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Etudes

 Les Fils d'Esaü : Guerres et massacres en terre de l'Evangile !

Selon les Textes bibliques.

L'Évangile en danger ! Le monde de l'Évangile face à lui-même et à son histoire.  

selon les Écritures


Au nom de DIEU, Hachem, Allaha !
Le TOUT-MISÉRICORDIEUX, le TRÈS-MISÉRICORDIEUX !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !
 

P

oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]

Historicité. 

   Nous savons tous que depuis l'existence du Christianisme, le nombre de guerres entre les  différentes factions du Christianisme, est incalculable. Chaque faction voulant imposer ses propres croyances, son autorité et son hégémonie. En clair, avoir toujours raison. En Europe, jusqu'au VIème siècle, c'est le monde gréco-romain qui aura la haute main sur les affaires. Plus tard, quand d'autres nations européennes se joindront et se convertiront au Christianisme, d'autres sectes, d'autres Églises apparaîtront, et de nouvelles guerres apparaîtront. Quatre blocs apparaîtront : 1°) celui de l'Église romaine, vaticane, catholique, 2°) celui d'Athènes avec l'Église orthodoxe, 3°) celui de la Réforme ou du Protestantisme avec des gens comme Calvin et Luther : Europe du Nord et partie de l'Europe centrale, et enfin 4°) celui de Londres avec l'Anglicanisme.

   Qui dit Réforme, dit donc guerres nouvelles en perspectives. La montagne accoucha d'une souris. Et contrairement à l'idée reçue, ce ne sont pas des guerres de religions qui éclatèrent en Europe, mais des guerres entre gens d'une même famille. Entre gens de l'Évangile, d'une part, et gens de l'Évangile et de la Thora d'autre part. L'idéologie républicanisme ne changera rien à cette donne. Pire ! En quelques années, après 1700, le nombre de morts, de tués, de massacres, etc., sera inimaginable. Au prétendu fléau religieux, apparaîtra et succèdera un autre fléau : idéologique et politique cette fois. Basé sur l'Athéisme et la Mécréance. 

Premiers temps du Christianisme.    

   Dans la "Manifestation de la Vérité", nous lisons : "…Les premiers Chrétiens ont traversé également des péripéties qui doivent avoir rendu leurs livres extrêmement rares et facilité la corruption des ses textes. Leurs histoires démontrent que, pendant trois cents ans, ils eurent à souffrir toutes sortes d'adversités et de malheurs dans dix persécutions.
   La 1ère sous Néron en 64, où l'Apôtre Paul. Ces massacres eurent lieu à Rome et dans les provinces. Cela dura tant que vécut cet Empereur, et les Chrétiens ne purent professer ouvertement leur foi sans encourir les plus terribles dangers.
   La 2ème sous Domitien, qui, comme Néron, se montra hostile à la religion Chrétienne, et ordonna le supplice  de ceux qui professaient cette religion.
   La 3ème eut lieu sous Trajan, qui commença l'an 101 et continua pendant dix­ huit ans. Ignace, évêque de Corinthe, ainsi que Clément, évêque de Rome, et Simon, évêque de Jérusalem, furent du nombre des victimes.
   La 4ème eut lieu sous Marc Antonin en 161, et dura plus de dix ans ; on ne voyait partout que des massacres. Cet Empereur, philosophe célèbre, était un idolâtre fort zélé.
   La 5ème persécution eut lieu sous l'Empereur Sévère en 202. Des milliers de gens furent massacrés en Égypte, dans la Gaule et à Carthage ; la violence de cette persécution fut elle, que les Chrétiens curent que l'Antéchrist était venu.
   La 6ème arriva sous Maximin, dont le règne commença l'an 237 ; cet Empereur fit tuer la plupart des savants, croyant par cela rendre le peuple plus docile. Les Papes Pontien et Anthère furent au nombre des victimes.
   La 7ème toutes les copies du arriva en 325. L'Empereur Décius voulant détruire la religion Chrétienne, envoya des édits dans ce sens aux gouverneurs des provinces, et plusieurs Chrétiens apostasièrent. L'Égypte, l'Italie, l'Afrique et l'Orient furent le théâtre de cette persécution.
   [Selon certains commentateurs et historiens, ce roi injuste et tyrannique sera la cause de l'histoire des gens la Grotte rapportée dans le Coran XVIII 9 et sv. D'autres disent plutôt qu'il s'agit d'une époque postérieure au Christianisme. Et Dieu est plus Savant !]
   La 8ème était en 257 ; l'Empereur Valérien fit périr des milliers de Chrétiens, puis il décréta la mort des évêques et des prêtres, la dégradation des patriciens et la confiscation de leurs biens ; la peine de mort était applicable à ceux qui auraient persévéré dans le Christianisme. Les patriciennes devaient être dépouillées de leurs bijoux et bannies, et tous les autres Chrétiens devaient être réduits à l'esclavage ou mis aux fers et condamnés aux travaux publics.
   La 9ème eut lieu sous l'Empereur Aurélien en 274 ; un édit fut rendu contre les Chrétiens, mais l'Empereur fut tué avant que son édit eût pu être mis en entière exécution.
   La l0ème enfin eut lieu en 302 ; il eut à cette époque un massacre général, et les villes de Phrygie furent toutes et simultanément brûlées, de sorte qu'il n'y resta plus un seul Chrétien.

