Croyances

MONOTHÉISME, ASSOCIATIONNISME DE LA DISTINCTION.  

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


L'Associationnisme de la Distinction.
Triade, trinité, trithéisme...

(شرك التبعيض)


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

   Saviez-vous que les gens de la Bible (toranique & évangélique) deviennent par là, des "fervents" partisans du Théomorphisme[5] ? Saviez-vous aussi que le Théomorphisme date de la nuit des temps et était naguère défendu par une des sectes du Sabéisme[6] ? Le saviez-vous ?

   Exposé :

   Trinité, Triade, Trithéisme ou le culte de l'Associationnisme de la Distinction.

   Exposé de la doctrine nazarénienne par Razi et sa réfutation.

   Selon l’Imam Razi (que Dieu lui fasse miséricorde !) : La doctrine nazarénienne[7] est confuse.
   Les Nazaréniens
[8] reconnaissent que Dieu n'est pas corporel ni localisé. Or cela contredit leur affirmation que le "verbe" divin[9] s'est uni à l'humanité de Ichoua[10] (Jésus) (sur lui la Paix !), comme l'eau se mêle au vin, ou le feu au charbon. Une telle union ne peut se concevoir que pour les choses corporelles. Par conséquent, du fait que Dieu n'est pas corporel, une telle union devient impossible.

   La doctrine professée par les Nazaréniens peut être formulée dans les propositions suivantes :
   - Les Nazaréniens croient que Dieu ou un de Ses attributs[11] s'est uni au corps ou à l'âme du Messie[12],  ou il y a habité
[13].
  
- Ceux qui rejettent l'union ou l'habitation disent :"Dieu a donné au Messie le pouvoir de créer le corps et la vie, c'est pourquoi il est Dieu".
   -
 Ceux qui rejettent ce qui précède disent que Dieu a adopté le Messie pour l'honorer, comme il avait honoré Abraham en le   prenant pour "ami".
   Telles sont les propositions que l'on peut logiquement formuler, et elles sont toutes fausses. 

   Autre réfutation de cette doctrine erronée.

   L'union de la nature divine et de la nature humaine est impossible. Dans cette union, ou les deux existent ou elles n'existent pas, ou l'une existe et l'autre n'existe pas.
   Si les deux existent, elles sont deux et l'union ne s'est pas réalisée. Si les deux n'existent pas et une troisième est apparue, on ne peut  parler d'union, mais de la disparition des deux natures et de l'apparition d'une troisième.
   Si l'une reste et l'autre disparaît, celle-ci ne peut être unie à celle qui existe, et il est impossible de considérer ce qui n'existe pas comme existant. Tout cela prouve que l'union est impossible.
   Concernant l'habitation du divin dans l'humain, on la compare à la présence de l'eau de rose dans les roses, du feu dans le charbon, de la couleur dans un corps, mais toutes ces comparaisons se conçoivent pour des choses matérielles, tandis que Dieu est incorporel. D'ailleurs cette habitation présuppose ou la contingence de Dieu ou l'éternité de l'objet de l'habitation. Or cela est impossible. Par conséquent l'habitation est impossible.

   Les Nazaréniens admettent que ce n'est pas l'être même de Dieu qui a habité en Ichoua (Jésus) (sur lui la Paix !), mais le "verbe" divin, et par ce terme ils entendent la "connaissance", si le "verbe" a habité en Ichoua (Jésus) (sur lui la Paix !), il faudrait préciser si le "verbe" est resté aussi en Dieu ou s'il s'était séparé de Lui. Dans le premier cas, il faudrait admettre que le même attribut se trouvait dans deux êtres. De ce fait, il faudrait conclure à l'existence de la même "connaissance" dans chacun de ces deux êtres, ce qui signifierait que la connaissance de Ichoua (Jésus) (sur lui la Paix !) était identique à celle de Dieu. Or cela est impossible.
   Dans le deuxième cas, si le "verbe" était séparé de Dieu, cela reviendrait à dire que Dieu avait perdu la "Connaissance", après l'incarnation du "verbe" en Ichoua (Jésus) (sur lui la Paix !). Or cela aucun homme sensé ne peut le dire.
   Si l'on admet la possibilité de l'union ou de l'habitation du "verbe" divin en Ichoua (Jésus) (sur lui la Paix !), comment ne pas l'admettre aussi chez un autre. En effet, si le principe de cette habitation n'est pas rejeté catégoriquement, il faudrait admettre la possibilité d'une telle habitation en faveur de chacun, même de l'animal ou du végétal.

   Les Nazaréniens répondent qu'une telle habitation n'est pas digne d'être envisagée. Car  si l'union ou l'habitation du divin en Ichoua (Jésus) (sur lui la Paix !) est affirmée, c'est à cause des miracles qui furent opérés par Ichoua (Jésus) (sur lui la Paix !) : La résurrection des morts[14], etc. Par conséquent, si de tels miracles ne sont pas constatés chez un autre, on ne peut supposer une telle union ou habitation en sa faveur.
   Or l'absence de preuves ne signifie pas nécessairement la négation de ce qui est supposé. Ce principe, il faut l'admettre, autrement il faudrait nier l'éternité de Dieu.
   En effet, la preuve de l'existence de Dieu est l'univers créé. Or, si à cause de l'absence de preuve on refusait d'admettre que l'univers est créé, il faudrait alors conclure qu'il n'y a pas de Créateur[15]. Par conséquent, si le principe de l'habitation du divin dans l'humain n'est pas rejeté catégoriquement, on est amené à conclure qu'en ce qui concerne Ichoua (Jésus) (sur lui la Paix !) il y avait des preuves qui justifiaient cette habitation, mais en ce qui concerne les autres, les preuves manquent.
   Si donc l'absence de preuves ne justifie pas la négation de ce qui est supposé, et si le principe de l'habitation du divin dans l'homme est admis, il faudrait admettre aussi la possibilité de cette habitation, même en l'absence de preuves, en faveur de n'importe qui, et de l'animal et du végétal. Une doctrine qui amène à cette conclusion est fausse, sans aucun doute, et on doit la rejeter catégoriquement.

   Les miracles de Ichoua (sur lui la Paix !) ne justifient nullement l'habitation de la divinité en Ichoua (sur lui la Paix !). Le miracle accompli par Mochè[16] (sur lui la Paix !) en changeant le bâton en serpent vivant est plus extraordinaire que la résurrection d'un mort. Or ce miracle de Mochè (sur lui la Paix !) n'est point considéré comme une preuve de la divinité de Mochè (sur lui la Paix !).
   De deux choses l'une : ou Ichoua (Jésus) est éternel ou il ne l'est pas[17]. Prétendre qu'il est éternel, c'est faux, puisqu'il a été enfanté et qu'il a grandi[18]. Il  buvait et mangeait, et il lui arrivait ce qui arrive à tous les hommes. Par conséquent Ichoua (Jésus) n'est pas éternel[19]. Il est un être créé. Il est un esclave[20].

