Après le retour des "Croisés"
en leurs terres, le monde de l'Evangile allait découvrir le monde du
Dualisme à travers des gens comme les Templiers qui engendreront le
monde occulte, le monde des loges... Très vite, ils seront accusés de
former un Etat dans un Etat. De chercher à détruire le royaume de
saint Pierre, le royaume en place... En Terre sainte, quelles étaient
les relations des Templiers avec les sectes islamiques ?
Le
Sabéisme et l’ordre des Templiers.
Au cours de l’interminable procès intenté aux Templiers, les accusateurs,
sur ordre de Philippe le bel, ont fait croire à l’opinion publique que
les Templiers ont puisé nombre d’éléments de leur doctrine secrète à
une secte : les Assassins.
Jules Loiseleur dans son ouvrage « la Doctrine secrète des Templiers »,
tentera de réfuter cette thèse.
Selon lui : « ...A défaut
des faits, les analogies existant entre les doctrines prouvent-elles
clairement que les Templiers se soient laissé séduire par les principes
religieux Ismaéliens ? Ces analogies ne sont pas contestables : il s’agit
seulement d’en mesurer la portée. (...) Si les Templiers arrivèrent
aux mêmes résultats immoraux, ce fut uniquement par suite de la prédominance
qu’ils accordaient au principe du mal ; mais loin de le laisser, à l’imitation
des Ismaéliens, leurs initiés libres de choisir entre tous les systèmes
religieux et philosophiques, il paraît, bien au contraire, qu’ils n’eurent
qu’une doctrine et qu’ils s’accordèrent pour l’imposer. S’ils admirent
divers degrés d’initiation, point qui n’est pas suffisamment éclairci,
ce fut sans doute dans le but unique de ne pas lever d’un seul coup
tous les voiles qui couvraient leurs mystères et de ménager ainsi les
consciences timorées ; mais rien n’atteste que le dernier degré de leur
enseignement fut d’apprendre au prosélyte que tout ce qu’on lui avait
révélé jusque-là était nul et vain, une simple préparation à l’indifférence
absolue et au matérialisme. En un mot, les Templiers sont des sectaires
dualistes
; ce sont ni des athées
ni des libres penseurs.
...Jésus, à leurs yeux, n’est nullement un prophète ni
un envoyé de Dieu.
C’est un homme comme tous les autres, un malfaiteur justement condamné
à périr pour racheter ses crimes et non ceux du genre humain.
...Sans doute l’idole adorée par les Templiers paraît,
comme celle des Druzes et des Nosaïris,
être l’emblème du mauvais principe ; mais elle en diffère profondément
quant à la forme, puisque c’est une tête humaine, ayant un ou deux visages,
tandis que, chez les Druzes au moins, l’idole offre la figure d’un veau,
symbole des cultes ennemis de la religion unitaire.
Enfin, rien absolument ne donne lieu de supposer que les
Templiers aient fait aucun emprunt au sabéisme, ni qu’ils aient,
comme paraissent le faire encore les Nosaïris, rendu un culte à la Lune
et au Soleil.
Nous terminerons ce chapitre par la discussion d’un fait
dans lequel on a cru voir l’origine asiatique de l’hérésie du Temple.
Il a été question plus haut des Yezidis, (...) et dont la religion paraît
participer à la fois de celle des Mages, des Sabéens et des Manichéens.
Les Yézidis adorent le soleil à son lever
et reconnaissent un bon et mauvais principe, mais donnent la supériorité
à celui du mal que seul ils ménagent, ce qui offre un point de ressemblance
frappant avec l’un des points fondamentaux de la doctrine secrète des
Templiers.
