Histoire sainte toranique, biblique.

ALLIANCE, ENGAGEMENT, PACTE. 

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU, Allaha
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


L’« alliance entre les morceaux » (ברית בין הבתרים).


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

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« Seigneur ! montre-moi comme Tu revivifies les morts ».

   Commentaires toraniques sur Gen 15. L’inquiétude d’Avraham de ne pas avoir d’enfants, d’héritiers de lui.

   Le texte de la Torah entre les mains du monde biblique fait apparaître cette crainte. Crainte injustifiée de la part d’un prophète. Ainsi, Jacob ben Isaac d’écrire (Gen. 15:1) à ce sujet :

   « (…) c) Le Saint, béni soit-Il, promit le monde à venir à Abraham ; toutefois Abraham ne comprit pas car Dieu ne lui avait pas dit explicitement qu’il lui donnerait des enfants et le monde à venir. C’est pourquoi Abraham lui rétorqua : « A quoi bon tout ce que tu me donneras si je n’ai pas d’enfants[5]. » Le Saint, béni soit-Il, lui répondit : « Ton esclave Eliézer n’héritera pas de toi ; c’est le fils qui sortira de tes entrailles qui héritera de toi[6]. »
   Et (Gen. 13 :15-16) : Je te donnerai à toi et à tes enfants toute la terre, et tu auras des descendants en aussi grand nombre que la poussière de la terre. L’explication est : Abraham pensait que le Saint, béni soit-Il, avait promis de donner la terre à sa semence, à sa famille mais pas au fils qui naîtrait de lui. C’est pourquoi Abraham eut peur d’Eliézer, serviteur de sa maisonnée, hérite. En effet, il était pour lui comme un fils et le plus ancien de ses proches. Voilà pourquoi le Saint, béni soit-Il, dit à Abraham : « Celui qui sortira de ton corps, c’est lui qui héritera. » C’est la raison pour laquelle la Torah dit[7] : Celui qui sortira de tes entrailles, lui, il héritera de toi (Gen. 15 :4)[8]. Cela explique également pourquoi dans ces versets, l’expression « de tes entrailles » figure bien plus souvent que dans tout le reste de la Torah.

   Le doute pour autant ne quittera pas Abraham. Il a besoin de plus d’engagements de la part de son Seigneur. La crainte des idolâtres se repentent, lui fait peur. Qu’on en juge :

   Je suis YHVH qui t’ai fait sortir d’Ur des Chaldéens (Gen. 15:7). Le Saint, béni soit-Il, dit : « Je t’ai fait sortir d’Égypte, J’ai accompli un miracle pour toi, cela prouve bien que mon intention est de te donner le pays[9]. » Abraham réfléchit : Si mes enfants commettent des péchés ou si les idolâtres se repentent, le Saint, béni soit-Il, ne donnera pas la terre à mes descendants[10]. Ainsi Abraham demanda : « Fais-moi savoir avec certitude si mes enfants hériteront de la terre, s’ils pècheront, si les idolâtres se repentiront. » Le Saint, béni soit-Il, répondit : « Ils hériteront, je te l’affirme[11]. »
   Mais, la même phrase qui revient[12] : Adonaï YHVH comment saurai-je que j’en hériterai (Gen. 15 :8). En raison de quels mérites hériterai-je de la terre ? Le Saint, béni soit-Il, répondit : « En vertu des sacrifices. » C’est pourquoi le verset dit[13] : Prends-moi une Génisse (Gen. 15 :9). Prends une génisse, une chèvre, un bélier, une tourterelle et un pigeonneau[14]. Le Saint, béni soit-Il, voulait indiquer de la sorte que ses enfants devaient offrir des sacrifices d’animaux, de bétail et de volailles. Abraham fendit[15] en deux moitiés les animaux. Il en mit une d’un côté et la seconde de l’autre, et se plaça au milieu. Abraham promit de servir Dieu pour l’éternité. S’il rompait sa promesse, il fallait trancher comme ces animaux. Dieu fit le serment à Abraham qu’il lui donnerait le pays. Il envoya son émissaire, le Feu[16], qui passa entre les deux parties, comme s’Il avait été lui-même présent. Il promis que la terre lui sera donnée. Abraham trancha toutes les bêtes[17], mais il ne fendit pas les oiseaux[18] en deux — ces oiseaux correspondaient aux idolâtres, qui, tous, disparaîtront de la terre. Israël est comparé aux oiseaux qui ne furent pas tranchés pour montrer qu’il sera éternel[19]. Des rapaces[20] s’abattirent sur les morceaux[21] de viande ; Abraham les pourchassa[22]. Cela prouve que les idolâtres disparaîtront seulement à la venue du Messie[23]. Et voici qu’une frayeur, une grande obscurité tombait sur lui (Gen. 15 :12). La peur et une grande obscurité fondirent sur Abraham. Le Saint Nom voulut indiquer de la sorte qu’Abraham et ses enfants connaîtraient l’exil[24]. Le Saint, béni soit-Il, prêta serment ; si toutefois Israël devient corrompu, il sera expulsé du pays.
