La Calligraphie arabe 


"
ما شآء الله  - Si Dieu veut !".
(Coran XVIII 39)

Etude succincte sur l'histoire de la calligraphie du monde arabe et islamique

LA CALLIGRAPHIE

 La calligraphie arabe est un art et une science. Facilitée par le graphisme puissant de l’alphabet arabe qui plus que tout autre se prête aux tracées élégantes et majestueuses.

La calligraphie arabe est le moyen incarné du langage dotée de caractéristiques culturelles, historiques, psychologiques et de mémoire commune. Elle est un message sacré dont les arabes se distinguent dans toutes les nations, c’est le Coran.

Pour cela la calligraphie arabe devait posséder un caractère sacré qu’on ne peut pas trouver dans les autres langues dans le monde. Les arabes s’efforcèrent d’accorder aux lettres une situation élevée et une position suprême donnée à cette calligraphie.

Rythme des phrases révélées, rythme des mots écrits...

La calligraphie prend dans le silence le relais de la parole pour porter le texte divin au sommet de l’acte esthétique.

La calligraphie a reflété au cours des siècles à travers le monde musulman de l’Espagne l’évolution de l’écriture arabe pratiquée par les copistes. L’arabe fait partie du groupe des écritures sémitiques alphabétiques où les consonnes essentiellement sont écrites.

L’arabe du Coran est issu de l’écriture du nord de l’Arabie qui dériverait de l’écriture nabatéenne elle-même née de l’écriture araméenne. La plus ancienne référence à l’écriture arabe en Arabie est appelée Jazm celle-ci devient peu à peu l’écriture de tous les Arabes jusqu’à l’avènement de la religion musulmane où elle reçoit de surcroît le statut d’écriture du livre sacré.

L’extension territoriale de l’Islam favorisa la fondation de nouvelles cites telle que Kufah en Iraq fondée en 683-639 sous règne du deuxième calife Umar.

Son développement en tant que foyer d’érudition suscita l’émergence d’une nouvelle graphie : al-Khatt al-Kufi l’écriture coufique.

Les premières copies de la vulgate uthmanienne furent écrites dans les graphies de la Mecque et de Médine-variantes locales du Jazm-puis dans les écritures de Kufah, et plus tard dans les diverses graphies arabes qui se développèrent dans le monde musulman. Issues du jazm les écritures mašq et Higazi témoignent des premiers styles qui ont présidé à la fixation du texte sacré.

Bientôt, l’écriture Kufi angulaire qui atteint la perfection à la fin du VIII siècle acquiert une prééminence et devient l’unique écriture hiératique employée pour la copie du Coran. Les caractéristiques dominantes du Kufi courts traits verticaux et longues horizontaux ont conduit à l’écrire sur des surfaces plus longues que hautes.

D’où les formats oblongs de plupart des Corans Kufi avec cependant des exceptions.

Le Kufi Occidental s’est formé à Kairouan fondée par les Arabes en 670, sa grande mosquée était un pôle intellectuel qui abritait une école de calligraphie où furent copiés un grand nombre de Corans. Plus conservateur le Kufi Occidental se distingue par les demi-cercles, sous la ligne d’écriture que forment les lettres basses ainsi dilatées. (GIF) - Photo protégée

Ces arrondis modulent le texte selon un rythme souple que l’on retrouvera dans les écritures magribi.

L’écriture des voyelles et des signes diacritique qui permettent de distinguer deux consonnes possédant le même dessin évolua avec les styles de la graphie, dans le cadre d’une réforme de l’écriture arabe qui se réalisa à travers un certain nombre d’étapes ponctuées par de grands noms de grammairiens arabes.

Abu al-Aswad al-Duali (mort en 688) fondateur légendaire de la grammaire arabe serait l’auteur du système qui consiste à placer des grands points colorés pour indiquer les voyelles non représentées par des lettres. Appelé taškil, ce système fut étroitement associé aux écritures Kufi et dérivées.

Le deuxième problème de la différenciation des consonnes fut réglé, d’après la tradition islamique par al-Hajjaj ibn yusuf al-Taqafi vice-roi omeyyade (694-714) qui régnait sur la partie orientale de l’Empire. Les signes diacritiques étaient des petits points noirs au nombre de un, deux ou trois placés au dessus ou au dessous du Dictus de la lettre.

