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Etudes
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L'Apostasie
dans l'Islam.
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Selon les
Ecritures.
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L'Apostasie
selon les Ecritures
Au
nom de DIEU,
Le
Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !
Louange à Allah, Seigneur
des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous
ceux qui suivent Sa guidée !
oint
de divinité
excepté Allah
le Très Haut. Que les meilleures salutations
soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie.
Instabilité
de la société.
L’Apostasie à nos portes.
Or, voici qu'au milieu de notre Société profondément troublée, soit par
les révoltes de la Raison humaine contre la Foi, soit par des assauts
incessants contre l'Islam, soit enfin par des mesures aussi multiples
que perfides contre la foi et la pratique des individus, des familles
et des nations, voici que le mot d'apostasie,
tel que l'a prononcé nos Anciens, vient de retentir de haut, tombant à
plusieurs reprises, comme un avertissement, des lèvres ou de la plume
de pieux Savants.
La Terre des Gaules et les gens de la Bible. La fille de l’Église vaticane
se serait-elle prostituée ? Remontrances et exhortations papales.
Mais dirons-nous, que faut-il penser des gens de l’Évangile de la terre
des Gaules ? De leurs ancêtres ?
Sont-ils des gens de foi ? Respectables ? Si oui, à quel niveau ?
A ce sujet, n’a-t-on pas écrit : Mais
parmi toutes les nations que Léon XIII s'est ingéniées ainsi à retenir
et à maintenir dans l'union avec le Pontificat romain, il en est une,
la France, à qui son coeur paternel a prodigué peut-être plus de trésors
d'affection, de longanimité et de tact. Parce que le mal y est plus profond,
et la tendance à l'apostasie, plus accentuée, il n'a reculé devant aucun
sacrifice pour enrayer la défection ! Le journal Le Moniteur de Rome
l'a dit dans un langage qu'il nous semble utile de reproduire : «
Qui plus que le Pape actuel a versé sur la France des trésors d'affectueuse
longanimité et de miséricorde paternelle ? Que l'on examine l'histoire
des rapports entre Paris et Rome pendant ce pontificat. Où a-t-on vu s'unir
le tact le plus merveilleux à la patience la plus douce, quand cependant
la guerre sévissait, les institutions religieuses menaçaient de tomber
en ruine, quand les passions de parti les plus ineptes étaient menées
à l'assaut contre l'Église ? C'est Léon XIII qui a écrit cette encyclique
Nobilissima Gallorum gens dont le titre seul, superbe et harmonieux,
restera à jamais comme un hommage glorieux rendu à cette nation privilégiée
; c'est Léon XIII qui a adressé à M. Grévy une lettre de paix et d'esprit
de conciliation, pour arrêter la République sur la voie des conflits ;
c'est lui qui, malgré les réductions continuelles faites au budget des
cultes, vient d'honorer ce pays par la création de trois cardinaux, de
sorte que la France marchera de nouveau, après Rome, à la tête du Sacré-Collège
; c'est lui qui a épuisé toutes les ressources de raccommodement, qui
n'a voulu ni rompre avec le gouvernement, ni laisser se déchirer le Concordat,
cette charte de la paix religieuse en France ; c'est, en un mot, lui et
peut-être lui seul qui, par la majesté de sa patience et de son attitude,
a maintenu les derniers restes de longs siècles d'harmonie et de féconde
coopération. À la douceur de Pie VII, Léon XIII a uni l'affection affective,
sans cesse agissante, cet esprit pondéré, cet équilibre harmonieux des
actes et des enseignements, pour forcer en quelque sorte le parti au pouvoir
à reculer devant trop de responsabilités et trop de fautes. Au-dessus
de l'effervescence passionnée des coteries parlementaires, Léon XIII a
vu et aimé la France ; il n'a pas voulu en faire la victime expiatoire
des actes persécuteurs du radicalisme allié à la franc-maçonnerie.
»
Oui, et l'histoire
le dira un jour, Léon XIII a tout fait pour arracher la France à l'apostasie,
pour lui conserver les bienfaits inappréciables de la paix civile et religieuse.