   Tu sauras que ceux de ta race seront des hôtes dans un pays qui n’est pas à eux[25]. (Gen. 15 :13). Dieu dit à Abraham : « Tes enfants seront des étrangers[26]. Ils travailleront durement et seront asservis pendant quatre cents ans. » La captivité d’Égypte commença à la naissance d’Isaac[27]. Ils n’étaient pas encore en Égypte ; ils n’avaient pas encore de terre et vivaient comme des étrangers dans un pays qui n’était pas le leur. Le Behaye écrit : L’exil dura quatre cents ans car ils étaient possédés par le mauvais œil. Ils ne prodiguaient plus la charité aux pauvres ; aussi les appelait-on ra’ayn[28]dont la valeur numérique est quatre cents. Cela enseigne que notre exil de souffrances durera tant que nous ne prodiguerons pas correctement la charité.
   Mais Je jugerai[29] la nation[30] qu’ils auront servie (Gen. 15 :14)[31]. Le Saint, béni soit-Il, dit : » Le peuple qu’Israël servira et pour qui il travaillera, Je le châtierai. Il devra peiner aussi durement qu’Israël. En Égypte, Je lui infligerai les dix plaies. Chaque roi, Je lui payerai son dû. Quand Israël sortira d’Égypte, Je lui prodiguerai de grandes richesses[32]. Il possèdera plein d’or et d’argent pris dans tout le pays. »

   Conclusion.

   Le commentateur présente Abraham comme une sorte d’homme affaibli, sans espoir. Ronger par le remord, la tristesse de voir la fin de ses jours arriver sans enfant. Son Seigneur de le rassurer tout en lui annonçant toutefois que de dures épreuves attend sa descendance : humiliations, exils, vexations, emprisonnements, etc. Mais pour eux "le mérite des sacrifices"… d'où un espoir.
   En final, le « retour » tant attendu sera… Inconnu, il sera selon l’Ordre divin. Et surtout tous ceux qui auront osé porter atteinte aux Fils d’Israël et aux Yéhudim, au cours de leur Histoire sainte[33], seront enfin jugés ! Et après cela, le rêve messianique sera… mais uniquement pour les Fils d’Israël, les Yéhudim restant ! Ce bonheur[34] sans fin ne saurait être partagé avec les autres Fils d’Adam lesquels seront condamnés à les servir jusqu’à ce que vienne la fin du monde…  (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Quelle indécence dans le langage !
[6] Rachi : Alors que je m’en vais sans postérité Le grammairien Mena‘hem ben Sarouq explique le mot ‘ariri comme voulant dire : « héritier ». A rapprocher de : « fils (‘ér) et petit-fils » (Malakhi 2, 12). ‘Er signifie : « descendant », ‘ariri signifie : « sans descendant ». [Autre exemple d’un même mot susceptible de comporter des significations opposées :] « ruinant jusqu’à la racine (thecharéch) toute ma récolte » (Iyov 31, 12). Le mot chorèch (« racine ») devient charèch (« enlever la racine »). De même ‘ariri deviendra : « privé d’enfant », en français médiéval : « désenfanté ». A mon avis, cependant, le mot ‘ér est à comprendre comme dans : welibi ‘ér (« mon cœur est éveillé ») dans Chir hachirim 5, 2, [donc sans aucun rapport avec ‘ariri]. Quant à ‘ariri, il contient l’idée de ruine, de destruction, comme dans : ‘arou ‘arou (« démolissez-la, démolissez-la ») (Tehilim 137, 7), dans : ‘aroth yessod (« détruire jusqu’au fondement ») (‘Habaqouq 3, 13), dans : ‘ar’ér tith’ar’ar (« il sera complètement détruit ») (Yirmeya 51, 58), ou dans : ki arza ‘éra (« car il a détruit les lambris de cèdre ») (Tsefania 2, 14).
