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HISTOIRE SAINTE - TERRE SAINTE - CHÂM.

Au nom de DIEU, Allaha,
Le TOUT-MISÉRICORDIEUX, le TRÈS-MISÉRICORDIEUX !
Que les meilleures salutations soient sur les Messagers et Prophètes divins !


  
Symbole יהודי (Yêhûdi)

   (suite Page 6)

Le Culte de latrie.   
 Abraham face aux adorations fausses de son père et de son peuple.

Culte de Latrie : Culte de latrie. La forme la plus élevée d'adoration qui ne doit être accordée qu'à Dieu seul. Grammaire. n. f. XIVe siècle. Emprunté, par l'intermédiaire du latin chrétien, du grec latreia, de même sens. Du grec ancien λατρεια, latreia (« service de mercenaire », « service d'un dieu », « culte », « adoration »). Passé au latin "latria".

 L'appel divin. 
 
 Le Saint et Seigneur d'Israël, Allaha, n'a-t-il pas révélé à leur encontre :

 En vérité, ce Coran raconte aux Fils d'Israël la plupart de ce en quoi ils divergent, cependant qu'il est, pour les croyants, certes oui, guidée et miséricorde. En vérité, Ton Seigneur décidera parmi eux, par Son jugement, tandis qu'Il est, Lui, le puissant, le sage. (Coran XXVII 76--8).

 Le bûcher pour Abraham ? Nemrod, roi sans foi ni loi. 
 
 Dans le Saint Coran, un récit est mis en exergue : Abraham (sur lui la Paix !) jeté dans une fournaise. La Bible ne parle pas de ce récit. Toutefois, le monde de la Synagogue le rapporte dans ses commentaires sur la Torah ou autres ouvrages. Ce qui signifie qu'une partie du monde biblique connaît cette affaire : les gens de la Synagogue.

Jacob ben Isaac d'écrire :  
 
Haran meurt face à Terah son père en sa terre natale à Ur (1) de Chaldée (Gen. 11:28). Le verset nous apprend qu'Abraham risqua sa vie pour Dieu ; aussi, mérita-t-il que le Saint, béni soit-Il, lui parle ; comment Dieu a-t-il pu converser avec Abraham sans, auparavant, nous faire savoir pourquoi Abraham était juste ? La Torah nous explique qu'Abraham se laissa jeter dans le feu pour l'amour de Dieu. (...) Terah remit Abraham entre les mains de Nemrod (2) qui lui dit : « Si tu te prosternes devant le feu, c'est bien. Par contre, si tu refuses, je te ferai jeter dans le feu. » Haran se trouvait là ne sachant qui il fallait croire. Abraham ou Nemrod ? Il se dit : « Je vais voir. Si Abraham en réchappe, alors je servirai le Dieu d'Abraham ; mais si Abraham reste dans les flammes, alors je croirai au Dieu de Nemrod. » Lorsque Abraham ressortit indemne du feu, il interrogea Haran : « Qui crois-tu ? » Il lui répondit : « Je crois au Dieu d'Abraham. » Ils le précipitèrent dans le feu, ses entrailles rétrécirent et il mourut. Un ange vint qui le sortit du feu devant son père Terah comme le dit le verset : « Haran meurt face à Terah son père. » Il se tenait devant son père qui le laissa mourir. Si Terah ne s'était pas plaint d'Abraham à Nemrod, Haran n'aurait pas été précipité dans le feu. Cela nous apprends que l'homme ne doit pas compter sur les miracles. Livrer son corps à Dieu ne doit pas faire espérer que Dieu accomplira un miracle ; celui qui compte sur une intervention divine pour être sauvé ne fait pas véritablement don de son corps à Dieu. Dieu ne fit rien, car Haran se laissa jeter dans le feu après avoir vu qu'un miracle s'était produit avec Abraham. Les sages disent bien qu'il ne faut jamais compter sur un miracle (3). (Op. cit.). 
 (1) Our Kasdim ou Ur en Mésopotamie.   
 (2) On remarque que Nemrod est représenté comme étant un dualiste.   
 (3) Le monde des sages, c'est-à-dire : gens de la Synagogue, ne sont pas connu comme gens croyants aux miracles. Ce serait plutôt son contraire : Coran IV 155.

   Abraham, les idoles et Nemrod.

R. Hiyya petit-fils de R. Ada de Yaffo [dit] :
Terah était idolâtre1.
Un jour, il sortit et chargea Abraham de la vente [des idoles]2.
Si un homme venait acheter une statue, il lui demandait :"Quel âge as-tu ?"
[Le client] répondait: "Cinquante" ou "Soixante ans".
[Abraham] disait alors: "Il a soixante ans, et il veut vénérer une statue d'un jour."
[Le client] se sentait honteux et partait.
Une femme vint un jour, avec un panier de farine. Elle dit: "Voici pour tes dieux."Abraham prit un bâton, et fracassa toutes les idoles, à l'exception de la plus grande, dans la main de laquelle il mit le bâton.
Son père revint et demanda ce qui s'était passé. [Abraham] répondit: "Cacherais-je quoi que ce fût à mon père ? Une femme est venue avec un panier de farine et m'a demandé de les donner à ces dieux." Lorsque je l'ai offerte, un dieu a dit :"Moi d'abord !", un autre "Non, moi d'abord !" Alors, le plus grand s'est levé et a brisé toutes les autres.
[Son père] lui dit : "Te moques-tu de moi ? Comment pourraient-elles faire quoi que ce soit ?"
[Abraham] répondit : "Tes oreilles n'entendraient pas ce que ta bouche vient de dire ?"3
Terah emmena [Abraham] chez Nemrod4 :

  • [Nemrod] lui dit: "Adorons le feu".
  • [Abraham] lui dit: "En ce cas, adorons l'eau, puisqu'elle éteint le feu."
  • [Nemrod] lui dit: "Adorons l'eau".
  • [Abraham] lui dit: "En ce cas, adorons les nuages, puisqu'ils portent l'eau."
  • [Nemrod] lui dit: "Adorons les nuages."
  • [Abraham] lui dit: "En ce cas, adorons le vent, puisqu'il disperse les nuages."
  • [Nemrod] lui dit: "Adorons le vent."
  • [Abraham] lui dit: "En ce cas, adorons l'homme, puisqu'il résiste au vent."
  • [Nemrod] lui dit: "Ce que tu dis est absurde ; je ne m'incline que devant le feu. Je vais t'y précipiter. Que le Dieu devant lequel tu t'inclines vienne et t'en sauve."5

Haran se trouvait là.
Il [se] dit : quoi qu'il en soit, si Abraham s'en sort, je dirai que je suis d'accord avec Abraham ; si c'est Nemrod qui triomphe, je dirai que je soutiens Nemrod.
Après qu'on eut jeté Abraham dans le four, et qu'il en fût sorti indemne, on interrogea [Haran] : "Avec qui es-tu [allié]" ?
Il leur dit : "Je suis avec Abraham."
Ils le prirent et le jetèrent dans le feu, et ses tripes brûlèrent.
Il sortit et mourut devant Terah son père.6
Voici la signification du verset :"Et Haran mourut devant son père."