   Or si ces choses sont vraies, comme ils le disent, on ne conçoit pas que le texte des livres sacrés ait pu être conservé. Ils ne pouvaient en multiplier les copies ni les collationner ni les vérifier ; et c'était une excellente opportunité pour ceux qui avaient intérêt à corrompre ces livres. J'ai déjà dit, en répondant à la 1ère allégation, que les Chrétiens du ler siècle étaient habitués à cette espèce de fraude pieuse. 

   Dioclétien.
   8°. L'Empereur Dioclétien voulut détruire les Écritures des Chrétiens ; il fit tous ses efforts à cet effet, et en 303 il ordonna la démolition de leurs églises, la destruction par le feu de leurs livres, et défendit l'exercice du culte chrétien. Les églises furent démolies et tous les livres brûlés. Ceux qu'on soupçonna d'en avoir caché des copies, ou qui ne voulurent pas les donner furent mis à la torture. Les réunions religieuses furent défendues comme on peut le voir par les histoires des Chrétiens. Lardner dit (vol. VII. p. 522) : "Dioclétien décréta au mois de Mars de la 19e année de son règne, la démolition des églises et la destruction des Écritures". Il ajoute ensuite "Eusèbe dit avec une profonde douleur qu'il a vu lui-même les églises démolies et les Saintes Écritures brûlées dans les places publiques". Je ne dis pas que tous les exemplaires des Saintes Écritures doivent avoir disparu alors de la surface de la terre, mais je dis que, sans aucun doute, les bonnes copies doivent par le fait de cette persécution être devenues extrêmement rares ; un bon nombre des plus correctes et des plus authentiques ayant dû être détruites nulle part les Chrétiens et leurs livres saints n'étaient aussi nombreux que dans les villes et les provinces de l'Empire romain, et cette destruction en masse des copies existantes doit avoir ouvert la porte à la forgerie et à la corruption. Il n'y a même pas à s'étonner que quelques originaux se soient complètement perdus, et qu'on leur ait substitué des copies apocryphes et différentes, substitutions très possibles à cette époque où l'imprimerie n'existait pas encore, comme je l'ai déjà fait remarquer, en prouvant que les copies de l'Ancien Testament, qui différaient du texte hébraïque connu, avaient été détruites tout à fait après le 8e siècle. Adam Clarke dit, dans la préface de ses commentaires : "L'orignal du commentaire de Tatien s'est perdu, celui qu'on lui attribue actuellement est contesté, à juste titre, par les savants". Watson dit, au 3e volume de ses œuvres "Le commentaire attribué à Tatien existait du temps de Théodoret ; on le disait dans toutes les églises mais Théodoret en détruisit toutes les copies et les fit remplacer par l'Évangile". On voit donc, par ces citations, que le commentaire de Tatien a pu être totalement détruit par Théodoret, et que les Chrétiens lui en ont substitué un autre. Il n'y a pas de doute que la puissance de l'Empereur Dioclétien était plus grande que celle des Juifs et que celle de Théodoret ; il n'est donc pas invraisemblable que quelques livres du Nouveau Testament se soient perdus pendant les persécutions de cet Empereur et celles de ses prédécesseurs, et que les Chrétiens en aient forgé d'autres pour les remplacer, comme ils ont fait pour le commentaire de Tatien, d'autant plus qu'il était plus important pour eux d'avoir les livres sacrés que d'avoir le commentaire de Tatien, et pour la raison, encore, que dans ces premiers temps, les forgeries et les altérations des livres sacrés étaient considérées comme une pratique louable. Les événements que nous venons de relater doivent avoir interrompu, chez les Juifs et les Chrétiens, la chaîne des traditions prouvant l'authenticité de leurs livres. J'ai souvent demandé, comme je l'ai déjà dit, à des théologiens distingués, dans les discussions publiques qui eurent lieu entre eux et moi, de produire une suite de traditions formant autorité ; quelques‑uns me répondirent que le manque d'une tradition suivie, chez les Chrétiens, devait être attribué aux persécutions aux quelles ils ont été en butte pendant les 313 premières années de leur ère ; j'ai examiné les autorités sur lesquelles ils s'appuient, je n'y ai trouvé que des suppositions et des conjectures, et on m'accordera que cela ne suffit pas pour établir une tradition digne de foi." 

