Étude sur la Kabbale 

Les ouvrages bibliques

Introduction à la Kabbale


Au nom de DIEU,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !  

P

oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]

1. Qu'est ce que la Kabbale

   Provenance. Origine. On a dit : Chez les Juifs, la Cabale provenait des Kaldéens par Daniel et Esdras.

   Chez les Israélites antérieurs à la dispersion des dix tribus non juives, la Cabale provenait des Egyptiens, par Moïse.

   Chez les Kaldéens comme chez les Egyptiens, la Cabale faisait partie de ce que toutes les Universités appelaient la Sagesse, c’est-à-dire la synthèse des sciences et des arts ramenés à leur Principe commun. Ce Principe était la Parole ou le Verbe. (1901. Saint-Yves d’Alveydre. La Cabbale. Papus. Edit. Danglès.).

   La Kabbale pratique. Elle expliquait :
Le sens spirituel de la loi ;
Prescrivait le mot de purification qui assimilait l’âme à la divinité et en faisant un organe priant, agissant dans la sphère du visible et l’invisible….

   La Kabbale ou science traditionnelle des Hébreux pourrait s’appeler les mathématiques de la pensée humaine. C’est l’algèbre de la foi. Elle résout tous les problèmes de l’âme comme des équations, en dégageant les inconnues. Elle donne aux idées la netteté et la rigoureuse exactitude des nombres ; ses résultats sont pour l’esprit l’infaillibilité (relative, toutefois, à la sphère des connaissances humaines) et la paix pour le cœur. 

   La Cabale (ou la Kabbale). But et méthode

   Ce qu’on doit se proposer en étudiant la Kabbale, c’est d’arriver à la paix profonde par la tranquillité de l’esprit et la paix du cœur.

   La tranquillité de l’esprit est un effet de la certitude ; la paix du cœur vient de la patience et de la foi.
   Sans la foi, la science conduit au doute ; sans la science, la foi mène à la supertition. Les deux réunies donnent la certitude et pour les unir il ne faut jamais les confondre. L’objet de la foi, c’est l’hypothèse, et elle devient une certitude quand l’hypothèse est nécessité par l’évidence ou par des démonstrations de la science.

   La science constate des faits. De la répétition des faits elle préjuge des lois. La généralité des faits en présence de telle ou telle force démontre l’existence des lois. Les lois intelligibles sont nécessairement voulues et dirigées par l’intelligence. L’unité dans les lois fait supposer l’unité de l’intelligence législative. Cette intelligence que nous sommes forcés de supposer d’après les œuvres manifestes, mais qu’il nous est impossible de définir, est ce que nous appelons Dieu !
   …En sortant de cette méthode[5], l’esprit acquiert une véritable infaillibilité, puisqu’il affirme ce qu’il sait, croit qu’il doit nécessairement supposer, admet les suppositions raisonnables, examine les suppositions douteuses et rejette les suppositions absurdes…(Voir La Cabbale.).

    Selon l’avis du rav[6] M. Laitman[7] : La Cabale[8] est la science la plus proche de l'homme car elle lui parle de sa raison d'être, de sa naissance, de sa vie, du sens de sa vie, de son origine, de son devenir après avoir parcouru son chemin dans ce monde. […]

   Cette étude de soi-même et du monde, l'étudiant la mène dans son for intérieur, c'est la raison pour laquelle la Cabale est appelée "la sagesse non révélée". La personne qui s'y livre est le siège de changements internes qu'elle est seule à connaître et à ressentir. Ce processus se produit à l'intérieur de la personne, est adapté à elle, lui est unique, et elle est la seule à le comprendre…

2. Histoire de la Kabbale

    Notions générales sur la Kabbale.

    La Kabbale est une des plus célèbres parmi les doctrines de l’Occultisme traditionnel ; elle est l’expression de la philosophie ésotérique des Hébreux. Son père ou mieux son fondateur est le patriarche Abraham, d’après les rabbins ; et les livres fondamentaux où se trouve l’exposition de tous ses mystères ne sont autres que ceux de Moïse. Les savants contemporains donnent à la Kabbale une antiquité bien moindre. M. Nicolas la fait remonter au premier siècle avant l’ère chrétienne. D’autres prétendent qu’elle a été inventée au XIIIème siècle de notre ère par R. Moïse de Léon ; mais M.M. Frank, dans son livre célèbre, la regarde comme bien antérieure aux compilations de la Michna et du Talmud. Cette opinion est celle de tous les initiés qui ont écrit sur la question, et Fabre d’Olivet l’exprime en excellents termes quand il dit :