La substitution aux points de courts traits diagonaux ne résolut pas le problème, et une solution fut recherchée qui permettrait au scribe d’écrire avec une seule couleur d’encre.

Elle fut trouvée par Al Khalil ibn Ahmad al Farahidi grammairien et philologue arabe (mort en 786) qui conserva les points de al-Hajjaj pour la différenciation des consonnes mais remplaça représentation des voyelles d’Abu al-Aswad par huit nouveaux signes de vocalisation.

Ces trois systèmes furent employés indépendamment ou simultanément selon les graphies. Puis le pointage des consonnes de al-Hajjar et les signes de vocalisation de al-Khalil ont été unifies en un seul système complémentaire qui rarement utilisé en Kofi traditionnel, fut employé en Kufi oriental et dans les écritures cursives.

Dès ses origines au Hejaz et depuis l’écriture arabe se divise en deux grandes catégorie : l’incurvée et l’arrondie « muqawwar wa mudawwar » ou l’écriture cursive et « le mabsut wa mustaqim » allongée et droite ou l’écriture Kufi angulaire. Cette dernière traditionnellement en usage pour la copie du Coran pendant les cinq premiers siècles de l’Islam, fut par la suite employée uniquement pour les titres et les chapitres du livre sacré ainsi que pour la basmala.

L’écriture cursive la supplanta.

 LA CALLIGRAPHIE II

Très ancienne, elle fut au cours des siècles et dans les différentes parties de « la terre d’Islam » l’objet de variations stylistiques trop nombreuses pour être évoquées ici.

L’écriture cursive propre au Maghreb, le magribi, apparut au XI siècle.

Elle conserve à l’instar du Kufi occidental une ligne coulante par le jeu de ses courbes ouvertes qui s’épanouissent en boucles d’or ou d’encre sur la fleur ou le clair du parchemin.

Plus exceptionnellement, dans une graphie blanche et or sur fond brun-pourpre.

La grâce et la légèreté du magribi contrastent avec la massivité du Kufi ornemental choisi pour les titres. Dans le même temps au Mashrek à l’époque abbasside au X siècle environ, émergèrent six styles d’écriture cursive sous le nom D’al-aqlam al-sittah (les six plumes) qui sont selon la tradition le tulut, le nash, le muhaqqaq, le rayhani, le riqa, le tawqi.

Toutes ces écritures furent largement utilisées par les chancelleries musulmanes. Quatre seulement, les trois premières et les dernières, ont été usitées pour copier les Corans.

Les six styles auraient été individualisés par le calligraphe et vizir de génie Abu Ali ibn Muqlah.

Sa compétence et sa connaissance de la science géométrique introduisirent l’étape la plus importante dans la calligraphie cursive arabe. Il instaura dés règles calligraphiques de base, fondées sur trois unités de mesure : le point en losange, l’alif le cercle étalon.

Le point en losange était obtenu en appuyant le qalam en diagonale sur le papier, les quatre côtés égaux du point étant de la dimension de la largeur du qalam. L’alif était un trait vertical droit, mesurant de 5à 7 losanges alignés sommet contre sommet. Le cercle étalon avait pour rayon l’alif et état utilisé comme ce dernier en tant que forme géométrique de la base.

Cette nouvelle méthode d’écriture fut nommée al-hatt al-mansub un autre calligraphe Ibn al Bawwab enrichit (mort en 1022) ce système dans style gracieux nommé al-mansub al-faiq « le mansub élégant ».

Quelque deux siècle plus tard Yaqut al-Mustasimi inventa une nouvelle façon de tailler ses plumes de roseau leur donnant une coupe oblique.

Cela enrichit les six écritures. Puis Yaqut créa un nouveau style de tulut, auquel on donna le nom de Yaquti.

Le Tulut « tiers » : tirerait son nom du principe selon lequel un tiers de chaque lettre est penché. C’est celui des aqlam al-Sittah qui a survécu le pluc longtemps.

Le Nash : « suppression, abrogation » remonte à la fin du XIII siècle et se répand à la fin du siècle suivant. Sa diffusion fut favorisée par l’adaptation du support papier en Orient islamique.

Amélioré par le système d’Ibn Muqlah et par la main d’Ibn al-Bawwab il devint une écriture digne du Coran. Grâce à ce haut derge de qualité il existerait plus de Corans copiés en nash que dans toutes les autres graphies arabes rassemblées.