L'Islam, la Religion de l'épée ? Attitude du monde biblique vis à vis des gens de l'Islam. 

   Selon l'auteur de "la Manifestation de la Vérité" : Les Protestants affirment faussement que l'Islam s'est propagé par le sabre ; nous avons prouvé (7e Obs. Intr.) que cela n'est pas vrai. Les Chrétiens, du reste, qui font ces reproches aux Musulmans, professent des principes (de tolérance) et ne les appliquent pas. Dès qu'ils sont entrés dans un pays, ils font tous leurs efforts pour se débarrasser de ceux qui ne suivent pas leurs dogmes. Je donnerai ici quelques exemples de leur conduite envers les Juifs, d'après l'ouvrage déjà cité du Dr. Keith. Je lis à la p. 27 : "Le Grand Constantin, qui régnait environ 300 ans avant l'hégire, ordonna qu'on coupât les oreilles aux Juifs et qu'on les dispersât en différents pays. L'Empereur de Byzance, qui régnait au 5e siècle de l'ère chrétienne, ordonna qu'on expulsât les Juifs d'Alexandrie, où ils habitaient depuis longtemps, qu'on détruisît leurs synagogues, et qu'on n'admit pas la validité de leurs dépositions et de leurs testaments. Les Juifs ayant opposé quelque résistance à ces décrets, l'Empereur en fit tuer un grand nombre dont il confisqua les biens"... "Les Juifs d'Antioche ayant été vaincu, on en mutila quelques‑uns, d'autres furent mis à mort, et les autres furent proscrits. En France et en Espagne, on les obligeait à abandonner la foi de leurs pères. Ceux qui y persistaient étaient emprisonnés ou bannis. On décréta que celui qui aurait défendu un Juif contre un Chrétien aurait été coupable de péché mortel, que le Juif ne pouvait obtenir d'emploi public, que tout Chrétien esclave d'un Juif devait être considéré comme libre. A Toulouse, en France, les habitants souffletaient les Juifs le jour de Pâques ; à Béziers, on leur jetait les pierres du dimanche des rameaux à Pâques ; les rois de France avaient l'habitude de laisser les Juifs s'enrichir afin de les dépouiller ensuite ; Philippe Auguste perçut le cinquième des créances que les Juifs avaient contre les Chrétiens, et déclara que les débiteurs étaient libérés par cela ; il bannit ensuite les Juifs de France. Saint. Louis décréta deux fois 'expulsion des Juifs ; Charles VI donna un décret semblable ; l'histoire prouve que les Juifs furent chassés de France sept fois ; plus de soixante‑dix mille famille furent expulsées d'Espagne. En Autriche, ils essuyèrent toutes sortes de persécutions ; en Angleterre l'oppression exercée contre les Juifs arriva à tel point qu'à York plus de quinze cents hommes et femmes se tuèrent les uns les autres pour échapper aux violences de leurs ennemis. Richard Cœur de Lion, Jean Sans Terre, Henri III confisquèrent plusieurs fois les biens des Juifs. Henri III ne leur épargnait aucune violence, aucune injustice, et réduisit à la misère les plus opulents de son royaume. Edouart I confisqua tous leurs biens et les bannit d'Angleterre et plus de quinze mille Juifs, réduits à la plus profonde misère, durent quitter le pays. Dans les "Lettres de Southey d'Espagne et de Portugal", il y a, au sujet des Juifs, cette remarquable déclaration : "Jusqu'à il y a cinquante ans, brûler un Juif c'était un des plus attrayants spectacles pour les Portugais. Ils accouraient en foule et se pressaient pour voir ce triomphe de la foi, et les femmes mêmes poussaient des cris de joie en voyant les agonisantes victimes se tordre sur les bûchers. Ni le sexe, ni l'âge ne servaient à sauver cette race persécutée, et Antonio Joseph de Silvia, le meilleur de leurs écrivains dramatiques, fut brûlé vif parce qu'il était Juif !" En outre l'auteur du livre intitulé "Siarul-Moutaqaddimin" dit : "Le sixième empereur depuis Constantin publia en 379 , à l'instigation de sa femme, un édit contre les païens, par lequel tous ceux qui refusaient de se convertir au Christianisme devaient être punis de mort". Est‑il possible d'user une plus rigoureuse coercition ? A la prise de Jérusalem par les Croisés en 1099, dit Th. Newton (déjà cité), plus de 70 000 Musulmans furent égorgés : les Juifs furent réunis dans quelques bâtiments auxquels on mit le feu, on pilla ensuite les synagogues et les mosquées !

