786
La nouvelle religion des Fils d'Esaü : celle du Messie ou celle de Paul ? |
Selon les Textes bibliques. |
L'Evangile en danger ! Le fondateur du Christianisme : Paul puis... Constantin !
selon les Écritures
P |
oint de divinité[1]
excepté Allah[2] le Très
Haut. Que les meilleures salutations[3]
soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].
5 - Le caractère du Fondateur de l’Église du Christ.
L’Histoire
nous informe de quelques-uns uns des traits de caractère de l’empereur Constantin
:
· Il tortura cruellement sa femme jusqu’à la mort en la plongeant
dans l’eau bouillante !
· Il calcula aussi le meurtre des différents membres suivants
de sa famille et de ses proches :
· son propre fils Crispus
· le mari de sa sœur Ancestasia
· le fils de sa sœur Constantia, âgé de 12 ans.
· le mari de sa sœur Constantia
· son propre beau-père : Maximilien Hercules.
Il ordonna aussi la mort d’un grand nombre de personnes étrangères à sa famille. En dépit de tous ces meurtres de gens innocents, « l’Église du Christ » honora son fondateur du titre de « Saint[5] » !
6 - Les raisons d’avoir fondé « l’Église du Christ ».
L’empereur
« Saint Constantin » demanda au prêtre païen Supatar, de lui donner
l’absolution pour le meurtre de son propre beau-père. Mais Supatar, le prêtre
adepte de Mithra, refusa malgré la torture qui lui fut infligée. De colère,
Constantin décida de tuer non seulement ce prêtre, mais prit aussi la résolution
de faire détruire le Mithraïsme, pour se déclarer ensuite, lui-même, chrétien
!
Ceci ne peut constituer, en aucun cas, une réelle conversion, mais
demeure le signe de son aversion pour la justice. « L’Église du Christ
« naquit donc d’une révulsion contre la vérité et la justice, principes
qui furent ainsi écartés bien loin des enseignements de Jésus (sur lui la Paix
!) : « le pacifique ».
John Devenport a montré (p. 137-138 de « Mohammad
et le Coran », publié par J.Davy et fils, Londres - I882), que
toutes les atrocités commises au nom de Jésus le Saint (sur lui la Paix !),
furent le résultat des enseignements viciés de cet empereur romain. Il commente
ainsi dans son livre :
« ... La plus petite sanction et responsabilité des atrocités
horribles perpétrées en son nom révéré (Jésus), à qui, pourrait-on se demander,
sont-elles attribuables ? La réponse est simple : à l’empereur Constantin, faussement
surnommé le Grand... l’empereur, qui, pour exclusivement des motifs politiques
à, embrassa le christianisme, mais qui, en raison de sa cruauté, a été appelé
justement, un second Néron, présida le fameux concile de Nicée... dans lequel
fut établie la divinité du Christ pour la première fois. »
7 - La destruction du Mithraïsme.
Pour ces raisons, il devient clair que, pour atteindre son but : détruire le Mithraïsme et établir une seule religion pour tous ses sujets, Constantin n’hésita pas à entreprendre toute action violente, incorrecte et déraisonnable. Sa règle de conduite était alors : « Qu’importe si l’on doit amener la destruction, tout est juste ; aussi longtemps que le but est achevé, celle-ci demeure pleinement justifiée ».
Constantin introduit ce principe dans la Sainte Bible, en version grecque comme suit :
« Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre, mais je suis envoyé non pour la paix, mais pour l’épée ».
Comprenons et voyons combien ces enseignements de l’empereur « St Constantin », l’inventeur du mot « Christ[6] » et de « l’Église du Christ », sont contraires aux véritables enseignements de Jésus : « Ceci est mon commandement, que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés « . (Bible. Jean 15:12). « Car ceux qui sortent l’épée, périront par l’épée ». (Bible. Matthieu 26:52). « Je vous commande ces choses, que vous vous aimiez les uns les autres ». (Bible. Jean 15:17).
La religion
chrétienne, ainsi constituée, obtint le plein soutien et encouragements de la
part des empereurs romains qui succédèrent à Constantin le Grand, fondateur
de la Chrétienté.