Et cependant que d'ingratitudes ont payé ses efforts ! Que de récriminations
contre ses directions pontificales ! Que d'accusations, que de violences
de langage ! Mais Lui, toujours calme et intrépide au milieu des contradictions
de quelque côté qu'elles vinssent, il ne cessa de réaliser la parole qu'on
lui prête : « Un grand orage se prépare, il va falloir soutenir une
lutte acharnée. » Cette lutte acharnée, ô magnanime Pontife, vous
l'avez soutenue pour maintenir l'obstacle contre l'apostasie de la Fille
aînée de l'Église. Ce fut, pour être fidèle jusqu'à la dernière minute
à votre mission de Gardien de l'union, que vous vouliez mourir debout
!
Et, Léon XIII, toujours aussi clairvoyant pour déclarer un jour
au milieu du Sacré Collège en réponse à une adresse du cardinal Oréglia :
« … Ah ! Ce n'est pas l'amour sincère de la prospérité publique ou
des intérêts civils qui fait agir les fauteurs de telles calamités ! Ce
qu'on veut, et ce qu'on cherche, c'est l'écroulement des institutions
chrétiennes et la reconstitution des États sur les bases du naturalisme
païen. »
…Et cette apostasie, les deux Papes
nous la montrent en marche. Léon XIII a commencé par en dénoncer les auteurs,
à signaler leur but, les moyens employés, les étapes parcourues.
Les auteurs sont le Prince du monde, Satan, et,
sous sa gouverne, la secte perverse des Francs-Maçons,
ennemie
de Dieu.
Le but, c'est l'écroulement des institutions chrétiennes,
la religion des ancêtres rejetée, la reconstitution des États sur les
bases du naturalisme païen.
Les moyens employés sont la raison humaine
érigée en souveraine et sans loi,
la suppression de tout enseignement chrétien,
l'extinction des Ordres et Instituts religieux,
l'asservissement des prêtres fidèles,
la séparation de la société civile d'avec l'Église.
Les étapes déjà parcourues sont la spoliation
de Rome, barrière terrestre de la puissance spirituelle, le siège maçonnique
opposé à la chaire de Pierre, la contagion se propageant d'une partie
de l'Europe à l'autre, et bientôt peut-être, si Dieu ne vient en aide,
l'apostasie officielle, nationale, de la France, par la séparation de
l'Église et de l'État. La plainte de Léon XIII proférée au déclin de sa
vie, dans le consistoire du 24 décembre 1902, se sera réalisée : un État,
la France, se sera reconstitué sur les bases du naturalisme païen !
Tout cela, Pie X l'a résumé dans sa première
Encyclique. Revenant même sur ce mot « d'apostasie » tombé, maintes fois,
des lèvres et de la plume de Léon XIII, il n'a pas hésité, à l'exemple
de son auguste Prédécesseur, à le prononcer de nouveau, le 11 juin de
cette présente année 1905, dans sa Lettre Encyclique aux Évêques d'Italie
sur l'Action catholique : « ... On arrache sans cesse quelque chose
aux conquêtes pacifiques de l'Église, pertes d'autant plus douloureuses
et funestes que la société humaine tend davantage à se diriger d'après
des principes opposés au concept chrétien, et même à apostasier entièrement
Dieu.
Mais Pie X est encore allé plus loin. L'apostasie
dénoncée, il a eu la fermeté d'indiquer ce qu'elle ferait surgir, si elle
allait toujours grandissante. Citons de nouveau les si graves paroles
de sa première Encyclique « Qui pèse ces choses a droit de craindre qu'une
telle perversion des esprits ne soit le commencement des maux annoncés
pour la fin des temps, et comme leur prise de contact avec la terre, et
que véritablement le fils de perdition dont parle l'Apôtre n'ait
déjà fait son avènement parmi nous. »
L'Antéchrist ! Voilà où aboutira l'apostasie,
lorsqu'elle aura atteint en étendue et en perversité le degré que lui
a assigné la patience de Dieu.
Les adversaires
de la Vraie religion ont-ils décidé d’un commun accord de faire une guerre
acharnée à Dieu et à Sa religion.
Ne l’oublions
pas les gens de l’Évangile connurent, eux aussi aux temps anciens, leurs
persécutions.