   Est-il nécessaire de parler des persécutions exercées par les Catholiques différents contre les Protestants ; des milliers d'hommes torturés et mis à mort parce qu'ils croyaient au Christ et ne croyaient pas au Pape ; du serment imposé par tient depuis le Concile de Latran à tous les princes chrétiens d'extirper l'hérésie dans leurs royaumes par tous les moyens ? Le Concile de Constance confirma cette décision dans sa 45e séance, et décida également que les biens des hérétiques seraient confisqués au profit de ceux qui les auraient saisis et mis à mort. Le Pape Innocent III exigeait, avec toute l'autorité spirituelle qu'il possédait, la­ mise en vigueur de ces décisions dans tous les pays d l'Europe. En 1724, Louis XI d'Espagne déclara que la religion catholique était le seul culte reconnu dans son royaume et tous ceux qui suivaient d'autres principes seraient envoyés aux galères. En 1765, les évêques d'Espagne demandèrent au roi la mise en vigueur de ce décret de 1724. En Angleterre, avant la Réforme, la loi décrétait l'emprisonnement et les travaux forcés contre tous ceux qui n'adoraient pas les images et les évêques avaient pouvoir de mettre en prison tous ceux qui étaient suspects d'hérésie : quant aux  hérétiques relaps, on les envoyait au feu. Baronius dit que le roi Charles V. croyait à tort pouvoir extirper l'hérésie autrement que par le sabre. Rappelons aussi les persécutions d'Ildefonse, roi d'Aragon, en 1194. Les démêlés de Raymond de Toulouse avec le Pape Innocent III à cause des persécutions exercées par les légats du Pape contre les hérétiques de sa principauté, les massacres des Vaudois, les massacres de Calabre en 1560, les décrets de Charles V contre les Protestants en 1521, les rigueurs de Philippe Il contre les Protestants des Pays-Bas, dont le Duc d'Albe fit exécuter plus de dix-huit mille ; le massacre de la Saint Barthélemy en 1572, où plus de soixante mille dissidents furent tués traîtreusement, en pleine paix, dans toutes les villes de France, et qui fut célébré à Rome par un Te Deum et des coups de canon. Ce massacre obligea les Protestants à rendre les armes pour se défendre, et ce fut là le commencement d'une guerre civile qui désola la France pendant trente ans, et où périrent plus de neuf cent mille réformés. Les persécutions ne cessèrent qu'à l'avènement de Henri IV. en 1593. En 1675 (Révocation de l'Edit de Nantes qui accordait la liberté de culte), les persécutions recommencèrent et plus de cinquante mille Protestants durent quitter leur patrie pour se soustraire aux rigueurs de la loi. Tous ces faits sont racontés avec détails dans l'ouvrage intitulé "Les Treize Epîtres" déjà plusieurs fois cité.

   La conduite des Protestants envers les Catholiques a été tout aussi peu charitable. Un ouvrage de Thomas Inglis intitulé "Le Miroir de la Vérité" (cité précédemment) donne à ce sujet des détails fort intéressants. Au commencement de la Réforme, les Protestants mirent à feu et à sac six cent quarante-cinq villages catholiques, quatre-vingt-dix écoles, deux mille trois cent soixante-seize églises, cent cinq hôpitaux (Op.cit. pp. 41-42) ; ils n'épargnèrent même pas les tombeaux (p. 45) ; ils déchiraient les écritures, les livres de liturgie, les ouvrages déposés dans les bibliothèques, ou ils les vendaient au poids du papier. Des chargement entiers de livres étaient envoyés à l'étranger ; ils ne laissèrent dans les églises catholiques que des murs nus. L'auteur donne ensuite un aperçu des lois tyranniques décrétées contre les Catholiques en Angleterre ; je les transcrirai sommairement d'après lui.

