Cette transmission s’était faite de façon orale. Mais après la destruction du second temple, la situation a changé en s’améliorant. En effet, aussi bien chez les prophètes HAGAI, ZACHARIE et MALACHIE d’une part, et dans les textes laissés par EZRA et NEHEMIE, il n’est plus alors fait mention d’idolâtrie Et si la Torah (Deut. VII, 3-4) met en garde contre les unions interdites de crainte que l’on soit entraîné vers l’idolâtrie, beaucoup plus tard, Nehemie craint surtout une atteinte à la pureté de la langue hébraïque. Il dit : "En ces temps-là, aussi, je vis les Judéens qui avaient épousé des femmes d’Asdod, d’Ammon et de Moab. La moitié de leurs enfants parlaient la langue d’Asdod ; ils ne savaient point parler le judéen, mais se servaient de l’idiome de tel ou tel autre peuple.
Il est intéressant de noter que c’est à cette époque que sont posées certaines questions qu’il fallait résoudre, que l’on pose à partir de la diaspora en Babylonie. Prenons l’exemple des jours de jeûne à observer après la destruction du Temple, alors que le second a été restauré. Zacharie (VII et VIII) pose la question et donne ses recommandations. L’obligation d’expliquer la Torah au peuple remonte à cette époque. C’est donc en rapport avec l’ambiance de l’époque que le prophète Malachie cherche à influencer son auditoire, en se servant de l’imprécation comme nous l’avons à différentes reprises dans notre étude.
Ce prophète est le dernier de tous les autres. Nous comprenons donc, que pour clore la longue liste des prophètes ayant débuté avec SAMUEL, Malachie trouve nécessaire de lancer la phrase suivante : "Souvenez-vous de la Loi de Moïse, mon serviteur, à qui j’ai signifié, sur le Horeb, des statuts et des ordonnances pour tout Israël." (III, 22). Aussi, veut-il conclure par une expression très forte et qui soit en même temps remplie d’espérance, en disant : "Or je vous enverrai Elie, le prophète, avant qu’arrive le jour de l’Eternel, jour grand et redoutable.’’ (III, 23).
Après cette étude portant sur l’admonestation, la mise en garde chez les prophètes, permettant de mieux comprendre la manière dont ils entendaient efficacement agir pour redresser le peuple défaillant, nous pourrons alors mieux expliquer le sens de cette phrase du Talmud disant (Baba Bathra 12 a) : "Le Savant est supérieur au Prophète".
C’est lui en effet, depuis la fin de l’époque des prophètes, qui assume la charge d’enseigner au peuple la conduite à tenir. (col.fr)
   Pour nous, un Savant religieux ne sera jamais supérieur à un Prophète, quel qu’il soit. Le dire, n’est-ce porter atteinte à sa dignité ? En vérité, combien le Saint Et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui attribuent.
[40] Une variante en arabe : c’est de ‘Ïl’ dont il est fait mention, ceci à la place de Elie : (فان ايل مزمع أن يأتي). « Ïl » c’est un nom de Dieu ou Dieu en hébreu. Et ‘Sa venue’ est en fait ici la venue de Son messager, Son Livre et Son Ordre. A l’instar de la parole biblique : L’Eternel est venu de Sinaï.
   La « venue » de Dieu (visite, en langage biblique) ne signifie rien d’autre que la venue d’un « prophète » avec Sa parole et Son Livre. En aucun cas, comme chez les gens de la Bible, d’une venue de Dieu au sens que nous pourrions nous imaginer, semblable à l’humain.
[41] Selon la plupart des commentateurs (Talmud Erouvin), il s'écoulera 24 véritables heures entre la venue d'Élie, qui amènerait le Messie, et la venue effective du Messie. Selon Pessikta Rabbati (l'un des traités mineurs), il s'écoulerait 3 jours.
Cependant, selon le Talmud de Jérusalem, le Rambam et le Seder Olam le Messie précédera Élie.
Les Tossafot pensent qu'ils arriveront ensemble. (fr.wikipedia.org)


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Ô Terrien ! Le Monde a été créé pour nous, et nous pour l'Au-delà. Tous les Terriens que nous sommes seraient bien avisés de méditer cette parole. Les jours passent vite, et notre rencontre avec notre divin Créateur, Seigneur, Législateur et Juge de l'Univers ne se précise-t-elle pas chaque jour un peu plus ? 


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Cette page a été mise à jour le
15/06/09.

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