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La nation oubliée ! |
Selon les Textes bibliques. |
Esaü, le Père du peuple iduméen ?
selon les
Écritures
Au
nom de DIEU, Allaha,
Le TOUT-MISÉRICORDIEUX, le TRÈS-MISÉRICORDIEUX !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et
Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !
P |
oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].
Divisions et sectes au sein du monde de l’Evangile.
Concernant maintenant les gens de l'Evangile, nous savons tous que ces derniers
se sont divisés en soixante douze[5]
sectes après l'élévation du fils de Marie et la décapitation du fils de Zacharie
(sur eux la Paix !). Selon le fils de Masoud, au Prophète (sur lui la Paix !)
de dire :
"O fils de Masoud !"
- J'ai dit : "Me voici, ô Messager de Dieu !" Il a dit : "As-tu
appris que les Fils d'Israël se sont divisés en soixante douze sectes ? Aucune
ne réussit sauf trois. Après Ichoua (Jésus) fils de Marie (sur lui la Paix !),
une partie se dressa d'entre les rois et les tyrans. Elle les invita à la religion
de Dieu et la religion de Ichoua, fils de Marie (sur lui la Paix !). C'est alors
que les tyrans les combattirent. Elle a été combattue, (certains furent tués,
mais) elle a patientée et fut sauvée. Ensuite, se dressa (la seconde) partie.
Elle n'avait pas de force pour combattre. Elle se leva donc d'entre les rois
et les tyrans. Elle appela (les gens) à la religion de Dieu et la religion de
Ichoua (sur lui la Paix !). (Certains membres de cette seconde partie furent)
tué(s), coupé(s) avec des scies et brûlé(s) par le feu. Elle patienta (toutefois)
et fut sauvée. Puis, s'est dressée une autre partie (la troisième), (celle-ci)
n'avait pas la force de combattre et d'établir la justice. Elle se sauva (alors)
dans les montagnes. Ils (ces rescapés) adorèrent là-bas et se firent moines[6]".
Une autre variante, celle du fils d'Abbas, donne une autre explication.
A savoir, les rois nazaréniens avaient modifié le texte de la Bible, en particulier
le verset qui les obligeait à gouverner selon la loi de Dieu[7].
On leur dénonça des opposants qui continuaient à lire le verset litigieux dans
sa version authentique. Les rois les rassemblèrent et leur donnèrent le choix
entre la mort et la lecture du texte modifié. Ils préférèrent alors se retirer
de la vie publique, les uns en s'installant en haut d'une colonne, les autres
en menant une vie errante à la manère des bêtes sauvages, les autres en bâtissant
des monastères dans le désert pour y creuser des puits et y faire pousser des
légumes[8]…
Toujours est-il
qu'on déserta le combat pour la cause du règne de Dieu sur terre et on fit la
plus belle part aux pouvoirs politiques qui trafiquaient les textes sacrés pour
échapper à leurs devoirs[9].
Conclusion : La lutte contre la religion du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !) date peu de temps après son avènement. C’est Paul qui déclenchera les hostilités en créant de toute pièce le Christianisme. La suite, nous la connaissons… Au sujet de la personnalité du fondateur de la religion chrétienne, le Dr D. Hofmann ajoute encore les considérations suivantes : « Chaque homme objectif doit reconnaître qu’il n’a pas agi pour l’accomplissement de la loi de la Thora, mais qu’il a fondé une toute nouvelle religion. La constitution du christianisme était donc, d’après les paroles de la Thora, une épreuve pour Israël. Israël s’est bien tiré de cette épreuve. Mais l’expansion victorieuse qui a suivi et le règne mondial de la religion mondiale de la religion chrétienne ont toujours été une pierre d’achoppement pour la fidélité d’Israël et pour son attachement à Dieu et à la Thora. Israël a persisté et ne chancellera jamais dans sa foi. » (V. La Voix de la Thora. Le Deutéronome. p. 129).
Autre propos :
« Votre
religion est aux yeux des juifs un blasphème et une subversion[10].
Votre Dieu[11] est pour
nous le Diable, c’est-à-dire le condensé du mal sur la terre »[12].
Yusuf al-Hajj de déclarer dans son livre Le
temple de Salomon : « Le grand rabbin Emmanuel Rabinovitch a
prononcé, devant le Conseil des grands rabbins tenu à Budapest le 12 janvier
1952, un discours où il disait : « Nous ne voulons voir d’autre religion
que la nôtre survivre à la surface de la terre, car la présence de plusieurs
religions serait un danger permanent pour notre souveraineté ...»
