HISTOIRE
SAINTE - TERRE SAINTE - CHÂM.
Au nom de DIEU,
Allaha,
Le TOUT-MISÉRICORDIEUX,
le TRÈS-MISÉRICORDIEUX !
Que les meilleures salutations soient
sur les Messagers et Prophètes divins !
Symbole
יהודי (Yêhûdi)
L'ordre de Melchisédech et les gens de la
Bible. (III)
|
Un serment de l'ordre franc-maçonnerie templière dit :
"Tu jure par ce serment de ne jamais suivre
les commandements de l'Eglise. Tu jure de croire en Dieu
l'Unique, qui n'a pas été engendré et n'a pas engendré. Tu
jure de croire en Jésus qui n'a pas été crucifié et qui
n'est pas mort."
Parole de Léon XIII :
"La première loi de l'Histoire est de ne pas oser mentir.
La seconde est de ne pas craindre d'exprimer toute la
vérité...". |
L'ordre de Melchisédech, Melchizedek
ou en hébreu מלכיצדק
|
Le
Sanctuaire ou Saint des Saints...
La supériorité du culte,
du sanctuaire.
Dans Bible. Heb 8:1-6,
l'auteur (on dit Paul, l'Iduméen) compare la tente céleste et le sanctuaire avec la
tente terrestre et le sanctuaire où les Grands prêtres
assurent le service d'une copie et d'une ombre des
réalités célestes... L'idée d'un Temple céleste était
familière aux Juifs parce qu'il est trouvé dans la Bible
hébraïque. Par exemple, le prophète Isaïe a une vision de Yahweh :
6.1
L'année de la mort du
roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône
très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le
temple. Voir aussi :
(2 SAM 22:7 ; Ps 11:4 ; 18:6 - 7 ; 29:9 ; Michée 1:2
; Hab 2:20) |
Il est possible, pour le lecteur
biblique, d'interpréter ces passages bibliques de telle
façon que le ciel lui-même est le Temple de Hachem,
Allaha. L'idée d'un Temple merveilleux dans le ciel à
l'image de celui sur terre, est courante chez les gens
de la Bible. L'auteur emploie cette croyance dans
l'existence d'un sanctuaire merveilleux en tant que des
moyens de communiquer à ses lecteurs la signification
historique du salut du Messie.
En d'autres termes, le
point principal de son discours est que les croyants ont
un Grand prêtre qui est assis à la droite du trône de la
majesté divine dans les cieux (Bible. Héb 8:1). En
décrivant le Messie assis à la droite du trône de la
Majesté divine dans les cieux, et en tant que Grand
prêtre, l'auteur unit chez une même personne les fonctions
de roi et de prêtre. Ce faisant, il a fait sans aucun
doute référence à Bible. Ps. 110:1-4, versets qui,
toujours selon l'interprétation de l'auteur, décrit le
Messie de David comme exalté dans une position d'autorité
(Bible. Ps. 110:1) et en tant que haut prêtre pour toujours
selon l'ordre de Melchizedek (Ps. 110:4).
Pénétration
dans le Sanctuaire céleste.
Qui, parmi les Prophètes
(sur eux la Paix !), a pu accéder véritablement jusqu'au Trône divin, le
Sanctuaire céleste selon le monde biblique ? Visiter les
sept cieux ? A Abraham (sur lui la Paix !) a été montré
tout l'espace des Cieux et de la Terre. Sa’îd fils de
Djoubair a dit : « Tout l ’« espace » des Cieux et de la
Terre fut dévoilé à Abraham jusqu’au point où il les vit
[comme posés] sur un Rocher, le Rocher sur un Poisson et
le Poisson sur le Sceau du Seigneur de la Toute-Puissance
[qui est] : « Pas de divinité si ce n’est Dieu ! ».