Notes.
(1) Cela, nous le savons de Josué 24 :2: "Josué dit : 'ainsi a dit Hashem Dieu d'Israël : vos pères ont séjourné au-delà du fleuve, Terah père d'Avraham et père de Na'hor, et ils servaient des dieux autres'", et ce passage est repris dans la Haggadah de Pessa'h.
(2) D'où tient-on qu'il était marchand ? La société était sédentaire, et seule la guerre ou la famine (ou Dieu) l’en faisait bouger. Or Tera’h entreprit de voyager de Chaldée jusqu’en Haran, sans intervention divine directe, ce qui ne s’explique que par le fait qu’il soit berger, marchand ou artisan. Par ailleurs, Abraham et Jacob étaient marchands.
Il y a une autre histoire où idolâtrie et subsistance sont liées, dans le Livre des Juges 17-18 (lorsque les danites pillent un temple païen, toute la population poursuit les voleurs, car le temple est source de revenus pour la région, soit qu’il attire les marchands ambulants, soit qu’on y vend des Pénates.
(3) Le style d’argumentation d’Abraham est assez particulier, il n’expose pas ses croyances de prime abord, reprend les mots de son interlocuteur et lui démontre l’inconsistance de ses propres raisonnements.
Plutôt que de réprimander le client d’acheter un "dieu fraîchement sorti du four", il lui demande (apparemment à brûle-pourpoint, en toute ingénuité) son âge. On entendrait presque Abraham marmonner dans sa barbe "Il a soixante ans et il veut vénérer une statue d’un jour." – on verrait presque le client honteux s’éclipser du magasin sans demander son reste.
Qu’Abraham se fût déjà idéologiquement engagé à répandre le monothéisme est assez évident à le lumière des versets Gen 12:1-3. Cependant, comment les auteurs de ce Midrash Aggada auraient-ils eu connaissance de cette méthode de disputation fort peu conventionnelle ?
On peut voir une ébauche de réponse dans l’échange entre Abraham et Avimelekh (Gen. 20). Contrairement au premier épisode "femme sœur" (en Égypte), qui avait été rendu nécessaire par la famine, Abraham n’avait pas de raison de descendre à Guerar (20:1).
Abraham savait déjà, qu’il devrait utiliser son stratagème "femme/sœur" pour sauver sa vie (v. 11) – mais pourquoi y aller?
A noter qu’Abraham ne réprimande pas le roi (et, indirectement, sa cour) sur sa turpitude morale jusqu’à ce qu’ils viennent à lui, prêts à entendre l’explication de son curieux comportement. S’il était venu à Guerar pour propager la parole et faire des adeptes (comme le pensent Rachi sur le 12:5 et le Sforno sur le 12:9), pourquoi n’était-il pas immédiatement venu critiquer leurs mauvaises mœurs?
Alternativement, s’il savait que Sarah serait mise en danger, pourquoi y aller?
Il semblerait qu’Abraham y allait pour engager la discussion, qui ne pourrait se tenir qu’une fois que le people l’avait défié et était devenu réceptif (à cause de la grande peur) à ce qu’il avait à dire. IL semble que c’ait réussi, au moins en partie, car Avimelekh (ou son fils) ont reconnu que Dieu soutenait Itzhak (26:28), ce qui implique qu’ils aient compris qu’il y avait Un Dieu d’Abraham et qu’il fallait Le respecter.
Nous avons ici une preuve de la dialectique d’Abraham en action, et ceci dans le sens obvie du texte. Les auteurs du Midrash peuvent donc supposer qu’Abraham a utilisé ces voies plus tôt dans sa vie. (Il ne s’agit donc pas de croire que le Midrash relate une réalité historique stricto sensu. Cependant l’extrapolation à partir de détails historiques rapportés par la Tora en permet une approximation très fine).
(4) Nemrod fut le premier à être considéré roi (Ber 10: 8-12)
Abraham est également appelé prince puissant par les Hittites (Ber 23:5-6)
De plus, ils étaient idéologiquement adversaires. Tant la Torah que les Prophètes exècrent les dirigeants humains (voir la réaction de Gédéon envers le peuple de Manassé, Juges 8, et la diatribe de Samuel lorsque le peuple demande un roi, cf. I Samuel 8)
Nemrod étant le premier souverain autoproclamé, il se pose en adversaire du règne du Seul Véritable Roi. Abraham, lui, a consacré sa vie à apprendre au monde qu’il n’y avait de Vrai Dieu que YHVH, encourageant les gens à accepter Son autorité.
La vie de Nemrod et celle d’Abraham se chevauchent partiellement, et le premier régnait sur la Chaldée, région où Abraham prêchait, à tout le moins durant ses jeunes années. Leur rencontre est donc tout à fait envisageable.
(5) Le livre de Daniel relate le miracle des justes jetés dans la fournaise pour n'avoir pas voulu honorer une idole et sortis miraculeusement indemnes. Il n'y aurait pas de mal à ce qu'Abraham eût réalisé un "précédent". Cependant, d'où les Sages pourraient-ils déduire qu'il s'agit d'une fournaise, et non d'une noyade ou d'une autre "ordalie" ?
Lorsque Dieu s’adresse à Abraham afin de conclure la première alliance (Gen 15), Il lui dit: Je Suis L’Eternel qui t’a fait sortir (הוצאתיךָ) d’Ur Kasdim (Gen 15:7).
Deux remarques: que signifie "Ur Kasdim" ? Le nom "Ur" peut designer un lieu (d’où "Ur en Chaldée") ou bien, "Le UR en Kasdim" – le mot UR signifiant four ou fournaise (cf. Isaïe 31:9 et 50:11). On peut concilier en estimant qu’Ur désigne un lieu nommé d’après un four qui faisait sa réputation.
D’autre part, comment comprendre le verbe הוצאתיךָ (Je t’ai Fait sortir)? Sortir de ta terre לךָ לךְ ou cela fait-il reference à une intervention plus directe?
On ne retrouve ce verbe הוצאתיךָ qu’une fois dans la Tora, dans la première Parole:

Je Suis L’Eternel ton Dieu (Tout-puissant) qui t’a fait sortir (הוצאתיךָ) du pays d’Egypte. (Ex. 20:2, Deut. 5:6)

En ce cas, הוצאתיךָ s’est fait via des interventions miraculeuses.On peut donc inférer à partir de ce verset d'Ex. la signification du verset de Gen.: Dieu est intervenu, miraculeusement, pour sauver Abraham, de la même manière qu’Il sauverait plus tard son peuple d’Egypte.
On notera au passage que le séjour en Égypte est qualifié (dans Deut. 4:20, I Rois 8:51 et Jérémie 11:4), de fournaise de fer…
De ce simple verset (Gen. 15:7), les auteurs du midrash ont pu déduire qu’Abraham avait été sauvé d’une fournaise.
(6) Quel était la part d’Haran?
Il a fait un pari de Pascal avant la lettre. Sa foi, en contraste à celle d’Abraham, est dépeinte comme opportuniste, et la Aggada est claire sur ce point : les professions de foi sont d’une pièce et la foi qui sauve de la fournaise est celle qui a déjà été forgée au creuset, non pas celle d’une commodité temporaire.
D’où les auteurs du Midrash tiennent-ils que c’est cela qui fut le défaut d’Haran? N’aurait-il pu mourir avant son père pour un autre pêché?
Comme les textes ne parlent que fort peu d’Haran, il faut se référer à la source qui s’en rapproche le plus : son fils, Loth.
De celui-là, nous savons qu’il a toujours privilégié la voie la plus commode du moindre effort quand bien même cela affecterait la société où il pénétrait, lui et sa famille.
Quand Abraham et Loth durent se séparer, Abraham laissa Loth choisir: "Si tu prends à gauche, j’irai à droite; et vice versa" d’où nous savons que cela a lieu sur la chaîne de montagnes, entre le nord (à gauche) et le sud (à droite).
Abraham abjura Loth de rester dans les montagnes, plus propices à la foi et à la solitude (cf. Deut. 11:10-12, par exemple). Au lieu de cela, Loth choisit la "bonne vie" de Sodome, qui, à l’époque, semblait être "le jardin d’Hashem, le pays d’Égypte" – humide et fertile.
Fuyant la cité égoïste et condamnée, Il prie les anges de lui permettre de rester à proximité, parce qu’il se sent incapable de marcher. Avec les conséquences qu’on sait, la saôulerie et l’inceste à son insu.
En conclusion, bien qu’on en sache peu sur Haran, son fils est taxé d’opportuniste. Le premier fils à décéder avant son père (meurtre excepté) meurt donc de son opportunisme appliquée à la grande foi d’Abraham. (/fr.wikipedia.org)

   En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent !

Autre récit d'un Midrache : la rencontre d'Abraham avec Nemrod.

" Nimrod, dit à Abraham : es-tu bien Abraham fils de Tèrah ?
 ­ En effet !
 ­ Sais-tu que je suis l'auteur de toutes les œuvres, du soleil, de la lune, des étoiles et des astres ? Les hommes sont issus de moi. Pourquoi as-tu détruit mon idole ?
 À ce moment, le Saint béni soit-Il inspire Abraham qui répond :
 ­ Que votre Grandeur me permette de répondre !
 ­ Parle !
 ­ Depuis la création du monde, le soleil se lève à l'est et se couche à l'ouest. Ordonnez donc au soleil de se lever demain à l'ouest et se coucher à l'est (1). J'attesterai alors que vous êtes le maître du monde. De plus, si vous êtes l'auteur des êtres humains, vous devez connaître avec certitude toutes leurs pensées intimes. Dites-moi donc maintenant ma pensée et mes projets immédiats.
 Nimrod, perdu dans ses pensées, caresse sa barbe. Abraham s'adresse à lui : ne soyez point surpris. Vous n'êtes nullement le maître du monde, mais plutôt le fils de Kouche. Et si vous étiez le maître du monde, pourquoi n'avez-vous pas sauvé de la mort votre père ? Mais, comme vous ne l'aviez point sauvé, ainsi serez-vous incapable d'échapper vous-même à la mort.

 Aussitôt, Nimrod convoque Tèrah et dit : Quel traitement réserver à ton fils qui détruisit mes idoles ? Son châtiment serait de le brûler vif !
 Mais Nimrod dit à Abraham : Prosterne-toi devant le feu et tu auras la vie sauve.
 ­ Je me prosternerai plutôt devant l'eau qui éteint le feu.
 ­ Alors prosterne-toi devant l'eau !
 ­ Si c'est ainsi, mieux vaut s'incliner devant les nuages qui supportent l'eau.
 ­ Incline-toi devant les nuages !
 ­ Alors mieux vaut s'incliner devant le vent qui disperse les nuages.
 ­ Très bien, incline-toi devant le vent !
 ­ N'est-il pas mieux de s'incliner devant D'ieu qui maîtrise le vent ?
 Alors Nimrod, [s'emportant], dit : assez parler ! Je ne me prosterne, quant à moi, que devant le feu. Je t'y jetterai et que vienne ton D'ieu te délivrer.
 Aussitôt, on le fit sortir pour le jeter dans une fournaise ardente. Ligoté, enchaîné, placé sur une pierre, il fut entouré de toutes parts de bois ayant cinq coudées de longueur et cinq de hauteur qu'on eut bien soin de flamber.
 À ce moment, tous les voisins et les concitoyens vinrent conspuer Tèrah, le frappant sur la tête : honte ! humiliation ! Le fils que tu disais appelé à hériter ce monde et le monde à venir est en train de brûler vif par les soins de Nimrod !
 Mais le Saint béni soit-Il, plein de clémence, descend (2) et le sauve !"
 (1) voir Coran II 258.
 (2) Seconde indécence. Nous verrons plus loin, et à la lumière du Coran, comment ce sont réellement passés ces évènements. Secundo : Le Nom "descend" et le sauve. Nous dirons que pareille phrase est courante chez les gens de la Torah car, à côté du Monothéisme, l'Anthropomorphisme est roi ! 

 Enfin, et selon le Talmud : "Au moment où Nimrod, l'impie, avait jeté Abraham, notre père, dans la fournaise ardente, Gabrièl dit au Saint béni soit-Il : Maître du monde, puis-je descendre refroidir le feu et sauver le Juste de la fournaise ? Le Saint béni soit-Il répond : Je suis Unique dans mon monde et il est unique dans son monde. Il convient à l'Unique de sauver l'unique. Et comme le saint béni soit-Il ne prive aucune créature de sa récompense, Il dit [à Gabrièl] : Je te réserve le mérite de sauver ses trois descendants. (1)" (Source : rabbinat.qc.ca)
 (1) Entendre selon les commentateurs bibliques : A Gabriel de participer, plus tard, à la délivrance de Michaèl, Hanania et Âzaria, jetés par Néboukhad'nétsar dans la fournaise pour avoir justement désobéi à son ordre de s'incliner devant sa statue.

 On nous dit encore : En l’an 1998, âgé de cinquante ans Avram quitte Noé et retourne chez son père Térah à Our Kasdim ou Ur. Lors de son séjour à Ur, il entre en conflit avec son père Térah, et détruit les 12 idoles principales que son père, le Ministre des Cultes et conseiller de Nemrod, vénérait. Lors d’une controverse Avram rappelle à son père que la pratique de l’idolâtrie avait coûté la vie aux premières générations qui avaient offensé Dieu. En agissant ainsi, Avram rejette tous les dogmes et pratiques qui avaient été établis par Nemrod, qui règne en souverain absolu sur tous les peuples. Avram est immédiatement conduit à la Cour babylonienne en présence du roi et des princes hamites ainsi que son père Térah. Ce dernier craint la vengeance de Nemrod qui apprend qu’Avram n’est pas mort et qu’il a été trompé. (Source : hebraica.org).

 Nous dirons : Les gens de la Synagogue croient, dur comme fer, que Abraham et Noé (sur eux la Paix !) se sont rencontrés, ont vécu à la même époque. De même : En l’an 2000, Nemrod fait un nouveau songe que le juge Enoki interprète en faveur des descendants de Chem, puis, lui annonce que le fils de Térah va se révolter contre lui. Nemrod décrète immédiatement la mort d'Avram. Elyhézer, qui est présent lors de la sentence de mise à mort par la cour de justice babylonienne, part immédiatement prévenir Avram qui trouvera refuge chez Noé. Tout cela est faux. Ce sont deux prophètes qui vécurent chacun à deux époques bien différentes. Et nous avons vu que depuis Çâlih (ou Salih) jusqu'à Abraham, il n'y eu aucun prophète.  
 
 ­ Version coranique

 Elle est très différente, même s'il existe une certaine similitude en certains endroits. Preuve que le Coran n'est pas le Livre que les gens de la Synagogue ou de l'Église ou du Temple voudraient tous nous présenter. 
 On reconnaît que Nemrod eut pour ministre (vizir) Âzar (Terah). Cet homme, disent les chroniqueurs était vizir mais encore sculpteur d'idoles.      
 ­ Concernant le prophète Abraham, au Saint et Seigneur d'Israël et des mondes de révéler :




 TRADUCTION.
 En vérité, et de sa faction (1) était Abraham.
 Quand il vint à son Seigneur avec un cœur sain (2).
 Quand il dit à son père et à son peuple (3) : “Qu'est-ce que vous adorez ? ”
 Voulez-vous, comme en blasphème (4), des dieux en dehors d'Allah ?
 Quelle pensée avez-vous du Seigneur des mondes ? ”
 Puis, d'un regard il regarda les étoiles (5),
 et dit : “Je vais être indisposé” (6) .
 Ils lui tournèrent l'arrière train.
 Alors il se glissa vers leurs divinités (7) et dit : “Ne mangez-vous pas ?
 Qu'avez-vous à ne pas parler ? ”
 Puis il se mit à les battre de sa dextre (8).
 Alors [les gens] vinrent à lui en courant.
 Il [leur] dit : “Adorez-vous ce que vous-mêmes sculptez (9),
 alors que c'est Allah qui vous a créés, vous et ce que vous ouvrez ? ” (Coran XXXVII 83-96).