   Autre : Il le fit sortir dehors Littéralement : « Il le fit sortir hors de sa tente pour voir les étoiles ». Selon le midrach (Beréchith raba 44, 10, Nedarim 32a), Il lui a dit : « Sors de ton horoscope tel que tu l’as vu inscrit dans les astres, à savoir que tu n’auras pas de fils ! “Avram” n’aura pas de fils, mais “Avraham” aura un fils ! “Saraï” n’engendrera pas, mais “Sara” engendrera ! Je vais vous donner un autre nom, et votre destinée va s’en trouver changée. ». Autre explication : Il le fit sortir du globe terrestre et s’élever au-dessus des étoiles. D’où l’emploi du mot habèt (« regarde »), qui exprime l’idée d’un regard jeté du haut vers le bas (Beréchith raba 44, 12).
[7] Disons plutôt : C’est la raison pour laquelle la Torah (selon les rabbanim) dit…
[8] L’héritage occupe donc une place centrale ici. Et aux rabbanim de courir après…
[9] Indécence dans le langage, preuve que ce propos n’est pas du Seigneur d’Israël.
[10] Ramban (dit Nahmanide : Gérone 1194 – Jérusalem 1270)
[...] Le Saint, béni soit-Il, ne lui montra pas un signe comme les autres signes qui relèvent du miracle. Mais Abraham désirait connaître d’une connaissance authentique qu’il hériterait de la terre, et qu’aucune faute de sa part ou de sa descendance n’empêcherait cette possession. Il voulut aussi être assuré que les Cananéens ne se repentiraient pas, car alors s’accomplirait le verset : « Parfois Je parle, à propos d'une nation ou d'un royaume, de déraciner, de démolir et de faire périr ; mais si cette nation contre laquelle J'ai parlé revient du mal qu'elle a fait, Je renonce au mal que Je pensais lui faire. » (Jérémie 18, 7 et 8). Et le Saint, béni soit-Il, contracta une alliance avec lui promettant qu’il en hériterait quoi qu’il arrivât.
Rav Elyakim Simsovic : Cette alliance scelle le don du Pays d'Israël à Abraham et à sa descendance (1) qui sera partie en exil et reviendra au terme de son voyage (voir tout le passage de Genèse 15, 7-21. Elle préfigure le service des qorbanot (improprement appelés "sacrifices" en français) en indiquant les voies du repentir et de l'expiation. Elle préfigure aussi les divers exils qu'Israël pourra avoir à traverser et qu'il surmontera (la colombe n'a pas été coupée en deux).
La Brit Mila fait entrer chacun à titre personnel dans l'alliance inaliénable.
Brit Halachone est un concept moral qui n'entre pas dans la même catégorie.
(1) Gen. 15, 18 : "à ta descendance J'ai donné cette terre..." et un peu plus loin, Gen. 17, 21 : "c'est avec Isaac que Je réaliserai Mon alliance..." et 21, 12 : "...car ne sera appelée 'ta descendance' que celle vient d'Isaac", c'est-à-dire Jacob et ses fils. (cheela.org. 2002)
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[11] Indécence dans le langage, preuve que ce propos n’est pas du Seigneur d’Israël. Pour servir leur cause et leurs prétendues revendications territoriales et autres, les gens de la Synagogue et de la Torah sont prêts à tout : le mensonge, donc faire mentir leur Créateur, leurs Écritures : les travestir, les manipuler, les changer…
   On a dit : Nous sommes contraints de convenir que l’épreuve de la servitude en Égypte n’est pas motivée par un quelconque manquement du patriarche Avraham. Cela relève  tout  simplement  d’un  projet  divin établi depuis la nuit des temps, et qui s’inscrit dans cet ordre de pensée :
*‘’sof maassé bemahachava tekhila’’ , la finalité de l’acte est générée par la pensée initiale ‘’. Nous pouvons dire dès lors que  l’avènement de la servitude en Egypte a préexisté dans la pensée divine dès le commencement.
Voilà pourquoi nous nous rangeons à l’avis de Hiya fils de Rabbi Hanina, qui traduit le questionnement du patriarche Avraham comme étant tout simplement l’expression d’une inquiétude , quant aux mérites de ses descendants dont les manquements les priveraient de la possession de cette terre.
C’est pour apaiser les craintes du patriarche Avraham que l’Eternel conclut une alliance avec lui et le rassure quant à cette promesse qui restera indépendante du mérite de ses descendants. Cette terre leur appartiendra quoi qu’il en soit. Elle n’est pas liée ni conditionnée à leur bonne conduite.
