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Etudes

Les paroles du Messie aux Sages et Docteurs en Israël.

Selon les Ecritures.

Les Sages et les Docteurs
selon les Ecritures bibliques

Au nom de DIEU,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !

P


oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]

Sermons aux Sages et aux Docteurs d’Israël. 

   Critiquer un Dignitaire religieux du monde toranique, voilà selon le Talmud, quelque chose qui n’est pas enviable ni faisable. Qui ne se fait pas. Nous savons tous que chez les gens du monde toranique comme d’ailleurs chez les gens de l’Évangile ; il y a, il existe une certaine tendance à déclarer le Dignitaire religieux comme personne intouchable, infaillible[5] ! Au-dessus des lois bibliques[6]. Alors que, et toujours selon eux, leurs prophètes ne le sont pas[7] ! Pourtant ne sont-ils pas les représentants, les annonciateurs, les avertisseurs, les messagers de leur divin Créateur ? 

   Le Sage[8] peut-il remplacer le prophète ? 

    Selon Jacques Grunewald dans son ouvrage, « Chalom Jésus ! » (note) : le sage remplace le prophète : « Avec la destruction du premier Temple, la prophétie a été enlevée aux prophètes pour être offerte aux sages », disait Rabbi Avidimi de Haïfa (Baba 12a et b). Une autre opinion (Yoma 21b) affirme que « l’Esprit saint » était absent du deuxième Temple. Dans cette perspective, la passation des pouvoirs, ou plutôt des derniers prophètes aux sages de la Grande Assemblée, est pleine et entière. Les Cohanim y seront présents eux aussi, mais leur influence diminue au fur à mesure que les rabbins l’emportent sur l’école sacerdotale déjà discréditée à l’époque de Malachie et dont les chefs vont être nommés par Hérode puis par Rome. Cette évolution est irrémédiable. En témoignage notamment une Baraïta (Yoma 71b) où l’on voit que même à Yom Kippour, seul jour où le rôle du grand prêtre était vraiment déterminant, la foule présente sur le mont du Temple accorda son attention et sa sympathie à Chemaya et Abtalyion, deux sages précédant l’époque des tanaïm, au détriment du grand prêtre qu’elle avait suivi jusque-là. (Op. cit. Edit. Albin Michel. p.196-7).

   De même : Quant au deuxième principe, il montre clairement que la Tora et son enseignement sont en phase de vulgarisation. Le temps des prophètes est fini, comme va finir celui des prêtres, en charge autrefois de la législation religieuse. Ces derniers auront pour mission d’appliquer le rituel sacerdotal dans le Temple reconstruit, sans plus. Quant à la Loi, ou Tora[9], elle sera interprétée par la Grande Assemblée, puis par le Sanhédrin ou les conseils des Sages, maîtres ou rabbins qui en sont les héritiers. Ce sont eux[10], et personne d’autre, qui vont tracer la voie royale sur laquelle Israël est tenu de progresser. Il n’y a plus de prophètes, parce qu’on n’a plus besoin d’eux. Ni Israël ni Dieu n’ont besoin de prophètes.
   ...Or le mouvement inauguré par la Grande Assemblée a toujours été considéré par les Juifs comme irréversible ; à aucun moment il n’a été remis en question. Ceux qu’on appelle scribes, pharisiens, rabbins, sages, docteurs de la Loi, maîtres... considèrent que le temps des prophètes est passé. Ils refusent le miracle[11] comme preuve et en interdisent le recours ; ils rejettent même l’idée d’une initiation divine, d’une manifestation « miraculeuse », prétendant intervenir pour fixer la Loi ou en dessiner les contours. Les rabbins disent : La Loi c’est nous[12] ! Le Ciel n’a rien à y voir[13]. Ils estiment disposer[14] de tous les éléments nécessaires pour rajouter à la Loi[15], dans le cadre de la Thora orale, qui, disent-ils car c’est bien d’elle qu’il s’agit dans le Traité des Pères, leur est parvenue depuis Moïse par l’intermédiaire de Josué, des soixante-dix Anciens, puis des prophètes et de la Grande Assemblée.
   En désignant les membres d’un Grand Sanhédrin de soixante et onze membres les rabbis se réclamaient de la continuité biblique pour authentifier la Tora orale que Moïse avait partagée avec les soixante-dix. Car les rabbins cités dans le Talmud n’auraient jamais admis qu’on les prenne pour les inventeurs de la Loi[16]. Ils ne faisaient qu’exploiter la Tora orale, comme on exploite une mine, en vue d’utiliser son minerai au moment opportun, de l’adapter selon ce que l’Histoire exigera. Une Histoire chaotique, bouleversée tant de fois et si profondément par les occupants de la Palestine ou le pouvoir auquel était soumise la diaspora babylonienne, que la mine risquait d’être recouverte des sables de l’oubli. C’est pourquoi les maîtres reconstituèrent la Tora orale et la mirent par écrit... » (Op. cit. Edit. Albin Michel).

   Et encore : Gérard Israël d’écrire : ...Des origines de la prophétie jusqu’au temps de Malachie, la fonction prophétique consistait non à prédire, non à enseigner, mais à scruter l’intention divine. Les prophètes eux-mêmes ne comprenaient pas toujours ce qu’ils annonçaient ; ils étaient des voyants, non des interprètes ou des docteurs.” (La question chrétienne.). 

