Le Dualisme et la Révolution du monde
biblique. Ses implications. Ses espoirs vains et déçus...
l’Occultisme sabéen et les gens de l’Evangile.
Selon
la revue Dossier Brûlant : Les relations entre l’église
catholique et la Franc-maçonnerie avaient assez bien commencé, lorsque
celle-ci s’implanta en France à la fin du XVIIe ou au début du XVIIIe
siècle, il n’y eut pas de réaction de la part de l’église, en effet,
la Franc-maçonnerie poursuivant une secrète politique jacobite, les
intérêts de l’église n’étaient nullement menacés. On peut en conclure
que le Pape n’en prenait pas ombrage. Cependant, les temps changèrent
et la Franc-maçonnerie revenant à des buts plus spirituels, commença
à intriguer les instances catholiques. Ainsi, le 4 mai 1738, le Pape
Clément XII fulmine la Bulle « in eminenti » condamnant
la Franc-Maçonnerie. Il est question d’hérésie en raison du secret
maçonnique et du serment que doivent porter chaque Franc-Maçon lors
de leur initiation et, la Bulle rajoutait « pour d’autres motifs
justes et raisonnables, de nous connus » à ce jour ces motifs
n’ont toujours pas été révélés. Depuis, plusieurs condamnations ont
été renouvelées, toutefois, au concile Vatican II, s’est penché sur
« ces frères séparés, les Francs-Maçons qui croient en Dieu ».
Ce langage est ambigu car la Franc-Maçonnerie, en général, n’admet
pas un lieu révélé...
En réalité, en 1983, le 26 novembre, une déclaration
approuvée par le Pape, de la congrégation romaine de la foi proclamait
: « le jugement négatif de l’Eglise vis-à-vis de la Maçonnerie
reste le même, puisque les principes de celle-ci ont toujours été
jugés inconciliables avec la doctrine de l’église. Les fidèles qui
en font partie sont en état de péché grave et ne peuvent recevoir
l’eucharistie ! les autorités ecclésiastiques locales n’ont pas compétence
pour se prononcer sur la nature des associations maçonniques par un
jugement qui impliquerait une dérogation à cette déclaration ».
Puis, le 25 février 1985, l’Observatoire Romano, journal du Vatican,
publiait un commentaire : « Il n’est
pas possible de vivre sa relation avec Dieu en la partageant en deux
modalités : l’une Humanitaire, qui serait supra confessionnelle, et
l’autre, personnelle et intérieure, qui serait chrétienne... Le climat
de secret, qui règne dans des Loges, comporte en outre le risque pour
les inscrits de devenir les instruments d’une stratégie qu’ils ignorent ».
Cette mise au point a le mérite d’être claire : un catholique ne peut
être Franc-Maçon. Mais en pratique, il n’est est pas ainsi... ! A
chacun sa conscience.
La Révolution française.
Tout et n’importe quoi a été dit sur l’influence de la Franc-Maçonnerie
sur la Révolution Française. Les uns parlent d’un véritable complot,
d’autres qu’elle n’a rien à y faire. La vérité, comme souvent se trouvent
à mi-chemin... Il n’en reste pas moins que la Franc-Maçonnerie par
certains de ses membres y a contribués. En fait, il se produisit un
éclatement parmi les maçons et certains d’entre eux finirent la tête
tranchée par la guillotine inventée par un Franc-Maçon, le docteur
Guillotin...
Quant à la devise
LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE, elle ne fut introduite dans les Loges
que durant la troisième république...
(V. Par Markab. Op. cit.).
Controverses autour de la Révolution de
1789. Revue de presse d’une époque lointaine.
La maçonnerie a-t-elle joué un rôle décisif dans les événements de
1789 ? C’est d’abord M. Marcel Déat, directeur de l’Oeuvre
(n°20), qui se dit inquiet devant l’afflux des publications qui « ramènent
la révolution à un complot maçonnique » : « Cette mythologique
est bien commode, dit-il, mais elle menace de rendre la pensée française
ridicule
et de compromettre définitivement les révolutionnaires d’aujourd’hui
au regard des gens sérieux. »
Henri Coston ripostant dans son Bulletin d’Information
Antimaçonnique (20 février), quand il y a, en faveur de la thèse
contraire, tant d’arguments décisifs à commencer par les déclarations
des F\ eux-mêmes, certains extraits de leurs
circulaires ou de leurs circulaires ou de leurs organes officiels
de liaison.
