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Les Sermons du Messie aux Douze, aux Candides. |
Selon les Ecritures. |
Au nom de DIEU,
Hachem, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux,
le Très-Miséricordieux !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et
Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée
!
Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].
Sermons aux Candides ou aux Douze compagnons du Messie (sur lui la Paix !).
"Certes, ce Coran raconte aux Fils d'Israël[5] la plupart de ce en quoi ils divergent, cependant qu'il est, pour les croyants[6], assurément, guidée et miséricorde. Ton Seigneur décidera parmi eux[7], par Son jugement, tandis qu'Il est Lui, le puissant, le sage. (Coran XXVII 76-78).
Contrairement aux gens du monde toranique, le Prophète de l’Islam a bien reconnu la mission prophétique du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !), la sainteté et la pureté de sa mère Marie. Les prophètes Zacharie et son fils (sur eux la Paix !). La mission des Douze auprès des Tribus d’Israël. Dans la littérature, la Tradition, etc., on retrouve de nombreux faits et gestes de leur part. En voici, ci-après, quelques-uns d’entre eux que vous nous laissons découvrir. Libre à chaque lecteur d’en apprécier le contenu.
Au Messie de leur dire notamment :
O Candides[8], c'est moi qui ai renversé pour vous le monde, face contre terre. Ne le ranimez pas après moi ! Car il a pas de bien à espérer de ce monde où Dieu est désobéi et il n'y a pas d'avantage dans ce monde, quand, pour gagner l'autre, il faut l'abandonner. Traversez-le mais n'y faites pas votre demeure, et sachez que le plus mortel des péchés est l'amour du monde[9] ! Que de fois la passion[10] d'un moment a engendré pour ceux qui la suivent une longue tristesse[11] !
O sel de la terre, ne vous affadissez pas[12] ! Car si une chose s’affadit, c'est avec le sel qu'on la restaure. Et sachez que vous avec ces deux habitudes de rire[13] sans raison[14] et de vous lever tard sans avoir veillé[15].
O Candides, tout fils d'Adam est créé à travers quatre étapes ;
dans les trois premières, il se sent en confiance ; mais dans la quatrième,
il est soupçonneux craignant que Dieu ne le rejette.
Dans la première étape, il est créé dans trois obscurités, celle
du ventre, celle du sein, celle du chorion[16].
Dieu lui assure sa subsistance dans l'obscurité du ventre maternel ; il
en sort pour le régime du lait qu'il ne peut obtenir, par la force de ses jambes,
de ses mains ou de ses bras, mais simplement parce qu'il s'y trouve condamné
de force, comme un malade à prendre un remède ; il en sera ainsi pour lui jusqu’à
ce que sa chair et son sang soient consolidés.
A la sortie de cette deuxième étape, il se trouve
dans la troisième, celle de la nourriture au cours de laquelle il reçoit de
ses parents le pain gagné légitimement ou illégitimement ; mais si ses
parents venaient à mourir, il est pris en compassion par autrui, dont l'un le
nourrit, l'autre lui donne à boire, l’autre lui offre un asile, et tel autre
un vêtement.
Parvenu à la quatrième étape, il se voit déjà un homme
fort et bien constitué et il commence à craindre de n'avoir pas le nécessaire
pour subsister. Alors il se rue sur les autres hommes, dérobant leurs dépôts,
volant leurs bagages leur arrachant de force leurs biens et tout cela par crainte
que Dieu ne lui vienne pas[17]
en aide[18]
!
O Candides, sachez que la crainte de Dieu[19] et l'amour du Paradis[20] engendrent la patience dans les épreuves et éloignent du monde. En vérité je vous le dis : se nourrir de pain d'orge et coucher sur les ordures avec les chiens, c'est encore trop peu faire pour celui qui veut le Paradis[21].
Ne regardez point les richesses des gens du monde[22]
; l'éclat de leurs richesses voilerait la lumière de votre foi[23]
!
O Candides, affamez vos ventres[24]
! Dépouillez vos corps[25]
! Ainsi vos coeurs verraient[26]
peut-être Dieu[27]
!
