les ouvrages bibliques
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oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].
7. Religion et Kabbale
Partie
du monde évangélique face à lui-même.
Selon Eliphes Lévi dans une lettre à un disciple[5] : La science de la Kabbale rend impossible le doute en matière de religion, parce que seule elle concilie la raison avec la foi en montrant que le dogme universel diversement formulé, mais au fond toujours et partout le même, est l’expression la plus pure des aspirations de l’esprit humain éclairé par une foi nécessaire. Elle fait comprendre l’utilité des pratiques religieuses qui, en fixant l’attention, fortifient la volonté, et jette une lumière supérieure également sur tous les cultes. Elle prouve que le plus efficace de tous ces cultes est celui qui par des signes efficaces rapproche en quelque sorte la divinité de l’homme, la lui fait voir, toucher et enquelque sorte se l’incorporer. C’est assez dire qu’il s’agit de la religion catholique[6].
Cette religion, telle qu’elle apparaît au vulgaire, est plus absurde de toutes parce qu’elle est de toutes la mieux révélée ; j’emploie ce mot dans son véritable sens, revelare, revoiler, voiler de nouveau. Vous savez que, dans l’Evangile, il est dit qu’à la mort du Christ[7] le voile du temple[8] se déchira tout entier[9] et tout le travail dogmatique de l’Eglise à travers les âges a été de tisser et de broder un nouveau voile.
Il est vrai que les chefs du sanctuaire eux-mêmes, pour en avoir voulu êtres les princes, ont perdu depuis longtemps les clés de la haute initiation[10]. Ce qui n’empêche pas la lettre du dogme d’être sacrée et les sacrements d’être efficaces. J’ai établi dans mes ouvrages que le culte chrétien-catholique est la haute magie organisée et régularisée par le symbolisme et la hiérarchie. C’est une combinaison de secours offerts à la faiblesse humaine pour affermir sa volonté dans le bien.
Rien n’a été négligé, ni le temple[11]
mystérieux et sombre, ni l’encens qui calme et qui exalte en même
temps, ni les chants[12]
prolongés et monotones qui bercent le cerveau dans un
demi-somnambulisme. Le dogme, dont les formules obscures semblent le désespoir
de la raison, sert de barrière aux pétulances d’une critique inexpérimentée
et indiscrète. Ils paraissent insondables pour mieux représenter
l’infini. L’office même, célébré dans une langue[13]
que la masse du peuple n’entend pas, élargit ainsi la pensée de
celui qui prie et laisse trouver dans la prière tout ce qui est en
rapport avec les besoins de son esprit et de son coeur. Voilà
pourquoi la religion catholique ressemble à ce sphinx de la fable qui
se succède de siècle en siècle et renaît toujours de sa cendre, et
ce grand mystère de la foi est tout simplement un mystère de la
nature[14].
On semblerait émettre un paradoxe énorme si l’on
disait que la religion catholique est la seule qui puisse être
justement appelée naturelle, et pourtant cela est vrai, puisque seule
elle satisfait pleinement à ce besoin naturel de l’homme qui est le
sens religieux. Tout à vous en la sainte science. (La
Cabbale. Op. cit.).
De même :
« Si le dogme chrétien-catholique est entièrement
kabbalistique, il en faut dire autant de ceux des grands sanctuaires
de l’ancien monde[15]... »
« ...L’Eglise officielle, qui se déclare
infaillible dans l’Apocalypse
qui est la clé kabbalistique des évangiles, et il y a toujours eu
dans le christianisme une église occulte ou jvanite qui, tout en
respectant la nécessité de l’Eglise officielle, conservait du
dogme une interprétation tout autre[16]
que celle qu’on donne au vulgaire.
Les templiers[17],
les rose-croix, les francs-maçons[18]
des hauts grades ont tous[19]
avant la Révolution française appartenu à cette Eglise dont
Pasqualis Martinez, Saint-Martin et même Mme Krudemer ont été les
apôtres au siècle dernier.
