La Soumission
"Lux Lucet in Tenebris"
"Une lumière qui brille dans les ténèbres"

euaggelia

Bonne Nouvelle
du Messie-'Ichoua fils de Marie (sur lui la Paix !) à son peuple : le peuple d’Israël.
Qu'était-elle ? Coran LXI 6


HaMACHIAH

Un  Seul Dieu, Adonaï Ehad, tu adoreras !

Quel était donc le sens exact du vocable "Evangile" ? Ce que nous ont caché les gens de la Bible.
L'Histoire tronquée !

P

oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]. 

   L’Evangile, le Livre révélé au Messie, fils de Marie. Le mot « évangile ». 

   Le mot grec eu-aggelion, heureuse nouvelle, n’est pas proprement chrétien. L’Antiquité l’employait pour désigner tout message réjouissant comme l’avènement d’un empereur, l’annonce d’une victoire ou la réponse favorable d’un oracle. Dans l’Ancien-Testament, le mot, sans exclure un sens profane, prend de plus en plus une signification religieuse : il désigne en particulier les promesses encourageantes des prophètes sur les temps messianiques. Rien d’étonnant donc à ce que Jésus ait tout naturellement choisi ce terme pour qualifier sa prédication (Matthieu 11, 5 ; Luc 7, 22 et 4, 16 à 21). Depuis lors, l’Evangile a désigné, dans la bouche des chrétiens, l’ensemble du message de salut contenu dans les paroles comme dans tous les actes de Jésus, surtout dans sa Passion et sa Résurrection. (Dic. du Christianisme. J. M. Rosay). 

   Rappel. Les gens de l’Evangile sont la seule Communauté qui ne disposent pas de langue sacrée. Pour les gens de l’Evangile dit de l’« orthodoxie », la langue reste le grec ancien. Pour les gens de l’Evangile dit « latin », la langue reste le latin. Pour les uns comme pour les autres, parler de langue sacrée exaspère…  

   Langue de la révélation : Généralement on opte pour l’araméen, langue peu appréciée pour les rabbis. L’original de l’Evangile du fils de Marie a été détruit[5] par les gens de la Bible (toranique + évangélique). Seuls des écrits remaniés, censurés, de sectes diverses du monde évangélique restent en circulation et sont considérés comme pris en considération par les Eglises, Temples…     

   Autre avis. 

   “Une distinction est à faire entre l’Evangile et les Evangiles. Le mot « Evangile », dans le Nouveau Testament, ne s’entend pas de livres concernant la vie et la mort de Jésus, mais il signifie « la bonne nouvelle », le message du salut qu’a réalisé le Christ[6]. Même dans nos Evangiles canoniques, le mot s’applique au salut réalisé par Jésus, non à ce qui paraît avoir été le thème de sa prédication, c’est-à-dire le prochain avènement du règne de Dieu et le repentir nécessaire pour y participer. […] Aussi bien, lorsque le mot s’entende de livres, comme il n’y avait toujours d’Evangile que Jésus auteur de salut, on ne dit pas, pour désigner les rédacteurs de ces livres, l’Evangile de Matthieu ou l’Evangile de Marc, mais l’Evangile selon Matthieu et l’Evangile selon Marc[7].
   Justin est le plus ancien auteur qui emploie le mot « Evangiles » au pluriel, pour désigner les livres évangéliques ; la lecture liturgique aura favorisé cette appellation. Qu’il y ait quatre Evangiles ainsi autorisés, et quatre[8] seulement, qui sont encore l’Evangile, Irénée se trouve le plus ancien témoin qui l’affirme… (Naissance du Christianisme. Alfred Loisy. Edit. Emile Nourry, 1933). 

   Rappel : Pendant de longs longs siècles, l’Evangile restera la propriété exclusive des Dignitaires religieux, des moines, des lettrés, etc., non jamais du grand public… Et la plupart des gens de l’Evangile ignorent (ignoreront) tout de son réel contenu. A partir de là, on comprendra que le Livre sacré, l’Evangile pourra subir, aux cours des siècles ; les « transformations », les « annotations », les « rajoutures »… qui s’imposent !  