Selon Saint Augustin par exemple : «
La première persécution (celle des Césars) a été violente pour forcer
les chrétiens de sacrifier aux idoles, on les proscrivait, on les tourmentait,
on les égorgeait. La seconde est insidieuse et hypocrite ; elle existe
actuellement : les hérétiques et les faux frères en sont les auteurs.
Il en viendra plus tard une autre, plus dangereuse que les précédentes
; car elle joindra la séduction à la violence, c'est la persécution de
l'Antéchrist.
»
Leur plan satanique.
Tout d'abord, la haine des adversaires de la Vraie religion se tournera
contre Dieu lui-même. Défense de rendre à Dieu le moindre culte,
défense d'en prononcer le nom, défense de communiquer avec Ses pieux esclaves
et serviteurs, défense d'honorer notre Tradition prophétique. Mais, par
contre, liberté du blasphème contre Dieu, liberté du blasphème contre
son nom, liberté du blasphème contre Sa Religion,
liberté de blasphème contre la Tradition prophétique, liberté de blasphème
contre Sa loi,
liberté du blasphème contre les pieux Savants et les gens saints !
Répercutions du blasphème.
Mais, parmi tous ces blasphèmes, ceux proférés contre la Vraie
Religion : la Soumission, provoqueront un enthousiasme indescriptible.
D'un bout du monde à l'autre, on les colportera, on les répétera ! « L’Islam
ou la religion démoniaque » ! Tel sera le cri de triomphe, d'impiété et
d'orgie qui ébranlera les airs ! Cri sauvage constituant le plus grand
blasphème dont les hommes se seront rendus coupables, puisqu'il opposera
que tout ce qui existe et qui vient de Dieu...
L’oppression.
Et, à côté de ces attentats contre Dieu, oppression de la communauté islamique,
oppression de tous ceux qui voudront demeurer fidèles à leur Religion.
Contre eux toutes sortes de mesures iniques. En voici quelques-unes qui
semblent fleurir à chaque coin de rue
:
Proscription de tout enseignement religieux. Plus de neutralité,
mais proscription ! Défense absolue d'enseigner les vérités islamiques
et, par conséquent, suppression des écoles religieuses, coraniques,
fermeture des Lieux de Culte, interdit de la prédication. Exclusion même
d'un enseignement quelconque.
Temps anciens, en Terre d’Europe et ailleurs.
Déjà, nous dit-on,
sous Julien l'Apostat,
il s'est fait un essai de cette inique mesure. «
Alors, rapporte saint Grégoire de Nazianze, on dépouilla les églises,
et leurs richesses
furent transportées dans les temples des idoles qu'on réparait aux frais
des chrétiens.
Alors on ferma les écoles,
et défense fut faite aux chrétiens d'enseigner la grammaire, la rhétorique,
la médecine et les arts libéraux.
Convient-il, disait en ricanant l'empereur Julien, que les adorateurs
du vrai Dieu cultivent les muses et la littérature païenne, eux qui estiment
nos divinités infâmes
et notre science impie.
»
Autre mesure inique : Lacération,
et destruction des Livres Saints.
On fera plus que de proscrire les ouvrages où se rencontre le nom de Dieu,
ainsi qu'on le pratique déjà ; on poursuivra surtout les Livres Saints,
pour les lacérer et les détruire.
Ainsi en fut-il, aux temps passés, durant la dure persécution d'Antiochus
Épiphane,
pronostic, au témoignage de saint Jérôme, de celle de l'Antéchrist.
On vit alors, ainsi que le rapporte le premier
livre des Machabées,
toute une armée de fonctionnaires et de sbires
occupés à envahir les maisons, à en fouiller les recoins.
« On jetait au feu les livres de la Loi de Dieu, après les avoir déchirés.
Et ceux chez qui l'on trouvait les livres de l'alliance du Seigneur, étaient
mis à mort selon l'édit du roi.
» Alors aussi, d'après un autre passage du même livre, des troupes d'Hébreux
fidèles abandonnèrent Jérusalem, pour se réfugier dans les montagnes,
au plus profond des cavernes. Les infortunés ! Ils avaient, pour sauver
leur vie, tout quitté, sauf quelques feuillets de ces livres, disputés
à la flamme, et empourprés du sang des martyrs. Mourants de faim et de
froid, mais pressés autour de ces feuillets, ils les lisaient, pour relever
leur âme, à la lueur vacillante de torches moins pâles que leurs visages.