   Les preuves qui attestent l'humanité de Ichoua (Jésus) (sur lui la Paix !) sont plus fortes que celles qui justifient sa divinité. Il était assidu dans l'adoration de Dieu. Or une telle dévotion ne peut se concevoir que pour un esclave[21] de Dieu. Il vivait loin du monde, et il était circonspect à l'égard des gens. Les Nazaréniens disent que les Yéhudim l'ont tué[22]. Comment donc, dans un tel état de faiblesse, peut-on lui attribuer dignement la divinité ?
   Si l'on précise que par "divinité" on entend l'habitation en Ichoua (Jésus) (sur lui la Paix !) d'un attribut divin, nous répondons que, même en l'admettant, cela n'empêcherait pas que Ichoua (Jésus) (sur lui la Paix !), en qui un attribut divin aurait habité, soit un être créé. Et s'il est créé, il est par conséquent un esclave. Or un esclave ne peut être qualifié de divin.
   Le fils doit être de la même nature[23] que le Père[24]. Si Dieu a un fils, celui-ci doit être de la même nature. Il doit donc y avoir entre eux des ressemblances, et si l'on ne peut distinguer aucune différence, ils seraient identiques l'un à l'autre. Mais si l'on distingue une différence, celle-ci introduirait, dans l'être même de Dieu, la composition par un élément nouveau. Or tout ce qui est composé est contingent, et le contingent n'est pas éternel. Par conséquent l'union ou l'habitation du divin dans l'humain est impossible.

   Les Nazaréniens qui rejettent l'union ou l'habitation disent que la divinité du Messie signifie que Dieu lui a accordé le pouvoir de créer les corps et la vie et d'agir dans ce monde[25].
   Or cela est faux, puisque les Nazaréniens disent que Ichoua (Jésus) (sur lui la Paix !) était un homme faible, incapable de se défendre, et que les Yéhudim l'ont tué. Par conséquent, s’il avait le pouvoir de créer, les Yéhudim n'auraient pu le tuer. C'est lui qui les aurait tué, en créant des soldats pour assurer sa défense.
   Il est des Nazaréniens qui disent que Dieu a adopté le Messie pour l'honorer[26]. Cette doctrine est appelée "arianisme"[27]. Elle ne contient pas beaucoup d'erreurs, sauf dans la terminologie.
   Voilà donc ce que l'on peut dire de la doctrine professée par les Nazaréniens, en nous référant à la vérité proclamée par Dieu au sujet d’Ichoua (Jésus) (sur lui la Paix !) qui déclare lui-même : " Je suis l’esclave de Dieu !" (Coran XIX 30). [Explicit] 

   Points de vue

   Ishaq Effendi de Harput écrit :
   « Pour la première fois, deux prêtres jésuites étaient arrivés à la ville de Canton pour convertir les chinois au Nazarénisme. Ils demandèrent la permission au gouverneur de Canton pour prêcher la religion nazarénienne. Quoique le gouverneur ne leur ait pas attaché, les deux jésuites le dérangèrent chaque jour sur ce sujet. Enfin, le gouverneur leur dit : « Je vais demander la permission au Fagfûr (souverain chinois). Je vais le consulter ». Il le consulta. Le Fagfûr chinois répondit en disant : « Envoyez-les chez moi, que je comprenne ce qu’ils veulent ». Ainsi, le gouverneur les envoya à Pékin, la capitale de la Chine. Les Bouddhistes qui en étaient informés, s’en étaient inquiétés beaucoup et ils implorèrent le Fagfûr en disant : « Ces hommes-ci essaient de suggérer une nouvelle religion qui a paru sous le nom de Nazarénisme à notre peuple. Ces Jésuites ne croient pas à notre Bouddha sacré. Et ils vont conduire notre peuple à une voie égarée. S’il vous plaît, chassez-les hors d’ici ! » Le Souverain leur dit : « Comprenons d’abord ce qu’ils disent, puis nous allons en décider ». Il forma un groupe de gens qui se composait d’hommes d’État et de ceux de la religion qui étaient distingués dans son pays. Il invita alors les Jésuites à cette réunion et leur dit : « Quels sont les principes de la religion que vous voulez prêcher, veuillez vous expliquer ». Les Jésuites, sur ce sujet, expliquèrent alors ce qui suit :

   « Dieu qui a créé le ciel et la terre est Un. Mais, en même temps, Il est une Trinité. Le seul fils de Dieu et le saint-esprit sont aussi chacun d’eux Dieu. C’est donc Dieu qui créa Adam et Ève et qui les plaça dans le Paradis. Il leur accorda toutes sortes de grâces divines. Mais, seulement, Il ordonna qu’ils ne mangent pas le fruit d’un arbre. Hélas, Satan trompa Ève, et ils s’opposèrent ainsi au commandement de Dieu. Ils mangèrent le fruit de cet arbre [défendu]. C’est pour cela que Dieu le Très-Haut les sortit du Paradis et les envoya dans ce bas-monde. Dans ce monde-ci, ils eurent des enfants et des descendants. Mais tous ces enfants et descendants se salir par le péché [originel] que leur grand-père avait commis. En raison de cela, tous sont pécheurs. Ce cas continua exactement pendant 6000 ans. Enfin, Dieu le Très-haut eu pitié des hommes et Il ne put trouver de voies et de moyens autre que de leur envoyer Son propre fils pour faire pardonner leur péché et de sacrifier Son fils unique pour l’expiation de leurs péchés. Voilà, le prophète que nous croyons, c’est Ichoua (Jésus) qui est le fils de Dieu.