   La Prière.

   Nous savons tous que les gens du Coran : 1°) font leur prière en langue arabe, 2°) lisent dans leurs prières des versets coraniques. Tel n’est pas le cas des gens de la Bible. Pire ! les gens qui le feraient ont été jugés : ne sont-ils pas des renégats ?  

   Révélation. 

   Ce mot existe plus ou moins chez les gens de la Bible. Mais la signification varie d’une secte à l’autre[9]. Chez les gens de l’Evangile, le mot « révélation » n’a pas sa place. En effet, Dieu s’étant fait homme à travers le Messie, c’est Lui qui prophétie, enseigne… L’ange de la Révélation, en l’occurrence ici l’ange Gabriel, n’ayant aucun rôle à jouer dans ce ministère divin et surprenant sur terre… Dieu étant parmi nous ! Ce qu’aucun homme censé ne peut croire et accepter. Ce qu’aucun homme défendant l’« humanité » du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !), ne peut accepter. 

   Lieu des révélations. Selon la Bible. La Thora a été révélé sur le Mont Sinaï, en Egypte. L’Evangile de Dieu a été révélé à Seïr, en terre de Châm. Le Coran, lui, à Paran[10], en terre d’Arabie. Selon l’Evangile de Barnabé :

   « A trente ans, ...Jésus était allé ramasser des olives avec sa mère sur le mont des Oliviers[11]. A l’heure de midi tandis qu’il priait, parvenu aux mots : « Seigneur, avec miséricorde..., il fut environné d’une splendeur et une multitude infinie d’anges qui disaient : « Dieu soit béni ! »
   L’ange Gabriel lui présenta un Livre comme un miroir brillant,. Ce (Livre) descendit dans le coeur de Jésus... » (Chap. X).

   Il est le seul qui parle ainsi. Il est vrai que celui-ci ne reconnaît ni sa filiation divine ni sa divinité.  

   Quand la révélation du Coran confirme les Ecritures anciennes. Textes. 

     Au nom de Dieu le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
   Alif Lâm Mîm[12]. Dieu ! Pas de Dieu que Lui, le Vivant, l'Absolu[13] !
   II a peu à peu fait descendre
[14] sur toi le Livre, avec vérité, en tant que confirmateur de ce qui était avant lui. Et II a fait descendre en bloc la Thora et l'Évangile, auparavant, en tant que guidée pour les gens. Et II a fait descendre le Discernement[15].
   Oui, à ceux qui mécroient aux signes de Dieu, un dur châtiment ! Et Dieu est puissant, détenteur de vengeance. (Coran III 1-4). 

   Et Il[16] lui enseigne le Livre et la sagesse et la Thora et l'Évangile. (Coran III 48). 

   O gens du Livre[17], pourquoi disputez-vous au sujet d'Abraham, alors que la Thora et l'Évangile ne sont descendus qu'après lui ? Ne comprenez-vous donc pas ? (Coran III 65).  

   Et Nous avons lancé sur leurs traces[18] Ichoua fils de Marie, en tant que confirmateur de ce qu'il avait devant lui du fait de la Thora. Et Nous lui avons donné l'Évangile, — où il y a guidée et lumière, — en tant que confirmateur de ce qu'il avait devant lui du fait de la Thora, et en tant que guidée et exhortation pour les pieux.
   Que les gens de l'Évangile jugent d'après ce que Dieu y a fait descendre ! Quiconque ne juge pas d'après ce que Dieu a fait descendre, eh bien, les voilà les pervers. (Coran V 46-47). 