Ne multipliez pas les discours[28] en dehors du souvenir de Dieu, autrement vos coeurs s'endurciraient ; et celui dont le cœur est dur est loin de Dieu[29], mais il ne le sait point !
Ne regardez pas avec des yeux de maîtres
les péchés des autres, mais considérez vos propres péchés avec des yeux d'esclaves
!
Les hommes sont de deux catégories : des infirmes et des bien portants.
Compatissez sur les épreuves des infirmes et rendez grâce à Dieu pour la santé[30]
!
En vérité je vous le dis, celui d'entre vous qui se montre le plus accablé devant
un malheur[31]
est celui qui est le plus attaché à ce monde[32].
Je m'étonne que vous œuvriez pour cette vie, alors que vous y trouvez
le nécessaire pour vivre sans travailler ; et vous ne travaillez pas pour l'autre
vie, alors que vous n'y trouverez rien sans avoir travaillé pour elle[33].
Ichoua[34], fils de Marie (sur lui la Paix !), dit aux Candides : « En vérité, je vous le dis : Vous ne désirez ni cette vie ni l'autre ! » Ils lui répondirent : « O Messager de Dieu, explique-nous comment ! Nous croyions en effet que nous désirions l'une ou l'autre. » II leur dit : « Si vous désiriez cette vie, vous en auriez servi le Seigneur qui en tient les trésors dans Ses mains, et II vous en aurait fait des largesses. Si au contraire vous désiriez l'autre vie, vous en auriez servi le Seigneur qui la possède, et Il vous l'aurait accordée. Mais vous ne désirez ni celle-ci ni celle-là ! »[35].
Vous autres, Candides, vous redoutez les désobéissances et nous autres,
Prophètes, redoutons l'infidélité ![36].
O Candides, que de lampes qui furent éteintes par le vent, et que
de dévots qui furent corrompus par la vanité ![37].
Le signe auquel on saura que vous vous réclamez de moi, est l'amour[38]
que vous aurez les uns pour les autres[39].
Les Candides interrogèrent Ichoua (sur lui la Paix !) : « Qui sont donc les amis[40] de Dieu qui se trouvent en confiance et qui ne s’attristent point ? » Il leur répondit[41] : « Ce sont ceux-là qui considèrent le côté profond de la vie, pendant que les autres en considèrent les apparences ; qui voient le terme de la vie, quand les autres n’en voient que l’immédiat[42] ; qui font mourir en elle ce qui risque en elle de les déshonorer, et qui abandonnent tout ce qu’ils savent devoir les abandonner. Le peu qu’ils prennent de la vie finit par leur sembler encore trop. Ils ne mentionnent la vie que par inadvertance. La joie qu’elle leur aura procurée fait leur chagrin ; ils refusent ce qu’elle leur offre, et méprisent tous les honneurs qu’elle leur présente en dehors de la vérité. Elle tombe en lambeaux, sans qu’ils la reprisent. Leurs demeures tombent en ruines, sans qu’ils la reconstruisent. Elle meurt dans leurs cœurs, sans qu’ils la fassent revivre après sa mort, mais plutôt ils la sapent plus encore pour reconstruire avec ses débris leur vis de l’au-delà. Ils la vendent et achètent avec son prix le seul bien qui leur reste à acquérir. Ils la rejettent et s’y trouvent dès lors dans la joie. Ils regardent ses habitants et les voient gisant sous les coups des malheurs. Ils ressuscitent le souvenir de la mort et font mourir le souvenir de la vie. Ils aiment Dieu et aiment se souvenir de Lui, s'éclairer de Sa Lumière et éclairer par Lui. Leur récit est prodigieux et ils connaissent les récits prodigieux. Ce sont eux qui ont la science du Livre[43], et c'est selon le Livre qu'ils agissent[44]. Ils n'ont d'estime pour aucune faveur en dehors de celles qu'ils ont reçues, ni de tranquillité tant qu'ils n'auront pas obtenu l'objet de leurs espérances, ni de crainte en dehors de ce qu'ils redoutent ! »[45].