   Il y a une ville appelée Jérusalem à l’ouest de l’Arabie. Il a un lieu appelée Galilée et là, il y a un village nommé Nazareth où se trouvait Marie, une jeune fille. Quoique cette fille fût fiancée avec un menuisier nommé Joseph, elle était encore vierge. Quant cette jeune fille se trouvait un jour dans un endroit solitaire le Saint Esprit vint et lui mit le fils de Dieu. C’est à dire, elle devint enceinte bien qu’elle soit vierge. (Après ce fait, quand elle alla avec son fiancé à Jérusalem) son fils naquit dans une étable à une place appelée Bethlehem. Ils placèrent le fils de Dieu dans le râtelier de l’étable. Les prêtres qui se trouvaient à l’Orient comprirent d’une étoile qui avait soudainement paru de nouveau dans le ciel, qu’il était né et ils commencèrent à le chercher avec des cadeaux et enfin ils le trouvèrent  dans cette étable. Ils se prosternèrent devant lui. Le fils de Dieu dont le nom est Ichoua (Jésus) prêcha jusqu’à 33 ans. Quoiqu’il ait dit : « Je suis le fils de Dieu. Croyez-moi ! Je suis venu à vous pour vous sauver », et quoiqu’il ait fait des miracles de ressusciter les morts, d’ouvrir les yeux des aveugles, de faire marcher les gens boiteux, de guérir les lépreux, de faire cesser des tempêtes, de donner de la nourriture à 10 000 personnes avec deux poissons, de faire de l’eau en vin, de faire sécher un figuier avec un signe parce qu’il n’avait pas de fruit en hiver et encore plusieurs miracles ; seulement, les gens peu nombreux crurent en lui. Enfin, les juifs traîtres l’espionnèrent [pour le comptent] des Romains et causèrent sa crucifixion. Mais, au troisième jour de sa mort en croix, il se ranima et paru à ceux qui croyaient en lui. Après ce fait, le Messie fit l’ascension au ciel et s’assit sur le côté droit de son père. Et aussi, son père lui laissa toutes les affaires mondaines. Voilà, c’est le fondement de la religion que nous allons prêcher. Ceux qui croient aux fondements de la religion iront au Paradis de l’Au-delà, et ceux qui ne croiront pas en lui iront en Enfer ».

   Après avoir entendu ces paroles, le Souverain chinois leur dit :

   « Je veux vous poser quelques questions. Répondez-moi ! », et il commença à les interroger comme suit : « Voilà, ma première question : « Vous dites, Dieu est Un et en même temps, Il est une Trinité. C’est absurde comment les nombre 2 + 2 font-ils cinq ? Expliquez-moi !... »
   Les prêtres ne purent lui répondre. Ils dirent : « C’est un secret de Dieu. Les hommes ne sont pas capables de le savoir, de le comprendre ! ».

   « Ma deuxième question : comment se fait-il que Dieu, le Très-Puissant qui créa la terre, le ciel et tout l’univers ; considère comme pécheur tous les descendants qui ne sont même pas au courant de péché commis par un de Ses serviteurs ? Comment se fait-il que Dieu n’ait pas d’autre moyen sinon qu’en sacrifiant Son propre fils pour leur pardonner ? Comment attribuez-vous un tel cas à Sa grandeur ? Qu’est-ce que vous en dites ? Les prêtres ne purent répondre non plus à cette question ? Ils dirent : « Cela aussi, c’est un secret de Dieu ».
   « Ma troisième question est : Le Messie a demandé à un arbre un fruit d’une autre saison. Comme le figuier n’avait pas de fruits, Ichoua (Jésus) le fit sécher. Le figuier ne pouvait le faire vu que ce n’était pas la saison des figues. C’est pourquoi, n’est-il pas une oppression qu’Ichoua (Jésus) se fût fâché contre lui et l’ait fait sécher ? Un prophète peut-il être cruel ? »
   Les prêtres ne purent répondre. Ils dirent que c’étaient des faits spirituels et des secrets de Dieu, et que les hommes ne pourraient comprendre. Puis, le Souverain de la Chine leur permis [de prêcher] en disant : « Moi, je vous permets. Allez prêcher votre religion en Chine où vous voulez ».

   Après que les prêtres eurent quittés le Souverain, il dit en se tournant vers ceux qui se trouvaient près de lui : « Je ne croient pas qu’ils se trouvent des imbéciles en Chine qui en viennent à croire à de telles superstitions. C’est pourquoi, je n’ai vu aucun inconvénient à ce que ces gens prêchent leurs superstitions. Je suis sûr que nos compatriotes qui les écouteront, comprendront mieux la valeur de leur religion en voyant  qu’ils sont croyants, mais à quelles superstitions ? et quels peuples imbéciles peuvent-ils trouver dans le monde ? ».
   Ce que ce Souverain chinois a dit était, dit-on, si vrai qu’il sera très difficile aux missionnaires de convertir les chinois au Nazarénisme, et cela bien qu’ils aient fait de grands efforts, dépensés des sommes importantes d’argent... » [Explicit]

   Maracci de déclarer : « J’ai toujours cru que l’Alcoran et l’Évangile étant proposés aux Infidèles, ils choisiront toujours le premier [c’est-à-dire : le Coran] plutôt que le second [= l’Évangile]... Il ne faut pas douter que le livre de Mohamed, envisagé de prime abord, ne présente à l’esprit des idées conformes à la Raison, surtout à une Raison corrompue et ennemie des Mystères ; savoir, par exemple, qu’il n’y a qu’un seul Dieu, tout sage et tout puissant, créateur et modérateur de toutes choses et qui n’a rien de commun avec les créatures ; qu’il faut le prier avec assiduité et avec ferveur ; qu’il faut être libéral envers les pauvres ; entreprendre de saints pèlerinages ; mortifier sa chair par le jeûne ; garder la justice, la modération, la bonté, la piété, et toutes les autres vertus civiles et domestiques ; qu’il ne faut nuire à personne, mais s’abstenir avec soin du vol, du meurtre, de l’adultère, et de tout autre crime quelconque ; qu’il faut mépriser les choses de ce monde, comme incertaines et passagères et s’attacher principalement aux bonnes oeuvres, dont le fruit ne périt jamais ; qu’enfin, nous devons tous, un jour, rendre compte à Dieu de notre conduite : les bons, trouveront dans le Ciel une félicité éternelle dans la jouissance des biens que la nature souhaite avec plus d’ardeur ; et les méchants, dans la Géhenne, un supplice qui n’aura jamais de fin. Toutes ces doctrines et autres semblables sont répandues dans l’Alcoran, et plus plausibles, en apparence, que certaines doctrines évangéliques. Car si d’autre côté, un païen vient à entendre de la bouche d’un de nos missionnaires, que le seul vrai Dieu, qu’on lui annonce, est un et trois ; qu’un Dieu s’est fait homme ; qu’il a été pauvre, qu’il a souffert, qu’il a été crucifié, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli ; qu’il se fait un grand miracle, dans le mystère de l’Eucharistie ; que le sacrement de la pénitence est absolument nécessaire, que la monogamie est indispensable et le nœud du sacré indissoluble ; que la vie doit être une croix perpétuelle ; qu’il faut être bienfaisant envers ses ennemis mêmes, et place la souveraine félicité en des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point ouïes et qui ne sont jamais montées dans le cœur de l’homme ; et autres semblables maximes, qui passent la portée de l’entendement humain, ou qui sont très difficiles, si elles ne sont pas impossibles à notre état et à notre imbécillité naturelle : qu’un païen, dis-je, vienne à entendre ces belles choses, et à les comparer ensuite à la doctrine de l’Alcoran, et vous verrez de quel côté il se rangera », c’est-à-dire qu’il se rangera sûrement du côté de l’Islam. Et Reland (de religion protestante) d’ajouter : « Marraci s’en déclare nettement ; il ne croit pas que l’Évangile exposé de cette manière attire beaucoup d’auditeurs ; tous les Infidèles, dit-il [=Marraci], préféreront Mahomed et l’embrasseront de tout leur cœur. » (tr. fr. p. CXXVII-CXXXI).      