...On le voit par tout ce qui précède, l’opinion qui attribue
aux doctrines ismaélienes une influence décisive sur l’hérésie du
Temple
ne résiste pas à l’examen. Il n’y a pas là cette analogie profonde,
ces ressemblances générales et de détail qu’on rencontre entre cette
hérésie et celle des Euchètes et des Lucifériens. Cette
grande théorie du bon et du mauvais principe, l’une des plus anciennes
qui aient paru sur la terre, a sans doute son premier berceau en Asie
; mais, transportée successivement sur bien des points de l’ancien monde,
elle a subi de nombreuses transformations, elle s’est adaptée à bien
des religions, elle a été modifiée de bien des manières différentes.
Les Templiers, pendant la courte existence de leur ordre, s’en trouvèrent
comme enveloppés ; ils la rencontrèrent à la fois dans tous les pays
où ils avaient pris pied. Mais ce n’est pas chez les Ismaéliens ni chez
les tribus kurdes, c’est chez des sectaires armés d’une propagande plus
active, plus immédiatement mêlés aux querelles religieuses où les Templiers
durent s’intéresser, plus rapprochés d’eux par le langage et par un
fond primitif de croyance commune, qu’il faut chercher les aïeux immédiats
de leur hérésie. »
Leurs croyances. Leurs idéologies. Leurs ouvrages.
Idéologie. Selon Arnaud de Lassus : 1) rationalisme, 2) occultisme.
1. Pas de vérités universelles - Pas de vérités universelles
révélées (le naturalisme) - Culte de l’homme - Principes de 89 et droits
de l’homme correspondants.
2. Les doctrines de la gnose
(panthéisme, réincarnation, système ternaire, spiritisme...) (Op.
cit.).
L’abbé E. Barbier d’écrire : « Occultistes, Gnostiques, Théosophes,
Kabbalistes, Martinistes et Rose-Croix se donnent la main. En étudiant
plus à fond ces systèmes, on découvrirait probablement qu’ils dérivent
d’une même source première, la kabbale (...) ». Elle prétend
se fonder sur la tradition mosaïque ; mais en fait « c’est la
tradition de Moïse faussée, paganisée, et, on peut le dire, diabolisée
par les apports chaldéens et persans (...) »
Paul A. Fisher montre que, pour Abert Pike, la franc-maçonnerie
est bien la fille de la kabbale. « Les “vérités” propagées par
la maçonnerie, comme l’a écrit Pike, sont basées sur la tradition juive
mystique connue sous le nom de gnosticisme kabbalistique qui a été transmise
à la maçonnerie par l’intermédiaire des Templiers »
« A de multiples reprises, “Morals and Dogma”
insiste sur le fait que la franc-maçonnerie est une religion basée sur
la philosophie juive occulte qui se trouve dans la kabbale »
(pp. 44-47).
Et aussi toujours selon l’Abbé Barbier : Elle a pour but
de remplacer la Genèse, et d’expliquer la création en niant Dieu créateur.
A la place de Dieu la kabbale nous présente un Être Infini, l’Ensoph
(Aïn-Soph), c’est-à-dire qui signifie Sans Fin, qui n’a plus les caractères
et n’exerce plus l’action qui peignent Dieu dans la Genèse. A la place
de la création la kabbale suppose l’émanation. Et voici la différence.
Par la création Dieu tire le monde du néant, il fait quelque chose avec
rien, pour parler avec la terre-à-terre le plus littéral. Dans l’émanation,
l’Ensoph tire le monde de lui-même. Il n’est pas le Dieu créateur du
ciel et de la terre. Le dogme qui ouvre le Credo catholique disparaît.
Et nous avons à comprendre un être sans fin, un Ensoph qui tire ce qui
existe de ce qui existait déjà, c’est-à-dire de lui seul. Les esprits,
la matière, en un mot le monde visible et invisible et tous les êtres
qu’il contient sortent de l’Ensoph en dix développements successifs
et engendrés les uns par les autres, qui sont les dix séphiroth (...).
