Biographie 

 Étude succincte de la vie et l'œuvre du Prophète de l'Islam.

 
 
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Le Prophète Mohammad. Ses noms.
Révélation du Coran. Étapes.
Annonce de la venue du prophète
Biographie d'un homme prophète, un fils d'Adam.
Thèses orientalistes bibliques et autres. Réfutations.
Sa mission apostolique
Le Coran
Prédication et persécutions

Naissance et enfance

Jeunesse
À la découverte de l'Arabie

Les prémices de l'Islam

L'émigration et les débuts de l'Islam à Médine.
 
 
 
 
 

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Allah, Allaha, Ïl, Ïlohîm

Avertissement ! Nous savons tous que bon nombre de gens s'intéresse, de près ou de loin, à la vie et l'œuvre du Prophète de l'Islam (sur lui Prière et Paix !). Certains par amour, d'autres pour un tout autre but. Les uns seront objectifs, les autres, en raison d'une maladie en leur cœur, se diront engagés mais dans des querelles sans fin ! Leur but nier l'existence du divin Créateur, Ses livres et Ses prophètes. D'autres, partie des gens de la Bible ne croiront-ils pas en une partie de leur Livre, et ne rejetteront-ils pas l'autre ? 
Plus de quatorze siècles sont passés, le nombre des Soumis n'a jamais diminué. De tout temps et à toute époque, le Diable banni (que Dieu le maudisse !) a su mobiliser ses troupes parmi les démons, les génies mécréants, partie les humains hommes et femmes, contre la Religion divine : l'Islam et ses adeptes. Il a su appeler, par sa voix, les gens à l'égarement, la mécréance, à l'associationnisme, au mal, à la turpitude, au blâmable et au Feu infernal. Certains ont su répondre présents à l'appel, mais dans l'au-delà ne seront-ils pas du nombre des damnés, des perdants ? Des combustibles pour le Feu infernal ? Tranquilles, ils étaient dans ce bas monde ! Malheureux ne seront-ils pas dans l'au-delà ?   
Sur le web, bon nombre de gens ont cru bon de nous entretenir sur la vie et l'œuvre du Prophète de l'Islam (sur lui Prière et Paix !). On a dit, on a écrit souvent pour ne rien dire ou pour chercher querelle. Une chose est sûre, pour se permettre d'écrire sur le Sceau de la Prophétie, il faut être de ceux qui le suivent sincèrement par la parole et par l'action. Il faut être de ceux qui croient sincèrement et véritablement en l'Au-delà, aux Prophètes, aux Livres divins, aux Anges, aux Prophètes, aux Messagers, au Feu infernal, au Paradis, à la Prédestination. Dans le cas contraire, ne vaut-il pas mieux se taire ou rester neutre ? 
 

Biographie

Étude succincte de la vie et l'œuvre du Prophète de l'Islam.


la grotte de Hirâ

Le Prophète Mohammad. Ses noms.

Mahomet ou Mohammad ? On a dit : Le terme français Mahomet est, dit-on, une déformation du turc Mehmet. À noter que Mohammed devient Muhammet ou Mehmet en Turquie, Mohand en langue berbère, et Mamadou dans certains pays d'Afrique noire par déformation de la forme arabe vocalisée Mouhammadou. On a dit également : Les historiens de langue française le nomment Mahomet, d'après une transcription qui remonte au XVIIe siècle... Dans un souci de bienséance politique, certains auteurs utilisent la version anglaise Muhammad (Encyclopedia Universalis), d'autres Mohammed (Histoire de 2e, Hatier, 2001), Mohamed ou encore Mouhammad...

Nom. Le nom du Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) : Mohammad fils de `Abd Allâh fils de `Abd Al-Muttalib fils de Hâchim. Le nom proprement dit sera en fait, pour les gens de langue française, du continent européen ; le prénom, ou les deux à la fois. Chez les Fils d'Ismaël (et par extension dans le monde arabe) et les Fils d'Israël, on parlera de Tribus (ex.: les Fils de Lévi, les Fils de Hachim). Chez les autres peuples ou nations de familles (ex.: la famille Yang, Pierre). Y est ajouté un surnom paternel. Ex.:  Abou Alqâsim : le père de... C'est par ce dernier qu'on appellera le plus souvent la personne, et non par son prénom usuel. C'est-à-dire, il sera appelé par le prénom donné à son premier enfant. Idem pour la mère. Pratique courante en Arabie, au Châm. Inconnue en d'autres terres dont l'Afrique. Pratique considérée comme faisant partie intégrante de la Tradition prophétique.

La version arabe 'Mouhammad' s'écrit avec 4 consonnes mîm, hâ', mîm (doublé) et dâl : محمد, et se prononce 'Mouhammad' ou "Mohammad". Mohammad (sur lui Prière et Paix !), nom paradisiaque, signifie et désigne, en arabe, « le Louangé » en tant qu’il est le « Support des louanges », ou « Celui dont les louanges ne cessent d’être répétées ».

La variante francisée Mahomet est rejetée par le monde islamique. Un débat récent qui a fait l'objet d'une pétition expédiée à l'Académie française estimait que : « Mohammed signifie en arabe, le Béni. Et ce sens est parfaitement apparent dans le terme lui-même alors que Mahomet provient de l'expression « Mâ homet » qui en est la négation. »

Le Prophète (sur lui Prière et Paix !) a plusieurs noms connus. Aussi disait-il  :"J'ai cinq noms : "Je suis Mohammad (le Louangé), je suis Ahmed (le plus glorieux), je suis Al Mahi (par qui Dieu efface la mécréance), je suis Al Hachir (autour de qui les gens sont rassemblés :au jour du jugement) et je suis Al Aqib (le dernier des Prophètes)." 

On signale aussi d'autres noms. Des noms comme Muhammad, Ahmad, Hâmid (qui loue), Hammad (qui ne cesse de louer Dieu) sont dérivés de "la louange" (alhamd), racine hmd. Dans le Coran la Tradition, on peut trouver : Ar-Rasoûl (le Messager) ; An-Nabi (le Prophète) ; Châhid (le Témoin) ; Rachid (le Droit) ; Bachîr (l’Annonciateur) ; Nadhîr (l’Avertisseur) ; Mouqaffa (le digne d'être suivi) ; Dâ`î (Celui qui appelle à Dieu) ; Hâdi (le Guide) ; Mâhî (celui par qui Dieu efface le mal et la mécréance) ; Fâtih (le Conquérant) ; Râ’oûf (compatissant) ; Rahim (miséricordieux) ; Mujtabâ (Celui qui a été choisi) ; Mustafâ (l’Elu ) ; Murtadâ (L’Agrée) ; As-Sâdiq (le véridique) ; Al Amin (le très digne de foi) ; Musaddiq (Celui qui corrobore la vérité) ; Habîbullâh (l’Aimé d’Allah) ; Safiullâh (Celui qu’Allah a choisi) ; Najiyyullâh (le Protégé d’Allah) ; Chakoûr (Le très reconnaissant) ; Karîm (généreux) ; Hakîm (sage), Sayyid (le maître ou le guide) ; Sirâj Mounîr (luminaire rayonnant) ; Jawâd (très Généreux) ; `Adil (Juste) et Khâtam Ar-Rousoul (le Sceau des Prophètes), etc.

Dans le Coran et la Tradition, le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) est donc habituellement appelé le messager de Dieu (rasoul) (الرسول ar-rasūl, le messager, l'envoyé), mot usité souvent dans le Coran. Il est également désigné par l'expression prophète (nabi) ( النبي an-nabīy, le prophète). Ces deux appellations renvoient à une distinction faite en la Science du Monothéisme ('ilm altohîd) entre deux catégories de personnes investies d'une mission apostolique ; les messagers de Dieu, appelés aussi envoyés de Dieu, sont d'après la terminologie de cette science les personnages ayant reçu un message divin (ou un livre sacré) avec l'ordre de le transmettre aux hommes, tandis que les prophètes reçoivent un enseignement divin à titre plus personnel. Selon cette classification, les messagers sont des prophètes alors que la réciproque n'est pas nécessairement vraie.

Révélation du Coran. Étapes. 

Le premier verset révélé fut :  

« Lis au nom de ton Seigneur... » (Coran XCVI 1-5). Le Prophète (sur lui Prière et Paix !) était d'abord un "nabi", prophète non chargé de transmettre. 

Le verset qui lui imposa de transmettre, proclamer haute sa prophétie fut : 

« O toi qui te couvres ! Lève-toi et avertis... » (Coran LXXIV)

Croyance commune avec le monde biblique :

Dites [leur] : « Nous croyons en Dieu et en ce qu'on a fait descendre, et en ce qu'on a fait descendre vers Abraham et Ismaël et Isaac et Jacob et les Tribus, et en ce qui a été donné à Moïse (la Torah) et à Ichoua (Jésus, l'Évangile), et en ce qui a été donné aux prophètes de la part de leur Seigneur : nous ne faisons de différence entre aucun d'eux. Et à lui nous sommes soumis. » (Coran II 136).

 
Un humain comme tout autre, fils d'Adam, un messager divin...

Mohammad n'est qu'un messager, des messagers avant lui ont passé... (Coran III 144)

D'après ce verset le prophète Muhammad (sur lui Prière et Paix !) est désigné clairement par le divin Créateur comme étant un messager de Dieu.

 

Certes les hommes les plus dignes de se réclamer d'Abraham, sont ceux qui l'ont suivi, ainsi que ce Prophète-ci [le prophète Mohammad], et ceux qui ont la foi. Et Dieu est le patron des croyants. (Coran III 68)

Dans ce verset, outre le fait que le Coran qualifie le Prophète Mohammad de prophète, ceux qui sont plus dignes d'entre les créatures, ne sont-ils pas ceux qui ont suivi ces deux prophètes : Avraham et après lui Mohammad (sur eux la Paix !) ?

Ho, gens du Livre (de la Bible) ! En vérité, Notre messager (Mohammad) vous est venu expliquant, après une interruption de messagers (après le fils de Marie), afin que vous ne disiez pas : « Il ne nous est venu ni annonciateur ni avertisseur. » Voilà, certes, que vous est venu un annonciateur et un avertisseur ! Et (surtout) Dieu est capable de tout. (Coran V 19).

Dans ce verset, outre le fait que la mission du Prophète de l'Islam est claire comme de l'eau de roche, on retrouve la filiation revendiquée par l'Islam traditionnel vis-à-vis des autres religions et des prophètes bibliques. Non seulement le message prêché par le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) est inscrit dans la suite des religions bibliques précédentes -- ce que conteste les adeptes de ces religions -- mais le Coran affirme aussi et clairement que la venue du prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) était annoncée dans la Torah et l'Évangile (originels), si l'on s'en tient au verset suivant :

Ceux-là qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu'ils trouvent écrit (mentionné) chez eux dans la Thora et l'Évangile... (Coran VII 157)

Ce qui enlève toute contestation

Annonce de la venue du prophète

Annonce de la venue du prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) dans la Bible ou les Anciennes Écritures.

Le Coran confirme la venue du Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) comme un prophète divin et surtout une miséricorde pour toute l'humanité (Coran XXI 107). De plus, il est (était), et contrairement à l'idée véhiculée par le monde biblique, annoncé dans la Torah (originelle) et dans l'Évangile (originel) (Coran VII 157 ; LXI 6). Ce sont leurs ancêtres et Dignitaires religieux qui "effaceront" volontairement de la Bible son nom, sa description et celle de sa communauté (Coran XLVIII 29). Selon le fils de Djarîj : "Dieu possède la Science [véritable] au sujet de l'injustice des hommes qu'ils soient juifs, nazaréniens [ou les chrétiens], ou appartenant à toutes autres traditions et Il sait ce qu'ils font. Le propre de l'injustice des juifs [de l'époque du Prophète], est d'avoir été impie à l'égard de Dieu, d'une part en transgressant l'ordre qu'Il leur avait donné d'obéir et de suivre le "Louangé" [annoncé dans leur Livre] et cela, alors qu'ils avaient eux-mêmes imploré [contre les Arabes associateurs] l'assistance de ce Prophète avant qu'il ne soit suscité et, d'autre part, ils ont été impies dissimulateurs en reniant la vérité de sa fonction prophétique alors même qu'ils savaient qu'il était prophète et messager".