   Conclusion :

   Nous savons tous que la personnalité du fils de Marie, prophète messager, sceau[28] des Prophètes d’Israël (sur eux la Paix !) voile l’accession au Trône du divin Créateur, à Sa connaissance pleine et entière. Les Trithéistes[29] rejettent cela, pourtant c’est une réalité. Le fils de Marie est avant tout un être humain créé par son Seigneur dans le sein de Marie[30]. Loin de Lui toute incorporation en elle, incarnation (تجسيد). Le dire et le prétendre est une insulte à Sa dignité, une atteinte à Sa science, Sa capacité, Son pouvoir, Sa volonté. Marie et son fils ne sont nullement deux divinités à côté de Lui, semblables et égales à Lui en tout ! Le dire et le prétendre, n’est-ce pas mécroire ? Méconnaître le vrai Monothéisme, la vraie foi ?
  
Enfin, les Trithéistes voudraient nous dire croire et admettre que Marie n’a pas été élevée au titre de déesse. Pourtant, bon nombre de gens de l’Évangile vouent un culte particulier à elle et à son fils. Demande son intercession auprès du Créateur… L’appelle «  mère » de Dieu[31] ! Autant d’appellations que le fils de Marie réfutera au Jour des Comptes devant le divin Créateur (Coran V 116-120).

   Ainsi :
  
1. Le prophète Ichoua (Jésus) fils de Marie (sur lui la Paix !) n'est pas, et surtout n'a jamais été, consubstantiel, égal, cocréateur et coéternel[32] avec Dieu (exalté soit-Il !), son Seigneur et son Créateur. Le dire et le prétendre, n'est-ce pas Le faire menteur ? Mécroire ? Blasphémer contre le divin Créateur ?
  
2. le Seigneur des mondes, le Créateur de l’univers est "essence", et non "substance[33]" qui, elle, est le propre de Ses créatures. Ne pas confondre !
  
3. Contrairement à la croyance de certaines gens de l’Évangile[34], aucun attribut divin, et en aucune façon "le verbe divin" : le fils de Marie ; ne peut être (et devenir) une future divinité, également s'incarner[35] en Marie à travers son Créateur[36].
  
4. Le Messie, le fils de Marie (sur lui la Paix !) était un humain, mais créé d’une façon miraculeuse, et engendré par Marie. Toutefois, faut-il le rappeler encore, qu'il avait un corps humain uniquement et prophétique[37]. Rien d'autre. N’en déplaise aux critiques, aux ergoteurs, aux adversaires et opposants à la Religion divine : la Soumission !
  
  Enfin, mentionnons que le Seigneur des mondes invite, dans Sa révélation, les Tri Théistes (anciens[38] et modernes) ; à un peu plus de retenue dans leurs propos, à revenir à plus de circonspection. Et à rechercher surtout auprès de Lui Son pardon et à implorer Sa miséricorde. Dans le cas contraire, ils provoqueront Son courroux et Sa colère. Qu’on en juge[39] :


   Ce sont à coup sur des mécréants ceux qui disent : "En vérité, Dieu est troisième d'une triade"[40]. Alors qu'il n'y a de dieu que Dieu seul ! Et s'ils ne cessent leur dire, certes, un châtiment douloureux atteindra alors les mécréants d'entre eux. 
  
Ne vont-ils pas se repentir à Dieu, ni Lui implorer pardon ? Car Dieu est Pardonneur, Miséricordieux.» (V. Coran. V. 73-74 ;  IV. 171).