   Oui, si les gens du Livre avaient cru et s'étaient comportés en piété, Nous leur aurions certainement effacé leurs méfaits et les aurions certainement introduits dans les Jardins de Délice[19].
   Oui, et s'ils avaient établi la Thora et l'Évangile et ce qui a été descendu vers eux de la part de leur Seigneur, ils auraient certainement mangé de ce qui est au-dessus d'eux et de ce qui est sous leurs pieds. Il y a parmi eux une communauté modérée; mais pour beaucoup d'entre eux, comme est mauvais ce qu'ils œuvrent !
   O messager, communique ce qui a été descendu vers toi de la part de ton Seigneur; — si tu ne le faisais pas, alors tu n'aurais pas communiqué Son message. Et Dieu te protégera des gens. Non, Dieu ne guide pas le peuple mécréant.
   Dis : « Gens du Livre, vous ne tenez sur rien
[20], tant que vous n'établissez pas la Thora et l'Évangile et ce qui a été descendu vers vous de la part de votre Seigneur. » — Et très certainement, ce qui a été descendu vers toi de la part de ton Seigneur va faire croître beaucoup des leurs en rébellion et mécréance. Ne te tourmente donc pas pour les gens mécréants. (Coran V 65-68).  

   Et quand[21] Dieu dira[22] : « O Ichoua[23], fils de Marie, rappelle-toi Mon bienfait sur toi et sur ta mère quand Je te fortifiai de l'esprit de Sainteté[24] ! au berceau tu parlais[25] aux gens, puis comme homme ayant atteint l'âge mûr.
   Et quand Je t'enseignai le Livre et la sagesse et la Thora et l'Evangile ! Et quand tu pétrissais de glaise comme une figure d'oiseau ! puis tu soufflais dedans ; puis par Ma permission, elle devenait oiseau. Et tu guérissais, par Ma permission, l'aveugle-né et le lépreux ! Et quand, par Ma permission, tu faisais sortir les morts ! Et quand J'empêchais de toi les Enfants d'Israël, au moment où tu leur apportais les preuves[26] ! » puis ceux d'entre eux[27] qui ne croyaient pas dirent : « Ceci vraiment n'est que magie manifeste ! » (Coran V 110).  

   Et Moïse choisit de son peuple soixante-dix hommes pour un rendez-vous avec Nous[28]. Puis quand le cataclysme les eut pris[29], il dit : « O mon Seigneur, si Tu avais voulu, Tu les aurais détruits avant, et moi avec. Vas-Tu nous détruire pour ce que des sots d'entre nous ont fait ? Ce n'est là que tentation de Toi, par quoi Tu égares qui Tu veux, et guides qui Tu veux. Tu es notre patron. Pardonne-nous donc et fais-nous miséricorde cependant que Tu es le meilleur des pardonneurs.
   Et prescris pour nous un bien, dans cet ici-bas ainsi que dans l'au-delà. Nous voilà revenus vers Toi, repentis[30]. » — Et Dieu : « Quant à Mon châtiment, Je ferai qu'il atteigne qui Je veux. Et Ma miséricorde embrasse toute chose : Je la prescrirai donc pour ceux qui pratiquent la piété et acquittent l'impôt, pour ceux aussi qui sont croyants en Nos signes, ceux-là qui suivent le messager, le prophète illettré[31] qu'ils trouvent en toutes lettres chez eux dans la Thora et l'Evangile, leur ordonnant le convenable, les empêchant du blâmable, leur rendant licites les choses excellentes, leur interdisant les mauvaises, leur ôtant le fardeau et les carcans qui étaient sur eux. Ceux donc qui croiront en lui, le fortifieront et lui porteront secours, et qui suivront la lumière descendue avec lui, ceux-là sont les gagnants. » (Coran VII 155-157).  

   Oui, aux croyants le Paradis ! Ainsi Dieu a-t-Il acheté leurs personnes et leurs biens : ils combattent dans le sentier de Dieu, puis ils tuent, aussi bien qu'ils sont eux-mêmes tués. Promesse vraie qui, dans la Thora et l'Evangile et le Coran, Lui incombe[32]. Et qui, plus que Dieu, est à remplir son pacte ? — Réjouissez- vous du troc que vous avez troqué[33]. Voilà l'énorme succès ! (Coran IX 111). 

