Histoire

Le monde de l'Evangile face à lui-même.

Selon l'Histoire de France.

Après le retour des "Croisés" en leurs terres, le monde de l'Evangile allait découvrir le monde du Dualisme à travers des gens comme les Templiers qui engendreront le monde occulte, le monde des loges... Très vite, ils seront accusés de former un Etat dans un Etat. De chercher à détruire le royaume de saint Pierre, le royaume en place... En Terre sainte, quelles étaient les relations des Templiers avec les sectes islamiques ?  

  Le Sabéisme et l’ordre des Templiers

   Au cours de l’interminable procès intenté aux Templiers, les accusateurs, sur ordre de Philippe le bel, ont fait croire à l’opinion publique que les Templiers ont puisé nombre d’éléments de leur doctrine secrète à une secte : les Assassins[1]. Jules Loiseleur dans son ouvrage « la Doctrine secrète des Templiers », tentera de réfuter cette thèse.

   Selon lui : « ...A défaut des faits, les analogies existant entre les doctrines prouvent-elles clairement que les Templiers se soient laissé séduire par les principes religieux Ismaéliens ? Ces analogies ne sont pas contestables : il s’agit seulement d’en mesurer la portée. (...) Si les Templiers arrivèrent aux mêmes résultats immoraux, ce fut uniquement par suite de la prédominance qu’ils accordaient au principe du mal ; mais loin de le laisser, à l’imitation des Ismaéliens, leurs initiés libres de choisir entre tous les systèmes religieux et philosophiques, il paraît, bien au contraire, qu’ils n’eurent qu’une doctrine et qu’ils s’accordèrent pour l’imposer. S’ils admirent divers degrés d’initiation, point qui n’est pas suffisamment éclairci, ce fut sans doute dans le but unique de ne pas lever d’un seul coup tous les voiles qui couvraient leurs mystères et de ménager ainsi les consciences timorées ; mais rien n’atteste que le dernier degré de leur enseignement fut d’apprendre au prosélyte que tout ce qu’on lui avait révélé jusque-là était nul et vain, une simple préparation à l’indifférence absolue et au matérialisme. En un mot, les Templiers sont des sectaires dualistes[2] ; ce sont ni des athées[3] ni des libres penseurs[4].
   ...Jésus, à leurs yeux, n’est nullement un prophète ni un envoyé de Dieu[5]. C’est un homme comme tous les autres, un malfaiteur justement condamné à périr pour racheter ses crimes et non ceux du genre humain[6].
   ...Sans doute l’idole adorée par les Templiers paraît, comme celle des Druzes et des Nosaïris[7], être l’emblème du mauvais principe ; mais elle en diffère profondément quant à la forme, puisque c’est une tête humaine, ayant un ou deux visages, tandis que, chez les Druzes au moins, l’idole offre la figure d’un veau, symbole des cultes ennemis de la religion unitaire.
   Enfin, rien absolument ne donne lieu de supposer que les Templiers aient fait aucun emprunt au sabéisme, ni qu’ils aient, comme paraissent le faire encore les Nosaïris, rendu un culte à la Lune et au Soleil.
   Nous terminerons ce chapitre par la discussion d’un fait dans lequel on a cru voir l’origine asiatique de l’hérésie du Temple. Il a été question plus haut des Yezidis, (...) et dont la religion paraît participer à la fois de celle des Mages, des Sabéens et des Manichéens. Les Yézidis adorent le soleil à son lever[8] et reconnaissent un bon et mauvais principe, mais donnent la supériorité à celui du mal que seul ils ménagent, ce qui offre un point de ressemblance frappant avec l’un des points fondamentaux de la doctrine secrète des Templiers. 
   ...On le voit par tout ce qui précède, l’opinion qui attribue aux doctrines ismaélienes une influence décisive sur l’hérésie du Temple[9] ne résiste pas à l’examen. Il n’y a pas là cette analogie profonde, ces ressemblances générales et de détail qu’on rencontre entre cette hérésie et celle des Euchètes et des Lucifériens. Cette grande théorie du bon et du mauvais principe, l’une des plus anciennes qui aient paru sur la terre, a sans doute son premier berceau en Asie ; mais, transportée successivement sur bien des points de l’ancien monde, elle a subi de nombreuses transformations, elle s’est adaptée à bien des religions, elle a été modifiée de bien des manières différentes. Les Templiers, pendant la courte existence de leur ordre, s’en trouvèrent comme enveloppés ; ils la rencontrèrent à la fois dans tous les pays où ils avaient pris pied. Mais ce n’est pas chez les Ismaéliens ni chez les tribus kurdes, c’est chez des sectaires armés d’une propagande plus active, plus immédiatement mêlés aux querelles religieuses où les Templiers durent s’intéresser, plus rapprochés d’eux par le langage et par un fond primitif de croyance commune, qu’il faut chercher les aïeux immédiats de leur hérésie. »  