   Les gens du monde toranique oublient-ils, volontairement ou involontairement, cette parole divine pour eux ? Qu’on en juge : 

   « Or, à Mochè[17] Nous avons donné le Livre (la Torah), certes, et après lui Nous avons envoyé des messagers à la suite[18]. Et à Ichoua fils de Marie Nous avons donné des preuves (des miracles) et Nous l’avons aidé de l’esprit-saint (Gabriel)[19]. Chaque fois, donc, qu’un messager vous apportait ce que vous-même ne désiriez pas, comme vous enfliez-vous ! Car les uns vous [les] traitiez de menteurs et les autres vous [les] tuiez. » (Coran II 87). 

   De même : Dis[-leur ô Mohammad] : “Eh bien, pourquoi est-ce qu’Il vous châtie pour vos péchés ? Non, mais vous êtes des hommes, d’entre ce qu’Il a créé. Il pardonne à qui Il veut, et Il châtie qui Il veut. Et à Dieu (Elohim) appartient la royauté des cieux et de la terre et de ce qui est entre les deux. Et vers lui le devenir !
   Ho, gens du Livre (de la Bible) ! Oui, Notre messager vous est venu expliquant, après une interruption des messagers, afin que vous ne disiez pas : “Il ne nous est venu ni annonciateur ni avertisseur.” Voilà, certes, que vous est venu un annonciateur et un avertisseur ! Et Dieu est capable de tout[20]. (Coran V 18-9).  

   En parlant ainsi, on s’inscrit en faux. Et les gens de la Thora de notre époque imitent en tout point ceux d’une époque lointaine. Ceux qui vécurent notamment au temps du Sceau de la Prophétie. Qu’on en juge :
   Le père de Sâlih a dit : « L’ange Gabriel vint un jour vers le prophète (sur lui Prière et Paix !) alors que celui-ci était assis et triste. L’ange lui dit :  « Qu’est-ce qui t’attriste ? »
   Il dit : « ces gens me déclarent menteur ! »
   L’ange lui dit alors : « En vérité, ils ne considèrent pas comme menteur ; ils savent que tu es véridique, mais ce sont les Signes de Dieu que les gens injustes rejettent. »
   Le père de Ishaq rapporte que Nâdjiya a dit : « Abou Djahel[21] dit un jour au prophète (sur lui Prière et Paix !) : « Ce n’est pas toi que nous mettons en doute, mais nous mettons en doute ce que tu transmets ». C’est alors que Dieu révéla : « Or, en vérité, ils ne te considèrent pas comme un menteur, mais ce sont les Signes de Dieu que les gens injustes rejettent  ». (Coran VI 34). 

   De même : 

   Abd Allah fils de Kathîr rapporte avoir entendu Moudjâhid expliquer ainsi ce verset : « Ils n’ont pas apprécié Dieu à Sa juste Valeur quand ils ont dit : « Dieu n ’a jamais rien fait descendre sur un homme ! » : c’était là les paroles dites par les associateurs [arabes] qoreichites ;
   « Dis [leur] : Qui donc fit descendre le Livre que Mochè a apporté en guise de lumière et de guidance pour les hommes, qu’ils [les judaïsés] mettent en des parchemins qu’ils exhibent tout en dissimulant beaucoup ? » : il s’agit là des Juifs qui exhibent ces parchemins tout en dissimulant une grande partie [de ce qui s’y trouve énoncé].
   « Il vous a été enseigné ce que vous ne saviez pas ni vous ni vos pères » (Coran VI 91)  : ce passage concerne les gens soumis ».

   Le fils d’Abbas a dit : « Ils n’ont pas estimé Dieu à Sa véritable Toute-Puissance » : c’est là les propos des impies [mecquois] qui ne croyaient pas à la Toute-Puissance de Dieu sur eux. En effet, celui qui croit que Dieu est sur toute chose Tout-Puissant estime vraiment Dieu à Sa juste Valeur et celui qui ne croit pas à cela ne L’estime pas à Sa juste Valeur ». 

   Conclusion

   Quand les gens de la Thora disent qu’« ils refusent le miracle...; ils rejettent même l’idée d’une initiative divine, etc. » ; ils n’ont pas estimé Dieu à Sa véritable Toute-Puissance. Et surtout lorsqu’ils disent que  Ïlohim, le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Dieu (exalté soit-Il !) n ’a jamais rien fait descendre sur un homme comme le Sceau des prophètes d’Israël, le fils de Marie (sur eux la Paix !) ou le prophète Mohammad (sur eux la Paix !). Ils imitent en cela ceux qui, naguère, ont mécru et mécroient. Secundo : Le reproche que l’on peu faire également et en permanence aux gens de la Thora, est le même que celui fait aux gens de l’Evangile, à savoir, l'exercice du droit de promulguer et de modifier les lois (divines) contenues dans la Bible, et de l'infaillibilité des Dignitaires et Responsables religieux. Comparer : Bible. Act. 15 28 ; Mt. 5 17-19. Bon nombre de lois bibliques ne peuvent s’adapter à la Diaspora, à ceux qui vivent hors de l’Etat d’Israël. Oui, le Législateur véritable de l’homme, c’est son Créateur, Dieu (exalté soit-Il !). Et en aucun cas, la Grande Assemblée ou tout autre organisme ou un rabbi quel qu’il soit[22]. Troisièmement : « En désignant les membres d’un Grand Sanhédrin de soixante et onze membres les rabbis se réclamaient de la continuité biblique pour authentifier la Tora orale que Moïse avait partagée avec les soixante-dix ». Les soixante-dix qui vinrent avec Mochè (sur lui la Paix !), ne sont nullement pour nous une référence. Qu’on en juge : 