Le monde de Byzance.
Le Prophète — sur lui la grâce et la paix — a dit : « L'Heure ne sonnera
pas avant que les Byzantins (Rûm) ne s'établissent à A'mâq ou à Dâbiq[13],
et qu'une armée, composée des meilleurs hommes de la terre en ce jour, ne se
porte au-devant d'eux. Quand les armées se seront alignées les Byzantins[14]
leur diront :
— Laissez-nous nous
expliquer avec ceux d'entre nous qui ont renié leur religion[15]
! Les soumis répondront :
— Par Dieu, jamais
nous ne vous laisserons passer pour affronter nos frères ! Puis ils les combattront
et un tiers d'entre eux sera mis en déroute.
Ce sont
ceux auxquels Dieu n'accordera jamais de repentir. Un second tiers sera tué
; ce seront les plus grands martyrs au regard de Dieu. Le troisième, qui jamais
ne succombera à la sédition, emportera la victoire. Ils conquerront Constantinople[16]
et pendant qu'ils se répartiront le butin le diable lancera cet appel :
— Le Messie vient
de vous remplacer auprès de vos familles ! Or, cela sera faux : c'est quand
ils seront arrivés à Damas que le Messie apparaîtra. Tandis qu'ils s'apprêteront
au combat et qu'ils égaliseront les rangs, l'appel à la prière sera lancé. Jésus
fils de Marie descendra alors du ciel et dirigera la prière. Lorsque l'ennemi
de Dieu l'apercevra, il se mettra à fondre comme du sel dans de l'eau ; et si
Dieu l'avait laissé, il aurait fondu jusqu'à anéantissement. Mais Dieu le tuera
par la main du Messie qui leur fera voir son sang à la pointe de sa lance.»
(Transmis par Mouslim.)
Le Prophète — sur lui la grâce et la paix — a dit : « L'Heure ne se produira
pas, tant que les héritages seront [encore] répartis et que le butin sera encore
un motif de joie [pour ceux qui y ont part]. Puis il ajouta : Un ennemi se liguera
contre les gens de Shâm[17]
et les soumis[18] à
leur tour se ligueront contre cet ennemi. (Il voulait parler des Byzantins (Rûm)
[cette »emarque est du rapporteur]. Les soumis feront alors le serment d'envoyer
une troupe, qui devra vaincre ou mourir. La nuit les surprendra alors qu'ils
s'entre-déchireront sans qu'aucun des deux groupes n'ait le dessus, et les soumis
périront jusqu'au dernier. Il en sera également ainsi le second et le troisième
jour ; mais le quatrième, les soumis survivants fondront sur leurs ennemis et
Dieu leur accordera la victoire. Ils se livreront alors à un massacre tel qu'on
n'en aura jamais vu de semblable, au point que pas un oiseau ne passera au-dessus
d'eux sans tomber mort. Les membres d'une même famille se compteront, et sur
cent hommes, un seul aura survécu : de quel butin se réjouirait-il ? Et quel
héritage partagerait-il ? Pendant qu'il en sera ainsi, ils s'entendront annoncer
un malheur plus grand encore : l'Antéchrist les aura supplantés auprès de leurs
enfants ! Ils abandonneront alors ce qu'ils auront entre les mains pour se précipiter
[chez eux], et enverront dix hommes en éclaireurs.
L'Envoyé
de Dieu ajouta :
— Je connais leurs
noms, le nom de leurs pères, ainsi que la couleur de leurs chevaux ; en ce Jour,
ce seront les meilleurs cavaliers (ou parmi les meilleurs cavaliers) à la surface
de la terre.» (Transmis par Mouslim)
'Awf fils de Mâlik rapporte : «Le jour de la bataille de Taboûk, j'allai
trouver le Prophète — sur lui la grâce et la paix — qui se trouvait dans une
tente en peaux et me dit :
— Avant l'échéance
de l'Heure, il te faudra attendre ces six événements : ma mort, puis la prise
de Jérusalem ; puis une épidémie qui s'abattra sur vous, semblable à l'épizootie
qui frappe les moutons ; puis la profusion des richesses, au point que l'homme
qui aura reçu cent dinârs demeuerera in satisfait ; puis une sédition
qui pénétrera chez tous les Arabes sans exception ; puis un pacte qui vous liera
aux « fils des jaunes » (Bânî al-Asfar)[19]
qui vous trahiront et viendront vous affronter avec une armée de quatre-vingts
étendards, chaque étendard ralliant douze mille hommes.» (Transmis par Bokhari).
