Histoire

LE CULTE DE LA RAISON ou LE CULTE DU DIABLE !

Selon l'Histoire de France.

Selon une parole prophétique : "La première chose que Dieu créa fut l'intellect [ou la raison]. Il lui dit alors : « Approche ! » et l'intellect s'approcha. Puis il lui dit : « Tourne-toi ! » et il se tourna. Puis Dieu, Puissant et Majestueux, dit : « Par Ma puissance et Ma Majesté, Je n'ai rien créé de plus noble que toi. Par toi, Je prends et par toi, Je donne. Par toi, Je récompense et par toi, Je châtie. » (Rabarâni, rapporté par Aïchah)..

Le Culte de la Raison. 

   Quand les révolutionnaires chasseront la religion de la terre de France, ils en viendront à adorer une créature du divin Créateur, la Raison ! ? 

   Sens

   La Raison (ou l’intellect). C'est : a) la connaissance de la vraie nature des choses dont le substrat est le cœur, b) c'est ce qui se connaît, dans le cœur (dans le sens de cœur). La Raison est donc, soit l'attribut du savoir, soit l'organe du savoir, choses qu'il ne faut pas confondre. Selon une parole : "En premier lieu, Dieu a créé la raison". Car, comme le savoir est un accident, il faut que son substrat ait été créé avant lui, ou en même temps.
   Il y a donc huit concepts, dont cinq différents entre eux : le cœur physique, l'esprit physique, l'âme en proie aux passions, et la connaissance ; enfin, l'organe subtil apte à connaître. Et, en ce cinquième sens, il s'agit aussi du cœur. Cet organe est également en rapport avec le cœur physique et par là avec le corps entier. (V. Ghazali, Ihyah). 

   Le Culte de la Raison

   Raison (culte de la), culte proposé par les hébertistes (V. Hébert) et destiné à supplanter le christianisme sous la Révolution française. La Raison fut célébrée à N.-D. de Paris ("Temple de la Raison") le 10 nov. 1793. Ce culte disparut avec les hébertistes (mars 1794) et Robespierre instaura à sa place celui de l'Être suprême. Hébert (Jacques René) (Alençon, 1757 ­ Paris, 1794), journaliste et homme politique français. Fondateur du Père Duchesne (1790), journal des révolutionnaires extrémistes, il contribua à la chute de la royauté (1792) et des Girondins (1793). Avec ses partisans, les hébertistes (Chaumette, Chabot, Collot d'Herbois, etc.), il eut une grande influence au sein du club des Cordeliers et de la Commune insurrectionnelle de Paris. Robespierre, dont il avait dénoncé la modération, le fit arrêter et guillotiner ainsi que ses partisans.
   Dans l’ouvrage « Hiram au Jardin des Oliviers », Lantoine d’écrire : « Notre secret consiste à construire insensiblement une République universelle et démocratique dont la Raison sera la Reine et le Conseil Suprême l’assemblée des Sages. » (Rapporté par Jacques Plocard d’Assac, in « Lectures françaises », n° 422, juin 1992). 

   Terreur en France. La « fille » de l’Eglise se prostitue

   Au cours de la Révolution du monde biblique en 1793, « le monde entendit pour la première fois une assemblée d’hommes nés et élevés en pays civilisés et s’arrogeant le droit de gouverner l’une des nations les plus raffinés d’Europe, s’élever d’une voix unanime pour renier la vérité la plus solennelle à l’âme humaine : la foi et le culte de la Divinité. » (Sir Walter, Life of Napoléon, vol, 1. ch. 17.) « La France est la seule nation au monde et dont les registres authentiques ont survécu, qui ait officiellement osé, en tant que nation, lever la main en rébellion ouverte contre l’Auteur de l’univers. Beaucoup de blasphémateurs et d’incrédules ont existé et existent encore en Angleterre, en Allemagne, en Espagne et ailleurs ; mais la France occupe une place à part dans l’histoire de l’humanité, comme étant le seul Etat qui, par un décret de son assemblée législative, ait déclaré que Dieu n’existe pas et dont la vaste majorité de sa population, tant dans la capitale qu’en province, les femmes aussi bien que les hommes, ait accueilli cette nouvelle par des danses et des chants de joie[1]. » (blackwood’s Magazine, Novembre, 1870). 

