Histoire

Le Culte de la Gaule.

Selon l'Histoire de France.

L'Histoire de France est une histoire qui doit être étudiée. Notamment la période de 1789 à nos jours. Pourquoi depuis cette époque cette haine et inimitié farouches envers la Religion divine ? Pourquoi le Dualisme, le Partissisme, les gens du monde toranique, partie du monde évangélique ont-ils véhiculé, enseigné à leurs enfants la haine et l'inimitié envers leurs Dignitaires religieux, leur religion, la religion d'autrui ? Pourquoi l'idéologie a fait place, peu à peu, à la Religion des prophètes Mochè (Moïse) et Ichoua (Jésus) (sur eux la Paix !) ?   

Le Retour de DIEU dans la Cité, l’École et dans l’État
et
l’Histoire Religieuse ancienne
de
la terre des Gaules.


Au nom de DIEU,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !  

P

oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]

   I - Etude sur une partie de l’Histoire de la Gaule-France

   L’histoire de la Révolution française. Historiens et Cultes principaux

   Selon Jean Izoulet : « La Révolution française date, dit-il, environ de cent trente ans. Mais l’Histoire religieuse de la Révolution française[5] ne date guère que de trente ans.
   Elle est due à QUATRE HISTORIENS PRINCIPAUX : MM.[6] Gazier, Aulard, l’abbé Sicard, Mathiez. Et elle porte sur QUATRE QUESTIONS PRINCIPALES :
   1° La Constitution civile du clergé, — et les deux clergés, l’Assermenté et le Réfractaire ;
   2° Les Cultes révolutionnaires, au nombre de quatre principaux :
   Le Culte de la Raison ;
   Le Culte de l’Etre suprême ;
   Le Culte des Théophilanthropes ;
   Le Culte Décadaire,
   3° La Séparation de l’Eglise et de l’Etat ;
   4° Le Concordat. » 

   Une rapide esquisse de cette Histoire passée

   « Nous allons voir, d’abord, comment M. Mathiez apprécie l’oeuvre de ses prédécesseurs immédiats, et, ensuite, quel est son apport à lui.
   L’histoire religieuse de la Révolution française est restée jusqu’à nos jours à la fois partielle et partiale.
   1° Partielle, parce qu’elle n’était étudiée qu’en partie ;
   2° Partiale, parce qu’elle n’était guère étudiée que par un parti, — depuis l’abbé Barruel jusqu’à M. Ludovic Sciout.
   Et voilà déjà deux Historiens.
   Ajoutez M. Edmont de Pressensé et son important livre (1864-1890) : Eglise et Révolution, pour le côté confessionnel protestant.
   Ajouté un bon résumé critique qui ouvre le livre de M. Debidour sur L’Eglise et l’Etat en France, de 1789 à 1870 (Alcan, 1898).
   Et voilà deux autres historiens.
   D’unilatérale en générale, l’histoire religieuse de la Révolution devient rigoureusement bi-latérale avec M. Gazier, et surtout avec M. Aulard (1892).
   Et cela fait six historiens.
   Nous allons nous occuper de ces deux derniers. » 

   M. Gazier et M. Aulard. M. Gazier, et l’Eglise constitutionnelle

   Toujours selon Jean Izoulet : « Le clergé constitutionnel, comme on sait, a été longuement calomnié.
   Saturnales impies, accès de rage homicide, oeuvre démoniaque : le vocabulaire est connu.
   Mais voici entrer en scène M. Gazier, héritier de l’énorme Correspondance et des Archives de l’abbé Grégoire, évêque constitutionnel de Blois, d’où M. Gazier a tiré ses Etudes sur l’histoire religieuses de la Révolution française, sans que la source soit épuisée, bien loin de là.
   Et déjà le clergé constitutionnel apparaît singulièrement réhabilité.
   Il est prouvé que les prêtres constitutionnels furent beaucoup plus nombreux qu’on ne le supposait ; dans certains départements, ils égalaient, ils dépassaient même leurs adversaires...
   C’est à peine si les historiens ont fait attention à l’explosion de mysticisme dont s’accompagna la formation de l’Eglise constitutionnelle...
   Pour beaucoup de prêtres et de fidèles à l’âme naïve et ardente, qui menaient confusément dans le même enthousiasme les prédications de la Philosophie du dix-huitième siècle et les enseignements du Christianisme, la Révolution fut quelque de miraculeux et de providentiel où se manifestaient en traits fulgurants les desseins de Dieu : l’attente de la Régénération fut vraiment pour eux une attente messianique...
   A mesure que l’étude de l’Eglise constitutionnelle est devenue plus documentaire et plus scientifique, à mesure aussi s’est révisé son procès. » 

   Les opinions de M. Aulard en Politique et en Religion

   « M. Aulard est universellement connu comme historien de la Révolution.
   C’est le Conseil Municipal de Paris qui a fondé, à la Sorbonne, il y a une trentaine d’années, cette chaire de la Révolution française, qui, si je ne me trompe, est devenue plus tard chaire d’Etat.
   Et c’est hier seulement que M. Aulard a pris sa retraite, — après avoir fourni, en tant qu’historien de la Révolution, un effort considérable, qui ne doit être sous-estimé comme travail, quoi qu’il puisse être discuté comme résultat.
   Et il importe de faire ici une distinction capitale.
   Sur la question politique proprement dite, il se peut que la doctrine de M. Aulard appelle, en effet, d’expresses réserves ; mais sur la question religieuse spécialement, il me paraît que nous lui devons un apport de documentation extrêmement précieux.[7] » [Explicit] 

   II - Le Culte

   Les Cultes dit Révolutionnaires. Verse et controverse

   Les historiens bibliques en général, ne voient, dans les cultes révolutionnaires, qu’erreurs grossières, constructions factices, mascarades grotesques, sanglantes contradictions. Pour M. l’abbé Sicard, la guerre au catholicisme est le fond de la Révolution[8].
   Et il s’agit, à l’époque, de remplacer le Catholicisme (régnant) par une religion nationale ou civile. Sa conclusion, c’est que les Cultes révolutionnaires ne furent pas du tout des expédients dictés par les circonstances, mais qu’avant comme après les périls de 93, les patriotes de tous les partis furent HYPNOTISES, pour ainsi dire, par l’idée de REMPLACER LE CATHOLICISME PAR UNE RELIGION NATIONALE, PAR UNE RELIGION CIVILE[9], et qu’ils mirent à réaliser leurs desseins, déjà exposés par Rousseau, dans son Contrat social, une opiniâtreté invincible.