Mais il arriva que ces cavernes de Judée s'illuminèrent, comme plus tard
les catacombes romaines, de telles flammes divines et de tels transports,
que, bien des années après la persécution, Jonathas Machabée, l'un des
survivants de ces luttes héroïques, pouvait répondre aux Spartiates, qui
lui avaient proposé une alliance : « Nous
n'avons nul besoin de consolations humaines ; notre consolation ce sont
les Livres Saints qui se trouvent entre nos mains.
»
Encore une mesure inique : Enseignement obligatoire
et universel de l'erreur. Il y en a comme une préparation dans les écoles
sans Dieu, ou plutôt contre Dieu. Généralisées au temps de l'Antéchrist,
elles poseront leur main de fer, pour les plier à l'apostasie, non seulement
sur les jeunes gens et les jeunes filles, mais encore sur des enfants
incapables de se défendre, au mépris des protestations des pères et des
larmes de leurs mères.
!
Sous l'étreinte
oppressive de ces mesures iniques et d'autres encore, verrait-on s'accomplir
à la lettre l'une des paroles les plus formidables de la Sainte Écriture
: « La vérité sera renversée à terre, Prosternetur veritas in terra
? » Dans la longue suite des tentatives de l'homme depuis l'origine des
siècles, on a bien vu la vérité diminuée, bafouée, défigurée, mais renversée
à terre, jamais ! (Op. cit.)
Même langage.
On emploie le même langage, lorsque, parlant des épreuves auxquelles les
croyants fidèles seront en butte, leur Seigneur annonce que
; « Voici quel chemin droit Je M’impose : Mes esclaves, tu n’auras
aucune autorité sur eux, sauf celui des errants qui t’obéira, et la Géhenne
sera certainement leur rendez-vous à tous : elle a sept portes :
à chaque porte, partie d’entre eux sera répartie. » (Coran XV 41-44)
Oui, assauts contre les Soumis, croyants, pratiquants et observateurs
de leur culte, assauts contre la vérité islamique ! Mais tandis que les
gens pieux, assaillis et meurtris dans leur corps, tiendront tête dans
l'indépendance et la fermeté de leur coeur, la vérité islamique, mieux
enracinée au sein de leur foi que ne le sont les montagnes dans les entrailles
de la terre, verra se briser tous ces assauts ; et les arrière-descendants
de nos contemporains rediront comme nous, chaque vendredi, à l'heure du
prône, ce verset du Coran, qui proclame d'avance l'issue de toutes les
batailles du divin Créateur : « Ils
veulent éteindre avec leurs bouches la lumière de Dieu, alors que Dieu
n’entend que compléter Sa lumière, quelque répulsion qu’en aient les mécréants.
C’est Lui qui a envoyé Son messager
avec la guidée et la religion de la vérité, afin qu’en la religion
toute entière elle triomphe, quelque répulsion qu’en aient les associateurs. »
(Coran IX 32-3). Et en langage biblique : «
Veritas Domini manet in æternum, la vérité du Seigneur demeure éternellement. »
Guerres incessantes de l’adversaire de la Vérité coranique.
Mais, parmi les textes qui annoncent la guerre incessante que le législateur-Antéchrist
fera au divin Législateur et Seigneur et aux croyants, il en est un qu'il
importe de ne pas laisser sans explication : « Nos messagers, très
certainement, sont venus à eux avec les preuves ! Et puis voilà qu'après
cela beaucoup d'entre-eux se mettent à commettre des excès sur la terre. »
(Coran V 32). » Que faut-il entendre par cette annonce ? Elle apprend
que l’homme-humain, législateur-Antéchrist s'arrogera une puissance surhumaine,
car il n'appartient qu'à Dieu, le souverain législateur, de régler et
de changer le court du temps. L'homme de péché voudra renverser toutes
les institutions les plus sacrées, tous les fondements de la religion
et de la société. Il y a déjà eu comme un essai de la part de ses précurseurs.
Nemrod et Pharaon.
Jours
néfastes.