Quant à son fils, le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !),
à lui d'accéder au Trône divin. Pourquoi ? Pour y aller
chercher un cadeau de son Seigneur : la Prière. Cinq
prières obligatoires quotidiennement. C'est justement, à
l'origine, le but de la missive aux Hébreux. D'ailleurs,
les rabbins reconnaissent tous que la 'prière' remplace
actuellement les sacrifices et autres obligations de la
Loi. De même, les gens de l'Evangile rappellent, sans
cesse, le sacrifice, pour eux, du Messie, dans leurs
prières quotidiennes ou le dernier repas.
Selon Nassafi (que Dieu l'agrée !) :
"Mochè (sur lui la Paix !) a dit : "O Seigneur ! Je suis
ton interlocuteur et Mohammad, Ton bien-aimé ; quelle
différence y a-t-il entre interlocuteur et bien-aimé ?".
Il dit : "L'interlocuteur fait selon l'agrément de Son
patron. Le bien-aimé, lui, Son patron fait pour son
agrément. Et l'interlocuteur, il aime Dieu. Et le
bien-aimé, lui, Dieu l'aime. Et l'interlocuteur vient au
Mont Thor-Sinaï, ensuite, Il lui parle tout bas. Et le
bien-aimé, lui, il dort sur son lit, alors en un clin
d'œil, Gabriel vient avec lui auprès d'un endroit où
jamais personne n'a atteint d'entre les créatures." (Coran
XVII 1).
Interpréter l'impossible.
Selon l'exégète coranique,
il n'y a pas plus ignorant, en religion, que les gens de
l'Evangile. Par contre, ce sont des gens généreux,
dépourvus d'orgueil. Mis devant la réalité, ils
reconnaissent volontiers le message coranique, pleurent et se
convertissent (Coran V 83). Et toujours selon l'exégète coranique, il
n'y a pas plus savant, en religion, que les gens de la
Torah, mais leur science leur sert à rien, et ne dépasse
pas la limite de leur entendement. Ce sont des gens
décrits comme gens
orgueilleux, prétentieux, avares, ennemis mortels des
croyants soumis, pratiquants de leur culte (Coran V 59-64
; 82).
Sauf un petit nombre, ils acceptent par contre de se
convertir, la foi.
La Bible originelle mentionnait, à l'origine, deux "Messie" et non
un. Le premier : le Messie, fils de Marie (sur lui la Paix
!) qui devait naître sans l'intervention d'un père
biologique, charnel. Le second, Le messie, soit le
Prophète attendu des Ecritures, orphelin de naissance. Son
nom était mentionné, noir sur blanc, dans les Ecritures,
sa description, la description de sa communauté (Coran VII
155-157 ; LXI 6 ; XLVIII 29). Les gens de la Synagogue, leurs
ancêtres, se chargeront d'effacer tout cela à tout jamais.
De réécrire la Bible par la même occasion. Pourquoi, alors
que jusqu'à son arrivée, les gens de la diaspora toranique
d'Arabie espérait en lui, était dans l'attente de sa venue
? En vérité, le fait qu'il s'opposait aux gens de la
Synagogue de l'époque, n'était pas de la descendance des
Fils d'Israël ; sera la cause de leur scission, de leur
jalousie, de se joindre avec les arabes associateurs
contre lui, de leur refus de se soumettre à la loi divine,
d'obtempérer aux ordres divins.
Leurs écrits mentionnent toutefois, et jusqu'à ce jour, la
venue de deux "Messie". Mais aucun rabbin n'est à même
d'en expliquer le sens. D'où sont-ils, d'où viennent-ils ?
Leurs ancêtres : les scribes étant passés par là. De nos jours, une
secte d'entre les gens de la Torah, n'est-elle pas dans
l'attente de l'arrivée du Messie promis aux Fils d'Israël
et aux Judaïsés ?
Par le feu du ciel, une alliance est agréée...
Abolitions des
sacrifices.
Naguère, et selon l'ancienne
loi, la loi biblique, si quelqu'un voulait voir si
son action était acceptée par le Saint et Seigneur
d'Israël et des mondes : il devait faire un sacrifice.
Le prophète invoquait alors, pour lui, son Seigneur.
