La foi et les bonnes oeuvres, pourquoi ?
Une cité modèle c'est quoi ? Un peuple peut-il survivre sans la foi et
l'adoration du divin Créateur ? A-t-on le droit de séparer les gens
?
La survie du monde.
Nous savons tous que le Seigneur et Maître absolu de l’Univers a créé
1° l’homme et 2° ses besoins.
Est-il affamé, il se dirigera nécessairement vers un lieu
où il trouvera de la nourriture. De même pour toute autre chose.
Pourtant, entre l’homme et son besoin, le Seigneur et Maître
de l’Univers a créé une chose spéciale pour les lier. Et cette chose
spéciale, c’est la Religion. Pour preuve :
Le Seigneur de l’Univers nous permet tous de manger à satiété,
toutefois gardons-nous de gaspiller et de suivre les pas du diable banni.
(Coran VII 31, etc.).
De même, si le désir brûle l’individu, mariez-vous,
toutefois gardez-vous de relations sexuelles en dehors du mariage légal,
de l’adultère et de la fornication, de la sodomie, du mariage contre
nature, du saphisme, de l’homosexualité, etc. (Coran VI 151 ; XVII 31,32,
etc.).
Désirez-vous un enfant, gardez-vous de le tuer par avortement
ou par tout autre procédé, car son Nourrisseur, c’est Dieu (exalté soit-Il
!). (Coran VI 151 ; XVII 31,33).
Désirez-vous
ouvrir un commerce, faites-le, toutefois gardez-vous de l’usure
et de faire et de prêter à intérêt
(Coran II 275-6, 278 ; III 130 ; IV 161 ; XXX 39).
Les exemples coraniques de ce genre ne manquent pas.
Conclusion : Si nous allons à l’encontre de cette
règle générale établie par le divin Créateur dans l’ensemble de l’Univers,
nous allons répandre le mal sur et dans la terre, dans les cieux, et
enfin sur et dans les mers. L’équilibre
du monde sera rompu. Notre vie quotidienne sera en danger. Paroles coraniques
à ce sujet : (Coran II 11 ; VII 85 ; XXX 41, etc.).
Les
bonnes oeuvres.
On a dit : Il y a en nous deux natures
fondamentales : la nature religieuse et la nature sociale. D’où
l’importance de respecter, dans le meilleur du possible, cette parole
divine : L’homme est certes, en perdition, sauf ceux qui croient
et accomplissent les bonnes oeuvres, s’enjoignent mutuellement
la vérité et s’enjoignent mutuellement l’endurance. (Coran CIII
2-3).
Croire et accomplir les bonnes oeuvres
: deux choses indispensables et indissociables de la vie de l’homme
sur terre.
- Un seul Dieu tu adoreras, et aimeras parfaitement.
Le père de Aliya a dit : « La Soumission c’est
le culte pur rendu à Dieu seul, la dévotion à Son égard sans la moindre
association, accomplir la Prière, donner l’Aumône (légale) et s’acquitter
des autres obligations qui en découlent ».
Abd Allah a dit : « Celui qui vient avec la « bonne
action » est celui qui vient [devant Dieu] avec « Point de
divinité excepté Dieu » et celui qui vient avec la « mauvaise
action » est celui qui se présente avec de l’associationnisme ».
Moudjâhid précise : « « La bonne action »
est la proclamation qu’il n’y a pas de divinité si ce n’est Dieu,
formule de la consécration pure du culte ; quant à la « mauvaise
action » c’est l’associationnisme et la mécréance.
Quatâda a dit que le Prophète (sur lui Prière et Paix !)
disait : « Les oeuvres [fondamentales] sont six : celle ayant une
conséquence inéluctable et celle ayant une autre conséquence inéluctable,
celle dont la valeur est multipliée et celle dont la valeur est aussi
multipliée, celle qui ne vaut que ce qu’elle est en elle-même et celle
qui ne vaut également que ce qu’elle est en elle-même.
Les deux oeuvres ayant une conséquence inéluctable
[pour celui qui les accomplit] :
- c’est, d’une part, le cas de celui qui rencontre Dieu
sans rien Lui avoir associer : Il est nécessairement au Paradis ;
- c’est, d’autre part, le cas de celui qui rencontre Dieu
en étant associateur : il entre nécessairement dans le Feu.
