Histoire sainte toranique, biblique.

HISTOIRE SAINTE, HISTOIRE DES NATIONS DISPARUES. 

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU, Allaha
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Les nations aujourd'hui disparues : Les Amalécites (العماليق).
Leur rapport avec le Prophète Abraham et les Prophètes de la Torah :
De Mochè au sceau des Prophètes d'Israël,
Le Messie fils de Marie (sur eux la Paix !).
Amalek (עֲמָלֵק), l'homme mythique et insurrectionnel des rabbanim.


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

   Suite page 3

On a dit :
 
وقال ٱبن عباس: قال رؤساء اليهود: والله يا محمد لقد علمت أنا أولى الناس بدين إبراهيم منك ومن غيرك، فإنه كان يهودياً وما بك إلا الحسد؛ فأنزل الله تعالى هذه الآية. * تفسير الجامع لاحكام القرآن/ القرطبي.
 
   Le fils d’Abbas a dit : Les chefs des Yéhudim dirent : Par Dieu, ô Mohammad ! Tu as appris que nous sommes plus en droit des gens d’être de la religion d’Abraham, que toi et d’autres que toi ! Il était un yéhudi, et de toi rien d’autre que la jalousie (d’en être jaloux) ! Dieu fit alors descendre ce verset (Coran III 68). (Qortobi)

   Les élucubrations du monde toranique.

   Parmi les élucubrations du monde de la Synagogue et de la Torah, on trouve cette parole toranique adressée à Avraham : "Éloigne-toi de ton pays…"

D.ieu dit à Avram : « Va-t’en de ton pays, de ton lieu de naissance et de la maison de ton père, vers le pays que Je te montrerai » (Genèse 12, 1).

1 L’Éternel avait dit à Abram: "Éloigne-toi de ton pays, de ton lieu natal et de la maison paternelle, et va au pays que je t'indiquerai.

א וַיֹּאמֶר יְהוָה אֶל-אַבְרָם, לֶךְ-לְךָ מֵאַרְצְךָ וּמִמּוֹלַדְתְּךָ וּמִבֵּית אָבִיךָ, אֶל-הָאָרֶץ, אֲשֶׁר אַרְאֶךָּ.