Suivant les études historiques, nous voyons que ceux qui furent
les Gardiens de « l’Église du Christ » ne manquèrent jamais, en ces
temps de réaliser deux choses, jusqu’à ce que le Christianisme l’emporte triomphalement
sur le Mithraïsme, à savoir :
1) -
Les églises chrétiennes incorporaient dans leur propre foi tous cultes populaires
païens[7].
2) - L’Église prit la particulière attention de cacher et
de brûler tous ouvrages païens ainsi que leurs bibliothèques, de façon à cacher
leur origine commune avec leurs propres croyances chrétiennes, et qui, dans
le cas contraire, auraient risqué de montrer clairement, que la religion chrétienne
trouvait, son origine, non seulement dans une foi étrangère à Jésus (sur lui
la Paix !), mais encore, haïe et rejetée par lui, de même que plusieurs fois,
maudite par Dieu, la plus célèbre des malédictions remontant à la Tour de Babel,
ainsi que plus tard, les destructions respectives de Jérusalem en 667 av. J.C.
et 70 ap. J.C.
On peut se rendre compte du soin particulier de l’Eglise à détruire
les traces de l’adoration du Soleil, (originaire de la foi de Nemrod) par l’extermination
par le feu de la bibliothèque d’Alexandrie, environ un demi-siècle après la
mort de Constantin, ainsi que par la mise à mort d’Hypatia, la grande prêtresse
et enseignante du culte de « l’adoration du Soleil[8] »
de même que de tous ses bibliothécaires...
8 - La religion[9] de « l’épée dans une main et la sainte Bible dans l’autre ».
En lisant
l’histoire de « l’Église du Christ », il est évident que l’Église
chrétienne fondée par Constantin, utilisa l’épée et le feu pour effacer toute
trace et souvenir de « l’adoration du Soleil » dans sa forme originale.
Elle s’appropriait alors de toutes formes païennes d’adoration pour les incorporer
dans ses propres enseignements et traditions, de façon à rendre leur nouvelle
foi plus populaire. Ces gens ne prenaient ainsi, aucun intérêt à prêcher la
religion de Jésus (sur lui la Paix !), leur seul but étant d’étendre le plus
possible le nombre de convertis, futurs suiveurs de l’empereur Constantin, (c’est-à-dire
les chrétiens).
Copernic ne put rendre de plus grand service, en ce sens, à l’Église
« païenne » du Christ, à laquelle il appartenait, que d ‘introduire
le système solaire à la place de celui de Ptolémée par lequel une simple étude,
aurait aisément démontré l’origine des « mystères chrétiens « et
les dates des fêtes de l’Église, (Noël, Pâques, etc.).
Il existait plusieurs traités de la religion de Mithra, « Mais
tous furent détruits » comme l’affirme Roberston, page 325 dans « Christ
Païen », par le soin de l’Église.
Et il est significatif que le traité de Firmices, soit mutilé au passage V où
l’auteur semble accuser les chrétiens de suivre les coutumes de Mithra.
A ce sujet, le professeur Murray dit également : « La littérature
polémique de la Chrétienté demeure partout triomphante, les livres des païens
ayant été détruits ! »
Quand les Chrétiens arrivèrent au Mexique, ils furent étonnés de
trouver que leur croyance religieuse au fils unique de Dieu, l’agneau qui était
venu sauver les pécheurs par la croix, ainsi que toutes leurs coutumes et croyances,
étaient observées déjà ici depuis plusieurs milliers d’années. Il s’agissait
de l’adoration du soleil, (depuis Nemrod) qui s’y était répandue depuis Babylone[10],
après la malédiction de Dieu Tout-Puissant à la Tour de Babel[11].
Les Chrétiens usèrent de violence pour convertir ce peuple au Christianisme,
grâce à leurs armements supérieurs et à leurs fusils. Ils détruisirent à nouveau
toutes preuves montrant que cette religion païenne tirait ses mêmes sources
que la leur, qui ne provenait certes pas de Jésus de Nazareth (sur lui la Paix
!), le fils de la vierge Marie !