Les Candides dirent à Ichoua fils de Marie (sur lui la Paix !) : « O Esprit de Dieu[46], y a-t-il quelqu'un qui te soit comparable, en ce moment, de par le monde ? — Assurément ! leur répondit-il. Celui dont la parole est Mention[47] (de Dieu), dont le silence est Recueillement, dont le regard est Larme, est comparable à moi[48] ! »[49].
Les Candides demandèrent à Ichoua fils de Marie (sur lui la Paix !) : « Qu'est-ce que la Sincérité[50] envers Dieu ? » II répondit : « C'est d'agir pour Dieu, sans rechercher les louanges d'aucun homme. — Et qu'est-ce que la Loyauté envers Dieu ? demandèrent-ils encore. — C'est, répondit Ichoua (sur lui la Paix !), de commencer par s'acquitter de son devoir[51] envers Dieu, avant de s'acquitter de son devoir envers les hommes[52]. Mais si les deux devoirs se présentent en même temps, c'est commencer par celui qui a rapport à Dieu, avant celui qui a rapport au monde[53] »
Ichoua fils de Marie (sur lui la Paix !)... dit à Josué[54] son disciple : « Quant au Seigneur, tu dois L'aimer de tout ton cœur, puis aimer ton prochain comme tu t'aimes toi-même. » On lui dit : « O Esprit de Dieu, montre-nous le rapport entre ces deux amours afin que nous soyons préparés à les pratiquer avec perspicacité et lucidité ! » II répondit : « C'est pour toi-même que tu aimes ton ami ; et c'est pour ton Seigneur que tu t'aimes toi-même. Si tu conserves ton ami, c'est pour toi-même que tu le conserves. Et si tu te livres toi-même c'est pour ton Seigneur que tu te livres[55] ! »[56].
Ichoua (sur lui la Paix !) demanda à ses Compagnons[57] : « Que feriez-vous, si vous voyiez votre frère découvert par le vent, pendant soin sommeil ? — Nous le recouvririons, répondirent-ils. — Dites plutôt que vous dévoileriez sa honte[58] ! » rétorqua Ichoua. Ils s'exclamèrent : « Pureté à Dieu ! qui pourrait agir de la sorte ? Ichoua de leur répondre : « Quiconque d'entre vous qui, en entendant un mauvais propos sur le compte de son frère, y joint un autre mauvais propos plus grave encore et le répand[59]. »
Les Candides lui dirent : « O Esprit de Dieu, comme toi nous prions,
comme toi nous jeûnons et comme tu nous l'as recommandé, nous nous souvenons[60]
de Dieu[61]
; et en dépit de cela, nous sommes incapables de marcher comme toi sur l'eau[62].
— Dites-moi donc, leur répondit-il, où en êtes-vous de l'amour du monde[63]
? — Nous l'aimons incontestablement », dirent 1es Candides. Il leur dit : «
L'amour du monde corrompt la piété. Pour moi, le monde n'a pas plus de valeur
que le caillou et l'argile. »
Dans un autre récit, on rapporte que, prenant un caillou il les
interrogea : « Que préférez-vous ? Ce caillou ou le denier et la drachme ? —
Le denier », répondirent-ils. Et lui d'ajouter : « Pour
moi, ils ont la même valeur ! »[64].
Il dit à l'un de ses Compagnons qui était fortuné : « Distribue tes biens en aumônes ! » II déplut à l'homme de le faire. Ichoua (sur lui la Paix !) alors de dire : « Le riche[65] n'entre pas au Paradis[66]. »
Faisant ses recommandations à l'un de ses Compagnons, Ichoua (sur lui la Paix !) lui dit : « Jeûne du monde et que la Mort soit pour toi la rupture de ce jeûne ! Imite celui qui soigne sa blessure avec un remède, de crainte qu'elle n'empire ! Applique-toi à te souvenir fréquemment de la Mort[67] ; car elle apporte au croyant le bien qu'aucun mal ne menacera plus, et au maurais[68] un mal après lequel il n'y aura plus de bien à espérer ! »[69].
