Histoire |
LE CULTE DE LA RAISON ou LE CULTE DU DIABLE ! |
Selon l'Histoire de France. |
Selon une parole prophétique : "La
première chose que Dieu créa fut l'intellect [ou la raison]. Il lui dit
alors : « Approche ! » et l'intellect s'approcha. Puis il lui dit : «
Tourne-toi ! » et il se tourna. Puis Dieu, Puissant et Majestueux, dit
: « Par Ma puissance et Ma Majesté, Je n'ai rien créé de plus noble que
toi. Par toi, Je prends et par toi, Je donne. Par toi, Je récompense et
par toi, Je châtie. » (Rabarâni, rapporté par Aïchah)..
Le Culte de la Raison. Quand les révolutionnaires chasseront la religion de la terre de France, ils en viendront à adorer une créature du divin Créateur, la Raison ! ? Sens.
La Raison (ou l’intellect). C'est : a) la connaissance de la vraie nature
des choses dont le substrat est le cœur, b) c'est ce qui se connaît,
dans le cœur (dans le sens de cœur). La Raison est donc, soit l'attribut
du savoir, soit l'organe du savoir, choses qu'il ne faut pas confondre.
Selon une parole : "En premier lieu, Dieu a créé la raison".
Car, comme le savoir est un accident, il faut que son substrat ait été
créé avant lui, ou en même temps. Le Culte de la Raison.
Raison (culte de la), culte proposé par les hébertistes (V. Hébert)
et destiné à supplanter le christianisme sous la Révolution française.
La Raison fut célébrée à N.-D. de Paris ("Temple de la Raison")
le 10 nov. 1793. Ce culte disparut avec les hébertistes (mars 1794)
et Robespierre instaura à sa place celui de l'Être suprême. Hébert (Jacques
René) (Alençon, 1757 Paris, 1794), journaliste et homme politique
français. Fondateur du Père Duchesne (1790), journal des révolutionnaires
extrémistes, il contribua à la chute de la royauté (1792) et des Girondins
(1793). Avec ses partisans, les hébertistes (Chaumette, Chabot, Collot
d'Herbois, etc.), il eut une grande influence au sein du club des Cordeliers
et de la Commune insurrectionnelle de Paris. Robespierre, dont il avait
dénoncé la modération, le fit arrêter et guillotiner ainsi que ses partisans. Terreur en France. La « fille » de l’Eglise se prostitue. Au cours de la Révolution du monde biblique en 1793, « le monde entendit pour la première fois une assemblée d’hommes nés et élevés en pays civilisés et s’arrogeant le droit de gouverner l’une des nations les plus raffinés d’Europe, s’élever d’une voix unanime pour renier la vérité la plus solennelle à l’âme humaine : la foi et le culte de la Divinité. » (Sir Walter, Life of Napoléon, vol, 1. ch. 17.) « La France est la seule nation au monde et dont les registres authentiques ont survécu, qui ait officiellement osé, en tant que nation, lever la main en rébellion ouverte contre l’Auteur de l’univers. Beaucoup de blasphémateurs et d’incrédules ont existé et existent encore en Angleterre, en Allemagne, en Espagne et ailleurs ; mais la France occupe une place à part dans l’histoire de l’humanité, comme étant le seul Etat qui, par un décret de son assemblée législative, ait déclaré que Dieu n’existe pas et dont la vaste majorité de sa population, tant dans la capitale qu’en province, les femmes aussi bien que les hommes, ait accueilli cette nouvelle par des danses et des chants de joie[1]. » (blackwood’s Magazine, Novembre, 1870). Le mariage bafoué. La France manifesta aussi le caractère qui distingua spécialement Sodome. Durant la Révolution, on constata un état de corruption et d’abaissement semblable à celui qui amena la destruction sur les villes de la plaine. L’histoire, comme la prophétie, établit un rapport entre l’athéisme et l’indécence de la France. « Directement reliée avec ces lois contre la religion, était celle qui réduisait le mariage l’engagement le plus sacré existant entre deux êtres humains et dont la permanence est indispensable à la conservation de la société à l’état de simple contrat civil de nature transitoire que deux personnes pouvaient contracter et