Que la force fut employée par les églises chrétiennes, en obligeant
les païens à se convertir, nous a été plus tard, rendu évident par le fait qu’en
988, Vladimir le Grand de Russie, se maria avec Anne, la sœur de l’empereur
Basile II. Il se fit alors lui-même baptiser. Il fit ensuite jeter les images
idolâtres de Peroun et des autres dieux, dans la rivière Dniepr. En voyant cela,
le peuple se mit à pleurer, mais dut, plus tard, se plier à la demande de Vladimir,
et se faire baptiser Chrétiens.
Le fils de Vladimir compléta les conversions forcées des Russes,
qui devinrent alors membres de l’Église orthodoxe de Constantinople. Page 37
du volume 24 de « l’Encyclopédie américaine »
éd. 1929, on peut lire :
« Le paganisme russe ne disparut pas quand l’Évangile chrétien
fut prêché. Il survécut dans le langage populaire, les dires, les traditions,
la vie domestique et même dans les croyances religieuses. Aussi tardivement
qu’au XVIIIième siècle, les serpents étaient encore adorés dans certains villages
retirés. Eugénius Golubinsky, le grand historien de l’Église Russe, nous avoue
que la Russie fut baptisée au IXième siècle, mais non christianisée. »
9 - L’origine des Évangiles canoniques.
Page
270 du « Nouveau Testament Apocryphe »
par William Hone, Londres - 1810, il est rapporté qu’Athanasius, Évêque d’Alexandrie,
écrivit le nouveau Testament lequel demeure exactement identique à celui que
nous possédons aujourd’hui. De ceci, il devient évident que les manuscrits grecs
du Nouveau Testament, incorporant les mots « Christas » ou « Christ »,
inventés par Constantin en 325, et dans la langue de son propre choix, (c’est-à-dire,
au lieu de l’hébreu, la langue maternelle de Jésus, ou du latin, la langue de
l’empire romain), étaient l’œuvre d’Athanasius, le destructeur des évangiles
originaux de Jésus, écrits par Lévi et Jean en hébreu, de script araméen.
Ainsi le Nouveau Testament actuel, n’inclut-il pas les travaux originaux
de Matthieu (ou Lévi pour l’appeler par son nom original en hébreu) et de St.
Jean, mais est donc L’œuvre du destructeur de l’Évangile original ainsi que
de ses collaborateurs.
Ainsi, ceux qui aiment Jésus (sur lui la Paix !) pourraient être
surpris de découvrir, d’après les études des chercheurs savants de la Bible,
que ce qui demeure, maintenant connu sous le nom de Nouveau-testament « canonique »
fut en fait écrit en 325 ou après, dans le but de plaire à l’empereur Constantin,
le fondateur de « l’Église du Christ ». Toutes les matières incluses
le furent arbitrairement dans le but d’établir une religion uniforme pour tous
ses sujets, qu’ils fussent des Gentils, païens, suivant le Mithraïsme, ou des
adeptes de Jésus. Aucune considération ne fut accordée aux réels enseignements
de Jésus, le but spécifique étant d’obtenir l’unification des religions pour
tous les sujets de l’empire romain.
Le Docteur H. Spencer Lewis, Ph. D. avoue lui-même dans son étude
: « Les doctrines secrètes
de Jésus » que depuis le concile[12]
de Nicée jusqu’en 1870, vingt réunions ecclésiastiques ou des rencontres du
concile furent tenues dans lesquelles l’homme seul décida sur le texte de la
Bible. Des juges appointés par eux-mêmes, dans les 4 conciles « latéris »
entre 1123 et 1215, décidèrent d’éliminer de la Bible les écrits sacrés qui
ne leur plaisaient pas !
10 - L’arrêt de l’expansion de la foi Nazaréenne.
La confusion
s’ensuivit, naturellement, après la destruction des deux évangiles originaux,
après qu’ils furent saisis d’entre les mains d’Arius, au Concile de Nicée, et
après l’émission du décret de Constantin, statuant que quiconque serait trouvé
en possession d’une copie de l’évangile en hébreu, et qui ne l’aurait pas brûlé,
serait puni de mort sans délai. Le texte de l’évangile de Barnabas et André
qui étaient reconnus comme « écritures canoniques » jusqu’en 325,
dans les églises d’Alexandrie, furent cachés immédiatement par ceux qui aimaient
Jésus, quelque part à Alexandrie. Voilà pourquoi elles échappèrent à la destruction
en 325.