   Leurs croyances. Leurs idéologies. Leurs ouvrages

   Idéologie. Selon Arnaud de Lassus : 1) rationalisme, 2) occultisme.
   1. Pas de vérités universelles - Pas de vérités universelles révélées (le naturalisme) - Culte de l’homme - Principes de 89 et droits de l’homme correspondants[10].
   2. Les doctrines de la gnose[11] (panthéisme, réincarnation, système ternaire, spiritisme...) (Op. cit.). 

   L’abbé E. Barbier d’écrire : « Occultistes, Gnostiques, Théosophes, Kabbalistes, Martinistes et Rose-Croix se donnent la main. En étudiant plus à fond ces systèmes, on découvrirait probablement qu’ils dérivent d’une même source première, la kabbale (...) ». Elle prétend se fonder sur la tradition mosaïque ; mais en fait « c’est la tradition de Moïse faussée, paganisée, et, on peut le dire, diabolisée par les apports chaldéens et persans (...) [12]»
   Paul A. Fisher montre que, pour Abert Pike, la franc-maçonnerie est bien la fille de la kabbale. « Les “vérités” propagées par la maçonnerie, comme l’a écrit Pike, sont basées sur la tradition juive mystique connue sous le nom de gnosticisme kabbalistique qui a été transmise à la maçonnerie par l’intermédiaire des Templiers »
   « A de multiples reprises, “Morals and Dogma” insiste sur le fait que la franc-maçonnerie est une religion basée sur la philosophie juive occulte qui se trouve dans la kabbale » (pp. 44-47).
   Et aussi toujours selon l’Abbé Barbier : Elle a pour but de remplacer la Genèse, et d’expliquer la création en niant Dieu créateur. A la place de Dieu la kabbale nous présente un Être Infini, l’Ensoph (Aïn-Soph), c’est-à-dire qui signifie Sans Fin, qui n’a plus les caractères et n’exerce plus l’action qui peignent Dieu dans la Genèse. A la place de la création la kabbale suppose l’émanation. Et voici la différence. Par la création Dieu tire le monde du néant, il fait quelque chose avec rien, pour parler avec la terre-à-terre le plus littéral. Dans l’émanation, l’Ensoph tire le monde de lui-même. Il n’est pas le Dieu créateur du ciel et de la terre. Le dogme qui ouvre le Credo catholique disparaît. Et nous avons à comprendre un être sans fin, un Ensoph qui tire ce qui existe de ce qui existait déjà, c’est-à-dire de lui seul. Les esprits, la matière, en un mot le monde visible et invisible et tous les êtres qu’il contient sortent de l’Ensoph en dix développements successifs et engendrés les uns par les autres, qui sont les dix séphiroth (...).
   Les occultistes effacent le mystère de la Trinité[13], lui substituent leur théorie du Ternaire et l’homme se fond en Dieu, c’est-à-dire le dieu de l’occultisme, l’âme du monde, le plan divin, dans lequel s’abîment les âmes après leurs ultimes purifications, pendant que les deux autres éléments, corps physique et corps astral, se dissolvent dans les parties correspondantes de l’être unique qu’est l’Univers, c’est-à-dire dans la matière et dans le fluide astral. Le microcosme rentre dans le macrocosme et devient un avec lui. C’est toujours le panthéisme[14]. » (Les infiltrations maçonniques dans l’Eglise.).
   S’il est établi que les gens de la Kabbale nient le Dieu créateur, ils rejoignent ainsi les bouddhistes, les gens qui croient à la métempsycose (lesquels font partie d’une des sectes du Sabéisme). Quant au panthéisme, il semble être également très développé chez de nombreux philosophes et intellectuels des gens de la Thora.  