Nous avons déjà rappelé, écrit-il, cette séance
de la Chambre des Députés du 1er juillet 1904, au cours de laquelle
les FF\ MM\ Alexandre
Zevaes et Jumel ont reconnu cette participation. Ajoutons que les
Loges de l’Ouest réunie en congrès à l’Orient de Nantes le 23 avril
1883, proclamèrent que :
« Ce fut de 1772 à 1789
que la Maçonnerie élabora la Grande Révolution qui devait changer
la face du monde. C’est alors que les Francs-Maçons vulgarisèrent
les idées qu’ils avaient prises dans leurs Loges. »
De son côté le Grand Conseil de l’Ordre du Grand-Orient,
dans une circulaire envoyée à toutes les Loges pour préparer le Centenaire
de 1789, déclarait :
« La Maçonnerie qui prépara
la Révolution de 1789 a pour devoir de constituer son oeuvre ; l’idéal
actuel des esprits l’y engage. »
Au couvent de 1920 du G\-O\,
le \ Jean Bon disait :
« La Société des Jacobins
qui a été le grand auteur de la Révolution Française, n’était pour
ainsi parler que l’aspect extérieur de la Loge maçonnique. Ce qu’ont
fait les Jacobins pendant les cinq immortels années de
1789 à 1794 nous pouvons et
nous devons le refaire si le danger revient et, le danger écarté,
la même oeuvre nous sollicitera car le progrès, c’est nous et ne peut
être que nous. »
De même le Bulletin Officiel de la Grande Loge de
France, numéro d’octobre 1923, page 28 publiait ces
lignes :
« La Maçonnerie, qui joua
un rôle de premier plan en 1789,
doit se tenir prête à fournir les cadres de la Révolution toujours
possible... »
D’aucuns trouveront, peut-être, que ces controverses
sont dépourvues d’actualité. Ce n’est pas l’avis de M. Guy Crouzet
dans les Nouveaux Temps (22 janvier).
Bien au contraire, écrit-il, il n’y a guère
de sujet plus brûlant que celui-là, car comprendre ce qui s’est passé
en France à partir de 1789, déterminer quelles forces ont fait
de notre pays le champ de bataille de dix révolutions, tout en le
faisant passer du rôle de grande puissance à celui de nation satellite,
c’est déjà comprendre aux trois-quarts les véritables motifs de l’immense
conflit qui met actuellement en péril la civilisation européenne.
Sur l’objet même de la querelle, l’éditorialiste
des Nouveaux Temps, poursuit :
Marcel Déat refuse de laisser « ramener la Révolution
française à un complot maçonnique » et sans doute a-t-il raison
d’insister sur les causes économiques et sociales qui eussent irrésistiblement
poussé de profonds changements, même si la maçonnerie n’avait pas
existé. Il n’en demeure pas moins que le « »grand mouvement »
de 1789, rétrospectivement reconnu légitime et valable par
le comte de Chambord lui-même, fut exploité par ceux dont toute l’idéologie,
tendait à « étrangler le dernier roi avec les boyaux du dernier
prêtre », selon l’expression fameuse. Et qui étaient ceux-là
? Les plus avancés, les plus profondément initiés des maçons de l’époque.
Les preuves abondent, et sont parfois saisissantes, de leur rôle,
aux plus sombres massacres de septembre et de la Terreur. L’assassinat
juridique de Louis XVI — crime rituel—
fut leur oeuvre, comme fut leur oeuvre l’octroi
de la citoyenneté française aux juifs,
justement tenus à l’écart jusque-là par des prudences traditionnelles.
