Le nom du Messie fils de Marie. Qu'est-il ?


HaMACHIAH
Un  Seul Dieu, Adonaï Ehad, tu adoreras !

Quel était donc son vrai nom et son sens exact ? Ce que nous ont caché les gens de la Bible. L'Histoire tronquée !

 Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]. 

   Quel est et était le véritable nom du fils de Marie ? Peut-on se fier aux Ecritures ? Aux dires des gens de l’Evangile, d’Athènes ou de Rome ou d’ailleurs ?  

   Pour un lecteur néophyte, un lecteur du Coran, grand peut-être son étonnement en découvrant que les gens de l’Islam appellent le fils de Marie[5] : ‘Is(s)a. Pourtant, ce nom est celui qui était d’usage parmi les gens de l’Evangile au VIIème siècle. Certes, Byzance avait, à l’époque, la haute main sur tout ce qui touchait la foi, mais... Les provinces de Châm, voire d’autres régions comme l’Afrique berbère, copte était loin d’écouter les voix de l’Europe biblique. La guerre, entre sectes religieuses, faisait rage au sein de l’Empire évangélique. Chacun ne voulait-il pas s’émanciper de ces Européens intransigeants, prétentieux, orgueilleux ? 

   Le nom du fils dans différentes langues anciennes.  

   Noms en langues araméenne et syriaque : Ichoua[6], Aichoua. Arabisé, il deviendra ‘Iça (ou ‘Issa avec un seul s). Chez les gens de l’Evangile de langue arabe : Yaçou’a. En français, on notera que la lettre Y[7] est devenu J, soit : Jésus. On a dit que la forme hébraïque ancienne, telle qu’on la retrouve dans les Ecritures est Yochoua ou Yechoua, souvent rendu par Yesu, Jésu. C’est à la forme grecque du mot que nous devons le s final, Jésus. L’appellation égypto-arabo-araméenne ‘Iça, selon certains avis, permet de faire un rapprochement non avec le nom de Josué, mais plutôt Esaü, l’ancêtre des Edomites (Jésus le non-juif. Sarwat Anis Al-Assiouty. Edit. Letouny  & Ané. Paris 1987). En effet, les deux noms Jésus et Esaü ont les mêmes consonnes, et dérivent de la même racine. Selon certains grammairiens bibliques, à l’origine le sens du vocable Yechoua était “aidé de Yaveh”[8], tandis que la forme récente signifie, pour la plupart des sectes nazaréniennes, “délivrer” ou “sauver[9]. Qu’on en juge :

   1°) Dans le Protévangile de Jacques, l’ange du Seigneur (est censé) dire à Marie :
   “Tu l’appelleras Jésus, parce qu’il sauvera son peuple de leurs péchés[10]”.

   2°) dans l’Evangile de Matthieu, l’ange du Seigneur apparaît en songe, dit-on, à (un dénommé) Joseph. Lequel est censé lui dire :
   “Tu l’appelleras du nom de Jésus, parce qu’il sauvera son peuple[11] de leurs péchés”.  

   L’un des narrateurs bibliques suppose, l’autre affirme ! Selon l’Evangile de Philippe (II, 62/13-14), Jésus signifie : rédemption. Enfin et selon Sarwat : “L’immense confusion historique concernant le nom de Jésus est due au fait que les auteurs d’ouvrages en grec de la période hellénistique, ont trouvé des difficultés à transcrire en grec gutturale ‘aïn des noms propres araméens et hébreux. (…) Bref, avant Justin, aucune confusion sur le nom de Jésus/’Isa.