Les deux oeuvres dont la valeur est multipliée :
- c’est, d’une part, les dépenses que le croyant effectue
dans la Voie de Dieu : elles lui seront multipliées sept cent fois ;
- c’est, d’autre part, les dépenses que fait le croyant
pour les membres de sa famille : elles lui sont décuplées.
Les deux oeuvres qui ne valent que ce qu’elles sont en
elles-mêmes :
- c’est, d’une part, le cas du croyant qui songe à faire
une bonne action et finalement ne la fait pas : sera inscrite à son
actif une bonne action [telle que celle qu’il se proposait de faire
] ;
- c’est, d’autre part, le cas du croyant qui songe à faire
une mauvaise action et qui finalement la fait : sera inscrit ) son actif
une mauvaise action [celle-là même qu’il aura faite] ».
La Cité.
Selon une étude faite par certains historiens et chercheurs bibliques,
le Sabéisme (ou le Paganisme) européen, c’est la conjonction
de ces deux natures : le Christianisme, c’est leur disjonction.
D’où cette conclusion : 1° le Sabéisme, c’est le Civisme,
ou Culte de la Cité terrestre. 2° Le Christianisme, au contraire, c’est
l’In-civisme terrestre, ou répudiation de la Cité terrestre, et aspiration
au Ciel.
On a dit aussi : « La thèse du Paganisme », qui
fut celle de la « Cité antique »,
c’était « le culte de la Cité terrestre », comportant la foi
dans les institutions sociales de cette Cité : 1° l’amour et le mariage,
la famille et le foyer domestique ; 2° le travail, la profession et
la carrière, la propriété, la richesse, les honneurs civiques ; 3° la
pensée, la raison, la sagesse, les lettres, les sciences et les arts
; 4° la vaillance et l’héroïsme, l’armée et la patrie ; 5° les chefs
de la Cité, chefs des terres et des chefs de guerres ; et, 6° comme
complément, la foi en l’ordre de la nature et le gouvernement de l’Univers.
Quant au Culte de la Cité céleste, sous sa forme extrémiste,
c’est le dégoût,
l’horreur, la répudiation de tous ces objets de l’antique foi que nous
venons d’énumérer, — de tous ces six objets, sauf un !
L’Islam traditionnel, lui, est
pour :
1° le mariage et l’amour légaux, la famille (base principale
et primordiale de la société, de l’Etat, de la Communauté), le foyer
domestique,
2° l’Ecole, les diplômes, les lettres, les sciences, la
recherche et les arts, les honneurs, les activités en plein air, sportives,
3° le travail, la profession et la carrière,
4° la propriété privée, la richesse, l’héritage,
5° la police laquelle fait respecter l’ordre et la tranquillité
des citoyens, le droit et la justice et l’armée laquelle assure la défense
des frontières et l’intégrité territoriale,
6° la Justice, le Droit et l’Équité,
7° les différents corps constitués de l’Etat,
8° le développement de l’agriculture, de l’industrie et
du commerce,
9° les vertus : sagesse, la vaillance et l’héroïsme, la
pensée, etc.,
10° la liberté de Culte (au sens large du mot) et le respect
des Dignitaires religieux,
11° la Commanderie du Bien et la Prohibition du Mal,
12° comme complément et base essentielle de tout ceci,
la foi en Dieu
(exalté soit-Il !), en Ses Livres, en Ses anges, en Ses prophètes...
Conclusion : La Religion divine
n’est pas une brutale DESTRUCTION de la Société et de l’État : mais
une organique TRANSFORMATION. La Soumission, Religion nouvelle
pour le Gaulois ou l’Européen, ou renouvelée et rectifiée,
c’est le Culte du Dieu Vivant, du divin Créateur
!
C’est la baguette magique qui fait sourdre du Rocher
toutes les richesses du Pourvoyeur et du Nourrisseur des cieux et de
la terre, ce que tout le monde paraît ignorer.
Vieille d’un siècle.
La loi de Séparation de 1905 stipule : « La République française
ne reconnaît ni ne subventionne aucun culte. » (Art.
II). Et art. I : qui reconnaît le libre exercice des cultes.