De même (chez nous en terre des Gaules au temps passés),
et aux gens de la Bible de nous citer les « jours néfastes de la
tyrannie jacobine, en 1792, le culte catholique fut interdit en France,
et le compte du temps modifié par l'introduction d'un nouveau calendrier.
Aux saints de chaque jour, dont les noms furent effacés, on fit succéder
des légumes, des animaux, la carotte et même le porc... Mais à quoi bon
rappeler le passé ? Le présent n'est-il pas suffisamment instructif et
menaçant ? N'est-ce pas au sein du Parlement d'une grande nation européenne
qu'on a osé proposer naguère l'amendement suivant, afin qu'il fût érigé
en loi : « Les quatre fêtes dites concordataires établies sous un vocable
religieux s'appelleront à partir de la promulgation de la présente loi
: celle de l'Ascension, fête des Fleurs ; celle de l'Assomption, fête
des Moissons ; celle de la Toussaint, fête du Souvenir ; celle de Noël
ou de la Nativité, fête de la Famille ».
Le motif allégué par l'auteur de l'amendement n'était autre que celui-ci
: « Le christianisme a fait disparaître toutes les fêtes de l'antiquité...
Les fêtes païennes avaient au moins un mérite, c'était d'idéaliser la
vie, de l'exalter, de la célébrer. Le christianisme a voulu mettre toujours
entre l'homme et la nature son Dieu ». C'est par 356 voix contre 195 que
l'amendement proposé a été repoussé. S'il est repris au temps de l'homme
néfaste, qui pensera qu'il pourra changer les temps et les lois, il obtiendra
une majorité. »
Mais voici l'abomination des abominations.
L'idéolologue-législateur-Antéchrist se fera lui-même passer pour
le divin Législateur, il voudra être adoré lui seul.
« ...à l'instar du Diable quand il dit à l'homme : "Mécrois ;"
puis, quand celui-ci a mécru, il dit : "Je te désavoue ; oui, je
redoute Dieu, le Seigneur des mondes. » - « Résultat pour les deux
: ils sont tous deux dans le Feu pour y demeurer éternellement. Et voilà
le salaire des prévaricateurs ! » (Coran LIX 16-7)
Ces paroles ne jettent-elles pas l'homme censé, clairvoyant dans la stupéfaction
? Elles révèlent d'abord que le diable banni voudra être pris en considération
et être adoré, et être pris en considération et être adoré lui seul. Lorsque,
lui, le plus beau que les anges détourna ses yeux de la face du Seigneur
et les porta sur lui-même, ébloui, enivré de sa propre beauté, il osa
bien prétendre à la suprématie : « ...Nous avons dit aux anges : «
Prosternez-vous devant Adam. » Ils se prosternèrent donc ; sauf Satan
: il ne fut point de ceux qui se prosternent. Il (Dieu lui) dit
: Qu'est-ce qui t'empêche de te prosterner quand Je te [le] commande
? » Il dit : Je suis meilleur que celui-là : Tu m'as créé de feu,
alors que Tu l'as créé de poussière. » (Coran VII 11-2) L'homme idéologue-législateur-Antéchrist
sera plus sacrilège que Lucifer. Excité par lui, il ne tentera pas seulement
d'égaler Dieu en toute chose, de prétendre s'asseoir à ses côtés sur le
sommet des nues ; il prétendra même le remplacer et être pris en considération
et adoré lui seul.
Il persuadera les hommes que lui seul est le vrai Seigneur-Législateur
et qu'en dehors de lui il n'en existe pas d'autre. La formule incommunicable
que Dieu s'est réservée de tout temps, ne se retrouve-t-elle pas quelque
part dans la Bible : « Je suis le Seigneur, et il n'y en a pas d'autre
», le monde biblique, politique de l'Antéchrist se l'appropriera.
Répercutions, conséquences.
La conséquence de cette prétention inimaginable sera, le texte l'indique,
que l'homme d'iniquité ne fera pas seulement la guerre au vrai Dieu
et à la vraie religion, mais à tous les croyants, pratiquants, observateurs
de leur culte. Fidèles à Dieu, à Ses alliances.
Temps bibliques.