"Et lorsque Dieu [Elohîm] prit, de ceux à qui le Livre (la Bible) était donné, l'engagement : « Sûr ! vous l'exposerez aux gens, et point ne le cacherez ! »... Puis ils l'ont jeté derrière le dos et l'ont vendu à vil prix. Comme est mauvais ce qu'ils achètent [le mensonge contre la vérité, l'égarement contre la guidée]". (Coran III 187)

Certains exégètes voient dans ce verset une accusation envers les gens de la Bible. Loin de garder la Bible comme elle fut révélée initialement aux Prophètes (sur eux la Paix !), le monde biblique, les Dignitaires religieux, ne se permettront-ils pas de la falsifier ? Dans changer son contenu à leur goût ? D'en tronquer les récits des prophètes (sur eux la Paix !) ? Par leur action malveillante, ils seront déclarés "infidèles à leur Alliance" (toranique + évangélique).

Témoignages et exemples. Le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) disait : « Je m'appelle Mohammad sur la terre, mais Ahmad dans le ciel ». Témoignage : Addas, nazarénien de la ville de Ninive ; patrie du prophète Jonas (Younous) (sur lui la Paix !) dira notamment au Sceau de la Prophétie et le concernant : « Es-tu cet Ahmad dont il est question dans l’Évangile ? Il est dit que Dieu t’enverra aux habitants de la Mecque, qui te feront sortir de la ville ; que Dieu te ramènera pour les soumettre par la force, et que ta religion règneras dans/sur le monde... » Un nom céleste comme Ahmad qui peut se traduire en grec par περικλυτος (loué, renommé, célèbre). Dans la Bible, n'a-t-on pas dit que Ichoua (Jésus) (sur lui la Paix !) annonce l'arrivée du παρακλητος (en grec moderne : avocat, défenseur, réconfort) (Jean XIV: 16, XV: 26 et XVI: 7) ? Dans les Églises (ou Temples) du monde évangélique, ne considère-t-on pas que ce paraclet est l'Esprit Saint, et qu'il est venu à la Pentecôte ?

Une polémique c'est donc engagée entre le monde biblique, d'une part, et le monde islamique traditionnel d'autre part. 

Le Coran (XXX 40) et la Tradition islamique affirment tous deux que le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) est le dernier (au sens du sceau) des Prophètes (sur eux la Paix !), qu'il scelle ainsi le cycle de la Prophétie, en confirmant et en totalisant les messages véhiculés précédemment par la lignée des prophètes (sur eux la Paix !).

Biographie d'un homme prophète, un fils d'Adam.

Selon les biographes et historiens, le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) (569-632), naquit à La Mecque (Makkah), ville fondée par ses ancêtres Abraham et Ismaël (sur eux la Paix !). Il est le Prophète de l'Islam, le sceau de la Prophétie, le sceau des Prophètes (sur eux la Paix !). Il est et était considéré comme étant, en son temps et pour son peuple, l'unificateur par excellence des tribus d'Arabie et le restaurateur par excellence du Monothéisme abrahamique et de la Religion divine : l'Islam.

Naissance. Année. L'année de naissance du Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) est appelée traditionnellement Année de l’Eléphant en références aux évènements qui s'y sont déroulés (Coran CV). En 569, le gouverneur abyssin, Abraha, entreprit une expédition prosélytique pour démolir la Ka'bah et pour forcer les habitants à se convertir à l'Évangile, mais des volées d'oiseaux le mirent en déroute (v. Coran LXXV et CV). Un éléphant (1) participera à cette grande expédition punitive contre La Mecque. Lors de la révélation du chapitre CV du Coran, environ 40 après, il y avait encore les témoins oculaires au sein des arabes associateurs de la Mecque, ceux-mêmes qui ridiculisaient chaque verset du Coran.
(1) Un du troupeau de l'armée : ici le plus fort, jugé le plus capable... et non des éléphants.

Deux mois plus tard, le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) naquit. Son père mourut peu avant, ou peu après. Orphelin de père, il fut élevé successivement par sa mère et par son grand-père Abd al-Mouttalib, qui moururent au cours des huit années qui suivirent ; puis par un oncle paternel Aboû (père de) Tâlib, père d'Ali, homme assez pauvre.

Les biographies (sîrah) sur le Prophète durent attendre la deuxième génération des gens de l'Islam, des Compagnons du Prophète de l'Islam pour apparaître, voir le jour. Parmi les biographes célèbres, on citera : 'Ourwah fils de Zoubair (m. 94 H.), Abân fils de 'Othman (m. 105 H.), etc.

D'abord berger comme tous les prophètes (sur eux la Paix !), ensuite co-gérant dans les affaires de son oncle-tuteur, il visita Châm à l'âge d'environ dix ans, dans la caravane dirigée par son oncle. Lorsqu'il eut vingt-quatre ans, il la visita de nouveau, avec entre autre un serviteur, menant les marchandises de sa future épouse Khadîja. Khadija, femme riche, veuve, noble, respectable, charitable, organisait et vivait de caravanes marchandes. Malgré leur différence d'âge (Khadija avait 40 ans et le Prophète 25), ils se marièrent et auront (trois fils - alQâsim, 'Abd Allah et alTayyib (ou Tâhir), l'aîné d'entre eux, Al-Qâsim qui mourut en bas âge, donna à son père l'appellatif : Aba'l-Qâsim ; et quatre filles, Zaynab, Rouqayyah, Oumm Koulthoûm et Fâtima, la future épouse d'Ali, son cousin.
(1) province nord de l'Arabie comprenant quatre États : Jordanie, Palestine, Liban et la Syrie. On a dit également le Sinaï. Capitale : Jérusalem.

Thèses orientalistes bibliques et autres. Réfutations. 

Selon les biographes, le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) aurait eu en tout quinze épouses tout au long de sa vie. Le fils de Kalbi de dire notamment : « Le Prophète (sur lui Prière et Paix !) a contracté mariage avec quinze femmes. Il l'a consommé avec treize d'entre elles et onze étaient, à la même époque, ses épouses. A sa mort, elles étaient neuf. » Quant aux esclaves "sarâry", elles étaient deux Mâria l'Egyptienne et Rayhâna fille de Cham'oûn la Qoraizihte (ou la Nadrite). Mâria l'Egyptienne enfanta Ibrâhim, lequel mourut encore bas-âge et fut enterré au cimetière de Baqî (La Mecque).

Les détracteurs du Prophète de l'Islam pointent souvent du doigt le nombre de ses femmes (il avait neuf femmes à sa mort), alors que la loi du divin Créateur et Législateur limite le nombre d'épouses (libres) qu'un homme peut avoir simultanément à quatre. Il est répondu à cette accusation que le Prophète de l'Islam se maria avant que cette règle fut instauré d'une façon définitive par le divin Législateur, dans Son livre : le Coran. Et même si les hommes de l'époque durent se séparer de certaines de leurs femmes pour respecter la règle, le divin Législateur a instauré ici une exception pour Son messager. N'en déplaise à ses détracteurs !

Selon un enseignement commun avec partie du monde biblique, la race humaine n'a-t-elle pas des parents légitimes en les personnes d'Adam et Hawa (Eve) ? Pour les partisans d'une théorie athée dit de l'évolution, ce serait plutôt chez les animaux qu'il faudrait la chercher, en l'occurrence ici la race animale des singes ! Les détracteurs de la Religion divine : l'Islam n'aiment-ils pas prendre en exemple la monogamie du prophète Adam (sur lui la Paix) ? En vérité, telle sera la loi divine pour lui et le début de l'espèce humaine sur terre. Même règle pour toute autre espèce. Plus tard, la loi divine permettra d'avoir plusieurs épouses libres et esclaves. Des rois prophètes, dans l'histoire biblique, n'ont-ils pas eu plusieurs épouses libres et esclaves ? N'a-t-on pas rapporté que le prophète David (sur lui la Paix !) a eu environ 600 épouses, son fils le prophète Salomon (sur lui la Paix !) mille épouses. Et personne trouve, en monde biblique, chose à redire !

Il faut savoir et il est clair, pour les gens sensés, que le Prophète de l'Islam n'a pas contracté tous ces mariages uniquement pour raison charnelle ou pour des raisons spécifiques. N'en déplaise à ses détracteurs ! 

Quant à son union avec des épouses comme : Mère Habîba, Mère Salama, Saouda, Maimouna et Mère Masakîn, elles étaient veuves et persécutées pour leur foi. Ainsi, il les protégea. Quant à Zainab fille de Djahch, son mariage est venu de son Seigneur qui ordonna à Son messager de la prendre pour épouse, alors qu'il voulait l'éviter, appréhendant ce qu'auraient pu dire les gens de son peuple : « Mohammad s'est marié avec la femme de Zaid, son fils adoptif (1). » Pour 'Aïchah, fille d'Abi Bakr, il s'était uni à elle, par égard à son père, l'ami fidèle qui l'a soutenu dans ses épreuves, dès les premières heures de sa mission prophétique.
Il épousa la veuve Hafça, fille de 'Omar, par déférence à son père qui nourrissait le vif désir de voir sa fille sous le toit véritable du Prophète de l'Islam et la compter ainsi parmi les Mères des Croyants. 
Ainsi, le Messager de l'Islam n'a jamais contracté un mariage pour un autre mobile que de servir son divin Créateur et Son ordre. N'en déplaise à ses détracteurs ! A ceux qui cherchent à le discréditer et à salir son image !
(1) A l'inverse du droit biblique, civil, la filiation par adoption fut interdite. Appelé naguère : Zaid fils de Mohammad, il devra resté Zaid fils de Hâritha. But : ne pas léser les ayant droits véritables du défunt dans l'héritage. La personne adoptée peut néanmoins, en droit coranique, profiter d'un legs, jusqu'à un tiers de la fortune du défunt, si celui-ci en a ainsi disposé (par écrit)...

Il y a aussi débat (de la part des opposants, adversaires et détracteurs de la loi divine et islamique) sur le très jeune âge de certaines de ses épouses, mariages qui seraient aujourd'hui, estiment-ils, difficilement acceptables, mais on ne doit pas oublier ceci : Premièrement : le Créateur de l'homme et celui qui le nourrit véritablement c'est uniquement le divin Créateur et non dame "nature" ou tout autre chose inventé par la petite cervelle de l'homme, sous une inspiration satanique. Secundo : Il dispense de Ses bienfaits qui Il veut d'entre Ses créatures... N'en déplaise aux mécréants et détracteurs de Sa religion ! Troisièmement : Partie du monde dont le monde biblique n'hésite pas de traiter, au passage, le Prophète de l'Islam de p.é.d.o.p.i.l.e. ! Dieu nous préserve d'une telle infamie ! A ce sujet à Israël Adam Shamir, juif israélien, d’écrire dans son ouvrage : « L’autre visage d’Israël », ce qui suit : "Ayant été un modeste étudiant du Talmud, à Jaffa, je me lèverai pour prendre sa défense, au nom de nos traditions juives. Loin d'avoir été un pécheur, Mohammed - que la paix soit sur Lui - s'est comporté en accord avec la lettre et l'esprit de notre sainte foi. Le Jacob de la Bible tomba amoureux de Rachel, lorsqu'elle avait sept ans, et il engendra, avec elle, une lignée de saints au nombre desquels figure Marie,..." (Op. cit.).