Au sujet de la mort de Louis XVI,
indiquons en passant, d’après le Pilori (20 janvier 1944),
« que le roi a été exécuté alors qu’il
y avait une majorité de onze voix contre la mort immédiate. » Avec Henri Lebre, dans Le Cri du Peuple
(22 janvier), on revient au coeur du débat : « Qui est responsable
de la Révolution ?
Au fond, ils doivent tous les jours plus évident que
le caractère populaire que les historiens révolutionnaires et romantiques
ont voulu conférer au mouvement de 1789 est, en très grande
partie, usurpé. Il s’est agi surtout, il s’est agi avant tout, d’une
insurrection des gens de lettres et de juristes, qu’on appelait alors
des « philosophes » et qui sont devenus depuis des « intellectuels ».
Traduisez « Philosophes » par francs-maçons
— ce qui est vrai dans la moitié des cas — et vous avez la clef de
l’une des plus grands bouleversements de l’histoire du monde. Cette
clef, toute une école d’historiens : Mathiez, Aulard, Seignobos, refuse
de s’en servir...
Pour cela, pour lutter efficacement contre la franc-maçonnerie,
la première condition, comme le déclare, La Documentation hebdomadaire
dans un article qu’elle consacre à l’ouvrage de M. Charles de Flahault,
« Les Francs-Maçons fossoyeurs du Premier Empire », c’est
« de bien connaître les pièges que peuvent tendre ses agents »...
(Les Documents Maçonniques. Revue mensuelle. Février 1944.).
Derrière les Terroristes.
L’affaire que nous venons d ’évoquer montre que la maçonnerie
ne recule pas devant le crime pour aboutir à ses fins. Et ceci, n’est
pas pour contredire l’affirmation de Paul Riche, selon laquelle « la
secte est partout derrière les terroristes ».
La thèse du rédacteur de L’Appel est d’autant
plus vraisemblable qu’il y a des précédents, de nombreux précédents.
En 1789, en 1793, en 1822, en
1830, en 1832, en 1835, en 1839, en 1848,
en 1851, en 1871, et derrière toutes les manifestations
sanglantes de la IIIe République, y compris le 6 février 1934,
la maçonnerie tirait les ficelles, groupant les révolutionnaires,
les naïfs, les exaltés, la canaille, distribuant des armes, poussant
la foule à l’émeute, puis la réprimant par ailleurs à l’aide de la
police bourgeoise. La terreur — anarchiste ou policière — fait partie
de l’arsenal des procédés maçonniques, tout comme le programme électoral
républicain.
Question d’opportunité.
Sous la Restauration et la Monarchie de Juillet,
la Maçonnerie organisa les Sociétés Secrètes
Populaires d’abord contre les Bourbons, puis contre les Orléans.
En 1848, ce furent les FF\
Lafayette, Arago, Garnier-Pagès, Raspail, Blanqui, Cavaignac, Ledru-Rollin,
etc., qui conduisirent les groupes. Il n’en coûta que le sang du peuple
français versé en abondance. En 1851, les proclamations communistes
couraient les rues. La province était sous la menace des bandes armés
; l’insurrection embrasa plus de vingt-cinq départements. La répression
fut terrible. Tout rentra dans l’ordre bourgeois quand la fraction
capitaliste de la franc-maçonnerie fit à ses compères social-communistes
le signe d’arrêter l’effervescence révolutionnaires.
Plusieurs milliers de pauvres Français, accablés de travail
et d’impôts, avaient payé de leur vie ces opérations mi-philanthropiques,
mi-financières... (0p. cit.).
Prise de position.
Nous avons indiqué, naguère, la position des catholiques et des protestants
dans la lutte contre la maçonnerie.
Nous empruntons aujourd’hui à la Novoie Slovo,
de significatifs extraits d’un document rédigé, en 1932, par le « Conclave
des hiérarques de l’Eglise Othodoxe Russe à l’étranger ».
La Maçonnerie, dit ce « papier », est
une organisation internationale et mondiale secrète pour la lutte
contre Dieu et le Christianisme, l’Eglise, l’Etat National et, surtout,
l’Etat chrétien.