   La devise : « Solve et goagula ». 

   Chez les gens de l’Ombre[15] on dit : « Détruire puis construire ». Dans l’Islam traditionnel ; « Détruire le Mal [seulement] et renforcer le Bien ». Ainsi aux gens de l’Ombre de prétendre :
   Nous avons sapé, renversé, abattu, démoli, avec une fureur qui semblait parfois aveugle, que pour rebâtir dans de meilleures conditions de goût et de solidité[16].
   Or, le sol étant désormais autour de nous jonché de ruines qui sont notre oeuvre, il est grand temps que nous nous mettions sérieusement à apprendre notre métier de constructeur[17] et de véritable F\M\[18].
   Que s’agit-il de détruire ? L’ordre naturel établi par le Seigneur des mondes. Secundo : La Religion divine. Tout ce qui a un rapport avec le domaine de l’Invisible. Troisièmement : La Loi divine. Quatrièmement : le Règne divin sur terre.
   Que s’agit-il de mettre à la place ? Une société qui suit ses passions, ses instincts. Une société athée, laïcisée, mécréante, érotisée, rebelle, perverse et prévaricatrice... Vouée entièrement au culte satanique. Une société préparant enfin la venue du Faux-Messie. A l’établissement d’un gouvernement mondial et d’un nouvel ordre mondial sous son égide. La division de ce travail satanique se faisant entre action pacifique et action violente. Qu’on en juge :
   Toutes les révolutions modernes prouvent que l’Ordre est divisé en deux parties distinctes : l’une « pacifique », l’autre « guerrière ».
   La première n’emploie que des moyens intellectuels, c’est-à-dire la parole et l’écriture.
   Elle mène les autorités et les personnes dont elle a projeté la perte jusqu’au suicide ou à la destruction mutuelle.
   Elle conquiert au profit de l’Ordre toutes les places dans l’Etat, dans l’Église[19] et dans les universités, en un mot toutes les positions influentes.
   Elle séduit les masses, domine l’opinion publique au moyen de la presse ou des associations...
   Son directoire porte le nom de Grand-Orient, et ses loges se ferment (...) dès que la division guerrière fait descendre dans la rue les masses qu’elle a acquises à l’Ordre.
  Dès que la division pacifique a poussé ses travaux assez loin pour qu’une attaque violente ait des chances de succès dans un temps peu éloigné ; lorsque les passions sont enflammées, lorsque l’autorité est suffisamment affaiblie ou que les postes importants sont occupés par les traîtres, la division guerrière reçoit l’ordre de déployer toute son activité.
   Le directoire de la division belligérante s’appelle « firmament ».
   Dès qu’on en vient à des attaques à main armée et que la division belligérante a pris les rênes, les loges de la division pacifique se ferment. Cette tactique dénote encore toutes les ruses de l’Ordre.
   En effet, de cette manière il empêche qu’on ne puisse accuser l’Ordre de coopérer à la révolte.
   En outre, comme les membres de la division belligérante, en tant que hauts dignitaires, font partie de la division pacifique, mais non réciproquement ; comme l’existence de cette division est inconnue à la grande partie des membres de l’autre division, les premiers pourront se railler aux seconds en cas d’insuccès. Les loges pacifiques s’empressent de protéger par tous les moyens les frères de la division belligérante, en les représentant comme des patriotes trop ardents, qui se sont laissés entraîner par le courant au-delà des prescriptions de l’ordre et de la prudence[20].  