   Pourquoi cela ?

   C’est qu’ils avaient (à l’époque) le sentiment très vif que leur oeuvre politique était incapable de se suffire à elle-même, qu’elle disparaîtrait à bref délai, si elle n’était complétée et fortifiée par une oeuvre morale et religieuse correspondante.
   Ils eurent l’ambition de REGENERER L’AME FRANCAISE, et de la REFONDRE par des INSTITUTIONS appropriées dans un moule nouveau.
   Avec cette conception, les Cultes révolutionnaires ne peuvent plus être considérés comme UNE SORTE D’APPENDICE OU D’EXCROISSANCE SUPERFICIELLE, mais comme UNE PARTIE INTEGRANTE de la Révolution française[10].  

   Jugement sur la Constitution civile du Clergé en France

   Dans certaines religions, il existe un clergé[11]. Dans d’autres, un régime des castes, dans d’autres, un régime tribale. Chaque tribu ayant un rôle bien particulier à jouer au sein de la communauté, etc.
   Des politiques peuvent-ils jouer un rôle quelconque au sein d’un Clergé ? La Constitution civile sera condamnée et traiter sommairement, à l’époque, d’erreur impardonnable.
   On dira qu’ “Il est plus scientifique d’essayer d’entrer dans la pensée des Gallicans et des Philosophes qui élaborèrent cette oeuvre religieuse comme appui et soubassement de leur oeuvre politique.
   Pour les Gallicans[12], c’était un aboutissement ;
   Mais pour les Philosophes, c’était un commencement !
   Les Philosophes[13] voulaient triplement transformer l’Eglise :
   1° D’abord la nationaliser, en la détachant de Rome[14] ;
   2° Ensuite la démocratiser, en y introduisant le suffrage universel ;
   3° Et enfin la socialiser, en l’identifiant à la vie civile.

   Par cette dernière transformation, ils entendaient, disait-on, rendre l’Etat Souverain en Religion comme en Politique, et ainsi refaire l’Unité de la Cité

   Culte ou Religion. Sens

   Définition : Pour l’Islam traditionnel, la Religion[15] c’est ce qui a été tracé à l’homme, par le Législateur, de préceptes. Et c’est un diptyque :

   Premier Tableau : Les croyances. C’est-à-dire qu’il nous faut croire nécessairement que Dieu est UN. Un dans Son essence, Un dans Ses attributs, Un dans Ses activités, Un dans Son royaume. Enfin, l’Unique héritier des cieux et de la terre. Secundo : qu’il nous faut croire nécessairement en Ses anges, Ses livres (Bible (originelle)  + Le Coran). Ses prophètes et messagers dont : Adam, Noé, Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob, Moïse, David, Salomon, Zacharie, Jésus, Jean et Son sceau, le prophète Mohammad (sur eux la Paix !). En Son paradis, en Son feu infernal. En Sa prédestination du bien et du mal. Au Jour des Comptes, etc. Cette première partie est intouchable et immuable depuis Adam jusqu’à la fin du monde.
   Deuxième Tableau : La loi. Donnée en premier à Adam, elle se verra modifiée, assouplie, changée, abolie au fil des siècles. Ainsi la loi donnée, par exemple, à Moïse (sur lui la Paix !) se verra assouplie voire changée avec la venue du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !). La venue du Sceau de la Prophétie, le prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) verra l’abolition des lois bibliques par les lois coraniques[16]. Le miracle divin sera de faire ici des lois coraniques des lois adaptées à toute époque et en tout lieu. Tel n’est pas le cas des lois bibliques.
   Le Seigneur et Législateur des mondes apparaît donc comme étant le meilleur Réformateur des mondes. Il surpasse, et de loin, dans ce domaine Sa propre créature ! N’est-il pas une divinité savante et juste ? 

   L’analogie, la symétrie entre deux cultes

   Dans le monde biblique, tout le monde s’accorde à admettre qu’une religion quelconque se compose nécessairement :
   1° D’une foi, c’est-à-dire d’une série de croyances admises sans discussion ;
   2° Et d’un culte, c’est-à-dire d’un ensemble de symboles et de rites par lesquels les croyances se manifestent extérieurement.
   D’où selon Jean Izoulat : « la Révolution française se présente dès le début avec des croyances obligatoires, véritables dogmes politiques, qui ne tardent pas à s’accompagner de symboles et de cérémonies, qui font corps avec eux, qui en sont inséparables[17].
   Ces croyances, ces symboles, ces cérémonies constituent l’essentiel de tous les Cultes révolutionnaires, — même de la Théophilanthropie[18], dont le DEISME[19] n’est pas la partie vivante mais le patriotisme.
   C’est le patriotisme, en effet, l’attente messianique de la régénération, qui anime toutes les âmes de 1789, la conviction que la Constitution nouvelle fera disparaître toutes les iniquités[20], non seulement du sol français, mais de toute la FACE DE LA TERRE, la confiance absolue[21] en la toute-puissance de la RAISON HUMAINE[22], la croyance profonde au progrès indéfini, la vision prochaine d’un âge d’or placé dans l’AVENIR et non plus dans le PASSE[23].
   Essentiellement religieuse, la foi nouvelle se formule dans le Credo[24] des Droits de l’Homme[25] : elle a son ivresse et son fanatisme.
   Aussi intolérante que l’ancienne, elle n’admet pas la contradiction[26] ; elle réclame des serments ; elle se rend obligatoire par la prison, l’exil ou l’échafaud[27].
   Comme l’autre aussi, elle se matérialise dans des SIGNES SACRES, dans des symboles définis, exclusifs, qui sont entourés d’une piété ombrageuse : la cocarde, l’autel de la patrie, l’arbre de la liberté, le bonnet Phrygien, etc.
   Les cortèges civiques se déroulent dans les rues comme les anciennes processions, avec bannières, statues des grands hommes et des martyrs de la liberté, remplaçant les images des saints, jeunes filles habillées de blanc, jetant des fleurs à pleines mains, ainsi qu’à la Fête-Dieu, soldats en armes servant d’escorte.
   On expose les Tables de la Loi sur les Autels de la Patrie, comme on exposait le Saint-Sacrement sur les Reposoirs.
   L’encens fume... 
   L’analogie, la symétrie entre les deux cultes se poursuivent jusque dans les moindres détails.
   La cérémonie patriotique n’est à vrai dire qu’une transposition de la cérémonie catholique[28]. » (Op. cit.).  