Vers 367, Athanasius annonça dans un édit, ce qu’il considéra comme
étant les évangiles corrects et canoniques. Il déclara naturellement ses propres
travaux, c’est-à-dire les manuscrits grecs du Nouveau Testament comme étant
« canoniques ».
En 367, il publia également une liste des Évangiles de Jésus en
hébreu original, qui, savait-il, avaient échappé à la destruction en 325[13],
et qui prouvaient clairement la fausseté des « Évangiles canoniques grecs ».
Dans cette liste, parmi d’autres, est citée « l’Évangile de Barnabé « .
Il fut clair alors pour tous, que s’ils restituaient ces textes originaux à
Athanasius, ils subiraient le même sort que les évangiles de Lévi et Jean. Aussi,
personne ne les lui remit, et il mourut désappointé.
Quelques années après la mort d’Athanasius, apparemment sous la
pression des dirigeants romains, une réunion du concile de l’Église fut tenue,
en 382. Le pape St Damas 1er, à la tête de cette assemblée, reconnut
la liste des évangiles en grec, préparée par Athanasius, comme « canoniques ».
Il approuva également sa liste des évangiles « apocryphes », qui incluaient
« l’Evangelicum de Barnaba ». Ce pape exigea que ces évangiles apocryphes
lui soient restitués, ou à ses successeurs. Ainsi, depuis 382, ces évangiles,
se trouvent-ils dans la librairie « privée » des papes, au Vatican.
Personne n’est autorisé à les lire avant d’en être dûment autorisé par le pape
lui-même.
Les « amoureux de Jésus » furent choqués par la destruction
des Évangiles, ainsi que par le décret de Constantin qui stipulait que quiconque
serait trouvé en possession de tels originaux en hébreu, professant l’Unicité
de Dieu et l’humanité de Jésus (sur lui la Paix !), et n’acceptant pas « la
Trinité dans l’unicité[14] »,
comme Constantin l’avait promulgué, serait brûlé au bûcher. L’effet en fut si
grand sur les Nazaréens, que la propagation des vraies doctrines de Jésus fut
stoppée à partir de l’année 325, tandis que les enseignements païens de Nemrod
de « l’Église du Christ » connurent un nouvel essor.
11 - Les Évangiles Apocryphes.
Le mot
« apocryphe » vient du mot grec « Apo Krupha », qui signifiait
« caché, ou secret ».
Suivant le dictionnaire encyclopédique du Reader Digest, (page
51, volume I) le mot apocryphe représente : « Ces livres de l’ancien testament,
qui furent inclus dans le « Septuagésime » (l’ancien testament grec),
mais qui n’étaient pas originellement écrits en hébreu et qui ne sont pas comptés
comme authentiques par les Juifs, et sont exclus du canon ; également appliqué
à un nombre d’écrits des premiers Chrétiens (Évangiles, épîtres, etc.), parmi
lesquels quelques-uns uns furent un temps dans le canon du Nouveau Testament.
Différents chercheurs Chrétiens ont préparé une liste des évangiles
apocryphes, que leur recherche, a prouvé être authentiques et acceptés comme
évangiles canoniques jusqu’en 325.
William Hone, publia en 1820, à Londres « Le Nouveau Testament
Apocryphe » dont voici une partie de la liste du contenu, ainsi que les
avis de la plus haute autorité de l’Église anglaise, à son sujet :
I Corinthiens - II Corinthiens - Barnabas - Ephésiens - Iviagnésiens Traliens - Romains - Philadelphiens - Smyrnéens - Polycorpes Philippiens - I Hermès -visions - II Hermès - commandements III Hermès - Similitude.
« Ce
sont les épîtres authentiques des pères apostoliques, formant avec les saintes
écritures du Nouveau Testament, une collection complète de l’Antiquité la plus
ancienne, depuis environ 150 après le Christ (sur lui la Paix !) », nous
dit William Wake Lord Bishop of Lincoln, ainsi que Lord archevêque de Canterbury.