Si celle-ci était acceptée, un
feu du ciel venait
la consommer, et non un feu fait de la main des hommes. Dans le cas contraire, l'offrande
restait telle quelle, intacte. Cette loi biblique serait
abolie par la loi coranique. Et en remplacement sera la
Prière, laquelle est une 'offrande' faite à son Seigneur !
Quand le sceau de la
Prophétie se présenta aux
gens toranique de l'Arabie, à eux de faire cette
demande express pour l'éprouver, et pour voir
réellement s'il était bel et bien un envoyé, un
prophète du Saint et Seigneur d'Israël et des mondes.
Ils lui dirent :
« Vraiment Dieu (Hachem), dans Son pacte,
nous a enjoint de ne pas croire en un messager tant
qu'il ne nous a pas apporté une oblation que le feu
consume. » (Coran III 183 ; Thora:
Gén: 15: 17; Lév. 9: 23-24; I Rois, XVIII, 38).
Et l'exégète d'ajouter : Certains Juifs s'excusent
de leur mécréance en lui, sur un rite très ancien: ils
veulent que soit établi pour eux et devant eux la loi
du sacrifice, de l’oblation par le Feu céleste. En
clair, qu'il fasse comme d’autres prophètes, naguère, du monde toranique. Toutefois, ils se gardent bien de
mentionner la totalité de la phrase contenue dans la
Thora et qui était :
"(Ceci) jusqu'à ce que vienne le Messie et
Mohammad. Sont-ils venus, alors à vous de
croire en eux sans (leur demander) d’oblation".
Conclusion : Comment dire après cela que les gens
du monde toranique ne sont pas gens cachottiers,
falsificateurs de la vérité, Paul en premier ?
N'est-ce pas Paul, l'Iduméen acceptant cette abolition
qui déclare ensuite : à l'exemple du Christ qui vous a
aimés et s'est livré pour nous, s'offrant à Dieu en
sacrifice d'agréable odeur. (Bible. Eph. 5 2).
Comment le Saint et Seigneur d'Israël et des
mondes, Allaha, peut-il accepter l'instauration d'un
'sacrifice' humain en place d'un
sacrifice animal ?
N'ont-ils pas un exemple dans l'enfant d'Abraham (sur
lui la Paix !) ? Est-ce lui qui fut égorgé ou un
animal ? Et comment ce sacrifice peut-être d'agréable
odeur à Lui ? En sachant pertinemment que son
décret divin sera au contraire de le sauver de la
furie de ses ennemis, et de
mettre à sa place son "sosie" (Coran IV 157 et sv.) !
En parlant ainsi, Paul ne porte-t-il pas atteinte à Sa
dignité ? A Sa toute-puissance ? A Sa capacité en tant
que Divinité ? Car comment peut-on faire mentir son
divin Créateur et Lui attribuer des choses et des
paroles dont Il est pur ?
En vérité, les gens de la Bible n'ont pas cru en la
Capacité du Saint et Seigneur d'Israël et des mondes,
Allaha. Que le Messie, fils de Marie et Le messie,
soit la Prophète attendu : le Prophète Mohammad (sur
lui Prière et Paix !) puissent venir à eux sans une
oblation que le Feu céleste consume. Les premiers
croient toujours en l'efficacité des offrandes, les
seconds, s'ils admettent leur abolition, chose
inadmissible, veulent la reporter maintenant sur un
humain (innocent) qui porterait ainsi les fautes des
Fils d'Israël, des Judaïsés et des Iduméens
(comprendre l'ensemble des gens de l'Evangile) ? Qui
accepterait cela ?
Certes, Paul a tout
faux et archifaux concernant la [prétendue] Mort qu'il fait
goûter (qu'on veut absolument, comme ses frères, faire
goûter) au Messie, fils de Marie (sur lui la Paix !).