   Le mariage bafoué

   La France manifesta aussi le caractère qui distingua spécialement Sodome. Durant la Révolution, on constata un état de corruption et d’abaissement semblable à celui qui amena la destruction sur les villes de la plaine. L’histoire, comme la prophétie, établit un rapport entre l’athéisme et l’indécence de la France. « Directement reliée avec ces lois contre la religion, était celle qui réduisait le mariage l’engagement le plus sacré existant entre deux êtres humains et dont la permanence est indispensable à la conservation de la société à l’état de simple contrat civil de nature transitoire que deux personnes pouvaient contracter et rompre à volonté... Si des adversaires s’étaient donnés comme tâche de découvrir un moyen de détruire aussi effectivement tout ce qu’il y a de vénérable, de gracieux et de durable dans la vie domestique et de s’assurer en même temps que le mal qu’ils s’étaient engagés de créer pourrait se perpétuer de génération en génération, ils n’auraient pas pu inventer un plan plus efficace que la dégradation du mariage... Sophie Arnould, actrice célèbre pour son esprit facétieux, appelait ce mariage républicain[2]le sacrement de l’adultère[3] » (Scott, vol. , ch. 17.). 

   La France biblique contre le Messie, le fils de Marie

   L’incrédule Voltaire[4] dit un jour avec présomption : « Je suis las d’entendre les gens répéter que douze hommes[5] ont fondé la religion chrétienne[6]. Je prouverai qu’un seul homme suffit pour la renverser[7]. »

  Au Jour des Comptes pourra-t-il se montrer aussi arrogant ? Aucun pays n’a jamais manifesté autant d’hostilité contre le Sceau des prophètes d’Israël, le Messie (sur lui la Paix !). Aucune autre nation ne s’est opposé brutalement et cruellement contre la vérité. Par les persécutions qu’elle avait fait subir aux propagateurs de l’Evangile, elle avait réellement banni le fils de Marie de l’espace cultuel français.
   Après les guerres interminables entre sectes chrétiennes (dont catholiques et protestants), c’est au tour de l’Athéisme de profiter de ce vide pour s’emparer du pouvoir et gouverner. Selon les témoignages, la puissance athée qui gouverna la France sous la Révolution et le règne de la Terreur livra en effet à la Bible une guerre sans précédent dans l’histoire. L’Assemblée nationale prohiba la Parole de Dieu. Les exemplaires de la Bible furent ramassés et brûlés publiquement avec toutes sortes de marques de mépris inimaginables. La loi de Dieu était foulée aux pieds. Les institutions de la Bible furent abolies. Le repos hebdomadaire fut supprimé et à sa place, chaque dixième jour était dévoué aux festivités et au blasphème. Le baptême et la communion furent interdits. Et des inscriptions placées bien en vue dans les cimetières déclaraient que la mort est au sommeil éternel.
   La crainte de Dieu, loin d’être le commencement de la sagesse, était qualifiée de commencement de la folie. Tout culte religieux, sauf celui de la liberté et de la patrie, fut prohibé. « L’évêque constitutionnel de Paris fut appelé à jouer le rôle principal dans une comédie honteuse et scandaleuse jamais présentée devant une Assemblée nationale... Il s’avança en pleine procession, pour déclarer à la Convention que la religion qu’il avait enseignée pendant tant d’années avait été inventée tous ses aspects par les prêtres et qu’elle n’avait aucun fondement ni dans l’histoire ou dans la vérité sacrée. Il dénia, dans les termes les plus solennels et les plus explicites, l’existence de la divinité au culte duquel il avait été consacré et dédierait désormais sa vie au culte de la liberté, de l’égalité, de la vertu et de la morale. Il déposa alors devant l’Assemblée ses insignes épiscopaux et reçut du président de la Convention l’accolade fraternelle. Plusieurs prêtres apostats suivirent l’exemple de ce prélat. » (Scott, vol. 1, ch. 17).
   La France biblique avait réduit au silence son livre divin : la Bible. La Bible était étendue comme un cadavre dans ses rues et ceux qui haïssaient les restrictions et les exigences de la loi divine, étaient remplis de joie. Les hommes outrageaient publiquement le Roi de l’Univers, Dieu (exalté soit-Il !).
     Avec une hardiesse blasphématoire presqu’impossible à croire, l’un des prêtres du nouvel ordre s’écriait : « Dieu, si tu existes, venge les injures faites à ton nom. Je te mets au défi ! Tu demeures silencieux ; Tu n’oses pas faire éclater ton tonnerre. Qui, après ceci, croira encore à ton existence ? » (Lacretelle, History, vol. II, p. 309 ; dans Sir Archibald Alison, History of Europe, vol. I, ch. 10.). 