Les Candides lui dirent : « Nous voudrions bâtir une maison où nous puissions nous réunir et nous appliquer au culte[70] et aux études. Choisis-nous un endroit pour cet édifice ! — Venez ! » leur dit-il. Ils l'accompagnèrent, puis, s'arrêtant sur un pont, il leur dit : « Bâtissez ici ! » Ils objectèrent : « Comment pourrions-nous bâtir sur un pont qui est un lieu de passage public. On nous en empêchera. — Ainsi, leur dit-il, cette vie est un lieu de passage pour les morts qui ne vous laisseront point y demeurer alors que vous y bâtissez des demeures ! »[71].
Ichoua (sur lui la Paix !) dit aux Candides : “O vous, les Candides, conversez beaucoup avec Dieu, conversez peu avec les hommes ! — Comment pourrions-nous converser avec Dieu ? » lui demandèrent-ils. Il leur répondit : « Retirez-vous seuls pour Le contempler ! Retirez-vous seuls pour Le prier[72] ! »[73]
Ichoua (sur lui la Paix !) frappa la terre de sa main et en prit une poignée. Étendant ensuite les mains, voici qu’il y avait de l’or dans l’une, et, dans l’autre, de l’argile. Alors il interrogea ses Compagnons : « Lequel des deux, de l’or ou de l’argile, est plus doux à votre cœur ? — L’or, répondirent-ils. — Pour moi, dit-il, ils sont tous deux pareils ! »[74]
L’état du croyant. Exemple. Pendant que Ichoua (sur lui la Paix !) se trouvait assis parmi ses Candides, un oiseau, d'une extrême beauté, aux ailes polies et brillantes comme la nacre de perle, vint près d'eux et se mit à voleter. Il dit : "Laissez, ne l'effarouchez pas ! Car il vous est envoyé en exemple !" L'oiseau déposa sa parure, et voici qu'il était devenu pelé, rouge et d'une extrême laideur. Il descendit dans une flaque d'eau boueuse où il s'embourba, pour en sortir tout noir et tout répugnant. Puis, se mettant au travers du cours d'eau , il se nettoya. Il revint enfin remettre ses parures et redevenir aussi beau et aussi gracieux qu'avant. Il (leur) dit : "Cet oiseau vous fut adressé comme un signe. C'est l'exemple du croyant qui, en se souillant dans le péché, perd sa beauté et sa grâce ; mais il les reprend[75], quand il se repent[76]." (à suivre)[1]
Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité
qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2]
En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé
couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme
Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt
comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3]
Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde,
etc., formules propres à l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent
la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et
la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4]
Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham
(sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie,
le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5]
Je verrai quel sera leur avenir (Deut. 32:20). Dans le livre Keli Yakar,
il est écrit : Le peuple juif porte trois noms : Israël, Jacob et Yechouroun.
Le Saint, béni soit-Il, dit : « Si Je prends les trois dernières lettres
de ces trois noms, cela forme le mot lavan (blanc) », ce qui signifie
: grâce aux mérites de Jacob, les péchés d’Israël seront blanchis et pardonnés.
Si le peuple juif persiste à pécher, alors les lettres du mot lavan
s’inverseront pour composer le mot naval qui veut dire « avili »
et « impie ». Le verset dit d’ailleurs ; Car ils sont une génération
de perversions (Deut. 32:20). Israël est un peuple qui a transformé lavan
en naval. (Op. cit. p. 932).
[6]
Notamment pour ceux qui se convertissent à la Soumission. Vocabulaire.
La conversion dans le judaïsme se dit guiyour, en hébreu ; le converti
est un guér ou guiyor ; pour le différencier de l'étranger on
le nomme guér tséddéq (guérim au pluriel) ; au féminin
guiyoréte et guiyorote au féminin pluriel. Se convertir
se dit : léitgayér ; il s'est converti, nitgayér (au passif
d'état) ou hitgayér (actif).
[7]
Au jour des Comptes.
[8]
Candides : candeur (lat. candor, blancheur). Candide : 1. Qui
a, qui dénote de la candeur. Une âme candide. Des paroles candides. 2. Candeur.
Pureté d'âme, innocence naïve. Un visage plein de candeur. Parler
avec candeur. Syn. ingénuité. Ici dans le sens de pureté du cœur, pureté
d'âme. On a dit d’eux qu’ils étaient des blanchisseurs… Voir Coran
et commentaires 3. le terme arabe hawari évoque l'idée de blancheur.