Le Muhaqqaq fortement exprimé, produit avec méticulosité ce mot correspond dans un premier temps à une écriture ancienne dont les lettres étaient moins angulaires que le Kufi et les ligatures espacées.

Très prisée durant le califat d’al-Ma’mun (813-833) elle aquit une certaine rondeur puis fut modifiée par Ibn Muqlah et parfaite par Ibn al-Bawwab.

Alerte, ample, équilibrée en déliés allongés et hautes hampes qui se terminent sur un bref retour du qalam, cette écriture a été, pendant plus de quatre siècles, la graphique choisie pour les Corans de grand format dans tout l’Orient musulman.

Le Tawqï ou signature fut crée à l’époque du calife al-Ma’mun très lié, rapide, proche du tulut dont il dériverait il aurait été également façonné par l’écriture riyasi « ministérielle » utilisée par les califes abbassides sur les actes et les registres officiels pour signer leur nom et leur titre.

Son utilisation extrêmement rare pour les textes religieux érige le Coran de Vust Afghanistan copié en (1111-1112) en heureuse exception.

D’après la tradition quatre autres styles cursifs outres Les six plumes doivent être considérés comme importants.

Ce sont le gubar, le tumar le taliq et le nastaliq.

  (JPEG)

Le Gubar « poussière » est également connu sous le nom d’écriture micrographique. Apparue au XI siècle elle dériverait du riyasi.

Le Nastaliq composé des mots nash et taliq écriture « pendante » créée par les Persans est une variante du taliq qui s’est formé en Perse à fin du du XV siècle et qui dès lors, est devenu l’écriture nationale.
Les calligraphes n’ont eu que très rarement recours au nastaliq pour copier le Coran.

Nous l’apercevons sur un Coran du XVIII siècle en Inde non en tant qu’écriture du texte arabe divin mais dans les marges horizontales entre les lignes tracées rouges d’une glose en langue persane.
L’accomplissement esthétique et décoratif recherché par le calligraphe passe par une connaissance parfaite de la structure de la langue et de sa signification littérale.

C’est pourquoi les maîtres calligraphes, étaient jugés dignes par la société musulmane d’atteindre la double célébrité de l’artiste et du savant respecté. (VULGUM)

Origine

Arts & Traditions
LA CALLIGRAPHIE ARABE
est connue parmi les plus belles et les plus originales dans le monde. Les spécialistes se divisent quant à l'origine de cette calligraphie.
La majorité des calligraphes arabes croient qu'elle s'est développée de l'écriture nabatéenne descendante par son tour de l'écriture araméenne. D'autres croient qu'elle provient d'Al-Musnad aussi connue sous le nom d'Al Hamiri (écriture des anciens yéménites). Un petit groupe croit que cette calligraphie n'est qu'une pure production divine.

Quant le Coran fut documenté à l'époque des Califes Rashides, environ 700 ap. J. -C. les lettres arabes n'avaient pas de dots ni de ponctuations. Les dots sont ajoutés au fur et à mesure durant une succession de périodes. Quant aux chiffres ils sont inclus surtout pour indiquer le début et la fin de chaque versé coranique.
À l'époque Omeyyade, le fameux calligraphe Qutba Al-Mahir développe les outils d'écriture, renouvelle les pinceaux et les crayons traditionnels ce qui permet à la calligraphie de se développer encore plus.

Plus tard la calligraphie arabe prend deux tendances parallèles et se consacre dans deux écoles principales: La première école adopte la forme dite Al-Koufi en attribution à la ville de Koufa en Iraq, et se caractérise par un aspect cube et épais. La deuxième adopte la forme dite Al-Hijazi en attribution à la région d'Al-Hijaz en Arabie Saoudite et se caractérise par la flexibilité linéaire et le rond-point.

Aujourd'hui, la calligraphie arabe dispose de neuf types d'écriture différents :
Al-Thultuh, Al-Naskh, Al-Kufi, Al-Farisi, Al-Rokau, Al-Diwani, Jali Al-Diwani, Al-Shakarta and Al-Hjara. Le plus illustre est Al-Thuluth.
Ces formes s'écrivent normalement avec 3 sortes de crayons, le premier pour tracer le corps du texte, le deuxième pour dessiner les lettres et le troisième pour ajouter la décoration et mettre les dernières touches.
Source

Exemples de Calligraphie


Manuscrit  du I siècle de l'Hégire - Émigration. 