 Notes :
 (1) sous-entendu : de la religion de Noé.  De sa famille spirituelle. 
 (2) pur de toute association, de tout doute.
 (3) concerne à la fois son père et son peuple. N'apparaît pas chez les commentateurs rabbiniques. 
 (4) forger des mensonges à l'encontre de...

 (5) وقال ٱبن عباس: كان علم النجوم من النبوّة، فلما حبس اللّه تعالى الشمس على يوشع بن نون أبطل ذلك، فكان نظر إبراهيم فيها عِلماً نبويَّاً. تفسير الجامع لاحكام القران/ القرطبي (ت 671 هـ)
 Selon le fils de 'Abbas : La science des étoiles (ou astres) faisait partie de la Prophétie. Quand Dieu (exalté soit-Il !) retint le soleil pour Youcha' (Josué) fils de Noûn, elle fut abolie. Et la façon de regarder d'Abraham était en accord avec cette science prophétique. 
 وحكى جُوَيبر عن الضحاك: كان علم النجوم باقياً إلى زمن عيسى عليه السلام، حتى دخلوا عليه في موضع لا يطلع عليه منه، فقالت لهم مريم: من أين علمتم بموضعه؟ قالوا: من النجوم. فدعا ربه عند ذلك فقال: اللهم لا تفهمهم في علمها، فلا يعلم علم النجوم أحد؛ فصار حكمها في الشرع محظوراً، وعلمها في الناس مجهولاً. تفسير الجامع لاحكام القران/ القرطبي (ت 671 هـ)
 Selon Dahhaq : Cette science sera jusqu'à l'époque de 'Ichoua (Jésus) (sur lui la Paix !). Les gens (de l'époque) entrèrent en discussion sur ce sujet alors inconnu. Marie leur dit : "D'où détenez-vous cette science sur ce sujet ?" Ils dirent : "Des étoiles !" A (son fils) d'invoquer son Seigneur en ces termes : "O mon Dieu ! Ne les informe pas dans cette science !" Et personne alors ne pus comprendre cette science (des étoiles ou astres).
 (6) Atteint par la peste. Épidémie connue parmi eux. Ils craignaient, par sa cause, que la contagion ne les séparent. Aussi, ils prirent la fuite et allèrent à leur fête, le laissant au Temple des idoles. Sans personne avec lui. Il fit avec les idoles ce qu'il fit..  
 (7) Il se dirigea vers les idoles furtivement. Elles étaient placées, dit-on, dans une grande salle, et devant elles les gens avaient déposé diverses nourritures en guise d'offrande. A l'instar de ce qui existe encore, de nos jours, dans certaines parties du monde. Puis, Abraham s'adressa à elles sur un ton de mépris et de moquerie : “Ne mangez-vous pas ?..."
 (8) pour les frapper avec force, ou encore : pour les frapper afin d'honorer un serment (Coran XXI 57). Et avec la main droite, il y aura plus de force... 
 (9) soit : des idoles.
 
 Suite



TRADUCTION :
 
Ils dirent : “Qu'on lui construise une construction et qu'on le lance dans la fournaise ! ”
Ils lui voulurent donc une ruse ; mais ce sont eux que Nous désignâmes les plus bas.
Et il dit : “En vérité, je pars vers mon Seigneur : Lui me guidera.
Seigneur, fais-moi don d'une [progéniture] d'entre les vertueux”.


 Les vicissitudes d'un peuple. Le Bûcher.

 A court d'arguments et de preuves valables, le peuple coupa court à la polémique et au débat, préférant la force afin de faire triompher leurs fausses croyances et leur tyrannie. Nous savons tous que si quelqu'un est à court d'arguments, à lui :
 - d'entrer dans un débat futile,
 - d'être coléreux, de vous traiter alors de tous les noms,
 - de chercher, à travers ce différent, de vous avilir, de vous abaisser devant autrui,
 - de vous menacer, de vous mettre en garde,
 - d'en venir aux mains pour chercher à vous impressionner, pour prouver qu'il a raison, pour se justifier,
 - de vous menacer de porter plainte auprès des autorités,
 - de vous faire traduire en justice.
 - de vous bannir,
 - chercher jusqu'à mettre fin à vos jours...
 
 Tous les prophètes (sur eux la Paix !), sans exception, ont du affronter leurs peuples, le pouvoir en place, les autorités religieuses en place... Certains ont du y laisser leur vie. Lire l'Histoire du peuple d'Israël. Rien ne s'est fait sans la douleur et le sacrifice.

   Abraham, le prophète (sur lui la Paix !), l'hébreu et le Soumis.

   Nul n'est prophète qu'après quarante ans révolu. Avant cette date, des signes peuvent apparaître le concernant. Enfant super doué, protection divine... Le Prophète Abraham (sur lui la Paix !) est un prophète dont tout le monde se réclame, voudrait se réclamer. Même le sceau de la Prophétie s'est réclamé de lui. Et ainsi parlera-t-on de la tradition abrahamique au sein de la communauté islamique, non celle des hommes, gens du commun. Le monde toranique, de la Synagogue, de déclarer le concernant :

 "Les exégètes du Pentateuque enseignent qu’Avraham est le premier « Tsadik » ou Juste parmi les sept Justes et Prophètes qui ont perpétué, transmis et révélé à l’humanité l'incontournable réalité de la « Chékhina » en chaque chose - la Providence divine - fondement du monothéisme. Ces sept Sages sont Avraham, Isaac, Jacob, Lévy, Kéhat, Hamram et Moïse. Ces prophètes ont voué leurs vies à la révélation de la Parole divine et à la connaissance du Dieu créateur de monde, forme originel du monothéisme. A ce sujet les exégètes écrivent ; « Nous sommes les descendants d’Avraham, Isaac et Jacob. Le propre de ces patriarches fut de proclamer le Nom divin, répandre la connaissance véridique du Dieu créateur » , le Ramban - « Avant Avraham, Dieu n’était connu que comme le Dieu du ciel. Mais après qu’il eut proclamé son Nom, il fut reconnu comme le Dieu du ciel et de la terre » Rachi - ou encore selon Sforno : « L’œuvre de Avraham fut poursuivie par Isaac, puis Jacob, enseignant dans les tentes de la Torah, à tous ceux qui recherchaient la connaissance divine ».