Les Douze sont donc : les Candides, les Purs, les Blancs. 4. Le terme
hawary, hawariyoun est employé actuellement par l’Église maronite du
Liban. N'oublions pas que le gens de la Thora insiste toujours dans leur littérature
sur le terme « juste », les gens de l’Évangile sur celui
de « saint ». Et on dira du Messie fils de Marie (sur lui
la Paix !) qu’il est le Sceau de la Sainteté Universelle... . Les Douze candides,
en arabe, alharawwiyoun (Coran III 52 ; LXI 14) : terme qui ne
peut-être traduit, en notre langue, par disciples ou apôtres.
Dans le Coran : Ils sont secoureurs, auxiliaires. (Coran III 52). Biblique.
Connus comme Disciples. Le terme Apôtre signifiant envoyé de.
[9]
Lequel engendre l’Associationnisme (chirk).
[10]
Celui qui prend sa passion pour un dieu… : voir Coran XXV 43.
[11]
Aboû Nou’aym, Hilyat, VIII.
[12]
Comparer : Bible. Mt. 5/13. 13. Vous êtes le sel de la terre. Mais si
le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu'à
être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes. (LSg)
[13]
Selon une parole : "Réveillez vos cœurs par la modération dans le rire
et le manger", "Si quelqu'un fait souffrir son âme par la faim,
son esprit se développe et son cœur se réveille ". "Combattez vos
âmes par la faim et la soif, car là-dessus repose la récompense de l'autre
monde" ; cela signifie qu'on souffre en préférant la faim à la satiété,
mais qu'on obtient la récompense de celui qui souffre.
La plaisanterie exagérée provoque le rire ; le rire exagéré "fait
mourir le cœur" ; de plus, elle engendre la rancune et ruine la
dignité. La plaisanterie modérée est permise ; paroles : "je plaisante
et ne dis pas la vérité". En général, la plaisanterie ne doit pas faire
rire les autres. Paroles : "Qui parle de sujets risibles, tombera dans
le Feu." Méfaits du rire exagéré.
La plaisanterie engendre le mépris et désunit les amis. Nombreuses
anecdotes et récits édifiants, qui tendent à démontrer que le Prophète en
particulier, plaisantait, mais d'une façon modérée, et à propos. (V. Ghazali,
Ihyah).
Anas rapporte : "L'Envoyé de Dieu (sur lui Prière et Paix
!) prononça un prône tel que je n'en ai jamais entendue de semblable. Il nous
déclara : Si vous saviez ce que je sais vous ririez peu, et vous pleureriez
beaucoup." Les Compagnons de l'Envoyé de Dieu se couvrirent alors le
visage pour sangloter." (Transmis par Bokhari et Mouslim).
[14]
On retrouve le rire dans l’Évangile de Barnabé. Sourire est permis. Rire ou
éclater de rire est fôr blâmable. Son auteur devra d’ailleurs recommencer
ses ablutions.
[15]
Abu Nu’aym, Hilyat, V, Samarqandî, Tanbîh. Sous-entendu :
la nuit pour y prier.
[16]
Enveloppe externe de l’embryon, chez les vertébrés supérieurs.
[17]
Triste sort. Ex. : du chômeur ou tout autre personne assisté dans les
sociétés bibliques, européennes. Les risques sont à prévoir, existent, d’où
une tentation, cette tentation de…
[18]
Jâhiz, Mahâsin.
[19]
Bon nombre de gens de la Bible notamment de l’Évangile, et suivant les directives :
Bible : 1Jn:4:18, pense que l’amour bannit toute crainte. Ce qui est
faux. Aimer est une chose, et craindre une autre chose. L’homme craint que
son Seigneur l’éloigne de Lui. D’où… Il craint que son Seigneur écrive pour
lui ce qui a été écrit naguère pour le diable banni, etc. Bible. Réf.: 18
La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte;
car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait
dans l'amour. (LSg).