Dans cette organisation internationale, la première
place, au point de vue de l’influence et de la puissance, appartient
à la nation juive qui, depuis le jour de la crucification du Christ
le Sauveur,
combat Dieu. Le judaïsme est historiquement lié à la maçonnerie
par les liens les plus étroits dans sa lutte acharnée contre la domination
mondiale.
Le Message du Sabor Orthodoxe cite ensuite
les déclarations antichrétiennes des maçons et des théosophes en vue
et remarque que « dans ses rites, ses initiations et son symbolisme,
la Maçonnerie a un caractère nettement blasphématoire et sacrilège ».
Bien entendu, les Maçons cachent l’existence de rituels
pareils, mais ces rituels sont pratiqués dans les milieux supérieurs
de certaines loges.
Si, dans les programmes secrets de la Maçonnerie,
la lutte contre la religion occupe la première place,
la seconde appartient à la lutte contre l’Etat et avant tout, contre
l’Etat chrétien.
Les Maçons le nient souvent, invoquant les articles
de leurs statuts qui interdisent tout débat au sujet des actes des
autorités et toute intervention maçonnique dans la lutte entre les
partis politiques, mais ces articles des statuts des loges maçonniques
ne sont destinés, qu’à tromper plus facilement les gens mal informés.
C’est ce que nous n’avons cessé de proclamer ici. (Op.
cit.). (à
suivre)
c’est-à-dire
tous ceux qui se réclament ou non de l’Evangile.
du
Vatican.
Stan Deyo d’écrire : Toutefois, il me semble que les Illuminés
ont été quelque peu mal renseignés sur ce sujet, car la Bible dit clairement
que le véritable « verbe » n’a jamais été perdu, qu’il s’est
déjà fait chair et qu’il doit bientôt revenir sur Terre comme Dieu,
non en tant qu’hybride d’homme-dieu comme ils le suggèrent. (Op.
cit.).
Nous dirons : Tel n’est pas l’avis des gens de l’Occultisme.
Pour bon nombre d’entre eux, le fils de Marie n’est ni le fils de la
Divinité-suprême ni un dieu. Ni le « verbe incarné » de Dieu.
Ne l’oublions pas, le Déisme qui engendra l’Illuminisme, est un système
qui, à l’instar du Sabéisme, rejette toute révélation, croit seulement
à l’existence de Dieu. Le Déisme engendra aussi une autre doctrine diabolique
: la Théophilantropie. Doctrine anti-évangélique et philosophique, sous
le Directoire, fondée sur la croyance en un Dieu puissant et bon, sans
culte.
L’échine du Diable. Citons les propos d’Albert Pike, souverain
grand commandeur du Rite Ecossais, tenus le 14 juillet 1889 aux Suprêmes
Conciles du Rite écossais du monde entier (les Suprêmes Conseils sont
les organismes directeur du rite) : « ce que nous devons dire au
vulgaire, c’est ceci : « Nous adorons
un Dieu, mais c’est le Dieu qu’on adore sans superstition ».
A vous, souverains grands inspecteurs généraux, nous disons ceci pour
que vous le répétiez aux Frères des 32e, 31e et 30e degrés : « La
religion maçonnique devait être maintenue dans la pureté de la doctrine
luciférienne pour nous tous, initiés des hauts degrés ».
[...] La véritable et pure religion philosophique est la croyance en
Lucifer, l’égal d’Adonaï [Seigneur en hébreu, l’un des noms de Dieu,
utilisé plus tard comme substitut du tétagramme, lorsque l’on n’osa
plus prononcer ce nom], le Dieu de l’obscurité et du mal » (Texte
publié dans le numéro du 19 janvier 1935 de la revue The Frimason,
cité dans Credo, n°109, mai-juin 1995.).
Ainsi, et comme nous le savons tous, toutes ces sectes
occultes préparent en fait la venue du Grand-Architecte du monde : le
Faux-Messie.
c’est l’avis de bon nombre de gens du monde soumis. Les Loges arrivant
à s’infiltrer parmi les plus hautes sphères de l’État. A partir de là,
comme dans le Chiisme (secte islamique), ce n’est plus le Responsable
de l’État qui gouverne, mais le Maître suprême (un magicien de
la politique) des Loges... Le Responsable de l’État devenant alors qu’un
simple exécuteur...