De Mort, rappelons-le une fois encore, il ne la
connaîtra vraiment qu'après son retour sur terre, lors
de sa deuxième mission. Secundo : le fait de partager
'le pain et le vin' est interprété, chez les gens de
l'Evangile, comme une annonce de l'Eucharistie,
annonce de ne pas aimer l'égarement auquel Paul,
l'Iduméen va les soumettre tous. Ce 'Melchisédech
biblique', ainsi interprété, n'est vraiment pas une
personne à suivre, à imiter et à fréquenter. Peu s'en
faut ! Il apparaît comme l'instigateur du Dieu incarné
: le Messie (sur lui la Paix !) ! Les gens de
l'Evangile, partie d'entre eux, ne sont-ils pas tombés
là dans le péché mortel de l'Associationnisme de la
Distinction avec Paul, l'Iduméen ? Trois dieux en Un
(Coran IV 171 ; V 73) !
Promesse divine.
En vérité le divin
Créateur nous a laissé la promesse que nous pourrions
entrer dans le repos, Sa miséricorde, qu'Il nous a
préparé. Cette espérance est pour nous l'ancre de
notre vie. Elle est sûre et solide, et pénètre à
travers le rideau du Temple céleste jusqu'au
Sanctuaire intérieur. C'est là que le sceau de la
Prophétie est entré avant nous et pour nous, car il
est devenu notre Dirigeant (imam) pour toujours dans
la tradition abrahamique. Cette station le Prophète
(sur lui Prière et Paix !) l'acquiert par la prière
abrahamique de sa communauté, à qui Dieu a aussi
ordonné de Lui adresser ses demandes par
l'intermédiaire (waçila) du Prophète, dont la
récompense sera son intercession en leur faveur.
Les
effusions de sang et leur rattachement.
Les effusions de sang provenant des holocaustes et des
sacrifices de victimes animales semblaient, sous
l'ancienne loi, les rattacher au rang des hommes.
Mais, dans tout cela, seul le rang humain déteint la
perfection en ayant assumé, lui, le "Dépôt de la Foi".
(Coran XXXIII 72). Quant au fils de Marie (sur lui la
Paix !), il conservait le "Dépôt de la Foi" dont il
s'acquittait ; c'est pourquoi, dit-on, le Juifs lui
vouèrent leur hostilité farouche. Si on posait cette
question : pourquoi Adam (sur lui la Paix !) a-t-il
accepté de porter « le Dépôt de la Foi » en dehors des
cieux et de la terre (Coran XXXIII 72) ? La réponse
serait : parce que celui-ci à goûter au plaisir du
Paradis. Il eut un ardent désir d'y revenir. Il
accepta donc de porter ce « Dépôt » pour ainsi revenir
dans ce lieu paradisiaque. Et Dieu est plus Savant !
Le sang de l'Alliance, selon
les gens de la Bible.
A entendre Paul, l'Iduméen, les gens de la Synagogue,
aucune alliance divine ne peut être faite sans
l'écoulement d'un sang. Coutume prise tout droit du
Paganisme. Ainsi fera, dit-on, Mochè (Moïse) (sur lui
la Paix !). avec la Torah (Ex. 24 7-8) !
Le sang de
l'Alliance sera fait avec du sang d'animaux
domestiques ! Et le monde de la Synagogue fera dire
alors à leur prophète : « Ceci est le sang de
l'Alliance... »
9.1
La première alliance avait aussi des ordonnances
relatives au culte, et
le sanctuaire terrestre.
9.2
Un tabernacle fut, en effet, construit. Dans la
partie antérieure, appelée le lieu saint, étaient le
chandelier, la table, et les pains de proposition.
9.3
Derrière le second voile se trouvait la partie
du tabernacle appelée le saint des saints,
9.4
renfermant l'autel d'or pour les parfums, et
l'arche de l'alliance, entièrement recouverte d'or.
Il y avait dans l'arche un vase d'or contenant la
manne, la verge d'Aaron, qui avait fleuri, et les
tables de l'alliance.
9.5
Au-dessus de l'arche étaient les chérubins de la
gloire, couvrant de leur ombre le propitiatoire. Ce
n'est pas le moment de parler en détail là-dessus.