Affirmation claire et nette que des hommes et des femmes
de France refusent obstinément, au sein du monde biblique en
particulier, de reconnaître l’Existence même du divin Créateur. C’est-à-dire
Sa toute-puissance et Sa volonté, Sa gérance et Son administration du
monde visible et invisible, de même, de son Règne sur ces deux mondes...
Pire ! Ils se considèrent indépendants de tout et surtout au-dessus
des lois divines ! Peut-on parler de Dieu, de Sa religion et de Sa Loi
a un peuple sans Dieu ? Où plutôt qui a pris sa passion pour
son dieu ? Le diable banni (que Dieu le maudisse !) et ses armées
pour son dieu (Coran XXV 43) ?
Pour ce monde athéisé et païen, la « laïcité »
du monde européen consiste à interdire absolument « Dieu »
toute l’étendue de l’espace public. Pourquoi ? Parce que, a-t-on dit
et rabâché, la conception de la « démocratie » en question,
telle qu’elle est idéologiquement et socialement constituée en cette
heure de l’Histoire du monde biblique européen, est une démocratie qui
se fait dieu, une démocratie qui se veut Dieu, une démocratie
qui est dieu. Preuve : telle qu’on la parle et telle qu’on la
vit, au sein de l’espace français et européen, la « démocratie »
actuelle est le législateur souverain et sans appel. C’est prendre
la place de Dieu, à commencer par le Dieu de la religion naturelle des
hommes, qui déjà est le Législateur suprême et la Fin dernière.
(à suivre)
Dans ce contexte, les lois divines ont pour objet la fortification de
bonne santé de la cellule familiale, la pérennité de l’ordre naturel
établit par le Créateur et Législateur des cieux et de la terre.
Quant aux relations qui ne s’inscrivent pas dans l’ordre
naturel de la création, comme les relations du peuple de Sodome et autres
villes, naguère, en terre de Châm ; elles sont tout bonnement considérées
comme des abominations par la Bible comme le Coran, de nature à souiller
la descendance d’Adam (sur lui la Paix !).
La levée de tels interdits, qui ne peuvent qu’annoncer
l’agonie d’une civilisation (en l’occurrence la fin du peuple des Gaules),
est, par conséquent, une erreur grave, due à la confusion des idées
et des aspirations diaboliques qui caractérise les sociétés bibliques
dites en mutation, et devrait être revue à la lumière de la Bible.
De même, cette levée de tels interdits ne devrait pas être
présentée, par les médias et les responsables politiques, et auprès
de l’opinion publique : comme un simple fait de société, à cause des
conséquences catastrophiques sur la jeunesse, plus influencée en fait
d’imitation ou d’identification.
Le mot « usure » désigne proprement tout intérêt que produit
l’argent, quel qu’en soit le taux et c’est par extension que ce mot
caractérise plus généralement un profit illégal. — Le prêt à l’intérêt
entre Israélites (seulement) était déjà proscrit dans l’Ancien Testament
(Ex. 22, 24 ; Lév. 25 36-37 ; Deut. 23 20-21) et on en trouve des traces
dans le Talmud de Jérusalem (Raba Mècia, 5). Il fut damné
par les Pères de l’Eglise (Basile, Homilia, in Psalmum,
14, P.G. 29, 266-279 ; Grégoire de Nysse, In Ecclesiasten, Homilia,
4, P.G. 44, 671674 etc.), Ambroise lui consacre tout un traité : In
Librun de Tobia, P.L. 14 759-794. Plusieurs conciles proscrivent
l’usure : celui d’Elvire, notamment, vers l’an 300 (Mansi, Sacrorum
conciliorum nova et amplissima collectio, tome II, col, 9), celui
de Nicée, en 325 (cf. canon 17, Mansi, op. cit., col.
68 2). Voir aussi les canons 15 et 16 du Synode Nestorien de 585. (Synodicum
orientale, traduction Chabot, 1902, p. 412).
Ils ont, dit M. le Doyen Doumergue, discrédité l’otium
et accrédité le neg-otium (le négoce).
Et partout, en effet, depuis Calvin, les Réformés ont excellé
dans le Commerce et l’Industrie.