   Nous dirons que le terme de "tsadik" à ici le sens de soumis. Son Seigneur, en ce pacte de l'AT., lui demandera qu’une seule chose : « Sois un Soumis », il dit : « Je me soumet au Seigneur des mondes. » (Coran II 131). Et Abraham enjoignit à ses enfants ; de même que Jacob : « En vérité, mes enfants, Dieu a fait choix pour vous d’une religion (l’Islam) : ne mourrez point, donc, que vous ne soyez des Soumis ! » (Coran II 132).  C’était là le pacte d’Abraham (sur lui la Paix !), entre lui et ses enfants.
  Le Coran n'est pas le seul à dire que la religion d'Abraham était "la soumission à Dieu" : le texte biblique le dit lui aussi très clairement : "Abram eut foi dans le Seigneur, et pour cela le Seigneur le considéra comme juste" (Genèse 15/6). Voici ce qu'on peut lire dans la T.O.B., en note de bas de page : "Le terme hébreu traduit par juste désigne un accord complet avec la volonté de Dieu plutôt que la rectitude morale" (T.O.B., édition de 1997, p. 36). Mais… c'est la définition même de la "soumission à Dieu" telle que les sources musulmanes entendent cette formule : une spiritualité et une rectitude morale fondées sur un accord complet avec ce que Dieu veut de l'homme, plutôt qu'une spiritualité et une rectitude morale fondées uniquement sur des principes élaborés par la raison seule, ou fondées uniquement sur la tradition ancestrale.
   On peut noter, en passant, que la même chose est dite dans le texte biblique à propos de Jésus fils de Marie (sur eux la paix) : "Laisse faire maintenant : c'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir toute justice" : c'est la phrase que l'Evangile selon Matthieu, 3/15, attribue à Jésus répondant à Jean Baptiste. Commentaire de la T.O.B. : "L'idée fondamentale du terme rendu ici par justice est celle de conformité (ou de fidélité) à la volonté de Dieu" (T.O.B., p. 1435). N'est-ce pas là, encore une fois, exactement ce que désigne en langue arabe le terme "islam", pris de nouveau dans son sens littéral et non dans son sens conventionnel ? (Ces deux exemples ont été cités dans Islam et christianisme, logique de rapprochement, par Amine Alibhaye, p. 97.)

 
- Secundo : Le fondement du Monothéisme n'est-ce pas reconnaître l'Unicité divine ? Le Nom divin, Elohim, Un dans Son essence, Un dans Ses Attributs, Un dans Ses actions, Un dans Sa création, Un dans l'Héritage des Cieux et de la Terre. Ceci, le monde de la Synagogue ne l'a pas reconnu, de même le monde de l'Eglise ou du Temple. Dans le monde de la Synagogue n'est-on pas tombé dans l'Anthropomorphisme, le Corporalisme (Elohim ayant un "corps", notion chère à certaines sectes : kabbalistes, etc.) et le Panthéisme ? Chez les gens de l'Evangile n'a-t-on pas fait du fils de Marie, sceau des Prophètes d'Israël un dieu co-créateur, co-éternel, consubstantiel ?
 
- Tierco : Le monde biblique a-t-il cru a la Prédestination du bien et du mal ? Nullement. A côté de cela, comme ses frères en religion, les gens de l'Evangile ; il a mis en avant et croit, dur comme fer, au libre-arbitre ou à une Providence divine. Nous, nous croyons en un décret divin pour toute chose et en la Prédestination du bien et du mal : un secret divin.
 
- Quatrièmement : Abraham (sur lui la Paix !) aura à confondre : 1) le Sabéisme (astrolâtres, adorateurs des anges, etc.), 2) le Dualisme (gens adorateurs du Feu, de la Lumière, etc.).
 
A ce sujet, il donnera aux gens de l'époque une bonne leçon : la preuve irréfutable que le Seigneur des mondes est le Maître et Seigneur incontestable et absolu des causes.

  L'élément "feu" peut avoir en lui une force salvatrice, bonne, agréable comme aussi provoquer des calamités, des désastres. Il sert à l'homme en cuisine, en fonderie et bien d'autres choses. Il peut-être source de malheurs lors des incendies de forêts, de gens brûlés par le feu... Dans l'Au-delà, il sera source de purification pour le croyant, source d'un grand désespoir pour l'athée, le mécréant, l'associateur, etc.
- Avec le prophète Abraham (sur lui la Paix !), son Seigneur a montré au roi de l'époque, à son peuple, qu'Il domine et maîtrise absolument la situation. Sur Son ordre, le "Feu qui brûle" (qui devait réellement le brûler) deviendra : "fraîcheur et paix", pour son serviteur Abraham (sur lui la Paix !) ! Le roi restera confus, médusé, ahuri, devant un tel spectacle ! Et c'est justement de ce "feu gigantesque" que les gens de la Synagogue auraient du nous entretenir tout spécialement et ceci dès le début. Mais... gens peu croyants aux miracles (Coran IV 155), ils préfèreront en tirer un tout autre enseignement plutôt en leur faveur, suivant leur mode de compréhension et de pensée pour mieux répondre à des critères qu'ils croient justes et solides ! Y développer un avantage personnel, pour eux, et leur propagande... Aussi préfèreront-ils nous parler et nous entretenir d'un tout autre sujet : l'histoire légendaire, peu crédible, d'une tour à Babel ! Si cette tour gigantesque aurait été construite, à l'instar des pyramides ; elle serait là ou une partie d'elle. En effet, l'âge de la brique apparaîtra sous l'époque de Pharaon non celle de Nemrod.


Tour [imaginée] de Babel (Irak).

- Le feu, encore lui, apparaîtra à l'époque du sceau des Prophètes d'Israël, le fils de Marie (sur eux la Paix !). A cette époque, dit-on, le "Feu sacré" des Mages (ou des Dualistes) fut attiser. Preuve, dit l'exégète, qu'il culbutera en lui, au Jour des Comptes, toute personne qui aura pris le fils de Marie comme divinité consubstantielle, co-éternelle, co-créatrice avec Dieu : Allaha, Elohim, le Nom, en dehors de Lui ! 
- Le feu, toujours et encore lui, le "Feu sacré" qu'adoraient les Rois Mages s'éteignit à la naissance du Messager de l'Islam. Ce qui n'était pas arrivé depuis 1000 ans. Preuve, dit l'exégète, que le feu sera éteint pour la communauté mohammadienne. Ils seront protégés du péché de l'Associationnisme. Secundo : Selon le fils d’Hicham : Le grand-père du Prophète (sur lui Prière et Paix !), Abdal-Mouttalab, vit un arbre sortir de son dos. Il grandit tellement que son faîte atteignit le ciel et se mit à briller de mille feux. Il vit aussitôt les Arabes et les Perses s’agenouiller devant l’arbre et l’adorer. Une devineresse lui prédit une descendance nombreuse. Elle dit : « parmi tes petits enfants, il naîtra un prophète auquel Arabes et Perses feront allégeance. » Ceci ne s'est-il pas réalisé ?
 
- Quatrièmement : Et les âmes qu'ils ont faites à Haran (Gen. 12:5). Selon Jacob ben Isaac : "...L'explication de «qu'ils ont faites à Haran » est la suivante : Abraham convertit au judaïsme les hommes et Sarah convertit les femmes, puis ils les emmenèrent avec eux (Gen.R. 40. 14) (1). Isaac agit de la même façon comme le dit le verset : « Jacob demeure en terre des résidences de son père », ce qui signifie que Jacob s'installa dans le pays de son père Isaac avait converti ses voisins. Jacob fit de même, comme le dit le verset : « Jacob dit à sa maison, à tout ce qui est avec lui : chassez les Elohim (2) étrangers qui sont en votre sein (Gen. 35:2) », ce qui signifie : finissez-en avec l'idolâtrie..." (Op. cit.).
(1) Ce qui paraît douteux. Le nombre de gens qui partirent avec Abraham était un nombre restreint. De quelques personnes.
(2) Elohim. Pluriel de respect pour ce nom divin hébreu. Ne peut-être employé que pour le Saint et Seigneur d'Israël. Interprétation douteuse.

 La Religion d'Abraham (sur lui la Paix !) : la Soumission, le pur Monothéisme.