rompre à volonté... Si des adversaires s’étaient donnés comme tâche de découvrir un moyen de détruire aussi effectivement tout ce qu’il y a de vénérable, de gracieux et de durable dans la vie domestique et de s’assurer en même temps que le mal qu’ils s’étaient engagés de créer pourrait se perpétuer de génération en génération, ils n’auraient pas pu inventer un plan plus efficace que la dégradation du mariage... Sophie Arnould, actrice célèbre pour son esprit facétieux, appelait ce mariage républicain[2] ‘le sacrement de l’adultère’[3] » (Scott, vol. , ch. 17.). La France biblique contre le Messie, le fils de Marie. L’incrédule Voltaire[4] dit un jour avec présomption : « Je suis las d’entendre les gens répéter que douze hommes[5] ont fondé la religion chrétienne[6]. Je prouverai qu’un seul homme suffit pour la renverser[7]. »
Au Jour des Comptes pourra-t-il se montrer aussi arrogant ? Aucun pays
n’a jamais manifesté autant d’hostilité contre le Sceau des prophètes
d’Israël, le Messie (sur lui la Paix !). Aucune autre nation ne s’est
opposé brutalement et cruellement contre la vérité. Par les persécutions
qu’elle avait fait subir aux propagateurs de l’Evangile, elle avait
réellement banni le fils de Marie de l’espace cultuel français. Quand la France biblique répudie sa foi et son culte.
Lorsque fut répudié le culte du Dieu Vivant et Eternel, la France biblique
ne tarda pas à glisser dans une idolâtrie dégradante, par le culte de
la Déesse de la Raison en la personne d’une femme corrompue.
Et ce, inauguré par l’Assemblée nationale et par les plus hautes autorités
civiles et législatives. Un historien écrivit : « L’une des
cérémonies de cette période d’insanité n’a jamais été rivalisé par son
absurdité combinée avec son impiété. Les portes de la Convention
s’ouvrirent toutes grandes pour livrer passage à une bande de musiciens,
à la suite de laquelle les membres du Conseil municipal entrèrent en
procession solennelle, chantant un hymne en l’honneur de la liberté
et escortant, comme objet de leur culte futur, une femme voilée dénommée
la Déesse de la Raison[8].
Dès qu’elle se trouva dans l’enceinte, on la dépouilla solennellement
de son voile et elle prit place à la droite du président alors qu’elle
fut reconnue comme étant une danseuse à l’Opéra... C’est à cette
femme, considérée comme le meilleur emblème de la raison qu’ils adoraient,
que la Convention nationale de France rendit un hommage public. Le sang de l’Echafaud. Selon les plans des forces de l’Obscurantisme et du Mal, le roi, le clergé et la noblesse furent livrés aux atrocités d’une populace passionnée et en démence. L’exécution du roi excita leur soif de revanche et ceux qui avaient décrété sa mort le suivirent bientôt à la guillotine. Un massacre général de tous ceux qui étaient suspects d’hostilité à la Révolution fut déclenché. Les prisons étaient combles, abritant à un certain moment, plus de deux cent mille captifs. Les villes de province étaient remplies de scènes d’horreur. Les révolutionnaires s’élevèrent les uns contre les autres et la France devint un immense champ de bataille où s’affrontaient des foules en proie à la fureur de leur passions. « A Paris, les tumultes succédaient aux tumultes et les citoyens étaient partagés en de nombreuses factions ne visant qu’à leur extermination mutuelle. » Pour comble de malheur, la nation entra dans une guerre prolongée et dévastatrice avec les grandes puissances d’Europe. « Le pays faisait face à la faillite ; les armées réclamaient leur solde impayé ; les Parisiens étaient réduits à la famine ; les provinces étaient ravagées par des brigands, et la civilisation était presque détruite sous l’anarchie et le vice. » « La persécution dont le clergé de France avait donné l’exemple pendant tant de siècles se retournait maintenant contre lui avec une force redoutable. Le sang des prêtres coulait sur les échafauds. Les galères et les