   Muhammad est le messager de Dieu. Et ceux qui sont avec lui sont durs aux mécréants, miséricordieux entre eux ! Tu les verras s'incliner, se prosterner, recherchant de Dieu grâce et agrément. Leur marque[34] est sur leurs visages la trace de prosternations. Voilà l'image que l'on donne d'eux dans la Thora. Et l'image que l'on donne d'eux dans l'Évangile, c'est celle de la semence qui sort sa pousse, puis Il l'affermit[35], puis elle s'épaissit, puis elle se dresse sur sa tige, à l'émerveillement des semeurs. Afin qu'il fasse enrager les mécréants par les croyants[36] ! Dieu promet à ceux d'entre eux qui croient et font œuvres bonnes, pardon et énorme salaire. (Coran XLVIII 20).  

   Et très certainement, Nous avions envoyé Noé et Abraham, et assigné à leur descendance la fonction de prophète et le Livre. Puis, tel en fut qui se guida, tandis que beaucoup d'entre eux furent pervers.
   Sur leurs traces, ensuite, Nous avions fait suivre Nos messagers, tout comme Nous avions fait suivre Jésus fils de Marie, tandis que Nous lui avions apporté l'Évangile, et mis au cœur de ceux qui le suivirent, douceur et miséricorde[37], ainsi que le monachisme[38] qu'ils inventèrent, — Nous ne le leur avions prescrit
[39] que dans la recherche de l'agrément de Dieu, — mais ils ne l'observèrent pas selon le droit de son observance. Donc, Nous avions apporté leur salaire à ceux d'entre eux qui crurent. Beaucoup d'entre eux cependant furent pervers. (Coran LVI 26-27).  

   Le Coran dans son rôle de « confirmateur » de la Bible. 

   « II a peu à peu fait descendre[40] sur toi le Livre[41], avec vérité[42], en tant que confirmateur de ce qui était avant lui »

   Dieu (exalté soit-Il !) a révélé ces versets « au sujet des divergences entre les Gens de la Thora et les gens de l’Évangile et à propos des désaccords entre toi [ô Mohammad] et les Nazaréniens du Najrân[43] qui ont engagé une controverse avec toi ; « en tant que confirmateur de ce qui l’a précédé » : ce Coran déclare véridiques les Livres[44] que Dieu fit descendre [antérieurement] sur Ses prophètes[45] et sur Ses envoyés et il confirme la vérité de ce que transmirent les envoyés de la part de Dieu, car « Celui qui fait descendre » (arabe, mounazzil) tout cela est Unique et tout cela ne comporte aucune divergence. Si cela provenait d’un Autre que Lui, il y aurait obligatoirement de nombreuses contradictions [entre toutes ces révélations]. » 

   « Et II a fait descendre[46] [en bloc] la Thora et l'Évangile, auparavant, en tant que guidée pour les gens. Et II a fait descendre[47] le Discernement[48]. »

   Auparavant, Dieu avait révélé la Thora à Mochè et l’Évangile à Ichoua « en tant que Guide pour les hommes[49] » afin de leur montrer clairement la vérité en ce qui concerne la doctrine de l’unicité de Dieu et la reconnaissance des envoyés ¾ questions sur lesquelles ils divergeaient entre eux ¾, leur faire savoir que toi, Mohammad, tu es Mon prophète et Mon envoyé et établir les autres normes de la Religion.