   La religion nouvelle des révolutionnaires diffère-t-elle de ce que nous entendons couramment par ce mot de religion

   Selon Jean Izoulet : « ...C’est une religion SANS SURNATUREL, SANS MYSTERES[29], SANS RÉVÉLATION[30].
   Dieu même n’y figure qu’à l’état d’accessoire (?).
   C’est une religion dans laquelle l’acte d’adoration, la foi, s’appliquent non à un OBJET SURNATUREL, mais à l’institution politique elle-même[31], à la Patrie[32], conçue comme source et instrument de bonheur, de bonheur moral, comme de bonheur matériel.
   Le patriotisme révolutionnaire (qui est un sentiment religieux[33] et même mystique[34]), est la croyance que la LOI, que la CONSTITUTION, que la SOUVERAINETÉ DU PEUPLE, l’ÉGALITE, la LIBERTÉ[35], sont autant de bien inestimables, dont la possession conduira la France et l’Humanité tout entière à la RÉGÉNÉRATION.
   Les représentants du peuple, les Législateurs[36], comme ils s’appelaient, en se comparant aux Législateurs légendaires de l’Antiquité, considéraient leur mission comme un SACERDOCE[37].
   Ils entendaient remettre à l’Etat nouveau, qu’ils organisaient selon le juste et le bien, la direction morale et religieuse, comme la direction politique, de la Société, et ils exigeaient pour lui le même RESPECT qui environnait l’ancien.
   Les Cultes révolutionnaires ne furent à la lettre que L’ADORATION DE L’ÉTAT[38], DE LA PATRIE[39], qui prit corps et se ritualisa.
   Les contemporains en eurent conscience.
   Ils surent QU’ILS ADORAIENT LA RÉVOLUTION, ils l’avouent, ils s’en font gloire[40].
   Ils proclamèrent bientôt que cette Religion-là était la SEULE UTILE, LA SEULE NÉCESSAIRE.
   Il est aisé de comprendre maintenant l’erreur des historiens. » (Op. cit.).             (à suivre)