   Rabî fils de Anas a dit : « Des gens savants m’ont rapporté que les Fils d’Israël avaient dit à Mochè : « O Mochè ! Quelque chose s’interpose entre nous et la vison de Dieu. Demande Lui de nous faire entendre Sa parole lorsqu’Il te parlera ».
   Mochè demanda cela à son Seigneur qui lui dit : « Soit ! Ordonne-leur de se purifier, de purifier leurs vêtements et de jeûner ».
   C’est ce qu’ils firent. Mochè partit ensuite avec eux jusqu’au Mont Sinaï. Lorsque la Nuée les recouvrit, Mochè leur ordonna des ordres et ils se prosternèrent. Le Seigneur leur parla et ils entendirent clairement les ordres et les interdits [qu’Il formulait] de sorte qu’ils purent comprendre tout ce qu’ils avaient entendu.
   Mais lorsqu’ils revinrent parmi le peuple, certains d’entre eux altérèrent ce qu’ils avaient entendu, et quand Mochè disait au peuple : «votre Seigneur vous ordonne telle chose », ce groupe disait autre chose, totalement différemment de ce que Dieu avait ordonné ».
   On a dit que ceux qui vinrent avec Mochè sur le Mont Sinaï était au nombre de 70. Ce sont eux qui changèrent par la suite la parole divine

   De là, débutera toute l’histoire de la terrible falsification des Écritures saintes (la Bible). Le menteur sera ainsi déclaré véridique et inversement. Cette falsification des Écritures s’étendra à l’Évangile même du Messie. Pourtant, un engagement avait été pris auprès des gens de la Bible pour qu’ils gardent intact leurs Écritures. Mais ils le transgressèrent et y seront infidèles (Coran III 187 ; II 174).  

   Le Messie et la sagesse. 

   "Et quand Ichoua apporta les preuves (aux Fils d'Israël), il dit : "Je suis venu à vous avec la sagesse, certes, et pour vous exposer en partie ce en quoi vous divergez. Craignez Dieu, donc, et m'obéissez." (Coran XLVII 63). 

   Selon l'Imam Razi, la sagesse ici c'est la Connaissance (en arabe, ma'rifa) de l'essence de Dieu, de Ses attributs et de Ses actions. En un mot, la sagesse désigne ici les principes de la religion (ousoul al-dîn, en arabe), et la partie de ce en quoi ils divergent est formée par les ramifications. (en arabe, fourou' al-dîn).
   On a dit également que les Fils d'Israël ont divergé après la mort du prophète Mochè (sur lui la Paix !), sur des points qui concernaient leur religion et sur d'autres qui étaient en rapport avec leurs affaires en ce monde. Le prophète Ichoua (sur lui la Paix !), dit-on, ne leur éclairci que ce qui concernait leur religion. Et Dieu est plus Savant ! 

   Conclusion : Le Sage[23] comme on le comprend généralement en langage biblique, européen, n’a rien à voir, de près ou de loin, avec la définition qu’en donnent les gens de la Synagogue. Puisque ce sont eux demain, et personne d’autre, qui vont tracer la voie royale sur laquelle Israël est tenu de progresser. Il n’y a plus de prophètes, parce qu’on n’a plus besoin d’eux. Ni Israël ni Dieu n’ont besoin de prophètes. Combien Ïlohim, le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent ! 

   Paroles du Messie. 

   Bienheureux l'homme qui exhorte des gens et dont la parole est écoutée par eux. Nul ne fait une aumône plus méritoire devant Dieu qu'une exhortation qui conduise les gens au Paradis[24]

   Ayez honte de Dieu dans le secret comme vous en avez honte en public[25]

  Je vous enseigne pour que vous mettiez en pratique mon enseignement, et non point pour que vous l'admiriez. Car la Sagesse n'est point de prononcer des paroles sages mais d'agit en sagesse[26]

   En vérité je vous le dis, celui qui prêche la Sagesse et celui qui l'écoute sont deux sociétaires égaux. Mais celui des deux qui la réalise dans ses œuvres a plus de droit à se la réclamer pour lui[27]

   O vous les Sages et les Docteurs[28], vous vous êtes assis sur le chemin qui mène à l'au-delà. Vous ne vous y engagez pour entrer au Paradis, et vous empêchez les autres de vous devancer pour y entrer[29]. L'ignorant est plus juste que le sage mais ni l'un ni l'autre n'aura d'excuse[30].    