Les occultistes effacent le mystère de la Trinité,
lui substituent leur théorie du Ternaire et l’homme se fond en Dieu,
c’est-à-dire le dieu de l’occultisme, l’âme du monde, le plan divin,
dans lequel s’abîment les âmes après leurs ultimes purifications, pendant
que les deux autres éléments, corps physique et corps astral, se dissolvent
dans les parties correspondantes de l’être unique qu’est l’Univers,
c’est-à-dire dans la matière et dans le fluide astral. Le microcosme
rentre dans le macrocosme et devient un avec lui. C’est toujours le
panthéisme. »
(Les infiltrations maçonniques dans l’Eglise.).
S’il est établi que les gens de la Kabbale nient le Dieu
créateur, ils rejoignent ainsi les bouddhistes, les gens qui
croient à la métempsycose (lesquels font partie d’une des sectes du
Sabéisme). Quant au panthéisme, il semble être également très développé
chez de nombreux philosophes et intellectuels des gens de la Thora.
La devise : « Solve et goagula ».
Chez les gens de l’Ombre
on dit : « Détruire puis construire ». Dans l’Islam traditionnel
; « Détruire le Mal [seulement] et renforcer le Bien ». Ainsi
aux gens de l’Ombre de prétendre :
Nous avons sapé, renversé, abattu, démoli, avec une fureur
qui semblait parfois aveugle, que pour rebâtir dans de meilleures conditions
de goût et de solidité.
Or, le sol étant désormais autour de nous jonché de ruines
qui sont notre oeuvre, il est grand temps que nous nous mettions sérieusement
à apprendre notre métier de constructeur
et de véritable F\M\.
Que s’agit-il de détruire ? L’ordre naturel établi par
le Seigneur des mondes. Secundo : La Religion divine. Tout ce qui a
un rapport avec le domaine de l’Invisible. Troisièmement : La Loi divine.
Quatrièmement : le Règne divin sur terre.
Que s’agit-il de mettre à la place ? Une société qui suit
ses passions, ses instincts. Une société athée, laïcisée, mécréante,
érotisée, rebelle, perverse et prévaricatrice... Vouée entièrement au
culte satanique. Une société préparant enfin la venue du Faux-Messie.
A l’établissement d’un gouvernement mondial et d’un
nouvel ordre mondial sous son égide. La division de ce travail satanique
se faisant entre action pacifique et action violente. Qu’on en juge
:
Toutes les révolutions modernes prouvent que l’Ordre est
divisé en deux parties distinctes : l’une « pacifique »,
l’autre « guerrière ».
La première n’emploie que des moyens intellectuels,
c’est-à-dire la parole et l’écriture.
Elle mène les autorités et les personnes
dont elle a projeté la perte jusqu’au suicide ou à la destruction
mutuelle.
Elle conquiert au profit de l’Ordre toutes les places dans
l’Etat, dans l’Église
et dans les universités, en un mot toutes les positions influentes.
Elle séduit les masses, domine l’opinion publique au
moyen de la presse ou des associations...
Son directoire porte le nom de Grand-Orient, et ses loges
se ferment (...) dès que la division guerrière fait descendre dans la
rue les masses qu’elle a acquises à l’Ordre.
Dès que la division pacifique a poussé ses travaux assez loin
pour qu’une attaque violente ait des chances de succès dans un temps
peu éloigné ; lorsque les passions sont enflammées, lorsque l’autorité
est suffisamment affaiblie ou que les postes importants sont occupés
par les traîtres, la division guerrière reçoit l’ordre de déployer toute
son activité.
Le directoire de la division belligérante s’appelle « firmament ».
Dès qu’on en vient à des attaques à main armée et
que la division belligérante a pris les rênes,
les loges de la division pacifique se ferment. Cette tactique dénote
encore toutes les ruses de l’Ordre.
En effet, de cette manière il empêche qu’on ne puisse
accuser l’Ordre de coopérer à la révolte.