   « Il paraît, au dire des plus fameux rabbins, que Moyse lui-même, prévoyant le sort que son livre devait subir et les fausses interprétations qu’on devait lui donner par la suite des temps, eut recours à une loi orale, qu’il donna de vive voix à des hommes sûrs dont il avait éprouvé la fidélité, et qu’il chargea de transmettre dans le secret du sanctuaire à d’autres hommes qui, la transmettant à leur tou d’âge en âge, la fissent ainsi parvenir à la postérité la plus reculée. Cette loi orale que les Juifs modernes se flattent de posséder se nomme Kabbale, d’un mot hébreu qui signifie ce qui est reçu, ce qui vient d’ailleurs, ce qui se passe de mains en mains[9]. »

   Une étude comme celle-ci est destinée à présenter les théories de ceux qui n’acceptent pas seulement les témoignages archéologiques, mais qui accordent surtout leur confiance à la voix secrète de l’Initiation.
   Comme Moïse était un initié égyptien[10], la Kabbale doit offrir un exposé complet des mystères de Mizraïm[11] ; mais il ne faut pas oublier non plus qu’Abraham fut pour beaucoup dans la constitution de cette science[12] ; et comme le nom de ce personnage symbolique et sa légende indiquent qu’il représentait un collège de prêtres chaldéens[13], on peut dire que la Kabbale renferme aussi les mystères de Mithras[14]

   D’autre part, Moïse recueillit dans les temples de Jethro[15], dernier survivant des sacerdoces noirs[16], les mystères purs de cette race[17]. Ainsi la tradition orale que le pasteur des Hébreux laissa aux soixante-dix élus[18] par lui comprenait l’ensemble de toutes les traditions occultes que la terre avait reçues depuis son origine.

   Voilà pourquoi la Kabbale est émanationiste comme l’Égypte, panthéistique comme la Chine ; elle connaît comme Pythagore les vertus des lettres et des nombres, elle enseigne les arts psychurgiques comme les Yogis hindous ; elle découvre des vertus secrètes des herbes, des pierres ou des planètes comme les astronomes de Chaldée et les alchimistes de l’Europe. Voilà comment les archéologues l’ont confondue avec des doctrines de beaucoup postérieures et d’une étendue bien plus restreinte que la sienne.

   On sait, par un passage de l’Exode, que c’est Josué[19] que Moïse confia les clés de la tradition orale ; mais ces clés se rouillères, comme dit M. de Saint-Yves, à travers la terreur des guerres, des révolutions civiles qui passa sur Israël jusqu’à Esdras[20] ; elles furent conservées cependant non par le sacerdoce de Lévi, mais dans le sein de communautés laïques de prophètes et de voyants[21] dont les plus connues aujourd’hui sont les Esséniens[22]. La lecture de Moïse se faisait au peuple publiquement tous les samedis ; les commentaires qui en étaient donnés, les Targums, d’abord simplement oraux, furent écrits par la suite ; toute cette littérature casuistique et scolastique acculée depuis le retour de l’exil jusqu’après la destruction du troisième temple[23] est appelée Misdrahim commentaires. On distingue la Hallachah, l’allure ou règle de la marche, et la Haggadah l’on dit la Légende.

   C’est dans cette dernière partie, dit Saint-Yves[24], que les communautés ésotériques ont laissé transpirer un peu de leur science, Shemata, Kabbala. Le dernier mot, que l’on dit d’ordinaire signifier Tradition, a cependant une autre étymologie.

   On fait dériver communément le mot de l’hébreu québil qui signifie recevoir, recueillir, et on traduit par tradition. Cette étymologie nous semble forcée et inexacte. Nous croyons le mot hébreu Kabbalah d’origine Chaldéo-Egyptienne, ayant le sens de science ou de doctrine occulte.

   Le radical égyptien[25] Khepp, Khop, ou Kheb, Khob, en hébreu gab, Khebb ou Khebet, signifie cacher, enfermer, et al, ou ol, en égyptien, prendre : de sorte que ce mot signifierait la science de principes cachés : ex arcano[26].

  A partir d’Esdras, l’interprétation des textes ésotériques de Moïse, de triple qu’elle était, devint quadruple, c’est-à-dire non plus solaire mais lunaire, polythéiste en quelque sorte. De là le fameux mot persan Paradis, épelé sans voyelles : P.R.D.S, clé de l’enseignement des Synagogues, bien différente des clés transmises par Moïse à Josué… (Op. cit.).