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl, orthographié également EL. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, Dieu. L’Etre-Suprême, pour le monde déiste, athée, matérialiste et laïc. Question : Faut-il donc écrire « Dieu » ou « dieu » ? La question n’est pas frivole, notamment quand on doit traduire un texte de philosophie ancienne : lorsque Platon théos, faut-il traduire par « dieu » (ce qui connote le paganisme et le polythéisme) ou « Dieu » ‘ce qui tire vraisemblablement beaucoup trop Platon du côté du monothéisme, voire du christianisme) ? La même question se pose pour certains textes mystiques : on sent bien que « déité » ou « Déité » n’ont pas exactement la même portée (la minuscule tire du côté de l’essence, et la majuscule du côté de la personne). Et même chez Epicure, ne gomme-t-on pas un peu la réalité de ses Dieux en n’en parlant que comme de dieux ? Il nous semble qu’ici la majuscule, loin de « christianiser » Epicure (aucun risque !), donnerait plus de consistance à ses Dieux.
   Posé dans sa généralité, ce problème est insoluble, et il n’y a de bonne solution qu’au cas par cas
... La question philosophique de l’existence de Dieu. Bernard Sève. Edit. PUF.).
   Pour l’Islam traditionnel, Dieu (toujours avec un d majuscule) c’est Allah (Pureté à Lui !). Et dieu(x) (avec un d minuscule) concerne celui (ou ceux) qu’on adore à côté de ou avec Lui. Des Egaux à Lui.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Quelques définitions pratiques et courantes : I. 1. Athéisme : mot apparu au milieu du XVIème siècle. Doctrine de celui qui nie l’existence de Dieu. 2. Incroyance : mot apparu en 1836. Absence de croyance religieuse, état de celui qui ne croit pas. 3. Antithéisme : mot inventé par le socialiste Pierre Joseph Proudhon (1809-1865). Attitude qui consiste à combattre Dieu considéré comme un mal pour l’homme. 4. Déisme : Position philosophique de ceux qui admettent l’existence d’une divinité, sans accepter de religion révélée ni dogme. « Le déiste seul peut faire tête à l’athée, le superstitieux [le chrétien] n’est pas de sa force ». (Diderot). 5. Panthéisme. Le panthéisme, le plus ancien de tous les systèmes cosmogoniques, a revêtu des formes multiples depuis l’époque des antiques philosophes hindous jusqu’à nos jours. On peut distinguer deux formes de panthéisme. Dans toutes deux, le créationnisme (de type judéo-chrétien) est remplacé par l’hypothèse d’une nécessité absolue. 1. Pour le panthéisme géométrique de Spinoza, Dieu est « un être absolument infini », constitué par un nombre infini d’attributs. Le monde se déduit de cette substance primitive comme une conséquence dérive de son principe. Ce panthéisme est donc dépouillé de tout anthropomorphisme. 2. Le panthéisme évolutionniste fut soutenu dans l’Antiquité, par les Stoïciens notamment : le monde est un être vivant ; il y a donc en lui, comme dans l’être humain, une «partie dirigeante», une âme (Dieu). Mais l’âme et le monde forment une seule et même substance ; Dieu est une force intérieure à tous les êtres ; il est partout, jusque dans les choses les plus viles. Hegel compare aussi le monde à un être vivant et son unité est celle de la vie. Selon la terminologie hégélienne, l’absolu, d’abord Idée, vérité à l’état abstrait, s’extériorise en nature, extérieure à la pensée pure, puis, revenant sur lui-même, devient Esprit, c’est-à-dire conscience, pensée qui se connaît elle-même. Dieu n’est ni Idée pure, ni pure nature, il ne se réalise pleinement que dans l’Esprit absolu, immanent à l’esprit humain. (V. © Hachette Livre, 1997). 6. Anthropomorphisme. Se dit de la représentation de Dieu sous l’apparence humaine. Les gens de la Bible, notamment les Tri Théistes (ou gens de la Trinité) ne sont-ils pas des anthropomorphistes, des corporalistes  ? II. Laïc, laïque. Chrétien qui n’est ni clerc ni religieux. Conseil des laïcs. II. 1. Qui concerne la vie civile (par oppos. à confessionnel, religieux). Habit laïque. 2. Qui n’a pas d’appartenance religieuse, qui est indépendant de toute confession. École laïque : école communale publique (par oppos. à école confessionnelle). (Op. cit.).
[6] La langue française est considérée, par les étrangers (par bon nombre de gens de la presqu’île arabe) comme étant la langue par excellence de la politesse. A cette époque, on dit M. = Monsieur devant le nom de famille. De notre temps, avec des moeurs peu recommandables, même notre langue a perdu de sa beauté. Le Républicanisme qui a véhiculé en son sein l’Athéisme d’Etat, en porte seul la responsabilité. Aussi le monde idéologique du Matérialisme...
[7] Voir : Jean Izoulet. « La rentrée de Dieu dans l’Ecole et dans l’Etat ou la Philosophie de l’Histoire de France. » Edit. Albin Michel. 1925. p. 94-97. Cette étude, d’une partie de l’Histoire biblique, a été faite à partir de cet ouvrage.
[8] Pour M. Champion, au contraire, la guerre au Catholicisme ou même au Christianisme n’est qu’un incident étranger au génie de la Révolution (!).
   Et, pour lui, les Cultes révolutionnaires ne sont que des mesures de salut public. (Op. cit.).
   A l’époque, nous dit-on, nul ne songeait à jeter bas le Catholicisme, et encore moins à attaquer de front l’idée religieuse. Et c’est un fait indéniable, que les révolutionnaires, même les plus chrétiens, étaient convaincus que le Catholicisme devait être SERIEUSEMENT REFORME, au moins dans SON ORGANISATION.
   Tant et si bien qu’à deux reprises, la Constituante SE REFUSA à reconnaître le Catholicisme comme religion d’Etat.
   M. Sicard, à son tour, a raison dit M. Mathiez, quand il nous montre les hommes de 89 convaincus que les réformes politiques et sociales ne sauraient se suffire à elles-mêmes, et qu’il faut, à tout prix, les appuyer sur une réforme religieuse et morale.
   Sans compter que les prêtres patriotes qui suivirent l’abbé Fauchet et l’abbé Grégoire, étaient, consciemment ou non PROFONDEMENT IMBUS DE LA PHILOSOPHIE DU XVIII° SIECLE.
   Et Fauchet en convient abondamment, dans sa RELIGION NATIONALE, parue en 1789. (Op. cit.).
