Histoire en Terre sainte

DESTRUCTIONS ET GÉNOCIDES EN TERRE SAINTE

Selon les Écritures.

Paroles d'insensé : Rafraîchir l'arbre de la liberté avec le sang des tyrans.
   Les historiens américains se sont souvent demandés ce qui avait incité Jefferson, ministre plénipotentiaire des Etats-Unis près la Cour de Versailles, à tenir des propos dignes du plus sanguinaire des sans-culottes :

   « Quel pays peut-il préserver ses libertés si ses dirigeants ne sont pas périodiquement avertis de l'esprit de résistance de leur peuple ? Qu'il prenne des armes !... Que signifient quelques vies perdues dans le courant d'un ou deux siècles ? Il faut rafraîchir de temps à autre l'arbre de la liberté avec le sang des patriotes et des tyrans. C'est son engrais naturel. » (L'Invention de la république. Denis Lacorne. Edit. Hachette.)

Le Bal des Vampires

P

oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

   Dans le Livre divin, au Saint et Seigneur d’Israël et des mondes de décrire le monde biblique et le monde associateur :
     "Tu trouveras à coup sûr dans les Juifs et les Associateurs[5], les plus forts en fait d'inimitié[6] contre les croyants[7]. Et tu trouveras à coup sûr par l’amitié les plus proches des croyants dans ceux qui disent : « En vérité, nous sommes Nazaréniens[8]. » "

   Pourquoi ? La réponse :

   "C'est qu'il y a parmi eux des prêtres et des moines, et qu'ils ne s'enflent pas d'orgueil.
   Et quand ils entendent ce qui a été descendu[9] vers le Messager[10], tu vois leurs yeux ruisseler de larmes, de ce qu'ils ont reconnu la vérité ; ils disent : « O notre Seigneur ! nous croyons : inscris-nous donc en compagnie des témoins[11] !
   Qu'aurions-nous à ne pas croire en Dieu et en ce qui nous est parvenu de la vérité, alors que nous convoitons de notre Seigneur qu'il nous fasse entrer en la compagnie des gens de bien ? »
   Dieu donc les récompense, pour ce qu'ils disent, en Jardins[12] sous quoi coulent les ruisseaux, où ils demeureront éternellement[13]. Et c'est le paiement des bienfaisants.
   Et quant à ceux qui mécroient et qui traitent de mensonges Nos signes, ce sont compagnons de la Fournaise[14]. (Coran V 82-3)

Souvenir de mémoire.

   Vers 613-4. Défaite des Byzantins[15]. Lesquels représentent le monde évangélique de l’époque. La province nord de l’Arabie, la province de Châm[16] passe sous l’occupation des Perses[17]. Jérusalem est occupée. Des évènements tragiques vont s’y passer. Nous le verrons ci-après. 624. Victoire d’Héraclius sur les Sassanides. Retour du monde évangélique d’Europe en Terre promise, la province de Châm. Tout ceci sera révélé au Prophète de l’Islam (sur lui Prière et Paix !). Ces évènements historiques se sont vraiment passés. Le témoignage en est rapporté dans le Livre divin. Pour preuve :

   " Au nom de Dieu le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
   Alif, Lâm, Mîm.
   Les Roum[18] ont eu le dessous dans la terre la plus proche[19], tandis qu'ils auront le dessus après avoir eu le dessous, dans moins de dix ans[20], — à Dieu le commandement[21], avant comme  après ! — et ce jour-là les Croyants[22] se réjouiront du secours de Dieu. Il secourt qui II veut, tandis qu'il est, Lui, le puissant, le miséricordieux  ; promesse de Dieu. Dieu ne manque pas à Sa promesse, mais la plupart des gens ne savent pas : ils savent l’extérieur[23] de la vie présente, tandis qu'ils sont, eux, inattentifs à l'au-delà. (Coran XXX 1-6)

   L’esprit de vengeance.

   L’occupation de la terre de Châm par les troupes de Perse, va permettre de faire revivre certaines tensions, voire des règlements de compte entre le monde toranique, d’une part, et le monde évangélique d’autre part.

   L’Histoire biblique : une histoire tronquée !