   « ceux qui 'nient et dissimulent' les signes de Dieu » [d’une part] il s’agit de ceux 'parmi les Nazaréniens' nient les Signes et les Preuves de Dieu au sujet de Son unicité et de Sa fonction de divinité, qui nient que Ichoua, le Messie, est un esclave de Dieu et le prennent pour Dieu et Seigneur, qui prétendent que Dieu a un fils, rejettent les arguments permettant de discerner tout cela la vérité de l’erreur et refusent de reconnaître celui que Ichoua lui-même avait annoncé dans l’Évangile.
   [D’autre part, il s’agit de ceux qui 'parmi les Juifs' nient tout à la fois la fonction prophétique de Ichoua et celle de Mohammad, qui dissimulent ce qu’ils savent au sujet de ce dernier et contreviennent ainsi à l’ordre même que Dieu leur donna dans la Thora.
   Enfin, il s’agit des impies qui n’ont aucun Livre, qui associent d’autres divinités à Dieu et rejettent tous les Signes qui leur parviennent les invitant à la soumission].
   Ce passage confirme que le 'Discernement'[50] mentionné précédemment est la discrimination (façl) [ou le jugement] et constitue l’argument décisif des gens de vérité sur ceux qui sont dans l’erreur. En d’autres termes, « ceux qui nient et dissimulent les Signes de Dieu » sont ceux qui rejettent (djahadoû) cette discrimination que Dieu révéla pour distinguer celui qui est dans la vérité de celui qui est dans l’erreur, et ceux qui sont dans ce dernier cas « auront un châtiment terrible » au jour de la Résurrection.
   C’est là un avertissement de Dieu à celui qui s’obstine contre la vérité une fois que celle-ci est apparue clairement et qui s’entête dans une voie contraire à la bonne direction que des arguments péremptoires lui ont été fournis.

   « et Dieu est Tout-Puissant et Maître de la Vengeance », Dieu fait savoir qu’Il est Tout-Puissant en Son Autorité et que rien ne pourra donc L’empêcher de châtier celui qu’Il voudra châtier et qu’Il est Maître de la Vengeance à l’égard de celui qui nie Ses arguments et Ses preuves une fois que celles-ci lui sont apparus comme étant fondées.  (à suivre)