   Quand la France biblique répudie sa foi et son culte

   Lorsque fut répudié le culte du Dieu Vivant et Eternel, la France biblique ne tarda pas à glisser dans une idolâtrie dégradante, par le culte de la Déesse de la Raison en la personne d’une femme corrompue. Et ce, inauguré par l’Assemblée nationale et par les plus hautes autorités civiles et législatives. Un historien écrivit : « L’une des cérémonies de cette période d’insanité n’a jamais été rivalisé par son absurdité combinée avec son impiété. Les portes de la Convention s’ouvrirent toutes grandes pour livrer passage à une bande de musiciens, à la suite de laquelle les membres du Conseil municipal entrèrent en procession solennelle, chantant un hymne en l’honneur de la liberté et escortant, comme objet de leur culte futur, une femme voilée dénommée la Déesse de la Raison[8]. Dès qu’elle se trouva dans l’enceinte, on la dépouilla solennellement de son voile et elle prit place à la droite du président alors qu’elle fut reconnue comme étant une danseuse à l’Opéra... C’est à cette femme, considérée comme le meilleur emblème de la raison qu’ils adoraient, que la Convention nationale de France rendit un hommage public.
   « Cette mimique impie et ridicule avait un certain style ; l’instauration de la Déesse de la Raison fut répétée et imitée dans toutes les parties de la France où les habitants voulaient démontrer qu’ils étaient à l’égalité des grandeurs de la Révolution
. » (Scott, vol. I, ch. 17).
    L’orateur introduisit le culte de la Raison en ces termes : Législateurs, le fanatisme a cédé la place à la Raison. Ses yeux ensommeillés n’ont pu soutenir l’éclat de la lumière. En ce jour, une foule immense s’est assemblée sous ces voûtes gothiques qui pour la première fois, ont fait raisonner la vérité. Les Français y ont célébré le vrai culte, celui de la liberté, celui de la raison[9]. C’est là que nous avons formulé des souhaits pour la prospérité des vues de la République. Là, nous avons abandonné des idoles inanimées pour la Raison, pour cette image animée, le chef-d'œuvre de la nature[10]. » (M.A. Thiers, History of French Revolution, vol. 2, pp.370-371).
   Lorsque la déesse fut amenée devant la Convention, le président la prit par la main et dit en se tournant vers l’Assemblée : « Mortels, cessez de trembler devant le tonnerre sans pouvoir d’un Dieu que vos coeurs ont créés[11]. Ne reconnaissez plus désormais d’autre divinité que la Raison. Je vous offre sa plus noble et sa plus pure image ; s’il vous faut des idoles, n’apportez plus vos hommages qu’à celle-ci... Tombe devant l’auguste Sénat de la Liberté, ô voile de la Raison ! »
   « Après avoir reçu l’accolade du président, la déesse, montée sur un char magnifique, fut conduite parmi une foule immense, à la cathédrale de Notre-Dame pour remplacer la divinité. Placée sur un autel élevé, elle reçut les adorations de tous ceux présents
[12]. (Alison, vol. I. ch. 10).
   Quelques temps après, on brûla la Bible publiquement[13]. A une occasion, « La Société populaire du Musée » entra dans le vestibule de la mairie en criant : ‘Vive la Raison !’ et, portant au bout d’un bâton les restes à demi brûlés de livres dont entre autres, les bréviaires, les missels, l’Ancien et le Nouveau Testament, et que le président[14] déclara « ont expié dans un grand feu pour toutes les sottises qu’ils ont fait commettre à la race humaine. » (Journal of Paris, 1793, No, 318. Traduit de Buchez-Roux, Collection of Parliamentary History, vol. 30, pp. 200,201).
   La Bible aurait pu apporter à la France la solution à ses problèmes politiques et sociaux, finalement les forces de l’Obscurantisme plongèrent le pays dans l’anarchie et la ruine. En rejetant la Bible qui aurait pu lui apporter la guérison, la France biblique avait ouvert toute grande la porte à l’incrédulité et à la ruine. Quand les restrictions des lois divines furent mis de côté, il devint bien vite apparent que les lois des hommes étaient incapables de retenir la puissante marée des passions humaines ; et la nation sombra dans la révolte et l’anarchie. La guerre à la Parole de Dieu inaugura une ère connue dans l’histoire sous le nom de « Règne de la Terreur ». » La paix et le bonheur furent bannis des foyers et du coeur des hommes. Nul n’était en sécurité. Celui qui triomphait aujourd’hui devenait, demain, suspect et condamné. La violence et le vice avaient libre cours. 