   A Israël Adam Shamir d’écrire dans « L’Autre visage d’Israël » : « Le sentiment d’être éternellement vertueux et victime, renforcé par une version faussée de l’Histoire, est une source de maladie mentale, une obsession commune à de nombreux juifs modernes. Cette obsession intoxique les juifs, et leur donne une force particulière pour répandre leur version des faits. D’une certaine manière, cette grave distorsion de la réalité transforme les juifs en gagnants hystériques de la lutte idéologique. Toutefois, même si elle représente une stratégie victorieuse, c’est une maladie mentale, un danger pour l’âme des juifs et pour la vie des autres… […] Les événements tragiques de 614 doivent être rapportés dans le respect de la vérité historique, car cela aidera les Juifs à soigner leur illusion paranoïaque. […] Lorsqu'elle est censurée, l'Histoire présente une fausse image de la réalité. Admettre le passé est une étape indispensable sur la voie de l'équilibre mental.»

Le réservoir de Mamilla.

   Peut-on continuer à cacher, à dissimuler la Vérité ? Nullement. Le monde toranique, de la Synagogue, a voulu dissimuler de nombreuses vérités historiques. Pourtant, qui pourra empêcher la Vérité de se manifester ? La venue en terre de Châm du monde toranique ne sera-t-elle pas cause d’une manifestation de nombreuses vérités. Et parmi elles, le drame de Mamilla. 

   Blessures qui ne se referment pas.

   A ce sujet, à Israël Adam Shamir de nous faire découvrir et de nous entretenir d’une histoire ancienne, de plus de 13 siècles. D’une histoire jetée aux oubliettes. Pourtant… Pour preuve :
   "Les juifs ne sont pas plus assoiffés de sang que le reste de l'humanité. Mais l'idée folle d'être le "peuple élu", la notion de supériorité d'une race ou d'une religion sont des moteurs de génocide. Si vous croyez que Dieu a choisi votre peuple pour gouverner le monde, si vous pensez que les autres ne sont que des sous-hommes, vous serez puni par ce Dieu dont vous aurez invoqué le nom en vain. Vous serez métamorphosé non pas en charmante petite grenouille, mais en assassin fou.
    Quand, dans les années trente, les Japonais ont été atteints de cette maladie, ils ont violé Nankin et dévoré le foie de leurs prisonniers. Imbus de leur complexe de supériorité aryenne, les Allemands ont accumulé les cadavres à Babi Yar. Ayant lu attentivement Josué et Le Livre des Juges, les pères pèlerins, fondateurs des Etats-Unis, ont voulu ceindre leur front de la couronne des "élus" et ce faisant, ils ont pratiquement réussi à exterminer les peuples indigènes d'Amérique.
   Les juifs ne font pas exception, leur sentiment de "peuple élu" provoque un génocide de temps à autre. À la sortie de Jérusalem dite "Porte de Jaffa" (Bab al-Halil), existait autrefois une petite agglomération du nom de Mamilla qui a été détruite récemment par des promoteurs immobiliers. À sa place, on trouve aujourd'hui un monstrueux "village" accueillant les gens très riches, à côté du luxueux hôtel Hilton. Un peu plus loin, se trouvent le vieux cimetière de Mamilla où repose la noblesse arabe, et le réservoir d'eau de Mamilla que Ponce Pilate avait fait aménager. Au cours des travaux de terrassement, les ouvriers ont découvert une grotte funéraire abritant des centaines de crânes et d'os. Cette grotte était ornée d'une croix et d'une inscription : « Dieu seul sait leurs noms ». La Revue d'archéologie biblique éditée par le juif américain Herschel Shanks a publié un long rapport de l'archéologue israélien Ronny Reich[24] sur cette découverte.
   Les cadavres ont été déposés là pour y dormir du sommeil du juste en 614 après Jésus-Christ, année la plus effroyable de l'histoire de la Palestine jusqu'au XXe  siècle. Dans son ouvrage intitulé Historical Geography of Palestine, le chercheur écossais Adam Smith a écrit que de nos jours, l'effroyable dévastation de 614 est encore visible sur le terrain. Les blessures n'ont jamais pu se refermer.

