Étude sur la Kabbale 

les ouvrages bibliques

Introduction à la Kabbale


Au nom de DIEU,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !

 

P

oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

9. Migration des âmes et progression des générations

   La métempsycose selon le monde de la Kabbale.

   Le monde de la Synagogue croit-il à la métempsycose ? Il y a des divergeances sur ce dogme. Si certains l’acceptent, d’autres, le réfutent. Le monde kabbalistique semble donc y croire dur comme fer. Exemple du rav M. Laitman. Qu’on en juge :

   « Les âmes descendent dans ce monde dans un ordre particulier, par cycles, s'incarnant à chaque fois dans de nouveaux corps physiques. Les corps sont plus ou moins les mêmes, mais la nature des âmes qui descendent est différente, c'est ce que nous désignons par l'expression "progression des générations".
   Physiquement chaque génération ressemble à la précédente, elle est cependant différente en ceci que les âmes qui la composent sont chargées de l'expérience acquise dans leurs vies précédentes, et qu'elles arrivent dans ce monde avec une force renouvelée durant leur séjour dans "l'En-haut".

   C'est la raison pour laquelle chaque génération se caractérise par un certain ensemble de désirs et poursuit des buts qui diffèrent de ceux de la génération précédente. Ceci induit une évolution qui est particulière à chaque génération. Les âmes de chaque génération descendent avec un nouveau potentiel de désirs, et ce sont précisément ces désirs qui dictent l'évolution des sciences, de la culture, des arts, des relations au cours de telle ou telle époque. […]

   […] Et l’homme devrait[5], tout en étant désolé, affirmer alors : “j’ai commis ce péché parce que le Créateur m’a arraché du sacré pour me jeter en un lieu de corruption où réside l’impureté”. C’est à dire affirmer en lui-même que Dieu lui a donné un désir et une aspiration pour le tester, et afin qu’il puisse pour ainsi dire respirer de l’air sain dans un lieu nauséabond. Et on est amené à dire, comme les textes le précisent, que l’homme se réincarne parfois en porc, qu’il reçoit un désir et un besoin de se nourrir à nouveau de choses qu’il avait déjà définies comme étant vaines, mais dont il éprouve désormais à nouveau le besoin de se repaître [En hébreu, le mot porc signifie également retour ; retourner à ses propres fautes que l'on avait déclarées odieuses - Note du Traducteur] 

   La réincarnation des âmes

   Toujours selon rav M. Laitman : Et dans ses entretiens à lui d’expliquer sa pensée en ce sens : Qu'est ce que la réincarnation des âmes ? Le ARI écrit dans son ouvrage "La Révolution des âmes" : "l'âme d'un tel de "la main droite du premier homme"", autrement dit de ses attributs de Hessed, de la force correspondante. Au moment où s'est produit le fractionnement de l'âme du premier homme et de l'individualisation des âmes, elles se sont "liées" à des corps physiques de notre monde. L'homme peut se sentir doté d'un corps et d'une âme. Toutes les âmes sont liées entre elles et si ce n'était l'égoïsme injecté en nous, toutes les âmes se sentiraient unies en un seul et même tout. Ceci explique le commandement de base relatif à la relation à autrui que nous devons considérer comme nous-mêmes, partant du principe de l'amour universel.

   Il n'existe rien d'autre que le Créateur et l'âme universelle, unique, pratiquement fondue en Lui[6]. La réparation consiste à transformer nos propres sensations. Autour de nous, rien de change. Seuls des voiles sont ôtés des nos yeux, et il devient aussitôt clair que nous sommes unis au Créateur[7]. Pour parvenir à cet état, il faut travailler dur, tout résultat dépend de la persévérance. Ce ne sont pas la quantité ni la qualité des connaissances, mais les efforts faits pour parvenir au but qui sont importants.

   Que signifie observer un commandement ? Dans notre monde, nous devons observer physiquement les commandements au niveau inanimé et simultanément les observer au niveau spirituel. C'est alors que se réalise une réparation. Apprendre à un homme à observer les commandements n'est possible qu'en procédant à son éducation spirituelle. Cela dépend de son désir. Nous étudions les éléments des commandements spirituels et les méthodes de leur observation, puis, après nous être dotés d'un écran, nous apprenons à observer les commandements à l'aide de cet écran. L'observation d'un Commandement signifie par conséquent recevoir la lumière à l'aide de cet écran. »

   Remarques : Cette façon de voir et de croire semble empruntée au monde du Sabéisme et à sa philosophie. Certaines sectes de ce monde ne croyaient-elles pas à la réincarnation ? 