Et ils ont ruiné la fausse théorie de l’usure, et, contre
l’extrémisme des Pères de l’Eglise condamnant « l’exécrable
fécondité de l’argent », ils ont sainement légitimé le juste prêt
à intérêt, qui, dirai-je, sous la forme des Sociétés par
actions, est devenu de nos jours le levier d’Archimède, un
levier à soulever le monde, —au risque d’ailleurs de le chavirer,
tant que cet aveugle Titan n’aura pas été dûment subordonné à
un Pouvoir spirituel lui-même dûment réorganisé ! (Op.
cit.).
Aperçu concernant les gens de la Thora :
1. « Le prêt à intérêt. Il est formellement
interdit par le Talmud, qui prévoit un châtiment sévère sur un prêt
consenti à un autre juif. (Par contre, selon la plupart des autorités
talmudiques, c’est un devoir religieux de soutirer le plus d’intérêts
possibles quand on prête à des gentils). » (Gentils = non-juifs).
A la fin du XVIe la situation va évoluer en Europe : « C’est
dans ces circonstances que fut conçu un arrangement (appelé heter
‘isqa — “dispense pour affaires”) autorisant entre juifs un prêt
à intérêt ne violent pas la lettre de la loi, car, formellement, il
ne s’agit pas du tout d’un prêt. Le prêteur “place” (on dit aujourd’hui
“investi”) son argent dans l’affaire de l’emprunteur, et ce à deux conditions.
Primo, que l’emprunteur, à une date convenue, versera au prêteur une
somme convenue, définie comme “la part de profit” revenant au prêteur
(en fait, il s’agit de l’intérêt sur le prêt). Secundo, que l’emprunteur
sera censé avoir réalisé un profit suffisant pour verser au prêteur
la “part” qui lui revient, sauf déclaration contraire corroborée par
le témoignage du rabbin de la ville, ou d’un juge rabbinique de la ville,
etc. — lequel, en vertu de l’accord, refuse de témoigner dans ce genre
de cas. Pratiquement, la seule chose requise est de se procurer un exemplaire
de cette dispense, rédigée en araméen et donc presque toujours incompréhensible
pour les intéressés, et de l’afficher sur un mur de la pièce dans laquelle
se fait la transaction (ce texte se trouve en évidence dans toutes les
filiales des banques israéliennes), ou même de le ranger dans un tiroir
— ainsi, le prêt à intérêt entre juif parfaitement légal et irrépréhensible.
2. Le prêt à intérêt. Dans ce domaine, la discrimination
à l’encontre des gentils est devenue très théorique, depuis la dispense
qui permet d’exiger des intérêts d’un créancier juif. Néanmoins, prêter
sans intérêts demeure un acte de charité louable et recommandé si l’emprunteur
est juif, condamnable si c’est un gentil : de nombreuses autorités rabbiniques
(mais pas toutes), dont Maimonide, font une obligation d’exiger des
emprunteurs non juifs les plus usuraires possibles. (Histoire juive
- Religion juive. Le poids de trois millénaires. Israël
Shahak. Edit. La Vieille Taupe.).
Le prêt à intérêt empêche véritablement et réellement le développement
de toute entreprise ou de tout commerce. Il les pénalise durement. Rend
esclave. Il faut aller vers d’autres méthodes plus justes et beaucoup
plus équitables. A notre époque, il existe une véritable concurrence,
voire une véritable guerre ouverte entre partisans et opposants du prêt
à intérêt. Tout cela, sur le plan mondial ou intérieur, à diviser le
monde en deux blocs antagonistes : les pauvres, d’un côté, les riches
de l’autre. Pour certains hommes, sans foi ni loi, à eux la devise :
l’argent n’a pas d’odeur. Bon nombre de gens soumis se sont vus appliqués,
malgré eux, cette pratique. Elle reste toutefois à jamais interdite
pour tout soumis, en Terre de Soumission ou à l’extérieur...
Le rôle de l’orgueilleux, du prétentieux, de l’Athéisme, de la Mécréance,
des adversaires et des ennemis de la Religion, etc., sera de rompre
avec cette équilibre et de mettre en péril le monde entier.
d’autres parleront plutôt d’instincts.