Al-Qurtubî[20], se référant à une parole de Hudhayfa, prévoit que les Fils (Bânî) al-Asfar, qu'il assimile aux Byzantins, concluront avec les soumis un pacte de sept années sous la pression des armées du Mahdî. Ils s'acquitteront alors de la capitation. Les Byzantins ne jouiront alors plus de la moindre considération : les soumis briseront la croix, leurs enfants et leurs femmes seront emprisonnés. C'est alors qu'un nazarénien[21], désireux de restaurer la chrétienté brandira une croix en demandant le soutien de sa communauté. A son appel les Byzantins rompront traîtreusement la trêve et se dirigeront sur Antioche et il n'est pas un nazarénien de Châm, dans la Péninsule arabique ou à Antioche qui ne participe à la révolte. Le Mahdî fera alors envoyer des émissaires en Syrie, au Hijâz, au Yémen, à Kûfa et à Basra pour demander l'appui des soumis. Mais l'Orient[22] lui répondra qu'un ennemi venu du Khurassân sur les bords de l'Euphrate les empêche de le rejoindre. Seuls des habitants de Koûfâ et de Basra viendront se joindre à lui, et le Mahdî accompagné des soumis [originaires d'autres villes que celles qui viennent d'être citées] se portera à leur rencontre. Lorsqu'ils se seront rejoints, ils marcheront ensemble sur Damas dans laquelle les Byzantins se seront établis, après avoir tué les hommes, violé les femmes, et détruit les bâtiments et la végétation. Les soumis, conduits par le Mahdî, les attaqueront et Dieu leur accordera la victoire, non sans que quatre tribus arabes, Sulaym, Ghassan, Tay' et Nahd[23] aient apostasie en se joignant aux Byzantins[24]. En ce jour, ces soumis seront les meilleures créatures de la terre ; il n'y aura parmi eux ni hésitant, ni hypocrite, ni rebelle, ni quelqu'un rongé par le doute. Ils envahiront ensuite les pays occupés par les Byzantins et conquerront les cités sur de simples glorifications[25]. Le Mahdî[26] régnera pendant quarante années : dix au Maghreb[27], douze à Koufa, douze autres à Médine et enfin les six dernières à la Mecque. Il sera frappé d'une mort soudaine.
Muslim, dans une parole[28]
remontant à Layth fils de Sa'd, rapporte que Moûssâ fils de 'Alî tenait de son
père ces propos, qu'al-Mustawrid tint devant 'Amr fils de 'As : « J'ai entendu
ces propos de la bouche de l'Envoyé de Dieu — sur lui la grâce et la paix —
:
— Quand l'Heure[29]
aura lieu les «Rûm[30]»
seront les plus nombreux. 'Amr intervint :
— Sache ce que tu
dis !
— Je l'ai entendu
de l'Envoyé de Dieu, assuré-je.
'Amr reprit
:
— Alors, ils auront
quatre qualités spécifiques[31]
: ce seront les gens les plus solides pendant les périodes de troubles, les
plus prompts à se réveiller après une épreuve, les plus prompts aussi à se retourner
[contre leurs ennemis] après avoir feint la fuite, et les plus bienveillants
à l'égard du pauvre, du faible et de l'orphelin. Ils auront un cinquième mérite
: ce sont eux qui se préserveront le mieux de la tyrannie des rois.» (Transmis
par Mouslim ) [Voir : Les Signes de la fin des Temps. A. Penot.
Ed. Alif Editions]
Entre la croix et la gnose...
Paul a voulu, et selon la parole des siens (Coran IV 157), faire croire que la "croix" allait réconciler et unir à jamais les Fils d'Israël avec les Fils d'Esaü. L'humanité ! Par la mort, dit-on encore [présumée] du fils de Marie, la haine serait tuée à jamais ! (Bible. Eph. 2 11-22) Mais en étudiant de très près l'Histoire sainte des Gens de la Thora et des Gens de l'Evangile, for est de constater qu'il n'en est rien. De par et d'autre, combien de gens mourront ? Combien de haine et d'inimitié naîtront, au cours des siècles, entre ces deux communautés ? Et ceci, il en sera ainsi jusqu'au retour du fils de Marie (sur lui la Paix !) sur terre (Coran IV 159 ; V 14, etc.). Non la "croix" (ou la pendaison) de Paul ne peut et ne pourra jamais réunir les peuples. Seule la "Connaissance" peut le faire.La "Connaissance" de la Vérité sur ces évènements lointains, tragiques et passés… Car ce que veut en réalité le Seigneur des mondes de ces deux communautés, n'est-ce pas leur conversion ?
Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !
[1]
Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité
qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2]
En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl.
Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue
arabe. En français, le terme Dieu
est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant
l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3]
Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde,
etc., formules propres à l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent
la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et
la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4]
Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham
(sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie,
le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5]
Selon le fils d’Omar, le messager de Dieu a dit : « Les Fils d’Israël
se sont divisés en 71 sectes : toutes iront en Enfer, sauf une. Celles issues
de Ichoua fils de Marie sont au nombre de 72, tous iront en Enfer, sauf une.
Ma communauté, elle, se divisera en 73 sectes, toutes iront en Enfer, sauf
une. » On lui demanda : « Quelle est donc cette unique, ô messager
de Dieu ? » Il dit : « L’Islam (autre variante : Le
groupe), c’est-à-dire la communauté des [gens] soumis qui seront
comme moi et comme vous ».
[6]
Certains de ces moines au fil des siècles garderont intact le message évangélique,
la tradition prophétique de leur prophète, le Messie fils de Marie (sur lui
la Paix !). Ils resteront fidèles à la religion de Dieu (exalté soit-Il !)
et à Son alliance. Certains de ces gens rencontreront même le Sceau de la
Prophétie en son temps. Nombreux sont ceux qui, sans attendre, se convertiront
à lui. Ce qui signifie qu’au sixième siècle, on rencontrait encore des gens
qui étaient restés fidèles à l’Evangile originel, à la religion du Messie
fils de Marie (sur lui la Paix !).
Ainsi, et malgré toute leur puissance, ni l'Eglise latine, ni l'Eglise de
Romanie, ni les rois ou empereurs de l'époque ; n'auront pu les anéantir,
les faire disparaître à tout jamais de la surface de la terre.
Dans les temps les plus anciens, si quelqu'un était pris par la crainte, alors
à lui de voyager. C'est, dit-on, pour cela que le fils de Marie fut appelé
Messie de Dieu. Les Fils d'Israël, les judaïsés l'ayant rejeté, il
se mit alors à arpenter la terre (d'Israël) de long en large et bien d'autres
lieux encore. On notera à ce sujet que les gens de l'Evangile découvriront
bien tard l'existence de ce groupe de gens. Il est vrai aussi qu'ils se sont
toujours refusé à les reconnaître vue qu'ils ne prêchaient pas les mêmes croyances
que les leurs ! Un livre connu comme le livre " L'Apophtegmes des vieillards"
(IVème et Vème s.) vient, dit-on, des déserts d'Egypte. Mais qui étaient-ils
au juste ? Les gens de l'Evangile ne savent pas grand chose ou rien sur ces
gens du passé. Et leurs citations n'ont rien de commun avec celles des moines
des temps modernes. Les premiers ermites, dit-on encore, attireront tellement
de gens voulant partager leur vie que des véritables colonies monastiques
se constituèrent dans les déserts. On les trouvera également à Châm, en Arabie,
en Asie... Très vite le monachisme deviendra dans certaines sectes nazaréniennes,
une véritable institution. Ce sont eux, en Europe, ces scribes d'origine romaine
ou grecque, anonymes où non, qui rédigèrent les Evangiles. Et Dieu est plus
Savant !
Certains faut croire ne savaient pas et ne faisaient pas la différence
entre le mensonge et la vérité historique. Sans doute, on aurait du à cette
époque s'inspirer de cette parole de Léon XIII : "La première loi de
l'Histoire est de ne pas oser mentir. La seconde est de ne pas craindre d'exprimer
toute la vérité...". Les gens sincères de la Bible ne peuvent donc nier
que la contradiction règne en souveraine dans de nombreux passages de la Bible.
C'est là pour nous la preuve évidente que la Bible a été falsifiée, changée,
soumise à la censure. A ce sujet, à R. Ambelain d’écrire : « Les scribes
anonymes qui, aux quatrième et cinquième siècles, ont rédigé les Evangiles
que nous connaissons, n’avaient pas d’imagination. Autant pour éviter de trop
s’éloigner de l’axe principal de la tradition, que pour avoir un canevas sur
le quel il suffisait de transporter, ils ont conservé l’ossature historique
générale. Les faits sont là, indéniablement ; ce qui est faux, ce sont les
détails, et surtout les commentaires qu’ils y ont annexés par la suite. »
(R. Ambelain. Jésus ou
le Mortel secret
des Templiers.