   A partir de Justin, les choses s’embrouillent ; la confusion du nom de Jésus avec celui de Josué passe graduellement de l’Occident aux Syriaques. (…) Tatien, le chef des Syriaques au IIè siècle, qui était convertit du paganisme et devint disciple de Justin, rejetait les généalogies juives de Jésus.
   Dans la seconde moitié du Moyen-Age, cette confusion était ancrée dans les esprits et avait gagné tout l’Orient chrétien.
   De nos jours encore, cette confusion persiste chez les auteurs modernes, rares sont les critiques qui parlent d’une substitution vraisemblable de noms.
   Il est remarquable que la chrétienté se soit fiée, au cours de l’histoire, à Justin, cet homme sincère qui n’a jamais su l’hébreu, pour découvrir le nom de Jésus, à travers les transcriptions grecques défectueuses !” (Op. cit. p. 118-119).
 

   Remarque. 

   Selon les exégètes bibliques, ce nom Yechouah était porté par beaucoup de Juifs. On connaît, en 35 avant notre ère et 63 de notre ère, quatre grands prêtres juifs de ce nom. Dans quelques manuscrits anciens Barabbas est appelé Jésus Barabbas (Mt 27 16). Le père du magicien de Chypre, confondu par Paul, avait nom Jésus (Act 13 6). Un compagnon de Paul portait le même nom (Jésus surnommé Justus, Col 4 11). Les chrétiens ont regardé ce nom comme trop saint pour le donner à leurs enfants. On peut remarquer que d’une façon constante, dans le Nouveau Testament, Jésus désigne le personnage historique, alors que Christ évoque plutôt la préexistence et le rôle de celui qui fut le Sauveur. On notera que dans l’épître aux Philippins, 2 9, « le nom qui sauve au-dessus de tout nom » n’est pas Jésus, ni Seigneur, mais Dieu, le nom divin ineffable. (Petit Dic. du NT. Tricot.).

   Si tel est le cas, n’oublions pas de mentionner : 1°) les gens de la Torah attendaient un prophète, mentionné dans leurs Ecritures, lequel naîtrait sans l’intervention d’un père biologique. Et à ce sujet, on a dit que le Seigneur d’Israël avait informé et révélé à Ses prophètes, dans Ses Livres : qu’Il créerait un prophète sans l’intermédiaire d’un père (charnel ou biologique ou divin)[12]. Lorsque ce dernier apparut, on dit :

   « Il (le Messie) est ce « mot » (ce « vocable » divin), c’est-à-dire, la « promesse (divine)[13] » qu’Il (son Seigneur) avait faite (dans le passé à Ses prophètes) ; qu’Il le créerait ainsi ».

   C’était donc là une métaphore qui se fonde sur le fait que si on annonce un événement, quand cet événement se produit, on peut s’exprimer en disant : mes dires se sont réalisés, ma parole s’est réalisée. Le fils de Marie était donc le « mot » divin « Sois ; et il fut. Le fils de Zacharie fut, dit-on, le premier qui crut au fils de Marie et en son message. En son temps, il sera, non le baptiste, mais le « confirmateur d’un mot de Dieu... » (Coran III 39). Il était le confirmateur d’Ichoua (Jésus) fils de Marie (sur eux la Paix !). On y fait d’ailleurs allusion, d’une certaine façon, dans l’Evangile selon Jean. (1, 29). 

   2°) D’un prophète venant après eux, son nom : Ahmad (sur lui la Paix !). Habacuc de prophétiser à son attention :
   « Tu donnes le vertige à la terre et tu piétines les nations ; parce que tu es apparu pour le salut (ou la rédemption) de ta communauté[14] et la délivrance de l’héritage de tes pères (les prophètes). » 
 

   Autre sens. 

   JÉSUS : signifie Dieu est sauveur et s'applique tout particulièrement au Sauveur. YHWH (en grec kurios, rendu en français par l'Éternel ou Le Seigneur), est le Nom saint du Dieu d'Israël ; Le Nom, ineffable, ne se prononce pas. Son invocation par le grand-prêtre au Yom Kippour était vécu comme une manifestation de la Présence Divine dans le Temple. Son nom signifierait : Adôn, en hébreu, Kurios (seigneur) en grec, Maran en araméen, Dominus, en latin et saiyid, en arabe. Selon l'exégète biblique : Yahwah est la transcription phonétique en langue arabe du "NOM" connu par Noé, Abraham, Moïse, Jésus et bien d'autres. Au 1er siècle, les scribes ont décrété que ce Nom ne devait plus être prononcé, car les chrétiens en faisaient couramment usage.