En outre, comme les membres de la division belligérante,
en tant que hauts dignitaires, font partie de la division pacifique,
mais non réciproquement ; comme l’existence de cette division est inconnue
à la grande partie des membres de l’autre division, les premiers pourront
se railler aux seconds en cas d’insuccès. Les loges pacifiques s’empressent
de protéger par tous les moyens les frères de la division belligérante,
en les représentant comme des patriotes trop ardents, qui se sont laissés
entraîner par le courant au-delà des prescriptions de l’ordre et de
la prudence.
L’élimination de la Compagnie du Messie.
On connaît le rôle moteur, déclare Arnaud de Lassus, qu’on joué les
francs-maçons dans la destruction de la Compagnie de Jésus au cours
de la deuxième moitié du XVIIIème siècle. Acte dans la préparation de
1789, ainsi jugé par Édouart Drumont :
« Les francs-maçons s’étaient débarrassés du seul
ennemi qu’ils eussent sérieusement à craindre dans cette société inattentive
et frivole : le Jésuite.
Très délié, très perspicace, le Jésuite personnifiat l’esprit français
en ce qu’il a de meilleur, le bon sens, l’amour des lettres,
l’équilibre de l’intelligence qui firent notre XVIIème siècle si grand
dans l’histoire... Le système d’éducation des Jésuites, ensuite, leurs
exercices de logique forment des hommes capables de réfléchir, de ne
pas se laisser prendre aux mots. A tous ces points de vue, cet adversaire
très mêlé aux affaires du monde sans ressentir aucune des passions de
la terre était gênant, et l’habileté suprême des francs-maçons fut de
l’éloigner de théâtre où ils allaient agir ».
Et Drumont de citer cette remarque du révolutionnaire (et
franc-maçon...). Rabaud Saint Étienne : « Sans l’abolition préliminaire
des Jésuites, la Révolution française était impossible ». (Op.
cit.).
La malédiction du sang.
Dominique
Setzepfant d’écrire : La porte Maillot fut le théâtre d’un drame provoqué
par un ... envoûtement. Par une cruelle ironie du destin, la victime
en fut Ferdinand, duc d’Orléans, fils aîné de Louis-Philippe. Son grand-père,
Philippe-Egalité, grand maître du Grand Orient, avait reçu du grand
occultiste
juif Haïn-Samuel-Jacob, plus connu sous le nom de Falk-Scheck, un talisman
de fer, destiné à lui permettre d’éliminer la branche aînée des Bourbons
et de favoriser les prétentions dynastiques de la branche cadette des
Orléans. L’objet remis au cours d’une cérémonie magique s’avéra d’une
redoutable efficacité : les plus terribles malheurs s’abattirent sur
les Bourbons. Mais le choc en retour fut effroyable : l’apprenti sorcier
périt sur l’échafaud où il avait conduit son royal cousin. Le prix du
sang n’était pas encore acquitté...
En 1836, le duc d’Orléans avait pris pour maîtresse une
femme mariée. Le mari, découvrant son infortune, avait fort mal pris
la chose et menaçait de dévoiler au grand jour le comportement du prince.
Louis-Philippe craignant un scandale suggéra à son fils un opportun
voyage en Allemagne. Là, il se consola de ses déboires dans les bras
de la princesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin qu’il épousa l’année
suivante. Mais l’annonce de ce mariage provoqua la très vive déception
de la maîtresse. En juin 1842, après plusieurs vaines tentatives, elle
obtint enfin une entrevue avec le duc d’Orléans. « Au cours de
ce rendez-vous Mme M***, par un geste brusque, brisa un verre que le
prince tenait dans sa main, y provoquant une coupure. Elle recueillit
aussitôt le sang qui s’échappait de la blessure dans une petite coupe
et nettoya la plaie avec son mouchoir. Louis-Philippe fut mis au courant
de l’escapade de son fils, et il s’inquiéta de cette blessure ; initié
à l’occultisme lorsqu’il était émigré, il connaissait le pouvoir du
sang dans les pratiques magiques. Sur ses ordres, la police questionna
le domicile de Mme M***, mais cette dernière avait quitté Paris pour
l’Angleterre, en possession du flacon de sang et du mouchoir qui servit
à éponger la coupure du prince. L’envoûtement fut réalisé dans la nuit
du 12 au 13 juillet 1842. Le duc d’Orléans se trouvait alors dans sa
voiture, à la porte Maillot ; les chevaux, pris de folie subite, s’emballèrent
un court instant, éjectant le passager qui mourut peu après. Louis-Philippe
ordonna que l’endroit où son fils avait achevé sa chute fût nettoyé
soigneusement afin d’y faire disparaître toute trace du sang royal.