 Comme nous l'avons vu et répété, la religion d'Abraham était la même que celle d'Adam, de Noé (sur eux la Paix !). Pour preuve :
 
 Le cycle de la Prophétie, inauguré par Adam , s'est achevé avec le Prophète Mohammad  (Sur lui Prière et Paix !). En effet, dans son livre "Al-Mousnad", l'Imam Ahmad rapporte ce propos (hadith) de Abou Dharr (que Dieu l'agrée), dans lequel ce dernier dit (dans le sens) :           

  « J'ai demandé au Prophète (sur lui Prière et Paix !) : - Qui a inauguré la Prophétie ? Il a répondu - Adam. J'ai dit : - O Prophète de Dieu, était-il un Messager ? Il a dit : - Oui, c'est un Prophète qui a reçu la Révélation. » (Hadith rapporté par Ibnou Hibban).

  La Torah n'étant pas encore révélée, descendue sur Mochè (Moïse) (sur lui la Paix !), comment peut-on parler et entretenir les gens sur une chose inexistante ? De plus, n'est-ce pas faire mentir le prophète Abraham (sur lui la Paix !) en lui attribuant une religion et un livre qui n'est pas le sien ? Aux gens de la Synagogue, du monde toranique, de nous dire :

  Dans son oeuvre-dialogué intitulée "Kouzari", raby Yéhoudah ha-Lévy suppose qu'Avraham eut été l’auteur de l’ouvrage intitulé le Séfer Yétsirah - le "Livre de la Formation". L’ouvrage à caractère mystique, qui fait partie de ce que l'on appelle communément les ouvrages de Kabbalah, traite principalement des permutations des 32 lettres hébraïques qui constituent la Langue Sainte ou "Lachaon Ha-Kodech". Mais aussi, des combinaisons des lettres et des mots, ainsi que leurs natures à leurs sources spirituelles. Ce sont ces mêmes lettres qui ont servit à la Création du monde par le Verbe, de la "Bouche" de Dieu (1). Une note du "Otsar ha-Midrachim" rappelle qu’Avraham reçut de Dieu cet ouvrage qui renferme les secrets de la Création du monde, mais qu’il ne put réellement en saisir le sens profond qu’après avoir étudié les sources de la Transmission auprès de Chem et de Héver. Cet ouvrage, qui sera commenté par Rav Sahadia Gaon et par plusieurs exégètes "kabbalistes" et législateurs, fait partie, d’après l’introduction du Beth Yahakov, des 400 chapitres du Talmud que possédait Avraham, source traité Havoda Zarah. Et dont aujourd’hui nous ne possédons que 5 chapitres, selon ce même traité 14-b. (Explicit).   

 Autres ouvrages : le Livre des Figures Hiéroglyphiques ou le Livre d'Abraham le Juif (Voir Nicolas Flamel - Wikipédia), le Testament d'Abraham.
 
(1) Parler de la "bouche" de Dieu, n'est-ce pas de l'indécence ?

 Autre : Les livres attribués à ce patriarche et mentionnés par d'anciens auteurs sont des productions supposées, aujourd'hui perdues et à l'égard desquelles on manque de renseignements précis; nous les indiquerons succinctement.
 Livre de l'idolâtrie attribué à Abraham. — Il est cité dans le Talmud de Babylone, traité Aboda-Zara, chap. i, fol. 14 verso.
 Traduction littérale. — « Rab Hisda dit à Abimi : Nous savons par la tradition que le traité d'idolâtrie d'Abraham , notre père, contenait quatre cents chapitres ; et nous en avons appris cinq, sans comprendre ce qu'ils disent (c'est-à-dire sans les comprendre). »

Psaumes attribués à Abraham. — D'après le rabbin Salomon (ad locum inRava Bathra, cap. 1), David écrivit le livre des Psaumes par la main de dix patriarches, en répétant les paroles dont ils s'étaient servis avant lui. C'est ainsi qu'Abraham se trouve l'auteur du psaume Lxxxix qui commence ainsi : « Je chanterai éternellement les miséricordes du Seigneur. » Fabricius observe que divers auteurs, notamment Salomon van Til (De musica Hebrœorum, 1. 11, c. 2), ont pensé que le psaume Lxxxviii, qui porte le nom d'Heman en Etlan, pouvait être d'Abraham ; mais cette opinion est d'autant moins soutenable qu'Heman est un personnage contemporain de David, et mentionné dans le 1er Livre des Rois (ch. IV, 31), ainsi que dans les Paralipomènes (I. 1, ch. 11, v. 6). Abon Esra suppose sans preuve que ce psaume est l'œuvre d'Elieser, le serviteur d'Abraham.

Apocalypse d'Abraham. — L'existence de ce livre est constatée par saint Epiphane qui, eu parlant des Sethieus (hœres. 39), dit qu'ils ont attribué à divers patriarches des productions apocryphes et qu'ils ont mis sous le nom d'Abraham une Apocalypse remplie de toute méchanceté (« tibros etiam certos conscrisperunt sub nominibus magnorum errorum ut Sethi... alium item sub Abrahami nomine, quem et pro Apocalypsi venditant, omninequitia refertum.
Origène mentionne un écrit où il était question des anges et des démons se disputant au sujet du salut d'Abraham et voulant les uns et les autres rester en possession de ce patriarche (11); mais on ignore si cet ouvrage, où se trouvent les rêveries du judaïsme, est le même que l'Apocalypse d'Abraham.

 Prières contre les pies qui mangeaient les semences des terres des Chaldéens, attribuées à Abraham.
 Le livre Zohar (12)
 [Notes :]
 (11) « Legimus (si tamen cui placet hujuscemodi scripturam recipere) justitiae et uniquitatis angelos super Abrahae salute et interitu disceptantes, dum utraque turma suo eum volunt coetui vin-tcare. »
 (12) Le livre Zohar (Ere de In lumière) a été signalé, mais à tort, comme ayant été composé par le rabbin Siméon, fils de Jochaï vers l'an 120 de notre ère (*) ; c'est une explication cabalistique du Pentateuque. Le texte, tel qu'il est parvenu jusqu'à nous, est rempli d'interpolations; il a été inséré avec une traduction latine dans le volumineux ouvrage de Knorr de Roscenroth, Kabbala denudata. (Sulzbach, 1677-1684, 4 vol. in-4».)
 Il existe aussi plusieurs éditions séparées ; nous en citerons deux : Zohar seu Sepher huzohar, liber splendoris, seu comment, antiq. Pentateuchum mystic. et cabbalist., Cremonae, 1559, in-folio ; Zohar, id est splendor, Mantuae, 1560, 5 vol. in-4°.)
 Le livre des soixante-dix ordonnances du Zohar....
 Explication du livre appelé Zohar, par Hierakhemiel de Cracovie, Amsterdam, 1685, in-folio (en hébreu).
 Spécimen antiquitatum Hebraicarum, ex libro Sohar, auctore Chr. Schvettgenio, Drasae, 1750, in-4*.
 P. H. Joël. Die Religions philosophie der Sohars, Leipzig, 1840. in 8°.
 Consultez Wolf, Bibliotheca Hebraica, tom. I, pag. 1154-1144; tom. III, pag. 1141-1148; Brutker, hist. crit. philosophiœ, tom. II pag. 711 ; Franck, la Cabbale. Voici en quels termes ce dernier écrivain apprécie l'ouvrage dont nous parlons : « Le Zohar est le code universel de la Cabbale ; sous la forme modeste d'un commentaire sur le Pentateuque, il touche avec une entière indépendance à toutes les questions de l'ordre spirituel; quelquefois il s'élève à des doctrines dont la plus forte intelligence pourrait encore se glorifier de nos jours, mais il est loin de se maintenir toujours à cette bailleur. Parfois à côté de la mâle simplicité et de l'enthiousiasmc des temps bibliques, des faits, des noms nous transportent au moyeu âge. »
(') R. Siméon ben-Yohhaï n'apas rédigé une ligne. Tout son enseignement fut oral. Ce sont ses disciples qui l'ont mis par écrit peu à peu pendant un long espace d'années, et y ont ajouté beaucoup de choses nouvelles. Le Zohar mentionne des noms de pays et de peuples inconnus encore du temps de Siméon. Il nomme Mahomet.
 Rosenroth est une autorité peu sûre. Sa version est pleine d'inexactitudes. J'en ai relevé de curieuses dans un travail sur le Zohar. Il aflirme que le Zohar ne mentionne nulle part le Talmud, et que l'on n'y rencontre pas d'attaques contre le christianisme. Deux points faux le Zohar cite souvent la Mischna et la Ghemara, ainsi que leurs divisions actuelles. J'ai cité dans mon Harmonie entre l'Eglise cl la Synagogue, un passage du Zohar, qui est un blasphème horrible contre notre divin Sauveur Jésus-Christ, nommé en toutes lettres. (Sole de M. le chevalier Drach.)

