Le Nom divin : Dieu, Allaha, Allah ? Le Tétagramme biblique.

Une réponse à un article de Daniel Pipes : Allah est-il Dieu ?

Allah (ou Allâh). Ce nom divin qui dérange ! Gens du monde biblique (toranique + évangélique), non arabophones, ou autres. Pourtant, à en lire et à en écouter, existant ; partie du monde biblique (notamment européen) ne peut l'entendre, le reconnaître, supporter qu'on l'écrive, qu'on le prononce et le vénère.    

Analyse linguistique. On n'hésite pas d'écrire pourtant : De même que God et Gott sont les mots anglais et allemand, respectivement, désignant Dieu, le mot Allah est leur équivalent en arabe. Cette identité de sens peut être confirmée en partie par des termes apparentés: en hébreu, le mot Dieu est Élohim אֱלֹהִים ["El" ou "Eloah"], apparenté à Allah. En Araméen, le langage que parlait Jésus, Dieu est Allaha. Dans la langue maltaise, unique car basée sur l'arabe mais parlée par une population en majorité catholique, Dieu est Alla. 

En outre, la plupart des Juifs et des Chrétiens qui parlent l'arabe utilisent habituellement le mot Allah pour parler de Dieu (à l'exception des Coptes, les Chrétiens d'Égypte). L'Ancien et le Nouveau Testament en arabe utilisent également ce terme. Dans la Bible en arabe, par exemple, Jésus est appelé le fils d'Allah. Même les traductions diffusées par les missionnaires chrétiens, telles que la fameuse version publiée en 1865 par Cornelius Van Dyke, fait mention d'Allah, tout comme les débats missionnaires.
 
Allah. Sons sens : Celui qui est pur de toute association. C'est-à-dire : Le Seul vrai Dieu. Mot arabe, nom propre de Dieu, et selon les commentateurs : Son Grand Nom. Contrairement au mot "Dieu" provenant de la racine latine "Deus", ce mot ne peut pas être mis au pluriel et n'a pas de genre (féminin ou masculin). Les chrétiens de langue arabe utilisent "Allah" pour nommer Dieu. En hébreu, correspond le nom "El" ou "Eloah"...
Nous dirons : Que les chrétiens d'Orient utilisent le mot "Allah", voilà une chose qui déplaît for à bon nombre de gens du monde biblique d'Europe (croyants & incroyants).  Et il aura fallu les évènements en Arabie, au Châm ou en Irak, pour le faire connaître au public européen, biblique. 

L'Hébreu, l'Araméen, le Syriaque et l'Arabe. Une différence ?

Qu'on en juge :

Aussi, entre Allah et Allaha il n'y a aucune différence. La racine est la même, à savoir : Alef + Lam + Ha'e (A+L+H).

 

  ALLâH اَلـلَّـه Arabe

ALH

ALLaHa Araméen
  ELoÂH אלאח Hébreu

 

Le terme hébraïque Eloah il suffirait à peine de lui modifier les signes diacritique de ses trois premières lettres, sans avoir à toucher aucunement à sa structure alphabétique, pour que l'on puisse le lire : Allah.

 

- Figure A -

- Figure B -

ELoÂH

ALLâH
אֵלׁאַח אֲלַּאח


L'hébreu, comme l'arabe et l'araméen, se lit de droite à gauche. Dans la Figure A, le deuxième Alef (3ième lettre), de couleur marron, joue le rôle d'une consonne complète, le coup de glotte, incorporant lui même la voyelle a, qui en étend la prononciation, et qui lui donne le son prolongé "Â".
Dans la Figure B, le deuxième Alef (toujours, 3ième lettre), de couleur bleue, joue le rôle d'une semi-consonne, devenant par ce une longue voyelle, qui étend la lettre précédente, "L" (lamed), qui porte déjà la voyelle "a" ainsi qu'un signe diacritique de gémination qui dédouble la lettre elle-même; ce qui donne comme son "LLâ". Dans le mot Allaha, la gémination du L est tacite, et le dernier Alef, de couleur marron, joue le rôle d'une demi-consonne, devenant par ce la voyelle "a".