Le caractère
distinctif de cette école, c’est d’éviter la publicité et ne
jamais se constituer en secte dissidente. Le comte Joseph de Maistre,
ce catholique si radical, était, plus qu’on ne croit, sympathique
à la société des Martinistes et annonçait une régénération
prochaine du dogme par des lumières qui émaneraient des sanctuaires
de l’occultisme. Il existe encore maintenant des prêtres fervents
qui sont initiés à la doctrine antique, et un évêque, entre
autres, vient de mourir, qui m’avait fait demander des
communications kabbalistiques. Les disciples de Saint-Martin se
faisaient appeler les philosophes inconnus et ceux d’un maître
moderne, assez heureux pour être encore plus ignoré n’ont besoin
de prendre aucun nom, car le monde ne soupçonne pas même leur existence[20].
Jésus a dit que le levain doit être caché au fond du vaisseau qui
contient la pâte afin de travailler jour et nuit en silence jusqu’à
ce que la fermentation ait envahi peu à peu toute cette manne qui
doit devenir du pain.
Kabbale
et métaphysique moniste ?
Selon Alain Pascal : « Sur le plan religieux, la Kabbale consiste en une valorisation de la Nature et de l’homme. L’homme se considère comme le maître du Cosmos – la Nature ordonnée par le chiffre -, et la parole de l’homme est mise en concurrence avec la Parole du Dieu de la Bible. Cette valorisation trahit la religion du Livre, parce que la substitution de la Nature et de l’homme à Dieu est une perte de transcendance, un abandon du dualisme de l’Être.
L’homme étude la Nature comme le corps d’une divinité à laquelle il veut se substituer, ce qui implique – outre le péché – un retour au monisme métaphysique des religions cosmiques.
« La Kabbale réintroduit dans le judaïsme plusieurs idées et mythes en relation avec la religiosité de type cosmique » dit Eliade (p. 181). Eliade n’emploie pas les mots au hasard. Il dit que la Kabbale « réintroduit » - et non introduit – les « idées et mythes » cosmiques dans le judaïsme. En d’autres termes, cela signifie que le judaïsme n’a prôné auparavant qu’en apparence un dualisme métaphysique. L’ambiguïté de l’ésotérisme juif constatée lors de la pré-Kabbale est levée à nos yeux par la Kabbale. Avec l’existence officielle de la Kabbale, les ésotéristes juifs affichent ouvertement leur métaphysique moniste[21] puisqu’ils reviennent à la religiosité cosmique… » (La guerre des gnoses. t. II. Edit. L’Aencre).
La Rédemption.
La rédemption d’Israël, selon Isaïe Tishby, aux
jours messianiques, arrivera avec la rédemption cosmique et divine.
Cette conception est le fil conducteur de toute la
Kabbale de Ha’aRi ; elle s’exprime par trois idées
principales :
A – Le TSiMTSouM, le rétrécissement ou la
concentration.
B – la BRISURE (des vases)
C – La RÉPARATION ou la RESTAURATION. (Op. cit.).
La Réparation de l’humain. La voie kabbalistique.
Selon rav M. Laitman : L'homme ne peut pas procéder
à sa réparation par autopunition, par mortification[22].
Ce processus ne peut être que le résultat d'une recherche dans
l'intention de connaître, de percevoir le Créateur. […]
L'étude[23]
a pour but d'attirer sur l'homme la lumière[24]
qui le répare et entoure son âme. Ce doit être le seul but de l'étude,
la lumière permet ensuite l'élévation spirituelle.
Le
cheminement intérieur d'un être par l'étude de la Cabale dans le
but de procéder à sa réparation exclut totalement toute forme de
contrainte, il donne à l'homme la sensation de la lumière, du Créateur,
la connaissance de la spiritualité. C'est ce cheminement qui permet
à l'homme de préférer le spirituel au matériel, en proportion de
sa progression spirituelle.
C'est en ceci que réside essentiellement la différence
entre la Cabale et la religion. Toute religion est fondée sur des
dogmes, des traditions, des contraintes, sur l'observation sans
questionnement critique dans l'impossibilité de vérifier
l'intangible[25].
La Cabale ouvre à l'homme les mondes spirituels ce qui
lui permet de percevoir l'ensemble de l'humanité et de voir les
limites antérieures de sa perception et de ses connaissances. Par
le terme foi, la Cabale désigne la perception claire de la création.