   Vous autres, les Docteurs, vous vous êtes assis sur le chemin de l'au-delà. Vous n'y avancez pas vous-mêmes pour parvenir et vous empêchez les autres de vous devancer pour parvenir. Malheur à celui qui se laissera berner par vous[31]

   Malheur à vous, maîtres du mal ! Vous touchez le salaire du travail que vous gâchez ! Le Maître du travail est prêt à vous demander compte de Son travail.
   Comment pourrait-il être compté parmi les hommes de science celui qui se dirige vers sa vie future avec des préoccupations dirigées vers cette vie terrestre, et qui préfère ce qui lui est nuisible à ce qui lui est profitable ? Comment pourrait-il être compté parmi les hommes de science celui qui s'engage dans la voie de la vie d'ici-bas pour rejoindre celle de l'au-delà ? Comment pourrait-il être compté au nombre des hommes de science celui qui recherche la connaissance pour la transmettre aux autres, non pour la mettre lui-même en pratique ?
   Vous avez posé la science au-dessus de vos têtes, et les œuvres sous vos pieds. Vous n'avez ni la dignité des hommes libres, ni la piété des esclaves[32]

   Celui qui apprend la science et ne la met pas en pratique devient semblable à la femme qui commet en secret l’adultère. Mais sa grossesse, une fois déclarée, dévoile sa honte. Il adviendra de même à celui qui n’agit pas selon la science qu’il a : Dieu lui dévoilera sa honte[33] aux yeux de tous au Jour de la Résurrection[34] ! 

    Il y a trois espèces de sages : un sage qui connaît Dieu et connaît Ses préceptes ; un sage qui connaît Dieu mais ignore Ses préceptes; et un sage enfin qui connaît les préceptes de Dieu mais ignore Dieu Lui-Même[35]

   II y a trois sortes d'événements : il en est un premier dont la rectitude est manifeste, et tu dois t'y conformer ; il en est un second dont la malice est patente, et tu dois t'en écarter ; et il en est un troisième où tu ne vois pas clair, et tu dois en confier l'appréciation au jugement d'un sage[36]

   Nombreux sont les arbres, mais tous ne portent pas de fruits ! Nombreux sont les fruits, mais tous ne sont pas doux ! Nombreuses sont les connaissances, mais toutes ne sont pas utiles[37]

   Ne déposez pas la Sagesse chez ceux qui n'en sont pas dignes, car vous seriez injustes envers elle ! Mais ne la refusez pas à ceux qui en sont dignes, car vous seriez injuste envers eux ! Soyez comme le médecin qui, délicatement, pose le remède à l'endroit du mal !
   Celui qui dépose la Sagesse chez qui la méconnaît est coupable d'ignorance ! Celui qui la refuse à qui en est digne ; est coupable d'injustice ! La Sagesse a ses hommes, et ses hommes ont des droits ! Donne son dû à qui y a droit !
  N'attachez pas les perles[38] au cou des cochons ! La Sagesse, elle, est plus précieuse que les perles ! Et qui la méprise est pire que le cochon[39] !
   Malheur à vous, Docteurs du mal, qui ressemblez à un canal dans un verger, dont l'extérieur est blanchi à la chaux et dont l'intérieur sent la putréfaction ! Malheur à vous, Docteurs du mal, qui ressemblez à des sépulcres édifiés dont l'extérieur fait croire qu'ils sont des habitats, mais dont l'intérieur est plein d'ossements de morts !
   O Sages de ce monde, vous êtes semblables au daphné dont l'aspect est éclatant, mais dont le goût est amer — ou — est un poison mortel  !
  O Sages de ce monde, vous êtes semblables à un rocher[40] tombé dans. l'embouchure d'un fleuve : ni il boit, ni il permet à l'eau d'irriguer les plantations[41]

   Vous autres, les Docteurs, vous vous êtes écartés du bon chemin et vous avez aimé le monde ! De même que les rois[42] vous ont laissé la Sagesse, laissez-leur[43] donc leur pouvoir[44] !
  Vous autres, les Docteurs[45], vous ressemblez au daphné[46] dont les fleurs sont agréables pour celui qui les regarde, mais dont le goût est mortel pour celui qui en mange. Votre discours est un remède qui guérit le mal, mais vos œuvres sont un mal qu'aucun remède ne peut guérir[47]. La Sagesse sort de vos bouches, à quatre doigts de distance de vos oreilles[48], mais vos cœurs ne la retiennent point !
  O Docteurs, Dieu vous a facilité la vie pour que vous y accomplissiez de bonnes œuvres, non pas pour que vous vous débordiez en elle d'impiété !...[49] 

   O Maîtres du mal, vous qui jeûnez, priez, faites l’Aumône (légale), mais qui ne pratiquez point ce que vous recommandez, et ne faites point passer dans vos actes ce que vous vous appliquez à apprendre, combien est pervers votre jugement ! Vous vous repentez, mais seulement de bouche et par des velléités, tout en continuant à suivre vos passions ! Il ne vous servira de rien de purifier vos corps[50], pendant que vos cœurs restent impurs[51] ! En vérité je vous le dis, ne soyez pas semblable au crible qui laisse passer la bonne farine et conserve le son ! Tels vous êtes : le jugement sort de votre bouche, mais vos cœurs retiennent la rancune[52] !