II y a eu, nous dit-on, comme une ébauche de cet avenir dans une particularité
de la persécution d'Antiochus Épiphane. Ce prince impie, dont il avait
été prophétisé qu'il s'élèverait et se grandirait contre tout Dieu,
ne craignit pas, en effet, de prendre sur ses monnaies le nom de Dieu,
et d'ordonnerà tous ses sujets de pratiquer sa propre religion.
Chose digne de remarque : toutes les fausses religions de son royaume
se soumirent immédiatement à cet édit, sans l'ombre même d'une résistance
: « Toutes les nations consentirent à cet ordre du roi Antiochus
». Et cependant elles n'étaient pas en petit nombre ces fausses religions,
puisque le royaume de Syrie, borné au nord par l'Asie Mineure, au midi
par l'Égypte, à l'est par l'empire des Parthes, à l'ouest par la Méditerranée,
embrassait, dans sa vaste étendue, tous les faux dieux de la Mésopotamie,
de Ninive, de Syrie, d'Ammon, de Moab, de Samarie, d'une partie de l'Arabie,
de l'Idumée, du pays des Philistins. Et néanmoins, pas l'ombre même d'une
protestation : Toutes les nations consentirent... C'est que le sort de
l'erreur, et cela se verra mieux encore au temps du véritable Antéchrist,
est de se courber avec empressement sous le regard d'un maître, et de
n'avoir à opposer à la plus détestable des tyrannies, celle qui exige
l'abdication de la conscience, qu'un silence de vaincu, un silence d'esclave.
À Jérusalem, il y eut aussi des défections. Nombre de juifs eurent la
lâcheté de se soumettre. Mais la majeure partie de la nation demeura fidèle
au vrai Dieu. Comme sous le coup d'une commotion soudaine, la foi endormie
se réveilla, se dressant calme et intrépide en face du tyran des consciences...
L'édit d'Antiochus, qui prescrivait l'unité de
culte dans tout le royaume syrien, avait été suivi d'un second édit, spécial
à Israël, c'est-à-dire à la vraie religion [de l'époque]. Combien sa teneur
n'est-elle pas instructive, par rapport au présent,et surtout à l'avenir
! Aussi mérite-t-il d'être mis en relief :
« Défense d'offrir dans le temple de Dieu des holocaustes,
des sacrifices d'actions de grâces et des sacrifices expiatoires.
« Défense de célébrer le Sabbat et les fêtes solennelles.
« On souillera les Lieux saints et le peuple saint d'Israël.
« On bâtira des autels et des temples aux idoles, et on sacrifiera
devant elles de la chair de pourceau et des bêtes immondes.
« On ne pratiquera plus la circoncision.
« On flétrira l'âme des enfants par toutes sortes de souillures
et d'abominations,
en sorte qu'ils oublient
la Loi et en changent toutes les ordonnances.
« Et quiconque n'agira pas selon la volonté du roi Antiochus
sera puni de mort.
»
Le monde toranique
des Gaules. L'adoration du Veau d'Or !
Si monstrueuses que paraissent ces ordonnances,
ne seront-elles pas ré-actualisées, mis au goût du jour à chaque époque ?
De nos jours, des gens du monde toranique,
en Terre des Gaules, ne veulent-ils pas obliger les personnes féminines
de notre culte à venir s'incliner devant eux, à leur faire allégeance,
devant leurs idéologies athées, matérialistes, etc. ? Ce sera, en effet,
le détournement et la profanation, aux pieds du suppôt de Satan, de ce
beau texte coranique consacré au vrai Dieu unique : Rien d’autre :
votre Dieu est ce Dieu tel qu’il n’y a point de Dieu que Lui. De science,
Il contient toute chose. » (Coran XX 98) Et Il ajoute un dernier
trait : Conjointement à cette adoration du diable banni, il y aura aussi
l'adoration du Dragon,
de Satan : « …puis il
en a fait sortir un veau, un corps à mugissement. Puis, ils
dirent : « C’est votre Dieu, le Dieu de Mochè
aussi ; il a donc oublié ! » (Coran XX 88). Les Fils
d’Israël adorèrent le "Veau d’or".
Le "Veau" façonné
des mains de Michée. L'adoration de Satan ! N'est-ce pas ce qui, dans
les antres ténébreux de certains cercles, sectes du monde Dualiste :
loges occultes, kabbalistiques, maçonniques, se pratique déjà ?