Remarques : A écouter l’auteur de ces lignes, la Cabale est un ouvrage formidable car il permet à l’homme de s’élever sans pour autant être observateur de son Culte ? Quant à la foi n’est-elle pas orientée pour devenir « comme » le divin Créateur ? En clair, la passion humaine devient l’être adoré (Coran XXV 43). Quelle chose étrange ! Ce qui signifie clairement que le monde toranique est [et reste] plus orienté vers la maîtrise et la domination de l’ensemble de l’Univers, et ceci à cause de l’amour qu’il a pour ce bas-monde… Et sa science ne saurait être un viatique pour gagner l’au-delà.
8. Science et Kabbale
Selon M. Isidore Loeb : « Dieu a essayé beaucoup
de mondes avant le monde actuel, déjà le Talmud connaît les mondes
créés et détruits avant le monde actuel[26] ;
ce mythe représente ou bien l’activité perpétuelle de la force créatrice,
qui produit sans cesse et ne se repose jamais, ou bien la théorie de
l’optimisme, suivant laquelle ce monde est le meilleur des mondes
possibles. Ce monde contient cependant le mal, qui est inséparable de
la matière. Le mal vient de l’affaiblissement sucessif de la lumière
divine qui, par son irradation ou émanation, a créé le monde ;
il est une négation ou un manque de lumière, ou bien il est le reste
et résidu des mondes essayés et trouvés mauvais. Ces restes sont
les écorces, le mal est toujours représenté comme une écorce,
il y a même un monde du mal, peuplé d’anges déchus, qui sont également
des écorces (kelippot).
L’homme terrestre est l’être le plus élevé de la
création, l’image de l’Adam prototype, le microcosme. […]
L’âme est immortelle, mais elle n’atteint le
bonheur céleste que lorsqu’elle est devenue parfaite, et, pour le
devenir, elle est souvent obligée de vivre dans plusieurs corps ;
c’est la théorie de la métempsycose[27].
Il lui arrive même de descendre du ciel pour s’associer à une
autre âme dans un même corps (sod ha ibbur),
afin de s’améliorer à son contact ou d’aider celle-ci à se
perfectionner. Toutes les âmes sont créées depuis l’origine du
monde[28],
et lorsque toutes sont à l’état de perfection, le Messie viendra.
Le Zohar, comme beaucoup d’autres ouvrages de la littérature juive,
calcule même la date à laquelle viendra le Messie. » (Analyse
du Zohar. Grande Encyclopédie, article Cabbale.)
Selon rav M. Laitman : Les recherches menées par
l'homme sont la source de toutes nos connaissances sur le monde, et
chaque génération se les transmet. Il en est de même pour les
mondes spirituels. A chaque génération, à commencer par le
patriarche Abraham[29],
les cabalistes[30] ont étudié et acquis
des connaissances sur les mondes spirituels, et ils se les sont
transmises de génération en génération[31].
Le Baal HaSoulam écrit que "tous les mondes supérieurs
et inférieurs sont présents en l'homme" Cette phrase est
essentielle. Les cabalistes nous disent qu'en dehors de nos sens, en
dehors de nous, il n'existe que la lumière supérieure portant le nom
de "Créateur"[32].
[…]
…Cinq mondes composent les mondes spirituels, ils se
situent entre nous et le Créateur, ils font écran entre Lui et nous[33],
ils filtrent en quelque sorte la lumière divine, l'atténuent jusqu'à
ce que son intensité puisse être perçue par nous sans dommage. Le
terme "olam" (monde) en hébreu provient du terme
"alama" (secret). Seule une partie de la lumière est
transmise, l'autre partie est voilée.
Ce processus est semblable à un courant électrique
qui refroidit, réchauffe, crée le vide ou une pression en fonction
de l'appareil connecté. La force en elle-même est du domaine de
l'abstraction, elle n'a pas de forme propre, c'est l'appareil qui
utilise le potentiel contenu à l'état latent dans l'électricité.
Il en est de même de la lumière divine, du Créateur,
nous pouvons dire qu'Il n'a pas de forme concrète mais chacun de nous
ressent le Créateur[35] selon le degré de sa réparation[36].
Au stade initial de l'étude, la personne pense qu'il n'existe que la
réalité qu'elle connaît. A un stade plus avancé de sa réparation,
elle découvre une réalité plus étendue. Ensuite, la barrière qui
sépare la personne de la lumière disparaît, plus rien ne la sépare
du Créateur[37].