   Le monde des âmes.

   […] Dans son "Introduction au Livre du Zohar", le Baal HaSoulam écrit que pendant six millénaires les âmes descendues dans ce monde sont devenues de moins en moins pures, de moins en moins délicates.

   Chaque génération a besoin d'une réparation particulière. Au cours des deux premiers millénaires, les âmes étaient si pures que la simple existence dans ce monde était suffisante pour leur progression, aucune aide ne leur était nécessaire pour s'élever spirituellement. C'était une époque d'acquisition d'expérience et de persévérance dans ce monde, vivre[8] était suffisant pour procéder à sa réparation. Les souffrances endurées par les âmes les incitaient à tout faire pour y mettre fin, le désir de se délivrer des souffrances étant la force motrice de la progression de l'humanité.

   Au cours des deux millénaires suivants, le don de la Torah révélée et l'observation des commandements étaient suffisants. Les commandements étaient acceptés comme de simples actes ayant un rapport avec ce monde, sans qu'un lien soit établi entre eux et la progression des âmes. L'observation des commandements permettait de se purifier et de progresser sur le chemin de la réparation. Toutefois l'accomplissement des commandements ne constituait pas l'intégralité de la tâche à accomplir par les âmes. Le nombre des âmes n'étant pas infini, ce sont les mêmes âmes qui descendent pour poursuivre leur progression vers la réparation. Quand nous décrivons les âmes qui descendent en évoquant leur degré de pureté plus ou moins prononcé, il s'agit d'attributs proportionnels au besoin de ces âmes de se réparer. Les âmes qui nécessitent une réparation importante sont qualifiées de "plus ou moins raffinées".

   La deuxième époque s'est poursuivie jusqu'au XVI° siècle, époque où a vécu le ARI qui a annoncé qu'à partir de sa génération, les femmes, les hommes, les enfants, les adultes, tout être dans ce monde pouvaient et devaient entreprendre l'étude de la Cabale. Les temps étaient venus pour la progression des générations au cours desquelles les âmes descendant dans ce monde seraient capables d'accéder à la vraie connaissance et d'achever leur réparation au moyen du procédé spécifique rédigé par le ARI. Chaque âme pouvait ainsi parvenir désormais à ce qui était exigé d'elle, à répondre à la raison de sa migration dans ce monde.

   L'accès à la vraie connaissance était désormais rendu possible à l'ensemble de l'humanité grâce à ce procédé d'étude[9]. Cet accès sera définitif quand l'humanité entière comprendra les lois de la création du monde, ce qui aura pour corollaire la fin de toute souffrance.

   Remarques : la fin de toute souffrance pour les Fils d’Israël et les Judaïsés, ne devait-il pas se terminer par leur « conversion » lors de la venue du Sceau de la Prophètie, le Prophète Mohammad (sur eux la Paix !) ? Secundo : dans leur religion, les gens de la Synagogue n’aiment-ils pas mettre l’accent sur l’étude des Textes sacrés ? Pourtant que diront leurs ancêtres lors de la venue du Sceau de la Prophètie ? N’est-ce pas notamment :  Or, à Moïse Nous avons donné le Livre[10], certes, et après lui Nous avons envoyé des messagers à la suite. Et à Ichoua[11] fils de Marie Nous avons donné des preuves[12] et Nous l'avons aidé de l'esprit[13] de sainteté[14]. Chaque fois[15], donc, qu'un messager vous apportait ce que vous-même ne désiriez pas, comme vous vous enfliez[16] ! Car les uns vous traitiez de menteurs et les autres vous tuiez.
   Et ils dirent[17] : « Nos cœurs sont incirconcis[18]. » Non mais c'est Dieu qui les a maudits[19] à cause de leur mécréance. Qu'il en est peu qui croient[20] !

   10. La Contradiction.

  L’homme révolté met en péril la Religion et la Création.