1 وقال الرب لأبرام: اذهب من أرضك ومن عشيرتك ومن بيت أبيك إلى الأرض التي أريك

   Selon Jacob ben Isaac : Terah prend Abram son fils et Loth le fils d’Haran son petit-fils (Gen. 11:31), mais il est bien évident qu’Abraham était le maître de sa maison et celle de son père Terah. Certes, Abraham honorait son père ; il le considérait comme le maître de toute la famille. Toutefois, lorsqu’il se mit en route vers la terre d’Israël[5], tous le suivirent[6]. Voilà pourquoi, dans le verset on trouve écrit : « Terah prend Abram. » Abraham honorait Terah qu’il considérait comme le chef de toute la maisonnée.
   Et Terah mourut à Haran (Gen. 11:32). On peut se demander pourquoi la Torah ne mentionne pas quand les enfants de Terah moururent, alors qu’elle le fait pour celui-ci. Les sages donnent cette explication : le verset indique quand il mourut afin que les gens ne puissent pas dire : Abraham a quitté le pays de son père et de sa mère ; il les a abandonnés comme le suggère le verset Va-t’en de la terre, de ta patrie (Gen. 12:1). Pars de ton pays et quitte ta famille. Comment est-il possible qu’il n’ait pas honoré son père au point de le délaisser ? C’est pourquoi le verset dit : « Et Terah mourut. » On lit ensuite : « Va-t’en de ta terre et de ta patrie. » Dans le verset, il est appelé le mort ; un impie se nomme toujours ainsi, même de son vivant. Le verset dit : « Et toi tu viendras vers tes pères en paix » (Gen. 15:15). Nos sages disent que Terah obtint une part dans le monde à venir ; l’explication est : Terah bénéficia des mérites de son fils Abraham : il entra donc au paradis. Le fruit a protégé l’arbre ; Abraham était le fruit et Terah était l’arbre. Le Midrach nous apprend que tous les arbres étaient bons pour le culte divin, pour les feux des sacrifices sur l’autel, sauf le bois d’olivier[7] et celui de la vigne. Il ne fallait pas prendre ces derniers car on utilisait de l’huile dans le Temple et du vin pour l’autel[8]. Voilà pourquoi on protège du feu les arbres de ces deux fruits ; Abraham, le fruit de Terah, protège son père du feu des enfers[9]. Les sages disent d’ailleurs clairement au fils. Le fils protège son père des enfers, mais le père ne protège pas le fils des enfers, comme le dit le verset : « Je fais vivre et Je fais mourir. Je blesse et Je guéris, et personne ne délivre de ma main. » Abraham n’a pas pu sauver Ismaël son fils corrompu[10]. (Le commentaire sur la Torah).
   Rachi : Va pour toi Pour ton bonheur et pour ton bien. C’est là-bas que je te ferai devenir une grande nation. Ici tu n’auras pas la faveur d’avoir des enfants (Roch haChana 16b). Et de plus, je ferai connaître ta nature à travers le monde (Midrach tan‘houma Lèkh lekha 3).
Hors de ton pays N’avait-il pas déjà quitté son pays avec son père, et n’était-il pas arrivé à ‘Haran (supra 11, 31) ? Voici ce qu’a voulu lui signifier Dieu : « Éloigne-toi encore de là-bas et quitte la maison de ton père ! ».
Que je te montrerai Dieu ne lui a pas immédiatement livré le nom du pays, afin de le valoriser à ses yeux (Beréchith raba 39, 8), et afin aussi de lui offrir une récompense pour chaque parole à laquelle il aura obéi. De même : « Prends s’il te plaît ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Yits‘haq... » (infra 22, 2). « Sur une des montagnes que je te dirai » (ibid.). Ou : « adresse-lui la proclamation que je te dicterai » (Yona 3, 2).
En présence de Tèra‘h son père Au cours de la vie de son père. Le midrach nous apprend que c’est à cause de son père qu’il est mort. Tèra‘h avait dénoncé à Nimrod son fils Avram (Abram) pour avoir brisé ses idoles, et Nimrod l’avait jeté dans la fournaise. Haran avait adopté une position attentiste et s’était dit : « Si Avram sort vainqueur, je serai avec lui, et si c’est Nimrod qui a le dessus, je serai de son côté ! ». Quand Avram a été sauvé, on a demandé à Haran : « Avec qui es-tu ? » Haran a répondu : « Je suis avec Avram ! ». On l’a jeté dans la fournaise ardente, et il a été brûlé (Beréchith raba 38, 13). C’est de là que vient le nom Our-Kasdim : « le feu des Chaldéens ». Et le grammairien Mena‘hem ben Sarouq a expliqué : Our veut dire « vallée », comme dans : « Dans les vallées (ourim), rendez gloire à Hachem » (Yecha’ya 24, 15), ou encore : « le creux (meourath) où se cache la vipère » (Yecha’ya 11, 8). Tout repaire ou endroit creux est appelé our.