Sa mission apostolique

609. le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) prit goût à la solitude. Rien ne lui plaisait que d'être seul. Il choisit pour sa retraite la montagne de Hirâ qui surplombe La Mecque. Il s'y retirait pour se purifier de l'idolâtrie et des vaines pratiques qu'il voyait et entendait autour de lui. Il retournait chez lui pour se ravitailler. Il faisait cela à plusieurs reprise, auprès de Khadija, jusqu'à ce que lui vint la vérité, dans la grotte de Hirâ. Une nuit du mois de ramadân, l'ange Gabriel vint lui annoncer la nouvelle mission adressée à toute l'humanité. Ainsi, l'ange vint et lui dit de réciter le chapître 96 du Coran. A l'inverse de la Bible, le Coran ne fut pas révélé tout à la fois, mais en fragments pendant vingt-trois ans (609-623). Ce qui met hors d'eux ses adversaires tant bibliques qu'autres. Après cette heureuse annonce, la révélation marqua un arrêt pendant quarante jours (1) au cours desquels Waraqa mourut. 
(1) Certains biographes et historiens, ont émis jusqu'à deux ans. 

Après la reprise de la révélation, le prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) reçut l'ordre d'avertir les gens, d'adorer un Dieu unique... (Coran LXXIV 1/7). Les premiers prosélytes furent : Khadijâ parmi les femmes, 'Ali parmi les enfants, Abou Bakr parmi les hommes et Zaid parmi les affranchis (que Dieu les agrée !). Élus par leur Seigneur, ceux qui embrasseront cette religion s'appelleront les Soumis (musulmans) : nommés ainsi en référence à leur père le prophète Abraham (muslim, celui qui se donne, qui se soumet à Allah, Allaha (araméen) « Dieu, le Père, Elohîm ». Bible : justes). (Coran XXII 78).

Après sa mort, ses Compagnons (que Dieu les agrée !) continuèrent de transmettre : 1) la parole du divin Créateur : le Coran,  2) les paroles et enseignements du Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !).     

Le Coran  

Le Coran ou Qor'an. Le Coran que le monde islamique possède, depuis plus de 14 siècles, se divise en 114 chapitres de dimensions très variées. Les chapitres n'étaient pas toujours révélées en entier ; parfois plusieurs chapitre (ou sourates) furent à la fois objet de révélations fragmentaires ; on les codifiait selon les directives du Prophète lui-même. Ce travail de compilation dura toute la vie missionnaire du Prophète (sur lui Prière et Paix !), et le tout date de l'époque du Prophète lui-même : après sa mort la révélation cessa, et la communauté n'avait aucun droit d'ajouter ou de supprimer quoi que ce soit.

Un autre travail de collation en livre débutera sous le vicariat d'Abou Bakr. Quand Abou Bakr mourut et qu'Omar fils de Khattab lui eut succédé, ce dernier l'écrivit en un seul volume (moushaf) qui resta chez lui. Quand lui aussi mourut, il resta chez sa fille Hafsa, veuve du Prophète (sur lui Prière et Paix !). Quand un différent, sur la lecture du Coran, éclata lors de l'expédition en Arménie, Othman ordonna de faire une nouvelle collation. Ensuite Othman demanda à Hafsa de lui prêter le volume (d'Omar) et jura qu'il le lui rendrait. Alors elle lui donna. Othman le collationna avec la (nouvelle copie), mais n'y trouva aucune différence. Il rendit donc le volume à Hafsa, et il en fut tout heureux. Puis il ordonna au public de transcrire leurs copies du Coran (à partir de cette édition). Telle est l'histoire succincte de la rédaction du Coran.

Prédication et persécutions

La durée de la période de prédication secrète fut de trois ans. Le nombre des convertis atteignit un peu plus de quarante hommes et femmes. Parmi eux figuraient Hamza, l'oncle du Prophète (sur lui Prière et Paix !) et Omar fils de Khattab (que Dieu les agrée !).

Persécutions. Les Arabes Qoraichites, associateurs, rivalisèrent d'efforts et de ruse pour étouffer la lumière de la Religion divine : l'Islam. Les fidèles sans défense furent victimes de persécutions sévères et variées, sans pour autant abjurer leur foi. La persécution engagée par les associateurs arabes ne s'arrêta pas seulement aux opprimés, elle toucha les autres et en tête, le Prophète (sur lui Prière et Paix !). Il n'échappa pas aux tracasseries, aux railleries en tout genre. Les meneurs portent des noms comme : Abou Lahab, un de ses oncles. Walid fils de Moughîra, le Makhzoûmite, Abou Djahel (l'insensé), pour ne citer qu'eux. Persécuté, le Prophète (sur lui Prière et Paix !) fit preuve de patience jusqu'à la victoire, la suprématie de la Religion divine : l'Islam, l'humiliation et l'abolition du culte des idoles.   

Émigration. Le nombre des fidèles augmenta, exaspérant la rancœur des arabes associateurs. Ils donnèrent libre cours à leur nuisance et exactions. Il fut alors autorisé pour la nouvelle communauté à émigrer en Abyssinie. Cette émigration eut lieu au mois de rajab de la cinquième année de la mission du Prophète (sur lui Prière et Paix !), donc de la deuxième année de sa prédiction ouverte. Les émigrants étaient une dizaine. Parmi eux figuraient Othman fils de 'Affan et son épouse Roqayya, fille du Messager... Ils y restèrent pendant deux mois de cette cinquième année. Suite à une fausse rumeur, ils retournèrent en Arabie. Parvenus à proximité de La Mecque, ils se rendirent compte de leur erreur. Faute de pouvoir entrer à La Mecque, ils décidèrent de retourner en Abyssinie. Se joignirent à eux, d'autres, et leur nombre atteignit 83 personnes. Ce fut la deuxième émigration en Abyssinie. Le Négus, refusant d'obtempérer aux ordres des arabes associateurs de La Mecque (d'extrader ou de punir les réfugiés), leur accordera aide et protection. Lui-même, homme de l'Évangile, se convertira à l'Islam. Il mourra comme tel, et le Prophète (sur lui Prière et Paix !) fera la prière des morts sur lui.  

Le revers cuisant essuyé par la délégation arabes de la Mecque auprès du Négus, la diffusion de l'Islam et le nombre croissant de ses adeptes exaspérèrent les associateurs arabes mecquois. Ils décidèrent des mesures radicales contre la Religion divine : l'Islam et ses adeptes. 

Suite à une réunion de leurs notables, ils établirent un acte écrit (une loi) contre les Fils de Hachem et les Fils de Mottalib, en raison de leur lien de parenté avec le Prophète (sur lui Prière et Paix !). Tout mariage ou transaction serait interdit avec eux. Ils s'engagèrent, firent écrire un feuillet dans ce sens et l'accrochèrent dans la Ka'bah, pour plus de solennité. Cet isolement eut lieu en l'an 7 de la mission prophétique et dura trois ans, pendant lesquels les adeptes de l'Islam souffrirent de la faim et de la privation. Puis vint la délivrance de leur Seigneur. Les belligérants trouvèrent un terrain d'entente. Le texte de l'acte fut déchiré (ce qu'il en restait).  

Dures épreuves. Après cette épreuve qui dura près de trois ans, le Prophète (sur lui Prière et Paix !) fut touché par une lourde perte : celle de son oncle Abou Tâlib, son protecteur dévoué et ferme. Et à cela, succéda la mort de Khadîja, son épouse, qui toujours le soutint et le réconforta. 

Arrestation, assassinat ou expulsion (Coran VIII 30) ? La fuite des adeptes de l'Islam. Quoi de plus redoutable pour les Mecquois associateurs que le ralliement des gens de Yathrib (ancien nom de Médine) à l'Islam, hommes aguerris et indomptables. Déjà, un nombre de croyants de la Mecque les avaient rejoints à Médine. Ils décidèrent de la tenue d'un conseil de 15 ou de 100 grands personnages de la cité de la Mecque pour étudier la situation créée par la fuite des adeptes de l'Islam, et pour décider de la conduite à tenir vis-à-vis du Prophète. Tout le monde fut d'accord que l'expulsion du Prophète risquait d'entraîner des dangers, par exemple l'invasion de la Mecque par les Médinois. L'expulsion du Prophète de la Mecque fut donc écartée. L'emprisonnement n'était pas non plus un moyen très sûr. On décida l'assassinat, et pour éviter le danger de guerre civile avec la tribu victime, on trouva une méthode efficace, mais primitive : on confia la tâche à une bande de jeunes hommes choisis parmi tous les clans de la ville. L'affaire était décidée.   

Fuite et secours divin. Selon les biographes, Raqîqah fille du père de Saifî fils d'Hachim, une tante du Prophète mariée dans la tribu de Zouhrah, lui apporta la nouvelle du complot, qu'elle dut apprendre par les bavardages indiscrets des voisins. Informé, le Prophète se rendit immédiatement chez Abou Bakr ; il lui apprit la conspiration, et lui confia l'ordre divin de quitter la ville. Il fut demandé à 'Ali, pour tromper les conspirateurs, de se mettre au lit à sa place et de se couvrir de son manteau, lui affirmant qu'il lui arriverait aucun mal, selon le décret divin. Après cela, les préparatifs pour rejoindre Médine purent commencer.   

Poursuite des fugitifs. Peine perdue, ceux-ci arriveront, après quelques épreuves, sains et saufs à Médine. Les poursuites des arabes associateurs n'aboutissant à rien. Médine était dans l'attente de la caravane des fugitifs. La joie fut à son comble lorsqu'elle arriva. Quelqu'un composera alors ce chant devenu célèbre :  

"La pleine lune s'est levée sur nous, de la Thanîyat al-Wadâ' ! Le remerciement reconnaissant nous incombe. Pour aussi longtemps qu'on priera Dieu ! O Celui qui a été convoqué (par Dieu) pour nous, tu es venu avec un commandement qui sera obéi !"

L'histoire mecquoise tourne une page. C'est l'émigration annoncée dans la Bible originelle. Comme d'autres prophètes messagers, le Prophète ne fait pas exception à la règle. Naguère, le prophète Mochè (Moïse - sur lui la Paix !) dut se réfugier à Madian (Coran XX 41). Puis ce sera au fils de Marie accompagné de sa mère "de trouver asile vers un coteau tranquille et doté de source" (Coran XXIII 50). L'émigration du Prophète (sur lui Prière et Paix !) et de ses Compagnons de la Mecque à Médine ; émigration (ou hidjrah, francisé : hégire) qui a donné son nom à l'ère islamique. Bien que le Prophète lui-même ne soit arrivé à Médine qu'au 12 du mois de rabi' al-awwal, ses compagnons avaient déjà commencé, sur son ordre, l'émigration trois mois auparavant, quelques jours après la conclusion du pacte de 'Aqabah ; c'est pourquoi c'est du premier de mouharram qu'on compte le début de cette ère (l'année de l'ère évangélique étant l'année 622).  

Les treize années que le Prophète (sur lui Prière et Paix !) avaient passées à la Mecque, jusqu'au jour où il émigra, furent des années de dures souffrances. Le Prophète n'y goûta pas une heure de repos. 

Les dix années passées à Médine étaient des années de lutte ininterrompue. Il n'y a pas connu un mois de répit, ni un seul jour de quiétude, souffrant de la privation la plus dure. Par exemple, il ne put jamais manger à sa faim du pain d'orge, deux fois par jour. La première réalisation bienfaitrice pour la future communauté fut la construction de la Mosquée de Qoubâ. 


Mosquée de Qouba.