   L’élimination de la Compagnie du Messie

   On connaît le rôle moteur, déclare Arnaud de Lassus, qu’on joué les francs-maçons dans la destruction de la Compagnie de Jésus au cours de la deuxième moitié du XVIIIème siècle. Acte dans la préparation de 1789, ainsi jugé par Édouart Drumont :
   « Les francs-maçons s’étaient débarrassés du seul ennemi qu’ils eussent sérieusement à craindre dans cette société inattentive et frivole : le Jésuite[21]. Très délié, très perspicace, le Jésuite personnifiat l’esprit français en ce qu’il a de meilleur, le bon sens, l’amour des lettres[22], l’équilibre de l’intelligence qui firent notre XVIIème siècle si grand dans l’histoire... Le système d’éducation des Jésuites, ensuite, leurs exercices de logique forment des hommes capables de réfléchir, de ne pas se laisser prendre aux mots. A tous ces points de vue, cet adversaire très mêlé aux affaires du monde sans ressentir aucune des passions de la terre était gênant, et l’habileté suprême des francs-maçons fut de l’éloigner de théâtre où ils allaient agir ».
   Et Drumont de citer cette remarque du révolutionnaire (et franc-maçon...). Rabaud Saint Étienne : « Sans l’abolition préliminaire des Jésuites, la Révolution française était impossible ». (Op. cit.). 

   La malédiction du sang

  Dominique Setzepfant d’écrire : La porte Maillot fut le théâtre d’un drame provoqué par un ... envoûtement. Par une cruelle ironie du destin, la victime en fut Ferdinand, duc d’Orléans, fils aîné de Louis-Philippe. Son grand-père, Philippe-Egalité, grand maître du Grand Orient, avait reçu du grand occultiste[23] juif Haïn-Samuel-Jacob, plus connu sous le nom de Falk-Scheck, un talisman de fer, destiné à lui permettre d’éliminer la branche aînée des Bourbons et de favoriser les prétentions dynastiques de la branche cadette des Orléans. L’objet remis au cours d’une cérémonie magique s’avéra d’une redoutable efficacité : les plus terribles malheurs s’abattirent sur les Bourbons. Mais le choc en retour fut effroyable : l’apprenti sorcier périt sur l’échafaud où il avait conduit son royal cousin. Le prix du sang n’était pas encore acquitté...
   En 1836, le duc d’Orléans avait pris pour maîtresse une femme mariée. Le mari, découvrant son infortune, avait fort mal pris la chose et menaçait de dévoiler au grand jour le comportement du prince. Louis-Philippe craignant un scandale suggéra à son fils un opportun voyage en Allemagne. Là, il se consola de ses déboires dans les bras de la princesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin qu’il épousa l’année suivante. Mais l’annonce de ce mariage provoqua la très vive déception de la maîtresse. En juin 1842, après plusieurs vaines tentatives, elle obtint enfin une entrevue avec le duc d’Orléans. « Au cours de ce rendez-vous Mme M***, par un geste brusque, brisa un verre que le prince tenait dans sa main, y provoquant une coupure. Elle recueillit aussitôt le sang qui s’échappait de la blessure dans une petite coupe et nettoya la plaie avec son mouchoir. Louis-Philippe fut mis au courant de l’escapade de son fils, et il s’inquiéta de cette blessure ; initié à l’occultisme lorsqu’il était émigré, il connaissait le pouvoir du sang dans les pratiques magiques. Sur ses ordres, la police questionna le domicile de Mme M***, mais cette dernière avait quitté Paris pour l’Angleterre, en possession du flacon de sang et du mouchoir qui servit à éponger la coupure du prince. L’envoûtement fut réalisé dans la nuit du 12 au 13 juillet 1842. Le duc d’Orléans se trouvait alors dans sa voiture, à la porte Maillot ; les chevaux, pris de folie subite, s’emballèrent un court instant, éjectant le passager qui mourut peu après. Louis-Philippe ordonna que l’endroit où son fils avait achevé sa chute fût nettoyé soigneusement afin d’y faire disparaître toute trace du sang royal. Mais ni le flacon ni le fameux mouchoir ne furent jamais retrouvés ; ils auraient servi une nouvelle fois à détrôner Louis-Philippe.[24] »
   ...Ce sera ensuite le fantôme du Temple et l’ombre de Jacques de Molay, ce dernier grand maître de l’Ordre du Temple. Sa terrible malédiction[25] traversa les siècles et les francs-maçons fidèles à leur serment de vengeance emprisonnèrent la famille royale dans ce qui fut le siège de la plus puissante et énigmatique organisation du monde médiéval. (Op. cit.)  