   L’Europe latine se réclamera du dogme catholique, les anglo-saxons celui de l’anglicanisme (schisme du catholicisme), les grecs, les slaves et la grande Russie du dogme orthodoxe, le monde alémanique et les Nordistes européens du dogme protestant. Malgré cette division apparente, tous se réclameront toutefois du même Livre divin, la Bible. Aussi tous, sans exception, sont gens de l’Evangile.
[9] c’est-à-dire une religion au goût des gens, plus nationaliste. Une sorte de christianisme de France...
[10] Op. cit. p. 105. En clair, on ne fera appel ni au judaïsme ni au protestantisme ou tout autre culte existant. N’oublions pas que le protestantisme est un schisme (ou une secte) du catholicisme, et que tous deux sont issus du Christianisme (ou de la Chrétienté). Leurs pères : Paul et Constantin, l’empereur. Ceux-ci ont voulu rattacher leurs croyances et leur culte au Messie fils de Marie, et non à Dieu seul. N’oublions pas enfin que bon nombre de gens de l’Evangile veulent bien adorer Dieu, mais uniquement dans le Messie ! Ce dogme est rejeté par l’Islam traditionnel (Coran III 50-51).
[11] Dans la Soumission, exemple des sectes chiites, etc.
[12] Gallicanisme : Doctrine préconisant une certaine indépendance à l’égard du Saint-Siège.
[13] et par extension le monde politique de l’époque.
[14] Malgré tous les efforts de certaines gens, aucune personne ne put « détacher » réellement l’homme catholique de Rome, du Vatican. Notons que les Coptes, habitants véritables d’Egypte, ont leur propre Pape. L’autre partie de la communauté copte étant de l’Islam traditionnel. Ils sont proches des Arabes. Abraham (sur lui la Paix !) ayant pris comme épouse Hagar (ou Agar), la Copte.
[15] La Religion divine, révélée, n’est autre chose que l’expression idéale du divin Créateur pour Ses créatures. En Elle avenir, progrès, justice, équité, salut, réussite dans ce monde comme dans l’Autre ! Tel n’est pas le cas de ceux ou de celles qui ont pris pour ami intime leur désir pour un dieu, de même le diable banni !
  Selon le monde biblique : Religion vient de relegere, recueillir, rassembler, à l’infini, telle serait la fonction essentielles de la religion, fonction perdue, enfouie, dénaturée dans l’accumulation et la sclérose des dogmes et des rituels. Aujourd’hui le mot religion a pour beaucoup une connotation négative : il renvoie à une forme de pensée archaïque, mystificatrice et anthropomorphique, minées par les attaques simultanées de la pensée du XIXe siècle, qu’il s’agisse de Marx, de Nietzche, ou d’une manière générale, de l’esprit scientifique rationnel qui va de la cause à l’effet sans s’embarrasser d’autre finalité. L’athéisme se présente comme le refus de toute transcendance. Le XXe siècle vit les difficultés de cette négation… (Tout. Le livre des possibilités. Bercoff-Devil-Salomon. Edit. R. Laffont S.A. 1975). 2. Autres : religion.  1. Ensemble de croyances ou de dogmes et de pratiques cultuelles qui constituent les rapports de l’homme avec la puissance divine (monothéisme) ou les puissances surnaturelles (polythéisme, panthéisme). (Op.cit.).
   On a dit aussi : Les Grecs de l’Antiquité ne disposaient pas d’un mot spécifique pour désigner la religion. Ils utilisaient le terme eusébéïa, qui peut vouloir dire “piété”, “bonne conduite envers les dieux”, “vénération légitime” et “attachement à Dieu”.
  On lit dans la Nouvelle Encyclopédie britannique: “Bien qu’on puisse faire remonter très loin ses origines, la religion grecque, dans sa forme élaborée, subsista plus d’un millier d’années, depuis l’époque d’Homère (probablement au VIIIe ou au IXe siècle avant notre ère) jusqu’au règne de l’empereur Julien (IVe siècle de notre ère). Durant cette période, elle pénétra à l’ouest jusqu’en Espagne, à l’est jusqu’en Inde, et dans tout le monde méditerranéen. Elle imprégna surtout les Romains, qui identifièrent leurs divinités à celles des Grecs. Avec le christianisme, les héros et même les dieux grecs survécurent sous la forme de saints ; quant aux madones rivales des communautés du sud de l’Europe, elles traduisaient l’indépendance des cultes locaux.”
[16] Le penseur franc-maçon Joseph de Maistre de dire : « Si la religion est fondée sur un Livre, si tous les hommes doivent être jugés sur ce livre, le Dieu des Chrétiens est une chimère mille fois plus monstrueuse que le Jupiter des Païens » (Réflexions sur le protestantisme dans ses rapports avec la souveraineté, in Écrits sur la Révolution, Quadrige/PUF, 1989, p. 227).
[17] Soit, on veut bien un culte, mais selon notre goût, nos désirs, nos aspirations ! Telle est l’attitude politicienne. Des mauvaises langues diront plutôt politi®chienne. Ou politi®sienne, le politicien étant un Faux Messie, borgne.
[18] Sous le Directoire, doctrine philosophique fondée sur la croyance en un Dieu puissant et bon, sans culte. En clair, on ne veut pas se fatiguer...
[19] Système de ceux qui, rejetant toute révélation, croient seulement à l’existence de Dieu. C’est le système de gens comme Socrate, Platon, etc.
[20] Pure illusion.
[21] Tout ceci n’est qu’un leurre. Dans l’esprit européen seule la raison (ou l’intellect) compte. On oublie facilement que le Créateur de la raison a mis au-dessus d’elle une chose plus importante encore : la Révélation. Laquelle est le moyen de communication entre le Créateur et Ses créatures. Ainsi, le Seigneur de l’Univers et des mondes a parlé, par l’entremise de Ses messagers et prophètes, à Ses créatures. Ceci depuis Adam et Mohammad, Son sceau (sur eux la Paix !). Actuellement (pour l’Islam traditionnel) deux choses sont entre notre possession : 1° le Livre de Dieu, 2° la Tradition prophétique. Les suit-on à la lettre, dans la mesure de nos possibilités ; nous serons alors bien guidés ! Dans le cas contraire, aucune assurance ne nous a été donnée de la part du Seigneur de l’Univers et des mondes. Enfin, n’oublions pas que la perfection de la raison, ne peut être obtenue qu’à l’âge de quarante ans. Et qu’après ou avant cela, et en aucun cas, le Créateur de la raison ne nous a demandé de l’adorer et de lui vouer un quelconque culte. 
[22] Nouvelle divinité révolutionnaire ! ?
[23] Un proverbe chinois dit : Tu ne peux aller de l’avant tant que tu n’auras pas étudié l’ancien. Ce genre de coup de balai n’a jamais mené nulle part.
[24] Le texte de la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen dans une présentation apologétique.