   La Kabbale, telle qu’elle apparaît, nous est présentée ; n’est-elle pas une révolte contre la volonté du divin Créateur ? Elle dénigre la Religion divine parce que celle-ci respecte la Révélation, et elle combat la Tradition prophétique parce que cette tradition est le commentaire fidèle du Livre divin. Qu’on en juge :
   La philosophie matérialiste étudie le corps de Dieu ou l’Univers et adore à son insu la manifestation inférieure de la divinité dans le Cosmos : le Destin.
   C’est en effet au Hasard que le matérialiste attribue le groupement primitif des atomes, proclamant ainsi, quoique athée, un principe créateur.
  Le philosophe panthéiste étudie la vie de Dieu ou cet être collectif appelé par la Kabbale Adam-Eve. C’est l’humanité qui s’adore elle-même dans un de ses membres constituants.
   Les Théistes et les Religions[21] étudient surtout l’Esprit de Dieu. De là leurs discutions subtiles sur les trois personnes et leurs manifestations[22].
   Mais la Kabbale est au-dessus de chacune de ces croyances philosophiques et religieuses. Elle synthétise le Matérialisme, le Panthéisme et le Théisme dans un même total dont elle analyse les parties sans cependant pouvoir définir cet ensemble autrement que par la formule mystérieuse de Wronski : X. (La Cabbale.)

   La science cabbalistique un danger ?

   Selon le monde kabbalistique, la kabbale enseigne un Dieu personnel à qui nous devons adresser nos prières, tandis que les panthéistes se font Dieu eux-mêmes. A vrai dire, le monde kabbalistique est un monde bien étrange, ne semble-t-il pas traversé par de nombreux courants ? Toujours est-il que cet ouvrage ne semble pas faire l’unanimité au sein même des gens de la Synagogue. Qu’on en juge :

   « J’ai vu des rabbins qui entendant pour la première fois qu’on prétendait que la cabale contenait les principes de l’athéisme, restèrent tout ébahis. Il arrive quelquefois qu’attaqués à l’improviste par une proposition étrange, saugrenue, nous en sommes interdits. Une foule de réponses se présentent en confusion, chacune en quelque sorte tellement pressée de se produire la première, qu’on ne sait par où commencer. Ces rabbins ne pouvaient que s’exclamer : Mais ce n’est pas possible ! C’est un non-sens, une folie. Comment ! nos pieux cabalistes de tous les siècles niant l’existence de Dieu !

   Les docteurs de la synagogue moderne appréhendent de la diffusion de la science cabalistique un danger d’une nature tout opposée. Plusieurs d’entre eux disent anathème à ceux qui publient des livres de cabale. Rabbi Jéhuda Ariè, connu sous le nom de Léon de Modène, écrit dans un de ses ouvrages intitulé, le lion rugissant : « Et je doute que Dieu pardonne jamais à ceux qui ont fait imprimer de pareils livres. » En effet, des Israélites, distingués autant par leur science que par leur position sociale, ont été amenés à embrasser la foi catholique par la seule lecture des livres de la cabale. J’en ai nommé plusieurs dans mon Harmonie, tome 2ème, pages XXXII-XXXV. Un disciple du même Rabbi Ariè, Samuel ben Nahhmias, d’une riche famille juive de Venise, reçut le baptême dans sa ville natale le 22 novembre 1649, sous le nom de Jules Morosini. Ce Morosini est auteur d’un volumineux et savant ouvrage en italien, dont le titre est : Chemin de la Foi montré aux Hébreux. Rome, imprimerie de la Propagande 1683,   é ; vol. in-4°. » (Voir La Cabbale).  

   Conclusion : Où veut donc nous conduire le monde biblique ? A côté de la Bible, le monde biblique a-t-il vraiment besoin d’un ouvrage qui le ferait « comme » le divin Créateur ? Qui permettrait à l’être créé détendre sa domination sur le monde visible et invisible ? Ce rêve, partie du monde biblique, ne le souhaite-t-il pas ? Sans aucun doute. Le monde biblique oublie toutefois deux choses essentielles pour réaliser toute chose : 1°) la permission divine, 2°) Sa volonté.
   Ces deux choses font sourire bon nombre d’entre eux. Pourtant, la possibilité de créer un oiseau : la chauve-souris en l’occurence, avec la permission du divin Créateur ; ne sera-t-elle pas accordée à un prophète, en la personne du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !) ? De même, ressusciter les morts dont Sem fils de Noé ? Ceci, ces miracles, bon nombre de gens du monde toranique n’y croira pas. De même, partie d’entre les gens de l’Evangile ne croira pas que ces miracles, réalisés par un humain, puissent être faits avec la permission divine. Pour eux, seul un Homme-dieu pouvait le faire ! Secundo : la formule : Si Dieu veut (Incha Allah !) ! fait dire à un individu biblique comme Alain Pascal : Le christianisme accorde à l’homme la liberté et la responsabilité, alors que le fameux « Inch Allah » signifiant que tout est écrit et prévu exclut toute idée de liberté et de responsabilité… D’où : Croire en la prédestination n’est plus octroyer le salut à tous, mais à des élus ou à des initiés. La prédestination supprime aussi l’idée de liberté, de responsabilité et de salut obtenu par les œuvres. (Op.cit.) 