Ex.: — Napoléon III avait été affilié à Rome au Carbonarisme
(« L’Acacia Massonica », n°2-3, fév.-mars, p.81). “Le Second
Empire... pratique la politique étrangère soutenue par les loges ; systématiquement
anti-autrichien et perfidement
anti-papal, il débouche
sur la destruction des États pontificaux et sur la fédération de l’Allemagne
du Nord sous l’égide de la Prusse (qui d’ailleurs avait une conception
impérialiste de la Maçonnerie). Il ne faut pas oublier que Napoléon
III était carbonaro et que l’attentat d’Orsini lui rappela un peu brutalement
son serment peu avant la campagne d’Italie” » (Georges Ollivier,
« Histoire de la Franc-Maçonnerie », numéro spécial
de « Lectures Françaises, avril 1958, p. 15).
Selon Epiphanius : En réalité Napoléon III ne fut que l’un
des exécutants du plan Comenius, repris par les Illuminés et par le
Carbonarisme : destruction de la papauté et du Saint Empire Romain personnifié
par la Maison d’Autriche... (Op. cit.).
A propos de crimes, sait-on que l’instrument qui sert à les faire expier
porte la marque de fabrique\? C’est, en effet,
un Frère, « élevé dans les idées humanitaires de Jean-Jacques »,
le Docteur Guillotin qui en fut l’inventeur.
Guillotin, nous dit, L’Appel (30 septembre),
voudrait épargner à ses contemporains de trop grandes souffrances.
Il avait le malheur de posséder un nom sur lequel on trouvait facilement
broder, et ses contemporains ne s’en firent point faute qui l’accablèrent
de quolibets et sobriquets, lui et sa sinistre machine.
L’Académie même s’en mêla.
L’auguste compagnie comptait dans son sein un membre
qui ne manquait pas d’esprit et qui composa le couplet suivant sur l’air
grave du menuel d’Exaudet :
Guillotin, — Médecin, — Politique, — Imagine un beau matin
— Que pendre un inhumain. — Et par patriotisme — Aussitôt — Il lui faut
— Un supplice — Qui, sans corde et poteau, — Supprime du bourreau —
L’office... — Et sa main — Fait soudain — La machine — Qui soudain nous
tuera — Et que l’on nommera — GUILLOTINE.
C’en était fait, Guillotin ne pourra plus jamais détacher
son nom de la sinistre veuve qui verra passer dans sa terrible lunette
le roi de France qui n’avait pas voulu faire couler pour lui le sang
des sujets, la reine martyre, Charlotte Corday la rédemptrice, André
Chénier l’immortel, et Danton, leur bourreau. (Op.cit.).
Pour le monde de la Franc-maçonnerie :
1°) Liberté : il s’agit de la liberté de pensée ; elle
est conçue comme une absence complète de lien à l’égard d’une pensée
immuable, d’un ordre transcendant ; ce qui conduit au refus de se soumettre
à l’ordre naturel (ordre qui codifient les commandements de Dieu (ou
décalogue)) et à l’ordre surnaturel (mettant en opposition liberté,
égalité, fraternité et foi, espérance et charité). On s’affranchit
de l’autorité de tout ordre naturel transcendant (naturel
ou surnaturel).
2°) Égalité : Association d’égaux, la société de pensée
maçonnique refuse pour elle-même toute hiérarchie qui ne tiendrait pas
ses pouvoirs de ces égaux ; elle tend à généraliser à l’extérieur l’application
de ce principe qui est la base de la démocratie
moderne. (Voir la brochure de Jean Madiran Les deux démocraties
(Nouvelles Éditions Latines)). On s’affranchit
de l’autorité des hiérarchies naturelles (dont les pouvoirs
viennent de Dieu.
3°) Fraternité : Dans le domaine des idées, puisqu’il n’y
a plus de vérité immuable s’imposant à tous, la fraternité exigera la
soumission à l’opinion commune sur laquelle aura été obtenue le
consentement général. On réduit
les vérités religieuses, philosophiques, morales, politiques au minimum
accepté par tous.