prisons, autrefois remplies d’Huguenots, se peuplaient maintenant de leurs persécuteurs. Enchaîné au banc et s’épuisant à la rame, le clergé catholique romain expérimentait à son tour les supplices que l’Eglise avait sans remords, infligés aux paisibles hérétiques. » (Thos. H. GIII, The Papal Drama, b. 10 ; Edmond de Pressensé. The Church and the French Revolution, b. 3, ch. 1). « Puis vinrent des jours où le plus barbare de tous les codes fut appliqué par un tribunal plus barbare encore ; où aucun homme ne pouvait saluer son voisin ni faire sa prière... sans s’exposer à commettre un crime capital ; où les espions[15] surveillaient de partout ; où la guillotine fonctionnait avec acharnement à chaque matin ; où les prisons étaient aussi remplies que la cale d’un bateau d’esclaves ; où les égouts de Paris emportaient à la Seine des flots de sang humain... Tandis que les wagons remplis de victimes, parcouraient journellement les rues de Paris et les conduisaient au lieu d’exécution, les consuls envoyés dans les départements par le comité souverain, se livraient à des cruautés monstrueuses inconnues même dans la capitale. La lame de la machine fatale montait et retombait trop lentement pour suffire au massacre et de longues files de captifs étaient tirés à la mitraille. On perforait des barques chargées de malheureuses victimes. Lyon fut réduit en désert. A Arras, on refusa même aux prisonniers la miséricorde cruelle d’une mort rapide. Tout le long de la Loire, de Saumur jusqu’à la mer, de grandes volées de corbeaux et de vautours[16] se repassaient de la chair des cadavres nus, entrelacés dans des étreintes ignobles. On ne faisait grâce ni au sexe ni à l’âge. Le nombre de jeunes gens et de jeunes filles de dix-sept ans qui furent immolés sous cet horrible régime est par centaines. Les Jacobins[17] se lançaient l’un à l’autre, avec une pique, des bébés arrachés au sein maternel[18]. » (M.A. Thiers, History of the French Revolution, vol. 3, pp. 42-44, 62-74, 106 (New York, 1890, traduit par F. Shoberl) ; F.A. Mignet, History of the French Revolution, ch. 9, par. 1 (Bohn, 1894) ; A. Alison, History of Europe, 1789-1815, vol. 1, ch. 14 (New York, 1872, vol. 1, pp. 293-312). Dans le cours espace de dix ans, des millions d’êtres humains périrent[19]. La Terreur abat les croix.
J. Hoppenot dans son ouvrage « Le crucifix »
d’écrire : Deux siècles se passent. En même temps qu’elle fait couler
des flots de sang, la Terreur sur tout le sol de la France abat les
images du Christ et des Saints[20]. L’excès du crime amène une réaction. Dès 1806, Napoléon[22] couvre de sa protection les abbés de Rauzan et de Forbin Janson qui, par les Missions de France, vont remettre la foi des âmes, l’Eucharistie dans les tabernacles, le crucifix sur les autels et les Calvaires sur les places de nos villes... Le signe de contradiction de nos jours.
Et d’ajouter : De nos jours la haine a-t-elle désarmé ? Satisfaite de
dix-huit cents ans d’hostilité, l’impiété a-t-elle fait trêve
à ses honteux exploits ? Conclusion.
Lorsqu’une certaine forme de jugement et d’appréciation est mise à nue,
Satan le banni la présente sous un autre déguisement et les gens du
commun le reçoivent avec tout autant de faveur que le précédent. Lorsque
le peuple biblique découvrit que le romanisme n’était que mensonge et
qu’il ne pouvait plus s’en servir pour les amener à transgresser la
loi de Dieu, il les poussa à regarder toutes les religions comme mensongères
et la Bible comme une fable ; et rejetant tous les enseignements divins,
ils se livrèrent sans remords au péché. [1]
Cette attitude débouchera sur ® l’Athéisme
ou le ® Déisme. Puis, aura pour conséquence
les deux grandes guerres de l’Europe (¯1914-18
; ®39-45). *Droits de reproduction et de diffusion réservés ; © Le Carrefour
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11/05/07
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