   Conclusion : Les gens de l’Occultisme et de la Magie du monde biblique sont capables de faire et de défaire les gouvernements ou les régimes en place. Pour cela, tous les moyens sont bons...  (à suivre)


[1] disciples d’Hassen Sabbah à la fin du XIe siècle..
[2] donc des Mages (du Magisme Coran XXII 17), lesquels adorent le Feu sacré et mécroient en la Prédestination du bien et du mal. Autres sectes : la mazdéisme, le mithracisme, le manichéisme, etc. Selon Jacques Mietterand : « Les loges maçonniques se sont battues pour que l’école soit obligatoire, laïque et gratuite. Elles ont lutté et continuent de lutter contre l’école confessionnelle, parce qu’elle engendre le respect de l’autorité du maître ou du dogme, par ce son enseignement débouche sur la résignation (La politique des francs-maçons, p. 19. Cité par Léon de Poncins, Christianisme et franc-maçonnerie, p.15).
   Et aussi :
   « La résignation a été parée de toutes les vertus par l’Église catholique et romaine (...). Pour un franc-maçon digne du passé de son ordre, la résignation n’est qu’une forme de lâcheté (...). C’est par l’homme la remise de son destin entre les mains de Dieu, c’est un acte de démission. (Op. cit. p. 142 ; cité par Léon de Poncins, ibid.).
   Selon ces paroles, le franc-maçon est donc un être rebelle à son Seigneur, un ergoteur. Donc, un frère par excellence du Démon (que Dieu le maudisse !). Sa lâcheté, comme celle de son maître le Démon, c’est son refus de reconnaître, avec certitude, que son destin est entre les mains de son divin Créateur ! Il est le parfait in-soumis. C’est un vrai dualiste... A partir de là on comprendra qu’il ne peut s’entendre avec la religion du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !), et en aucune façon avec la nôtre. Car le respect de l’autorité du prophète comme celle du maître et des croyances y sont sacrés... On doit sacraliser le profane et non profaner le sacré. Et c’est là un signe de piété du coeur (Coran XXII 32).
[3] A partir du naturalisme deux courants maçonniques, selon les experts, se sont développés, l’un déiste, l’autre athée, ou plutôt agnostique.
   Les maçonniques anglo-saxonnes et celles qui s’y rattachent sont en général déistes ; et comme elles constituent la grosse part des bataillons maçonniques, on peut dire que les francs-maçons, dans leur grande majorité sont déistes. C’est d’ailleurs la constatation de Léon XIII, dans son encyclique Humanum genus : « Bien que, prise dans son ensemble, la secte fasse profession de croire en l’existence de Dieu. (...) ».
   En revanche le Grand Orient de France, après avoir, dit-on, été déiste, a refusé, depuis 1884, de prendre position sur l’existence de Dieu. C’est, dit-on encore, en 1884 qu’il modifia l’article 1 de ses statuts, de façon à supprimer toute référence à Dieu : ancienne rédaction : « La Franc-maçonnerie... a pour principe l’existence de Dieu, l’immortalité de l’âme et la solidarité humaine. Elle regarde la liberté de conscience comme un droit propre à chaque homme et n’exclut personne pour ses croyances ». Nouvelle édition : « La Franc-maçonnerie, considérant les conceptions métaphysiques comme étant du domaine exclusif de l’appréciation individuelle de ses membres, se refuse à toute affirmation dogmatique » (cf. J. Lemaître La Franc-maçonnerie. p. 58.).