   Les allégories maçonniques sont, dit-on, tout à fait évidentes : en haut de l’illustration l’oeil dans le triangle ou oeil d’Osiris domine : c’est le même qui trône sur le même qui trône sur la pyramide de la décoration de gauche du dollar U.S.A. et sur le Grand Sceau de la Maçonnerie italienne. Le serpent qui se mord la queue, sur le linteau, au milieu des guirlandes de fleurs, est le symbole de la gnose et donc du culte de Lucifer. Ici les tables de la lois ont au nombre de deux, comme celles données par Dieu à Moïse sur le Sinaï, mais, comme le serpent gnostique nous en avertit, il s’agit d’une Bible lue gnostiquement, c’est-à-dire « à l’envers ».
   Bonnet, orateur au Convent du Grand Orient de France en 1904, témoignait fermement : « (...) quand la Bastille s’est écroulée, la Maçonnerie a eu l’honneur suprême de donner à l’humanité la Charte qu’elle avait élaborée avec amour. C’est notre Frère La Fayette [33°] qui, tout d’abord, a présenté le projet d’une déclaration des droits naturels de l’homme et du citoyen vivant en société, le premier chapitre de la Constitution. Le 25 août 1789, la Constituante, dont plus de 300 membres étaient maçons, a définitivement adopté, presque mot pour mot, ce qui avait été longuement étudié en loge, le texte de l’immortelle déclaration des droits de l’homme ». (Léon de Poncins, « La Franc-Maçonnerie d’après ses documents secrets », D.P.F., 1972, p.99).
   Conclusion : Le Sabéisme réussira à faire admettre, aux gens de la Bible d’Europe, qu’à côté du Livre divin, il existe un autre livre, une autre Constitution, une autre Religion d’Etat : le Déisme, ou pour d’autres, la ® Théophilanthropie, ou encore et surtout ® l’Athéisme...
[25] Dans Paris maçonnique (note de l’auteur) : « Au risque de radoter, nous affirmons, une fois de plus, que les révolutionnaires étaient les sectateurs d’une religion opposée au christianisme. Ils ne s’en cachèrent même pas ! Il suffit de relire le préambule de la Déclaration des droits de l’Homme du 26 août 1789 : on y fait expressément référence à l’Etre Suprême, pas à Dieu ou au Christ ! Le culte public instauré maladroitement par Robespierre des années plus tard n’est qu’une manifestation parmi bien d’autres de cette religion. Cette opposition à la religion chrétienne n’était pas, pour une bonne partie de ces révolutionnaires, dictée par un antichristianisme rabique. Absolument convaincus, comme tous les chevaucheurs de nuées, de la plus haute antiquité de leur religion, et partant de là, de sa plus profonde vérité, ils voyaient tout naturellement dans le christianisme une déformation, une approximation hésitante et chancelante de leur propre culte. Plutôt que de recourir à l’éradication pure et simple de l’église catholique, qui avait la faveur d’une autre faction importante des révolutionnaires, ils préféraient envisager une « régénération » qui permettrait, après l’indispensable élimination des éléments corrompus, d’opérer une fructueuse synthèse. C’est à de tels projets chimériques que travaillèrent des hommes comme l’abbé Grégoire, par ailleurs membre de la loge « Harmonie » à l’Orient de Paris. (Op. cit.).
   Ce mot de « régénération » sera le mot de mode de cette époque lointaine. Quant à Dieu, il a un Nom. Pourquoi partie du monde biblique refuse-t-il absolument de l’appeler par Son nom ? Et pourquoi faire d’une créature de Dieu : la raison, une divinité ? Le monde intellectuel, scientifique, politique, syndical, etc., du monde biblique sera-t-il atteint de myopie aiguë ?
[26] C’est-à-dire c’est une dictature
[27] Ce n’est pas une révolution, c’est un véritable guet-apens, un marché de dupe... Place de la Révolution : aujourd’hui place de la Concorde, elle vit, nous dit-on, 1343 décapités parmi lesquels en 1793 Louis XVI et Marie Antoinette.
   La guillotine, instrument pour décapiter les condamnés à mort, arme de sacrifice et de vengeance dédié, par les révolutionnaires, à la Déesse Raison et à l’Être Suprême — qui n’est pas, rappelle-t-on, une invention française, puisque sa présence est déjà signalée à Naples en 1487 — fut appelée en France « la Veuve », nom que la maçonnerie se réserve à elle-même (les maçons se font appeler les « Fils de la Veuve »). Symbole d’un extrémisme de masse, la guillotine avait, dans le macabre rituel célébré face à la foule qui lui servait de couronne, une allure d’autel du sacrifice. Ce sacrifice, qui s’achevait par l’exhibition de la tête saisie par les cheveux, prenait ainsi une valeur magique, si bien qu’on a voulu y voir le « symbole d’une maternité renversée qui engendre la mort de l’individu pour donner vie à la multitude » (cf. « il Giornale », 25-11-1986). Une lecture semblable a été faite aussi à l’occasion des célébrations du bicentenaire de le Révolution française. « Il Giornale » du 23-7-1989 : « Ils étaient aussi maçons... ceux que Guillotin avait choisis pour l’aider : le fabricant allemand de pianos Tobias Schmitt et le docteur parisien Louis, qui, au début, donna son nom à la guillotine... A l’hospice de Bicêtre ils firent des expériences horribles. Pour essayer cette machine infernale et en améliorer le fonctionnement, ils décapitèrent en décembre 1789, 100 veaux vivants, ce qui fut en réalité un sacrifice initiatique et maçonnique à la Déesse Raison et à l’Être Suprême. Les milliers de nobles décapités furent aussi des victimes sacrificielles, ainsi que les 150 000 paysans massacrés en Vendée, offerts à l’Être Suprême pour anéantir le mal et instaurer l’âge d’or républicain. » Réalité reconnue également par un initié New Age, aujourd’hui à la mode, Elémire Zolla, qui dans son ouvrage « Sorties du monde » (« Uscite dal mondo », éd. Adelphi, Milan, 1992, p.468) écrit : « Pour sa sociologie du sacré, chaque guerre civile pratique une effusion de sang gratuite et atroce ; la République tire sa force du rite de magie noire que fut la décapitation de Louis XVI. »
   Conclusion : L’âge d’or républicain a été (et est en fait) un âge d’airain (de feu), de sang. Or, tout oeuvre construit sur du sang humain ne peut perdurer. Le sang appelle le sang... La société française biblique semble être en contradiction avec la logique. Entre autre, tout ce qui touche de près ou de loin la Révolution française de 1789, dont mêmes les exactions sont regardées avec vénération.