    Selon le rav M. Laitman : Les cabalistes se sont transmis la Cabale oralement et par écrit[27]. Le premier cabaliste que nous connaissions est le patriarche Abraham. La Torah nous parle[28] des questions qu'il s'est posées sur le sens de l'existence et de la manière dont il est parvenu à accéder au niveau auquel le Créateur, les mondes spirituels se sont révélés à lui[29]. Les connaissances qu'il a acquises, la méthode qu'il a utilisée pour les acquérir, il les a transmises aux générations suivantes oralement[30] et dans le livre[31] "Sefer Yetsira", [Le Livre de la Création][32].

    Remarques : Nous dirons que le premier monothéiste s’appelait Abraham (sur lui la Paix !). A son époque, il devra affronter deux religions : le Magisme (ou Dualisme) et le Sabéisme. A son peuple astrolâtre, il rendra vaine leurs croyances et leurs prétentions. Aux gens du Feu sacré (dualistes), il apportera les preuves que le Maître des causes ne peut être que leur divin Créateur. En dehors de l’Unicité pure pas de succès ! De même, concernant l’ensemble de nos adorations. Quant au livre : Le Livre de la Création, est-ce un ouvrage révélé ou un livre écrit par les gens de la Synagogues : rav, rabbins et sages ? Nous pencherons plus pour le cas second.  

    Au rav de poursuivre : « Chaque cabaliste a laissé son empreinte personnelle à l'expérience acquise. Moïse a transmis ses connaissances dans le détail et par écrit dans un livre nommé par lui[33] "Torah"[34] du nom "or" , lumière, et "oraa", instruction (connaissance de la lumière)[35].

   La Cabale a continué à se développer après la rédaction du Pentateuque de Moïse. La Cabale a commencé à être étudiée en groupes de cabalistes au cours de la période comprise entre le Premier et le Deuxième Temples. A la suite de la destruction du Deuxième Temple et jusqu'à notre génération, la Cabale a connu trois périodes de développement particulièrement importantes. »

   Remarques : Mochè[36] (sur lui la Paix !) était un prophète et messager divin auprès des Fils d’Israël. Loin de lui d’être un « cabaliste ». Mais il serait bon ici de rappeler (ce que se garde bien de faire le rav), et ceci bien avant la destruction du deuxième Temple ; la venue du Sceau des Prophètes d’Israël en la personne du Messie, fils de Marie (sur eux la Paix !). Lequel sera rejeté par son peuple. 