   Le sang de l’Echafaud

   Selon les plans des forces de l’Obscurantisme et du Mal, le roi, le clergé et la noblesse furent livrés aux atrocités d’une populace passionnée et en démence. L’exécution du roi excita leur soif de revanche et ceux qui avaient décrété sa mort le suivirent bientôt à la guillotine. Un massacre général de tous ceux qui étaient suspects d’hostilité à la Révolution fut déclenché. Les prisons étaient combles, abritant à un certain moment, plus de deux cent mille captifs. Les villes de province étaient remplies de scènes d’horreur. Les révolutionnaires s’élevèrent les uns contre les autres et la France devint un immense champ de bataille où s’affrontaient des foules en proie à la fureur de leur passions. « A Paris, les tumultes succédaient aux tumultes et les citoyens étaient partagés en de nombreuses factions ne visant qu’à leur extermination mutuelle. » Pour comble de malheur, la nation entra dans une guerre prolongée et dévastatrice avec les grandes puissances d’Europe. « Le pays faisait face à la faillite ; les armées réclamaient leur solde impayé ; les Parisiens étaient réduits à la famine ; les provinces étaient ravagées par des brigands, et la civilisation était presque détruite sous l’anarchie et le vice. »

   « La persécution dont le clergé de France avait donné l’exemple pendant tant de siècles se retournait maintenant contre lui avec une force redoutable. Le sang des prêtres coulait sur les échafauds. Les galères et les prisons, autrefois remplies d’Huguenots, se peuplaient maintenant de leurs persécuteurs. Enchaîné au banc et s’épuisant à la rame, le clergé catholique romain expérimentait à son tour les supplices que l’Eglise avait sans remords, infligés aux paisibles hérétiques. » (Thos. H. GIII, The Papal Drama, b. 10 ; Edmond de Pressensé. The Church and the French Revolution, b. 3, ch. 1).