   Esclaves du monde, comment pourrait-il jouir de la vie future celui dont les penchants et les désirs pour cette vie n'ont pas de terme ? En vérité je vous le dis, vos cœurs pleurent à la vue de vos actes ! Vous faites de ce monde l'objet de vos propos et vous foulez de vos pieds les bonnes œuvres ! En vérité, je vous le dis, vous avez compromis votre vie future; car vous avez préféré le bonheur de cette vie à celui de l'autre ! Qui donc serait plus perdant que vous, si vous saviez !
  Malheur à vous, jusque à quand montrerez-vous le chemin à ceux qui marchent dans la nuit, tandis que vous restez hésitants sur le chemin, comme si vous invitiez les habitants de ce monde à abandonner le monde à votre profit. Patience et vous verrez !
   Malheur à vous, que sert-il à une maison qu'on pose une lampe sur son toit, tandis que, à l'intérieur, elle demeure déserte et obscure[53] ? Ainsi il ne vous servira de rien que la lumière de la science sorte de vos lèvres, pendant que vos cœurs sont sombres et stériles !
  Esclaves de ce monde, qui n'avez ni la piété des esclaves, ni la dignité des hommes libres, la vie est prête à vous arracher de vos racines, pour vous précipiter la face contre le sol, pour vous culbuter, le nez dans la poussière, et vous saisir ens
uite les péchés par vos cheveux, vous rejetant à la renverse, et vous remettant enfin, nus et solitaires, entre les mains de l’Ange-Juge[54] qui vous fera connaître vos hontes, et vous infligera un châtiment digne de vos œuvres[55]

   Qu'avez-vous donc à venir à moi, revêtus de la bure[56] des moines, tandis que vos cœurs sont ceux des loups féroces ! Portez donc des habits de rois, si vous le voulez, mais que vos cœurs soient mortifiés par la crainte[57]

   Surgiront à la fin des temps des Docteurs qui enseigneront le renoncement au monde, mais n'y renoncent pas eux-mêmes ; qui inciteront les autres à désirer l'autre vie, et ne la désirent pas eux-mêmes ; qui interdiront la fréquentation des grands de ce monde, mais ne se l'interdisent pas à eux-mêmes ; qui feront bon accueil aux riches, et écarteront les pauvres ; qui souriront aux grands, et auront le visage sombre à l'égard des miséreux. Ceux-là seront les frères des diables et les ennemis du Miséricordieux[58] ! (à suivre).  