Alors que la forme arabe et araméenne sont concordantes, cette petite variation de la phonétique (et non de la lettre) dans la forme hébraïque pourrait éventuellement être née d'un barbarisme de prononciation survenu chez les hébreux lors de la récupération de ce Nom de chez les peuplades araméennes de Palestine. Ce phénomène survient souvent chez les émigrants s'installant dans un nouveau pays.

RELIGIONS ET CROYANCES

Qui est Allah ?!!

06/07/2009

Qui est Allah ?!! Est-ce un nom propre ou bien un titre générique ?!! Son usage est-il circonscrit uniquement qu'aux musulmans?!! Et qu'aux arabes ?!! Quelles sont ses origines ?!! Quelles sont les connexions qu'il y a tout autour de lui ?!! Comment Allah est-il décrit en Islam ?!! Ses attributs... 

QUEL EST LE NOM DE DIEU ? LE TÉTRAGRAMME. 


Selon le monde biblique : Dans le récit du Buisson ardent, Moïse dit à Dieu : « S’ils [les enfants d’Israël] demandent quel est ton nom, que leur répondrai-je ? » Dieu dit alors à Moïse : « Je suis celui qui suis (éhevé asher éhyéh) Ce verset peut aussi être traduit par "Je suis ce que Je suis". La Vulgate le rend par "Ego sum qui sum". Plus loin, « je suis » (éhevé ) devient sujet : «  Tu leur diras : « Je suis » m’a envoyé vers vous » (Ex., III, 13-15). Le Nom de Dieu est YHWH, cela s'appelle le tétragramme (quatre lettres) et les chrétiens (qui sont les seuls à l'employer puisque les Juifs disent "Adonaï" par respect) disent "Yahweh" de nos jours et "Jéhovah" autrefois.
La forme Jéhovah a été employée durant des siècles, à partir de le renaissance mais les exégètes modernes lui préfèrent Yahweh qui est sûrement plus juste.
Dans sa Bible, l'Abbé Crampon traduit le Nom de Dieu par Jéhovah mais indique dans une note du verset de Genèse 2.4 : sa vraie prononciation était Yahweh. Dans une édition postérieure de la Bible Crampon on a remplacé Jéhovah par Yahweh.
La forme Jéhovah est totalement délaissée par les chrétiens et les seuls à encore l'employer sont la secte des témoins de Jéhovah.
Cependant les plus grands auteurs ont utilisé le Nom de Jéhovah, comme Victor Hugo, Schubert, Haendel, Mozart, etc.

Le monde toranique et le tétragramme. Sujet caduque de nos jours. Ordre rabbinique. Ainsi, le mot "Dieu" lui-même s'écrira ainsi dans les textes du monde biblique : D. ou D.ieu. Mais jamais ainsi : Dieu. On a dit : La traduction fidèle du Tétragramme hébreu : יהוה. Désignant le Nom de Dieu dans la Bible est YaHWeH. Or sa prononciation exacte est : e... YaHoWouHué

Excuse rabbinique. Ce nom n'était et n'est jamais prononcé par les Juifs pieux, par respect pour Dieu. A sa place on dit Adonaï (le Seigneur). Son Nom ne pouvait être prononcé que par le Grand-Prêtre, une fois l'an. Dans le Saint des saints. Au fils des siècles, le tétragramme sera perdu. Datation : la recherche moderne distingue plusieurs couches rédactionnelles dans le Pentateuque (ensemble formé par Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome) : la couche yahviste (où le nom de Dieu est Yahweh), la couche élohiste (où le nom de Dieu est Elohim), la souche sacerdotale dite couche P (de l'allemand Priesterschrift). Date de la couche yahviste: vers - 1000, époque de David et Salomon. La couche élohiste est légèrement plus récente. Date de la couche sacerdotale: époque de l'Exil (- 5ème s.).