Musée de Tareq Rajab au Kuweit.

Un exemple de ce qui est considéré comme étant l'un des modèles les plus anciens, une des toutes premières copies du Coran. Daté du premier siècle islamique, ce manuscrit est écrit en "ma`ili" ou style "incliné" (la façon d'écrire est incliné vers la droite). Cet exemple particulier n'a aucun marqueur de voyelle mais inclut des points au-dessous et au-dessus des lettres pour les distinguer les unes des autres.




Manuscrits en écriture : Coufique (II siècle l'H.). 

Centre royal pour la Recherche et les Études islamique du Roi Faiçal. Arabie.

Ces deux pages manuscrites sont écrits en Kufic appelé le « Al-mujud d'Al-mishaq » et sont datés du deuxième siècle islamique. L'écriture est à l'encre noire avec le rouge utilisé pour des voyelles courtes. Le fatha est indiqué par un point d'indice supérieur à la droite de la lettre, et deux points perpendiculaires au tanwin de fatha d'incidate. Un point sous la lettre indique le kasrah avec deux points pour le tanwin de kasrah. Le damma est indiqué par un ou deux points à la gauche de la lettre.




(Musée Tareq Rajab).

Ces deux manuscrits montrent le manuscrit Kufic écrit sur vélin. Ils sont datés du IIIème siècle islamique et dont on a dit avoir été produits en Afrique du Nord. Noter les points colorés dans le premier manuscrit pour distinguer les lettres. Le deuxième exemple montre un exemple raffiné de l'inscription entre les chaptres du Coran (sourât), ici fait en or.


(Musée Tareq Rajab).

Ceci est considéré comme un manuscrit du
Coran complet et de date très ancienne. Manuscrit en caractère Kufic 393H - 1002E. Il est donc considéré comme un manuscrit unique, daté, complet en caractère Kufic.



Le manuscrit de Yaqouti ( 681H) -  (Musée Tareq Rajab).

Ce manuscrit de Coran est le manuscrit dit de Yaqouti. Calligraphe célèbre Yaqout Al-Musta'simi (697 H). Le manuscrit est de Bagdad et est daté de la fin du septième siècle de l'Emigration.


Manuscrit en "Naskh" 7ème siècle de l'H. (Université de Médine -Madinah (Arabie)

Ce manuscrit est une copie complète du Coran, style de « Al-Mustasimi » (sur papier format 32x7 cm). Encre noire, rouge et d'or. Chaque page est divisée en trois sections, les sections séparées entre elles par une ligne de lettres grandes tailles. Les voyelles sont en encre noire et les marques de récitation sont en encre rouge. L'or est employé lors de divisions entre les versets.


Manuscrit en "Thuluth" ( 8ème siècle).

Ce manuscrit a été copié par le Shaykh Hamdullah
Al-Amasi (1520E.), le calligraphe du Sultan ottoman Bayazid II. Est montré ici le premier chapitre (sourah) du Coran suivit du commencement du second chapitre (surah) du Coran. Tout cela avec la décoration riche et commune aux manuscrits ottomans.



Manuscrit de Mamluk du septième siècle.

(
Bibliothèque nationale de Tunisie. Tunis).

Ce Mamluk
Coran est écrit dans un style de Thuluth. Ces deux premières pages, comportent le premier chapitre (sourah) du Coran et le second. Les pages sont enluminés, les versets ont été mis dans des cadres en or. 

C
Manuscrit de "Naskh" et de "Thuluth" daté du 8ème siècle.
(Les deux derniers chapitres du Coran). 

(
Centre royal pour la Recherche et les Études islamique du Roi Faiçal. Arabie.)


Cette copie du
Coran est écrite à l'encre noire et se compose de 405 pages avec 11 lignes à chaque page. La première page (enluminée) a les versets entourés de nuages, de fleurs, et d'autres plantes. Les titres des chapitres (sourat) sont en style kufique. Partout les versets sont séparés par des cercles décorés d'or, en rouge, et en bleu.


Manuscrit en "Thuluth" ( 710H).