[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Un livre juif de l’an 1590 dit : « Il faut savoir que les paroles des rabbins sont plus suaves que les paroles des prophètes ». (Sepher Caphthor U-perach, Fol. 121.) Maimonidès dit : “La crainte du rabbin est la crainte de Dieu”. (Jad. Chaz. Hich. Talm. Thora. Pereq 5.) Le Talmud lui-même déclare : « Celui qui contredit un rabbin ou maître, celui qui dispute avec lui ou murmure contre lui, ne fait autre chose que contredire la majesté divine, disputer avec elle et murmurer contre elle. (Trac. Sanhedrin Fol. 110a). Pour de plus amples détails, voir : Le juif talmudiste. Abbé Auguste Rohling & Abbé Maximilien de Lamarque.). Le Pape de l’Église catholique, romaine, vaticane, semble être rien devant cette supériorité toranique, de la Synagogue ! Combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes est au-dessus de ce qu’ils d’écrivent et Lui associent !
[6] Ex. : Commentant la parole biblique Deutéronome 3 9 (Prends garde... pour ne pas oublier. ) : Elie Munk d’écrire : Il [Dieu] a démontré par-là que la Parole adressée à Moïse était divine et ne pouvait être abrogée par aucun autre prophète...
   Dans Sa parole : « A Dieu appartient la Royauté des Cieux et de la terre » (Coran II 107). Selon Tabari : Il s’agit ici de la Royauté (moulk) comparable à l’autorité du sultan. Quant au Royaume (mamlaka), il est en deçà de la Royauté [dans la hiérarchie des réalités].
   Dieu veut dire ceci à Son prophète : Ne sais-tu pas que Je possède la Royaume (moulk) et l’Autorité (sultân) sur les Cieux et la terre, que Je décrète ce que Je veux pour l’un et l’autre comme pour tout ce qui s’y trouve, J’y ordonne et J’y interdis ce que Je veux et par lesquels Je juge les affaires de Mes serviteurs et J’en confirme ce que Je veux.
   Ce verset comporte donc aussi une réfutation des affirmations des Juifs qui prétendent nier que Dieu puisse « abroger » des statuts énoncés dans la Thora et rejettent la fonction prophétique de Jésus et de Mohammad (sur eux la Paix !) qui ont chacun fait connaître les modifications que Dieu apporta aux statuts énoncés antérieurement.
   Dieu les informe donc que la Royauté et l’Autorité sur les Cieux et la terre Lui appartiennent, que les créatures relèvent de Son royaume, que l’obéissance à Son égard consiste à écouter ce qu’Il révèle, et à obéir à Ses ordres et à Ses interdits...
[7] N’a-t-on pas écrit quelque part dans la Bible que Noé avait commis un grave péché ? Que Salomon cédant à son penchant pour ses femmes, avait mal agi avec son Créateur. Et que dire de son père David ? Les exemples ne manquent pas. Pourtant, combien ils sont tous au-dessus de ce qu’ils décrivent et leurs associent !
[8] tsaddiqim, hébreu.
[9] Selon Rabî’ fils d’Anas : « La Thora telle qu’elle a été révélée, ayant le volume de soixante-dix charges de chameaux, était si importante que l’on ne pouvait en lire qu’une partie en une année. Il y eut que quatre personnes qui la lurent [intégralement] : Mochè fils de ‘Imrân, Ichoua, Ozayr (qui est pour certains : Esdras ; pour d’autres, ce serait plutôt un autre personnage. Coran IX 30) et Yoûcha’ (Josué) fils de Noûn (sur eux la Paix  !). On rapporte également que les Tables comportaient à l’origine sept septièmes. Quand Mochè les jeta et qu’elles se brisèrent, six septièmes en furent  retirés et élevés au Ciel ; or, dans la partie qui fut retirée, se trouvait cette explication pour toute chose dont Dieu parle en disant : « Nous lui avons écrit sur les Tables à propos de toutes choses, une exhortation et une explication pour toute chose »  (Coran VII 45) et dans le septième qui subsista [en ce monde] se trouve cette guidance et cette miséricorde dont Dieu dit en parlant des Tables : « Lorsque la colère se fut retirée [du cœur] de Mochè, il reprit les Tables, et dans ce qui en fut transcrit il y avait [encore] une guidance et une miséricorde pour ceux qui, quant à eux, redoutent leur Seigneur » (Coran VII 154). On rapporte aussi que la Thora avait une telle importance qu’il fallait une année pour en lire une partie.
[10] Dans le Talmud de Jérusalem, nous lisons : « On a enseigné : 40 ans avant la destruction du Temple de Jérusalem, le droit de prononcer les sentences capitales a été enlevé aux Israélites, et au temps de Simon b. Schetah on leur enleva le droit de connaître des questions pécuniaires. »
   De même : « Et encore, dit R. Juda b. Pazi, même le Très-Saint ne juge pas seul, comme il est dit (I, Rois XXII, 19) : toute l’armée céleste était placée auprès de lui, à sa droite et à sa gauche ; les uns font pencher la balance de la justice en faveur de la grâce ; les autres la font pencher dans le sens de la culpabilité (de la condamnation). Cependant, bien que Dieu ne juge pas seul , il scelle l’arrêt, comme il est dit (Daniel, X, 21) : Mais je te dirai ce qui est marqué en écriture de vérité ; ce qui est le cachet divin. R. Yohanan dit : Dieu ne fait jamais rien dans ce bas-monde sans se concerter avec le tribunal d’en haut, selon ces mots (ibid.) : la parole est vraie, et l’armée est grande. Or, quand le cachet divin est-il la Vérité ? Lorsqu’il y a eu entente avec le tribunal d’en haut.
   R. Eléazar dit : partout où il est écrit Et l’Éternel, cela indique que Dieu a été assisté du tribunal céleste, et on peut chaque fois le prouver. Ainsi il est dit (I, Rois, XXII, 23) : et l’Éternel a prononcé du mal contre lui (c’est l’Éternel, assisté de l’esprit sévère de la justice). Quel est le cachet de la Divinité ? Le mot Vérité, dit R. Bivi au nom de R. Ruben. Pourquoi ce mot ? Parce que, dit R. Aboun, il affirme qu’il est Dieu vivant et roi du monde... » (Talmud de Jérusalem. Traité Sanhédrin. V, VI, p, 228, 229).