   « Puis vinrent des jours où le plus barbare de tous les codes fut appliqué par un tribunal plus barbare encore ; où aucun homme ne pouvait saluer son voisin ni faire sa prière... sans s’exposer à commettre un crime capital ; où les espions[15] surveillaient de partout ; où la guillotine fonctionnait avec acharnement à chaque matin ; où les prisons étaient aussi remplies que la cale d’un bateau d’esclaves ; où les égouts de Paris emportaient à la Seine des flots de sang humain... Tandis que les wagons remplis de victimes, parcouraient journellement les rues de Paris et les conduisaient au lieu d’exécution, les consuls envoyés dans les départements par le comité souverain, se livraient à des cruautés monstrueuses inconnues même dans la capitale. La lame de la machine fatale montait et retombait trop lentement pour suffire au massacre et de longues files de captifs étaient tirés à la mitraille. On perforait des barques chargées de malheureuses victimes. Lyon fut réduit en désert. A Arras, on refusa même aux prisonniers la miséricorde cruelle d’une mort rapide. Tout le long de la Loire, de Saumur jusqu’à la mer, de grandes volées de corbeaux et de vautours[16] se repassaient de la chair des cadavres nus, entrelacés dans des étreintes ignobles. On ne faisait grâce ni au sexe ni à l’âge. Le nombre de jeunes gens et de jeunes filles de dix-sept ans qui furent immolés sous cet horrible régime est par centaines. Les Jacobins[17] se lançaient l’un à l’autre, avec une pique, des bébés arrachés au sein maternel[18]. » (M.A. Thiers, History of the French Revolution, vol. 3, pp. 42-44, 62-74, 106 (New York, 1890, traduit par F. Shoberl) ; F.A. Mignet, History of the French Revolution, ch. 9, par. 1 (Bohn, 1894) ; A. Alison, History of Europe, 1789-1815, vol. 1, ch. 14 (New York, 1872, vol. 1, pp. 293-312). Dans le cours espace de dix ans, des millions d’êtres humains périrent[19]

   La Terreur abat les croix

   J. Hoppenot dans son ouvrage « Le crucifix » d’écrire : Deux siècles se passent. En même temps qu’elle fait couler des flots de sang, la Terreur sur tout le sol de la France abat les images du Christ et des Saints[20].
   Dans les églises de Paris, croix et images sont renversées et, pour que la profanation soit plus sacrilège, dans le sanctuaire de Notre-dame, à la place du grand crucifix jeté à terre, on exalte, on encense, on adore, vaine idole de chair, la Maillard, une actrice de l’Opéra. C’était l’acte suprême de la haine envers la croix[21] du Sauveur.

   L’excès du crime amène une réaction.

   Dès 1806, Napoléon[22] couvre de sa protection les abbés de Rauzan et de Forbin Janson qui, par les Missions de France, vont remettre la foi des âmes, l’Eucharistie dans les tabernacles, le crucifix sur les autels et les Calvaires sur les places de nos villes...  

   Le signe de contradiction de nos jours. 

   Et d’ajouter : De nos jours la haine a-t-elle désarmé ? Satisfaite de dix-huit cents ans d’hostilité, l’impiété a-t-elle fait trêve à ses honteux exploits ?
   Hélas ! ouvrez les yeux : depuis plus de trente ans, c’est la guerre à la croix, dans la France laïcisée[23]. Sous le regard des écoliers, on a vu des maîtres[24] arracher le crucifix de la muraille et le jeter, en morceaux, dans la boîte aux ordures.
   A l’hospice[25], sous le regard des moribonds, on a vu des infirmiers arracher aux murs des dortoirs le crucifix qui allégeait la souffrance, consolait l’agonie, sanctifiait les derniers instants.
   Et les croix que les siècles de foi avaient élevées dans les villes et les campagnes, sur les places, aux carrefours, et celles qui, plus récemment, furent plantées par les Rauzan, les Forbin Janson, les Sellier... que sont-elles devenues[26] ? Plusieurs sont tombées de vétusté, soit. Mais combien sont tombées sous les coups de la haine ?
   Le 7 juin 1900, n’a-t-on pas vu, à Reims, par ordre du maire, déboulonner l’antique croix du Jard, si chère à la cité de S. Remy ? Ce fut l’acte de haine prémédité et froidement accompli. Mais que l’acte d’amour fut superbe dans sa spontanéité touchante et courageuse ! (Op. cit. Edit. Desclée, de Brouwar & cie.).  