Sepher Ietzirah, livre de la création et de la formation des choses. — Divers rabbins n'ont pas hésité à attribuer cet ouvrage à Abraham lui-même; il en existe plusieurs éditions; la première vit le jour à Mantoue, 1567, in-4"; la plus complète est celle d'Amsterdam, 1642, in-ST; elle a été publiée par J.S. Rittangelus, et elle est accompagnée des notes de divers auteurs juifs et de celles de l'éditeur.
Les manuscrits de ce livre ne sont pas rares et ils offrent entre eux des différences considérables. Quelques critiques ont pensé, non sans une certaine vraisemblance, que cet écrit pourrait bien être l'œuvre du fameux docteur juif Akiba, qui fut mis à mort lors de la révolte des Juifs contre l'empereur Adrien. M. Matter (Histoire du gnosticisme) regarde cette opinion comme fondée; il attribue à Akiba la rédaction du Sepher Ietzirah ainsi que celle du Zohar d'après d'anciennes traditions. L'un et l'autre de ces ouvrages ont été fort altérés et, dans le cours des siècles, chargés de beaucoup d'additions, mais ils renferment souvent des doctrines antérieures à l'époque où ils ont été composés.
Fabricius (Cod. pseud. Vet. Test., t. I, p. 382) a pris la peine de reproduire les jugements que quelques écrivains ont portés de cette production ; il cite P. Lambécius (Prodromus Hist. litterar., I. i, p. 52), Bartolonius [Biblioth. rabbinica, t. 1, p. 15), Plantavit (Biblioth. rabbinica), Scipion Sgambulus qui s'exprime ainsi (Archiv. Vet. Test., p. 93) : Finis libri est docere omnia a Deo emanare quod argumentum, ab eo susceptum esse dicunt interpretes in eum finem, ut Chaldeos oppugnaret, a quibus alla rerum prineipia ponebantur. B. Abraham ben Dier ait, hujus libri partes esse tres; primant, quœ agit de mundo; secandum quœ de motu et tempore; tertiam, quœ de anima.
On nous saura gré sans doute d'insérer ici le jugement qu'un membre de l'Institut, M. Franck, a porté sur la production qui nous occcupe dans le Dictionnaire des sciences philosophiques, tom. 111, p. 384.

« Le Sepher Ietzirah est une espèce de monologue placé dans la bouche d'Abraham, et où nous apprenons comment le père des Hébreux a dû comprendre la nature pour se convertir à la croyance du vrai Dieu. Cette bizarre composition ne renferme que quelques pages écrites d'un style énigmatique et sentencieux comme celui des oracles; mais sous cette obscurité étudiée et à travers le voile de l'allégorie, elle nous laisse apercevoir l'idée mère de la Kabbale. Elle nous montre tous les êtres, tant les esprits que les corps, tant les anges que les éléments bruts de la nature, l'unité sortant par degrés de limite incompréhensible, qui est le commencement et la fin de l'existence. C'est à ces degrés toujours les mêmes, malgré la variété infinie des choses, c'est à ces formes immuables de l'être, que le Sepher Ietzirah donne le nom de Sephiroths; elles sont au nombre de dix. La première, c'est l'esprit du Dieu, vivant en la sagesse éternelle, la sagesse divine identique avec le Verbe ou la parole. La seconde, c'est le souffle qui vient de l'esprit, ou le signe matériel de la pensée et de la parole; en un mot, l'air dans lequel, selon l'expression figurée du texte, ont été gravées et sculptées les lettres de l'alphabet. La troisième, c'est l'âme, engendrée par l'air, comme l'air est engendré par la voix ou par la parole, l'âme épaissie et condensée, produit la terre, l'argile, les ténèbres et les éléments les plus grossiers de ce monde. La quatrième des Sephiroths, c'est le feu qui est la partie subtile et transparente de l'âme, comme la terre en est la partie grossière et opaque. Avec le feu, Dieu a construit le trône do sa gloire, les roues célestes, c'est-à-dire les globes semés dans l'espace, les séraphins et les anges. Avec tous ces éléments réunis, il a construit son palais et son temple qui n'est autre chose que l'univers. Enfin, les quatre points cardinaux et les deux pôles nous représentent les six dernières Sephiroths. Le monde, selon le Sepher Ietzirah, n'est point séparé de son principe, et les derniers degrés de la création forment un seul tout avec les premiers.... La conclusion de ce livre, c'est l'unité élevée au-dessus de tout et regardée à la fin comme la substance et la forme des choses; c'est Dieu considéré comme la source commune des lettres et des nombres dont les uns nous représentent la nature des lettres, et les autres leur argument, leurs combinaisons et leurs rapports; c'est enfin le principe de l'incarnation substitué ouvertement a celui de la création. »

Dans l'édition d'Amsterdam , que nous avons sous les yeux, le Sepher Ietzirah forme un volume de 208 pages; à côté du Ietzirah, texte hébreu, est la traduction latine en regard. Nous ne prétendons pas donner place ici à ces rêveries cabalistiques sur les intelligences, les vertus des lettres, les émanations; la version latine est fort obscure; remplie de mots hébreux, elle n'est guère plus facile à comprendre que l'original. Il suffira d'en transcrire un passage :
Duae litterae aedificant duas domus, très aedificant sex domos ; quatuor aedificant viginti et quatuor domos, quinque aedificant centum et viginti domos, sex aedificant 720 domos. Et exinde et ultra egredere et cogita quid os non potest eloqui nec auris audire. Et hae sunt septem stellae in mundo : Sol, Venus, Mercurius, Luna, Saturnus, Jupiter, Mars. Et hae sunt dies in anno, septem dies creationis. Et septem portae in anima, ut duo oculi, duae aures et os et duo foramina narium. Et in illis exsculpta sunt septem echansa et septem terrae et septem horae. Et propterea dilexit septimum in omni negotio sub caelis. (p. 204.) [Explicit] (Voir Dic. des Apocryphes. Abbé Migne).

   Conclusion.
 
 Ces différents ouvrages attribués faussement au prophète Avraham (sur lui la Paix !), ne sont-ils pas l'oeuvre de gens de la Synagogue et des différentes sectes du monde toranique ? Et comment peut-on attribuer le mensonge, le fait de mentir à un prophète du Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha ? Si cela est permis, chose commune chez les gens de la Synagogue et de la Torah, gens de l'Evangile ; cela ne saurait être chez les gens de l'Islam traditionnel...
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent !

 Le Livre d'Abraham ou les Feuillets ? Son existence mentionnée ?