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Voici donc, suivant la méthode kabbalistique, comment se forme la certitude :
   Evidence, démonstration scientifique, hypothèse nécessaire } certitude.
   Hypothèse raisonnable } probalité.
   Hypothèse douteuse } doute
   Hypothèse absurde } erreur.
[6] En araméen, également : rabbi : maître. Equivalent à : rabbin. Les sages, les rav, les rabbin, etc., forment les gens de la Synagogue.
[7] Extrait des cours pour débutants  Du rav M. Laitman. Conçu et traduit par Nelly Baron. Nous traitons ici que Des points les plus importants de son exposé.
[8] Pour une autre étude sur la cabale : Dr. François Plantey CEP 4 rue de Beauvais 91410 Sr Cyr sous Dourdan (France) Tél/Fax : 033 1 60 81 27 24. / Réf : C9908 Goult mai 1999. De même : La Kabbale anthologie du Zohar. Isaïe Tishby. Edit. Berg international.
[9] D’Olivet, Langue hébraïque restituée, p.92.
[10] aux mystères d’Isis. Ce qui est faux. Tout l’enseignement du Prophète Mochè (sur lui la Paix !) viendra par la Révélation. De son divin Créateur, de ce qu’Il fera transmettre par l’Archange de la Révélation : l’Ange Gabriel.
[11] L’Egypte, en hébreu. Misr, en arabe.
[12] Combien le Saint et Seigneur des mondes et d’Israël est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent. Même chose concernant Ses messagers et Ses prophètes.
[13] Voir Coran, il combattra, au contraire, les cultes qui existaient à son époque. Car il appelait à la Religion divine, au vrai Monothéisme, et non à une autre religion existante. Il était seul.
[14] dieu iranien (persan) que l’on retrouve dans la religion indouiste à l’époque védique (vers 1300 av. J.-C). A noter que le prophète Abraham (sur lui la Paix !) combattra, en son temps, le Dualisme. Aussi, combien ce Prophète est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent ! D’autant que « Ceux qui ont cru et n’ont point revêtu de prévarication leur foi, voilà à qui appartient l’immunité ; et ce sont les bien-guidés. » (Coran VI 82). C’est-à-dire, dit le fils d’Ishâq : d’aucune forme d’association ; cela signifie : ceux qui purifient leur culte comme le fit Abraham qui consacra exclusivement l’adoration à Dieu et reconnut l’Unicité à Lui seul « ceux-là sont à l’abri et sont bien guidés » : ils sont garantis contre le châtiment et ils ont la guidance dans leur argumentation [au sujet de Dieu] grâce à la connaissance et à la rectitude… »
   Le Dualisme (ou Magisme), au cours des âges, se fractionnera en une multitude de sectes et de sous-sectes. Le Mithraïsme, cité ici, en fait donc partie. Le culte de Mithra, dont les éléments essentiels étaient l’imitation comprenant sept degrés et le banquet sacré, présentait certaines similitudes avec le christianisme, dont il fut parfois le rival.
[15] nom syriaque du beau-père de Mochè (sur lui la Paix !). Pour la Bible, Jéthro à sept noms ; il se nomme d’abord Jether et après sa conversion au judaïsme, le Saint, béni soit-Il, ajouta la lettre vav à son nom qui devint alors Jéthro (Ex. :18/27). (Voir Le commentaire sur la Torah. Jacob ben Isaac. Edit. Verdier). Selon certains commentateurs coraniques, il s’agirait de Cho’aib (sur lui la Paix !), l’Envoyé au peuple de Madian. Très estimé en religion Druze. Bon nombre de gens se réclamant de ce Culte, ne se disent-ils pas descendants de ce prophète ? S’il s’agit de lui, il prendra son enseignement comme tous les autres prophètes : du divin Créateur.
[16] du peuple de Madian.
[17] Ce qui est faux. La race noire n’a rien à voir, de près ou de loin, avec ceci. Et combien le prophète Mochè (sur lui la Paix !) est au-dessus de ce qu’ils décrivent et lui associent !
   Nous savons, par contre, que le père d’Abraham était un homme issu des gens de Kûthiyy (pays de Kouch), une ville de la Basse Mésopotamie de la région de l’actuelle Koufa, et la royauté sur l’Orient appartenait alors à Nemrod. A l’époque où Dieu voulut missionner Abraham pour qu’il fût une preuve à l’encontre de son peuple et un envoyé vers Ses esclaves, il n’y avait pas eu, entre lui et Noé, d’autre prophète que Houd et Salih (non existants dans la Bible).
   Lorsqu’arriva le temps d’Abraham, tel que Dieu le voulut, les astrologues se rendirent chez Nemrod et lui dirent : « Sache que nous avons découvert, d’après notre science, qu’un garçon naîtra dans ta ville, qu’il aura pour nom Abraham et qu’il abandonnera votre religion et brisera vos idoles » ; et ils lui prédirent l’année et le mois de cet événement.
