Histoire sainte toranique, biblique.

ALLIANCE, ENGAGEMENT, PACTE, ROYAUME. 

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU, Allaha
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


La Loi du Retour ('Hok Hachvout).


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

   Ce qui suit est très important car il va mettre en lumière l’état réel de ceux qui se réclament avec force de la Torah. Pour eux, la Torah est un don de leur Seigneur donné à tout un peuple au Sinaï. Une faveur, certes, qu’il ne saura être donné à aucun autre peuple de la terre à cette époque lointaine de l’Histoire des peuples, de la Haute Antiquité.

   Toutefois, en lisant l’Histoire sainte de la descendance d’Isaac, de ses petits-enfants : les fils de Jacob (sur lui la Paix !) ; on va s’apercevoir très vite que ce peuple ne sera jamais à la hauteur du don, des bienfaits reçus. Il ne sera jamais un peuple se montrant reconnaissant envers leur Seigneur, Sa grâce, Ses bienfaits et Sa miséricorde. Leur vie sera dictée, depuis la Révélation de la Torah, par un seul dicton : "Certes, nous avons entendu et nous avons désobéi[5]". L’obéissance au Saint et Seigneur d’Israël ne sera jamais au goût du jour, note l’observateur !

   Cette marque de désobéissance générale commencera, pour les commentateurs, au désert de Attih[6], avec ce don divin : cette nourriture paradisiaque offerte gracieusement par le saint Nom[7]. Pourtant, dans un esprit de révolte, ils préfèreront une nourriture moindre : Celle d’Égypte[8] qui semblera beaucoup leur manquer : lentilles, concombres, etc. ? Ils ne pourront continuer d’accepter et de supporter de manger chaque jour la même nourriture, la même chose, le même aliment ! C’était affirmer là, haut et fort, leur rébellion, leur insoumission totale envers Celui qui les avait sauvés des griffes d’un tyran d’alors et d’un peuple injuste !

   La Torah pour qu’on l’accepte ne sera pas une mince affaire. Proposée par Mochè sur Ordre divin, quand ceux-ci verront les lois drastiques la composant ; ils feront marche arrière, s’excuseront, voudront une autre Torah, ne voudront pas de celle-là… surtout ! Pourtant, lors de leur sortie d’Égypte, ils interrogeront leur prophète Mochè (sur lui la Paix !) : Prophète de Dieu ! où est le Livre divin que tu nous avait promis ? Est-il là, révélé, ils refusent de le prendre à bras le corps ? Il fallut l’emploi de la force, cette Montagne au-dessus de leurs têtes[9], pour qu’enfin ils acceptent l’Ordre divin !

   Au Sinaï, ils recevront alors, et après leur désobéissance, un nom nouveau : Repentis[10] ! Car à cette endroit précis, ils désobéiront à leur Seigneur et à leurs prophètes : Mochè et Aharon (sur eux la Paix !). Ils tomberont tous dans l’Associationnisme. En l’absence de leur prophète Mochè (sur lui la Paix !) sur la Montagne, ils suivront Mikha[11] qui les égarera et leur fera adorer un dieu fait en un métal précieux : l’or ! Tombant ainsi dans l’Associationnisme pur ! Pourtant, n’avait-il pas vu un homme[12] se déclaré être un dieu en terre africaine, en Égypte ? Voulant les forcer à adorer un dieu fait de chair et d’os en dehors du Seigneur des mondes ! Sur la route les menant au Sinaï apparaît leur premier faux pas : ils osent demander à leur prophète qu’on leur donne d’autres divinités à adorer[13] en dehors de Lui !? Il apparaît donc très vite que ce peuple-là a (avait) un dédain envers son Sauveur, un certain penchant pour l’Associationnisme et non pour le Monothéisme pur ; en clair, qu’il est un peuple peu reconnaissant des bienfaits de leur Seigneur.