   Conclusion : la vision que peut avoir un homme biblique d’un être créé dans ce bas-monde, ne ressemble en rien à la vision d’un homme du monde de l’Islam traditionnel. L’un le voit libre, émancipé, voire d’égal à égal avec Celui qui l’a créé dans le ventre de sa mère, ce qui lui permet à l’occasion d’aller à l’encontre de Ses ordres et avertissements. Voir même de Le contredire. L’autre, agissant avec beaucoup plus de retenue et de modestie, voit cet être créé soumis, à l’instar d’Abraham (sur lui la Paix !), au Seigneur et Législateur des mondes… L'un rêve de domination du monde pour y asseoir son autorité, l'autre se contente de rechercher l'agrément de son divin Créateur... L'avenir ne Lui appartient-Il pas ?     

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée ! 

   

[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Il n’Existe Personne d’Autre que Lui (Extrait de l’ouvrage Shamati par le Cabaliste Y.Ashlag) Traduction : R. Sayag, Bnei Baruch, La Réunion Edité par M. Hallak-Stamler.
[6] dogme philosophique, toranique.
[7] Ce qu’aucun homme censé, du monde de l’Islam traditionnel, n’oserait croire et dire. La recherche du monde cabalistique est donc cette recherche permanente sur cette « union » avec le Créateur, pour devenir « comme » Lui ! ?
[8] vivre comment ? Selon l’exemple du peuple de Noé (sur lui la Paix !) ou celui de Nemrod, etc. Comment vivait réellement les peuples après Adam et avant Abraham (sur eux la Paix !) ?
[9] chose restant à prouver.
[10] la Thora en une seule fois.
[11] Francisé, biblique : Jésus. Arabe, biblique : Yasou’. Coranique :  'Issa.
[12] claires. Elles se trouvent dans les chapitres III, V du Coran. On a dit : l'Evangile.
[13] Gabriel que les gens de la Thora n'aiment que peu. Ange chargé du châtiment divin.
[14] L'esprit de Sainteté. Désigne l'ordre de Dieu et ici l’ange Gabriel.
[15] la réplique des Juifs ne se fera pas attendre, ils exigeront que le Prophète vienne ce avec quoi était venu le Messie, fils de Marie et mieux encore. Pour la réponse : voir la suite du verset…
[16] Comme vous vous enfliez ! Littér. : vous enfliez-vous ? (question qui se passe de réponse !).
[17] les Juifs.
[18] Cf. IV, 155. Sur la circoncision, v. Bible. Genèse 17 : 7 ; Lévitique 12 : 4. « Cœurs incirconcis » dans le sens de « cœurs mécréants, rompant l'alliance de Dieu ». Que ce soit le sens du mot « ghulf », et non « renfermé dans une enveloppe », nous le voyons dans un hadith, chez Dârimî, où (Mucaddima, 2, n°5) il ne fait absolument aucun doute, ni ambiguïté (où le mot ghulf est suivi de khalan ou circoncision). Les prophètes d'Israël reprochent aussi aux gens cette incirconsicion du cœur. Voir par ex.: Bible. Deutéronome XXX 6, Jérémie IX 26.
[19] expulsés par Dieu et empêchés de faire tout bien…
[20] les associateurs arabes seront plus nombreux à croire en sa mission qu'eux. Le "peu", un "reste", etc., ne se retrouvent-ils pas souvent dans la Bible ?
[21] autre que l’Islam traditionnel.
[22] soit l’Associationnisme de la Distinction pour partie des gens du monde de l’Evangile.


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le
21/07/07 .

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