Perte du Tétragramme. En hébreu, le Nom divin est ïl ou Ïl ou El. de même : Elohah ou Ïlohah. Les Anges portent ainsi des noms hébreux : Djibraïl (Gabriel), Mikaïl (Michel), etc. Nom de respect et de majesté : Ïlohîm ou Elohim. Selon les commentateurs coraniques, on demanda au prophète Mochè (Moïse) (sur lui la Paix !) quel était le Grand Nom divin (le tétragramme). Il leur dit : le Vivant (al-hay), le Subsistant (al-qayyoum) (Coran II 255). Hébreu : أيا هيا شراهيا - C'est ce tétragramme que perdront les gens de la Synagogue. 

Le monde évangélique. Ce dernier admet volontiers que le Nom divin est Allaha en araméen. Langue du Messie fils de Marie, le sceau des Prophètes d'Israël (sur eux la Paix !). Alors pourquoi polémiquer et chercher à Dieu un Nom ? Un Nom autre ? Et pourquoi cacher aux adeptes de l'Évangile (depuis des siècles) que ce Nom divin existe bel et bien en langue araméenne ? Serai-ce parce que celui-ci est proche de l'arabe : Allah ? On connaît l'hostilité, l'animosité (dont Paul est la cause) du monde de l'Évangile pour les noms hébreux, araméens, syriaques. On a toujours voulu les traduire, les latinisés ou leur donner leurs sens en grec. Voire les déformer comme le nom du fils de Marie et celui du fils de Zacharie (sur eux la Paix !).  

Le monde évangélique et l'adoration du même Dieu. La querelle
Aussi a-t-on dit : À la question de savoir si les Musulmans vénèrent le même Dieu Tout-Puissant que les Juifs et les Chrétiens, le président Bush répondit, il y a quelques mois : « Je crois que nous adorons le même Dieu. » En d'autres termes, la divinité islamique connue sous le nom d'Allah serait le même Être suprême auquel les Juifs et les Chrétiens adressent leurs prières.
Preuve que le monde biblique et ses dirigeants sont loin de la réalité. Et qu'ils ne connaissent de la Religion divine : l'Islam, pas plus loin que le bout de leur nez ! De plus, pourquoi prétendre connaître ce que l'on ignore ? Et enseigner sur le Seigneur des mondes et Sa religion le faux, que des calomnies et des mensonges ?

La déclaration du président répandit la consternation parmi les évangéliques ; un sondage révéla que 79% de leurs dirigeants réprouvaient cette opinion. Pat Robertson expliqua pourquoi avec mordant : « Le monde entier est déchiré par la controverse. (…) L'Être suprême est-il Hubal, la divinité lunaire de La Mecque appelée Allah, ou le Dieu biblique judéo-chrétien Jéhovah ».

Nous dirons : Celui-ci ne fait qu'imiter, en fait, ses ancêtres et d'autres détracteurs (ex.: Wellhausen, Robert Morey). Mentir sur son Seigneur fait-il gagner le Paradis divin ? Pour certaines gens du monde biblique, le DIEU du monde islamique ne s'appellerait-il pas plutôt El Lât ( cette divinité qu'adorait, que gardait et entretenait la tribu arabe de Thaqîf - Temple à Taïf) ? D'autres, la "Pierre noire", cette météorite descendue du ciel ? Combien le Seigneur des mondes est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent ! On notera, au passage, le peu d'amour et de sympathie que cet homme porte pour une autre secte, comme lui, du monde évangélique. Preuve qu'au sein du monde évangélique une querelle existe bel et bien et concernant le nom à donner à Dieu ?   

Les Musulmans admettent parfois que Dieu et Allah sont différents. (...) Et un érudit juif, Jon Levenson, juge « sinon faux, du moins simpliste et biaisée » l'affirmation selon laquelle les Chrétiens les Musulmans vénèreraient le même Dieu.
Nous dirons : Histoire, pour cet homme du monde toranique, de jeter de l'huile sur le feu ! Combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent !

Ce débat se déroule à de nombreux niveaux. Dans le mouvement scout américain, les Musulmans prêtent serment sur le nom de Dieu (I will do my best to do my duty to God), alors que leurs homologues britanniques invoquent ici le nom d'Allah.

Cela peut sembler être une dispute sémantique mineure, mais la définition d'Allah a bel et bien une grande importance. Ainsi, observons deux différentes traductions de l'introduction de la déclaration de foi fondamentale de l'Islam (arabe: la ilaha illa-la) – l'une disant « je témoigne qu'il n'est de Dieu qu'Allah » et l'autre « je témoigne qu'il n'est de divinité que Dieu ».

La première affirme que l'Islam possède un dieu distinct, nommé Allah, et implique que les Juifs et les Chrétiens vénèrent un faux dieu. La deuxième indique qu'Allah est le mot arabe désignant le Dieu monothéiste commun et implique un lien de communion avec les Juifs et les Chrétiens.

Nous dirons : affirmation gratuite... Le français "dieu" (avec une minuscule !), est un terme générique qui peut s'appliquer à toute divinité invoquée. Même sont de cloche pour tout associateur arabe de l'époque de l'Ignorance. En arabe, la divinité ou le dieu (avec une minuscule ou majuscule) se dit ilah (إله). Aussi traduire : Pas de divinité ou de dieu (et non comme se permet l'auteur de ces lignes) excepté Allah est correct. Ou, pour une personne du monde évangélique d'Europe, d'une autre langue ; traduire Allah pour Dieu est aussi correct. Vue qu'il représente à ses yeux, aux yeux de tous la DIVINITÉ-SUPRÊME. Celui qui est au-dessus des dieux en pierre, en bois, etc. La différence ici sera que pour tout soumis, il préférera appeler ici "Dieu" par Son nom propre : Allah. Chose que refuse de lui reconnaître partie du monde biblique. Secundo : La DIVINITÉ-SUPRÊME qu'adore le monde islamique est-elle différente de celle du monde évangélique ? La réponse : Oui. Si ce monde considère que le Messie et Son créateur sont consubstantiels. Hérésie que refuse de reconnaître absolument le monde islamique traditionnel. Ainsi que d'autres hérésies comme l'Incarnation, la Ré-incarnation, le Tri-Théisme (la Trinité), etc. Troisièmement : le monde biblique, européen, ne voudrait-il pas faire de la différence entre leur Dieu et le nôtre ? Leur Seigneur et nôtre Seigneur ? Ont-ils oublié la parole de Pharaon au prophète Mochè (sur lui la Paix !) (Coran XX 49-50) ? La parole du prophète Joseph (Youssouf) (sur lui la Paix !) à ses deux compagnons de prison (Coran XII 37-40) ? Quatrièmement : Peut-on opter pour la traduction établissant l'équivalence entre Allah et Dieu ? La réponse : Oui, si nous considérons, comme en langage biblique : Dieu - Allah = la seule DIVINITÉ-SUPRÊME que nous adorons véritablement et à qui nous adressons tous nos prières. Non, si nous considérons que "Allah" est un nom divin. Il faudra, pour le monde évangélique, remplacer ce nom divin par un autre équivalent, en l'occurrence ici et pour le monde évangélique : Allaha. Pour respecter la langue du Messie (sur lui la Paix !) : l'araméen. Politesse oblige ! Même son de cloche pour le monde toranique !      

Analyse coranique. Le Coran insiste à plusieurs reprises sur le fait que son Dieu est le même que celui du Judaïsme et du Christianisme. La déclaration la plus directe est celle dans laquelle les Musulmans sont enjoints de dire aux Juifs et aux Chrétiens « Nous avons foi en ce qui nous a été révélé et en ce qui vous a été révélé ; notre Dieu et votre Dieu sont Un, et c'est à Lui que nous nous soumettons » (adapté de la traduction anglaise de E.H. Palmer du verset 29:46). Bien sûr, le passage peut aussi être lu « notre Allah et votre Allah sont Un » (comme dans la tristement fameuse traduction d'Abdullah Yusuf Ali).