   Devant la « Terre sainte[14] », second faux pas. Ils refusent de combattre les Amalécites. Faisant apparaître au grand jour qu’ils ne sont pas gens à défendre la Religion divine mais le faux, la perversité, la corruption, la désobéissance, la prévarication, le mal ; n’ont aucune confiance en leur Sauveur, gens de peu de foi. Prix de leur insubordination, interdiction pendant 40 ans d’entrer en « Terre sainte » : « En vérité, elle leur sera interdite pendant quarante ans qu’ils erreront sur la terre. Ne te tourmente pas pour le peuple pervers. » (Coran V 26).   

   De plus et de tout temps, on estimera, malgré leurs déboires, au sein même des gens de la Synagogue et de la Torah que le saint Nom leur est toujours redevable de quelque chose, le peuple de Jacob, lui, nullement !? Les Écritures, la Bible ne les déclare-t-elle pas gens à la "nuque raide" et gens infidèles aux Alliances (Pactes) passées avec leur Seigneur et Créateur, leurs Prophètes ? A méditer donc ! (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Coran II 93.
[6] Qu’on retrouve d’une certaine façon en Ettih. Selon les commentateurs bibliques, et concernant le chemin emprunté par les Fils d’Israël pour arriver au Sinaï, on nous dit entre autre :
   () "Nous pensons donc plutôt qu'après avoir atteint le haut du Wadi Tajjibeh, le peuple se dirigea plus à l'est, vers la grande plaine sablonneuse qui porte le nom de Debbet-er-Ramleh. Il pouvait arriver à ce plateau en suivant le Wadi Hamr, puis le Wadi Nasb. Du bord de la mer jusqu'à Nasb, c'est une distance de trente kilomètres. Le plateau qui commence là est une large bande sablonneuse et déserte qui traverse presque toute la péninsule de l'ouest à l'est, séparant la chaîne calcaire de Paran (ou Ettih), au nord, du massif granitique du Sinaï, au sud. Elle peut avoir porté le nom de désert de Sin, quoique nous n'en ayons pas la preuve. Elle est située (voir le texte des Nombres) en droite ligne entre Elim et Sinaï. Le Wadi Nasb étant aussi un district de mines, une route devait y conduire. Là se trouve une eau excellente dont le peuple pouvait faire provision pour les jours suivants."  (levangile.com)
   Fait troublant.
[7] Coran II 57. On a dit : signification désert (extraits)
   “Ba-midbar ,"Dans le désert"! Ainsi la tradition rabbinique appelle-t-elle le quatrième Livre de la Tora que les Bibles françaises, reprenant les titres de la Septante et de la Vulgate, rendent par "Les Nombres". Le Midrash a lui aussi retenu le concept des "nombres" ('Houmach hapekoudim) pour désigner ce Livre qui rapporte les dénombrements (pekoudim) d'Israël au désert, mais c'est bien le ba-midbar du 1er verset qui, de façon courante et délibérée sert à le nommer.
   Sans doute, la traversée du désert ou plutôt les pérégrinations d'Israël dans la vaste steppe qui va du Sinaï au Jourdain furent-elles dramatiques. La faim, malgré le don, chaque matin recommencé, de la manne, et la soif ont accompagné les Hébreux pendant quarante années. Pire encore, la mort annoncée après la faute des "explorateurs" et la durée de quarante années assignée aux tribulations des Bné-Israël, devaient être une sanction et une épreuve difficilement supportables. Nous savons aussi par divers témoignages dans la Bible, les difficultés du terrain, la pénurie de la flore, les menaces de la faune. Et pourtant, l'impression reste que ces quarante années de désert, ou une longue partie de cette période, furent non seulement indispensables à la restauration spirituelle et mentale des esclaves libérés d'Égypte, mais qu'elles connurent des temps de bonheur, de prise de conscience et d'espoir.
Le Tanakh (la Bible hébraïque) accorde une place privilégiée au MIDBAR, le désert, appelé aussi chemama ou yechimone, lieu inhabité voire inhabitable, vaste étendue vide, désolée, inhospitalière, où grouillent serpents et scorpions, repère de bêtes sauvages et "d'ombremort" (tsalmatvète). Dans ce royaume de la soif où l'eau et la nourriture sont rares et d'autant plus précieux, la rigueur du soleil dessèche tout ce qui se risque à pousser ou passer entre sables poudreux et rocailles. Tsia ou tsayone, c'est la zone aride et infertile, où les oueds brûlants ne se gonflent d'eaux tumultueuses que par à coups rares et soudains, imprévisibles. Qui choisirait de vivre dans ce monde hostile, à une époque qui ignore encore le chameau et la technologie, même s'il existe au cœur des solitudes des oasis cachées au regard qui accueillent le voyageur sans pouvoir pourtant le retenir bien longtemps ? C'est paradoxalement dans ces paysages apparemment vides et silencieux du midbar (nom générique du désert en hébreu, de la racine DBR) que se dévoile par la parole (dibour) le Dieu d'Israël, dans des devarim (à la fois paroles, choses et événements) soigneusement consignés dans le Pentateuque.
Le désert est donc, dans la Bible, tout à la fois un paysage géographique bien réel et un thème symbolique récurrent : le désert est le creuset dans lequel s'émancipe et s'éduque la génération du désert, encore rattachée par mille liens invisibles aux séductions de l'Égypte, impériale, cruelle et monumentale, où roulent les eaux bienfaitrices du Nil qui fécondent les terres grasses. Le regret des marmites de viande et des pains savoureux d'Égypte n'est pas compensé par le rêve lointain et toujours repoussé à plus tard, du lait et du miel d'une terre promise aux ancêtres. La réalité de la 'traversée du désert' par une génération qui finira par y mourir tout entière, c'est la pâte grumeleuse des flocons de manne ramassés au matin sur un sol incandescent, l'eau amère des sources trop longtemps attendues, quelques vols de cailles qui s'abattent soudain dans le camp en rébellion contre Moïse et son Dieu, la colonne de feu et les nuées qui escortent un peuple de va-nu-pieds dont l'âme trop longtemps esclave n'est pas encore émancipée.
Ils disent à Moshè: « Est-ce faute de sépulcres en Misraîm que tu nous as pris pour
mourir dans le désert ? Que nous as-tu fait en nous faisant sortir de Misraîm ?
(Exode 14:11). « Qui nous eût donné de mourir par la main de IHVH-Adonaï en terre
de Misraîm, assis auprès des pots de viande et mangeant du pain à satiété ? Oui,
vous nous avez fait sortir vers ce désert, pour faire mourir toute cette assemblée par
la faim. » (Ex 16:2-3). Le peuple parle contre Elohîms et contre Moshè : « Pourquoi nous avez-vous fait monter de Misraîm ? Pour mourir au désert ? Non, il n’y a pas de pain, ni d’eau. Notre être a dégoût de ce pain gâté. » (Nombres 21:5 ; trad. A. Chouraqui)