Les
champions de la Vérité islamique contre l'Antéchrist et ses suppôts.
Ce qu'ils seront au point de vue de l'énergie de la foi, le Seigneur des
mondes L'a exprimé dans ces versets plein de sagesse : « Ho, les croyants
! quiconque parmi vous apostasie de sa religion...eh bien. Dieu va faire
venir un peuple qu'il aime et qui L'aime, modeste envers les croyants
et fort envers les mécréants et qui lutte dans le sentier de Dieu et qui
ne craint le blâme d'aucun blâmeur. C'est la grâce de Dieu. Il la donne
à qui II veut. Et Dieu est immense, savant.
Non, vous n'avez d'autre ami
que Dieu et Son messager, et les croyants qui établissent la Prière et
acquittent l'impôt [légal] cependant qu'ils s'inclinent.
Et quiconque prend pour ami Dieu et Son messager et les
croyants, eh bien oui, c'est le parti de Dieu qui domine.
Ho, les croyants ! N'adoptez pas pour amis ceux qui prennent
en raillerie et jeu votre religion, — parmi ceux à qui le Livre fut donné
avant vous, et parmi les mécréants. Et craignez Dieu, si vous êtes croyants.
(Coran V 54-7).
Que sommes-nous donc en comparaison des Anciens ?
Quels seront-ils donc ces héros de l'avenir ? De demain ?
D'abord la Communauté elle-même, la Communauté militante, compacte
dans son unité, avec ses Jurisconsultes,
ses Savants religieux, ses Officiants,
ses pieux saints, avec tous les gens de bien. Aucune mesure, si savante,
si oppressive soit-elle, n'aura la puissance de leur fermer la bouche.
Lorsque le pèlerin, à La Mecque, visite ce lieu saint, autrefois lieu
du Prophète de l’Islam et de ses Compagnons, il y lit, non sans émotion,
la Parole de Dieu : le Saint Coran. Et comme il est écrit quelque
part dans la Bible : « La parole de Dieu ne s'enchaîne pas, Verbum
Dei non est alligatum
». Lui-même, le Prophète de l’Islam en ce Lieu saint, a été, de ce nouvel
axiome, la démonstration vivante. Libre, il invita à l’Islam, prêcha à
toutes les Tribus arabes, sans distinction ; exilé, il ne cessa jamais
de prêcher, d’inviter son peuple, les gens de bien au sentier du divin
Créateur.
La
parole de Dieu ne s'enchaîne pas !
Les gens de la Bible des Gaules
ne méditeront-ils pas, eux, sur ces paroles de leurs ancêtres : Des
lèvres de l'Apôtre, ces mots se sont placés, depuis, sur celles de tous
les membres de la hiérarchie catholique. Ils vibraient encore, il y a
quelques années, sur les lèvres de ce vieil archevêque de Paris, de si
douce et si grande mémoire, le cardinal Guibert, lorsque, à une circulaire
ministérielle qui avait la prétention de réglementer les mandements des
évêques, il fit cette calme et fière réponse : « Monsieur le Ministre,
on n'enchaîne pas plus la parole d'un évêque, qu'on n'enchaîne un rayon
de soleil »
De même et encore cette autre parole du
P. Lacordaire : « Les princes, s'écriait un jour, dans la
chaire de Notre-Dame de Paris, l'illustre dominicain, les princes pourront
bien se réunir pour combattre les prérogatives de l'Église, les charger
de noms flétrissants afin de les rendre odieuses, dire que c'est une puissance
exorbitante qui perd les États : nous les laisserons dire, et nous continuerons
à prêcher la vérité... Si l'on nous envoie en exil, nous le ferons en
exil ; si l'on nous jette dans les prisons, nous le ferons dans les prisons
; si l'on nous enchaîne dans les mines, nous le ferons dans les mines
; si l'on nous chasse d'un royaume, nous passerons dans un autre. Mais
si l'on nous chasse de partout, si la puissance de l'Antéchrist vient
à s'étendre sur toute la face du monde, alors, comme au commencement de
l'Église, nous fuirons dans les tombeaux et dans les catacombes. Et si
enfin on nous poursuit jusque-là, si l'on nous fait monter sur les échafauds,
dans tout noble coeur d'homme nous trouverons un dernier asile, parce
que nous n'aurons pas désespéré de la vérité, de la justice et de la liberté
du genre humain
».