Nous dirons : La version coranique parle de ilah, et non de Allah. Version que peut comprendre facilement le monde biblique. N'oublions pas que l'un a pour langue sacrée l'hébreu, l'autre (à l'origine), l'araméen. Sagesse divine.

Analyse historique. Chronologiquement, l'Islam est postérieur au Judaïsme et au Christianisme, mais le Coran prétend que l'Islam précéda en fait les autres monothéismes. Le dogme islamique (verset 3:67) présente Abraham comme le premier Musulman. Moïse et Jésus introduisirent des erreurs dans la parole de Dieu; Mahomet la prononça à la perfection. L'Islam considère le Judaïsme et le Christianisme comme des versions défectueuses de lui-même, correctes sur l'essentiel mais erronées sur de nombreux détails importants. Cette attitude implique que les trois religions ont en commun le Dieu d'Abraham.

Nous dirons : Ceci est en fait une réponse au monde toranique. Celui-ci ne prétend-il pas, à tort, être le détenteur exclusif, par excellence du Monothéisme pur ? De la Vérité absolue ? Alors que le MONOTHÉISME est apparut avec la descente d'Adam sur terre. Avant même l'apparition sur terre des Fils d'Israël et des Fils d'Ismaël et autres nations. Quant au Judaïsme et ses différentes sectes, n'apparaîtra-t-il pas sur terre après la Révélation de la Torah au prophète Mochè (Moïse) (sur lui la Paix !). Et le Nazarénisme (ou par extension le christianisme) et ses sectes n'apparaîtra-t-il pas sur terre, en Terre promise également, après la Révélation de l'Évangile au Messie (sur lui la Paix !) ? Alors pourquoi polémiquer d'avantage ? Secundo : si des erreurs ont été introduites volontairement dans les deux religions précitées, ne sont-elles pas l'œuvre exclusive de ceux qui changèrent la parole divine après l'avoir écoutée ? Non de leurs prophètes (Coran II 75). En l'occurrence ici du monde toranique, lequel monde a reçu successivement comme message : la Torah, puis le Psautier et enfin l'Évangile. Troisièmement : Ceux qui peuvent prétendre avoir la vrai foi, être suivants de la religion d'Abraham, n'est-ce pas "ceux qui l'ont suivi, ainsi que ce Prophète-ci (Mohammad), et ceux qui ont cru. Et Allah (Allaha) est le patron des croyants." (Coran III 65-8). La vrai foi n'implique-t-elle pas de suivre le Prophète de l'Islam, si nous nous disons croyants ? Secundo : Autre défection : L'effacement des noms du Prophète de l'Islam dans la Bible, sa description et la description de sa communauté. Selon le fils de Djarîj : "Dieu possède la Science [véritable] au sujet de l'injustice des hommes qu'ils soient juifs, nazaréniens, ou appartenant à toutes autres traditions et Il sait ce qu'ils font. Le propre de l'injustice des juifs [de l'époque du Prophète], est d'avoir été impie à l'égard de Dieu, d'une part en transgressant l'ordre qu'Il leur avait donné d'obéir et de suivre le "Louangé" [annoncé dans leur Livre] et cela, alors qu'ils avaient eux-mêmes imploré [contre les Arabes associateurs] l'assistance de ce Prophète avant qu'il ne soit suscité et, d'autre part, ils ont été impies dissimulateurs en reniant la vérité de sa fonction prophétique alors même qu'ils savaient qu'il était prophète et messager". Quatrièmement : Avec la venue du Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) ne saura-t-il restauré, rétabli la Religion divine : l'Islam dans son intégralité ? Cette Religion de la nuit des temps ? Le vrai MONOTHÉISME ? D'où dénonciation de croyances étrangères à lui comme le Tri-Théisme (ou de Trinité) (Coran IV 171 ; V 73). De croyances erronées comme : le culte de Marie, Marie "mère" de Dieu (Coran V 116), la crucifixion (ou la pendaison) (Coran IV 156/7), etc. De croyances erronées comme : un droit d'aînesse, de "peuple" élu au-dessus d'autres peuples, de "salut" venant exclusivement du monde toranique pour les nations, etc.