Il y a dans notre monde, en nous-mêmes, un désir commun à tous, le désir de "recevoir" qui est doté de cinq récepteurs, nos cinq organes des sens. Le sixième sens fonctionne également au moyen de ces cinq organes des sens, autrement dit il se divise en cinq parties.
Remarques : La lumière guide l’homme de
l’obscurantisme vers la Vérité, un des Noms divins. La religion
divine est une lumière. Qu’on en juge :
Le fils de Mourra rapporte que le père de Dja’fâr a
dit : « Quand descendit le verset : « Celui que Dieu veut
guider Il lui ouvre la poitrine à la Soumission » (Coran VI
125) des gens demandèrent :
« Comment ouvre-t-Il la poitrine ? »
Il dit : « Lorsque la Lumière descend dans le
coeur, la poitrine se dilate et se détend »
Ils dirent : « Y a-t-il à cela un signe par
lequel cet état est reconnaissable ? »
Il dit : « Oui ! Le fait de se tourner vers le
monde de l’immortalité, de ne plus supporter le monde de l’illusion
et de se préparer à la mort avant que la mort ne survienne ».
Donc trois choses
sont nécessaires pour avoir ce signe distinctif.
[1] Le Créateur des cieux et
de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on
adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En
hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens
de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est
compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme
signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de
l’Univers.
[3] Formules d’eulogies
comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde,
etc., formules propres à l’Islam traditionnel. Les exégètes
interprètent la « prière » divine comme étant un
octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique
comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad,
fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham
(sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau
de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] « Ces lettres nous
ont été obligeamment communiquées par un élève d’Eliphas Lévi,
M. Montaut. Elles ont paru dans la revue l’Initiaion en
1891. » (V. La Cabbale. Op. cit.)
[6] Le catholicisme n’est
qu’une des sectes du Christianisme ou de la Chrétienté.
Leur père et maître à tous étant Paul le pharisien. Non une
religion indépendante comme tente de nous l’expliquer bon
nombre de gens de l’Evangile. Et cela, quand bien même, le
catholicisme se dit être successeur de Pierre.
[7] selon les gens de la Bible
(V. Coran IV 157).
[8] de Jérusalem. La
Maison-Sainte, bait-almaqdas.
[9] V. Bible. Lc. 23 45, etc.
[10] à la Haute Magie.
[11] de l’Eglise.
[12] religieux lors des
offices.
[13] ici, le latin. A notre époque,
chaque peuple peut prier dans sa propre langue.
[14] le mystère de la foi de
l’homme est un mystère qu’il faut rattacher, non à la créature
ou à la Nature, mais au divin Créateur. Ne pas confondre.
[15] le monde ancien du Sabéisme,
du Magisme, de la Philosophie, etc.
[16] en clair, il existait
deux sortes d’Eglise : l’Eglise apparente et l’Eglise cachée.
Cette dernière se réclamant de la Franc-Maçonnerie, de
l’Occultisme, etc. Et prétendant avoir des secrets cachés
uniquement pour les initiés.
[17] lesquels ne tarderont pas
à se retourner contre le Vatican, l’Eglise romaine et
catholique...
[18] qui sont gens du
Dualisme.
[19] On ne peut jamais faire
alliance avec Dieu et le diable banni. Le Seigneur des mondes
appelle, Lui, au Paradis. Quant au diable banni, par la Magie et
autres artifices, il appelle les humains au Feu de l’Enfer, et
cela pour l’Eternité de l’Eternité ! D’ailleurs, certaines
de ces loges (ou sectes ou organisations occultes et secrètes)
ont toujours combattu, en secret ou publiquement, le Vatican, ce
qu’il représentait aux yeux des gens et sa domination sur le
monde chrétien. L’amitié entre ces deux forces antagonistes était
et à toujours été qu’apparente. Rien de plus et rien de
moins. Qu’on étudie l’Histoire du monde biblique !
[20] du fait qu’on agit dans
l’ombre.
[21] (gr. monos, seul).
Philos. Système selon lequel il n’y a qu’une seule
sorte de réalité. (Contr. : Dualisme, Pluralisme).
[22] concept propre donc au
monde toranique. Il semble tenir ici ses distances avec le monde
de l’Évangile.
[23] Nous dirons : l’étude
de sa religion a pour but véritable de purifier le cœur de
l’individu, non de le rendre orgueilleux et prétentieux par
rapport à autrui.