   Les responsables révolutionnaires, dit-on, considéraient les pillages avec complaisance, car il n’était pas illégal, pour eux, de rendre aux peuples ce que, soit-disant, les nobles lui avaient volé. Avec de tels propos le Diable banni (que Dieu le maudisse !) a dévoyé bon nombre de gens.
   Aujourd’hui, l’idée subsiste toujours chez bon nombre de gens. Il a même fait de nombreuses émules parmi des gens soumis notamment d’origine d’Afrique du Nord. Un jeune d’entre eux, par exemple, vole une voiture, abattu lors d’une poursuite par un ou plusieurs policiers ; le voleur devient aux yeux de ses proches, de sa famille, de ses amis, des gens du bled (du pays), un martyr voire un héros ! On oublie au départ qu’il était un voleur, un transgresseur de la loi. On lui cherche alors mille excuses. On le pleure, on casse tout sur son passage ! La ville est réduit en cendres ! On appelle à la haine du policier ! A la malédiction des gaouris (les français, et par extension, les mécréants) ! Aujourd’hui, l’idée reçue est que le voleur, s’il est une victime de la société, a un peu le droit de voler...
   La tolérance est grave, car ce sont les limites de la justice qui s’écroulent. Quant à la loi divine dans ce domaine, elle demande expressément, pour nous, de faire la toilette mortuaire du voleur, puis de l’emmener directement au cimetière sans prière des morts sur lui... La suite appartient entre le voleur et son Créateur, et ceci quand bien même le bien appartient à un in-soumis (hommes de la Bible (croyants ou incroyants))...
   Evidemment, il peut sembler excessif, au regard de certaines personnes d ’aujourd’hui, de sanctionner aussi sévèrement l’action malgré tout « légitime » de reprendre son bien, et, a fortiori, l’action chevaleresque, dit-on encore, de rendre à la victime ce que le voleur lui a dérobé.
   L’Europe, et particulièrement la société française, biblique, semblent prisonniers de leurs héros légendaires comme Guillaume Tell, Robin des Bois, etc. Certains héros, bandits bien-aimés, qui ne volaient que les riches, et redistribuaient parfois aux pauvres, ont trop longtemps hanté, peuplé (et guidé) l’inconscient collectif d’un peuple. Il est temps d’y remédier et de revenir à un peu plus de sérénité, à la lumière de la Bible ou du Coran.
   En l’absence d’une Loi révélée, qui fixe les limites du permissible, celles-ci fluctueront au gré des idéologies gouvernantes, ou des conceptions de l’existence enseignées par une « science sans conscience ».
   Car si les vols et abus de tout genre commis par les représentants des classes dirigeantes, soulèvent la réprobation du peuple, ce même peuple peut-il regardé d’un oeil compatissant un voleur issu de ses rangs ? Actuellement bon nombre de gens sont prisonniers de l’imaginaire et de l’inconscient collectif dont ils n’osent se libérer. En vérité, il est grand de s’en débarrasser... Pour que le Droit prime enfin sur eux, et non l’inverse.
[28] Pour apparaître sous des nouveaux auspices, on n’hésite pas à prendre ce qui plaît de la religion en place ou ancienne. Tel est le rôle des politiciens... pour éviter les critiques tant dans son camp comme dans l’autre...
[29] Ce dogme est propre aux gens de l’Evangile.
[30] Ex.: Sabéisme, Déisme, etc.
[31] en clair au lieu d’adorer le Créateur, les gens de la Bible sont invités à adorer les créatures...
[32] mot mis aux oubliettes de notre temps.
[33] nullement. Athée, humaniste et matérialiste.
[34] Sentiment propre à l’auteur de ces lignes. Une révolution bâtit sur le sang, les assassinats, les tortures, le bannissement, etc., n’a rien de telle. C’est une mascarade, une énorme tromperie. Car à l’époque rien ne justifie un tel changement, un tel bouleversement. Le peuple aveuglé, envoûté, ne sait pas à qui il a à faire. Quant il se réveillera, il sera alors trop tard..
[35] Voici d’ailleurs, nous dit M. Pierre Mariel, une profession de foi réservée aux Illuminés, retrouvée dans les Archives d’Adam Weishaupt :
   « L’Egalité et la Liberté sont les droits essentiels que l’Homme, dans sa perfection originaire et primitive, reçut de la Nature. La première atteinte à cette égalité fut portée par la propriété. La première atteinte à la Liberté fut portée par la Société et les gouvernements. Ces seuls appuis de la propriété et des gouvernements sont les lois civiles et religieuses. Donc, pour rétablir l’homme dans ses droits primitifs d’égalité et de liberté, il faut commencer par détruire toute religion, toute société civile, et finir par l’abolition de la propriété ».
   Voilà les propos tenus, naguère, par un fou en liberté ! L’Egalité [devant la loi] et la Liberté de l’Homme [sur terre] sont deux choses émanant de son Créateur non de Sa créature, la Nature. Weishaupt avec ses prétendues réformes (abolition de toute religion, toute société civile et atteinte au droit à la propriété) voulait en fait réduire l’Homme au niveau de la bête et du servage. De l’exploitation de l’homme par l’homme. Combien de malheureux tombent et tomberont encore sur le coup du charme de la Bête...
   L’objet de l’Ordre des Illuminés de Bavière est synthétisé par Werner Gerson dans un raccourci expressif :
   « Son but ultime ? On peut le résumer dans la fameuse formule du Père Duchesne : “Etrangler le dernier prêtre avec les boyaux du dernier roi”. Les Illuminés de Bavière avaient pour ultime dessein de rendre l’homme à l’état de nature, en supprimant la propriété, la religion, la morale. D’abord tout détruire, systématiquement, pour que se constitue, ensuite, une société sans classes. On a découvert dans les notes de Weishaupt une phrase qu’on retrouve textuellement dans Bakounine :
   « Nous devons tout détruire, aveuglément, avec cette seule pensée ; le plus possible et le plus vite possible. »
   Et conclut M. Gerson :
   « Weishaupt sema le grain qui donna, un peu plus tard, Baboeuf, Buonarroti, Elisée Reclus, Bakounine, Kropotkine, Jean Grave et aussi, mais indirectement, Blanqui, Trotsky, Lénine. Ce ne sont pas coïncidences... »
   Mais aussi Karl Marx et son Manifeste du Parti communisme...