Et pourtant, nous répétons quotidiennement , matin et soir, dans le schéma, ces paroles : ‘’Prenez garde à vous, que votre cœur ne soit séduit et que vous ne vous égariez … et vous disparaîtriez vite de ce bon pays que D… vous donne’’  (Deut. XI – 16, 17).
Cette mise en garde est répétée dans le Lévitique en ces termes : ‘’Craignez que cette terre ne vous vomisse si vous la souillez , comme  elle a vomi le peuple qui l’habitait avant vous’’  (Lév. XVIII – 28). Le peuple des enfants d’Israël n’est-il pas menacé de l’exil de la terre sainte ?  L’histoire  nous en donne la preuve éclatante. (Grand Rabbin Chalom Benizri. sefarad.org).
   « … a préexisté dans la pensée divine… ». Cours de philo… ? Il est indécent de parler ainsi de la Divinité. Nous voyons ici que l’auteur a rétrogradé Celle-ci au niveau des créatures, ce qui est inconvenant. Cela prouve que le monde biblique n’a pas une connaissance parfaite de son Créateur, d’où cette atteinte à Sa dignité.
   Cet avis semble correspondre au verset du Coran II 124 comme suit : « Et [souvenez-vous] lorsque son Seigneur éprouva Abraham par des « paroles » [kalimât] qu’il accomplit parfaitement et qu’Il dit : « En vérité, Je vais faire de toi un “dirigeant” [imam] pour les gens. » — Il dit : « Et de ma descendance ? » Il (lui) dit : « Mon pacte ne sera pas pris par les prévaricateurs ».
   Contrairement aux dires du monde biblique (toranique & évangélique), ce récit concerne l’Arabie uniquement, la Terre sainte à Makkah et ses environs. Nullement Canaan et Jérusalem. Et il concerne tout particulièrement Sa première Maison sur terre : la Ka’bah et la terre qui l’entoure. Et de plus, Dieu fera de la Maison, la Ka’bah, et à la demande d’Abraham, un lieu de retour (mathâbatan) pour les hommes.   
   Ce mot « retour » comme exprimé par le monde toranique, les rabbanim, ne saurait être : « Les notions de retour à la terre promise, ou de montée en terre sainte, ou encore de rassemblement des exilés sur la montagne de l’Éternel, leur sont tout à fait étrangères. Seuls les fils d’Israël partagent ce langage, ils sont l’unique peuple qui parle du mot alya, la montée en terre promise. Ce mot alya n’a d’ailleurs d’équivalent dans aucune autre langue. »  
   Dans le langage abrahamique, le retour annoncé concerne uniquement le Pèlerinage et la visite des Lieux saints en Terre d’Arabie. Une des bases de l’Islam. Et de nos jours, ce fait est incontestable. Naguère réservé aux habitants d’Arabie, du lieu ; cette notion de « lieu de retour » pour les hommes englobe le monde arabe et non arabe de confession islamique.
   Quant à la notion de retour réel des Yéhudim en Canaan, en Terre sainte, à Jérusalem elle sera, mais uniquement lors de la venue du « roi-oint » attendu avant la fin du monde par eux. Et que nos sources confirment mais à travers le FAUX-MESSIE… lequel sera mis à mort par le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !).  
   Bien qu’on parle de choses parfois identiques entre gens de l’Islam traditionnel et gens de la Bible ; il ne signifie nullement qu’elles se rejoignent quant à la signification.
[12] Rachi : Il crut en Hachem Ce n’est pas à ce propos qu’il lui a demandé un signe. Mais c’est quand le Saint béni soit-Il lui promettra la terre qu’il va lui demander un signe. Il lui dira alors : « Par quoi saurai-je ? ».
Il le lui compta à justice Le Saint béni soit-Il a considéré comme un mérite le fait qu’Avram avait eu foi en lui. Autre explication : « Par quoi saurai-je ? ». Il ne lui a pas demandé pas de signe [à propos de la promesse d’Erets Israël], mais il lui a dit : « Fais-moi savoir par quel mérite mes fils s’y maintiendront ! ». Le Saint béni soit-Il lui a répondu : « Par le mérite des sacrifices ! » (Beréchith raba 44, 14).
   ‘Sacrifices’ que le retrouve uniquement à travers le prophète Ismaël, et avec l’obligation du Pèlerinage. En Terre sainte, après la destruction du Lieu des Sacrifices, le sacrifice de chaque personne du Yéhudisme s’est reporté sur la prière. Différence notoire !