   Nous dirons : on a dit : Sauveur, mot syriaque qui signifie sage, réfléchi, qui distingue le bien et le mal. Tout cela s’adresse et ne peut, en réalité, s’appliquer qu’au Sceau de la Prophétie, le Paraclet de l’Evangile, le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !). Ce qui signifierait que les grammairiens de l’époque délaissèrent les différents sens de ce mot pour rendre un sens plus adapté aux religions helléniques. En effet, « dans les religions helléniques le nom Sôter (Sauveur) désignait un dieu secourable et guérisseur, plus souvent un dieu qui accordait  une vie nouvelle aux adeptes de son culte. Le titre était très usité dans les formules liturgiques du culte impérial de Rome (Italie) et d’Auguste comme dans les protocoles officiels et la titulaire. Bien que s. Paul n’emploie le mot que rarement en dehors des épîtres à Timothée et à Tite (quatre fois), l’idée est paulienne : pour lui : Jésus est Sôter, et il l’est au même titre que Dieu (Ph. 3 20 ; Eph. 5 23). Le même qualitatif se retrouve cinq fois dans les épîtres de s. Pierre ». (A. Tricot).

   Secundo : le mot Yéchoua avec le sens de "sauveur" serait, ici, à attribuer non au fils de Marie mais plutôt au fils de ‘Abd Allah, le Prophète Mohammad (sur eux la Paix !). En effet, ne « sauvera »-t-il pas son peuple et l’humanité par la Connaissance ? Alors que Paul, lui, l’a perdra à travers la croix ou la pendaison !?

   Troisièmement : Pour notre part, nous ne retiendrons du sens à donner à Ichoua (Jésus) que saiyid ou seigneur. Loin de nous de mettre la créature, en l’occurrence ici un prophète, au même degré que le divin Créateur.     

   Point de vue toranique. 

   Selon Schalom Ben-Chorin : La forme hébraïque su nom ainsi choisi n’est pas évidente. Il existe trois, voire quatre possibilités : Yoshoua (ou Yehoshoua), Yeshoua ou encore Yeshou. Toutes ces versions signifient “Rédempteur” ou “Sauveur”, et sont effectivement interprétés de cette manière. C’est la forme Yeshoua (textuellement : “Salut”) qui exprime le plus clairement cette idée de mission à accomplir. Cependant, dans les sources juives, Jésus est systématiquement désigné par Yeshou. Quant à la forme Yoshoua ou Yehoshoua, elle évoque surtout Josué, le disciple et successeur de Moïse, qui conquit la terre de Canaan.
   Le nom de Yeshou était d’ailleurs courant du temps de Jésus. Dans les Apocryphes, nous rencontrons l’auteur des Proverbes nommé Jésus ben Sira (Siracide). Dans le Nouveau Testament (Col 4, 11) est également mentionné un collaborateur de Paul qui se nomme Jésus (mais aussi Justus).
   Si ce nom n’a plus guère été utilisé par la suite, c’est pour deux raisons opposées : Pour les Juifs, le nom de Yeshou ou Yeshoua était banni, alors que les formes Yoshoua et Yeoshoua ont continué à être employées jusqu’à nos jours ; chez les chrétiens (du moins en Occident), le nom de Jésus a pris un caractère sacré et n’a donc plus été donné, de manière générale, aux enfants nouveaux-nés. Notons toutefois qu’en milieu musulman il s’est conservé sous sa forme arabisée : Issa. (Marie, un regard juif sur la mère de Jésus. Ed. Desclée de Brouwer).  
 

   Confusion. 