(Bibliothèque municipale, royale du Roi Abdulaziz. Médine - Madinah. 
Arabie.)

Ce manuscrit du Coran a été copié et enluminé par le célèbre calligraphe bien connu 'Abdallah fils de Muhammad fils de Mahmud Badr Al-Hamadhani. Noter les lignes
gracieuses, la finesse des lettres et les inscriptions claires de voyelles à l'encre noire.


Bihari manuscrit daté du 8ème siècle ap J.-C.

(
Centre royal pour la Recherche et les Études islamique du Roi Faiçal. Riyad. Arabie.)

Cette copie du Coran se compose de 246 pages, format 49.5x31 cm, avec 15 lignes à chaque page. La majeure partie du manuscrit est écrite en noir excepté le mot « Allah » qui est en encre rouge partout. Noter également les commentaires exégétiques dans les marges prenant la forme de dessins géométriques abstraits. On dit que le style du manuscrit de « bihari » ressemble à une épée ou à un bateau.


Manuscrit en "Naskh" ( 800H).
(Université de Médine - Madinah. Arabie).
Les premières pages de ce manuscrit, datées du dernier mois de l'année 800H, sont attribués au Shaykh Radha Muhammad. Noter la richesse de l'enluminure et les séparations décoratives des versets. Ce manuscrit est au format 42.5x31 cm. Les consonnes et les voyelles sont écrites à l'encre noire tandis que les marques de récitation sont en encre rouge.


Manuscrit en "Thuluth" ( 950H).
(Bibliothèque centrale, Université d'Oum Al-Qora. La Mecque - Makkah. Arabie). 
Le premier chapitre et le second chapitre (sourah) de cette copie du Coran sont écrits en encre noire et rouge, format papier 26x16 cm. Les noms de tous les chapitres du Coran (sourat) sont écrits à l'intérieur de rectangles rouges.


Manuscrit andalou du 6ème siècle de l'H.
(Bibliothèque municipale, royale du Roi Abdulaziz. Médine - Madinah. 
Arabie.)

Cette copie du Coran est sur
format papier, 29x25 classé cm. A été écrit dans un style andalou brun et rouge. Noter l'attention particulière aux marques de récitation, leur vocalisation, la division de versets, et celle des chapitres (sourat).


Manuscrit andalou de 4ème siècle de l'H.
(Andalousie, Espagne).
(Librairie nationale du Roi Fahad. Arabie).

Ce folio est d'une copie andalouse du Coran constitué seulement de huit morceaux sur papier. Le texte est copié en noir tandis que les voyelles courtes sont indiquées en bleu et rouge. Le vert est employé pour la longue voyelle « a » du maddah (allongement). (Genre de lecture courante du Coran pour les gens d'Afrique dont ceux de l'Afrique du Nord : Tunisie, Algérie, Maroc, Mauritanie).



Manuscrit de Bihari  11ème siècle de l'H.
(Librairie nationale du Roi Fahad. Arabie).

Écrit de grande taille, manuscrit de Bihari (Inde). Écrit à l'encre noire, ce manuscrit est au format 32.5x20 cm. dispose de 13 lignes à chaque page et un total de 898 pages. A été écrit sur papier indien fait en jute. L'encre rouge est employée pour écrire le mot « Allah » chaque fois qu'il apparaît. A ce manuscrit manque le commencement du Coran jusqu'au verset 156 du chapitre "les femmes" - Al-Nisa. 




Manuscrit en "Naskh" avec "Taliq" (commentaires) dans les marges (1 et 2), ( 1123 de l'H.).
(
Centre royal pour la Recherche et les Études islamique du Roi Faiçal.  Arabie.)

Ce manuscrit se compose de 532 pages avec 12 lignes à chaque page. Il a été copié par Muhammad Salah fils de Tukl Al-Shahdi. Le texte arabe est en encre noire avec la traduction persane interlinéaire en encre rouge. Le commentaire est écrit en Persan, dans le manuscrit de Taliq, à l'encre noire dans les marges avec les citations coraniques en encre rouge.
Au-dessous de la première page du même manuscrit, le premier chapitre (sourah) du Coran. Le commentaire est écrit dans les marges et sur la page opposée en persan encadré par une enluminure fleurie.