Il est ainsi clair, d’après ces découvertes des autorités de l’Église,
que ces anciens évangiles sont authentiques. (à
suivre...)
Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !
[1]
Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité
qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe,
Allah. En hébreu, ïl.
Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue
arabe. En français, le terme Dieu
est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant
l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies
comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules
propres à l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière »
divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière »
angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad,
fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham (sur eux la Paix
!). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des
prophètes et messagers divins.
[5] C'est sans doute
et surtout à cause de sa mère : Hélène (sainte), en lat. Flavia Julia Helena
(Drepanum, près de Nicomédie, en Bithynie [auj. Izmit, en Turquie], v. 247
Nicomédie [?], v. 328), mère de l’empereur Constantin le Grand. Convertie
au christianisme, elle fit effectuer à Jérusalem des fouilles qui auraient
permis de retrouver la vraie Croix. (Op. cit.).
[6] l'Islam traditionnel
préfère l'emploi du vocable : Messie.
[7] L'Eglise catholique,
vaticane et romaine, s'en défend.
[8] Les latins astrolâtres
suivaient ainsi le Sabéisme, la Perse, le Magisme ou Dualisme.
[9] Le Sceau de la Prophétie
(sur lui Prière et Paix !) a toujours mené des guerres défensives contre ses
ennemis et non jamais offensives. De même, ses quatre vicaires après lui.
Selon l'auteur de "la Manifestation de la Vérité" : On raconte qu'un
prêtre se présenta une fois au tribunal d'un Juge (Mufti) aux Indes, et lui
dit : "J'ai une question à vous adresser, et je vous accorde un an pour
y répondre". Le Mufti fit signe au chef de son tribunal qui demanda au
prêtre : "Quelle est cette question ?" "Comment se fait-il,"
reprit le prêtre, "que votre Prophète ait prétendu avoir mission de faire
la guerre pour propager sa religion, tandis que cet ordre n'a été donné ni
à Moïse, ni au Messie ?" "Est-ce là tout ?" reprit le chef
du tribunal. "Oui", dit le prêtre. "Nous n'avons pas besoin
d'une année de réflexion pour te répondre. Dis‑moi, le juge d'instruction
a-t-il le droit d'envoyer à la mort un homme qui lui semble mériter la peine
capitale ?" "Non", répondit le prêtre, "il n'en a pas
le pouvoir, il faut qu'il renvoie l'accusé devant les assises". "Le
juge des assises peut-il envoyer le coupable à la mort ?" "Non",
reprit le prêtre, "il doit examiner l'affaire à nouveau et soumettre
ses conclusions à l'autorité supérieure qui ordonne l'exécution du coupable".
"Mais", dit le Mufti, "ces trois autorités ne représentent-elles
pas également le Gouvernement anglais ?" "Oui, elles représentent
le Gouvernement, mais avec des attributions différentes". "Et bien
!" reprit le Mufti, "tu as répondu toi‑même à ta question.
Les deux premiers juges sont Moïse et Jésus, l'autorité supérieure est notre
Prophète ; de même que les deux premiers juges n'ont pas les mêmes pouvoirs
que le troisième, de même Moïse et Jésus n'ont pas reçu les mêmes ordres que
Mohammad". Le prêtre se retira interdit.
[10] Dans la Bible,
Babylone est considérée comme l'instrument de la colère de Dieu à l'égard
des nations (V. Bible. Jr. 51 7).
[11] Rappel :
Babel, nom hébreu de Babylone. Tour de Babel: dans la Bible, tour que les
descendants de Noé prétendaient élever pour atteindre le ciel ; Dieu fit échec
à l’entreprise en introduisant la diversité des langues. (Op.
cit.). Babel
: (confusion). On a dit : Une des premières villes construites
après le déluge. Dieu y ‘confondit le langage de toute la terre’. (Gn 11:9.)
Ce nom vient du verbe balal
qui signifie “confondre”. Considérant leur ville comme le siège du gouvernement
de Dieu, les indigènes prétendaient que son nom était formé de Bab
(Porte) et de ilou (Dieu), ce
qui donnait le sens de “Porte de Dieu ”.