Mais ni le flacon ni le fameux mouchoir ne furent jamais retrouvés ;
ils auraient servi une nouvelle fois à détrôner Louis-Philippe. »
...Ce sera ensuite le fantôme du Temple et l’ombre de Jacques
de Molay, ce dernier grand maître de l’Ordre du Temple. Sa terrible
malédiction
traversa les siècles et les francs-maçons fidèles à leur serment de
vengeance emprisonnèrent la famille royale dans ce qui fut le siège
de la plus puissante et énigmatique organisation du monde médiéval.
(Op. cit.)
Conclusion : Les gens de l’Occultisme et de la Magie du monde biblique
sont capables de faire et de défaire les gouvernements ou les régimes
en place. Pour cela, tous les moyens sont bons... (à suivre)
disciples d’Hassen Sabbah à la fin du XIe siècle..
donc des Mages (du Magisme Coran XXII 17), lesquels adorent le Feu sacré
et mécroient en la Prédestination du bien et du mal. Autres sectes :
la mazdéisme, le mithracisme, le manichéisme, etc. Selon Jacques Mietterand
: « Les loges maçonniques se sont battues pour que l’école soit
obligatoire, laïque et gratuite. Elles ont lutté et continuent de lutter
contre l’école confessionnelle, parce qu’elle engendre
le respect de l’autorité du maître ou du dogme,
par ce son enseignement débouche sur la résignation (La
politique des francs-maçons, p. 19. Cité par Léon de Poncins, Christianisme
et franc-maçonnerie, p.15).
Et aussi :
« La résignation a été parée de toutes les
vertus par l’Église catholique et romaine (...). Pour un franc-maçon
digne du passé de son ordre, la résignation n’est qu’une forme de lâcheté
(...). C’est par l’homme la remise de son destin entre les mains de
Dieu, c’est un acte de démission. (Op. cit. p. 142 ; cité par
Léon de Poncins, ibid.).
Selon ces paroles, le franc-maçon est donc un être rebelle
à son Seigneur, un ergoteur. Donc, un frère par excellence du Démon
(que Dieu le maudisse !). Sa lâcheté, comme celle de son maître le Démon,
c’est son refus de reconnaître, avec certitude, que son destin est entre
les mains de son divin Créateur ! Il est le parfait in-soumis.
C’est un vrai dualiste... A partir de là on comprendra qu’il ne peut
s’entendre avec la religion du Messie fils de Marie (sur lui la Paix
!), et en aucune façon avec la nôtre. Car le respect de l’autorité du
prophète comme celle du maître et des croyances y sont sacrés... On
doit sacraliser le profane et non profaner le sacré. Et c’est là un
signe de piété du coeur (Coran XXII 32).
A partir du naturalisme deux courants maçonniques, selon les experts,
se sont développés, l’un déiste, l’autre athée, ou plutôt agnostique.
Les maçonniques anglo-saxonnes et celles qui s’y rattachent
sont en général déistes ; et comme elles constituent la grosse part
des bataillons maçonniques, on peut dire que les francs-maçons, dans
leur grande majorité sont déistes. C’est d’ailleurs la constatation
de Léon XIII, dans son encyclique Humanum genus : « Bien que,
prise dans son ensemble, la secte fasse profession de croire en l’existence
de Dieu. (...) ».