   En 614, la Palestine faisait partie de l'empire byzantin, qui avait succédé à l'empire romain. C'était une terre prospère, à prédominance chrétienne, où l'agriculture était bien développée, les eaux canalisées et les terrasses soigneusement aménagées. Les pèlerins affluaient en masse vers les lieux saints. Les édifices construits par Constantin, le Saint-Sépulcre et l'Ascension au Mont des Oliviers figuraient au nombre des merveilles du monde réalisées par l'homme. Les solitudes de Judée étaient adoucies par quatre-vingts monastères où l'on collectionnait des manuscrits précieux et où l'on priait. Les Pères de l'Eglise, saint Jérôme de Bethléem, Eusèbe et Origène de Césarée étaient encore présents dans les mémoires. Jean Moschos, l'un des meilleurs écrivains palestiniens, l'égal des Prophètes Mineurs, venait de terminer son Pré spirituel.

   Il y avait aussi une petite communauté juive prospère, principalement à Tiberias, sur les rives de la mer de Galilée. Ses docteurs venaient d'achever leur version du Talmud qui codifiait leur foi, le judaïsme rabbinique. Mais pour les instructions, ils s'en remettaient à la communauté juive dominante de Babylone, alors sous domination perse.

II

   En 614, les juifs de Palestine s'allièrent à leurs coreligionnaires babyloniens pour prêter main forte aux Perses dans leur conquête de la Terre sainte. 26 000 Juifs participèrent à l'offensive. Après la victoire perse, les Juifs ont perpétré un holocauste massif des Gentils[25] de Palestine. Ils ont incendié les églises et les monastères, tué les moines et les prêtres, et brûlé les livres. La charmante basilique des Poissons et des Pains de Tabgha, l'église de l'Ascension sur le Mont des Oliviers, l'église Saint-Etienne en face de la porte de Damas et Notre-Dame de Sion sur la colline du même nom ne sont que quelques-uns des édifices religieux qu'ils détruisirent. De fait, très peu d'églises ont réchappé au désastre. La Laure de Saint-Sabas, site extraordinaire niché dans la vallée très profonde du Wadi al-Nar, n'a dû son salut qu'à sa situation reculée et aux rochers escarpés qui l'entourent. L’église de la Nativité a survécu par miracle : lorsque les juifs donnèrent l'ordre de la détruire, les Perses refusèrent. Ils avaient cru voir, dans la mosaïque représentant les rois mages au-dessus du linteau, le portrait de rois perses.

    Mais le pire de ces crimes n'est pas la dévastation. Lorsque Jérusalem se rendit aux Perses, des milliers d'habitants chrétiens furent faits prisonniers et menés à l'abattoir, tout près du réservoir de Mamilla. L’archéologue israélien Ronny Reich écrit :
    Ils ont probablement été vendus au plus offrant. Selon certaines sources, les captifs chrétiens du réservoir de Mamilla furent achetés par des juifs et mis à mort sur-le-champ.
    Dans son Histoire des Juifs, le professeur d'Oxford Henry Hart Milman décrit l'opération en termes plus rudes :
    Elle était enfin venue, l'heure tant attendue du triomphe et de la  vengeance. Les Juif s n'ont pas laissé passer leur chance, et ils ont lavé, dans le sang des Chrétiens, la profanation de la ville sainte.
    On dit que les Perses vendirent les misérables captifs pour de l'argent. La soif de vengeance des Juifs fut plus forte que leur avarice. Non seulement ils n'eurent aucun scrupule à sacrifier leurs trésors en échange de ces dévots réduits en esclavage, mais ils les  tuèrent  tous,  malgré  leur prix exorbitant. La rumeur de l'époque disait que 90 000 personnes avaient péri de la sorte.
   Témoin oculaire, Strategius de Saint-Sabas, nous donne un compte rendu plus précis : 
   Sur ce, les vils Juifs... se réjouirent, car ils détestaient les Chrétiens et avaient conçu un plan diabolique. Comme, autrefois, ils avaient acheté le Seigneur à des Juifs pour de l'argent, ils achetèrent les Chrétiens prisonniers des Perses. Combien d'âmes furent assassinées dans le réservoir de Mamilla ! Combien périrent de faim et de soif ! Combien de prêtres et de moines furent passés au fil de l'épée !
   Combien de jeunes filles, se refusant aux derniers outrages, furent livrées à la mort par l'ennemi ! Combien de parents ont péri sur les corps de leurs enfants! Combien de ces gens furent torturés jusqu'à ce qu'ils renient leur foi! Qui peut compter la multitude des cadavres de ceux qui furent massacrés à Jérusalem !
   Strategius estimait à 66 000 le nombre des victimes de l'Holocauste.