[4] On connaît la formule nouvelle des Libre penseurs en général : Ni révélation, ni dogmes ! Ni prêtres, ni culte ! Elle est la même, à notre époque, que celle des gens de la Franc-Maçonnerie et des sectes occultes. Lesquels personnages ont une haine et une inimitié sans borne contre la prêtrise... Contre les héritiers du trône de Pierre (l’un et le chef des Douze), contre le Vatican...
[5] idée défendue par bon nombre de gens de la Franc-Maçonnerie, de sectes occultes. Elle rejoint d’une certaine façon celle des gens de la Thora (Coran V 110 ; LXI 6, etc.)
[6] à l’inverse du dogme des gens de l’Evangile.
[7] qui se feront appeler, plus tard, par les gens du monde biblique de France : Alides ou Alaouites. En turc, les Alévites. Secte musulmane. Ne pas confondre avec les alaouites orthodoxes, véritables descendants d’Ali. Comme les gens de l’Evangile, ils croient en l’Incarnation (de Alî). Selon eux, le Créateur s’est incarné en Ali, cousin et gendre du prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !). Ce que l’Islam traditionnel réfute et rejette.
   Le fondateur présumé de la secte pendant le califat des ‘Abbassides, Mohammad fils de Nouçayr al-Namârî al-’Abdî qui mourut vers 884 et qui vivait à Basra/Bassourah...
[8] car c’est à cet instant précis que les diables et les démons l’adorent, eux aussi. Ensemble, ils unissent ainsi leur adoration.
[9] Templiers ou chevaliers du Temple. Ordre religieux et militaire créé en 1119 par Hugues de Payns pour protéger les pèlerins en Terre sainte. Un ordre est né, l’Ordre du Temple. A notre époque, le Temple de Jérusalem a plus de valeur aux yeux des Templiers qu’aux yeux d’autres gens de l’Evangile. Gens de la Thora et Templiers, gens de sectes occultes semblent être sur la même longueur d’onde concernant ce sujet.
[10] Autant de choses à rattacher au Sabéisme.
[11] non traditionnelle.
[12] La religion de Moïse (sur lui la Paix !) (où ce qu’il en reste) comprend, à notre époque, plusieurs sectes regroupées sous l’appellation judaïsme. Rappelons que celui-ci, et contrairement à l’idée reçue et propagée dans le monde biblique, a appelé son peuple uniquement à la Soumission non au judaïsme. Aussi parlera-t-on en son sein d’orthodoxes, de réformateurs, de libéraux, de samaritains, etc. Le Judaïsme traditionnel est basé sur deux choses essentielles :
   1° Livres : la Thora, le Talmud, ainsi que d’autres ouvrages. 2° le rabbinisme et les sages.
   Ainsi, et comme dans le christianisme, ce sont les Dignitaires religieux qui décident, promulguent, excommunient, etc. Quant au Talmud, si certains l’acceptent, d’autres, le réfutent. Il est ce que le livre des actes, les épîtres et l’apocalypse sont pour le christianisme.
[13] L’Islam traditionnel rejette ce dogme.
[14] Théorie de l’unité de la substance, identifiant Dieu et le monde. Ce qui permet d’écarter, dit-on, le dogme de la création et conduit à diviniser l’Homme. Dans l’Occultisme : panthéisme, réincarnation, système ternaire et spiritisme se retrouvent dans la kabbale. « L’introduction des sexes en Dieu est un des traits les plus remarquables de la kabbale » (Papus. La Cabbale - Tradition secrète de l’Occident).
[15] les gens de la Magie moderne qui agissent tantôt à visage découvert tantôt masqué...