Elle sera la première fondée en terre d'Arabie (Coran IX 108). Une autre étape : La prise de contact avec les Juifs de Médine par l'intermédiaire de 'Abd Allah fils de Salâm (que Dieu l'agrée !). Suivra la conclusion d'une charte concernant les Emigrés (les habitants de la Mecque : mouhadjirîn) et les Auxiliaires (les habitants de Médine : les ançar) et comprenant entre autre un accord avec les Juifs de Médine. Ce fut l'un des plus grands efforts d'édification de la Communauté et de resserrement des liens entre les habitants de Médine, y compris leurs voisins, tribus juives diverses. Il les a unifiés pour en faire un seul bloc capable de faire face à quiconque voudrait leur faire du mal. Enfin la fraternisation des Émigrés et des Auxiliaires.  

En raison de la violation du traité par les Qoraiches, la décision fut prise de conquérir la Mecque. Capitale de l'Arabie et futur centre religieux du monde islamique. Elle sera conquise sans opposition, sans effusion de sang, le Prophète ralliant à lui ses derniers adversaires comme Abou Sofian...  

Après avoir réorganisé l'Arabie et mis en place une nouvelle législation pour elle et sa communauté, il retourne à Médine, où il meurt en 632 (an 11 H.) après une courte maladie.

Naissance et enfance

Mohammad (sur lui Prière et Paix !)  fils de 'Abd Allah et d'Aminah fille de Wahb naquit à la Mecque en l'an 53 (fin du VIe siècle, vers 570 (1)), avant l'Émigration. Vers 463, son aïeul Hâchim réussit à obtenir des chartes de sécurité et le libre passage de la part de l'empereur byzantin, l'empereur persan, le Négus abyssin (Ethiopie) et le roi himyarite du Yémen, permettant de fréquenter ces pays et y mener des caravanes de commerce. Cela transforma l'économie du pays, et créa une hégémonie des Mecquois sur de grandes parties de l'Arabie, déjà avant la Révélation. (cf. Coran CVI). Hâchim organisait donc les expéditions commerciales de son peuple de sorte qu'à chaque hiver une caravane partait pour le Yémen et l'Éthiopie, alors qu'une seconde prenait la route de Ghaza et d'Angora et d'autres centres commerciaux de la Syrie, en été.
(1) On a dit, par rapport à l'ère évangélique : 20 août 570 (Cassin de Perceival). Autres avis divergents : le 10 novembre 570, le 22 juin 570 ; 20 ou 22 avril 571 G, selon les estimations du grand expert Muhammad Soulayman Al-Mansourfouri et de l’astronome Mahmoud Bacha...

L'Ascendance du Prophète. La famille de Mohammad fils de 'Abd Allah (sur lui Prière et Paix !) est connue sous le nom de famille Hachémite par référence à son grand-père Hâchim fils de `Abdel Manâf. Les Hachimites sont connus comme de véritables Ismaélites. Mohammad, le Prophète de l'Islam, appartenait aux Fils de Hâchim dont la ligne ci-joint le relie directement à 'Adnân, un descendant d'Ismaël, le fils béni d'Abraham : Mohammad fils de 'Abdullâh, fils de 'Abdul-Muttalib, fils de Hâchim, fils de 'Abdel-Manâf, fils de Qouçay, fils de Kelab, fils de Mourrah, fils de Ka'b, fils de Lou'ay, fils de Ghâlib, fils de Fihr (Qoraych - le Requin, poisson de la mer Rouge et du Golfe)), fils de Mâlik, fils de Nazâr, fils de Kinânah, fils de Khazima, fils de Moudrika, fils de Ilyâs, fils de Moudhar, fils de Nazâr, fils de Ma'd, fils de Adnân, un descendant d'Ismaël fils d'Abraham (sur eux la Paix !). 

Les Antécédents. Selon les biographes et historiens, Qouçay, le grand-père de Hâchim et le sixième descendant en ligne directe de Fihr, fut un notable de la Mecque et le chef du territoire environnant. Qouçay fut investi des cinq privilèges du gardien de la Ka'bah, à savoir :
1. Le Hijâbah, c'est-à-dire la possession des clés et du contrôle du Sanctuaire ;
2. La Siqâyah et la Rifâdah, c'est-à-dire le droit de fournir boisson et nourriture aux pèlerins ;
3. La Qiyâdah, c'est-à-dire le commandement des troupes en temps de guerre ;
4. Le Liwâ', c'est-à-dire le droit d'attacher la bannière à la Hampe et de la présenter au porte-étendard ;
5. Le Dâr-al-Nadwah, c'est-à-dire la présidence du Conseil.
Ses ordres étaient d'autorité. Ultérieurement, ces fonctions furent héritées par les petits-fils de Qouçay, en l'occurrence, Hâchim (né en 442), al-Muttalib, Nawfal et 'Abd Chams. Ajoutons que, toujours selon les biographes et historiens, tous les prophètes, sans exception, depuis Adam jusqu'à Mohammad fils de Abd Allah (sur eux la Paix !) se sont rendus pour accomplir leur Pèlerinage à la Mecque.

`Abd Allâh épouse Âminah fille de Wahb, chef du clan médinois des Fils de Zahra. Elle accouche dans la maison connue sous le nom de Mohammad fils de Youssouf, frère de Hadjâdj fils de Youssouf. C'était en l'an de l'Éléphant, cinquante jours environ après la défaite de l'armée d'Abraha Achram (Coran CV). Cette maison est actuellement transformée en bibliothèque.

Naissance du fils d'Abd Allah. Signes annonçant la mission future du Prophète de l'Islam. Parmi eux, les biographes et historiens citent :
- Fruit d'une union légitime, légale. Cette chasteté était courante dans le monde arabe, parmi les femmes libres. La chasteté, avant le mariage, était de règle.
- Aminah, pendant la grossesse et l'accouchement, ne sentit aucune douleur, aucune fatigue...
- Au Sceau de la Prophétie de déclarer un jour : "Je suis (mentionné) auprès de Dieu dans le Prototype du Livre en tant que sceau des Prophètes alors qu'Adam était encore couché dans sa "terre". Je vais vous dire ce que cela signifie : je suis l'invocation de mon père Abraham, la bonne nouvelle annoncée par Ichoua (Jésus) à son peuple (Israël), et la vision en songe de ma mère."
Selon une autre variante : Lorsque la mère du Prophète (sur lui Prière et Paix !) le porta et le mit au monde, elle vit jaillir d'elle une lumière lui montrant les palais de Châm. Interrogé sur sa personne, le prophète (sur lui la Paix !) dira :
"Je suis l'accomplissement du vœu formulé par mon père Abraham (Coran II 129) et l'heureuse annonce faite par Ichoua (Coran LXI 6). Et ma mère a vu quand elle me porta jaillir d'elle une lumière par laquelle lui était illuminé les palais de Châm."
 (1) Souhaily écrit : « Cette lumière annonçait la conquête de ce pays sur lequel s’établirait le Vicariat tout au long du règne des Fils d’Oummiya. Le pays fut éclairé par la lumière spirituelle qui émanait du Prophète de Dieu (sur lui Prière et Paix !). 
- Quand Aminah engendra le prophète (sur lui la Paix !), un ange vint lui dire : "Tu viens d'engendrer le meilleur de cette communauté. Quand tu le mettras au monde, tu diras : "Je prie Dieu l'Unique de le protéger contre tout envieux. Le signe qui confirme ce que je dis est que sa naissance sera accompagnée d'une lumière qui éclairera les Palais de Bosra (1) à Châm. Appelle-le alors Mohammad (2), le loué, car dans la Thora, il est appelé Ahmad (le Très-Loué). Il sera loué par ceux qui se trouvent dans les cieux et sur terre."
 
(1) Bosora. Appelée également Bosra ou Bozra. Capitale du royaume des Nabatéens, et plus tard de la province romaine d'Arabie. Au Ve siècle, la ville devint le foyer de l'enseignement nestorien, reniant les définitions du concile de Chalcédoine (451) sur la double nature humaine et divine du Christ. Mahomet a visité cette localité, et il est possible qu'il y fut initié à cette forme de christianisme. En l'an 634, Bosora fut prise par les musulmans, et transformée en centre islamique. (Dic. de la Bible. Edit. Bordas. 1990).  
 (2.) "Mouchaffaha". En hébreu la "louange" se dit : Chaffahâ. Louange à Dieu soit Chaffâ-lâ-hâ. Soit en langue hébraïque : Mohammad.
- A sa naissance, le cordon ombilical de son fils était déjà coupé, contrairement à tout nouveau-né. Il était, à l'instar d'autres prophètes comme le fils de Marie, né circoncis. 
- les anges l'ont lavé et marqué du sceau de la Prophétie sur le dos, entre les épaules.
- Il fit la joie de son grand-père lequel dira entre autre : « Mon fils aura un avenir brillant. » Réjoui par la nouvelle, il arriva prit le nouveau-né, l’amena dans la Ka'bah, invoqua Dieu et le remercia. Il lui choisit le nom de Muhammad, nom à l’époque inconnu des arabes. Il prendra un soin tout particulier de lui.  
- Il échappera aux coutumes populaires de son peuple. Selon les biographes, chez les femmes de Qoraich, il était comme habitude de couvrir les nouveaux-nés d'une marmite, au-dessous de laquelle ils passaient la nuit. Le fils d'Aminah échappa à cette coutume car la marmite se trouva cassée en deux.     
- La chambre où il vit le jour fut inondée de lumière. Les cieux et la terre voulurent lui rendre honneur. On vit les étoiles s'approcher du nouveau-né, presque au point de le toucher. Ce phénomène était constaté par la mère et la sage-femme qui le rapportèrent. C'est un fait réel et non une invention. Car le Seigneur de l'Univers est une divinité capable, puissant et savant !
- A sa naissance, le palais de Chosroès fut ébranlé. Quatorze tours tombèrent
- Le Feu sacré des Mages de Perse s'éteignit, ce qui ne s'était pas produit depuis mille ans.   

- L'âne de sa nourrice devint le plus rapide de la caravane ; 

- Sa chamelle commença à donner du lait en quantité plus que suffisante pour toute la famille ;

- les moutons et les brebis de Halîmah rentraient à la maison toujours satisfaits de leur pâturage, tandis que le même endroit ne donnait rien aux autres animaux.
- Voici donc quelques signes miraculeux qui accompagnèrent cette naissance bénite, prélude de sa mission future et de l'importance inouïe qu'aura ce nouveau-né d'Arabie. 

L'allaitement du fils d'Aminah. Selon les biographes et historiens, la première nourrice qui eut l'honneur de l'allaiter fut sa mère, Aminah fille de Wahb de la tribu des Fils de Zohra, femme noble, chaste et pure, qui fut témoin de nombreux miracles lors de la naissance de l'enfant.   
- La deuxième fut Thouaybah, l'esclave de son oncle Abou Lahab. Cette esclave allaita également Hamza, l'oncle germain du fils d'Aminah qui fut ainsi son frère de lait.  
- La troisième fut Halîmah fille de Abou Dhouaib, de la tribu des Fils de Sa'd. Chaimah, sa fille et fille de Hârith fils de Abdel 'Ozza, était la sœur de lait du fils d'Aminah. 

Fait extraordinaire. Un jour un frère de lait courut chez ses parents pour leur raconter, tout effrayé, que des gens s'étaient emparés du fils d'Aminah et lui avaient ouvert la poitrine. Les parents s'empressèrent, mais ils trouvèrent l'enfant assis sur la colline, les yeux fixés sur le ciel. Interrogé, il raconta que deux anges étaient venus de la part de Dieu, avaient ouvert sa poitrine, retiré son cœur, enlevé la partie appartenant à Satan, et remis le reste après l'avoir lavé avec de l'eau céleste, dont il sentait encore la fraîcheur. Les anges s'en étaient allés alors au ciel dans la direction où il les suivait encore du regard. La nourrice Halimah et son mari Abou Kabchah crurent devoir rendre l'enfant à ses parents plutôt que de le retenir encore quelque temps chez eux, car on ne savait quel autre évènement pouvait encore arriver à l'enfant merveilleux.    