9.11 Mais Christ est venu comme
souverain sacrificateur des biens à venir; il a
traversé le tabernacle plus grand et plus parfait,
qui n'est pas construit de main d'homme,
c'est-à-dire, qui n'est pas de cette création;
9.12
et il est entré une fois pour
toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des
boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant
obtenu une rédemption éternelle.
9.13
Car si le sang des taureaux et
des boucs, et la cendre d'une vache, répandue sur
ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la
pureté de la chair,
9.14
combien plus le sang de Christ,
qui, par un esprit éternel, s'est offert lui-même
sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience
des oeuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu
vivant!
|
A la lecture des paroles de Paul, l'Iduméen (ci-contre), la Nouvelle
Alliance devra être conforme à la Première. Ce qui
signifie qu'un sang nouveau devra s'écouler. Cette fois,
il sera humain : du Messie ? Est-ce possible ?
Est-ce conforme aux Ecritures ? N'est-ce pas un
meurtre rituel venant du Paganisme ?
A la lumière du Coran, nous pouvons
affirmer : 1) C'est le "sosie" du Messie, fils de Marie
(sur lui la Paix !) qui mourra à sa place : Achoua, le
Juif. 2) Toute alliance, tout pacte, le Saint et
Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, le prendra
uniquement à travers Ses Livres saints qu'Il révéla à
Ses prophètes : La Torah pour Mochè (sur lui la Paix !).
Et au lieu du sang d'animal, n'est-ce pas plutôt comme
l'indique le
Midrach que
la montagne a été arrachée de sa base et s'est
incurvée au-dessus d'eux comme ferait une coupole. Et
Dieu a dit : Si Israël accepte la Thora, c'est bien. Si
non, Je ramène le monde à son toho-bohu." (Rachi)
L'Evangile (singulier) pour le Messie (sur lui la Paix !). Et
n'étant pas mort "crucifié" ou "pendu", aucune alliance
sera prise avec lui, à travers ce prétendu sacrifice.
Une Alliance ferme sera prise par contre à travers les
Douze (Coran V 111), aussi, un engagement pour l'ensemble
du monde évangélique V 14 ; enfin la parole du Messie
(Coran LXI 6). Et les paroles de Paul, l'Iduméen
ne sont (ne seront) après lui que mensonges, tromperies
et égarement.
Le
Sacrificateur par excellence. Qu'est-il ?
Il nous fallait un
Sacrificateur par excellence qui détruira la Mort, ce sera
le fils de Zacharie
et non pas le fils de Marie (sur eux la Paix !). C'est lui
qui, au Jour des Comptes, égorgera la
Mort
apparut sous la forme d'un bélier gris
(au Jour des Comptes seulement, en attendant, elle
continuera à régner en maître. Comparer : Bible. I Cor. 15
26). C'est encore lui
qui goûtera réellement la Mort et la vaincra. N'est-il pas
mort assassiné, martyr ? De même son père Zacharie ? Les martyrs de la foi ne meurent pas et
ils sont vivants auprès de leur Seigneur (Coran II 154). C'est de lui normalement que devait,
qu'aurait du nous entretenir Paul, l'Iduméen. Pourtant, loi du
silence le concernant en milieu biblique, sinon que
quelques phrases... ! Quant au Messie, il devient
(deviendra) la personne centrale de son discours. A un tel
point qu'il apparaîtra plus haut et plus important que son
Créateur Lui-même ! Silence concernant la preuve de la
Résurrection : sa naissance miraculeuse, le fait qu'il
ressuscite réellement les morts, avec la permission
divine. Silence aussi sur le fait que ses frères en
religion ne devaient pas demander au Messie une offrandes
qu'un Feu céleste consommerait. Et surtout qu'il venait
pour abolir la loi des offrandes non la loi toranique en
elle-même. Et enfin, qu'il devienne lui-même un
"sacrifice d'agréable
odeur à Lui" ? Et loin
de nous enfin, de nous parler, toujours et encore, d'une mort présumée du Messie,
fils de Marie (sur lui la Paix !). Par ce sujet, que
voulait Paul, l'Iduméen ? N'est-ce pas tromper et égarer
son monde, pour que ses frères en religion ne soient pas
accusés des meurtres de Zacharie et de son fils (sur eux
la Paix !) ! En vérité, eux seuls connaîtront le martyr...