   Israël est à l'orée du désert, c'est un fait. Mais il y a désert et désert. Je ne dis pas cela pour rien, par caprice. Pour commencer, le mot «désert» n'a pas le même sens en français que celui de «midbar» en hébreu, généralement présenté comme la traduction du premier : alors qu'en français actuel, courant, un désert est avant tout «un lieu peu habité, peu fréquenté» , ou encore «dépeuplé», en hébreu «midbar» est à l'origine une région où les troupeaux de moutons et de chèvres peuvent trouver pitance, car le vocable «lehadbir» signifie nourrir, sustenter ! En français, l'accent est mis sur la faiblesse de la présence humaine; en hébreu – sur l'existence d'une végétation, aussi rare soit-elle, qui suffit cependant à nourrir le bétail transhumant.
   En hébreu, il y a d'autres termes pour désigner le désert total, la désolation : yéshimon, tsiya. C'est surtout sous l'influence moderne des langues européennes que midbar est appréhendé aujourd'hui en hébreu comme un quasi-équivalent du mot désert; bien que cette tendance fût déjà perceptible dans la Bible elle-même, dans sa relation à l'Histoire.
   A 19ème siècle, dans l'imaginaire des Européens, comme dans celui des Juifs d'Europe qui voulaient «monter» en Israël, dominait l'image d'un pays de désolation sillonné par des caravanes de chameaux, peu habité et guère cultivable. Comme si la Bible, très riche en détails, ne disait pas maintes fois le contraire à propos de Canaan. Mais la Bible – le Tanakh – rapporte auparavant les pérégrinations des Hébreux, les Bnei Israël, aux confins désertiques du Croissant Fertile, entre la Basse Mésopotamie et l'Egypte. En effet, nos ancêtres étaient des nomades vivant des troupeaux qu'ils faisaient paître dans le midbar, justement. La Genèse est éloquente : les Patriarches sont des chefs de tribu qui vont et viennent avec femmes, enfants, bergers, serviteurs et bêtes.” (Lire l’article : Suite…)