[13] Rachi : Une triple génisse Trois génisses, allusion anticipée aux trois taureaux [offerts sur l’autel] : le taureau de Kippour, le taureau que l’on offrira lorsque la communauté tout entière aura péché par ignorance (Wayiqra 4, 13), et la génisse dont on brisera la nuque (Devarim 21, 4) [dans le cas de non-identification d’un meurtrier] (Beréchith raba 44, 14).
Et une triple chèvre Allusion au bouc dont on aspergera le sang dans le saint des saints, à ceux que l’on offrira comme sacrifices supplémentaires (moussafim) les jours de fêtes, et à celui que l’on offrira comme sacrifice expiatoire pour une faute individuelle.
Et un triple bélier Allusion au bélier que l’on offrira pour certaines fautes que l’on sera sûr d’avoir commises, à celui que l’on offrira pour une faute dont on doute si on l’a effectivement commise, et à la brebis que l’on offrira comme sacrifice expiatoire pour une faute individuelle.
Et une tourterelle et une jeune colombe (gozal) Le mot gozal désigne une jeune colombe.
   Nous dirons : But de l’action, un rite entaché d’Associationnisme, pris au Sabéisme d’antan. Qui ne correspond en rien avec la réalité.
[14] PRE 28.
[15] Rachi : Il les partagea Il partagea chacun en deux parts. Un texte ne doit pas dévier de son sens littéral. Dieu a conclu ce jour-là avec lui une alliance, dont l’objet était de garantir Sa promesse de faire de ses fils les héritiers du pays, ainsi qu’il est écrit : « Ce jour-là, Hachem conclut avec Avram une alliance » (verset 18). Or, il est d’usage, lorsqu’on contracte une alliance, de découper une bête et de passer entre ses morceaux, ainsi qu’il est écrit : « qui sont passés “entre les portions” du veau » (Yirmeya 34, 19). De même ici : « et voici qu’un tourbillon de fumée et un sillon de feu passèrent “entre ces chairs dépecées” » (verset 17). Ils représentent les messagers de la chekhina qui est « feu ».
[16] Selon Rachi : De même ici : « et voici qu’un tourbillon de fumée et un sillon de feu passèrent “entre ces chairs dépecées” » (verset 17). Ils représentent les messagers de la chekhina qui est « feu ».
   Le Feu ne peut-être l’émissaire de Dieu. Les Anges sont, eux, les messagers de Dieu. Le monde biblique a vraiment un problème avec les Anges du Créateur. Anges, démons, génies, etc., il n’a pas vraiment de différence entre eux.
   On a dit : Abraham a immolé une génisse, une chèvre, un bélier, il les as fendu en deux, a placé les moitiés en vis-à-vis et chassé les rapaces qui s’abattaient sur leurs cadavres. Au crépuscule une torpeur tomba sur lui, Terreur et Obscurité le saisirent. « Quand le soleil fut couché et que les ténèbres s’étendirent, voici qu’une fournaise fumante et un brandon enflammé passèrent entre les animaux partagés » (Gn 15, 17). C’est HVWH en personne qui est passé entre les haies de chair sanglante, et il l’a fait seul parce que son Alliance est un pacte à garantie unilatérale, scellé par un serment imprécatoire.
   L’équation du Psaume : « serviteurs de Dieu » = « flammes de Dieu » (104, 4) a servi de tremplin pour l’imaginaire des Apocalypses. Celle d’Abraham rapporte qu’il fut transporté au-dessus des airs par l’ange Yaoël sur l’aile droite d’une colombe. Tout en haut, dans un feu ardent qu’entourait une lumière indescriptible, il vit
   De nombreuses personnes d’apparence mâle, changeant sans cesse d’aspect et de forme, courant dans les métamorphoses, adorant et clamant avec le bruit de mots que je ne connaissais pas (c.5).
   Selon les Paraboles d’Hénoch les anges au visage de cristal marchent en robe blanche sur les flammes (Hén. 71, 1). Dans son Livre secret le patriarche décrit deux hommes gigantesques à face resplendissante comme le soleil, aux yeux ardents comme des lampes, aux bras semblables à des ailes d’or et à la bouche soufflant le feu (2 Hén. 1, 5). Dieu en personne lui déclare :
   A partir du rocher je coupai en deux un feu intense, et du feu je créai toutes les armées incorporelles, et toutes les armées d’étoiles, de Chérubim, Séraphim, Ophannim, toutes à partir du feu je les fis surgir en coupant (2 Hén. A. 29, 3).