    Tous nous connaissons la parole des ancêtres du monde toranique : “ Certes, nous avons tué le Messie ” (Coran IV 156).
    On notera également que dans la Bible, il existe un autre Jésus, puisqu’on nous dit :
   “Ils avaient alors un prisonnier fameux appelé Barabbas ”. (Mt. 27:16).

   Dans quelques manuscrits anciens Barabbas est appelé Jésus  Barabbas. Bar signifiant en hébreu, fils, et Aba, signifiant par contre deux choses bien différentes. En effet, selon les grammairiens, Aba transcrit par un aleph comme initiale, donne Jésus fils du père. Transcrit par un heith comme initiale, donne par contre Jésus fils caché. Qui choisir donc entre ces deux Jésus ? Il semble en tout cas que les textes bibliques ont été très adroitement montés ; la réussite sans doute, c’est d’avoir confié au fils de Marie, le rôle principal, le rôle de l’homme naïf, incrédule, alors que c’est Achoua (ou Achiyoua le Juif)[15], qui sera le compère de cette extraordinaire supercherie. Leurs noms n’allaient-ils pas permettre cette dédoublure facile, cette substitution vraisemblable des noms par les scribes “ trafiquants ” de la Parole de Dieu, l’Evangile[16] ?      

   Substitution de noms. 

   Faut-il parler d’une substitution vraisemblable de noms ? Sans aucun doute. Entre Ichoua et Achoua. Entre celui qui sera élevé, sain et sauf, corps et âme, dans le Paradis divin : Ichoua (Jésus) fils de Marie, et celui qui ressemblera comme deux gouttes d’eau à lui : Achoua ou Aichoua le Juif. Lequel mourra à sa place : pendu ou crucifié.  

   Yehochoua` était son nom. 

   Selon les exégètes nazaréens : Jésus : en hébreu Yechouah (Yahweh sauve). Même nom que Josué[17]. Selon les gens de la Synagogue : Moché avait nommé Hochéa, fils de Noun : Josué. (Nb. 13: 16). Soit en hébreu : Yehochoua`. Selon Rachi : Il (Moché) priait pour lui :"Que Dieu te sauve du complot des explorateurs". (Sô. 34 b). Le verset, a-t-on dit encore, peut-être pris au sens de : Il pria au sujet de Hôchéa, fils de Noun "que Dieu te garde". Ou le verbe employer ici en hébreu, peut très bien signifier : invoquer Dieu[18].  

   Allégorie de Yehoschoua` fils de Noun et Yehoschoua fils de Marie. 

   Nous avons vu que Mochè (Moïse), le prophète (sur lui la Paix !) aurait dit, en parlant du fils de Noun : "Que Dieu te sauve du complot des explorateurs". Quant au fils de Marie, au Seigneur et Saint d'Israël de lui révéler qu’Il le sauvera de ceux qui voulaient sa mort. Pour preuve :  

   "Et ils (les Judaïsés) se mirent à stratégier, Dieu stratégia. Et Dieu est le meilleur des stratèges !" (Coran III 54-56; comparer : V 110 ; XIX 37). 