L'équation Dieu=Allah a pour corollaire que, aussi chargées d'hostilité que puissent être leurs relations politiques, il existe bel et bien un lien entre les « descendants d'Abraham » et son exploration attentive pourrait fournir, un jour, la base d'une communauté de foi. Le dialogue entre Juifs et Chrétiens a fait de grands progrès et le trialogue entre Juifs, Chrétiens et Musulmans pourrait suivre cette voie.
Mais avant, il faut que les Musulmans commencent par reconnaître la validité des autres approches du Dieu unique. Et cela signifie abandonner le suprématisme, l'extrémisme et la violence de la phase islamiste actuelle.

Nous dirons : Trois religions se réclament du prophète Avraham (sur lui la Paix !) : Le Judaïsme, le Nazarénisme (ou le Christianisme), et enfin l'Islam (ou la Soumission). Pour cela, et selon nos Savants, il y a lieu de distinguer pour l'homme une triple filiation :
1°) par le sang, c'est le cas des Fils d'Israël et des Fils d'Ismaël, les Fils d'Ésaü, etc.
2°) par l'eau, c'est la parenté de tous les hommes qui sont « frères » car ils descendent de leur père Adam qui fut « créé entre l'eau et l'argile ». Notons au passage, croyance que refuse de reconnaître partie du monde toranique et druze.
3°) par le lait, c'est la parenté spirituelle de tous les frères nourris du même sein maternel. Les « Fils d'Abraham » sont « frères de lait » car ils ont bu le même lait qui est la gnose. 

Quant aux gens de l'Évangile, à l'instar de leurs frères les judaïsés (à l'origine l'Évangile était destiné qu'aux Fils d'Israël (Coran III 49). La Bible faisant un seul Livre : Thora + Psautier + Évangile), ils ont eux aussi, et contrairement aux rabbis et aux druzes, une filiation par l'eau (biblique : semence). Tous sont, sans exception, Fils d'Adam. Aussi, certaines gens sont descendants de Yafith (ou Japhet), fils de Noé. Tels les gens d'Asie, Gog et Magog. D'autres, descendants de Hâm (biblique : Châm) fils de Noé. Tels les gens d'Afrique, et d'ailleurs... D'autres descendants de Sem fils de Noé. Tels les Fils d'Israël (et non chaque personne se réclamant du Judaïsme), les Fils d'Ismaël, les Arabes, les Persans, les Fils d'Ésaü, etc. Certains d'entre eux ont aussi une filiation par le sang. Bien qu'ils soient gens de confession chrétienne. Ex.: de Fils d'Israël, des Fils d'Ésaü (par extension les gens de l'Italie, selon les commentateurs bibliques : Rachi, etc.), etc.

Quant à la filiation par la gnose, elle ne saurait être. A la Gnose, les gens de l'Évangile ont choisi délibérément la « croix » et son adoration. Et à travers elle, la filiation par le vin, parenté exclusive des Nazaréniens (soit des Chrétiens.). Les « Nazaréniens » sont donc tous « frères du vin », car ils ont tous bu le même vin qui les a mené à l'égarement. Ils ne peuvent alors prétendre être les « fils légitimes » d'Abraham par l'esprit. (V. Bible. Rm. 4 ; 8, etc.). (Comparer : Coran : II 111, 120, 133-134 ; III 64-68). Et tout ceci ne se retrouve-t-il pas à travers leur Mémorial ou leurs Offices ou leurs Messes ? Et dans ce sens, cette parole nous le confirme : Aboû Horeirah rapporte que la nuit où le Prophète (sur lui Prière et Paix !) fut transporté à Jérusalem, on lui apporta deux coupes : l'une contenait du vin, l'autre du lait. Le Prophète considéra les deux et choisit finalement le lait. Gabriel lui dit alors : "Louange à Dieu qui t'a guidé vers la nature originelle. Si tu avais choisi le vin, ta communauté se serait égarée (aurait choisie l'égarement)" (Transmis par Mouslim).