   En d'autres termes, les juifs payèrent une grasse rançon aux soldats perses pour s'emparer des Chrétiens et les massacrèrent avec délectation au réservoir de Mamilla qui « débordait de sang ». Dans la seule ville de Jérusalem, les juifs massacrèrent entre 60 000 et 90 000 chrétiens palestiniens, ce qui correspondrait, à l'heure actuelle, à 1,5 million de morts. En effet, la Terre comptait alors, selon l’Encyclopaedia Britanica autour de 300 millions d'habitants, soit vingt fois moins qu'aujourd'hui. Quelques jours plus tard, ayant compris l'ampleur du massacre, les soldats perses empêchèrent les juifs de poursuivre leurs exactions.

III

   II faut rendre justice à l'archéologue israélien Ronny Reich de n'avoir pas cherché à accuser les Perses du massacre, comme on le fait couramment aujourd'hui. Il admet que « l'empire perse n'avait pas de fondement religieux et était effectivement enclin à la tolérance religieuse ». Il est évident que ce brave homme aurait quelques difficultés à publier des articles dans le New York Times. La correspondante de ce journal en Israël, n'hésiterait pas, elle, à décrire ce massacre comme « un acte de représailles des Juifs ayant souffert sous la férule des Chrétiens ».

    L'holocauste des Palestiniens chrétiens de 614 a fait aussi couler beaucoup d'encre, et vous le verrez assez bien décrit dans les livres anciens. Quant aux guides modernes et aux livres d'histoire, la censure est passée par-là. Dans son exposé brillant sur la « Justification juive »[26], Elliot Horowitz a décrit comment presque tous les historiens juifs occultent les faits et récrivent l'histoire. La dissimulation perdure de nos jours. De récentes publications israéliennes accusent les Perses, comme elles rendent les Maronites libanais responsables des massacres de Sabra et Chatila. Horowitz écrit :
    Raul Hilberg, dans La Destruction des Juifs européens, affirmait que « les attaques préventives, la résistance armée et la vengeance sont pratiquement inexistantes au cours des 2 000 ans d'histoire du ghetto juif. » Avi Yona, un chef de file des historiens israéliens, Léon Polyakov, auteur de L'Histoire de l'antisémitisme [publié aux frais de Mark Rich, le voleur — I.SH.J et de nombreux autres qui ont glosé sur l'holocauste de 614, n'ont rien dit, ou l’ont carrément nié. Benzion Dinur, un ancien directeur du musée de l’holocauste Yad va-Shem, a euphémisé, dans un langage qui lui aurait semblé injurieux s’il avait fait référence aux juifs, que « des chrétiens récalcitrants avaient tenus en échec. »

   Horowitz montre qu’en général, et de façon notoire, les écrits juifs, historiques et idéologiques, tentent de tout justifier et sont peu dignes de foi. Bien entendu, tous les Juifs ne sont pas ainsi ; Horowitz, Finkelstein et d’autres individus extraordinaires le prouvent, mais ils seraient les premiers à confirmer ce qui est écrit ici. Le sentiment d’être éternellement vertueux et victime, renforcé par une version faussée de l’Histoire, est une source de maladie mentale, une obsession commune à de nombreux juifs modernes. Cette obsession intoxique les juifs, et leur donne une force particulière pour répandre leur version des faits. D’une certaine manière, cette grave distorsion de la réalité transforme les juifs en gagnants hystériques de la lutte idéologique. Toutefois, même si elle représente une stratégie victorieuse, c’est une maladie mentale, un danger pour l’âme des juifs et pour la vie des autres…
   …Les juifs sont devenus si importants dans le monde moderne, que leur discours bancal doit être déconstruit, et la couronne du martyre soigneusement enlevée.

   Les événements tragiques de 614 doivent être rapportés dans le respect de la vérité historique, car cela aidera les Juifs à soigner leur illusion paranoïaque. Sans cette connaissance réelle des événements, il est impossible de comprendre, par exemple, les dispositions du traité conclu en 638 entre les habitants de Jérusalem et le calife Omar ibn Khattab. Dans le Sulh al-Quds, nom sous lequel on connaît ce traité de capitulation, le patriarche Sofronius exige, et le puissant dirigeant arabe accepte, de soustraire la population de Jérusalem à la férocité des juifs.