   La Basse Mésopotamie. « sawâd » = (litt.) : noir, pays noir. En arabe classique, quand une ville était entourée de terres fertiles et de plantations, il était d’usage de l’appeler le « sawâd » de cette vide pour exprimer la richesse de ses terres, « noires » de végétation. Toutefois resta tout particulièrement attachée à cette région de Basra et Koûfa., correspondant à la Basse Mésopotamie ou l’ancienne Chaldée et d’où était originaire Abraham ; il se peut donc qu’il y ait une origine plus ancienne, liée à une raison fort différente, de cette désignation de cette région par ce terme.
   Dirons-nous alors que le beau-père de Moïse détenaient ses prétendus mystères de cette partie du monde ? Berceau du Dualisme et du Sabéisme ? Nullement. Car si ce dernier était lui aussi prophète divin, son enseignement ne pouvait venir que de son divin Créateur, par l’intermédiaire de l’Ange de la Révélation : Gabriel. Alors faut-il parler ici de terres fertiles en Basse Mésopotamie ou de race noire ?
[18] Dont certains changeront la parole entendue. Nous le verrons plus loin.
[19] Yoûcha’.
[20] Coran : Ozair (Coran IX 30).
[21] Donc par une bande d’individus peu sûrs. D’autant que tout prophète n’a rien à voir, de près ou de loin, avec le vocable : laïque. Quant au vocable voyant, il fait penser à ceux qui se réclament de la Magie, de la Voyance non de la Révélation.
[22] Secte juive qui disparaîtra après la destruction du deuxième Temple par Titus. Elle est un sujet de verse et de controverse au sein du monde biblique.
[23] Officiellement, le Temple de Salomon sera détruit deux fois. Après la deuxième fois, il ne sera pas reconstruit par les gens du monde toranique.
[24] Mission des Juifs, p. 651.
[25] soit de la langue ancienne des Coptes, habitants de l’Egypte.
[26] F.-S. Contancin, Encycl. du XIXe siècle.
[27] des 70. Lesquels ont changé la parole divine après l’avoir entendue. Pour preuve :
   Rabî fils de Anas a dit : « Des gens savants m’ont rapporté que les Fils d’Israël avaient dit à Mochè : « O Mochè ! Quelque chose s’interpose entre nous et la vison de Dieu. Demande Lui de nous faire entendre Sa parole lorsqu’Il te parlera ».
   Mochè demanda cela à son Seigneur qui lui dit : « Soit ! Ordonne-leur de se purifier, de purifier leurs vêtements et de jeûner ».
   C’est ce qu’ils firent. Mochè partit ensuite avec eux jusqu’au Mont Sinaï. Lorsque la Nuée les recouvrit, Mochè leur ordonna des ordres et ils se prosternèrent. Le Seigneur leur parla et ils entendirent clairement les ordres et les interdits [qu’Il formulait] de sorte qu’ils purent comprendre tout ce qu’ils avaient entendu.
   Mais lorsqu’ils revinrent parmi le peuple, certains d’entre eux altérèrent ce qu’ils avaient entendu, et quand Mochè disait au peuple : « votre Seigneur vous ordonne telle chose », ce groupe disait autre chose, totalement différemment de ce que Dieu avait ordonné ».
   On a dit que ceux qui vinrent avec Mochè sur le Mont Sinaï était au nombre de 70. Ce sont eux qui changèrent par la suite la parole divine. Et Dieu est plus Savant !
   On a dit : Tout cela se trouve confirmé par un aveu des Hébreux eux-mêmes qui, en souvenir de la Version des Septante observaient solennellement un jeûne annuel d’un jour le 8 du mois de tepet (le 18 décembre) en effet à l’époque où la Version avait paru, le monde entier s’était trouvé plongé dans les ténèbres durant trois jours.; c’est ce que les livres rabbiniques observent, selon Casauban dans ses « Esercitazioni sopra gli Annale del Baranio » ; Bruxtorf dans sa « Sinagoga giudaica » et Hottinger dans son « Tesoro fi lologica ». Et les Juifs de Grèce ou « hellénistes » parmi lesquels se trouvait Aristée, considéré comme le chef de cette version, attribuant à cette dernière une autorité divine, s’attirèrent une haine mortelle des juifs de Jérusalem. (La science nouvelle. J.B. Vica).
[28] D’une certaine façon. Le récit biblique est frelaté.
[29] Qatâdah a dit : « Il nous a été rapporté que le prophète de Dieu, Abraham (sur lui la Paix !) [quand il était encore enfançon] fut mis à l’abri loin d’un tyran obstiné et déposé dans une caverne. Sa subsistance lui fut donnée par ses doigts : il n’en suçait pas sans en tirer de quoi se nourrir. Lorsqu’il sortit de cette caverne, Dieu lui fit voir le « malakoût » des Cieux : le soleil, la lune, les étoiles, les nuages et toute une création magnifique ; Il lui fit voir aussi le « malakoût » de la Terre ; les montagnes, les mers, les fleuves, les arbres, toutes sortes d’animaux et toute une création magnifique ». Dans la symbolique de l’astrologie traditionnelle, à chacun des sept Luminaires (Lune, Mercure, Vénus, Soleil, Mars, Jupiter, Saturne) correspond un ciel, qui peut aussi être considéré comme l’un des cieux constitutifs du ciel de ce monde.