Le
Vicariat, but de la Perfection.
On a dit que
la Perfection recherchée en vue de laquelle l'homme
fut créé, c'est le "Vicariat"
dont Adam, le premier prophète divin se chargea en
vertu de la Sollicitude divine. (Coran II 30). C'est
une dignité plus haute que l'apostolat impartie aux
prophètes-envoyés, étant donné que tout
prophète-envoyé n'est point Vicaire pour autant. En
effet, le rang de la mission prophétique, c'est de
transmettre (le Message divin), exclusivement. Car
Dieu Très-Haut déclare : "Il n'incombe au Prophète que
de transmettre" (Coran V 102). Celui-ci n'a pas à
arbitrer les différents (entre les hommes). Il doit
promulguer la Loi venant de Dieu, ou ce que Dieu lui
fait voir, exclusivement. Si en outre, Dieu le charge
d'être
juge
parmi ceux vers lesquels Il l'envoie, en ce cas il
s'agit de l'investiture et de la fonction de Vicaire.
Il est alors "Prophète-Vicaire".
Voir à ce sujet le prophète David (sur lui la Paix !).
Fonction
vicariale et apostolat.
On a dit
encore, tout prophète que Dieu envoie n'est point
désigné pour être juge. D'où cette parole divine : "Il
n'incombe au Prophète que de transmettre". Mais si le
glaive lui est
donné et qu'il passe à l'action, alors cet Envoyé
détient la Perfection et il manifestera la
souveraineté des Noms divins. Il accorde et il
interdit, il élève et il abaisse, il donne la vie et
fait mourir, il favorise et défavorise. Il manifeste
ainsi des noms contraires organiquement liés à la
fonction prophétique. Nul doute sur ce point !
Si par ailleurs il
se présente comme juge sans détenir de prophétie,
c'est un roi et il n'est point Vicaire. N'est
véritablement Vicaire que celui que Dieu "prépose
nommément au Vicariat" pour qu'il gouverne ses
serviteurs, non pas celui que les hommes ont élu comme
tel, lui prêtant serment d'allégeance et lui donnant
le pas sur eux-mêmes. Celui-là (que Dieu a proposé au
Vicariat) occupe le Rang de la Perfection.
Les
prophéties bibliques.
Dans le
Psautier, ne lit-on pas :
"Oracle de Yahweh à mon maître :
"Assieds-toi à Ma droite, jusqu'à ce que Je fasse de
tes ennemis l'escabeau de tes pieds".
Yahweh étendra de Sion (de la Mecque) le
spectre de ta puissance;
domine au milieu de tes ennemis !
A toi la souveraineté au jour de ta naissance
sur les montagnes saintes :
Je t'ai engendré avant l'aurore, comme la
rosée".
Yahweh l'a juré et Il ne s'en repentira point
"Tu es prêtre (ou vicaire) pour toujours à la
manière de Melchisédec"(1).
Le Seigneur est à ta droite : Il brisera les
rois au jour de Sa colère.
Il jugera les nations, il entassera les
cadavres, il broiera les têtes sur un vaste champ.
Il boira au torrent sur le chemin : c'est
pourquoi il relèvera la tête." (Bible. Ps. 110: 1-7 ;
comparer : Mt. 22: 42-46 ; Mc. 12: 35-37 ; Lc. 20:
41-44 ; Act. 2: 34-35 ; I Cor. 15: 25 ; Heb. 1: 13, 5:
6, 7, 17 ; 10: 12-13).
(1) Le 'Melchisédec' se voit attribué
ici plusieurs fonctions :
1) Ayant son Seigneur avec lui, comme
Abraham, il devra combattre ses ennemis.