Selon Epiphanius : Il convient de mentionner aussi Thomas More qui dans
son célèbre livre « L’Utopie » décrit, à la façon de
la « République » de Platon, la cité idéales des humanistes.
(...) Le régime de ses habitants est le socialisme pur, l’individu
n’est sujet d’aucun droit, tout est commun. Une seule liberté
est proclamée depuis le commencement par le roi Utopos : la liberté
religieuse, parce que, soutient le roi, la multiplicité des religions
est un don « coloré » de Dieu. Conclusion : si Dieu lui-même
est l’auteur de tant de religions, chacune siège de tant de vérités,
la Vérité unique n’existe pas.
...Le XVIe siècle est le siècle de l’oecuménisme : les
humanismes, influencés par la pensée cabalistique et talmudique,
admiraient discrètement l’Islam auquel ils attribuaient les idéaux de
générosité, de fierté, de magnanimité et de dignité ; ils chantaient
Saladin et ses entreprises, et quand le pape Pie II (Enea Silvio Piccolomini),
leur grand ami, proclama la Croisade contre les Turcs, ils réagirent
furieusement...
...Les religions étaient donc toutes vraies, étant donnée
leur origine astrologique commune, mais d’une vérité relative et complémentaire
; elles étaient en réalité des formes particulières et respectables
d’une Religion Universelle unique et indéfinie.
Conséquence : la religion catholique qui se proclamait l’unique vraie
religion apparaissait au contraire dans une telle logique comme fausse.
De là découle l’intolérance des humanistes pour la Révélation
et les dogmes, qui déboucha en une rébellion ouverte, sinon en
conjuration comme celle de Lelio Sozzini (ou Socin), siennois, qui en
1545 fonda à Vicenza une société secrète pour la destruction du Christianisme.
...On pourrait se demander quel était le motif profond
de cette soif de liberté religieuse dans un État chrétien où la population
dans son ensemble était restée attachée à sa foi : les humanistes ne
revendiquaient pas le droit d’adorer le vrai Dieu, car au XVIe siècle
ce droit était déjà assuré ; il ne leur restait donc que la revendication
du droit de refuser cette adoration. (Op. cit.).
Selon Luther, un des pères du Protestantisme : les oeuvres sont inutiles
à l’homme, incapable, de par sa nature, d’actes bons, le salut peut-être
atteint seulement à travers la foi, une foi qui s’entend initiatique.
Dogme qui fait dire à ses adeptes, et concernant notamment
les gens soumis, que quelque soit l’oeuvre bonne qu’ils accomplissent
; ils sont, en fait, tous gens destinés à l’Enfer !
Postuler que le mal se niche dans la matière a comme conséquence
que le corps humain est mauvais. La théorie que l’homme, de par sa nature,
est incapable d’actes bons ; est loin de faire unanimité. En effet,
si un être peut être, de par nature, radin, avare ; pour se libérer
de ce défaut (et s’il est sincère dans sa démarche), il lui faut et
faudra alors fréquenter le milieu des gens généreux. A leur contact,
et en les imitants, il pourra se libérer de cette tare.
Quant à notre entrée en Paradis, nous la devrons non à
nos oeuvres ; mais uniquement à la Miséricorde divine. De même, l’entrée
dans le Feu infernal, nous la devrons uniquement à la Justice divine.
La Cité de Dieu, apologie du christianisme (et attaque du paganisme)
écrite par saint Augustin après que les Goths eurent pris Rome (410),
probablement entre 413 et 424 (ou 426). L’auteur oppose la cité (ou
la société) charnelle, terrestre et la cité spirituelle. Seul Dieu sait
distinguer les deux cités, l’Eglise n’accueille que des êtres charnels,
avec leurs qualités et leurs défauts ; sur terre, l’homme peut tendre
au bonheur, mais celui-ci est essentiellement céleste.
Quant au monde toranique, Bernard Lazare dans son livre « l’antisémitisme
et ses causes » Paris 1894 :Page 346 : « animé de
ce vieux matérialisme hébraïque qui rêva perpétuellement d’un paradis
réalisé sur la terre et repoussa toujours la lointaine et problématique
espérance d’un Eden après la mort. » Au départ n'est-ce pas
une querelle entre le Messie et les Fils d'Israël et les Judaïsés ?