   Sa’îd fils de Djoubayr a dit à propos du passage : « Tout l’ « espace » des cieux et de la terre fut dévoilé à Abraham jusqu’au point où il les vit [comme posés] sur un Rocher, le Rocher sur un Poisson et le Poisson sur le Sceau du Seigneur de la Toute-Puissance [qui est] : « Point de divinité si ce n’est Dieu. »
   Le fils de Ishâq confirme qu’Abraham avait la connaissance de son Seigneur dès son enfance, ce qui est une façon particulière de signifier que, lors de son arrivée dans ce monde, il était resté fermement établi dans la Connaissance primordiale que tout être destiné à venir à l’existence a eu de son Seigneur quand il était encore en « germes » dans les reins d’Adam et que le Seigneur les fit témoigner « « Ne suis-je pas votre Seigneur ? » (Coran VII 172).
[30] Pour nous, bon nombre de récit se retrouve dans le Coran. Ex.: Coran II 258, 260 ; VI 74 et sv.
[31] Pour d’autres ouvrages comme l’Apocalypse d’Abraham, le Testament d’Abraham. Apocalypses juives, Mathias Delcor. Edt. Berg International Editeurs 129, bd Saint-Michel 75005 Paris.
[32] Pour les Feuilles d’Abraham (Voir Coran LXXXVIII 19). Quatâda rapporte de la part du fils du père de Malîk qui le tenait de Wâthila, que le prophète (sur lui Prière et Paix !) a dit : « Les Feuillets d’Abraham ont été descendus dans la première nuit du mois (lunaire) de ramadan, la Thora a été descendue au cours des premières nuits de ramadan, l’Evangile a été descendu dans les treize premières nuits, et le Coran l’a été dans la vingt-quatrième nuit de ramadan ». Sa’îd fils de Djoubair rapporte que le fils d’Abbas a dit : « Le Coran a été descendu en une seule fois, dans la Nuit du Destin, du Ciel suprême jusqu’au ciel [de ce bas-monde]. par la suite, sa descente (à Mohammad) fut échelonnée sur des années ».
   Dieu rappelle ici que le Coran (à l’inverse de la Bible) a été descendu synthétiquement pendant le mois de Ramadan, lors de la Nuit du Destin, de la Table Gardée jusqu’au ciel de ce monde puis qu’il fut descendu analytiquement sur Son sceau en fonction de ce que Dieu voulait lui révéler.
[33] Par le Saint et Seigneur d’Israël, et non par le Prophète Mochè (sur lui la Paix !).
[34] Selon Rabî’ fils d’Anas : « La Thora telle qu’elle a été révélée, ayant le volume de soixante-dix charges de chameaux, était si importante que l’on ne pouvait en lire qu’une partie en une année. Il y eut que quatre personnes qui la lurent [intégralement] : Mochè fils de ‘Imrân, Ichoua, Ozayr (qui est pour certains : Esdras ; pour d’autres, ce serait plutôt un autre personnage. Coran IX 30) et Yoûcha’ (Josué) fils de Noûn (sur eux la Paix !). On rapporte également que les Tables comportaient à l’origine sept septièmes. Quand Mochè les jeta et qu’elles se brisèrent, six septièmes en furent  retirés et élevés au Ciel ; or, dans la partie qui fut retirée, se trouvait cette explication pour toute chose dont Dieu parle en disant : « Nous lui avons écrit sur les Tables à propos de toutes choses, une exhortation et une explication pour toute chose »  (Coran VII 45) et dans le septième qui subsista [en ce monde] se trouve cette guidance et cette miséricorde dont Dieu dit en parlant des Tables : « Lorsque la colère se fut retirée [du coeur] de Mochè, il reprit les Tables, et dans ce qui en fut transcrit il y avait [encore] une guidance et une miséricorde pour ceux qui, quant à eux, redoutent leur Seigneur » (Coran VII 154). On rapporte aussi que la Thora avait une telle importance qu’il fallait une année pour en lire une partie.
[35] interprétation propre à l’auteur. N’oublions pas que la langue hébreue a perdue de sa valeur. Que les gens de la Synagogue, les grammairiens ont perdu les clefs de sa signification, au fil des siècles. Nous dirons : Ainsi appelée parce qu’elle est une lumière et une clarté. Dieu en effet de révéler à ce sujet : « ... une clarté et un rappel pour les pieux » (Coran XXI 48). On a dit également que ce terme vient de « taouriyah » qui signifie : dissimulation, garder le secret, divulgation d’une autre chose à la place... En arabe, taourâh. En hébreu, le terme  « Tour  » signifie : Loi. On a dit aussi : enseignement. On a dit également : lecture. Notons que Coran signifie : la lecture par excellence.
[36] Moshe, copte et hébreu. Francisé, biblique : Moïse. Arabe : Moussa. Le sîn en arabe, devenant chîn en hébreu. Langue sœur.


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le
21/07/07 .

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