   Selon un midrash les anges sont créés chaque jour du fleuve de feu qui coule des saintes Hayyôth. (Anges, astres et cieux par Bernard Teyssedre).
[17] D’après la Genèse (15 9-10, 17), Abraham, sur l’ordre de Dieu, partagea « par le milieu… une génisse… une chèvre… un bélier… une tourterelle et un pigeonneau ».
[18] Rachi : Et il ne partagea pas les oiseaux Parce que les peuples du monde sont comparés à des taureaux, à des béliers et à des boucs (Pirqé de Rabi Eli‘èzèr 28), ainsi qu’il est écrit : « des taureaux nombreux m’environnent » (Tehilim 22, 13), « Le bélier que tu as vu, muni des deux cornes, désigne les rois de Médie et de Perse. Le bouc velu, c’est le roi de Grèce » (Daniel 8, 20-21). Tandis qu’Israël est comparé à une jeune colombe, ainsi qu’il est écrit : « ma colombe, nichée dans les fentes du rocher » (Chir hachirim 2, 14).
[19] Rachi : Aussi a-t-il divisé les bêtes Allusion à la disparition progressive des peuples du monde, tandis qu’il n’a pas découpé les oiseaux, allusion à la pérennité d’Israël.
   Quelle arrogance ? Quelle prétention ? Est-ce là une Parole divine, une Alliance ? A-t-Il passé un pacte avec les Fils d’Israël dont les Yéhudim en ce sens ? Ont-ils passé un engagement avec leur Seigneur dans ce sens ? Qu’ils en apportent la preuve !
[20] Rachi : Les oiseaux de proie (ha‘ayit) C’est un oiseau qui fonce (‘at) et qui s’abat sur les cadavres, se précipitant sur sa proie pour la dévorer (Iyov 9, 26). Comme dans : « Pourquoi t’es-tu jeté (wata’at) sur le butin ? » (I Chemouel 15, 19).
[21] Rachi : Sur les corps Sur les morceaux. Le mot pegarim (« cadavres ») est traduit par le Targoum par palgaya. Comme les gens ont pris l’habitude de traduire les mots « chaque morceau » (verset 10) par l’araméen palgaya, on en est arrivé à confondre paglaya et palgaya, et à rendre pegarim (« cadavres ») par palgaya (« morceaux »). Cette manière de rendre ce mot est erronée, car il n’existe aucun rapport entre ces deux termes. Il est donc clair que l’araméen pour « morceaux » est palgaya, et pour « cadavres » paglaya, à savoir quelque chose dont on a horreur, comme dans : « ce serait une chose réprouvée (pigoul) » (Wayiqra 19, 7), mot qui n’est pas sans ressembler à pèguèr (« cadavre »).
[22] Rachi : Il les écarta (wayachév) Dans le sens de « souffler » et de « faire voler », comme dans : « Il fait souffler (yachév) le vent » (Tehilim 147, 18). C’est une allusion à la venue de Dawid, fils de Yichaï (Jessé), qui détruira nos ennemis, mais que le ciel ne laissera pas agir avant la venue du Messie (Pirqé de Rabi Eli‘èzèr 28).
[23] PRE 28, Gen.R. 44.13-19.
[24] Rachi : Tandis qu’une angoisse, une grande obscurité Allusion aux angoisses et aux ténèbres de l’exil (Beréchith raba 44, 17).
[25] Rachi : Sur une terre qui ne sera pas la sienne (lo lahèm – littéralement : « pas la leur ») Il n’est pas écrit : « en terre d’Egypte », mais « pas la leur ». Il est écrit, lors de la naissance de Yits‘haq : « Avraham “séjourna” dans le pays des Plichtim » (infra 21, 34). Puis : « “séjourne” dans ce pays-ci » (infra 26, 3), « Ya’aqov alla “résider” dans le pays de ‘Ham » (Tehilim 105, 23), « nous sommes venus “séjourner” dans ce pays » (infra 47, 4).
   Nous dirons : Abraham vint en Egypte. Son voyage verra un avantage pour lui en Hagar. Il reviendra vivre en Canaan, en Palestine. Quant à son petit fils, Ya’aqov (Jacob), il habitera un temps en Canaan. Suite au rêve de son fils Joseph, il viendra, lui et sa famille, habiter en Égypte. L’Égypte est considéré comme le pays de ‘Ham fils de Noé, pour les rabbanim.