   Le génocide de 614 après Jésus-Christ a été le plus effroyable, mais il n'a pas été le seul génocide perpétré par les Juifs à cette époque chaotique. Bien que l'histoire biblique de la conquête de Canaan par Josué ne soit qu'un conte, elle a influencé les âmes juives d'alors. Au VIIe siècle, les Juifs étaient puissants et les génocides nombreux. En 610, les Juifs d'Antioche massacrèrent les chrétiens. L'historien juif Graetz a écrit :
   Pour Graetz, comme pour les porte-parole de l'IDF, les Juifs tuent toujours en "représailles". Ce dogme n'a pas été inventé par CNN ni par Sharon. Il est profondément enraciné dans la psyché juive, en tant que justification ultime. Cet historien (comme d'autres historiens juifs) n'a pas pris soin de mentionner que, « les Juifs d'Antioche ont éventré le grand patriarche Anastasius, le forcèrent à manger ses tripes, et lui jetèrent ses parties génitales au  visage », selon Elliot Horowitz.

IV

   Après la conquête arabe, une majorité de Palestiniens juifs ont accepté le message de l'envoyé d'Allah, tout comme la majorité des Palestiniens chrétiens quoique pour des motifs différents. Pour les chrétiens du lieu, l'islam était une sorte de christianisme nestorien sans les icônes, sans l'intervention de Constantinople et sans les Grecs (aujourd'hui encore, la soumission de l'Eglise palestinienne à l'Eglise grecque continue de poser problème aux Chrétiens du pays).
   Aux yeux des juifs de la région, l’islam n’était qu’un retour à la foi d’Abraham et de Moïse. Il faut bien reconnaître que, de toute façon, ils étaient incapables d’appréhender les complexités de la nouvelle foi babylonienne. La majorité d’entre eux sont devenus musulmans et se sont mêlés à la population de Palestine.

V

   Pourquoi les juifs d'aujourd'hui se sentiraient-ils coupables des forfaits de leurs ancêtres ? Aucun fils n'est responsable des péchés de son père. Israël aurait pu transformer le charnier de Mamilla, sa chapelle byzantine et ses mosaïques, en un petit mémorial, rappelant à ses citoyens une page effroyable de l'histoire de leur terre, mais aussi les dangers du sentiment de supériorité qui conduit au génocide. Mais les autorités israéliennes ont préféré démolir le tombeau et le transformer en parc de stationnement. Et nul ne s'est insurgé contre ce geste.
   Les dépositaires de la conscience juive, Amos Oz et d'autres, ont bien élevé des objections contre la destruction de vestiges de l'Antiquité, mais à aucun moment contre celle du tombeau de Mamilla. En revanche, ils ont fait circuler une pétition contre les gardiens du site religieux du Haram al-Charif, qui avaient creusé une tranchée de quelques centimètres afin de poser une nouvelle canalisation. Peu leur importait que, dans une page de chroniques et de commentaires du quotidien Haaretz, le principal archéologue israélien de la région eût nié que les travaux à la mosquée interféraient avec la science. Ils se sont obstinés à les décrire comme « un acte barbare commis par les musulmans pour détruire le patrimoine juif de Jérusalem ». A mon grand étonnement et à mon grand regret j'ai constaté que le nom de Ronnie Reich figurait parmi les signataires. On aurait plutôt attendu de lui qu'il dise qui avait détruit les vestiges du patrimoine juif du réservoir de Mamilla.
   Lorsqu'elle est censurée, l'Histoire présente une fausse image de la réalité. Admettre le passé est une étape indispensable sur la voie de l'équilibre mental. Parce qu'ils ont admis les crimes de leurs pères et ont regardé en face leurs défaillances morales, les Allemands et les Japonais sont devenus des peuples plus humbles, moins orgueilleux, proche de l’humanité. Mais nous autres, juifs, ne sommes jusqu’à présent jamais parvenu à exorciser l’esprit arrogant d’un peuple qui se prétend "élu", et c’est pourquoi nous sommes dans une situation inextricable.
   Tout cela pour dire que l’idée de notre supériorité se perpétue et continue de nous conduire au génocide… (L’Autre visage d’Israël. Israël Adam Shamir. Edit. Al Qalam)."