2) Il sera un juge, il jugera.
3) Tout partira de Sion, soit de
l'Arabie, de La Mecque, non de Jérusalem.
Gens de la Bible ! Gens de l'Evangile ! Oui, celui qui est monté aux cieux, à qui s’est adressé
l’invitation divine ne s’appelle ni David, ni Ichoua
(Jésus) (sur
eux la Paix !) ; mais Ahmad-Mohammad (sur lui la Paix !).
Dans le Ps. 110, les prérogatives du Prophète attendu, Le
messie, royauté universelle et sacerdoce perpétuel, (2 S
7/1 et sv.
; Za. 6/12-13), ne découlent d’aucune investiture
terrestre, pas plus que celles du mystérieux Melchisédec.
(Bible. Gen. 14/18 et st.) Le Prophète attendu, Le messie
réalise à la lettre cette prophétie, (Mt. 22/44 , 27/11 ;
28/18 ; Act. 2/34-35 ; Heb. 1/13 ; Apo. 19/11-16). Elle
lui était adressée de droit, et concernait l’époque du
Sceau de la Prophétie et non la fin des temps comme l’ont
compris et prétendu, à tort, les gens de l’Évangile. Et Dieu
est plus Savant !
Querelles
entre gens de la Synagogue et gens de l'Eglise ou du
Temple.
Pour tous ces gens qui
était au juste le Messie, fils de Marie (sur lui la Paix
!) ? Pour les gens de la Synagogue : rien, un moins que
rien ! Un usurpateur, un fils bâtard, un associateur, un
révolutionnaire d'époque, un être qui a 'abusé' d'Israël,
d'où leur sobriquet : Le Nazaréen ! Nous avons vu
la haine farouche qu'entretenaient, qu'ont
entretenus les ancêtres du monde toranique contre et
envers lui. Et cette haine et cette inimitié ont perdurées
et demeurent toujours. Paul pensait, (à tort), que
l'enseignement de la mort (présumée) sur une "croix" de
bois, allait faire des Iduméens et des Fils d'Israël et
des Judaïsés un seul peuple, une seule âme ! Que la haine
et l'inimitié seraient remplacées par 'amour' et 'amitié'.
Il n'en fut rien. Pire ! Les deux religions ne cesseront
de se combattre. Et il en sera ainsi jusqu'au retour du
Messie, fils de Marie (sur lui la Paix !) sur terre.
Second problème. La
Synagogue d'antan n'a rien de commun avec la Synagogue de
nos jours. Naguère, et Bible à l'appui, le temporel et le
spirituel ne faisait qu'un. Plus, le prophète pouvait être
prophète roi comme Abraham, David et Salomon (sur eux la
Paix !). Pour ne citer qu'eux. Car le régime appliqué par
le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes était un
régime monarchique, ayant toutefois pour lois des
lois d'essence divine, non d'essence humaine.
L'application la loi divine contenue dans la Thora (Coran
V 20) serait de rigueur pour tous. Roi, n'est-il pas un
des noms divins ?
Après le démembrement de leur Etat, la destruction
du second Temple, l'exil imposé par le décret divin à leur
encontre ; les querelles vont se faire jour de plus en
plus au sein la diaspora. L'idée de deux pouvoirs
distincts fera de plus en plus recette au sein de la
Synagogue. Et lors de la venue du sceau de la Prophétie
(sur lui Prière et Paix !) à eux et aux tribus arabes
d'Arabie, ne fera qu'envenimer le débat. Les Juifs de
Médine refusant de reconnaître en Salomon un prophète roi
(Coran II 102) ! Tout au plus un magicien, un maître par
excellence de la Magie ! Un roi tout court qui se faisait
rappeler à l'ordre par les prophètes présents à sa cour !