[26] Rachi : Ta descendance sera étrangère Quatre cents ans se sont écoulés entre la naissance de Yits‘haq et la sortie d’Israël d’Egypte (Séder ‘olam 83). Comment cela ? Yits‘haq avait soixante ans à la naissance de Ya’aqov. Celui-ci, lorsqu’il est descendu en Egypte, a dit : « les jours des années de mes pérégrinations ont été de cent trente ans » (infra 47, 9), soit un total de cent quatre-vingt-dix ans. La durée de leur séjour en Egypte a été de deux cent dix ans, selon la valeur numérique du mot redou (« descendez-y ») (infra 42, 2. Voir Rachi ibid.), ce qui fait quatre cents ans. Et si tu devais objecter qu’ils sont restés quatre cents ans en Egypte, je répondrais que [c’est impossible, car] Qehath faisait partie de ceux qui sont « descendus » en Egypte. Or, si l’on additionne les cent trente-trois années de Qehath (Chemoth 6, 18), les cent trente-sept années de ‘Amram (Chemoth 6, 20) et les quatre-vingts ans qu’avait Mochè lors de la sortie d’Égypte, on ne trouve que trois cent cinquante ans. Et encore faudrait-il déduire toutes les années de la vie de Qehath après la naissance de ‘Amram, ainsi que toutes les années de la vie de ‘Amram après la naissance de Mochè.
  Nous dirons : Combien de temps, les Fils de Jacob ont-ils vécu en terre Égypte ? En vérité, à Dieu la connaissance de toute chose ! Les gens de la Bible (toranique & évangélique) ne sont pas des historiens sûrs, des références pour qu’on les croit et s’y réfère. Pas plus que leur Écritures.
[27] On a dit : Il est vrai que nos Sages énumèrent un certain nombre de facteurs déclenchants, à la base de cet exil des enfants d’Israël en Égypte.
Rava bar Me, Hassiya dit au nom de Rav Hama Bar Gouria qui a dit au nom de Rav : un parent ne devrait jamais avantager un enfant par rapport à  ses frères et sœurs , car c’est à cause d’un poids de deux selahim (pièces de monnaie en argent) de laine de qualité, que le patriarche Yaakov a donné à son fils Yossef en plus, que les frères sont devenus jaloux. Ce qui a entraîné la vente de Yossef   et par la suite  la descente de Yaakov et sa grande famille en Égypte .  Yaakov a , pour  ainsi dire, été à l’origine de la zizanie suscitée entre ses enfants; ce qui eut    pour conséquence la descente de toute la famille en Égypte et les nombreuses années  d’esclavage de leurs descendants (traité Chabbath 10 b).
Nos commentateurs se demandent en quoi l’acte de Yaakov peut être la cause de l’esclavage des Hébreux en Egypte, alors que cette période d’asservissement fut décrétée par D… à l’époque d’Avraham lors de l’alliance entre les morceaux: ‘’D… dit à Avram : sache-le bien,  ta descendance  séjournera sur une terre étrangère où elle sera asservie et opprimée durant quatre cents ans … Mais à son tour la nation qu’ils serviront sera jugée par moi ; et alors ils la quitteront avec de grandes richesses’’ (Gen. XV – 13, 14).
C’est là un des passages de la Thora des plus difficile à saisir et des plus obscur. (Grand Rabbin Chalom Benizri. sefarad.org).
   « car c’est à cause d’un poids de deux selahim (pièces de monnaie en argent) de laine de qualité, que le patriarche Yaakov a donné à son fils Yossef en plus, que les frères sont devenus jaloux. »
   Nous dirons : nullement. C’est plutôt le fait : 1) qu’il aimait parmi ces 12 enfants un fils (Joseph) et un autre (Benjamin) beaucoup plus que tous les autres (Coran XII 8). 2) Parce qu’il fit un rêve et malgré l’interdiction de le raconter à ses frères, il désobéira à son père (Coran XII 4-5).
[28] Litt. « mauvais œil » et « avare ».
[29] Rachi : Je la jugerai Par les dix plaies (Beréchith raba 44, 20).