   Comme nous le savons tous le peuple de Ichoua (Jésus-Issa) (sur lui la Paix !) ne voulurent ni de lui ni de sa mère. Ils furent donc contraints à s'exiler. Quand Ichoua (sur lui la Paix !) revint ensuite avec les Douze, les purs, et se présenta à nouveau à son peuple, pour les appeler au sentier de Dieu et à son apostolat ; ils se mirent alors à ourdir des plans diaboliques contre lui et voulurent sa perte. Selon le fils d'Abbas (que Dieu les agrée !) : Ichoua (Jésus-Issa) (sur lui la Paix !) rencontra (un jour) un groupe de juifs ; quand ils le virent, ils dirent : "Est venu le magicien fils de la magicienne, le batârd fils de la batârde !" Ils l'injurièrent lui et sa mère. Quand Ichoua entendit cela, il fit une invocation à leur encontre et les maudits. Ils furent métamorphosés en pourceaux. Quand leur chef et roi sur eux, Juda, vit cela ; il fut terrorisé et prit peur de son invocation. La parole des juifs fut alors unanime : Ichoua doit être mis à mort. Ils se dirigèrent donc vers lui pour le tuer. Mais Dieu, le Tout-Puissant, Majestueux envoya Gabriel qui le fit entrer par une ouverture dans une maison dont le toit avait une lucarne. C'est par cette lucarne que Dieu l'élèvera auprès de Lui. Juda, le chef des Juifs commanda alors un homme d'entre ses compagnons, un dénommé dit-on, Tatiyanos, qu'il entre (à l'intérieur de la pièce), par l'ouverture et de l'y tuer. Quand il y entra, il ne vit pas Ichoua, il avait trop retardé. Ils crurent donc qu'il venait ici pour le combattre. Dieu jeta alors sur lui la ressemblance de Ichoua (Jésus). Aussi quand il sortit, ils (ses compagnons) le prirent, le tuèrent et le crucifièrent...  

   Que conclure ? sinon que le Seigneur et Saint d'Israël a sauvé le sceau des prophètes d'Israël en la personne de Ichoua (Jésus) fils de Marie (sur eux la Paix !), du complot que les judaïsés tramèrent et avaient tramé contre lui. Comme Il a sauvé et assisté naguère le fils de Noun dans ses épreuves… 

  Sectes. Sectarisme. 

   On a dit donc : Le terme héb. yeshou`ah, “ salut ”[19], a la même racine que les noms bibliques Yéshoua, Josué et Jésus. (Bible. Gen. 49:18). D'autres grammairiens et chercheurs ont d'autres avis à ce sujet. Dans "Jésus raconté par les Juifs"[20], nous lisons :
   « Alors les Sages s’adressèrent à la reine[21] et lui dirent : « Garde-toi de prêter foi à ses paroles ! Car en l’occurrence il ne devait pas interpréter selon le sens matériel mais selon le sens spirituel : l’Ecriture dit de lui : Heureux l’homme (ha-ish), car l’homme a pour valeur numérique celle de Yeshuh, les initiales de ce mot voulant dire que son nom et son souvenir soient effacés (Ymah Shemoh U-zikrono). On devrait conformément au droit effacer son nom du monde. Nous avouons que c’est un homme dont l’Ecriture dit : Maudit soit l’homme qui fait etc., et s’il est prophète, il est dit : Et l’homme qui agira par présomption en n’écoutant pas le prêtre[22], etc. C’est un bâtard fils de nidah[23] et non un fils de Dieu[24] ; il mérite les quatre peines capitales[25] du tribunal ! » (p.42)

   Nous savons que le ya est traduit, dans l'Antiquité, par la lettre j. Dans ce cas, et à cette époque lointaine, est-ce que Jésus et Yesus pour les traducteurs ont le même sens ? Si oui, la signification, en français, serait terrible[26]. N'oublions pas que les gens de l'Evangile en traduisant dans leurs langues : latin, grec, déformeront ou changeront les noms syriaques, araméens et hébreux. Rappelons enfin que la révélation du Coran permettra au fils de Marie de retrouver sa véritable identité. Identité perdue par le monde européen, biblique, et autre. 

   Conclusion. 

   Comment devons-nous appeler le fils de Marie ? Voilà un sujet à discourir. Car les ancêtres des Fils d’Israël, des Judaïsés semblent avoir corrompu, changé le sens même de son nom. Quant aux gens de l’Evangile les imitant, et suivant leurs sectes ; ne suivront-ils pas celui-là même qui a dénaturé le message du fils de Marie ? Ne l’oublions pas, comme les gens de la Synagogue, les paroles du dénommé Paul ont plus de portée, de sens, de valeur, que celles d’un prophète en l’occurrence ici le fils de Marie (sur lui la Paix !).  

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !  