   Conclusion

   Lorsqu’une certaine forme de jugement et d’appréciation est mise à nue, Satan le banni la présente sous un autre déguisement et les gens du commun le reçoivent avec tout autant de faveur que le précédent. Lorsque le peuple biblique découvrit que le romanisme n’était que mensonge et qu’il ne pouvait plus s’en servir pour les amener à transgresser la loi de Dieu, il les poussa à regarder toutes les religions comme mensongères et la Bible comme une fable ; et rejetant tous les enseignements divins, ils se livrèrent sans remords au péché.
   L’erreur fatale qui attira tant de calamité sur la France biblique, fut d’ignorer cette grande vérité : que la véritable liberté d’un peuple réside uniquement dans l’obtempération aux ordres divins et dans l’application stricte la Loi divine (Coran V 47, etc.).
   Le monde de l’Athéisme, de l’Apostasie, de la Mécréance, de l’Egarement, du Mal et de l’Occultisme peuvent s’opposer et dénoncer la foi et loi de Dieu, mais les résultats de leur oeuvre prouvent avec certitude que le bien-être de l’homme dépend uniquement dans ce que nous venons de mentionner.
   Ceux qui ne veulent pas lire les leçons données dans la Bible ou le Coran sont invités à les lire dans l’histoire des nations.
   Quand la France biblique prohiba publiquement la Bible, les forces de l’Obscurantisme, du Mal et aussi les démons exultèrent de voir enfin la réalisation de leur plus cher désir ; un royaume affranchi des restrictions de la loi de Dieu ! Mais la violation d’une loi juste et droite entraîne nécessairement la misère et la ruine.
   Tous ces malheurs furent conformes aux désirs de Satan le lapidé. C’était le but qu’il poursuivait depuis des siècles. Soit, de tromper du début à la fin les gens de la Révolution, et son objet principal ensuite n’est-il pas de plonger l’homme dans la désolation et la destruction, dans le péché et le Feu infernal ? Par son art mensonger, il aveugle les hommes et les amène à rejeter sur leur divin Créateur, la source de tous leurs malheurs... Quelle abomination !         (à suivre)