   1°, Les Catholiques ne pouvaient pas hériter de leurs parents. 2°, Ils ne pouvaient pas acheter une terre à moins d'embrasser le Protestantisme. 3°, Ils ne pouvaient pas ouvrir d'écoles. 4°, Ils ne pouvaient pas se dédier à l'enseignement. 5°, Ils devaient payer des doubles taxes. 6°, Des amendes fort lourdes étaient décrétées contre les prêtres catholiques qui célébraient la messe. 7°, Le Catholique qui envoyait son fils à l'étranger pour y être élevé était passible de mort et perdait tous ses biens. 8°, Les Catholiques ne pouvaient pas occuper de charges publiques. 9°, Ils devaient assister chaque dimanche au service protestant sous peine d'amende. 10°, Ils ne pouvaient pas s'éloigner de Londres de plus de cinq milles sous peine d'une amende de mille roupies (£ 100). 11°, Ils ne pouvaient pas invoquer les exemptions et privilèges accordés par la loi. 12°, Aucun Catholique ne pouvait voyager à une distance de plus de cinq milles, de crainte d'être détroussé. 13°, Les mariages des Catholiques, les cérémonies funèbres, les baptêmes devaient être faits selon le rite anglican. 14°, L'Etat percevait les deux tiers de la dot des jeunes filles catholiques lorsqu'elles se mariaient ; la femme catholique n'héritait pas de son mari. 15°, Le Gouvernement décréta une fois que tous les Catholiques devaient embrasser le Protestantisme sous peine d'emprisonnement et d'exil perpétuel. 16°, On ne permettait pas aux Catholiques de se faire assister par un prêtre à leurs derniers moments. 17°, Ils ne pouvaient pas avoir d'armes dans leurs maisons. 18°, Il ne leur était pas permis de monter des chevaux d'une valeur supérieure à cinquante roupies. 19°, Le prêtre qui exerçait les fonctions de son ministère était puni de la prison perpétuelle. 20°, Le prêtre né Anglais qui demeurait plus de trois jours en Angleterre était arrêté et exécuté comme un traître. 21°, Ceux qui consacraient un prêtre étaient punis de mort. 22°, Le témoignage d'un Catholique n'avait point de valeur. En vertu de ces lois tyranniques, on exécuta sous la reine Elisabeth deux cent quatre Catholiques, dont cent quatre prêtres, pour avoir professé publiquement la foi de leurs pères, plus de quatre‑vingt‑dix prêtres moururent en prison, cent cinq furent bannis à perpétuité, d'autres furent fouettés et perdirent leurs biens. La célèbre Marie Stuart, reine d'Ecosse, cousine d'Elisabeth, fut mise à mort parce qu'elle était Catholique ; les soldats d'Elisabeth faisaient la chasse aux Catholiques en Irlande et les tuaient comme du gibier ; ils n'accordaient pas de quartier. En 1643 et 1644, le Parlement confisqua tous les biens des Catholiques Irlandais ; ils furent en butte à toutes espèces de persécutions jusqu'à l'avènement de Jacques I, mais en 1780, une pétition, couverte par quarante‑quatre mille signatures, fut présentée au Parlement pour demander la mise en vigueur des anciennes lois contre les Catholiques ; le Parlement n'ayant pas pris en considération cette demande, une révolte éclata à Londres, et la population mit le feu aux églises catholiques. Enfin, en 1791, un décret royal accorda aux Catholiques des libertés dont ils jouissent encore.

   Je ne parlerai pas des actes d'oppression et de tyrannie exercée par les Protestants contre d'autres églises réformées ; j'en ai assez dit pour avoir le droit d'affirmer que les Chrétiens ne peuvent  pas reprocher aux Musulmans leur intolérance…" 

   Conclusion : Après l'élévation du fils de Marie dans le Paradis, le monde de l'Évangile donna naissance à 72 sectes. Lesquelles donnèrent plus tard, elles aussi, naissance à une multitude d'autres sectes ou de sous-sectes. Quant aux Dignitaires religieux de l'Evangile, ils préfèrent, à notre époque, nous parler plutôt d'Églises, voire de schismes au sein du Christianisme, plutôt que de sectes proprement dites. Également d'œcuménisme entre les grandes Églises. Soit, de tolérance entre elles ! Mais toutes ne se réclament-elles pas de la Bible ? de la même Bible ? (à suivre...)

 Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le
03/11/06.

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