Selon le Judaïsme : L'affirmation que le judaïsme serait
une religion de crainte, n'est qu'une forme de l'antisémitisme religieux chrétien
; c'est une injure envers les Juifs, envers la Torah et envers D.ieu Lui-même.
http://www.modia.org/tora/devarim/vaethanane.html
On remarque dans le monde toranique l’exagération dans les mots,
et surtout un détournement du sens des mots débouchant toujours sur une complainte…
Peuvent-ils attester que chaque homme toranique est un croyant, pratiquant,
observateur de leur culte ? S’ils sont croyants pourquoi n’ont-ils pas
cru en la mission prophétique des Prophètes : Ichoua fils de Marie et
Mohammad, fils de Abd Allah, (…), fils d’Ismaël, fils d’Abraham ? Dans
un cas comme dans l’autre, ne sont-ils pas les premiers concernés ? Ne
sont-ils pas, pour certains judaïsés, descendants directs des Tribus d’Israël ?
Le Patriarche Abraham n’avait-il pas prié pour ses enfants : Ismaël et
Isaac ? N’étaient-ils pas, tous deux, prophètes du Saint et Seigneur
d’Abraham ? Attester le contraire, n’est-ce pas mécroire au Saint et
Seigneur d’Abraham ? Le nier ?
[20]
Problème chez les gens de la Bible, c’est qu’ils ne croient pas aux joies
et jouissances paradisiaques ! Selon eux, et se référant pour cela à
des paroles fausses qu’on prête au Messie ; ils refusent d’y croire,
et croient donc qu’après leur mort les élus seront : 1) comme Dieu, ou
2) comme les Anges, ou 3) comme des fils de Dieu ! Le Messie ici ne dément-il
pas leurs propos ?
[21]
Ghazâlî, Ihyâ, IV ; Id., Mukâshafat, etc... Ne l’oublions pas,
ces paroles ne s’adressent-elles pas à un peuple grand amoureux de ce bas-monde :
le peuple toranique ?
[22]
ne pas envier ce que les autres ont, possèdent : vélos, voitures, propriétés,
beaux vêtements à la mode, etc.
[23]
Makkî, Qoût, II, 187; Ghazâlî, Ihyâ, IV, etc.
[24]
trop manger alourdit le ventre puis pousse à la paresse et au sommeil.
[25]
de toute impureté.
[26]
Impossible de Le voir avec nos yeux de chair. Seule possibilité avec ce troisième
œil : le cœur. Et cette vision deviendra, sera une réalité pour tout
élu du Paridis. Par contre, pour tout mécréant, athée, associateur, tel ne
sera pas le cas. Ne seront-ils pas, dans l’au-delà ressuscités aveugles ?
Que Dieu nous en préserve !
[27]
Ghazâlî, Ihyâ, III, etc.
[28]
parler, parler, s’entretenir sans y mentionner le nom divin…
[29]
Elohim.
[30]
Abu Nou’aym, Hilyat, VI, etc.
[31]
le malheur est une épreuve pour le croyant sincère et pratiquant. Pour le
mécréant, l’athée, l’associateur, il est une véritable calamité, un châtiment
en ce bas-monde avant l’Autre…
[32]
Abou Nou’yam, Hilyat, IV.
[33]
Ibn ‘Abd Rabbihi, ‘Iqd, I, Jâhiz, Bayan, III.
[34]
Araméen. Arabe biblique, Yassou', Arabe, ‘Issa (avec un seul s). Francisé, biblique, Jésus.
[35]
Ghazâlî, Ihyâ, IV; Zabîdî, Ithâf, IX.
[36]
La mécréance. Ghazâlî, Minhâj.
[37]
Tawhîdî, Risâla-fîs-Sidâqa, 64 (Constantinople, 1301), cit.
ap. Asin, Lagia, n° 130.
[38]
L’amitié entre les gens du monde toranique est loin d’être une réalité. Ils
semblent avoir oublié que Celui qui réunir les cœurs a un nom : Elohim,
le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes. D’où ce rappel…
[39]
Halabî, Insân, I.