Edit. R. Laffont. p. 208).
De même : « ...Or, Origène a été refait par Rufin d’Aquilée, et cela
au quatrième siècle, et ledit Rufin ne se cache pas de nous dire qu’il a corrigé
Origène quand ce dernier ne lui paraissait pas orthodoxe. Il a le front de
nous le dire en son introduction, et il affirme qu’il a fait comme Jérôme
(saint), dans sa traduction que celui-ci avait faites des Homélies : « Lorsque, dans le texte grec (initial), il
se trouvait quelque passage scandaleux,
il passa partout la lime, il traduisit et expurgea, de façon que le lecteur
latin n’y trouvât plus rien qui s’écartât de la foi... » (Praef.
au De Princi. 2.)
Et une question se pose : quels étaient donc ces passages « scandaleux »
que l’on ne pouvait plus mettre sous les yeux des fidèles au cinquième siècle,
à peine de détruire la légende ?... »
Il en fut de même pour les Evangiles primitifs, et sous la plume
de faussaires tels Jérôme ou Rufin, le lecteur de notre époque est assuré
de rencontrer les falsifications les plus éhontées... » (Op.
cit. p. 272).
Et aussi : « Il est d’usage de chanter le laus
des moines-copistes, ces bons et excellents pères qui, dans les monastères
du Moyen Age, « recueillirent » et recopièrent les manuscrits grecs
et latins.
Ce que l’on omet de nous préciser, c’est ce que devinrent les
originaux.
...Quant à l’authenticité absolue des Evangiles canoniques, nous nous bornerons
à citer les paroles de l’abbé Bergier, en son « Dictionnaire
de Théologie » : « Les hommes vraiment savants en matière
d’exégète, et surtout sincères, reconnaissent que le texte du Nouveau Testament
n’a pas été fixé avant la fin
du sixième siècle. » (Op.
cit. p. 34-35). En l’an 311
ou 312, l’empereur (d’Italie) Maximien Daza, fait afficher dans tout l’empire,
les motifs légaux de la (présumée)
condamnation du fils de Marie. Des documents comme les Actes de Pilate furent
répandus partout, en tout l’Empire, et plus particulièrement dans les écoles.
N’est-ce pas, Eusèbe de Césarée de déclarer notamment : « Ayant
alors fabriqué des Actes de Pilate, et de notre Sauveur, tout remplis de blasphèmes
contre le Christ, ils (les fonctionnaires de l’Empire) les envoient avec l’approbation
du souverain, dans tout le pays soumis à son pouvoir, et au moyen d’affiches,
ils recommandent qu’en tout lieu, dans les campagnes et les villes, on les
expose bien en vue de tous, et que les maîtres d’école aient soin de les donner
aux enfants, en guise d’enseignement, en leur faisant apprendre par cœur... »
(Eusèbe de Césarée : Histoire ecclésiastique,
IX, V, I).
[7]
Voir Coran V 68, etc.
[8]
Cette vis monastique, retirée du monde, leur fera pratiquer une religion excessive,
très rude. La transgression et la convoitise les ont conduits finalement à
leur perte…
[9]
les gens qui viendront après eux hériteront de cet état de fait. Se plaisant
à vivre ainsi, ils comprendront mal qu'on les appelle maintenant à établir
la loi de Dieu. Cet état restera ainsi jusqu'à nos jours. L'homme biblique,
européen, étant très hostile à une loi d'essence divine. Il préfèrera une
loi d'essence humaine, même si celle-ci recelle une part d'injustice. Car
ne l'oublions pas, il est pour la liberté : le libre-arbitre…
[10]
Dans le courant de l'année 1968, l'épiscopat français [sous-entendu le monde
catholique] avait demandé au Grand rabbin de France, Jacob Kaplan, un document
sur la façon dont le judaïsme perçoit le christianisme. Une commission fut
constituée, comprenant trois personnalités juives qui étaient en même temps
d'éminents universitaires : Charles Touati, Emmanuel Lévinas et Georges Vajda.
La commission rédigea un texte doctrinal, reposant sur des sources juives
incontestées et sur les avis des plus grands décisionnaires. Cependant, pour
diverses raisons d'ordre interne, le texte ne fut jamais ratifié. (Voir L'Arche
n° 530).