[1] Cette attitude débouchera sur ® l’Athéisme ou le ® Déisme. Puis, aura pour conséquence les deux grandes guerres de l’Europe (¯1914-18 ; ®39-45).
[2] l’instigateur de cette loi sera à plaindre au Jour des Comptes. De même, tous ceux qui ont opté pour elle.
[3] Au regard du divin Législateur, les enfants qui naîtront de ces mariages civils seront des bâtards.
[4] Dans le dogme catholique, on a cette habitude très romaine et très latine de canoniser les gens après leur mort. Chez les politiques et autres, par contre, on les vénère, on les déifie, on les seigneurise... Culte hérité du Sabéisme ancien (ou Paganisme). Voltaire, piètre individu du monde biblique, fait partie de ces gens-là !
[5] Il s’agit des Douze compagnons du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !).
[6] Contrairement à l’idée reçue, ils n’ont pas fondé la religion chrétienne. Mais uniquement la religion de Dieu (Coran III 53). C’est Paul, puis Constantin qui fondèrent le christianisme. Voltaire ne fit que renverser leur religion.
[7] Il est, certes, plus facile de détruire que de construire !
[8] ou l’intellect. 1. En arabe, ‘aql. Ce qui unit l'ensemble des parties de notre corps est uniquement l'esprit, et non la raison.
[9] A cette époque, liberté et raison ne faisaient qu’un. Léon XIII de s’exprimer :
   Il s’agit, pour les francs-maçons (...) de détruire de fond en comble toute la discipline religieuse et sociale qui est née des institutions chrétiennes et de lui en substituer une nouvelle façonnée à leurs idées et dont les principes fondamentaux et les lois sont empruntés au naturalisme (...).
   Or le premier principe des naturalistes, c’est qu’en toutes choses la nature ou la raison humaine doit être maîtresse et souveraine. Cela posé, il s’agit des devoirs envers Dieu, ou bien ils en font peu de cas, ou ils en altèrent l’essence par des opinions vagues et des sentiments erronés. Ils nient que Dieu soit l’auteur d’aucune révélation. Pour eux, en dehors de ce que peut comprendre la raison humaine, il n’y a ni dogme religieux, ni vérité, ni maître en la parole de qui, au nom de son mandat officiel d’enseignement, on doit avoir foi. (Encyclique Humanum genus.).
[10] La nature a elle aussi un Créateur, Dieu (exalté soit-Il !). Elle lui est soumise. Tel n’est pas le cas de l’animal doué de raison, l’homme ! Alors qui est le plus intelligent, la Nature ou l’Homme qui vit sur elle et en elle ?
[11] Nullement. Dieu s’est révélé à l’homme par l’intermédiaire de Ses prophètes, véritables ambassadeurs du Créateur des cieux et de la terre. L’homme est un ergoteur. C’est lui qui a créé schismes, sectes et autres déviations de ce genre. Loin de choisir le chemin tracé par son Créateur, il a choisi le chemin tracé par Sa créature, le Diable banni, Satan (que Dieu le maudisse !).
[12] de piètres créatures. La créature adorant une créature de Dieu : la raison ! Celle-ci pouvait-elle leur parler, les guider, les conseiller ? Que peut faire une chose morte comme une statue ou une image ? Sinon qu’égarer les gens dépourvus d’intelligence !
[13] Ils imitaient leurs plus loin ancêtres : Nabuchodonosor et Titus.
[14] Pourra-t-il, au Jour des Comptes, s’échapper du Feu infernal destiné pour les injustes, les ennemis de Dieu et de Sa religion ?
[15] des partis politiques en place.
[16] image abominable et lamentable.
[17] Membre d’une association politique très avancée sous la Révolution.
[18] Comment après cela ces gens diront être meilleur que ceux qu’ils combattent ? C’est aux Tribunaux à juger non à la masse populaire en furie ou à un quelconque parti en place. Et comment peut-on s’en prendre à des enfants ? L’Europe, jusqu’à nos jours, a gardé en elle ce genre de cruauté, ce germe d’un barbarisme rampant. 
[19] Comment après cela pouvoir encore se réclamer d’une idéologie comme le Républicanisme et après cela, le Laïcisme.
[20] Lesquelles sont sacrées selon le dogme catholique.
[21] la croix étant devenu le symbole de la dérision... des révolutionnaires, des athées, des déistes et autres gens... De quoi rendre fou Paul et ses disciples. Lui qui pensait unir le monde à travers elle...
[22] Homme problématique. Certains voient en lui un F\, d’autres s’y opposent. Selon certains, il devait durant son règne détruire la papauté romaine et vaticane. Il n’en sera rien...
[23] croisé et laïcisé n’ont jamais été de bons amis. On se tolère, mais on ne s’aime pas !
[24] l’intellectuel est parfois un véritable fléau au sein d’une société. A l’Ecole, comme étant au service de l’Etat, il n’a pas, dirons des voix, à faire de la politique. A s’engager dans ce domaine. Manipulé, il ne peut rester fidèle à la tâche auquel il s’engage. Le fait-il, ne serait-il pas bon pour lui qu’il change de métier ?
[25] Naguère, les religieuses y travaillaient. Elles seront peu à peu remplacées par des gens du civil. L’esprit matérialiste prédominant à l’esprit spirituel... Pourtant si utile dans pareil cas.
[26] Dans la France profonde, on retrouve tout cela. Bien que les athées, les irréligieux n’y voient rien de bon...


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11/05/07 .

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