   Pour nous, le Seigneur est seul Juge. Aucune de Ses créatures L’assistent. Quand aux suivants de Paul : « Il est invraisemblable, dit C. Guignebert, que des Juifs, même convertis au christianisme, en soient venus à ce degré d’audacieuse impiété : l’exemple de Paul suffit à nous en persuader, il vénère la Loi, tout en déclarant insuffisante pour assurer à l’homme le salut ». (Le monde juif vers le temps de Jésus (1969), p. 228).
[11] Telle la création miraculeuse du fils de Marie. Le Seigneur des mondes voulut en faire un signe prodigieux pour confondre les naturalistes et les médecins de l’époque. Ceux-ci, rappelons-le encore, fondent leurs jugements sur ce que la nature leur présente comme normes habituelles, et non pas d’après les secrets et les réalisations prodigieuses que le Créateur a déposés en elle. Les plus perspicaces parmi eux ont vu juste cependant, quand ils ont reconnu ne savoir de la nature que ce qu’elle offre de particulier, et qu’il se trouve en elle un aspect ignoré d’eux.
[12] Selon le messager divin : « Dieu est jaloux et la jalousie de Dieu ne tolère pas que l’homme transgresse Ses interdits ». (Transmis par Bokhari et Mouslim).
   Selon Abou Horeirah le messager de Dieu (sur lui Prière et Paix !) a dit :
   « Quiconque m’obéit, obéit en fait à Dieu et qui obéit à « celui à qui j’ai confié un commandement » obéit en fait à moi. Qui me désobéit, désobéit en fait à Dieu et qui obéit à « celui à qui j’ai confié un commandement » désobéit en fait à moi ». (Coran IV 59).
   En quoi consiste exactement l’obéissance au messager de Dieu ? Selon l’avis émis par certains Savants religieux, en fait par ces termes Dieu ordonne de se conformer à la Norme (la sounnah) de Son messager. D’après `Ata, obéir au messager c’est se conformer à sa « Norme ». Et selon une autre version : « Obéir au messager c’est suivre le Livre (Le Coran) et la Norme ». Telle est notre règle.
  Au messager divin de dire : « Quiconque introduit dans notre tradition ce qui lui est  étranger, verra rejeter (les innovations). De même : « Quiconque introduit dans l’Islam une pratique (sounnah) louable en retirera une double récompense : La première pour l’avoir introduite, la seconde constituée par la somme des récompenses acquises par ceux qui l’auront imité sans que cela ne diminue en rien leur propre récompense. Mais quiconque introduit dans l’Islam une pratique blâmable se verra pénalisé d’une double faute : La première pour avoir introduit (innové) cette pratique et la seconde constituée par l’ensemble des fautes commises par ceux qui l’auront imité sans que cela diminue en rien leurs propres fautes. » (Transmis par Mouslim).
[13] Dans l’Islam traditionnel, un croyant soumis, pratiquant et sincère, n’oserait jamais parler ainsi. Cette forme d’arrogance semble bien être le propre des gens de la Thora. Et démontre le peu de foi de leurs auteurs.
[14] il faut y voir là qu’un abus de pouvoir. En réalité, Ils ont oublié la parole du Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, adressée à Mochè (sur lui la Paix !) au Sinaï (V. Coran VII 155-157). Cette parole leur signalait la révélation de l’Evangile et la venue du Sceau des prophètes d’Israël, le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !), et également la venue du Sceau de la Prophétie, le prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) et la révélation d’une nouvelle Thora : le Coran.
[15] Les "rajouts" viennent des Dignitaires de la Synagogues. A ce sujet, on a dit par exemple de  Maimonide, l'homme qui a redéfini le judaïsme : "[Les rabbins] ont instauré qu'ils avaient des droits sur les particuliers et sur les communautés, et ils ont transformé la tutelle de la Torah en taxe réglementée ; et les gens ont pensé avec une parfaite crédulité que c'était un devoir pour eux et une nécessité (...). Or, tout cela n'est qu'une erreur qui n'a aucun fondement dans la Torah et ne repose absolument sur aucune base." (Commentaire du traité des pères, Pirqé Avot, traduit de l'hébreu par Éric Smilevitch). Contrairement à ces rabbins, Maimonide travaillait avec acharnement pour subvenir à ses besoins, il était médecin, n'acceptant jamais d'être payé pour ses services religieux. Voir. 2 Corinthiens 2:17; 1 Thessaloniciens 2:9. (Explicit).
[16] Pourtant se gênent-ils pour la contourner ou la changer ?
[17] francisé, biblique : Moïse.
[18] De nombreux prophètes.
[19] Preuve qu’il faisait partie des envoyés de Elohim. Mais ceux-ci le nièrent et refusèrent de le suivre. Excepté un petit nombre.
[20] Ceci pour répondre à : Le temps des prophètes est fini,…
[21] un de ses oncles et de ses farouches opposants.
[22] Rappelons une nouvelle fois : Au temps du Messager, Hâtim le Taïte, de confession chrétienne, se convertit. Un jour qu'il est allé voir le prophète, il entendit qu'il récitait : "Ils ont pris leurs docteurs (les Judaïsés) et les moines comme seigneurs en dehors de Dieu…(Coran IX 31).
   Il lui dit alors : ils ne les adorent pas.
   Il dit : "Si ! ils leurs ont défendu le licite et leur ont toléré l'interdit et ils (leurs suivants) les ont suivis en cela. Voilà, leur adoration." 
   C'est donc l'exercice du droit de promulguer et de modifier les lois (divines) contenues dans la Bible, et de l'infaillibilité des Dignitaires et Responsables religieux qu'il s'agit ici. Comparer : Bible. Act. 15 28 ; Mt. 5 17-19. Pareille chose n'existe pas dans l'Islam traditionnel. Ce qui exaspère bon nombre de gens parmi le monde biblique, dont les gens du Protestantisme, de la Réforme, en particulier. Ils voient et constatent que les lois coraniques sont immuables. Aussi les considèrent-elles comme des lois d'un autre temps, d'un autre siècle ! Comme des lois incompatibles avec l'époque que nous vivons et avec les régimes en place ! Aussi invitent-ils vivement l'ensemble des gens de notre Communauté à les imiter. Ils ne comprennent nullement ce miracle divin qui a fait du Coran, un Livre divin adapté à toute époque, à tout lieu de la terre et à toute société...