En revanche le Grand Orient de France, après avoir,
dit-on, été déiste, a refusé, depuis 1884, de prendre position sur l’existence
de Dieu. C’est, dit-on encore, en 1884 qu’il modifia l’article 1 de
ses statuts, de façon à supprimer toute référence à Dieu : ancienne
rédaction : « La Franc-maçonnerie... a pour principe l’existence
de Dieu, l’immortalité de l’âme et la solidarité humaine. Elle regarde
la liberté de conscience comme un droit propre à chaque homme et n’exclut
personne pour ses croyances ». Nouvelle édition : « La
Franc-maçonnerie, considérant les conceptions métaphysiques comme étant
du domaine exclusif de l’appréciation individuelle de ses membres, se
refuse à toute affirmation dogmatique » (cf. J. Lemaître La
Franc-maçonnerie. p. 58.).
On connaît la formule nouvelle des Libre penseurs
en général : Ni révélation, ni dogmes ! Ni prêtres, ni culte
! Elle est la même, à notre époque, que celle des gens de la Franc-Maçonnerie
et des sectes occultes. Lesquels personnages ont une haine et une inimitié
sans borne contre la prêtrise... Contre les héritiers du trône
de Pierre (l’un et le chef des Douze), contre le Vatican...
idée défendue par bon nombre de gens de la Franc-Maçonnerie, de sectes
occultes. Elle rejoint d’une certaine façon celle des gens de la Thora
(Coran V 110 ; LXI 6, etc.)
à l’inverse du dogme des gens de l’Evangile.
qui se feront appeler, plus tard, par les gens du monde biblique de
France : Alides ou Alaouites. En turc, les Alévites.
Secte musulmane. Ne pas confondre avec les alaouites orthodoxes, véritables
descendants d’Ali. Comme les gens de l’Evangile, ils croient en l’Incarnation
(de Alî). Selon eux, le Créateur s’est incarné en Ali, cousin et gendre
du prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !). Ce que l’Islam traditionnel
réfute et rejette.
Le fondateur présumé de la secte pendant le califat des
‘Abbassides, Mohammad fils de Nouçayr al-Namârî al-’Abdî qui mourut
vers 884 et qui vivait à Basra/Bassourah...
car c’est à cet instant précis que les diables et les démons l’adorent,
eux aussi. Ensemble, ils unissent ainsi leur adoration.
Templiers ou chevaliers du Temple. Ordre religieux et militaire créé
en 1119 par Hugues de Payns pour protéger les pèlerins en Terre sainte.
Un ordre est né, l’Ordre du Temple. A notre époque, le Temple de Jérusalem
a plus de valeur aux yeux des Templiers qu’aux yeux d’autres gens de
l’Evangile. Gens de la Thora et Templiers, gens de sectes occultes semblent
être sur la même longueur d’onde concernant ce sujet.
Autant de choses à rattacher au Sabéisme.
non traditionnelle.
La religion de Moïse (sur lui la Paix !) (où ce qu’il en reste) comprend,
à notre époque, plusieurs sectes regroupées sous l’appellation judaïsme.
Rappelons que celui-ci, et contrairement à l’idée reçue et propagée
dans le monde biblique, a appelé son peuple uniquement à la Soumission
non au judaïsme. Aussi parlera-t-on en son sein d’orthodoxes,
de réformateurs, de libéraux, de samaritains, etc. Le Judaïsme traditionnel
est basé sur deux choses essentielles :
1° Livres : la Thora, le Talmud, ainsi que d’autres ouvrages.
2° le rabbinisme et les sages.
Ainsi, et comme dans le christianisme, ce sont les Dignitaires
religieux qui décident, promulguent, excommunient, etc. Quant au Talmud,
si certains l’acceptent, d’autres, le réfutent. Il est ce que le livre
des actes, les épîtres et l’apocalypse sont pour
le christianisme.
L’Islam traditionnel rejette ce dogme.