Le manuscrit de Maghrabi ( 11-12èmes siècles de l'H.)
(Bibliothèque centrale, Université d'Oum Al-Qora. La Mecque - Makkah. Arabie). 

Écrit en encre noire et rouge sur papier format 22x17 cm. Chaque page a 15 lignes. Vide de décoration excepté les cercles et les places intérieurs tracés en forme géométrique. Les noms des chapitres du Coran (sourat) sont simplement écrits avant les versets, dans l'exemple ci-dessous. 


Manuscrit daqiq (méticuleux, fin) en "Naskh" (12ème siècle de l'H.)
(
Centre royal pour la Recherche et les Études islamique du Roi Faiçal.  Arabie.)

Ce manuscrit est copié daqiq en Naskh ou « fin » en Naskh. Chaque page a 41 lignes de texte. L'encadrement de chaque page est de conception d'or et quelques pages incluent aussi le dessin de plantes et de fleurs en bleu, noir, jaune et rouge. Cette copie est reliée en carton couvert de cuir et de cire brune foncée.


Manuscrit de Diwani Jali de la période ottomane
(Musée Tareq Rajab. Koweït).

C'est la section cinq du Coran dans le manuscrit Diwani-Jali commun à la période ottomane. Noter le style d'écriture épais dans lequel les espaces blancs entre les lettres sont remplis de voyelles stylisées et des marques de récitation.

Coran copié par le soldat mamluk Tughan (4)  
Colophon : « Service khidma du Mamluk Tughan ibn ‘Abd Allah al-Sayfi [min ?] 
Arkamas al-Yashbaki. 
-
Que Dieu lui pardonne, ainsi qu’à ceux d’entre les Musulmans qui regardent 
[ce Coran]. ». Ex-libris (médaillon rond) au nom de la bibliothèque du sultan Jaqmaq  
et sceau ovale de la bibliothèque de l’Azhar.  
Source : Le Caire, Bibliothèque de l’Azhar, Masahif 770 [19], fol. 227v°.


Sini ou manuscrit « chinois »  12ème siècle de l'H.
(Musée Tareq Rajab. Koweit.).

Section neuf de ce manuscrit arabe écrit dans un stylet « chinois » de modèle. Ce manuscrit a 49 folios et est daté du 11ème siècle (Chine).


Manuscrit en "Thuluth"  13ème siècle de l'H.
(Bibliothèque municipale, royale du Roi Abdulaziz. Médine - Madinah.  Arabie.)

Ce manuscrit de Coran est écrit dans un style fin en "thuluth", format papier 17.2x24.1 cm semi-fin-transparent. Noter que la page n'est pas illustrée avec des
enluminures


Manuscrit de style Maghrabi  13ème siècle de l'H.
(Bibliothèque de la Mosquée du Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) Médine - Madinah. Arabie)

Le premier chapitre du Coran (sourah), manuscrit du 13ème de l'H., écrit dans le style Maghrabi. Noter que tous les versets sont transcrits dans l'espace ovale représentant un globe oculaire. La copie est en format papier 11.7x11 cm. 



L'enroulement du Coran écrit en style Nastaliq  12ème siècle de l'H.

(
Centre royal pour la Recherche et les Études islamique du Roi Faiçal.  Arabie.)

Style d'enroulement de ce Coran, de format papier longueur 350 cm, et 7 cm en largeur. Ecrit à l'encre noire à l'intérieur d'une armature de formes géométriques décoratives diverses. Certaines de ces formes ressemblent à des bouteilles, à des lampes, ou à des formes circulaires abstraites. L'enroulement a été tabulé avec des étiquettes jaunes identifiées à l'encre noire. 


Chemise de Coran. Époque de l'empire Mongol.
(Musée Tareq Rajab. Koweit.).

Cette « chemise coranique » également appelée un « jama Quran » (compilation du Coran) est de l'empire Mughal (Inde), approximativement du 10ème siècle de l'ère islamique. De telles chemises ont été portées, dit-on, sous l'armure du combattant et avaient pour but de protéger le porteur contre le mal.

 


Pureté à Dieu !
La Soumission
"Lux Lucet in Tenebris"
  
"Une lumière qui brille dans les ténèbres"
  Point de divinité, de dieu que Dieu !
"Vulnerant omnes, ultima necat."
Nous ne le dirons jamais assez
.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le
23/09/10 .

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