   Preuve que l’hébreu comme l’arabe demande au chercheur une étude sérieuse de la langue avant toute traduction et interprétation. Le désert d’Arabie, là où se trouve la première Maison de Dieu sur terre, en hébreu, devra se traduire par - yéshimon, tsiya -. (V. Coran XIV 37).
[8] Coran II 61. Fait inconnu du texte toranique. Selon le texte toranique, cet incident se serait passé sur la route menant au Sinaï, non après leur refus de combattre les Amalécites pour entrer en « Terre sainte ». Qu’on en juge :
1 Et le peuple, se mettant à se plaindre, déplut aux oreilles de l'Éternel, et l'Éternel l'ayant entendu, sa colère s'enflamma ; et le feu de l'Éternel s'alluma parmi eux et il dévorait à l'extrémité du camp.
2 Et le peuple cria à Moïse, et Moïse pria l'Éternel, et le feu s'éteignit.
3 Et l'on donna à ce lieu le nom de Thabeéra, parce que le feu de l'Éternel s'était allumé parmi eux.
4 Et le ramas de gens qui étaient au milieu d'eux fut pris de convoitise ; et les fils d'Israël eux-mêmes se remirent à pleurer, et dirent : Qui nous fera manger de la viande ?
5 Nous nous souvenons des poissons que nous mangions en Égypte pour rien, des concombres et des melons et des poireaux et des oignons et de l'ail.
6 Maintenant, notre âme est desséchée : tout nous manque, nos yeux ne voient que la manne.
7 Or, la manne était comme de la graine de coriandre, et son aspect comme l'aspect du bdellium.
8 Le peuple se répandait, pour la ramasser ; il la broyait à la meule, ou la pilait au mortier ; il la cuisait au pot et en faisait des gâteaux, et elle avait le goût d'un gâteau à l'huile.
9 Quand la rosée descendait sur le camp la nuit, la manne y descendait aussi. (Torah. Nb. 11)
   Puis, viendra l’incident concernant la viande.
   Ici, on a mis en sourdine, censuré la désobéissance du peuple, falsifié la Torah. Le peuple de Mochè (sur lui la Paix !), après leur refus de suivre leur prophète et d’obtempérer à l’Ordre divin, sera contraint de retourner sur leurs pas et d’aller à Attih.
   Pour la Torah, cet incident devra se passer sur la route les menant au Sinaï. Qu’on en juge :
1 Et toute l'assemblée des fils d'Israël partit d'Élim et ils arrivèrent au désert de Sin, qui est entre Élim et Sinaï, le quinzième jour du second mois après leur sortie du pays d'Égypte.
2 Et toute l'assemblée des fils d'Israël murmura contre Moïse et contre Aaron dans le désert.
3 Et les fils d'Israël leur dirent : Que ne sommes-nous morts de la main de l'Éternel dans la terre d'Égypte, quand nous étions assis devant les pots de viande, quand nous mangions du pain tout notre soûl ! Car vous nous avez poussés dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette multitude.
4 Alors l'Éternel dit à Moïse : Je vais vous faire pleuvoir du pain du haut des cieux, et le peuple sortira et en recueillera jour par jour ce qu'il lui faut, afin que je l'éprouve [pour voir] s'il marchera en ma loi ou non.
5 Mais le sixième jour ils prépareront ce qu'ils en apporteront et il y en aura le double de ce qu'ils en recueillent chaque jour. (Torah. Ex. 16).
   Encore une fois, cet incident se passera après leur refus d’entrer en « Terre sainte » pour y combattre les Amalécites. Et ceci non comme mentionné dans la Torah actuelle entre les mains des gens de la Synagogue et de la Torah. Le parcours de la sortie d’Égypte semble être tronqué du début en sa fin pour cacher, faire oublier, minimiser les faux pas des Fils d’Israël, de cette nouvelle communauté religieuse, la communauté de Mochè (sur lui la Paix !).