Théorie de l’unité de la substance, identifiant Dieu et le monde. Ce
qui permet d’écarter, dit-on, le dogme de la création et conduit à diviniser
l’Homme. Dans l’Occultisme : panthéisme, réincarnation, système ternaire
et spiritisme se retrouvent dans la kabbale. « L’introduction
des sexes en Dieu est un des traits les plus remarquables de la kabbale »
(Papus. La Cabbale - Tradition secrète de l’Occident).
les gens de la Magie moderne qui agissent tantôt à visage découvert
tantôt masqué...
On ne peut rebâtir sur des ruines. L’homme ne peut être considéré comme
un édifice de pierre.
d’édifices religieux uniquement. Car tel est à l’origine le rôle des
francs-maçons où gens de cette profession. Par la suite, le goût du
pouvoir, de domination du monde les ont fait dévier de leur but initial...
Le roi Salomon semble les avoir fasciné. Toutefois, ils n’ont ni sa
foi ni sa carrure ni sa stature ni ses qualités. Il était, et contrairement
à l’enseignement biblique et des sectes, un prophète-roi en Israël.
Ses adversaires prétendront, à tort, posséder de lui un ouvrage « Les
Clavicules de Salomon ». Dans le Coran, le Seigneur des mondes
rétablira la vérité le concernant (Coran II 102).
Extrait d’un article du franc-maçon Hiram publié en 1910 dans la revue
maçonnique L’Acacia ; cité par Léon de Poncins, Société des
nations, super-État maçonnique, p.40.
il s’agit des églises protestantes.
Eckert, Magazin der Beweisführung für Verurtheilung des Freimaurerordens,
als Ausgangspunkt aller Zerstorunthatighëit gegen jedes Kirchenthum,
Stratenthum und Eigenthum (Leipsig 1857), t, I, p. 38, trad. par
Gyr, La Franc-maçonnerie en elle-même et dans ses rapports avec les
autres sociétés secrètes de l’Europe (Liège 1859), p. 234 et suivantes
; cité par Claudio Jannet dans son introduction au livre précité du
père Nicolas Deschamps, t, I, p. XCIII.
lequel croit au prophète Mohammad en tant que prophète des Arabes...
Ils restent les meilleurs défenseurs de la langue française.
Le dogme du sang était, dit-on, un secret des Pharisiens. Voir aussi
l’histoire du Graal.
Eloïse Mozzani : Magie et superstitions de la fin de l’ancien régime
à la Restauration, Robert Laffont, Paris 1988.
« Clément, et toi Philippe, traites à la foi donnée, je vous assigne
tous deux au Tribunal de Dieu !... Pour toi, Clément, à quarante jours,
et pour toi, Philippe, dans l’année... »
Dans un silence de mort, on ne perçoit plus que le crépitement
des bûchers.
Et il en sera ainsi. Le pape mourra de dysenterie et de
vomissements à Roquemaure, dans la vallée du Rhône, le 9 avril 1314,
vingt huit jours plus tard. Et Philippe le Bel mourra le 29 novembre
1314, à Fontainebleau, jeté à bas de son cheval, comme il en est lors
de la dégradations des chevaliers félons, soit huit mois plus tard.
..
...Mais la pensée vengeresse cheminerait patiemment, de
siècle en siècle. Par trois fois, la descendance du roi s’éteindrait
avec trois frères. Les Capétiens avec Louis X le Huttin, Philippe
V le Long et Charles IV le Bel. Les Valois, avec François II, Charles
IX et Henri III. Les Bourbons avec Louis XVI, Louis XVIII et Charles
X. La Jacquerie de 1358 préluderait à la Révolution Jacobine
de 1789 ; les Jacques, conduits par Jacques Bonhomme,
vengeraient un jour Jacques de Molay. Et c’est de la tour
du Temple, où furent « questionnés » les chefs de l’Ordre,
que partirait un matin de janvier 1793 le vingt-deuxième successeur
de Philippe le Bel, pour son dernier voyage... (Jésus, ou le mortel
secret des Templiers. Robert Ambelain . Edit. R. Laffont.)
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