Nous dirons
: C'est normal que ce texte ne soit jamais ratifié. Car ce texte exprime une
opinion apparente qui n'est nullement celles de grands rabbins comme Rachi
et tant d'autres. Lesquels ont tenu des paroles très dures envers le Nazaréen
(Jésus) sa mère, d'une part, et les gens de l'Evangile, d'Italie, Fils
d'Esaü d'autre part.
Dans ce document, on nous
dit entre autre : 1 Le rejet du christianisme
aurait pu être évité. Le document relève le "regret" qui, dans le
Talmud, perce à ce sujet.
Le Talmud
est la source des discordances par excellence. Quand les gens de l'Evangile
en prendront connaissance, ils seront outrés des propos tenus à leur encontre.
Des paroles très désobligeantes envers le Nazaréen et sa mère. Et jusqu'à
ce jour, on ne connaît aucun talmudiste qui a fait repentance ! Pire ! Les
deux Talmuds (Jérusalem et Babylone) ne restent-ils pas les ouvrages par excellence
des rabbis, rav
et sages ?
2 Les
Chrétiens ne sont pas des idolâtres. Ils adorent le Dieu qui a créé le monde
et ont en commun avec les Juifs un certain nombre de croyances.
Voir pour la contradiction, et à ce sujet : Le
Juif Talmudiste. Abbé Auguste Rohling & Abbé Maximilien de
Lamarque. Quant au dieu qui a créé le monde, pour bon nombre de gens de l'Evangile,
c'est le Messie. Par Sa parole, le Messie, le monde fut ! De plus, bon nombre
de gens de l'Evangile n'appellent-ils pas à l'adoration de Dieu mais en le
Messie ? Et combien le Seigneur des mondes est au-dessus de ce qu'ils
décrivent !
[11]
Pour certaines gens du monde de l’Evangile, le Messie fils de Marie est une
divinité égale à son Père, coéternel, cocréateur, consubstantiel à Lui. Un
tel dogme est rejeté par l’Islam traditionnel. De même par bon nombre de
gens de la Thora.
[12]
Les citations de cet auteur sont tirées du livre de Yann Moncomble, p. 267.
[13]
Deux lieux situés à proximité d'Alep, en Syrie.
[14]
de Byzance = Constantinople = Istanboul.
[15]
II s'agit des Byzantins qui auront adopté la foi musulmane.
[16]
Porte de la Péninsule arabique pour les gens de l'Europe. Les gens d'Athènes
ne prient-ils pas chaque jour, dans leurs Lieux de Culte, pour que Constatinople
redevienne la ville par excellence du monde évangélique, orthodoxe ?
[17]
Châm. Jordanie, Syrie, Liban, Palestine.
[18]
courant : musulmans.
[19]
Suivant le compilateur et commentateur du «Tâj», le shaykh Mansûr 'Alî Nasîf,
les Banû al-Asfar désigneraient les Byzantins, mais rien ne permet d'affirmer
qu'il ne faut pas prendre cette désignation à
la lettre.
[20]
Homme de science. Commentateur du Coran.
[21]
chrétien.
[22]
Soumis.
[23]
Preuve que l'homme arabe n'est pas homme infaillible. Nous avons vu le cas
de ceux et de celles venant d'Afrique du Nord. Certains, en terre d'Europe,
n'iront-ils pas jusqu'à renier leur origine, leur religion, apostasier ? Et
Dieu est plus Savant !
[24]
Cela rappelle ce qui se passa naguère en terre d'Espagne.
[25]
En disant : Dieu est le plus grand !
[26]
Commandeur des Croyants de cette époque. Descendant d'Ali et de Fatima (que
Dieu les agrée !).
[27]
Partie comprise entre l'Egypte et le Maroc. Nom donné, de nos jours au Maroc.
Nom donné, dit-on, par les Anciens à cette partie du territoire africain.
Ce territoire ne se trouvant-il pas à gauche de la Péninsule arabe ?
[28]
arabe, hadîth.
[29]
des Comptes.
[30]
Pouvant signifier, à travers eux, le monde nazaréen.
[31]
N.T.: Il semble qu'il faille voir là les qualités qui donneront aux "Roûm",
en dépit de leur manque de conviction religieuse, la suprématie sur l'ensemble
des autres communautés.
Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant
omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
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18/01/07
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