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Mot grec : Dieu + forme. Concept selon lequel l’homme a la forme ou la ressemblance divine (Gn. 1 :26-27). Corrélat : anthropomorphisme. Certaines de gens de la Bible, de l’Evangile défendent aussi le Théopaschisme (théopaschite = Dieu + souffrance. Monophysite du 6e siècle qui rejetait le Symbole de Chalcédoine (451) et qui enseignait que Dieu avait souffert et qu’il était crucifié pour nous).
   La notion de « souffrance » du Messie est vécue comme une douleur intense, un malheur, une grande souffrance par le monde de l’Évangile, en général. Chaque année, à Pâques, on fera (pour certains fidèles) le chemin de croix pour s’en rappeler. Chaque trithéiste d’ailleurs pense qu’on a tué Dieu à travers le Christ, d’où la notion de déicide.
[6] Le Sabéisme du bassin méditerranéen a eu beaucoup d’influence sur les gens se réclamant de Paul, du Christianisme, y compris la Philosophie d’alors.
   On a dit : Les rabbins ne croyent pas que la femme fût créée à l'image de Dieu; ils assûrent qu'elle fut moins parfaite que l'homme, parce que Dieu ne l'avoit formée que pour lui être un aide. Un théologien chrétien (Lambert Danaeus, in antiquitatibus, pag. 42.) a enseigné que l'image de Dieu étoit beaucoup plus vive dans l'homme que dans la femme. On trouve un passage curieux dans l'histoire des Juifs de M. Basnage, vol. VII. pag. 301 & 302. « Dieu ne voulut point former la femme de la tête, ni des yeux, ni, &c. (de peur qu'elle n'eût les vices attachés à ces parties); mais on a eu beau choisir une partie honnête & dure de l'homme, d'où il semble qu'il ne pouvoit sortir aucun défaut (une côte), la femme n'a pas laissé de les avoir tous ». C'est la déscription que les auteurs Juifs nous en donnent. On la trouvera peut - être si juste, ajoûte M. Basnage, qu'on ne voudra point la mettre au rang de leurs visions, & on s'imaginera qu'ils ont voulu renfermer une vérité connue sous des termes figurés.
   D'autres rabbins ont traduit par côté le mot hébreu stelah, qu'on explique vulgairement côte: ils racontent que le premier homme étoit double & androgyne,& qu'on n'eut besoin que d'un coup de hache pour séparer les deux corps. On lit la même fable dans Platon, de qui les rabbins l'ont empruntée, s'il faut en croire M. le Clerc dans son commentaire sur le pentateuque.
   Heidegger a observé, exercitat. 4. de historia patriarcharum, n°. 30. que Moyse ne parle point de l'ame d'Eve, & qu'on doute quelle en est la raison. Il est certain que les femmes étoient à plaindre dans la loi juive, comme M. le Clerc l'a remarqué, lib. cit. pag. 309. col. 2. Jesus - Christ lui - même nous a appris que la répudiation fut permise aux Hébreux, à cause de la dureté de leur coeur; mais lorsqu'il n'a pas voulu que l'homme pût desunir ce que Dieu avoit joint, ses disciples se sont récriés, & ont trouvé que le mariage devenoit onéreux. Th. Crenius dans ses animadversiones philologicoe, & historicoe, part. XV. pag. 61. x. remarque que personne n'a plus maltraité les femmes, & n'a plus recommandé de s'en garder, que Salomon, qui néanmoins s'y est abandonné; au lieu que Jesus - Christ a été plus doux à leur égard, & en a converti un grand nombre; c'est pourquoi, dit - il, il en est qui pensent que Jesus - Christ a eu de la prédilection pour ce sexe. En effet, il a eu une mere sur la terre, & n'a point eu de pere; la premiere personne à qui il s'est montré après sa résurrection, a été Marie - Madeleine, &c.
   Les personnes qui renoncent au mariage, sont censées approcher davantage de la perfection, depuis l'établissement de la religion chrétienne; les Juifs au contraire, regardent le célibat comme un état de malédiction. Voyez Pirke Aboth, chap. j. n°. 5.
   S. Pierre dans sa premiere épitre, chap. iij. vers. 7. ordonne aux maris de traiter leurs femmes avec honneur, parce qu'elles sont des vases plus fragiles. Les Juifs disent que la femme est un vase imparfait; que l'époux, achevé l'hébreu, a encore plus de force; car il peut signifier que la femme, sans le secours du mari, n'est qu'un embryon. Voyez Gemare sur le titre sanhedrin du talmud, chap. ij. segm. 15.
   Petrus Calanna, dans un livre rare intitulé, philosophia seniorum sacerdotia & platonica, pag. 173, ose dire que Dieu est mâle & femelle en même tems. Godofredus Arnoldus, dans son livre de sophiâ, 2 soûtenu cette opinion monstrueuse, dérivée du platonisme, qui a aussi donné le jour aux éons, ou divinités hermaphrodites des Valentiniens. M. de Beausobre, histoire du Manichéisme, tom. II. pag. 584. veut que ces éons fussent allegoriques; & il se fonde sur ce que Synesius évêque chrétien, attribue à Dieu les deux sexes, quoiqu'il n'ignorât pas que Dieu n'a point d'organes corporels, bien loin d'avoir ceux de la génération. Mais on lit seulement dans Synesius, pag. 140. édition du P. Petau, que le corps de la Divinité n'est point formé de la lie de la matiere; ce qui n'est pas dire que Dieu n'ait aucun organe corporel. D'ailleurs on peut prouver aisément, & Nicephore Grégoras dans son commentaire sur Synesius, nous avertit en plusieurs endroits, que Synesius étoit imitateur & sectateur de Platon.
   Les Manichéens pensoient que lorsque Dieu créa l'homme, il ne le forma ni mâle ni femelle, mais que la distinction des sexes est l'ouvrage du diable. (portail.atilf.fr)
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[7] Chrétienne. Dans le Coran, on parle des naçarâ, non jamais de (ou des) chrétiens. Mot courant chez les gens de l’Evangile du Liban (maronites). Lesquels apparaissent comme une secte du Nazarénisme formée par Paul et officialisée par l’empereur Constantin, au IIIe s. après J-C. Le monde européen de l’Evangile officialisera les mots de son dictionnaire théologique : christianisme, christ, chrétien, chrétienté… en place de : nazarénien, nazarénisme, etc. Et au monde de la Synagogue et de la Torah d’officialiser, eux, un sobriquet pour le fils de Marie : le Nazaréen ! Enfin ne pas confondre entre Nazaréen et Nazarénien. Deux termes au sens différent.
[8] Entendre : Les gens de l’Evangile lesquels sont divisés sur le dogme de la trinité (Coran V 73 ; IV 171).
[9] Arabe, kalimah.
[10] Araméen, Ichoua, Aichoua, syriaque, Issa, arabe coranique. Yasoua, arabe biblique. Francisé évangélique : Jésus.
[11] Selon l’Imam Sénoussi (que Dieu lui fasse miséricorde !), le monde biblique voyant que les faits du monde visible, tels que la germination des graines, la fructification, etc., sont subordonnés à l’intervention de plusieurs agents, ils disent que Dieu est un composé de trois hypostases, qui sont l’existence, la science (ou l’intelligence) et la vie. Ils ajoutent que ces trois hypostases sont trois divinités, tout en étant des attributs. Enfin, ils prétendent, malgré cela, que les trois hypostases réunies forment un Dieu unique, de sorte qu’ils joignent deux choses contradictoires, l’unité et la pluralité. De plus, ils font de l’Essence divine un composé de modes irréels ou d’images et de conceptions abstraites, qui n’existent que dans l’esprit, ce qu’aucun être doué de raison ne saurait admettre. (V. Prolégomènes.).