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] On a dit volontairement.
[6] Note de l’auteur : C’est par une sorte d’anticipation que le mot a été plusieurs fois placé dans la bouche de Jésus par les évangélistes.
[7] Note de l’auteur : Le selon n’implique ni doute ni atténuation touchant l’attribution ; c’est qu’on a tenu d’abord à affirmer, comme le fait expressément Irénée (Hérésies, III, 1) l’unité de l’Evangile, sous les quatre formes autorisées de son texte. Les communautés avaient commencé par n’employer qu’un seul livret évangélique, qui, pour elles, était « l’Evangile » ; beaucoup de sectes gnostiques ont fait de même, par exemple Marcion.
[8] Chez les gens de l’Evangile, on parle toujours des Evangiles, au pluriel, et non de l’Evangile de Dieu, au singulier. Pourtant, dans Sa révélation, le Seigneur des mondes nous parlera, Lui, de l’Evangile, au singulier, révélé au Messie de Dieu, Ichoua, le fils de Marie (sur lui la Paix !).  Parmi les nombreux documents en leur possession, quatre retiendra leur choix : l’Evangile de Matthieu, de Marc, de Luc et de Jean. Ils ont tous les quatre été traduits en langue grecque. Une version primitive de l’Evangile de Matthieu, aurait été écrite en araméen. Les différentes sectes chrétiennes n’ont reconnu officiellement que ces quatre Evangiles comme canoniques et les trois premiers sont dits synoptiques. D’autres textes, dont l’authenticité n’a pas été suffisamment établie, ont été qualifiés par les exégètes d’Evangiles apocryphes.
[9] ou d’une Synagogue à l’autre, d’une Eglise à l’autre, d’un Temple à l’autre… Les gens de la Bible n’aiment que peu ce mot de sectes les désignant. Pourtant… N’oublions pas que chez les gens de la Torah, le rôle de « prophète » est très minimisé. La Bible nous parle d’avantage et sans cesse de « faux » prophètes, de prophètes faisant des « songes », non jamais du peuple d’Israël qui nie les miracles, rend menteur les « vrais » prophètes, tue les autres. Enfin, n’oublions pas de rappeler que les sages, les rabbis et les rav ont une place, selon la Synagogue, bien supérieure à celle des prophètes et messagers divins ! Voire au Saint et Seigneur d’Israël !
[10] Paran, Farân ou Pharân. Le P n'existe pas en arabe. D'où Pharan ou Farân.
[11] Lieu où il fut élevé.
[12] Alif Lam Mîm. Lettres de l'alphabet arabe. Pour leurs significations voir commentaires sur le Coran.
[13] l'Absolu. Litt. : le Subsistant-par-qui-tout-subsiste (cf. II 255/256).
[14] II a peu à peu fait descendre.  Le verbe faire descendre,  fréquemment employé pour parler de la Révélation, a, en arabe, ces deux formes de « faire descendre peu à peu » et « faire descendre en bloc », que nous trouvons ici employées à dessein, l'une pour le Coran, l'autre pour la Thora. — Sur loi (ô Muhammad). Ce qui était avant lui : avant le Coran : la Thora et l'Evangile. — On sait que la Thora (la loi) désigne l'ensemble de la Loi mosaïque, et particulièrement le Pentateuque.
[15] Le discernement. Autre appellation du Coran. Cf. II 53/50 et la note.
[16] Dieu.
[17] de la Bible.
[18] Nous avons lancé sur leurs traces. Litt. : Nous avons fait Jésus suivre leurs traces (les traces des prophètes dont parle le v. 44/58 ; voir Bible. Matthieu V 17/19 où Jésus ne vient pas changer un iota de la loi de Moïse.
[19] Jardins de Délice. Na'îm, Délice est ici l'un des noms du Paradis.
[20] Vous ne tenez. Litt. : vous n'êtes sur rien.
[21] Et quand... sous-entendez : rappelle-toi, ou rappelez-vous, ou Rappelle...
[22] au Jour des Comptes…
[23] ‘Issa, Jésus.
[24] L’ange Gabriel.
[25] parlais, en tant que Prophète. Cf. Coran XIX, 30 et s.
[26] ou miracles.
[27] des Fils d’Israël…
[28] pour un rendez-vous avec Nous. Litt. : pour Notre temps fixé. Comparer : Bible. Exode XXIV.
[29] quand le cataclysme les eut pris... Ces hommes ont prétendu voir Dieu, Cf. II, 55, IV, 153.
[30] Repentis. « Yahoud » veut dire « qui revient (à Dieu), qui se repent », et aussi « qui devient Juif ». Dans le présent verset, c’est ce sens étymologique qui est voulu (le verbe employé est à la 1e pers. plur. du passé).
[31] le prophète gentil (ou illettré) c'est-à-dire : de la Gentilité. Saint Paul aimait à se dire « l'apôtre des Gentils » Mohammad le prophète est lui-même Gentil. Dans la Thora et l'Evangile.
[32] Cf. XXXV, 29, XXXIX, 29, LX1, 10. Cf. Bible. Matthieu X. 34, Deuléronome XX, 1 et 19.
[33] du troc que vous avez troqué. Redoublement intensif, pour : du bon marche que vous avez fait (votre personne contre le Paradis).
[34] leur marque... dans la Thora. Plusieurs exégètes musulmans se réfèrent à l'Apocalypse de Jean 14, 1, qui, tout en parlant, se réfère à Sion (ce qui le fait remonter à une époque pré-évangélique et au langage de la Thora). Rappelons en passant que lors de son dernier pèlerinage, Muhammad fut accompagné de 140 000 Musulmans (chiffre auquel il faut ajouter tous ceux qui ne participèrent pas au pèlerinage cette année-là). l'image... dans l'Évangile fait naturellement penser à Bible. Matthieu 13, 31-32 : Marc 4, 26-27.
[35] Dieu l'affermit.
[36] par les croyants. Litt. : par eux.
[37] Qualités des gens de l’Evangile qui sont, de nature, pas gens orgueilleux…
[38] vie commune aux moines, aux gens qui vivent retirés du monde pour vivre leur vrai foi. Dans ce cas, il s’agit des gens qui fuiront les hérésies de Paul. Mais plus tard, eux aussi, tomberont, feront un faux-pas…
[39] Nous ne le leur avions prescrit... Le grand mystique musulman Waliullâh ad-Dinlawi dit que si l'homme invente de son propre chef un acte de piété qu'aucun Prophète n'a enseigné sur la base d'une révélation divine, et que la pratique de cette innovation se répande et s'enracine, Dieu la tient pour prescrite et l'homme en devient responsable au même degré que des devoirs imposés par Dieu directement. (A cela s'apparente la notion d’Ijmâ, ou de consensus). On rapporte de Muhammad cette parole : « Ne vous imposez pas à vous-mêmes de durs devoirs envers Dieu, Dieu sera dur envers vous. »
[40] II a peu à peu fait descendre.  Le verbe faire descendre,  fréquemment employé pour parler de la Révélation, a, en arabe, ces deux formes de « faire descendre peu à peu » et « faire descendre en bloc », que nous trouvons ici employées à dessein, l'une pour le Coran, l'autre pour la Thora.
[41] Le Coran.
[42] C’est-à-dire : de façon authentique.
[43] Ou chrétiens de Najrân (Arabie). Ces derniers venus en délégation, engagèrent une controverse avec le Sceau de la Prophétie, le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) au sujet de Ichoua le fils de Marie et tinrent devant lui des propos insensés sur Dieu. C’est en effet à ce moment-là que Dieu fit descendre plus d’une trentaine de versets de ce chapître (III) afin de leur répondre et aussi pour mettre en garde ceux qui adopteraient [dans l’avenir] une attitude semblable à l’égard du Prophète… (V. Commentaires. Tabarî).
[44] La Bible originelle.
[45] Mochè pour la Thora, Ichoua pour l’Evangile, David pour le Psautier. Ceci étonne et exaspère bon nombre de gens de la Bible. Et à eux de se poser cette question : pourquoi en une seule fois pour nous et en plusieurs pour les gens de l’Islam ? !
[46] A la différence du Coran qui, lui, est descendu en plusieurs étapes, fois…
[47] La première fois, le verbe « nazzala » fait allusion à une descente analytique (tanzîl) et la deuxième fois, le verbe « anzala » fait allusion à une descente synthétique (inzâl).
[48] Le discernement. Autre appellation du Coran. cf. II 53/50. Selon Les Définitions de Jourjâni :
²le Forcan est la science analytique distinguant entre le vrai et le faux². Son sens se trouve toujours expliqué selon l’étymologie faraqa = ²séparer², ²distinguer², et en conséquence il est considéré comme techniquement opposé et symboliquement complémentaire au Coran, celui-ci interprété de son côté selon l’étymologie qara’a = ²réunir², ²rassembler² : …chez les Gens de la Vérité, le Coran, disent les mêmes Définitions, désigne la Science de don divin synthétisant toutes les vérités²
[49] Les Fils d’Israël, en particulier.
[50] arabe, forqân.   