Ils sortirent avec eux Tèra‘h et Avram quittèrent cet endroit avec Lot et Saraï.
Tèra‘h mourut à ‘Haran Après le départ d’Avram de ‘Haran et son arrivée dans le pays de Kena‘an, où il était resté plus de soixante ans. Il est écrit, en effet : « et Avram était âgé de soixante-quinze ans lorsqu’il sortit de ‘Haran » (infra 12, 4). Etant donné que Tèra‘h avait soixante-dix ans à la naissance d’Avram, il en avait par conséquent cent quarante-cinq quand Avram a quitté ‘Haran. Il lui restait donc encore de nombreuses années à vivre. Pourquoi alors la Tora situe-t-elle la mort de Tèra‘h avant le départ d’Avraham ? C’est pour ne pas trop faire ressortir ces faits et que l’on ne dise pas : « Avram n’a pas accompli le devoir d’honorer son père, car il l’a abandonné âgé et il est parti ! » Voilà pourquoi le texte le présente dès à présent pour « mort » (Beréchith raba 39, 7). Les scélérats, en effet, sont appelés des « morts » déjà de leur vivant, et les justes, même après leur mort, continuent d’être appelés des « vivants », ainsi qu’il est écrit : « Benayahou fils de Yehoyada, fils d’un homme vivant » (II Chemouel 23, 20, voir Berakhoth 18a).
A ‘Haran Selon certaines traditions], le noun de ‘Haran est retourné, pour nous dire que, jusqu’à l’époque d’Avram, la colère divine (‘haron) ébranlait le monde.
On a dit[11] : Genèse 12/1: "L’Éternel avait dit à Abram: "Éloigne-toi de ton pays, de ton lieu natal et de la maison paternelle, et va au pays que je t'indiquerai"
Puisque tous sont partis avec lui, pourquoi l'Éternel ne s'adresse-t-il qu'à Abram ? Bien que Terah eut la bonne pulsion de suivre Abram, quoiqu'idolâtre, et comme D. se réjouit de la repentance des pécheurs, pourquoi le texte n'est-il pas au pluriel ?
Rabbi Shiméo'n répondit : si vous croyez que Terah a quitté Ur en Chaldée pour se repentir de son passé païen, vous vous trompez ; en fait il voulait sauver sa peau, ses concitoyens cherchant à le tuer. Car ceux-ci, ayant vu Abram sortir vivant du brasier où l'avait mis Nimrod, ont dit à son père Térah : vous nous avez raconté des histoires sur le pouvoir de vos idoles, pour nous les vendre. Terah s'est enfui d'Ur par peur pour sa vie.
D'ailleurs, il n'est pas allé plus loin que Haran, puisqu'on ne parle pas de lui dans Genèse 12/4 : "Abram partit comme le lui avait dit l'Éternel, et Lot alla avec lui. Abram était âgé de soixante-quinze ans lorsqu'il sortit de Haran".
Lot[12] s'est attaché à son oncle pour profiter de son enseignement, sans beaucoup de succès. Rabbi Eléazar dit: heureux sont les Justes qui apprennent les voies du Seigneur, pour y cheminer et arriver avec crainte au jour du Jugement Dernier, et rendre compte de leurs actes devant D., comme dans Job 37/7: "Alors il paralyse les bras de tous les hommes, pour connaître l'œuvre de chacun " (Zohar I/78b) (soued.chez.com).
   Tel est la croyance du monde toranique ! Elle est loin d'être saine et claire... Et au monde de la Synagogue de conjecturer.  (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Israël n’étant pas encore né comment peut-on appeler une partie de Canaan Israël ?
[6] Selon la version coranique tous partiront excepté le père d’Abraham. Nuance notoire !
[7] Au Châm, en Canaan, en Terre sainte, on trouve beaucoup d’oliviers. On s’étonne que les Yéhudim, de nos jours, prennent un malin plaisir à détruire les oliviers, l’agriculture et les plantations des Palestiniens sous l’œil indifférent de l’homme de l’Évangile hors de Canaan, d’Europe et d’ailleurs ?! A-t-il oublié que dans ses Écritures, le mont des Oliviers est associé, pour lui et ses croyances, à quelques épisodes des derniers jours de la vie de Jésus ? Devant les exactions des gens de la Synagogue et de la Torah en Terre sainte, les gens de l’Évangile ont la mémoire courte et se gardent bien de dénoncer ouvertement la destruction des oliviers…
[8] Qui n’engage que l’auteur.
[9] A la lumière du Coran il n’en sera rien. Avraham ne pourra protéger son père du Feu infernal.
[10] Voilà comment les rabbanim traitent un prophète de leur Seigneur !?
[11] Les rabbanim et non leur Créateur.
[12] Lot n’est pas considéré comme un prophète par les rabbanim mais plutôt un être impie, malsain.



Haran, situation géographique présumée.


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le
06/01/15 .

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