   Nous dirons : Nullement. D’ailleurs, le texte coranique de parler des 9 signes et non dix (Coran XVII 101 ; XXVII 12). De signes et non de plaies. Épreuves donc très dures envoyées de la part de leur Seigneur à Pharaon et son peuple pour qu’ils reviennent à Lui et croient. Croient aussi en Ses deux messagers prophètes. Ne l’oublions pas, Mochè et son frère Aharon furent envoyés tous deux, de la part de leur Seigneur, à deux peuples : les Coptes + les fils d’Israël. Ce que se garde bien de mentionner le monde biblique (toranique & évangélique), au passage, dans leurs Écritures et commentaires. Tout se passe comme si leur Seigneur s’intéresse à un seul peuple et non à deux ! Un mensonge de plus à mettre au compte des rabbanim
[30] Rachi : Et aussi la nation Y compris d’autres royaumes, [ceux dont il est question dans le livre de Daniel] qui ont été également anéantis pour avoir opprimé Israël (Beréchith raba 44, 19).
   Nous dirons : Les gens de la Synagogue et de la Torah croient, dur comme fer, que toute personne ou peuple qui fait du mal à un Yéhudi ou aux Yéhudim, se verra châtier un jour proche ou lointain par leur Seigneur ! Car pour les rabbanim leur Seigneur ‘regrette’ d’avoir livré son peuple aux nations étrangères. D’où Sa vengeance qui ne saurait attendre pour eux !
[31] Thème central pour les gens de la Synagogue et de la Torah. Selon eux, leur Seigneur châtiera, dans leur Histoire sainte, plusieurs fois le peuple d’Israël à cause de leur faux-pas. Ainsi, Il envoya contre eux les dualistes de Babel (Irak) comme les gens du Sabéisme du bassin méditerranéen. Puis, chagriné d’avoir fait cela, d’avoir porté atteinte à Son peuple ; leur Seigneur de se retourner contre ceux qu’Il a envoyé et de les exterminer ! Qui peut croire à de tels phantasmes ? Balivernes ? Mensonges aussi grossiers ? Où est la Justice divine dans tout cela ? Remise en cause par les rabbanim, note l’observateur ?
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent ! 
[32] Avec de grandes richesses Avec beaucoup d’argent (Berakhoth 9a et 9b), ainsi qu’il est écrit : « Ils dépouillèrent les Égyptiens » (Chemoth 12, 36). [sous-entendu : les Coptes de l'époque].
   Nous dirons : Pour leur plus grand malheur. Ils donneront ce métal précieux à Mikha qui les égarera. Et en faisant cet animal en or massif, le peuple d’Israël fera apparaître en fait ce qui était caché au plus profond de leurs cœurs : l’amour du veau en or, de l’or, disent les Savants ! Même son de chofar pour un des leurs ensuite : Coré ou Koré, en hébreu קרח, Qora'h. (V. Coran XXVIII 76 et sv. ; XXXIX 39 ; XL 24). Ce métal précieux leur fera tourner la tête, et à lui de faire tomber les Fils d’Israël, et peu s’en faut qu’ils disparaissent à tout jamais de la surface de la terre tant leur péché était énorme pour leur Seigneur.
[33] Et après… selon les rabbanim. Ce qui fait que les gens vivants parmi eux ont du mouron à se faire, note l’observateur !? Et on le voit, à notre époque, avec ce qui se passe en Terre sainte, en Palestine. Comment l’homme yéhudi juge-t-il l’homme palestinien d’une autre origine et d’une confession et vivant avec lui au quotidien. Il y a cette notion très forte dans l’air d’une race supérieure plus douée, plus intelligente, plus adéquate pour se réclamer être le ‘peuple élu’ du Nom en dehors de tout autre fils d’Adam sur terre, note encore l’observateur ! Ce qui rend caduc la déclaration universelle des droits de l’homme dont ils se réclament, et d’en être pour la même occasion les auteurs, eux, et leurs frères du Dualisme, les gens d’Hiram.
   Cette Déclaration universelle des droits de l'homme, nous dit-on, reconnaît que les libertés et les droits fondamentaux sont inhérents à tout être humain, Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité
   C’est ce qui est écrit sur papier, quant à la pratique au quotidien elle reste à démontrer, note l’observateur ! Et le Croyant soumis d’être convaincu, lui, que pas de vrais droits et de vraie justice qu’à travers le sceau des Écritures, le Coran et son application. Et en lui, la véritable déclaration universelle des droits de l’homme jusqu’à la fin du monde. Déclaration de Celui qui a créé l’homme a partir de rien et qui en retour n’a aucune reconnaissance envers Lui ! Quelle ignominie, lâcheté !
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[34] Enseignement des rabbanim auprès de leurs communautés, gens du Yéhudisme. En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !



Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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07/10/14 .

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