[23] les scribes ne représentent-ils pas l’idéal de sagesse (Bible. 2 S 13, 3 ; Ez 7, 26 ; Pr 16, 13). Cette sagesse corrélative à un haut statut social, se transmet héréditairement (Tb 4, 2 ; Pr 13, 1 ; 29, 26). La Sagesse divine est assimilée à l’esprit de Dieu (Jb 5, 11 ; Sg 7, 7 ; surtout Sg 1, 4 et suivant ; 9, 17) . Certains textes présentent la Sagesse comme une sorte d’entité divine, créée par Dieu avant toute autre créature (Pr 1, 22-23 ; Si 24, 1-24). Certains courants gnostiques, en revanche, feront de Sophia (la « Sagesse » en grec) une sorte de parèdre féminin de Dieu, capable de se détacher du plérôme divin et de créer, en se prostituant, le monde matériel.
   La Sagesse chez les gens de l’Évangile sera moins appréciée, peu à peu abandonnée, mis aux oubliettes. On l’évoquera : …les Juifs demandent des signes et que les Grecs sont en quête de sagesse.. (Bible. 1 C 1/22).
[24] Abou Nou’aym, Hilyat, III.
[25] Kharkûshî, Tahdhîb al-asrâr, cit. ap. Asin, Logia, n° 161.
[26] Samarqandî, Tanbîh.
[27] Samarqandî, Tanbîh.
[28] arabe, hibr, ahbâr. : compagnons (sens primitif), puis maîtres chargés d’enseigner et de diriger les adeptes de certaines sectes juives. Mentionnés dans le Coran : V 44, 63 ; IX 31, 34. Ils sont les exégètes de la communauté juive.
[29] Dans la Bible, le Messie s’adressant aux Fils d’Israël, aux Judaïsés, est censé dire : « Les pharisiens et les scribes ont pris les clefs de la gnose et ils les ont cachées. Ils ne sont pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, ils les ont pas laissés faire (logia. 39 ; cf. Mt. 23.13 et Lc. 11.52). Le texte ajoute, chez Luc seulement : quand il fut sortit de là, les scribes et les pharisiens commencèrent à lui en vouloir terriblement et à le provoquer sur beaucoup de points...
[30] Ibn ‘Arabî, Foutoûhât, IV.
[31] Ibn ‘Arabî, Foutoûhât, IV ; Mouhâdrat, II.
[32] Zabîdî, Ithâf, I ; Ghazâlî, Ihyâ, I ; Ibn ‘Arabî, Muhâdrat, II ; Tirmidhî, Nawâdir.
[33] Comparer : Coran LXII 5.
[34] Ghazâlî, Ihyâ, I…
[35] Kitâb al-Tirmidhi, ms. de l'Escorial, cit. ap. Asin, Logia, n° 225.
[36] Ghazâlî, Ihyâ, IV ; Zabîdî, Ithâf, X.
[37] Ghazâlî, Ikyâ, I ; Zabîdî, ithâf, I.
[38] Comparer : Bible. Mt. 7/6 : 6  Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent. (Segond). Ici l’explication est plus claire, et démontre qu’elle s’adresse aux Sages d’entre les Fils d’Israël.
[39] Makkî, Qoût, II, 32 ; Ghazâlî, Ihyâ, I, 27 ; Zabîdî, Ithâf, I. Cet animal n’aura aucun compte à render au Jour des Comptes. Toi, oui.
[40] Ex. : Parole de l'envoyé de Dieu (sur lui Prière et Paix !) : "Dieu m'a envoyé porteur de savoir et indiquant la bonne voie. C'est comme une grosse averse : une terre accueille l'eau et donne des pâturages abondants, une autre retient l'eau et Dieu en fait bénéficier les gens qui trouvent à boire, à arroser et à semer ; enfin, il y a des terres arides qui ne retiennent pas l'eau et ne donnent pas de pâturages.
   Le premier exemple est le symbole de celui qui sait bénéficier du savoir du prophète; le deuxième est le symbole de celui qui en fait profiter les autres et le troisième est le symbole de celui qui ne sait ni recevoir ni donner."
[41] Zabîdî, Ithâf, I ; Ghazâlî, Ihyâ, I, III ; Id, Mukâchafat ; Makki, Qout, II.
[42] ou présidents ou autres.
[43] Recommandation dure pour eux. L’amour du pouvoir n’en a-t-il pas tué plus d’un… ?
[44] Samarqandî, Tanbîh.
[45] Ce qui suit, dans la Bible, s’adresse plutôt aux faux prophètes. Pourtant ne s’adresse-t-il pas aux Responsables religieux des Fils d’Israël ? Des Judaïsés ? Bible. Mt. 7/15-20.
 15. Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.
 16  Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ?
 17  Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits.
 18  Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits.
 19  Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu.
 20  C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.
[46] Arbrisseau à fleurs rouges ou blanches, odorantes, à baie rouge toxique.
[47] Remarque importante.
[48] En français, langage courant : pas plus loin que le bout de votre nez !
[49] Abu Nou’aym, Hilyat, VI ; Tirmidhî, Nawâdir.
[50] Comparer : Bible. 15/1-20. A entendre, le monde biblique, ce genre de discours semble s’adresser plutôt à une secte juive : les Pharisiens (ou les Séparés), et aux scribes. Nous savons tous que le Messie à été envoyé à l’ensemble du peuple d’Israël. Secte ou pas secte.
[51] Ressemble aux remarques faites : Bible.
[52] Comparer : Bible. Mt. 7/1-5.
[53] Comparer : Bible. 5/14-16.
14  Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée;
15  et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.
16  Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes oeuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.
[54] Ou l’Ange de la Mort.
[55] Ghazâlî, Ihyâ, III ;  III ; Id., Mukâchafat
[56] bournous. Grosse étoffe de laine de coloration brune. Vêtement fait de cette étoffe.
[57] Ghazâlî, Ihyâ, III. Qualité requise : la crainte de Dieu (Elohim).
[58] Ibn ‘Abd Rabbihi, Iqd.


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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14/08/06 .

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