Après le fait miraculeux de la « fente de poitrine », l'enfant partit avec sa mère Aminah, une esclave noire du nom de Mère Aiman, pour Médine. C'est sur le chemin du retour que sa mère trépassa soudainement à Abwâ. Bien qu'il n'eût que six ans, son chagrin fut très grand, mère qu'il aimait tendrement. Plus tard, adulte, il s'arrêtait pour visiter le tombeau de sa mère, et versait d'abondantes larmes...  

La bonne mère Aiman parvint à rentrer à la Mecque avec l'enfant, après avoir assisté à l'enterrement d'Aminah. Abdoul Mouttalib, âgé alors de 108, prit son petit-fils chez lui ; et comme l'enfant avait perdu son père aussi bien que sa mère, l'affection du grand-père envers lui était naturellement très grande. Le fils d'Aminah était âgé de 8 ans, lorsque son grand-père mourut, après l'avoir confié à son fils Abou Talib, oncle de Mohammad fils de 'Abd Allah, en lui recommandant d'en avoir le plus grand soin.   
Abou Talib se chargea de son neveu de la meilleure façon qui soit. Il le joignit à ses enfants et le traita même mieux qu'eux. Il le spécifia d'un grand respect et d'une grande estime. Abou Talib demeura aux côtés de son neveu quarante ans, durant lesquels il le chérit, le protégea et se fit des amis et des ennemis pour lui...

Jeunesse

Son enfance, avant l'annonce de sa mission, fut marquée d'actes sublimes, signes de son message futur. Les biographes et historiens en citeront plusieurs. Ils remarquent aussi que, dès sa naissance, l'enfant d'Aminah fut entourée de la sollicitude divine et protégé de ce qui porte atteinte à sa haute dignité.  

Prière de demande de la pluie. Une année, une grande disette touchera La Mecque et ses environs. Le Seigneur de la Ka'bah inspira alors Abou Tâlib de recourir à son neveu, encore enfant, pour demander la pluie. Il le fit venir à la Ka'bah, l'y adossa, le prit dans ses bras, suppliant : « Seigneur ! Accorde-nous de la pluie. Nous T'implorons par cet enfant béni ! » Leur divin Créateur et Seigneur exauça leur prière et la pluie tomba, faisant déborder la vallée. La terre donna tout à profusion. Signe annonciateur de son message.    

La confirmation et témoignage de son message par un moine du Châm. Selon les biographes et historiens, quand le fils de Aminah (sur lui Prière et Paix !) a douze ans (on dit : et deux mois et dix jours), son oncle Abou Talîb, accompagnant une caravane de commerce, l'emmène avec lui au Châm (en Syrie). Son affection l'empêchait de se séparer de son neveu. Arrivés à Bostra (El Basra), ils campèrent non loin d'un ermitage occupé par un moine (1) célèbre sous le nom de Bahira. Regardant du haut de son monastère, grande fut sa surprise, de voir un enfant de la caravane protégé du soleil par un nuage. Il invita alors les membres de la caravane à un repas, alors qu'il ne le faisait pas auparavant. Hospitalité jugée plutôt inhabituelle de sa part. Au moment du repas, il remarqua l'absence de l'enfant. On le fit venir. Son jeune âge et sa pudeur l'empêchaient de manger avec les chefs et notables qoraichites et l'avaient obligé à se tenir à l'écart. Les convives retirés, il se mit à questionner l'enfant. Ses réponses coïncidaient exactement aux descriptions sur le futur Prophète annoncé dans la Bible. Chose surprenante, il conseilla à son oncle de rentrer le plus vite possible à La Mecque de peur que les gens de la Thora ne le tuent, s'ils arrivaient à le reconnaître. Abou Talîb régla en hâte ses affaires et retourna rapidement à La Mecque avec son neveu.
(1) que le monde évangélique prend pour un nestorien. Et dont le vrai nom, dit-on, était Georges. D'autres : Sergius, Serge...

Autre signe, autre marque. En 604, alors qu'il n'avait que trente cinq ans, la Ka'bah fut détruite par un incendie suivi de pluies torrentielles. Le recours du Prophète (sur lui Prière et Paix !) pour statuer sur un différent qui allait opposer les tribus mecquoises montra son habile diplomatie, il réussit alors à prévenir une discorde qui aurait pu dégénéré en guerre civile et meurtrière. Selon les biographes et historiens, après de longues délibérations, les tribus tombèrent d'accord pour entreprendre les travaux qui s'imposaient. Toutes sortes de précaution toutefois furent prises, entre autres de n'accepter pour la restauration que des fonds licites et bien acquis. Les travaux achevés, on se disputa pour savoir qui déposerait la "Pierre noire", à l'angle dit yéménite. Chaque tribu s'en arrogeait le droit et ne le céder à aucune autre. On faillit en venir aux mains... Sa qualité d'être, dans les tribus, un homme digne de confiance (al_amîn) se révéla lorsque les habitants de la Mecque acceptèrent, d'un commun accord, de s'en remettre à lui dans leur différent. Il leur demanda d'étendre un drap sur le sol et d'y mettre la "Pierre noire". Ensuite, il demanda aux représentants de toutes les tribus de tenir un coin du drap. Ils le soulevèrent, tous, à la hauteur de l'emplacement de la "Pierre noire" (1). Le fils d'Abd Allah (sur lui Prière et Paix !) la remit lui-même à sa place. La guerre fut ainsi évitée et l'union entre les tribus préservée.     
(1) Pierre (et non météorite) venant du Paradis. A l'origine blanche, mais à cause des péchés de ceux chargés de sa garde, elle devint noire. On a dit : renferme notre engagement à tous : (Coran VII 172).

La guerre de profanation et l'ordre de chevalerie. Toutes les fois qu'on profanait l'un des mois sacrés (1), par un recours aux armes, on nommait ce grand scandale « guerre de profanation » (fidjar). Et cette "guerre de profanation" attentait à l'interdit du Territoire sacré de La Mecque et ses environs. Les biographes et historiens parlent de quatre violations de cette trêve à La Mecque, avant la Révélation. Ce conflit éclata entre Qoraich et Kinâna d'une part et Qayç de l'autre. La mort d'un Qayçite les mit aux prises. La fin des hostilités fut marquée par "l'alliance des méritants" (hilf al-foudoûl). Le fils d'Abd Allah (sur lui Prière et Paix !), âgé de vingt ans y participa, avec son clan, à la guerre déclenchée par les Kinâna, accéda ensuite à l'ordre de chevalerie, organisé par son oncle Zoubair pour venir en aide à tout opprimé, qu'il fut indigène ou étranger. Il était fier d'y avoir participé et en gardera un heureux souvenir tout au long de sa vie.  
(1) Les mois sacrés sont pour le monde islamique (et selon un calendrier lunaire) : rajab, dzoû al-qi`dah, dzoû al-hijjah et mouharram.

Mariage avec Khadîjah. A La Mecque, vivait une femme noble et riche, quoraichite de Asad, distinguée par ses qualités rares et son éducation raffinée, nommée Khadîjah fille de Kouwailid (que Dieu l'agrée !). Divorcée. Elle connaissait la haute réputation de cet homme appelé Mohammad (sur lui Prière et Paix !), et lui proposa d'être son mandataire. Ainsi, obtenait-il une rentrée d'argent lui permettant de s'affranchir de l'hospitalité de son oncle. Partant donc au Châm avec une caravane marchande, il y avait avec lui, pour le servir, un esclave de Khadîja, nommé Maysara. C'était la deuxième fois qu'il partait en voyage d'affaires pour cette région nord de l'Arabie. Maysara fut témoin, selon les biographes et historiens, de nombreux prodiges. Ainsi, deux anges le couvrirent de leur ombre quand la chaleur intense de midi se fit sentir. Lorsqu'il mit pied à terre, au cours de ce voyage, à l'ombre d'un arbre, non loin d'un ermitage d'un moine (1) ; celui-ci se renseigna sur lui. Il lui fut répondu un Mecquois du voisinage du Temple. Pour le moine aucun doute, cet homme porte en lui et sur lui les signes de la Prophétie. Et de s'exclamer : « Nul ne prit repos sous cet arbre, si ce n'est un prophète ! ». Selon certaines sources, le Messie fils de Marie, prophète biblique, se serait assis, avant lui, sous cet arbre. Et Dieu est plus Savant !  
Les affaires terminées, le Prophète (sur lui Prière et Paix) s'en retourna avec des bénéfices. Ce qui réjouit Khadîjah dont le témoignage de Maysara sur le témoignage du moine et la présence des deux anges, ajouta à son contentement.    
Tous ces témoignages et autres, notent les chroniqueurs, historiens et biographes, l'incitèrent au mariage avec Mohammad fils d'Abd Allah (sur lui Prière et Paix !), qui avait alors vingt cinq ans. Elle, et selon divers avis, entre trente cinq et quarante ans.   
Mohammad (sur lui Prière et Paix !) fit part de la demande en mariage à ses oncles. Alors, Hamza et Abou Talîb allèrent trouver le père de Khadijah et lui demandèrent la main de sa fille pour leur neveu. L'accord ayant été obtenu, son douaire sera de vingt jeunes chamelles.    
(1) dont le nom aurait été : Nestor...

Ce récit témoigne de la noblesse de Khadijah, mère des croyants. Elle était et restera la meilleure femme de Qoraich. L'une des quatre grandes Dames du Paradis divin.

À la découverte de l'Arabie

Selon les biographes et historiens, on ne sait pas grand chose de la vie du fils d'Abd Allah, Mohammad (sur lui Prière et Paix !), après son voyage au Châm. Ceci pendant une dizaine d'années environ.

Situation des Arabes au temps de l'Ignorance. Selon les biographes, les Arabes dédaignaient les travaux manuels par orgueil et par fierté. Ils négligeaient les métiers de forgeron, de tisserand, de coiffeur et d'agriculteur. Ils les laissaient à leurs esclaves pour se réserver le commerce.    
Ils passaient leur temps aux exercices équestres, aux razzias, à la poésie, célébrant les mérites et la noblesse de leurs clans.   
Tels étaient leurs défauts. Ces vices étaient de nature à discréditer et à ravaler la société. Bonheur et quiétude étaient ainsi chassé.    
L'Arabie avait une activité économique peu importante, comparée à celle des autres pays qui l'entouraient. Le nord Yémen jouissait d'une économie convenable à cause de la fertilité de son sol et de son industrie artisanale traditionnelle. A cette époque, s'exerçaient, parallèlement à l'agriculture, d'importants métiers : le tissage du lin, la fabrication des armes, telles que les lances, les épées et les cottes de mailles. L'agriculture y était florissante, notamment à l'époque du barrage de Ma'rib (Coran XXIII 15). Mais à cause de leurs méfaits, leur Seigneur retira Ses bienfaits. La plupart de la population émigra en Irak ou à Yathrib (Médine). Les tribus de Aous et Khazradj sont les descendants de ces émigrants à Médine.    
Quant aux 'Adnéens, la plupart d'entre eux vivaient dans le désert, transhumant à la recherche de pâturages pour leurs bêtes et se nourrissant de leur lait et de leur viande. 
Par contre, les Qoraichites résidaient à la Mecque et s'adonnaient au commerce suivant deux itinéraires, les conduisant : l'un vers le Yémen pendant l'hiver, l'autre au Châm pendant l'été (Coran CVI).      
Les Qoraiches vivaient donc dans l'aisance, le contraire des autres qui menaient une vie austère et difficile. Leur prospérité était due à la protection qu'ils accordaient à leur Temple et à sa vénération. Faveur divine aussi pour y voir naître et apparaître le Sceau de la Prophétie, le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !).    
Le centre de l'Arabie, comprenant la Mecque et les régions avoisinantes peuplées par les 'Adnanéens, garda son indépendance totale. Ni les Abyssins (Éthiopiens), ni les Perses, ni les Byzantins n'y avaient mis les pieds. Protection divine est accordée à la cité de Dieu et à Son temple, y compris à la descendance du Sceau de la Prophétie.  