   Ce(s) livre(s) n'a (n'ont) rien à voir, de près ou de loin, avec le prophète Abraham (sur lui la Paix !). A la lumière du Coran, nous voyons qu'il fut dit le concernant :

 Vous préférez la vie présente, plutôt, alors que l'au-delà est meilleur et plus durable. En vérité, ceci est certes dans les Feuilles anciennes, les Feuilles d'Abraham et de Moïse (Coran LXXXVII 16-9)
Note : (arabe : صحف ابراهيم , Souhouf-i-Ibrahim ; Sifrei Torah, ou Sefarim (en Yiddish, seforim).          
    
 - Que préfère les gens de la Torah ? N'est-ce pas la vie présente à l'Au-delà ? Ce reproche serait fait par de nombreux prophètes dont le fils de Marie (sur eux la Paix !). Et que contenait ces "feuilles", "feuillets", révélés à Abraham (sur lui la Paix !) ? Parmi ce qui figurait dans ces feuillets.


 Dieu (تعالى) a dit : "Ne lui a-t-on pas donné nouvelle de ce qu'il y avait dans les feuilles de Moïse (la Torah Torat Moschè תּוֹרַת־מֹשֶׁה et non "le Testament de Moïse", ouvrage apocryphe) et [celles] d'Abraham celui qui a accompli (ses devoirs) que nul porteur, en vérité, ne porte le port d'autrui (son péché), et qu'en vérité, l'homme n'a rien ce à quoi il s'efforce, et que son effort, en vérité, on va le [lui] faire voir bientôt...." (Coran LIII 36-40)

Abou Dharr (que Dieu l'agrée !) rapporte : "Je demandai au Messager de Dieu (sur lui Prière et Paix !) : "En quoi consistaient les feuillets d'Abraham (Ibrahim) ?"
Il me répondit : "Ils étaient des exemples : Ô roi tyran et infatué ! Je ne t'ai pas envoyé pour bouleverser le bas monde, plutôt pour répondre à la supplique de l'opprimé, car Je l'exaucerais même si elle m'était adressée par un mécréant. Un homme, à moins qu'il ne soit un forcené, doit disposer de quatre heures : une pour s'entretenir en tête-à-tête avec son Seigneur, une deuxième pour se juger lui-même, une troisième pour méditer sur tout ce que Dieu -à Lui la puissance- a créé, et une quatrième pour vaquer à ses besoins, manger et boire. "Un homme perspicace ne doit faire un voyage que pour trois buts : pour acquérir une provision pour un rendez-vous inévitable, ou des biens pour sa subsistance ou un voyage d'agrément qui ne comporte aucun péché. Cet homme sage doit aussi connaître l'époque où il vit, s'occuper de ses propres affaires et contenir sa langue. Car quiconque considère que ses paroles font parties de ses oeuvres, il ne traite de ce qu'il le concerne". (Ibn Hibbân et Al-Hâkim)

Ces feuillets ont été révélés la première nuit du mois de Ramadan. Qu'on en juge :
   Le Messager de Dieu (sur lui Prière et Paix !) aurait dit : "Les parchemins d'Abraham (Ibrâhim) (sur lui la Paix !) ont été révélés la première nuit (du mois) de Ramadan. La Thora a été révélée six jours après le début (du mois) de Ramadan. L'Evangile a été révélé treize jours après le début du (mois de) Ramadan. Enfin, la révélation du Coran a débuté pendant les dix derniers jours (du mois) de Ramadan".

Un Sefer Torah déroulé pour être lu lors d'un office à la synagogue

Que conclure ?

 Et enfin, Abraham prophète du Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, n'a nul besoin de gens comme 'Chem' ou 'Hever' pour étudier et comprendre la Religion divine : la Soumission, sa religion. A lui de recevoir, comme tous les prophètes, son enseignement par l'Ange de la Révélation : l'Ange Gabriel (sur lui la Paix !). Secundo : Loin de lui l'appellation : Abraham, le Juif ou de religion juive ou ayant professé à ses enfants et sa descendance le Judaïsme. Le mot "juif" (ou repenti), de même "Judaïsme", n'apparaîtra officiellement dans les Ecritures anciennes et l'Histoire sainte ; qu'après l'adoration du "veau d'or", façonné par Mikha (Michée-Samiri). Avant cela, le Judaïsme ne saurait être. N'en déplaise aux détracteurs de la Religion divine ! Aussi, être descendant de Juda, fils de Jacob ne signifie nullement être "juif". Il sera (seront) simplement Fils de Juda. Enfin, une religion n'est nullement une "nationalité". Même en Terre sainte, on parle de l'Etat hébreu, par rapport à la langue officielle des habitants, et d'un Etat juif, sous-entendu : un Etat de confession judaïque, rien de plus rien de moins. Naguère, dans certains régimes communistes du monde biblique, les résidents de confession islamique recevaient une carte d'identité ou étaient reconnus comme 'musulmans' par rapport aux autres résidents. Car pour eux quel statut accorder ?  

L'appel divin aux Fils d'Israël et Judaïsés.

« Et Nous avions apporté à Mochè le Livre (la Thora), de quoi Nous avions fait une guidée pour les Fils d'Israël en ceci : "Ne prenez hors de Moi personne de confiance."
    Descendance de ceux (par Sem fils de Noé) que Nous avons portés en compagnie de Noé (dans l'Arche) ! Lequel était vraiment un esclave fort reconnaissant. (Coran XVII 2-3).

Soit comme ceux d'avant eux, ils devront appeler nécessairement à : "Ne prenez hors de Moi personne de confiance." L'ont-ils fait ? L'ont-ils accepté ? Nullement. A peine libérés de Pharaon, ils voudront adorez d'autres dieux que le Saint et Seigneur d'Israël. Ils voudront déjà s'assimiler avec d'autres peuples de la région… (V. Coran VII 138). Le Monothéisme sera ainsi mis à rude épreuve par eux. Qu'on re-lise avec attention l'histoire des Fils d'Israël.

Conclusion.

 Quand l'histoire d'Abraham nous était contée. Il existe deux versions : biblique et coranique. Le Coran met en lumière certaines parties de cette histoire, que l'on trouve dans bon nombre d'ouvrages du monde de la Synagogue. Ce récit d'Abraham (sur lui la Paix !) avait besoin d'être réécrit. Aussi celui qui réécrira cette page de l'histoire de l'humanité, n'est autre que le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha. Lui-même ne se contredit pas. Ceux qui se contredisent, sont uniquement ceux qui ont cru bon de réécrire la Bible. En y ajoutant ou en prenant soin de soustraire ce que bon leur semblait ! Le travail de falsification était tellement énorme, le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes a cru bon d'envoyer à l'humanité Son sceau, le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !).

Abd Allah fils de Kathîr rapporte avoir entendu Moudjâhid expliquer ainsi ce verset : « Ils n’ont pas apprécié Dieu à Sa juste Valeur quand ils ont dit : « Dieu n ’a jamais rien fait descendre sur un homme ! » (Coran VI 91) : c’était là les paroles dites par les associateurs qoreichites ;
   « Dis [leur] : Qui donc fit descendre le Livre que Mochè a apporté en guise de lumière et de guidance pour les hommes, qu’ils [les judaïsés] mettent en des parchemins qu’ils exhibent tout en dissimulant beaucoup ? » : il s’agit là des Juifs qui exhibent ces parchemins tout en dissimulant une grande partie [de ce qui s’y trouve énoncé].
   A travers d'ouvrages comme : le Talmud, Mishna, Midrach, Zohar, etc.


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »*
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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28/03/11.

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