[40]
Les gens de la Bible (gens du monde toranique + gens de l’Évangile) aiment
rappeler sans cesse, à qui veut bien les entendre ; qu’ils sont plus
que des esclaves du divin Créateur. Qu’ils sont, toujours selon eux, Ses amis
et Ses fils. A cela, il leur sera répondu : Coran V 18.
[41]
les conditions…
[42]
le présent.
[43]
Les Écritures.
[44]
importance des Écritures réaffirmée. Les Dignitaires religieux ne seraient
supplanter la Parole divine. Leur rôle. L’appliquer à eux-mêmes et la faire
appliquer. Point négligé chez bon nombre de gens de la Bible.
[45]
Aboû Nou’aym, Hilyat, I…
[46]
soit esprit provenant de Dieu. Nul rapport ici avec le Trithéisme (ou
le dogme chrétien sur la Trinité). Ce genre de phrase se rencontre souvent
dans nos textes.
[47]
arabe, dzikr.
[48]
Trios choses utiles : la mention de Dieu, le recueillement et les larmes…
[49]
Ghazâlî, Ihyâ, IV ; Id., Mukâchafat.
[50]
arabe, ikhlaç. Chaque prophète a parlé sur ce sujet.
[51]
Obligations religieuses : prières, jeûnes, etc.
[52]
Ex. : rendre un service à quelqu’un c’est bien. Toutefois, si l’heure
de prier est arrivé, il faudra prier d’abord puis rendre service à la personne…
Et non l’inverse. Sauf cas exceptionnel : personne qui se noie, en danger,
etc.
[53]
Makkî, Qoût, IV ; Ghazâli, Ihya…
[54]
Hébreu : Youcha’
[55]
comparer : Bible. Je. 14 ; 15 ; 16.
[56]
Tawhîdî, Risâla fî-al-Sadâqa, 64, cit. ap. Asin, Logia, n° 130.
[57]
Question d’actualité au sein du monde biblique.
[58]
Sous-entendu : vous chercherez à voir d’avantage !
[59]
Makkî, Qoût, IV…
[60]
sans cesse de
[61]
le souvenir de Dieu (Elohim) était un des piliers ou recommandations chez
les gens de la Bible.
[62]
Contrairement aux adversaires du Messie, ceci n’est pas l’œuvre de la Magie.
Magie et Miracle n’ont rien de commun. L’un émane de l’illusion, du diable
banni et de ses artifices, l’autre du divin Créateur, non d’un phénomène dit
naturel. Ne pas confondre.
[63]
L’amour de ce bas-monde est un voile pour accéder à la certitude.
[64]
Makkî, Qoût, II ; Ghazâlî, Ihyâ, III ; Id., Mukâshafat.
Et préférable le Seigneur de ces choses. Et à Dieu le meilleur exemple !
[65]
Dans le sens de celui qui est trop attaché à ses richesses à un tel point
qu’il en a oublié son Seigneur, le Seigneur de ces richesses. Voir à ce sujet
l’exemple de Salomon (sur lui la Paix !). Coran XXXVIII 32. Comparer :
Bible. Mt. 19/16-22.
[66]
Abou Nou’aym, Hilyat, V. Parole dure pour toute personne du monde toranique.
[67]
Les gens de la Bible n’ont-ils pas une peur terrible de la Mort ? Voir
Coran : II 96. On comprend mieux ici la parole du Messie.
[68]
A celui qui l’ignore et t’invite à profiter de la vie, de ta jeunesse… Raison.
Celui-là désespère des gens des tombeaux et d’une rencontre future avec son
divin Créateur. Pourtant…
[69]
Ibn ‘Arabî, Foutouhât, IV.
[70]
A l’adoration.
[71]
Zabîdî, Ithâf, IX.
[72]
Comparer : Bible. Mt. 6/5-6.
5. Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier
debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes.
Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense.
6 Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie
ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret,
te le rendra.
Incitation est donc faites de converser beaucoup avec Dieu (Elohim).
Comment par la prière, l’invocation et la lecture de la Bible.
[73]
Abou Nou’aym, Hilyat, VI.
[74]
Zabîdî, Ithâf, IX.
[75]
Meilleur que le baptême.
[76]
Abou Nou'aym, Hilyat, VI.
Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant
omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.
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14/08/06
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