[12] Francisé, évangélique, Christ.
[13] Le Trithéisme ancien, c’est le Père, la Mère et le Fils. Il s’est ensuite fractionné en plusieurs sectes. Les Modernes, nous parlent, eux, de Trinité !? On notera que la secte des catholiques et celle des orthodoxes nous parlent, eux aussi, de Trinité mais d’une façon très différente. On a dit que l’idée de Trinité a été proposée pour la première fois par un prêtre nommé Sibelius, 200 ans après le Messie. Ce qui signifie très clairement que jusqu’à ce temps-là, les gens de l’Évangile croyait que leur Seigneur était Un et non Un en trois personnes distinctes. La conception proposée par Sibelius a été rejetée ardemment par plusieurs gens de l’Evangile. Beaucoup de sang sera versé. Un pape comme Honorius n’a jamais cru en la Trinité. Il sera excommunié des années après sa mort, mais déjà les sectes formées entraient en action. Elxaï prétend, d’après Tisserant, que le contenu de son livre lui a été révélé par un ange gigantesque appelé fils de Dieu, ayant à ses côtés un ange femelle, l’Esprit-Saint de dimensions analogues. Elxaï vivait au 1er siècle de l’ère évangélique. (D’après Tisserant. Histoires des Dogmes (1930) I, p. 190. Histoires de l’Église, trad. Bélet. I pp. 387, 394). La secte des Collyridiens comme celle des Marianites, dit-on, croyaient en une Triade composée du Père, Dieu, de Marie sa parèdre, et de Jésus leur fils. Ce genre de sectes existaient au temps de Constantin. Les Barbares, eux, croyaient que le Messie et sa mère étaient deux divinités. Dans l’enseignement d’un Jacobite nommé Jean Asquçnagès d’Apanée et condamné par le Concile de Constantinople en 557, suivi de son disciple monophysite et aristotélicien Jean Philoponos, aussi appelé Jean d’Alexandrie ou Jean le Grammairien, il ressortait que l’école d’Edesse, professait, non seulement le monophysisme, mais encore une doctrine Trithéisme, soutenant qu’il y avait autant de natures, de substances, de déités, que de personnes. (Fliche et Martin : Histoire de l’Église, t, IV (1945), p. 484 et 487).
    Selon Thimothée, patriarche d’Alexandrie : Pour nous, l’esprit-saint n’est rien d’autre que l’esprit de Dieu. Et l’esprit de Dieu n’est que Sa vie. Si nous disons que l’esprit-saint est une créature, alors nous aurons prétendu qu’Il n’est pas vivant. Si nous avons prétendu qu’Il n’est pas vivant alors nous avons mécru. Et celui qui n’a pas cru alors est nécessaire pour lui la malédiction.
    Pour l’Islam traditionnel, le Créateur et Seigneur des mondes est essence et non substance. En outre, elle ne peut être connue ni être divisible. De même, le Créateur n’est pas esprit  (Comparer : Bible. Je 4:24 ; 2 Cor. 3:17 ; 1 Tim. 1:17 ; Heb. 11:27 ; Coran XVII 85). Ni l’esprit peut-être une divinité ou une personne distincte. Le croire, n’est-ce pas donner au Créateur et Seigneur des mondes un commencement. Quant au fils de Marie, c’est un esprit [provenant] de Lui.
    Rappelons enfin que de tout temps, des hommes et des femmes du monde de l’Évangile ; ont refusé absolument de croire en la divinité du saint-esprit. Ex. : Macédonianisme (Peumatomaques). Dû à Macedonius v. 370. Nie la divinité du saint-esprit. Ses disciples furent condamnés à Constantinople en 381.
    Les Nazaréens : admettent Ichoua (Jésus) comme le sauveur, mais nient sa divinité. Même chose pour les Ébionistes (1er s.).
[14] Les miracles ont perdu le monde biblique (toranique & évangélique). Les premiers ont mécru aux miracles et ont fait du fils de Marie un sorcier fils d’une sorcière (Coran LXI 6). Les seconds ont cru aux miracles mais n’ont pu concevoir que le Messie puisse les exécuter avec la permission divine. Selon eux, c’est Dieu fait homme qui les exécutera en Christ !
[15] A l’instar du Bouddhisme ou de ceux qui croient en la réincarnation : le Druzisme, l’Hindouisme...
[16] Copte et hébreu. Arabe, Moussa. Francisé : Moïse.
[17] Selon la théologie nazarénienne : il est coéternel, cocréateur, consubstantiel au Créateur !
[18] Selon la théologie nazarénienne : il a été engendré par Marie non créé !
[19] Il mourra comme tous les humains lors de se retour en Terre sainte.
[20] Coran XIX 30. Ce vocable ne passe pas chez les gens de l’Évangile. Il est plus que cela : fils de la Divinité, un dieu !
[21] Tout dépend du divin Créateur : la vie, la mort, etc. Ce qui fait de l’homme est esclave de son Créateur. Certains acceptent cette condition, d’autres la rejettent…
[22] Coran IV 157.
[23] Pour les gens du Trithéisme (ou gens de la trinité), il est consubstantiel au Père ! Ce qui est faux. La substance appartient exclusivement au créé non à l’Incréé ! Le dire et le prétendre, c’est mécroire et faire du divin Créateur un menteur !
[24] Un des Noms divins, en langues araméenne, syriaque et hébraïque. A ce sujet, on a dit que l’Évangile primitif commençait par ces mots : Au Nom du Nom, au nom du Père, de la Mère et du Fils. Soit du Père (lequel est un des Noms divins), la Mère, l’Essence et le Fils, le Livre. A l’instar du Coran qui lui commence par ces mots : Au Nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux. Mais le peuple de Ichoua (Jésus), le prophète (sur lui la Paix !) prendra ces paroles à la lettre, et ils penseront alors, et à tort, que le Père, la Mère, le Fils sont en fait : l’esprit, Marie et Ichoua, son fils. D’où leur parole : Dieu, certes, est troisième de trois (de la Trinité, par l’esprit). (Coran V 73). Paul venant après l’élévation du Messie, prétendant s’être fait nazarénien ; enseignera alors à trois de ses disciples : Melkus, Yacob et Nestor, le Trithéisme dont l’origine est le Père, la Mère et le Fils. C’est lui le père, l’auteur et le fondateur de l’Associationnisme (en arabe, le chirk) dit de la Distinction. Constantin, le Roi, ne fera rien d’autre en son temps, que de l’officialiser. Au grand plaisir d’ailleurs des partisans du Trithéisme (ou de la Trinité moderne). Notons qu’en tout temps et en tout lieu, il y a eu des hommes et des femmes au sein même de la communauté de Ichoua, le prophète (sur lui la Paix !) ; qui ont refusé de croire à de pareilles croyances. De nos jours, l’Église des Témoins de Jéhovah refuse absolument de croire à cette croyance. D’où la colère des autres Églises (ou sectes) de la communauté de Ichoua (Jésus) (sur lui la Paix !).
[25] Coéternel, cocréateur, consubstantiel au Créateur !