A lui de les appeler à l'amour de l'Au-delà, à une vie paradisiaque
après la Mort et le Jour des Comptes. Mais à eux de s'attacher
exclusivement à l'amour de ce bas-monde. Cette querelle religieuse au
départ déteindra sur le politique. Les gens du monde toranique en
feront un problème politique entre eux et les gens de l'Evangile.
D'où leur appel d'aimer ce bas-monde de préférence à l'Au-delà,
et de les attaquer (suite à cela) sur leur façon de gérer la
société. Selon eux, cette façon de penser empêche tout
développement et toute bonne gérance d'une société terrestre... Selon l’Islam
traditionnel, le monde a été créé pour nous et nous pour l’Au-delà.
Antiq. Communauté politique souveraine et indépendante.
Ce genre d’attitude se retrouve, chez les gens de la Bible, dans la
Gnose, chez le gnostique. Selon Epiphanius : L’aversion pour le matériel
a suscité chez les gnostiques deux attitudes qui sont seulement en apparence
antinomiques : l’abstention de tout rapport sexuel et le libertinage
orgiaque le plus effréné. (Op. cit.).
Dans le Sabéisme (ou Paganisme), dans la Cité antique, l’Etat, dit-on,
est divinisé. Dans le Laïcisme, ce sont les hommes qui, à travers l’Etat,
se sont seigneurisés ou divinisés.
Dans la Soumission, le Seigneur unique des hommes, c’est le divin
Créateur ! A qui on doit Seul adoration et obéissance !
Ne dit-on pas cette parole commune : « La loi de l’État
est la Loi », laquelle est comme celle du Sabéisme (ou le Paganisme),
c’est un retour à l’Antiquité ; d’où leur ressemblance. La Religion
du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !), c’est un retour aux sources
de la Religion originelle, tandis que le Christianisme (de Paul), c’est
le flirt avec le Paganisme, d’où leur différence et leur opposition
!
Paganisme et Christianisme s’opposeraient donc, au fond
(mais en réalité apparemment), comme s’opposent Foi et Loi divine, c’est-à-dire
radicalement. Même son de cloche pour les révolutionnaires et
gens du républicanisme...
Que penser de cela ? C’est à chaque peuple respectivement
et c’est à la France en particulier qu’il appartient d’avoir des guides
au coup d’oeil sûr, pour ne se laisser ni dangereusement distancer,
ni mortellement dévoyer.
Où ont-elles brillé de la plus pure et de la plus haute flamme, toutes
les vertus domestiques et civiques, sinon à la Mecque et à Médine :
l’obéissance au divin Créateur, la chasteté des épouses ; la patience
et l’endurance et la patience des Compagnons ; leur vaillance et dévouement
et leur génie...
Oui, dans les hautes et saines époques, la Soumission (ou
l’Islam), c’est essentiellement cela, et non la hideuse caricature que
nous a dressé parfois les adversaires et ennemis de l’Islam.
Relisez les Anciens ! Relisez l’Histoire !
en un Dieu Seul et Unique. Non en une multitude de dieux ou divinités
comme dans le Paganisme ou Druidisme.
Seule source véritable de stabilité et de permanence. Oui, la Loi divine
est intrinsèquement une chose sainte. Car Elle émane d’une divinité
sainte, le divin Créateur. La Religion divine n’est que le Culte de
la Cité. Et, peu à peu, par Elle, l’Homme sera rétabli dans ses
fonctions originelles. Foi et Loi se s’opposeront plus.
Parallèlement à cela, la Religion ancienne du >
révolutionnaire et, plus tard, du > républicanisme,
c’est > le Déisme. Lequel a engendré >
le Laïcisme, et lequel a engendré >
l’Athéisme. La Religion de toutes les mouvantes et flottantes
idéologies. La Religion de tels Systèmes outranciers
et extrémistes, dont elle a à subir toutes les fluctuations,
les vogues éphémères et les rapides déclins. Et c’est cela qui a fait
pour nous toute la difficulté. C’est cela qui constitue une vérité
escarpée. Et c’est cet escarpement que l’Athéisme aura
de la peine à gravir. Or, il faut qu’il le gravisse pourtant, sous peine
de mort.