La période de l'Ignorance, période de l'idolâtrie et de l'associationnisme et des vaines pratiques, n'allait-elle pas favoriser chez le fils d'Abd Allah, Mohammad (sur lui Prière et Paix !) la recherche de nouveaux horizons spirituels ? Pour lui et pour son peuple ? Autres que ceux venant du monde biblique, du Sabéisme et du Magisme (Dualisme) ? Vers un Monothéisme pur, sans tache, celui de ses aïeux : Abraham et Ismaël (sur eux la Paix !) ?

Tout au long de sa vie, le fils d'Abd Allah et d'Aminah se distingue de ceux de son âge. Il est fort, mais il est également judicieux dans ses propos, énergique dans ses expressions, fidèle à ses amis, et plus encore à ses promesses, plein de candeur dans ses actions, il évite avec un soin extrême tout ce qui eut pût faire soupçonner en lui quelque goût pour le vice, quelque penchant à la licence. Il vit discrètement jusqu'à l'âge de quarante ans. Age où le décret divin en fera le Sceau de la Prophétie. D'extraction modeste, il ne deviendra jamais un notable, même par son mariage avec une femme riche de quinze ans son aînée. Il restera humble et pauvre, et mourra comme tel. 

Les prémices de l'Islam

Le fils d'Abd Allah, Mohammad (sur lui Prière et Paix !), rappelons-le, prit goût à la solitude. Rien ne lui plaisait plus que d'être seul. Chaque année, selon les biographes et historiens, il se retirait pendant tout un mois dans une caverne à l'instar de son grand-père. Il choisit pour sa retraite la montagne de Hirâ qui surplombe La Mecque. Il s'y retirait pour méditer, se purifier de l'idolâtrie de son peuple et des vaines pratiques qu'il voyait et entendait autour de lui. Quand la « Révélation » débute, il est âgé de 40 ans. Age exigé pour tout prophète et messager. Seul, diront nos Savants, le fils de Marie fera exception à cette règle. La dictée en arabe, et par l'archange Gabriel (Djibril), s'étalera sur une période de 23 ans. Ce fut en cinquième année, qu'une nuit il eut la vision de l'ange Gabriel lui annonçant sa nomination comme messager de Dieu, et lui apportant la révélation du message divin. Effrayé, et plutôt surpris de cette vision, il rentra à la maison, et annonça la nouvelle à son épouse Khadîjah.

Khadîjah le réconforte et l'apaise. Elle est la première femme à croire en sa mission, à accepter le Message qui lui est transmis, à se convertir. Puis, elle se rend, (autre variante : elle le conduisit - selon Balâdhurî, l'envoya en compagnie d'Abou Bakr) chez son cousin, l'homme de l'Évangile Waraqah fils de Naoufal, homme sage et de bon conseil. Déjà aveugle (comme le signale Bokhâri, 91/1), on lui narre les faits et lui demande son avis. Il s'exclamera alors : « Non, c'est bien comme du Nomos de Moïse ; cela ne peut jamais être diabolique ; si je vis encore, lorsque tu auras des difficultés dans ta mission, je te protègerai et je te soutiendrai de tout ce qui est en mon pouvoir ». Ou selon une variante : « C'est bien l'ange (de la révélation) envoyé à Moïse qui t'est apparu. Ah, si je pouvais rester vivant jusqu'au jour où tu seras expulsé par ton peuple (de la Mecque) ! » Il (lui) dit : « Serai-je donc expulsé ? » Waraqua lui répondra par l'affirmatif : « Si ! Nul n'est venu annoncer cela avant toi, sans qu'il ne soit fait des ennemis. Si je restais vivant jusqu'à ce jour, je te prêterais main forte ! » Seulement, ce dernier fut emporté par la mort avant d'assister aux débuts de la révélation.   

Quand le moment de sa retraite pieuse fut passé, que l'Envoyé de Dieu retourna chez lui et que comme d'habitude il avait tourné autour de la Ka'ba, Waraqa fils de Naoufal le rencontra, alors qu'il tournait autour de la Ka'bah, et lui dit : Ô cousin, raconte-moi ce que tu as vu et entendu !" Quand l'Envoyé de Dieu le lui eut raconté, il s'écria:  Par Celui entre les mains duquel se trouve mon âme, tu es le prophète de cette nation et le Nâmûs suprême, qui est apparu à Moïse, est venu à toi. On te tiendra pour un menteur, te maltraitera, te bannira et te combattra. Si je devais vivre cette époque, j'aiderais Dieu de telle manière qu'Il m'en tienne compte ". Puis il baissa la tête et l'embrassa sur le front, sur quoi l'Envoyé de Dieu rentra chez lui (Ibn Hichâm). Seulement, ce dernier fut emporté par la mort avant d'assister aux débuts de la révélation.

Pour les biographes et historiens, Waraqua était fils de Naoufal, fils de l'oncle de Khadîdja, frère de son père. Il était de confession évangélique, homme versé dans l'étude de la Thora et l'Évangile. Il connaissait les passages bibliques sur la Prophétie du Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !). Sa description... La mort l'ayant emporté avant la suite de la Révélation, il pourra toutefois lui confirmer ce que la Bible (originelle) mentionnait à son sujet. Parmi celles-ci, il sera un prophète, il aurait à souffrir de son peuple et celui-ci le poussera à l'exil...   

Partie des chefs de la Mecque, les notables et les arabes associateurs, avaient alors tenté, mais en vain, de discréditer le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !). Outre l'accusation qu'il se mettait surtout à détruire les coutumes et la religion traditionnelle de son peuple, une autre charge était qu'il pouvait être magicien (Coran XXI 3) un poète (Coran XXI 5 ; LII 30-2) ; LXIX 41) un fou (Coran LII 29) ou un devin (LII 29). Mais l'argument des critiques du Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) était "un fou de poète" (Coran XXXVII 36). La poésie n'était-elle pas pratique courante au sein du monde arabe de l'époque ? Très prisée ? Mis en évidence ? Avec le Coran, le monde arabe n'est-il pas amené à faire un choix ? Comme les Mecquois, les notables et les arabes associateurs n'accordaient pas que son inspiration lui soit venue de Dieu, ils proposèrent que cela provenait d'un fou ou d'un possédé par un génie (Coran XV 6), et donc il n'était pas nécessaire de prendre le Coran (ou la Révélation) au sérieux.

Une autre accusation montrait, d'après eux, que le Coran était un emprunt: "
d'autres gens l'ont aidé" disaient-ils, ou "Contes anciens qu'il se fait écrire ! On les lui dicte matin et après-midi !" (Coran XXV 5-6 ; LXVIII 15). "En vérité ! Ce n'est qu'un humain qui le (lui) enseigne, tout simplement !" (Coran XVI 103) Soit un homme biblique de la Thora ou de l'Évangile ou d'une autre religion ! Niant par là que c'est l'esprit de sainteté, l'ange Gabriel, "qui a fait descendre cela avec vérité, de la part de ton Seigneur, afin d'en raffermir ceux qui croient, et aussi comme guidée et bonne annonce aux Soumis" (Coran XVI 102).  

Bien que ses contemporains acceptent difficilement d'abandonner leurs croyances et leurs pratiques ancestrales, la mort ne l'emportera pas avant que le Monothéisme pur, abrahamique, ne triomphera pas, ne sera pas établi d'une façon permanente et définitive en terre d'Arabie, à La Mecque (Makkah). Et ceci conformément aux prophéties bibliques. D'un petit nombre, au départ, il réussit à s'entourer à la fin de sa vie, lors du pèlerinage d'Adieu de 140 000 personnes. Et enfin, il fut écrit pour lui, de la part de son Seigneur, ce qu'il ne fut pas écrit pour tout autre prophète biblique ou autre. 

Avec le message islamique, La Mecque devient (deviendra) le centre international du monde islamique. La Ka'bah (ou Le Cube), la première Maison de Dieu sur terre (Coran III 96), la Direction de toute Prière pour chaque Soumis (Coran II 143-5), le lieu par excellence du Pèlerinage (le Hadj) ou de visites (oumrah).

Au départ, la direction des Prières ne sera-t-elle pas pour les Soumis Jérusalem, la Mosquée lointaine (ou Temple de Salomon) ? Puis pour mettre en évidence ceux qui suivent le Messager ou qui s'y refuse ; Son divin Créateur et Législateur lui ordonnera, lui et ses adeptes les Compagnons, de se tourner, pour leurs Prières, en direction de la Ka'bah qui se trouve à La Mecque, en terre d'Arabie. D'après la Tradition et les biographies, la première construction de la Ka'bah remonte au temps d'Adam (sur lui la Paix !) ; elle a été reconstruite (après le déluge) par Abraham et son fils Ismaël (sur eux la Paix !) (Coran II 125-7). Avec le Coran, les messages divins se scellent. Il est le sceau des Écritures. Il est ce Livre auquel chaque humain, chaque génie et chaque ange doit croire nécessairement. N'en déplaise à ses détracteurs !  

L'émigration et les débuts de l'Islam à Médine.

En 619, les deux protecteurs meurent : sa femme Khadidja et son oncle Abi Talib - remplacé à la tête du clan par un autre oncle, très réticent à son égard. Le Prophète de l'Islam quitte alors La Mecque, c'est le début de l'émigration ou « hégire », en 622. À l'intérieur de Médine (Yathrib), à son arrivée, celui-ci  trouva : 1) des adeptes de la Religion divine : l'Islam, 2) des arabes associateurs, adorateurs d'idoles (divisés en deux factions hostiles : Aous et Khazraj), 3) des gens de la Thora (divisés en trois groupes (les Fils de Qainouqa', Nadîr et Qoraizah), répartis comme alliés des différentes factions d'Arabes associateurs), et 4) un petit groupe, d'apparemment une cinquantaine, des gens de l'Évangile. On accepta, bon gré malgré, l'exilé. Le chef des gens de l'Évangile, un moine du nom de Abou-Aamir fit défaut ; il se rallia à la cause des arabes associateurs de La Mecque, et avec 50 amis combattit à leur côté lors de la bataille de Ohod (Médine), puis s'expatria, et mourut en Syrie, après quelques tentatives pour créer des dissensions à Médine.


Mont Ohod (Médine - Madinah).

Selon les biographes et historiens, la communauté toranique d'Arabie ne comprit pas la nouvelle moralité instaurée dans la ville. Elle avait émigré dans cette partie de l'Arabie suite à la destruction du Temple de Jérusalem par deux fois (Coran XVII 2-8) et l'exil. Elle s'était établie là, à Médine, dans l'espoir d'y rencontrer le "Prophète attendu", et annoncé dans la Bible...   

Arrivé à Médine la première année, le Prophète de l'Islam conclut avec la communauté toranique un pacte de paix et de bon voisinage. Mais comme note bon nombre de biographes et historiens, beaucoup de leurs Dignitaires religieux cachant leurs intentions, s'étaient liés aux associateurs arabes idolâtres et guettaient le moindre faux pas du Prophète de l'Islam. Ils voulurent sa perte. Et lorsque le premier conflit armé débuta à Badr, ils souhaitèrent la victoire des associateurs arabes. Mais ils déchantèrent vite lorsqu'ils apprirent la victoire des adeptes de l'Islam. Depuis ce jour, ils donnèrent alors libre cours à leur haine, inimitié et médisance.  

Les Tribus d'Israël et les Judaïsés en terre d'Arabie. Rupture des alliances conclues avec le Prophète de l'Islam et la future communauté islamique.