[26] Selon l’exégète nazarénien : « le titre biblique de « fils » de Dieu n’exprime pas nécessairement une filiation de nature, mais peut comporter simplement une filiation adoptive, résultant, selon lui, d’un choix divin qui établit entre Dieu et Sa créature des relations particulières. (...) Mais le titre de « fils de Dieu » reste par ailleurs ouvert à la valeur plus haute d’une filiation proprement dite, et  Jésus l’a clairement suggérée en se désignant comme « le fils », 21 37, supérieur aux anges, 24 36, ayant Dieu pour « Père » à un titre tout spécial, Jn 20 17 et cf. « mon Père », Mt 7 21, etc., parce qu’il entretient avec lui des relations uniques de connaissance et d’amour, Mt 11 27. Ces déclarations, appuyées sur le rang divin du Messie, 22 42-46, et sur l’origine céleste du « fils de l’homme », 8 20 +, confirmées enfin par le triomphe de la Résurrection, ont donné à l’expression « fils de Dieu » le sens proprement divin qui se trouvera, par exemple, chez saint Paul, Rm 9 5 +. Si les disciples n’en ont pas pris clairement conscience dès le vivant de Jésus (Mt 14 33 et 16 16, en ajoutant cette expression au texte plus primitif de Mc. reflètent sans doute une foi plus évolué), la foi qu’ils ont définitivement acquise après Pâques, avec l’aide du Saint-Esprit, ne s’en appuie pas moins réellement sur les paroles historiques du Maître, qui a exprimé autant que pouvaient le porter ses contemporains sa conscience d’être fils du Père... » (V. La Bible de Jérusalem).
[27] Arius, prêtre d’Alexandrie (v. 256-326). Son enseignement est à l’origine de l’hérésie dite arienne, ceci selon le monde de l’Évangile.
[28] Et non Malachie comme l’idée et la croyance répandue par les gens de la Synagogue et de la Torah.
[29] Ceux qui défendent, au sein du monde évangélique, le dogme de la trinité. Selon eux le Coran se trompe, les Croyants soumis de mêmes, et surtout n’ont rien compris à ce ‘mystère’, à ce dogme évangélique ! Pourtant, ce dogme erroné doit être attribué exclusivement à la créature non au Créateur. Différence notoire !
[30] Créé et engendré par Marie. Ce que rejette le dogme trinitaire. Le dogme trinitaire parle uniquement d’engendrement étant entendu que le fils de Marie est consubstantiel au Créateur, coéternel, cocréateur !
[31] Bon nombre de gens de l’Évangile pratique le Culte de Dulie et le culte d'hyperdulie.
[32] Selon le dogme catholique, « le Verbe, coéternel au Père préside à la Création dans le temps. C’est lui qui envoie les Prophètes et qui les inspire. Par suite de son Incarnation, il est devenu le Rédempteur de l’humanité. Il sera le Juge du Jugement dernier et la contemplation de sa face fera partie du bonheur sans fin. »
[33] Selon les gens de l’Évangile donc, le Créateur des cieux et de la terre est à la fois « substance » et « essence ». On notera au passage, que bon nombre d’entre-eux sont incapables de les différencier et de nous en donner le sens exact. Pour certaines gens de l’Évangile, le Créateur partage [ou partagerait] Sa propre essence avec un « autre » [ou avec «deux » ou plusieurs autres essences] ! Dans ce cas, il sera nécessaire de perfection pour cette autre « essence » ce qui est nécessaire pour Dieu (exalté soit-Il !). Même chose concernant l’imperfection. Hors tout ceci est impossible à Dieu (exalté soit-Il !). De même, qu’ils font de l’Essence divine une sorte de composé, ce qui voudrait dire que le Créateur a été lui-même créé, donc est semblable aux choses créées ! Or, tout ceci est impossible à Dieu (exalté soit-Il !), car Il n’a pas d’Associé ni de Semblable ni d’Égal à Lui dans Sa propre création. En vérité, l’unicité de l’Essence divine implique ici qu’il n’y est pas et qu’on ne parle pas pour Dieu (exalté soit-Il !) de chose dite ‘détachée’ de Lui : soit, d’ « autre » essence ; et, de chose dite ‘attachée’ : soit, « composée de ». Les gens de l’Évangile ne semblent-ils pas, en vérité, imiter en cela les gens du Sabéisme, gens du Paganisme d’antan qui croyaient, eux aussi, en la métamorphose, la matérialisation de leurs dieux ?
   Au  Concile de Latran (1216), il fut dit :
   « ...Cette réalité, substance, essence ou nature divine appartient aux trois personnes ; elle est seule, principe de toute chose ; rien n’existe en dehors d’elle et cette réalité n’engendre pas, n’est pas engendrée et ne procède [de rien d’autre] ; mais le Père engendre, le Fils est engendré, l’Esprit-Saint procède : de telle façon que les distinctions subsistent dans les Personnes et l’unité dans la nature ». (Denz. 431-432).
   La doctrine du Tri Théisme moderne est condensée dans le Symbole Quicumpe datant du VIème. Le Concile de Constantinople, tenu en 533, ordonne de révérer et d’adorer :
   « La nature ou la substance une du Père, du Fils et du Saint-Esprit : l’unique force ou puissance ; la Trinité consubstantielle, la Divinité unique en trois hypostases ? (Denz. n° 213).
   Pour nous, Dieu (exalté soit-Il !) crée mais n’engendre pas. L’humain, lui, engendre mais ne crée pas (dans le sens propre du mot). Dans la langue française, le verbe « créer » revient, doit revenir exclusivement à Dieu Seul. Puis, ensuite être employé au sens figuré, à l’homme, à l’humain. Ne pas confondre !
   Le mot « création », selon les philosophes, est une action incompréhensible qui fait advenir de l’être à partir du néant (elle est ex nihilo, « à partir de rien »), se distingue de la production, du travail et de la technique qui agissent sur une matière préexistante. Le sculpteur, le peintre, le dessinateur peuvent-ils donner une âme à leur œuvre ? Nullement ? Quant à Adam, il fut, lui,  produit par Son créateur à partir de la terre et il vient de la non-existence. Il est un effet de Sa toute-puissance. Laquelle semble être remise, souvent en question, par des gens comme les scientifiques du monde biblique, pour ne parler qu’eux.   
[34] Soit, les Trithéistes d’entre eux, les trinitaires. L’unicité des attributs divins implique ici qu’il n’est pas (ou qu’on ne parle pas) surtout de chose dite « attachée à » : soit, qu’il y aurait pour Dieu (exalté soit-Il !) deux puissances ou deux volontés en Lui, et ainsi de suite pour l’ensemble de Ses attributs. Pour Lui, au contraire, on ne doit parler que d’Une seule puissance, que d’Une seule volonté, et ainsi de suite pour l’ensemble de Ses attributs. Mais en aucun cas, d’une multiplicité de Ses attributs, car tout ceci est impossible pour Lui, vue qu’Il n’a pas de Semblable, d’Égal à Lui dans l'Univers.
   Rappelons, au passage, que le monde de l’Évangile connu à une époque lointaine de son histoire, le problème de cette hérésie appelée monothélisme. Hérésie de ceux qui, pour se concilier les monophysites, attribuaient au fils de Marie une seule volonté, la volonté divine !
   De même, l’unicité des attributs divins implique qu’il n’est pas et qu’on ne parle pas de chose dite « détachée de » : soit, qu’il est pour une des créatures des attributs semblables aux attributs divins. Car dans Sa création, il n’y a pas de Semblable, d’Égal à Lui. De même est impossible pour Dieu (exalté soit-Il !) qu’un de Ses attributs s’incarne en une créature. A l’inverse des gens de l’Evangile, qui, eux, ont prétendu et affirmé à tort que Dieu S’est [et S’était] incarné en Ichoua (Jésus) le fils de Marie (sur lui la Paix !) ! Ou comme une secte islamique ancienne, les « Intérioristes », qui elle, affirmait que le saint parfait était celui dont Dieu s’était incarné ! Ou comme d’autres sectes qui ont prétendu que Dieu s’était incarné en Ali (que Dieu l’agrée !), cousin et gendre du prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) !      