Rappel aux futurs aspirants :
   - Impudique point ne seras, de corps ni de consentement. - L’oeuvre de désir sexuel ne désireras, qu’en mariage seulement.


   - A droite, la Mosquée du Rocher ou du Dôme. A gauche, la Mosquée la plus éloignée (Coran XVII 1).

Règle de tout croyant soumis :
" La Soumission c’est le culte pur rendu à Dieu seul,
la dévotion à Son égard sans la moindre association,
accomplir la Prière,
donner l’Aumône (légale) et
s’acquitter des autres obligations qui en découlent" 
"- Un seul Dieu tu adoreras véritablement, et aimeras parfaitement.  En Ahmad-Mohammad, tu croiras."
Pureté à Dieu !
La Soumission
"Lux Lucet in Tenebris"
"Une lumière qui brille dans les ténèbres"

Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

*Droits de reproduction et de diffusion réservés ; © Le Carrefour de l’Islam
  Usage strictement personnel. L'utilisateur ne peut traduire, exporter,publier tout document du site sans autorisation préalable. L’utilisateur du site reconnaît avoir pris
connaissance du droit d’usage, en accepter et en respecter
    les dispositions.
         Politique de confidentialité du site.


 



Retour au Menu

Copyright © 2001 Le Carrefour de l'Islam. Tous droits réservés.
Cette page a été mise à jour le
24/07/08

Classement de sites - Inscrivez le vôtre! annuaire