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5]   Selon Sarwat : “L’époux de Marie resta inconnu au cours du Ier siècle, et Jésus était appelé d’après le nom de sa mère : le fils de Maria” Durant des siècles, dans l’Orient arabe, Jésus ne fut connu que par ce vocable, comme l’atteste encore le Coran du VIIème siècle.” (Op. cit. t. II. P. 150). (Bible. Mc. 6:3).
[6] C’est ce nom que nous emploierons de préférence, dans toute notre étude, sur le fils de Marie. L'hébreu et l'arabe étant deux langues soeurs, le chîn est devenu ici sîn. Ainsi en hébreu on dira : chalom, en arabe salâm.
[7] La lettre “y” semble tardive dans l’alphabet français.
[8] "aidé de Ya", Voir Coran V 110. Assisté de l’ange Gabriel pendant son ministère.
[9] Ce nom Yechouah était porté par beaucoup de Juifs, dit-on. Dans le Coran, nous le lisons-nous pas ainsi : « O Marie, voilà que Dieu t’annonce un vocable de Lui : son nom est le Messie, Ichoua fils de Marie, illustre dans l’ici-bas et l’un des rapprochés. » (Coran III 45).
[10] Ainsi au fil des siècles, le mot Yéchoua finit pas être pris par l'ensemble du monde biblique avec le sens de "sauveur".
[11] Soit les Fils d’Israël.
[12] Création de l’esprit du Messie. Selon le père du fils de Kaab : “Dieu a créé les esprits des Fils d’Adam (ceci) lorsqu’Il prit d’eux une alliance (Coran VII 172). Puis, Il les fit retourner dans l’échine d’Adam, et garda auprès de Lui l’esprit de Ichoua (sur lui la Paix !). Lorsqu’Il voulut alors le créer, Il envoya cet esprit à Marie (par l’intermédiaire de l’ange Gabriel (Coran XIX 17)). Il était donc Ichoua de Lui. C’est d’ailleurs pour cela, qu’il fut dit (par la suite) : “esprit de Lui”, soit : “provenant de Lui”. (Coran XXI 91 ; LXVI 12 ; IV 171).
[13] On y fait allusion dans : Bible. Rm. 2 : que d’avance il avait promis par Ses prophètes dans les Saintes Écritures, concernant son fils... Paul, le pharisien, lui, y verra et y prêchera aux gens : un fils divin. Or, il en fut rien. De plus, Isaïe verra, lui, en ce vocable fils : Ahmad, le prophète (sur eux la Paix !). Un titre honorifique. Rien de plus rien de moins.
[14] Son rôle : prophète des nations, en plus de la sienne. Son ministère sera universel. Tel ne sera pas, au départ, le rôle du fils de Marie (sur lui la Paix !). Seul, Paul, voudra bien lui donner ce rôle, non les Ecritures.
[15] N’oublions pas le nom du futur crucifié : Achoua ou Achiyoua, le Juif. Son âge : 50 ans. Déjà, on semble faire plus où moins allusion à tout cela dans la Bible (Bible. Je. 8 57).
[16] Les partisans de l’équation Judas Bar Judas = Jésus, soutiennent de la même manière l’équation Bar Juda = Barabbas ou Bar Abbas (“Fils du Père” en langue araméenne) :
   “Revenu d’Égypte avec les secrets qu’il comptait exploiter, Barjuda déclara nettement qu’il était Bar Abba (fils du Père), Meschiah (Messie), Ieou-shâna-os (Signe de l’an d’Ieou), Ieouschoua (Sauveur) et Marân (Seigneur)” (Arthur Heulhard, Le Mensonge chrétien (édi. réduite, 1913). (Voir aussi sur ce sujet : Jésus anatomie d’un mythe. Patrick Boistier. Edit. A l’Orient).
[17] Les exégètes coraniques le nomment plutôt Youcha’.
[18] Selon Jacob ben Isaac : Caleb, fils de Yephounneh (Nom. 13:6). On l’appelait Yephounneh car il se détourna des mauvais espions (de panah, détourner). Moïse appela Osée, fils de Noun, du nom de Josué (Nom. 13:16). Moïse bénit Osée et dit : “Ton nom sera désormais Josué”, ce qui signifie : Dieu t’aidera afin que tu ne sois pas influencé par les espions. Moïse avait vu en prophétie que les espions dénigreraient la terre d’Israël (Nom.R.16.10). Le Behaye écrit : On ajouta un yod au nom de Osée, lettre dont la valeur numérique est dix, car Josué reçut la récompense des dix espions qui avaient décrié la terre d’Israël. Précédemment dans le Pentateuque, il est déjà appelé Josué avec un yod (Ex.17:9, 24:13, 32:17) ; alors pourquoi dire qu’on venait juste de le nommer ainsi ? L’explication est : son premier nom était Osée mais la Torah savait que Moïse le nommerait Josué ; c’est pourquoi dans les versets précédents, il est appelé Josué par anticipation. Cela nous montre que c’est son vrai nom et que Moïse fut le premier à le nommer de la sorte. (Le commentaire sur la Torah).
[19] Ya sauve.
[20] Edit. Berg international.
[21] Joseph Klausner in Jésus de Nazareth, op. cit., pense que la reine dont il s’agit ici serait Salomé Alexandra.
[22] Bible. Deut. 37/15. Étonnant. Chez les gens de la Synagogue, les prêtres, les rabbis, les rav, les sages ne sont-ils pas considérés comme étant au-dessus des messagers et prophètes divins ? Ce que l’Islam traditionnel rejette.
[23] adultérin.
[24] Idée défendue par Paul et d’autres sectes juives de l’époque.
[25] Mishnah, Sanhedrin, ch. 7 : lapidation, crémation, décapitation, strangulation.
[26] C’est-à-dire que chaque fois on est amené à dire Jésus, cela sous-entend-t-il : que son nom et son souvenir soient effacés ! ? Attitude condamnable et non retenue pour l’Islam traditionnel. D’où l’emploi souhaité de ‘Ichoua ou ‘Issâ... Notons au passage cette attitude négative des gens de l’Evangile à l’époque des Croisades où Mohammad, nom de notre prophète est devenu Mahomet. Jouer avec les noms des prophètes n’est-ce pas jouer avec le Feu infernal ?  