[24] On attire réellement la
lumière lorsqu’on s’éloigne des péchés (petits et grands).
Et à partie de là, on se guide… Le Seigneur guide nos pas vers
Lui… Et à Lui revient toute chose !
[25] Est-ce à dire que le
futur « cabaliste » se croit au-dessus des lois et
contraintes divines ? Le fait de s’ « unir » ou
de se « fondre » en Dieu, le prive-t-il de tout cela ?
Ne doit pas prier, ne doit pas jeûner, etc. ? Dans ce cas,
ira-t-on dire que Mochè (sur lui la Paix !) se privait, lui
aussi, de ces choses exigées par le divin Créateur ? Le
« cabaliste » serait-il comme le dualiste, le
Sikhisme, etc., devenu un « amoureux » de la lumière ?
Aurait-il fait un avec elle ? Un des Noms divins du divin Créateur ?
Combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes est
au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[26] Pour l’Islam
traditionnel est admis le monde des Génies (persan, arabe, djinn).
[27] Et en note : Le mot
réincarnation rend bien mieux cette idée que celui de métempsycose.
– L’âme se réincarne dans un corps d’homme, jamais dans un
corps d’animal (P). [Explicit]. Métempsycose. Doctrine selon laquelle une même âme peut animer
successivement plusieurs corps. Doctrine ancienne venant du Sabéisme.
Dogme fondamental du brahmanisme. Existe également dans
d’autres religions comme le bouddhisme, lamaïsme, les Druzes,
etc. Syn.: Transmigrer. En arabe, tanasoukh. Passer d’un corps dans un autre. Les pythagoriciens
croyaient que les âmes transmigrent.
[28] Attestation de l’Unicité
divine. Sa’îd fils de Djoubayr rapporte que le fils d’Abbas a
dit : « Lorsque
Dieu créa Adam (sur lui Prière et Paix !) Il prit son
engagement, puis passa la Main (masaha)
sur son dos et en tira ses descendants de la taille de minuscules
fourmis. Il inscrivit leur terme, ce dont ils allaient être
pourvus [en ce monde] et ce qui allait les frapper, et Il les fit
témoigner sur eux-mêmes : « Ne suis-Je pas votre Seigneur
? (Coran VII 172) » et ils répondirent : "Que si
! " ».
Prédestination : « Dieu a établi Sa prédestination
le Jour des décrets, cinquante mille ans avant la création des
cieux et de la terre... Les créatures ont été créées dans la
ténèbre (zoulm), puis,
Il a projeté Sa lumière sur qui Il a voulu. Selon Sa décision,
les uns ont été atteints par cette lumière, les autres ne
l’ont pas été. Celui qui a été touché a été guidé, celui
qui l’a pas été s’est trouvé égaré. C’est pourquoi je
dis : la plume a séché sur les destinées de tous les êtres. »
(Transmis par Mouslim, Ahmad).
[29] lequel était un pur
monothéiste, non un cabaliste.
[30] A cet époque ni les
cabalistes ni le monde du Cabalisme existaient.
[31] Comme le prétende, à
tort, leurs frères du monde du Dualisme : loges, sectes
oculte, etc.
[32] selon leur dogme.
[33] Combien le Saint et
Seigneur d’Israël et des mondes est au-dessus de ce qu’ils décrivent
et Lui associent !
[34] présentée sous une
forme d’œil.
[35] Autre propos :
"Pour
y parvenir, il faut accéder à la connaissance du Créateur car
tout se comprend uniquement par comparaison, par contraste entre
Ses attributs et les nôtres, lorsque nous avons pris conscience
de Sa grandeur et de notre insignifiance. Il faut comprendre et
avoir conscience de Sa magnificence, de Son omnipotence. La
foi, c'est ressentir le Créateur dans notre être, percevoir
Sa présence en nous." Anthropomophisme. Propre au monde biblique.
L’homme évangélique ne dira-t-il pas aussi, qu’il sent ou
ressent au dedans de lui, dans son cœur : Dieu ! ?
Ou l’homme-dieu : le Messie, fils de Marie ! ?
[36] Pour nous « réparer »
son âme, n’est-ce pas de passer d’un état de désobéissance
à l’état d’obéissance à l’Autorité divine ?
[37] Etat de « fusion ».
Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant
omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
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