Aussi refuseront-ils de reconnaître le sceau de la
Prophétie, sa mission... Leur entêtement les poussera à
opter peu à peu (à l'instar de la diaspora d'Europe) pour une philosophie et religion nouvelle
: le La.ï.cisme, une séparation de pouvoirs. Et inviteront
les autres communautés à les suivre ! Et en Europe, avec leur bras droit, leur
fer de lance : le monde du Dualisme (loges, sectes
occultes, etc.). 1789 sera une année phare pour la
diaspora toranique émancipée d'Europe... Le roi sera balayé d'un revers de la
main par ses détracteurs... L'idée des gens de la
Synagogue fera donc des émules parmi les gens de l'Evangile,
partie d'entre eux, les gens du Dualisme (loges, sectes
occultes, etc.), certaines sectes du monde de l'Evangile
(le Protestantisme, etc.), gens du Partissisme (régime des
partis)...
Le cas du 'Nazaréen'.
Selon la loi rabbinique et
non la loi toranique, et à la lumière de ce que nous avons
vu, si le Messie, fils de Marie (sur lui la Paix !)
aspirait à être roi, il ne pouvait prétendre à la
prophétie, et inversement. Roi, et Bible à l'appui, le
Messie (sur lui la Paix !) fuyait cette fonction et
n'aspirait aucunement à devenir roi chez les Fils d'Israël
et les Judaïsés en Palestine, de l'époque. Ce sont ses
détracteurs qui affirmeront le contraire et répandront des
calomnies et des mensonges à son encontre. Ils
l'inscriront même, dit-on, sur la pancarte du condamné
(son sosie).
Conclusion. Selon la loi rabbinique (et non la loi
toranique), il y avait, il y a une incompatibilité totale
à : 1) ce que le Messie (sur lui la Paix !) devienne roi
en Palestine, en Terre sainte, des Fils d'Israël et des
Judaïsés. Sa tribu pouvait-elle accéder à cette haute
fonction ? 2) Que les prophéties bibliques le concernent.
N'étant pas le "Messie" attendu des prophéties, il n'a
aucun droit sur les Fils d'Israël et les Judaïsés. Le
"vrai" Messie reste donc à attendre !
Les gens de l'Evangile.
L'Evangile, et
contrairement à l'idée reçue, n'était (n'est) pas destiné
uniquement aux Fils d'Esaü, aux Iduméens (entendre : gens
de l'Italie, aux Européens). Ce Livre divin était destiné aux Fils
d'Israël et aux Judaïsés, en tout premier. Sauf un petit
nombre, la grande majorité le refuseront. Paul, l'Iduméen
profitera alors de l'occasion, sur conseil des gens de la
Synagogue, pour créer une nouvelle religion : le
Christianisme (lui et non le Messie fils de Marie et les
Douze). Il combattra les compagnons du Messie et leurs
disciples. Et par ruse, il arrivera même (avec le temps) à
faire reconnaître qu'il a raison. Les gens de l'Evangile
l'aimeront à tel point qu'ils vénèreront ces lettres plus
que l'Evangile de Dieu, lui-même ! Enlever ses lettres et
que reste-t-il pour le monde de l'Eglise et du Temple, de
l'Evangile ?
For de s'être imposé, c'est encore lui qui attribuera toutes les
prophéties bibliques au Messie, fils de Marie (sur lui la
Paix !). Il se chargera de démontrer à ses adeptes que
toutes lui appartiennent. Il oubliera toutefois qu'après
lui apparaîtra ce qu'il a voulu cacher au monde de
l'Evangile : le sceau de la Prophétie, le Prophète
Mohammad (sur lui Prière et Paix !). L'arrivée et
l'apparition du sceau de la Prophétie allait changer la
donne pour l'ensemble du monde biblique (toranique +
évangélique).
Héraclius ne représentait-il pas, au
sein du monde l'Evangile de l'époque, le pouvoir temporel
et spirituel ? Il reconnaîtra, selon les sources, la
mission du sceau de la Prophétie, son clergé nullement !
Il l'invitera, au contraire, à rester fidèle à l'Eglise !
(à suivre)
Que le Seigneur des mondes
nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !
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Point
de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes,
ultima necat. »*
Nous
ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.
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