Ici encore, on le voit donc, la Religion divine, à la base, englobe
un tout et forme un tout. Elle ne vise pas essentiellement que le fait
social. Le Culte de la Cité ne doit ni détruire ni anéantir l’Etat
et ses institutions. Ni détruire les Lieux de Culte. Y a-t-il au monde
un Législateur plus sublime que le divin Créateur ? L’homme s’il
veut vivre en paix, dans ce monde comme dans l’Autre, peut-il continuer
encore d’exclure le Règne de son Créateur sur Terre ?
En Amérique du Nord, les gens de la Bible des Etats-Unis ont une vénération
toute particulière pour la Bible. L’individu a aussi comme l’ont noté
certains chercheurs :
1° le sens religieux ; la religion est un
facteur positif de sa vie privée et sociale.
2° Il a le sens de la liberté, c’est-à-dire
le respect des opinions d’autrui. Tel n’est pas le cas en France.
3° Le sens de l’initiation personnelle,
rapide et hardie, aussi bien que soutenue et tenace. En France, l’idée
retenue c’est l’Etat qui doit tout faire ! Ou éventuellement tout peu
se faire pour l’individu, mais uniquement au sein d’un parti politique
ou associatif ou syndical, etc. Pas d’initiation personnelle.
4° Il a le sens de l’association, de la coopération, de
la collaboration, en un mot de l’activité et de la discipline collective.
En France, on préfère une bonne place assurée dans un organisme d’Etat,
plutôt que de s’engager dans toute autre voie...
Conclusion : L’individu en Amérique, et l’individu
en France, mais encore l’Etat en France et l’Etat
en Amérique, sont de nature profondément différente, sinon radicalement
inverse. Ici, on est de la Réforme, et on a l’esprit anglo-saxon.
Là, du catholicisme romain, et on a l’esprit latin. Deux conceptions
radicalement inverse. On s’assemble, mais on ne se ressemble pas !
Quant au domaine religieux, selon M. James Bryce, (autrefois
professeur à Oxford, membre du Parlement, ancien sous-secrétaire d’Etat
de Gladstone) et rapporté par Jean Izoulet :
« Toute la politique religieuse des Etats-Unis, on
le sait, tient en deux lignes, à savoir, l’Amendement I, de l’article
VI, de la Constitution Fédérale :
« Amendement I : Le Congrès ne pourra faire aucune
loi concernant l’établissement d’une religion ou en prohibant le libre
exercice. »
C’est tout. Telle est la lettre de la Constitution.
Maintenant, voyons l’esprit. Voici ce que dit M.
James Bryce :
« Le refus du pouvoir civil de protéger ou de subventionner
aucune forme de religion est communément représenté en Europe comme
équivalant à une déclaration de méprisante indifférence de la
part de l’Etat, quant aux intérêts spirituels de son peuple.
Un Etat qui ne reconnaît aucune Eglise est appelé un Etat
sans Dieu ; le désétablissement d’une Eglise est décrit comme un
acte d’impiété nationale.
Or, rien ne peut être plus éloigné de la manière de
voir américaine. »
Qu’est-ce à dire ? Ecoutons Bryce :
« Le Gouvernement national et les Gouvernements d’Etat
accordent au Christianisme une espèce de reconnaissance
incompatible avec l’opinion que le gouvernement civil devrait être absolument
neutre en matière religieuse. »
Et, bref, l’Etat américain, officiellement neutre,
est officieusement, non pas seulement spiritualiste, non pas
seulement religieux, mais bel et bien chrétien.
Pour le prouver, les faits sont nombreux et décisifs. (Op.
cit.).
Ajoutons : La colonisation de l’Amérique du Nord est l’oeuvre
essentielle des anglo-saxons. Les gens de la Bible (croyants
et incroyants) ne se sont pas contentés de coloniser cet immense
territoire ; mais, ils se sont surtout employés à exterminer (au passage,
et avec l’alcool, et pendant leur conquête) les peuples Indiens d’Amérique.
Puis de les parquer. D’amener également des esclaves d’Afrique et d’ailleurs.
De nos jours, seul le peuple indien est un peuple décimé, mis
de côté... L’homme européen biblique s’étant évertué de le détruite
à petit feu. Relisez l’Histoire !
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