Les Fils de Qainouqâ'. Un jour faisant, le Prophète de l'Islam décida de les réunir à leur marché et de leur parler de vive voix (on a dit l'An II de chawal). Il leur dit entre autre :   
« Prenez garde à ce qui est arrivé aux Qoraichites et entrez dans l'Islam, car vous savez que je suis Messager, envoyé. Vous trouvez cela dans votre Livre (la Bible) et le pacte de Dieu pris sur vous. » Ils dirent : « Mohammad, ne t'abuse pas ! Tu as eu affaire à des gens inexpérimentés en matière de guerre que tu as aisément vaincu ! Par Dieu, si tu nous combats, tu sauras que nous des hommes. »
La réponse à leurs dires et menaces vint directement du Seigneur des mondes (Coran III 12-3). 

Incident grave. Des jours passèrent, une femme voilée se présenta chez un joaillier toranique. Là se trouvait d'autres de ses coreligionnaires. Ils critiquèrent la femme de se voiler le visage et lui demandèrent de le découvrir. Elle refusa d'obtempérer. Profitant de son inattention, ils trouvèrent là un moyen pour la dénuder. Elle cria à l'infamie. Un homme accourut pour lui porter secours, et la voyant dans cet état, frappa mortellement l'agresseur. Des gens du monde toranique vinrent à la rescousse et tuèrent l'homme. Des gens soumis accoururent de toute part et le conflit dégénéra...  
L'affaire était jugée d'une extrême gravité, on considéra alors que par cet acte odieux,  les Fils de Qainouqa' avaient rompus la charte. Une décision devait être prise. Réfugiés dans leurs fortins, on les assiégea une quinzaine de jours puis ils se rendirent au jugement du Prophète de l'Islam. Abd Allah fils d'Obay, chef des Hypocrites, vint intercéder en leur faveur pour qu'ils soient libérés et pardonnés. Il insista tellement que le Prophète (sur lui Prière et Paix !) les lui remit. Cet incident grave sera la cause d'une révélation : Coran V 51-2 ; 6.   
Après son intervention, les gens de la Thora les Fils de Qainouqa' durent quitter Médine, conduit par 'Obada fils de Samit jusqu'à Dhibâb (une montagne non loin de Médine). Là, ils continuèrent seuls leur chemin et arrivèrent aux villages du Châm, où ils périrent peu après. On a dit : ils se rendirent à Adhrit'ât. Le Prophète (sur lui Prière et Paix !) ajoutera : Vous êtes autorisés à venir à Médine, pour vos affaires, pourvu que le séjour ne dépasse pas trois jours.  
Selon les biographes et historiens, on les rencontre toujours à Médine, en petit nombre certes, dans les temps postérieurs. Par exemple, le fils de Sa'd rapporte que 4 mois après leur départ supposé, lors de la bataille de Ohod, « le Prophète demanda : Qui sont ces gens (qui sont venus combattre à nos côtés) ? On répondit : C'est Abd Allah fils de Obay fils de Saloûl, avec 600 de ses alliés parmi les Juifs de Qainouqa', clan de 'Abd Allah fils de Salâm. Il demanda : Ont-ils embrassé l'Islam ? On dit : Non. Il refusa alors leur aide », mais ils se trouvaient quand même là. D'aucuns rapportent que deux ans après, lors de la bataille du Fossé, ils vinrent en aide au Prophète (sur lui Prière et Paix !) et combattirent même contre les Juifs des Fils de Qoraizah, aux côtés des adeptes de l'Islam. Baihaqî mentionne qu'en l'an 7, lors de l'expédition de Khaibar, les Fils de Qainouqa' rendirent d'utiles services aux adeptes de l'Islam, et le Prophète (sur lui Prière et Paix !) les récompensa par des cadeaux. 

Autre incident grave. Selon les biographes et les historiens, après les Fils de Qainouqa', ce sont les Fils de Nadîr (autre tribu juive) qui rompirent la charte écrite et conclue avec le Prophète de l'Islam. Celui-ci sortit un samedi pour prier dans la mosquée de Qouba après quoi, il se rendit chez les Fils de Nadîr et leur demanda de l'aider à payer le prix du sang des deux hommes tués par erreur par Amr fils d'Omayya. Ils lui firent bon accueil, montrèrent beaucoup de bonne volonté et l'installèrent, lui et ses compagnons, à l'ombre d'une maison d'un des leurs, se montrant affairés à satisfaire sa demande. Après avoir tenu conseil entre eux, ils décidèrent alors de profiter de l'occasion pour attenter à sa vie...

Ils se mirent à stratégier. Dieu aussi stratégie. Et Dieu est le meilleur des stratèges (Coran III 54). Le Prophète de l'Islam apprit, par l'Ange de la Révélation, ce qui se tramait contre lui. Il se leva sans plus tarder et se dirigea immédiatement vers Médine... Ses compagnons le rejoindront plus tard, là il les mit au courant de la situation (Coran V 11).

Cette attitude outrageante l'obligea de leur envoyer un émissaire en la personne de Mohammad fils de Maslama. Lequel les somma de quitter Médine pour leur rupture du pacte entre eux et le Prophète de l'Islam. Ils étaient sur le point de s'exécuter quand le chef des Hypocrites, Abd Allah fils d'Oubay leur fit apprendre qu'il les protègerait et leur demanda de faire preuve de détermination et surtout de s'abstenir de quitter les lieux (Coran LIX 11-2 ; 15).  

Ainsi encouragés, les Fils de Nadîr refusèrent de partir. Mieux encore, Hayih fils d'Akhtab eut l'audace d'envoyer un émissaire pour signaler qu'ils ne bougeraient pas d'un pouce de la Ville...La situation devenant insoutenable, et ayant délégué le commandement de Médine au fils de mère Makhtoum, le Prophète de l'Islam décida d'engager une action militaire contre eux. Les Fils de Nadîr étaient connus pour leur vaillance et leur détermination. On les assiégea un certain nombre de jours. Un blocus fut imposé. On alla jusqu'à menacer d'incendier et de détruire totalement ou en partie leur palmeraie. Lieu de leur retranchement où ils lançaient leurs attaques... Certains attaquants du détachement militaire en brûlèrent et en arrachèrent une partie, ce qui déplut à d'autres, surtout quand les Fils de Nadîr dirent : « Nous avons été habitué à te voir proscrire le mal et en blâmer l'auteur, comment autorises-tu à brûler les palmiers ? » A cela, le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes répondit par Sa révélation (Coran LIX 5) :   
« Tout dattier que vous avez coupé, ou que vous avez laissé debout sur ses racines, l'a été par permission de Dieu ; afin, aussi, qu'Il couvre d'ignominie les impies (d'entre les Fils de Nadîr) »
Puis, les Fils de Qoraizah dénoncèrent le pacte des Fils de Nadîr, et le chef des Hypocrites Abd Allah fils d'Oubay et leurs alliés des Fils de Ghatfân les trahirent de même ; ils se retrouvèrent seuls contre tous. Leurs alliés n'avaient-ils pas imiter en cela Satan (que Dieu le maudisse !), comme le confirma la Révélation (Coran LIX 11-16) ?  
Trahis, abandonnés, les Fils de Nadîr se soumirent sans perte de vie. Ils finirent par accepter la décision à leur encontre de quitter immédiatement Médine. Autorisation fut accordée pour tout emporter avec eux, excepter leurs armes. Ils durent s'incliner. Ainsi, ils prirent ce qu'ils pouvaient, au point que certains démolissaient leurs toitures pour en prendre la charpente et arrachaient de même les portes (Coran LIX 2). Ils abandonnèrent leurs terres, récupérèrent leurs prêts et amenèrent ensuite femmes et enfants puis sortirent avec leurs bétails. A ce sujet fut révélé : 
"Et si Dieu (Elohim) n'avait pas prescrit contre eux l'expatriation, Il les aurait châtiés (les Fils de Nadîr) dès ici-bas ; il y a cependant pour eux, dans l'Au-delà le châtiment du Feu."
Pourquoi ? "C'est qu'ils ont fait schisme d'avec Dieu (Elohim)  et Son messager (Mohammad). Et quiconque fait schisme d'avec Dieu (Elohim)... alors, vraiment, Dieu (Elohim) est dur en poursuite !" (Coran LIX 3-4)
Tabarî rapporte aussi qu'avant l'Islam (Coran II 257) les Médinois sans enfants avaient l'habitude de faire le voeu que, si Dieu leur donnait un enfant, ils l'élèveraient dans le Judaïsme ; il y avait donc un certain nombre d'enfants judaïsés à Médine à cette époque, et les Juifs des Fils de Nadîr voulurent les emmener avec eux ; les parents intervinrent, mais le Messager de l'Islam refusa de soutenir les Soumis, et laissa les Juifs partir avec les enfants judaïsés. Ils partirent avec une caravane de 600 chameaux, suivie de chanteurs et de musiciens ; avec eux était la mère de 'Amr, une Ghifârite (une amie du poète 'Orwah fils de Ward, qu'avaient achetée les Juifs nadîrites), avec des ornements inouïs...

Tous les Fils de Nadîr quittèrent Médine. Entre autres les plus grands dignitaires à l'instar de Hayih fils d'Akhtab, Kinâna fils de Rabî' et Sallam fils du père Houkaïk. Ils s'installèrent à Khaibar (environ 130 km de Médine), d'autres préférèrent se rendre au Châm. Les Fils de Nadîr reçurent un accueil triomphal de leurs coreligionnaires à Khaibar. Comme des héros victorieux, alors, et comme le note les biographes et historiens, qu'ils n'étaient que des gens vaincus, transgresseurs et infidèles à leurs engagements. Ce sont eux qui, deux ans plus tard, organisèrent la bataille du Fossé à Médine (Coran XXXIII 10 et sv.).  
Deux des leurs toutefois resteront à Médine et embrasseront l'Islam : Yamin fils d'Amrou et le père de Sa'd fils de Wahab, et ils purent alors récupérer leurs biens... Le butin des Fils de Nadîr fut accordé comme un don divin, car il fut acquis sans combat. Leurs biens furent répartis, exclusivement, entre les Émigrés. Seuls en recevront, deux des gens Auxiliaires (ou ançar) de Médine... 

La bataille du Fossé. An 5, mois de chawwâl. Selon les biographes et historiens, la cause profonde de cette guerre fut le désir ardent des chefs des Fils de Nadîr de se venger... Profondément humiliés par la tournure des évènements, ils partirent pour la Mecque rallier les arabes associateurs, qoraichites, pour livrer une dernière bataille avec les adeptes de l'Islam et pour éliminer une fois pour toute le Prophète de l'Islam. Dans leur égarement, n'allèrent-ils pas jusqu'à soutenir, auprès des associateurs arabes, que leur religion était meilleur que celle des adeptes de l'Islam (Coran IV 51-2) ? Cette donc une armée de 10 000 hommes et plus qui allaient se présenter aux portes de Médine (Coran XXX 9/10). 

Sur recommandation d'un Perse soumis, Salman (que Dieu l'agrée !), un plan de défense de la ville fut établi. Une tranchée serait creusée autour de la Ville, contournant le mont Sal. Les combattants feraient alors face à l'ennemi, tout en ayant leurs arrières protégées par la montagne. Femmes et enfants seraient abrités en lieu sûr. Cette opinion obtenu l'unanimité et fut mise à exécution. Les Arabes ne connaissaient pas ce moyen de défense propre aux Perses.

A peine la tranchée fut-elle achevée, que l'armée des associateurs arabes apparut et campa en des lieux stratégiques pour encercler la ville de Médine. Le fils de mère Maktoûm, aveugle, reçut le commandement de veiller sur la ville. Quant au Prophète de L'Islam, il sortit au devant d'eux avec environ trois mille combattants. Le face à face était imminent. 