Et à Arnaud de Lassus d’ajouter : Au sein de toute société
fonctionnant les principes de liberté, d’égalité, de fraternité (ainsi
compris) se développera une double opération :
- opération de réduction des idées
à l’opinion commune ;
- opération de sélection des hommes,
éliminant les personnalités les plus indépendantes et poussant en avant
les esprits brillants et superficiels... (Op. cit.).
Dans Paris Maçonnique : « ...La symbolique révolutionnaire
cachait mal une religion antédiluvienne : la Liberté de Lemot
n’était qu’un des nombreux masques d’Isis, la Veuve, la mère des Fils
de la lumière. Osiris de substitution, Louis XVI allait être la victime
sacrificielle de rites remontant à la nuit des temps : « La
tête de l’homme qui roule dans le panier, éclaboussée de sang, se substitue
au globe éclatant qui roulait dans les cieux : tel est le sacrifice
humain, d’une aveuglante clarté, par lequel l’Homme établit son règne
sur la Terre en même temps qu’il vide les cieux de la présence divine ».
(Op. cit.).
...Puis la Nation fait place à des principes de plus en
plus abstraits, éthérés : Liberté (place de la Bastille), Egalité (place
de la Concorde) puis Fraternité (Arche de la Fraternité) à la Défense.
(Op. cit.).
Dans l’oeuvre de Dalou, le Génie de la Liberté n’est
autre que l’étoile Arcturus, Alpha du Bouvier (celui qui mène
l’attelage) et la République symbolise l’Etoile polaire. Dans la constellation
de la Vierge, l’étoile epsilon est appelée « la Vendangeuse »
et l’étoile Alpha « le Crieur », noms qui évoquent
les clameurs fanatiques des sans-culottes lors des sanglantes vendanges
de sang d’une Révolution placée sous l’égide occulte de la sœur
d’Osiris...
Le signe de la Balance est le symbole de l’égalité, de
la justice indissociable du mythe de la République ; (...) La justice
est soeur de la vengeance aussi, là encore, nous ne serons pas déconcerté
d’y trouver le quartier du Temple, haut lieu des légendes templières
de la Franc-Maçonnerie mais aussi des légendes templières française...
Le signe du Scorpion nous rapproche à nouveau de la soeur
d’Osiris. Selon l’astrologue Quintus Aucler (Thrécie) : « le signe
du scorpion est la station d’Isis ». Et le dangereux animal est
aussi le symbole du peuple juif... (Op. cit.).
Or Eros, dans le signe opposé aux Gémeaux, est l’AMOR,
l’inverse de ROMA ; Rome qui était sous la protection des Dioscures.
Et très logiquement, la Révolution française qui se voulait l’héritière
et la « réincarnation » de Rome, fut l’oeuvre des Frères qui
n’avaient que le mot vertu à la bouche. (Op. cit.).
Que conclure ? sinon que la religion nouvelle et
philosophique des Frères (basée essentiellement pour certains
sur le Culte de la Raison) avait donc comme but principal de faire revenir
la « fille de l’Eglise » dans le sillage du Paganisme pur
et dur. A la religion de leurs plus lointains ancêtres, le Sabéisme...
C’est-à-dire à l’ancienne religion de Rome et de la Gaule...
Pour bon nombre de gens du monde soumis, elle l’est. Puisque cette révolution
est loin d’être une oeuvre salutaire... Beaucoup d’ombres planant sur
cette dite révolution...
4 septembre 1870, la République était proclamée en France. Le nouveau
ministre de la justice s’appelait Adolphe Crémieux. Rapidement, alors
que Paris était assiégée par les Prussiens, celui-ci ne trouva rien
de plus urgent que de faire promulguer un décret donnant la nationalité
française aux Juifs d’Algérie (24 octobre 1870). Adophe Crémieux (du
nom judaïsé de : Isaac, Moïse, Adolphe Crémieux) était, à l’époque,
le président de l’Alliance israélite universelle. Cette attitude vexera
profondément les gens soumis d’Algérie. On connaît également son intervention
personnelle pour la communauté juive de Syrie. Laquelle était compromise,
dit-on, dans une affaire de meurtre du Père Thomas, à Damas. Voir à
ce sujet l’ouvrage du Général Moustafa Tlass, « L’Azyme de Sion ».