   On retrouve ainsi les influences de la Fraternité de la Rose-Croix, de la Franc-Maçonnerie latine ou anglo-saxonne, dans ce qu’elles ont de subversif, sous couvert de recherches ésotériques apparentées au Martinisme — ce qui se comprend car Knigge-Philon, parmi ses nombreux titres, possédait celui de Eques a Cygno (Chevalier au Cygne) ou, plus probablement Eques a signo (Chevalier au Signe), dans le Rite Ecossais Rectifié.
   A la vérité, ce n’est que dans les Grands mystères que Weishaupt jette bas le masque. Or « les documents relatifs aux plus hauts grades des Illuminés ont été perdus ou détruits » (Pierre Mariel), si tant est qu’ils aient jamais été rédigés. [...]
   Il en ressort clairement que les Illuminés de Bavière poursuivaient deux buts essentiels :
   — l’abolition de toute religion révélée, remplacées par la seule religion de la raison ; et il est caractéristique que le haut grade qui reçoive ce premier « grand mystère » soit précisément dénommé Philosophe, dans l’acceptation que lui donnait à la même époque l’école de l’Encyclopédie ;
   — la suppression de toute autorité politique, au nom de l’Egalité ; et il est non moins caractéristique que le haut grade auquel il soit avoué soit appelé Homme-Roi... (Henry Coston. La Conjuration des Illuminés. Publications Henry Coston.).
   Le Droit à la propriété dans le droit civil français est un droit reconnu. Toutefois, c’est un droit qui fait peur à toute personne endoctrinée dans une idéologie gauchiste, du Partissisme de gauche, laquelle l’envie, le jalouse farouchement et le considère comme un droit bourgeois, contraire au bien-être des autres !!! Aussi d’un servage ancien, on passe, sans s’en rendre compte, à une sorte de servage nouveau lequel considère que le bien personnel doit être nécessairement et absolument un bien collectif ou de la collectivité, rien d’autre !!! Ici, l’effort personnel en vue d’accéder, à travers cette propriété, à une certaine indépendance n’est pas souhaité. Il est combattu. Ou souhaité, mais uniquement pour ses vieux jours, pour les retraités... Et pour décourager toute personne s’y engageant, parallèlement à cela, on développera toute une panoplie de taxes locales, communales, départementales, régionales et nationales...
   L’homme biblique de France vivant dans un système quelconque conçoit mal un droit à la propriété (suite à l’idéologie athée, philosophique et matérialiste), qu’il existe au-dessus de lui, un homme plus aisé, plus riche que lui. Un ouvrier conçoit mal qu’un cultivateur possède un bien, une ferme à lui. Comme on conçoit mal dans une telle société que très jeune, on puisse accéder à ce droit.
   Quant au plan d’accès à la propriété, il est à la merci de tout banquier qui taxe votre droit, votre paiement au prêt à l’intérêt. Prêt sur 10 ou 20 ans ou plus ! Mais qui prouve que l’homme biblique (croyant ou incroyant) vivra jusque là ! N’est-ce pas en fait une volonté de rendre l’homme esclave de la société et du système en place ? Car sortez de ce système, de cette société ainsi structurée, et vous êtes automatiquement SDF. Un exclu. Car on veut coûte que coûte vous déclarer libre, mais uniquement au sein de ce système ou de toute idéologie en place.
   Comme l’Islam traditionnel est au-dessus de tout cela. Le divin Législateur a révélé et donné en effet à Sa créature, à l’homme un droit civil pour qu’il vive et s’épanouisse. Qu’il soit riche s’il le veut, toutefois obligation lui est faite de s’acquitter de l’impôt légal. En dehors de cela, il ne doit rien ni à la société ni à l’État. Et l’État n’a pas à l’affubler à une multitude de taxes... Si l’homme veut accéder à un bien quelconque, qu’il comprenne bien qu’il lui faut demander uniquement à Son créateur, et surtout se garde bien d’envier et de jalouser le bien des autres... Se garder de tomber dans le piège du Diable banni, voilà le slogan ! Lequel piège consiste à faire croire à l’homme ignorant, qu’il faut prendre nécessairement la richesse des gens aisés pour le donner aux pauvres ! Avec une telle formule, Satan (que Dieu le maudisse !) a coupé la tête de plus d’un et semé un désordre indescriptible parmi les hommes...  
[36] Le vrai Législateur, au sens propre du mot, c’est Dieu (exalté soit-Il !). Il y a dans ce Droit du Législateur divin, 1° le droit divin qui consiste à L’adorer, jeûner, etc. ; 2° Le droit de Ses esclaves. Aussi a-t-Il révélé à eux un droit civil pour qu’ils se régissent.
   Les gens de la Thora le croient et l’acceptent dans une certaine façon. Bien qu’ils sachent, parallèlement à cela, le contourner. Quant aux gens de l’Evangile, fidèles à l’enseignement de leur maître et seigneur Paul, au droit romain, du Paganisme (ou Sabéisme) ; ils sont d’un avis diamétralement opposé. Ils croient effectivement, et à tort, à la capacité infinie, à la toute puissance, à l’impaccabilité, la perfection, et à l’invincibilité de l’homme ! Qu’ils peuvent, comme leur Créateur, faire des lois, légiférer... Que la créature peut-être au-dessus du Créateur ! Pure illusion.
[37] se donnant ainsi un rôle divin. C’est le rôle qu’entend se donner le futur législateur terrien, lorsqu’il en veut à se substituer à celui de Son créateur et Seigneur, Dieu (exalté soit-Il !) !
[38] Dans le concept républicain français l’Etat doit tout faire. L’initiative personnelle est autorisée simplement au sein du parti, du syndicat seulement, de l’action associative. Soit en accord total avec le système et l’idéologie en place...
[39] Il y a deux façons de voir le sens à donner à ce mot. 1° Que le patriotisme, c’est l’amour du sol qui nous a vu naître. Du peuple dont nous sommes issus. Enfin la race ou de la langue parlée. 2° L’amour d’un Etat moderne, d’une société idéale fondée sur la justice divine. C’est-à-dire un Etat régit par des lois venant du Législateur-Divin non du législateur-humain, l’homme ! Vue sous cet angle, le Règne divin s’étendra alors sur les cieux comme sur la terre. Il sera un Dieu (ou une Divinité) adoré(e) véritablement et rétabli dans Ses droits...
[40]adorer un autre que Dieu n’est vraiment pas une gloire. De même, adopter une autre religion que celle que Dieu agrée. Le Seigneur des hommes ne tolère pas qu’on adore une autre divinité que Lui et qu’on transgresse Ses interdits.


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11/05/07 .

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