Et leur injustice, selon les commentateurs, est ici la même que celle des gens de la Thora. Ils ont nié et dissimulés la vérité de l'Envoyé de Dieu et la vérité de sa fonction prophétique bien qu'ils devraient avoir foi en lui car il est annoncé dans leur Livre (la Bible) et même dans la Révélation que leur a transmis Ichoua (Jésus) (sur lui la Paix !). Eux aussi, croient donc en une partie de leur propre Livre et en rejettent une autre et ce en quoi ils croient est finalement peu de choses (Coran II 113).

Enfin, au temps même du Sceau de la Prophétie, une délégation des gens de l'Évangile de Nadjrân (centre de l'Arabie) se présenta à lui. Ils prétendirent être soumis [à Dieu] (mouslim) bien avant lui ! Mais il leur fut répondu : Trois choses, en réalité, vous en empêchent :

1°) vous avez donné (ou adopté) à Dieu un fils [en la personne du Messie fils de Marie. Coran IX 30],
2°) vous avez adoré la croix (Coran IV 157),
3°) vous consommez de la viande de porc.
On ajoute également : leur amour pour le vin (ou pour toutes les boissons alcoolisées).

Enfin, le monde biblique, par leurs avances, que veut-il ? Qu'on re-vienne sur nos pas ? Qu'on apostasie ? Reconnaître la validité des autres approches du Dieu unique, doit-il se faire au détriment du vrai MONOTHÉISME ? De l'enseignement du Prophète de l'Islam ? Et penser autrement, est-ce que cela signifie "le suprématisme, l'extrémisme et la violence de la phase islamiste actuelle" ? Que le Seigneur des mondes nous en préserve ! Combien le Saint et Seigneur d'Israël, Dieu le Père (ou le Seigneur), le Seigneur des mondes est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent ! 


Livre à consulter :

Le nom divin dans le Nouveau Testament.

Le nom divin YHWH figurait-il dans les écrits primitifs du Nouveau Testament ? C'est la thèse que nous soutenons.

Sa disparition explique selon nous la divinisation du Christ, dont les débats des 2nd et 3e siècles font état. (Didier Fontaine)

Résumé

       Les Hébreux prononçaient le Nom de leur Dieu hwhy . C'est là une évidence qu'une superstition postérieure a fait sombrer dans l'oubli.

Non contents d'employer couramment le nom divin, les Hébreux l'incluaient dans de nombreux noms propres (dits noms théophores), tels Jean (Nnxwy, Yohanan), Jérémie (whymry, Yirmeyahou), Isaïe (whyesy, Yeshayahou), etc.

       Les serments étaient prononcés via l'expression hwhy-yx , qui signifie littéralement "vie de YHWH", "aussi vrai que YHWH est vivant" (cf. par ex. Juges 8:19 ; voir aussi Matthieu 26:63) . C'est tout à fait comparable aux expressions modernes "sur la tête de..." !

       Par ailleurs la Bible encourageait à employer le nom (cf. Deutéronome 6:13, 10:20) et condamnait ceux qui ne le faisaient pas (Jérémie 10:25).

De fait, la superstition voulant proscrire l'usage du Nom a émergé d'une interprétation erronée de deux versets : Exode 20:7 et Lévitique 24:16. Or l'expression d'Ex. 20:7 awsl, généralement traduite par "en vain", signifie "à l'appui du mensonge", "en mentant" (cf. aussi Lévitique 19:12)

       Dieu ordonnait donc de ne pas employer son Nom dans un serment mensonger ; il n'ordonnait pas de ne pas employer son Nom.


Point de divinité, de dieu que Allaha !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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07/07/09.

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