L'attitude du monde toranique. Leur infidélité. Entre temps, Hayih fils de Akhtab en profita pour rencontrer le chef des Fils de Qoraizah, Ka'b fils de Asad le Qorahite. But de la manœuvre, l'inciter à rompre le pacte conclu entre les Fils de Qoraizah, d'une part, et le Prophète de l'Islam d'autre part. Dans un premier temps, il s'y refusa, puis céda sous la pression, dénonçant ainsi ce à quoi il était tenu. Très vite la nouvelle parvient au Prophète de l'Islam. Celui-ci envoya une délégation pour en avoir confirmation. Celle-ci étant confirmée, aucune annonce publique sera faite de peur qu'elle sème le trouble parmi les combattants. Une dernière rencontre, pour éviter tout affrontement, n'aboutit à rien.    

La bataille. Les deux armées firent face à face. L'affrontement inévitable fut terrible. Sa'd fils de Mo'az sera grièvement blessé. Le morale des combattants était au plus bas. On dut reporter la prière de l'après-midi plusieurs fois. Le Prophète de l'Islam en appellera à son Seigneur. L'issue de la bataille était incertaine.

Le dénouement. Sur ordre du Prophète de l'Islam, il fut demandé à Naïm fils de Mas'oud le Ghifarite, nouvellement converti, d'aller rencontrer les assaillants et d'y semer la zizanie. La ruse réussie. Arabes associateurs et communauté toranique ne purent trouver un terrain d'entente pour poursuivre le combat. Pire ! un vent fort et glacial s'abattu sur eux pendant ces nuits d'hiver. Il emporta tout sur son passage. Les attaquants ne purent résister et décidèrent de lever le camp et de s'en retourner. Et ceci est relaté : Coran XXX 9.

Le lendemain, les combattants de Médine quittèrent à leur tour leurs lignes de défense et rentrèrent à Médine où ils déposèrent leurs armes. Après cet affrontement, le morale des attaquants allait être au plus bas. N'allaient-ils pas d'échec en échec...?

Le châtiment divin. Trois tribus du monde toranique autour de Médine avaient conclu une charte d'obligations mutuelles. Mais toutes avaient rompu leurs engagements. La dernière en date les Fils de Qoraizah. Leur haute trahison et de plus leur ralliement au camp des associateurs arabes, furent la cause d'une expédition militaire contre eux. 

An 5, un mercredi, à la fin du mois de dzoul qa'dâ, le Prophète de l'Islam et les défenseurs de Médine lèvent leur camp pour rentrer en ville. A midi, l'archange Gabriel, sur Ordre divin, ordonne au Prophète de l'Islam de rassembler ses hommes pour encercler les Fils de Qoraizah. L'étendard est confié à Ali fils du père de (Abou) Talib, lequel est envoyé en éclaireur. Le siège durera 25 nuits consécutives. Épuisés, vaincus, ils acceptèrent de capituler sous certaines conditions. La première fut refusée. La seconde, ils proposèrent de leur dépêcher le père de Loubaba, un Aousite, ancien allié, pour prendre son conseil sur cette reddition. Il commettra une faute en leur signifiant que la mort les attendait. Et ceci es relaté : Coran VIII 27. Toutefois, son Seigneur la lui pardonnera. 

La troisième, les Aousites, anciens alliés, intercèderont pour les Fils de Qoraizah. Sur décision du Prophète de l'Islam, ils acceptèrent tous l'arbitrage de Sa'd fils de Ma'az. C'est l'arbitre de leur choix qui décida de leur appliquer leur propre loi biblique. Celui-ci était hospitalisé à Médine. Une flèche l'avait atteinte à la veine médiane du bras lors de la bataille du Fossé. Il avait imploré son Seigneur de le laisser en vie pour voir le châtiment qu'Il leur infligerait. 

Convié au jugement, sa tribu vint le transporter à dos d'âne... Il demanda à tous les personnes présentes à s'engager à respecter la sentence qu'il rendrait. Elle fut sans appel. Il dira : "Je décrète donc que les hommes soient exécutés, que leurs biens soient distribués et que les femmes et les enfants mis en esclavage." Au Prophète de l'Islam d'ajouter : "Tu viens de rendre la sentence que Dieu a rendue au-dessus des sept cieux." 

Quand l'arrêt divin fut promulgué, les Fils de Qoraizah, retranchés dans leurs forts, rejetèrent, dans un premier temps, le jugement de Sa'd et refusèrent de quitter leurs refuges. Un nouveau bras de fer allait-il s'engager ? Nullement, devant la fermeté affichée, ils durent se rendre à l'évidence. Aussi, ils descendirent de leurs forts et furent conduits et emprisonnés à Médine. Puis vint le jour de leur exécution. Des fosses furent creusées, on fit venir les coupables par groupes pour être exécutés et y être enterrés. Ils étaient environ 700 hommes. Parmi eux, se trouvaient leur chef Ka'b fils de Asad et le fomenteur des troubles, Hayih fils de Akhtab des Fils de Nadîr. Quand son tour arriva, on l'amena, les mains attachées au cou. Quand il se présenta devant le Messager de l'Islam, il dit (sans regets) : « Par Dieu, je ne regrette pas de t'être hostile ! Mais celui que Dieu (Elohîm) abandonne est déchu ! 
Puis, s'adressant aux gens, il leur dit(en reconnaissant une certaine vérité)  : O gens ! C'est
l'arrêt de Dieu (Elohîm), et on doit s'y résigner. C'est une destinée et une épreuve (qui conduisent au Feu infernal et) que Dieu (Elohîm) a écrites pour les fils d'Israël. » Il s'assit ensuite et on lui frappa le cou... 
Tous les mâles pubères furent mis à mort excepté un dénommé Rifâ'a. Quant aux femmes, aucune d'elles ne fut touchée, sauf une qui avait commis un meurtre : elle avait tué un dénommé Khilâl fils de Souwaid avec une meule. 

Les biens. Selon la loi biblique (originelle), les Fils d'Israël et les Judaïsés ne pouvaient toucher au butin de la guerre sainte. Ceci était réservé au Saint et Seigneur d'Israël. Tout le (ou les) butin(s) était(ent) assemblés en un lieu. Puis, un feu du ciel venait les consumer. Signe de l'agrément divin. Dans le cas contraire, ils restaient intacts. Avec la loi coranique, les biens sont consommables. Le Prophète de l'Islam, avec cet arrêt divin, partagea le butin. Il préleva le cinquième qui est à Dieu, Son messager, les proches, les orphelins et les voyageurs (Coran VIII 41). Il partagea le reste à raison de trois parts au chevalier et une part au fantassin. Ce fut la règle suivie dans le partage du butin de guerre en loi coranique. Excepté certains jurisconsultes qui ont vu pour le chevalier deux parts seulement et une part pour le fantassin. La tâche fut confiée à Sa'd fils de Zaid, un Auxiliaire des Fils de 'Abdel Achhal de vendre au Najd (Arabie) les esclaves et d'acheter avec leur prix des chevaux et des armes pour les soldats.

Mort de Sa'd fils de Ma'az. Après la liquidation des biens des Fils de Qoraizah, le partage de leurs femmes et de leurs enfants et l'exécution des personnes mâles, Sa'd expira après que Dieu eût exaucé son vœu, celui d'assister au châtiment des Fils de Qoraizah. Pour lui, et à sa mort, les portes du Paradis se sont ouvertes... La nuit de leur reddition, le divin Créateur accorda Sa grâce à quatre personnes parmi les Juifs d'embrasser l'Islam... Dès lors, il ne resta plus de problème du monde toranique à Médine, où les autres clans du monde toranique prospérèrent comme commerçants, et reçurent même des annuités et autres faveurs de la part du Prophète de l'Islam.

Après la trêve de Hodaibîya (année 6), le Prophète de l'Islam pensa également aux pays hors d'Arabie, et adressa des lettres d'invitation à embrasser l'Islam aux empereurs byzantin, persan et abyssin, tout comme au patriarche copte d'Alexandrie, et au gouverneur de Bousrâ (Palestine). Le porteur du message à ce dernier fut assassiné sur le territoire byzantin (an 7). L'empereur refusa toute amende ; une expédition militaire de 3000 hommes en rencontra 100 000 à Mou'ta, et du rebrousser chemin (an 8). Le Prophète de l'Islam rassembla 30 000 hommes, et alla jusqu'à Tabouk (an 9). De nouveau il écrivit une lettre à Héraclius : « Embrasse l'Islam, ou paye la capitation, ou du moins n'interviens pas contre ceux de tes sujets qui le feraient ». Héraclius n'accepta rien de tout cela, et crucifia même le gouverneur de Ma'an qui avait embrassé l'Islam. De Tabouk, l'armée islamique arracha aux Byzantins le port d'Eilat (Aïla), la région de Jarba et Adhruh, au-delà de Ma'an, le grand centre Doumatal-Jandal, et rentra triomphalement à Médine pour recevoir des vingtaines des délégations de tribus arabes annonçant leur conversion ; les gens de l'Évangile de Najrân acceptèrent aussi la suzeraineté du nouvel État. Le Prophète de l'Islam dénonça alors les pactes d'alliance militaire avec les associateurs (an 9) et l'année suivante il se rendit à La Mecque pour célébrer son premier et dernier Pèlerinage, où il put s'adresser à 140 000 fidèles venus de tous les points de l'Arabie, et prononcer du haut du Mont de la Miséricorde (Arafât) le discours qui est devenu la charte du monde islamique des droits de l'Homme. Rentrant à Médine, il tomba malade, et quelques semaines plus tard rendit son dernier soupir (an 11 / 632). 

La biographie et son étude

Question : peut-on étudier la biographie du Messager de l'Islam ?
Oui, si cette dernière est reconnue et écrite par des gens dignes de foi, intègres, pratiquants de leur culte. Dans le cas contraire, nullement.

Question : Et si cette dernière est écrite par des personnes étrangères à notre culte ?

Nullement. Depuis les années 1950 et plus, bon nombre de gens de la Bible ont cru bon de l'écrire et parmi eux des gens se dénommant : orientalistes, islamologues, spécialistes de l'Islam, etc. Non dans un souci d'information mais plutôt dans un souci de polémique, de parti pris, de remise en question des valeurs fondatrices de l'Islam... Donc, à éviter absolument. Est venu se greffer à cette polémique, un certain nombre de gens de l'Islam du monde islamique dont du monde arabe. Ces gens ayant décidés de rejoindre les gens de la Bible et d'autres dans la polémique et la division. Gens à éviter évidemment ainsi que leurs dires, interviews et ouvrages. Nombreux en terre d'Europe.  

En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent ! 

Sites à éviter absolument. Parmi eux : 
- cor.âne.nix :page sur les Biographies de MAHOMET et autres pages le concernant. Site très anti-islamique. Change souvent de nom et d'adresse, note l'Internaute !
- L'encyclopédie libre Wikipédia : Mahomet
- L'encyclopédie-fr.snyke : Mahomet
- Le Léman Hérétique : Beauté du Coran et autres sujets sur l'Islam. Site très anti-islamique. Prône la laïcité, l'Athéisme et la Mécréance... Change souvent de nom et d'adresse, note l'Internaute !
- bethel-fr (Maison de Dieu). Islam : L'Islam une religion de paix
- A ne pas lire : Pour répondre à ces questions, Josette Alia a rencontré deux hommes, deux intellectuels, Adel Rifaat et Bahgat Elnadi, dont le livre «Al-Sîra», publié aujourd’hui sous le pseudonyme de Mahmoud Hussein chez Grasset, a l’immense mérite de faire revivre le Prophète tel qu’il était, décapé des surcharges et des superstitions dont l’a recouvert la postérité.
- Rappel : certains sites pré-nommés, clame Lucifer, change d'adresse, de nom, etc., comme de chemises ! 


Pureté à Dieu !
La Soumission
"Lux Lucet in Tenebris"
"Une lumière qui brille dans les ténèbres"

Point de divinité, de dieu que Dieu !
"Vulnerant omnes, ultima necat."
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le
28/06/08 .