[9] Fait inconnu de la Torah, se retrouve toutefois dans les commentaires rabbiniques. Voir notre étude : Lire...
[10] En hébreu : Yéhudim (plur.). Se rappeler des parole bibliques à leur encontre : 1. Or en ces jours-là, paraît Jean-Baptiste, prêchant dans le désert de Judée, 2. et disant : Repentez-vous, car le royaume des cieux s'est approché.
   (…) 7. Mais voyant beaucoup des pharisiens et des sadducéens venir à son baptême, il leur dit : Race de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? 8. Produisez donc du fruit digne de la repentance. (Bible. Mt 3).
   On a dit : ‘et disant : Repentez-vous, car le royaume des cieux s'est approché.’ Le terme grec (verbe et substantif), qui n'a point d'équivalent dans notre langue, et qu'on traduit par se repentir, se convertir, s'amender, est un mot composé qui désigne le changement ou la transformation morale de l'homme intérieur. La repentance, qui en est le principe, la conversion, qui est un retour à Dieu, n'en épuisent pas l'idée… (epelorient.free.fr)
   Le scribe voudrait faire apparaître que ces propos s’adressent uniquement aux deux sectes mentionnées, toutefois ils concernent les gens de la Synagogue et de la Torah dans leur totalité. Sachant que les deux prophètes : le fils de Marie et le fils de Zacharie (sur eux la Paix !) furent envoyés à eux par le saint NOM.
   Invitation à un ‘repentir’ sincère car proche est le temps de la venue du sceau de la Prophétie. Pour se faire pardonner la faute des Anciens au Sinaï : adoration du ‘Veau d’or’ fabriqué par Mikha (arabe, Sâmiry). Mais au lieu de cela, les gens de la Torah de l’époque des deux prophètes précités tomberont une nouvelle fois dans l’Associationnisme entraînant dans leur sillage, à travers Paul, les gens de l’Évangile. Ce qui signifiera la perte des gens de la Torah comme ceux de l’Évangile. D’où la nécessité que le sceau de la Prophétie, le prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix ) (Coran LXI 6) arrive vite !
[11] Arabe coranique : Sâmiry.
[12] Pharaon. Coran XXVI 29 ; XXVIII 38 . LXXIX 34.
[13] V. Coran V 138-141 + commentaires. Fait inconnu du texte toranique. Preuve d’une mise en sourdine, d’une censure, falsification du texte original. D’après la Torah, l’Exode (32 1) cette demande fut adressée plus tard à Aaron en l’absence de Moïse. But. Faire porter ici sur Aaron leur égarement et leur péché. L’impliquer là où il n’y a pas lieu d’être pour se décharger de tout faux pas. Selon les rabbanim, le peuple est infaillible, leurs prophètes représentants l’Ordre légal, l’Ordre divin, eux, nullement ! Où va-t-on, note le Savant !
[14] Et non « Israël » comme dénommée illégalement à notre époque par les gens de la Synagogue et de la Torah. « Terre sainte » dénommée ainsi, dès le commencement, par Mochè (sur lui la Paix !) ; au grand dam et à la barbe des rabbanim (Coran V 21).
   Les gens de l’Évangile de parler eux de la « Terre promise ». Dans un cas comme dans l’autre, ils refuseront de suivre leurs prophètes et d’obtempérer à l’Ordre divin. Et dans leur égarement, le peuple ira jusqu’à dire à leur prophète Mochè : « Va donc, toi et ton Seigneur, et combattez tous deux. Nous, nous restons ici assis. » (Coran V 24) ( !?).
   Guerre sainte contre les Amalécites. Fait mis en sourdine, censuré du texte toranique, pourtant combien important pour connaître l’état réel des Fils d’Israël, de leurs ancêtres, face à eux-mêmes et à leur religion et sa défense.