(Edit. Dar Tlass, 78, Bd de Mazzeh. Damas).
Dans ce domaine, les lois de l’Islam traditionnel sont en avance. Lors
de l’avènement de l’Islam, un statut a été accordé aux gens de la Bible.
Moyennant un impôt à payer, l’Etat s’engage à assurer la liberté de
Culte, de mouvements, etc.
Dans un régime évangélique, et à lumière de l’Histoire,
on constate qu’il n’en est rien. Les gens du Judaïsme, pour leur
reconnaissance et leur émancipation au sein d’un Etat évangélique quelconque,
ont du livrer une dure bataille... Sans doute leur histoire, la haine
et l’inimitié réciproque n’ayant rien fait pour rapprocher les « frères spirituels
» du monde biblique.
Elémire Zolla dans son ouvrage « Sorties du monde » (« Uscite
dal mondo », éd. Adelphi. Milan, 1992, p. 468) écrit : « Pour
sa sociologie du sacré, chaque guerre civile pratique une effusion de
sang gratuite et atroce ; la République tire sa force du rite de magie
noire que fut la décapitation de Louis XVI. »
« Quand Louis XVI fut exécuté la moitié
du travail était faite ; et l’Armée
du Temple devait donc dès lors diriger tous ses efforts contre la Papauté ».
(Albert Pike, « Morals and Dogma », éd.
Bastogi, Foggia, 1984, p. 156, vol. VI.).
Coudenhove-Kalergi : « La chute de l’empire des Papes
a permis la naissance d’une fédération européenne laïque ». (Cité
in Pierre Virion, « Bientôt... », p. 109).
Modes d’action : 1) Fonctionnement en société
de pensée ayant : une action
interne (laboratoire de pensée-école
de préparation à l’action politique) une action externe (création d’états
d’esprit nouveaux) s’appuyant sur des relais.
2) En politique, la F.M. s’intéresse plus au long terme
qu’au court terme ; elle joue le rôle de pouvoir spirituel inspirant
le pouvoir temporel républicain ; elle est présente
à la fois dans les allées du pouvoir et dans l’opposition.
(Arnaud de Lassus. Op. cit.).
Organisation : Double organisation, l’une administrative,
de type démocratique, l’autre secrète,
de type élitiste, basée sur les grades.
Conséquence la F.M. est une superposition
de sociétés secrètes dans
laquelle chaque grade ignore ce qui se trame aux niveaux supérieurs
au sien. (Arnaud de Lassus. Op. cit.).
Le retour au grand jour de la Franc-Maçonnerie se fera, en France, avec
l’époque du mitterrandisme (1981-1995). On découvrira ainsi que des
ministres, des députés, des sénateurs et des syndicalistes seront heureux
et fiers de se déclarer comme tels...
Cela fait aucun but, car le but des gens de l’Evangile allant à l’encontre
de ces gens-là. Les gens des Loges, de l’Ombre voulant, à travers leur
soi-disant réformes, asservir mieux le peuple de France.
Problème qui fâche : le déicide (ou la mort de Dieu : le Messie fils
de Marie). L’Islam traditionnel rejette la mort réelle du Messie fils
de Marie (sur lui la Paix !). Par pendaison ou crucifixion... (Coran
IV 157).
apparaît comme étant une sorte de bras armé, financier et secret des
gens de la Thora.
Entre gens de la Thora et gens de l’Evangile il y a une course, à savoir
qui doit gouverner le monde.
tout est issu de la Magie. Le Magicien-sorcier étant subjugué de dominer
le monde à travers elle. D’où cette attitude.
car le but de ces gens est avant tout de défendre l’Athéisme
ou le Déisme. Une religion sans culte...
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