[35] Incarnation : 1. Dogme évangélique : Action de la divinité qui s’incarne. Mystère fondamental de la foi chrétienne, par lequel Dieu s’est fait homme, unissant nature divine et nature humaine en la personne de Jésus-Christ. (Op. cit.). 2. L’Incarnation n’est pas reconnue par l'Islam traditionnel. Reconnaître l’Incarnation, pour nous, c’est mécroire en Dieu (Pureté à Lui !) et ce avec quoi est venu le Sceau de la Prophétie (sur lui Prière et Salut !).
[36] Selon le dogme trinitaire : le fils de Marie est Dieu fait homme !
[37]  Et non divin.
[38] Les Anciens : à l’origine le Trithéisme était composé de : 1. Dieu, le Père, 2. (dieu) le fils en la personne du Messie et 3. (la déesse) mère, Marie. Appelée plus couramment par eux : mère de Dieu. Notons que le père du Trithéisme est le dénommé Paul de Tarse (V. Bible : NT.). 2. Selon l'Église mormone. Trinité : Divinité constituée de trois personnes spirituelles distinctes, le Père et le Fils, de chair et de sang, et le Saint-Esprit. — Alma 11:44 ; 3 Néphi 11:27. 3. Opposants : Socinianisme. Doctrine de Socin et de ses partisans, qui rejette les dogmes de la divinité de Jésus-Christ et de la Trinité. 3. Unitarien, enne. Personne qui nie le dogme de la Trinité, y voyant un abandon du monothéisme. 4. Autres personnalités mentionnées par le monde biblique : 1. Marcion (IIe siècle) fit une différence entre le Dieu imparfait de l’“Ancien Testament”, inférieur à Jésus, et le Père de Jésus, le Dieu d’amour inconnu révélé par le “Nouveau Testament”. L’idée d’un “dieu inconnu est un thème fondamental du gnosticisme”, explique l’Encyclopédie de la religion. Ce dieu inconnu serait “l’Intelligence suprême, inaccessible à l’intelligence humaine”. Par contre, le créateur du monde matériel, le démiurge, est inférieur et ignorant. Enfin, on notera que les pères fondateurs du [faux] gnosticisme sont les gens de la Synagogue et de la Torah. Que Marcion défendra le Dualisme. 2. Montanus (IIe siècle) annonça l’imminence du retour du Christ et l’établissement de la Nouvelle Jérusalem dans l’actuelle Turquie. Se souciant plus de conduite que de doctrine, il fit d’incontestables efforts pour restaurer les valeurs originales du christianisme ; toutefois, donnant dans les extrêmes, le mouvement montaniste finit par succomber au laxisme que précisément il condamnait. 3. Valentinus (IIe siècle), poète grec qui fut le plus grand gnostique de tous les temps, affirma que le corps éthéré de Jésus était entré en Marie, mais qu’il n’était pas vraiment né d’elle. En effet, pour les gnostiques tout ce qui est matière est mauvais. Par conséquent, Jésus ne pouvait avoir eu un corps physique, sans quoi celui-ci aussi aurait été mauvais. Selon les docètes, un groupe gnostique, tout ce qui concernait la vie humaine de Jésus n’était qu’apparence et illusion, y compris sa mort et sa résurrection. 4. Manes (IIIe siècle) fut surnommé al-Babiliyu, terme arabe signifiant “le Babylonien”, parce qu’il se déclarait lui-même “le messager de Dieu à Babylone”. Il tenta de former une religion universelle comportant des éléments empruntés au christianisme, au bouddhisme et au zoroastrisme.
[39] Les partisans de la Trinité moderne (soit du Trithéisme ancien) pensent, à tort, à notre époque que ces versets ne les concernent pas ! Pour eux, cette Trinité, cette Triade de dieux dont parle le Seigneur des mondes dans le Coran est absolument étrangère à la leur ! Tout simplement parce qu’ils refusent de reconnaître qu’ils sont eux-mêmes des Trithéistes à plein temps ! Et que leur Créateur les a reconnus comme tels !
   Chez les gens de l’Évangile, dans certaines de leurs sectes, on à donc de notre temps une multitude de dieux comprenant notamment : Dieu + le Messie + l’esprit-saint. Et il existe des divergences notables sur ce sujet brûlant entre gens se réclamant de sectes de l’Évangile comme : les orthodoxes et les catholiques. Chacun accusant l’autre de mécréance et s’excommuniant mutuellement.
   Dans cette Triade, Dieu a été fait dieu par l’esprit-(saint), le troisième de la trinité (Coran V 73). Selon les textes bibliques : Dieu est esprit (Je. 4 21). Soit deux choses inacceptables et indéfendables : 1. Il a un commencement, 2. Pour vivre, Il a besoin d’un esprit comme Sa créature ! Ce qui est impossible pour le Créateur dans un cas comme dans l’autre. Dans le monde biblique, le vocable « esprit » a toujours un sujet de verse et de controverse. Il fut même une question posée au sceau de la Prophétie, en son temps, par les Yéhudim d’alors (Coran XVII 85). Preuve que ce vocable a été un sujet de divergence notoire entre leurs exégètes.
   Concernant le texte biblique, on fait dire au prétendu crucifié : : « Tout est achevé » et inclinant la tête il remit l’esprit. (Bible. Je. 19 30 ; Mt. 27 50 ; Mc. 15 37), ou : « Père, entre tes mains, je remets mon esprit. » (Lc. 24 40) ; s’agit-il ici du sien ou celui de son Créateur (s’il nous faut admettre ici qu’il en aurait un !) ? Les gens de la Trinité sont incapables de nous répondre ! De nous donner la moindre explication ! De nous donner une réponse claire, précise, satisfaisante et surtout convaincante ! Pris dans leurs propres contradictions, ils préféreront se retirer en prétextant que c’est là un « mystère » insondable de Dieu ! Ainsi, selon cette croyance : Dieu (Pureté à Lui !) a (ou aurait) choisi un être particulier, de sexe masculin, pour y demeurer et se révéler à nous (Comparer : Bible. Col. 1 19 ; 2 9) ! De plus, d’entre les Fils d’Israël et les Yéhudim ! Pourquoi ? En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[40] Entendre : par l'esprit. Les Nazaréniens croient en un Dieu unique, disent-ils, absolument un quant à son essence, au sein de laquelle ils reconnaissent trois 'personnes divines'. La condamnation portée par le divin Créateur vise l'ensemble des gens de l'Évangile et non une secte précise des gens de la Chrétienté.
   Sayous a émis l'hypothèse qu'il s'agit d'une secte trithéiste ayant peut-être repris, sous une forme plus ou moins déformée, certaines idées de Jean Philopon (début du VIe s. J.-C.).
   Pour l'Islam traditionnel : trinité = triade = trithéisme = trois. Le vocable 'trinité' appartient exclusivement au langage théologique évangélique, utilisé pour défendre un dogme qui n'existe que dans l'imagination de ceux qui y croient et le défendent. Il ne peut-être mis au même degré que le Monothéisme pur. N'en déplaise aux critiques, aux négateurs, adversaires et opposants de la Religion divine : la Soumission !



Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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18/05/13 .

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