   De nos jours, on sait combien le mot arabe « djihad » terrorise, apeure bon nombre de gens de la Bible (toranique & évangélique). On croyait que la fin et la destruction de l’Empire ottoman, par leurs ancêtres : mettrait un point final à l’emploi et la mention de ce vocable dans la bouche des gens soumis. Mais…
   Selon l’observateur, leur presse écrite et parlée, leurs médias, etc., face aux évènements intervenus dans le monde arabe ; ont cru bon de remettre sur le tapis ce vocable oublié par eux pour assister, appuyer, aider au maximum une secte du monde arabe, un groupe déviant, une secte considérée comme étant semblable en tout point aux gens du kharidjisme, soit  : le monde du Salafisme (taymiyistes, bazistes, albanistes, un fils du Nadjd : Mohammad fils de Wahhab, Othaiministes, etc.), Al-Maudoudi (Pakistan), les frères musulmans (avec Sayid Qoutoub, tendance taymiyiste - Égypte), le courant réformiste : Rashîd Ridâ avec le cheikh Muhammad 'Abduh (m. 1905), Jamâl ad-Dîn al-Afghânî (m. 1897) etc.) d’Arabie et du monde arabe.
   Ce groupe déviant d’origine arabe, cette secte d’obédience biblique du monde anglophone ; n’est-elle pas jugée par la grande majorité du monde islamique comme une secte, un groupe déviant, des gens criminels qui mettent à feu et à sang le monde islamique, des gens égarés, de menteurs, de calomniateurs et non des djiadistes, gens du « djihad », au sens propre du mot ? Des gens à la solde du monde biblique (toranique & évangélique) des collabos, des destructeurs de l’Islam, note l’observateur ? En concert avec le monde biblique dont anglophone n’œuvrent-ils pas pour détruire, désislamiser le monde arabe, le déraciner de sa religion et de ses valeurs ? Et au démon banni de rendre toutefois belles leurs actions à leurs yeux !
   Déformant, à leur façon, le vocable « djihad », il dirige ce dernier vers l’ensemble du monde islamique se réclamant des deux Écoles du Monothéisme, des quatre Écoles de la Jurisprudence, du Soufisme et de ses branches (c’est-à-dire : suivre les Saints de l’Islam, car selon leurs dirigeants et maîtres chaque individu de l’Islam peut-être saint, déclaré un saint !?). Leur rébellion, leur haine, leur mécréance, avec ce qui vient d’être cité est sans limite… notent les Savants.
   Et pour mettre plus de piquant à leur sauce, au monde biblique (toranique & évangélique) de présenter cette secte des "sortants" (à l'instar des al-khawarij الخـوارج, pluriel de khariji خـارجي) sous diverses appellations comme : rénovatrice, radicale, intégriste, réformatrice, fondamentaliste…! Enfin, ce groupe déviant comme faisant partie intégrante des gens de la Tradition (du sunnisme), des défenseurs de cette dernière, gens se réclamant de l’École hanbalite ! En vérité, combien l’Imam Ahmad fils d’Hanbal est pur, loin de leurs mensonges et calomnies ! Quant aux gens de la Bible (toranique & évangélique), ils doivent comprendre que la Religion divine, l’Islam, n’est ni extrémiste, intégriste, ni laxiste. Les sobriquets ridicules qu’on trouve chez les gens de la Bible (toranique & évangile), leurs presse écrite et parlée, leurs médias envers l’Islam et ses adeptes ; ne font que les ridiculiser eux-mêmes. Plaire à Lucifer, clame l'écho !       



Ben Gourion et Herzl en photo, à l'arrière.


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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13/08/15 .

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