Quelques sites bibliques traitant de ce sujet :
http://www.bethyeshoua.be/html/liens_divers.htm 

http://centrechretienbethel.free.fr/liens.htm 
http://www.yechoua.com/index2.htm
http://www.vigi-sectes.org/theologie/yechoua.html
http://ibelgique.ifrance.com/bethyeshouah/MENORAH.html
http://www.yechoua.com/afjm.html

N'allons-nous pas déclarer tous ensemble et en chœur :
" Seigneur,
j'ai cru que le Messie est le fils de Marie
le Messie-Ichoua',
le Sceau des Prophètes d'Israël, Ton prophète et Ton messager à eux
J'ai cru qu'il a été élevé, sain et sauf, corps et âme,
et qu'il est maintenant vivant dans le Paradis divin
J'ai cru qu'il reviendra vers la fin des temps
pour tuer le Faux-Messie,
et faire que la Vérité triomphe sur l'Erreur.
Seigneur purifie mon coeur de la Mécréance et de l'Associationnisme
Seigneur, j'ai cru au Sceau de Ta prophétie : Mohammad !
Dispose-moi, Seigneur, à rendre grâce pour le bienfait dont Tu m'as comblé,
et que j'oeuvre le bien que Tu agrées ;
et fais-moi entrer, par Ta miséricorde, parmi les gens de bien Tes esclaves".

Pureté à Dieu !
La Soumission
"Lux Lucet in Tenebris"
"Une lumière qui brille dans les ténèbres"

Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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24/07/08

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