[12] Concile. Selon
les gens de l'Evangile : assemblée d’évêques et de théologiens de l’Église
catholique, réunis pour régler des questions concernant le dogme, la liturgie
et la discipline ecclésiastiques. On distingue les conciles œcuméniques, c.-à-d.
universels, et les conciles nationaux ou provinciaux, qui n’intéressent que
le clergé d’une nation ou d’une province ecclésiastique. Bien qu’elle n’en
ait jamais entériné officiellement la liste, l’Église catholique reconnaît
21 conciles œcuméniques : Nicée I (325), Constantinople I (381), Éphèse (431),
Chalcédoine (451), Constantinople II (553), Constantinople III (680-681),
Nicée II (787), Constantinople IV (869-870), Latran I (1123), Latran II (1139),
Latran III (1179), Latran IV (1215), Lyon I (1245), Lyon II (1274), Vienne
(1311-1312), Constance (1414-1418), Bâle (1431-1437), déplacé à Ferrare (1437-1439)
puis à Florence (1439-1442), Latran V (1512-1517), Trente (1545-1563), Vatican
I (1869-1870), Vatican II (1962-1965). L’Église orthodoxe n’accepte que les
sept premiers. (Op. cit.).
[13] Jusqu'à l'arrivée
du Sceau de la Prophétie (sur lui Prière et Paix !), on remarquera que semble
circuler un certain nombre de textes ou de fragments de l'Evangile originel.
Malgré tous leurs efforts, le monde des Dirigeants bibliques ne purent empêcher
que certaines gens possèdent des originaux de l’Évangile de Dieu. C'est pourquoi,
il faut pas s’étonner si les gens de l'Evangile comme ceux de la Thora sont
à l'affût de tout texte biblique pouvant les intéresser et se trouver dans
cette partie du monde, dont la Péninsule arabique, Châm, etc. Les uns comme
les autres sont d'ailleurs prêts à payer des sommes énormes, voire colossales
pour tout texte trouvé ou en possession de personnes... Quitte ensuite à les
dissimuler à leurs communautés respectives ! N'est-ce pas par peur qu'ils
aient ensuite à leur rendre des comptes ? Quant fut découvert, dit-on, la
langue ancienne des Coptes, les Dirigeants religieux de l'Eglise copte offrirent
des sommes importantes à Champollion Jean-François, dit le Jeune (Figeac,
1790 Paris, 1832), cet égyptologue français. A son sujet, on dit encore
qu'ayant étudié la pierre de Rosette (196 av. J.-C.), qui célèbre Ptolémée
V en égyptien et en grec, il put, le premier, déterminer l’existence et la
correspondance entre eux de trois systèmes d’écriture (hiéroglyphique, hiératique,
démotique), base pour le déchiffrement de la langue des anciens Égyptiens
(Précis du système hiéroglyphique, 1824). Mais celui-ci refusa les avances
faites. On dit qu'il mis alors en avant son état de chercheur, et non les
querelles de religions. Les gens de l'Évangile Coptes, dit-on encore, craignaient
que ses recherches ne viennent à confirmer les paroles coraniques, concernant
notamment l'histoire de Moïse et son frère Aaron (Haroun) (sur eux la Paix
!), etc. Soit, n'en viennent à mettre leur propre Eglise en danger ! Et Dieu
est plus Savant !
Conclusion : Ainsi, pour éviter que la vérité soit évidente,
éclatante, des hommes ne sont-ils pas prêts à en venir à faire des actes odieux
? criminels ?
[14] Soit, la "consubstantialité".
Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant
omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.
*Droits de reproduction et de diffusion réservés ; © Le Carrefour
de l’Islam
Usage strictement personnel. L'utilisateur ne peut traduire, exporter,publier
tout document du site sans autorisation préalable. L’utilisateur du site reconnaît
avoir pris
connaissance du droit d’usage, en accepter et en respecter
les dispositions.
Politique de confidentialité
du site.
Copyright
© 2001 Le Carrefour de l'Islam. Tous droits réservés.
Cette page a été mise à jour le
03/11/06
.