Israël Shamir est un juif israélien d'origine russe. Voix d'un homme engagé qui lutte pour faire entendre raison à ceux qui sont hostiles à toute vérité...

   Conclusion.

   Le Prophète de l’Islam que peut-il nous rapporter ? sinon la vérité révélée par le divin Créateur et Seigneur de l’Univers. Le comportement des Judaïsés lors de l’occupation perse a été dénoncé, à l’époque, à l’Empereur Héraclius. Ce qui tendra un peu plus les relations entre le monde biblique. Mais peut-on faire table rase sur le passé ? Nullement. Et dans ce monde, par la grâce divine, il existera toujours des hommes pour faire apparaître, au grand jour, la vérité dissimulée. L’exemple de l’Irak est là pour nous le rappeler. Dans la Bible, et concernant les Fils d’Israël, au Saint et Seigneur d’Israël et des mondes de nous parler d’un « petit nombre » d’entre eux. Un petit nombre qui relèvera la tête et défiera, le moment venu, ceux hostiles à la vérité.    

   Que le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Qui donnent au divin Créateur des Associés, des dieux ou divinités égaux à Lui !
[6] Se retrouve également dans les Textes évangéliques. "Les juifs en tant qu'individus sont de grandes personnalités – talentueux, ambitieux, intelligents, rapides. En tant que peuple, cependant, je ne les placerai pas aussi haut. Mais les juifs savent comment haïr". Cette opinion – autorisée – a été émise par Ariel Sharon, dans une interview accordée le 1er février au quotidien israélien Yedioth Aharonoth, et citée le lendemain dans le Los Angeles Times. Elle prend toute sa valeur 20 siècles plus tard à la lumière des paroles rapportées sur les gens de la Thora dans le Coran et de la Tradition…
[7] les croyants...  croyants.  Littér.  :  ceux  qui  ont  cru  c'est-à-dire en  Muhammad :  les Soumis.
[8] Par extension : les Chrétiens. Deux mentalités très différentes.
[9] Révélé : Le Coran.
[10] Le Prophète Mohammad.
[11] C’est-à-dire, ils se convertissent à la Vérité. Le monde toranique, lui, est plutôt rebelle à celle-ci.
[12] Jardins du Paradis.
[13] Les joies paradisiaques sont rejetées par le monde biblique.  Le monde biblique se voyant devenir comme les Anges et surtout comme « Dieu » !
[14] Un des noms du Feu infernal.
[15] Europe : les Grecs du Bas-Empire. Les Romaniens. Rien à voir avec les Romains de Rome. La capitale de l’Empire de Byzance est Constantinople ou Istanbul. Pour le monde arabe, il s’agit des Roûm dont le chef est Héraclius.
[16] Palestine, Liban, Syrie et Jordanie. La capitale : Jérusalem.
[17] L’Iran ancien était un peuple dualiste. Coran : madjous, mages = dualistes. Perses = adorateurs (du Feu sacré).
[18] Les Roum désignent ici les Byzantins. Nous avons là une allusion à leur défaite par les Perses, et la prédiction de leur victoire sur l'emplacement de Ninive en 627. On préférait, parmi les Soumis, les gens de l’Evangile aux adorateurs du feu : les Mages.
[19] La terre la plus proche, car l'empire byzantin avait des frontières communes avec l'Arabie, à  cette  époque-là.
[20] Moins  de  dix.  Traduction  du  mot  bid'  qui  s'applique  à  «  un  nombre  entre  3  et  9  ».
[21] n’est-ce pas Lui qui élève ! N’est-ce pas Lui qui abaisse !
[22] soumis.
[23] ne connaissent que les choses apparentes. Ignorent les choses cachées.
[24] BAR, 1996, v 22 N°2.
[25] NdT : non juifs.
[26] "La vengeance fut plus forte que l'avarice des Juifs", in "Modem Historians and the Persian Conquest of Jérusalem in 614", Jewish Social Studies volume 4, n°2, Indiana University.


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »*
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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17/05/07 .

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