[16] On ne peut rebâtir sur des ruines. L’homme ne peut être considéré comme un édifice de pierre.
[17] d’édifices religieux uniquement. Car tel est à l’origine le rôle des francs-maçons où gens de cette profession. Par la suite, le goût du pouvoir, de domination du monde les ont fait dévier de leur but initial... Le roi Salomon semble les avoir fasciné. Toutefois, ils n’ont ni sa foi ni sa carrure ni sa stature ni ses qualités. Il était, et contrairement à l’enseignement biblique et des sectes, un prophète-roi en Israël. Ses adversaires prétendront, à tort, posséder de lui un ouvrage « Les Clavicules de Salomon ». Dans le Coran, le Seigneur des mondes rétablira la vérité le concernant (Coran II 102).
[18] Extrait d’un article du franc-maçon Hiram publié en 1910 dans la revue maçonnique L’Acacia ; cité par Léon de Poncins, Société des nations, super-État maçonnique, p.40.
[19] il s’agit des églises protestantes.
[20] Eckert, Magazin der Beweisführung für Verurtheilung des Freimaurerordens, als Ausgangspunkt aller Zerstorunthatighëit gegen jedes Kirchenthum, Stratenthum und Eigenthum (Leipsig 1857), t, I, p. 38, trad. par Gyr, La Franc-maçonnerie en elle-même et dans ses rapports avec les autres sociétés secrètes de l’Europe (Liège 1859), p. 234 et suivantes ; cité par Claudio Jannet dans son introduction au livre précité du père Nicolas Deschamps, t, I, p. XCIII.
[21] lequel croit au prophète Mohammad en tant que prophète des Arabes...
[22] Ils restent les meilleurs défenseurs de la langue française.
[23] Le dogme du sang était, dit-on, un secret des Pharisiens. Voir aussi l’histoire du Graal.
[24] Eloïse Mozzani : Magie et superstitions de la fin de l’ancien régime à la Restauration, Robert Laffont, Paris 1988.
[25] « Clément, et toi Philippe, traites à la foi donnée, je vous assigne tous deux au Tribunal de Dieu !... Pour toi, Clément, à quarante jours, et pour toi, Philippe, dans l’année... »
   Dans un silence de mort, on ne perçoit plus que le crépitement des bûchers.
   Et il en sera ainsi. Le pape mourra de dysenterie et de vomissements à Roquemaure, dans la vallée du Rhône, le 9 avril 1314, vingt huit jours plus tard. Et Philippe le Bel mourra le 29 novembre 1314, à Fontainebleau, jeté à bas de son cheval, comme il en est lors de la dégradations des chevaliers félons, soit huit mois plus tard. ..
   ...Mais la pensée vengeresse cheminerait patiemment, de siècle en siècle. Par trois fois, la descendance du roi s’éteindrait avec trois frères. Les Capétiens avec Louis X le Huttin, Philippe V le Long et Charles IV le Bel. Les Valois, avec François II, Charles IX et Henri III. Les Bourbons avec Louis XVI, Louis XVIII et Charles X. La Jacquerie de 1358 préluderait à la Révolution Jacobine de 1789 ; les Jacques, conduits par Jacques Bonhomme, vengeraient un jour Jacques de Molay. Et c’est de la tour du Temple, où furent « questionnés » les chefs de l’Ordre, que partirait un matin de janvier 1793 le vingt-deuxième successeur de Philippe le Bel, pour son dernier voyage... (Jésus, ou le mortel secret des Templiers. Robert Ambelain . Edit. R. Laffont.)


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11/05/07 .

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