La parole de Dieu ne s'enchaîne pas !
Au Prophète de l’Islam de déclarer
: « Transmettez de moi, ne serait–ce un verset ! » Enseigner
la vérité islamique, l'enseigner à toutes les nations de la terre, l'enseigner
tous les jours, l'enseigner jusqu'à la consommation du monde, tels sont
le précepte du Prophète de l’Islam. Rien ne saurait en empêcher
l'accomplissement. Et si les flots de la persécution, grossissant toujours,
se mettent à monter et à monter encore, veut-on savoir ce qu'il adviendra
de la Communauté ?... Naguère, à mesure que les adversaires de l’Islam
poursuivaient leur chemin, le Seigneur de la Ka’bah poursuivait Lui le
sien. Le sublime ! Oui, voilà, pour la Communauté, les effets des persécutions.
Elle montait dans le sublime et parlait de plus haut, lorsque, au siècle
du Prophète de l’Islam, à l'injonction qui lui avait été faite de cesser
toute invitation au sentier de Dieu, elle répondait par des voix qui se
nommaient Abou Bakr, Bilal l’Ethiopien, Othman, Alî, Omar, Salman le Persan,
Sohaib le Romanien et tant d’autres ! La Communauté montera encore dans
le sublime, elle poursuivra sa mission avec une fermeté qu'a célébrée
d'avance la parole magnifique du divin Créateur : « Vous êtes la meilleure
communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes : vous ordonnez le convenable
et vous interdisez le blâmable et vous croyez en Dieu. » (Coran
III 110).
Le second champion de la vérité islamique
contre ses adversaires et ses
affidés sera une phalange de Savants, suscités de Dieu pour ces
temps d'épreuve. Jamais les Savants, astres lumineux et bienfaisants,
n'ont manqué à la Communauté. Mais ce qu'il y aura alors de particulier,
c'est que cette phalange de Savants recevra, pour le soutien et la consolation
des faibles, une plus grande intelligence de la part du divin Créateur,
de notre Écriture, le Saint Coran et de notre Tradition. Ce qui signifie
que tandis que les impies, frappés d'aveuglement, accompliront leurs dernières
volontés, comme autrefois les Arabes associateurs, les Juifs de Médine,
sans les comprendre, les Savants de la Communauté, inondés de nouvelles
lumières et pénétrant les passages des paroles divines et prophétiques,
y trouveront l'explication des événements de toute époque, et, prémunissant
les croyants soumis, pratiquants et observateurs de leur culte contre
les artifices des adversaires de la Vérité, ils les maintiendront dans
la fermeté de leur foi et la confiance, dans l'attachement à l’Obéissance
divine et à suivre le Prophète de l’Islam, son enseignement, au prix même
de la vie. Sous cette parole de feu des Savants de vérité, l'enseignement
islamique traditionnel, si persécuté, si traqué qu'il puisse être, brillera
encore d'un tel éclat, et un si grand nombre lui devront leur persévérance…
Le troisième champion de la vérité islamique
contre les adversaires de
la Vérité sera la Communauté de gens demeurée fidèle au divin Créateur
et au Prophète de l’Islam. Il en fut ainsi, naguère, chez les gens de
la Bible. Le peuple qui connaît son divin Créateur s’attachera à Son obéissance
et L’écoutera. Le peuple qui connaît son Dieu ! À l'opposé des mécréants,
des athées, des gens sans-religion, des apostats, il y aura donc un peuple
de gens fermes, et ce peuple de gens fermes se montrera hautement, énergiquement
attaché à l’obtempération des ordres divins et à suivre le Prophète de
l’Islam. Certes, pour nous, nous croyons, que ni les désobéissances, ni
les innovateurs, ni les sectaires, ni les conversions, ni les apostasies
ne manqueront à notre Communauté ; mais les croyants sincères, fermes
dans leur conviction, et les nouveaux convertis, déploieront tant de force,
qu'ils triompheront du diable déchaîné ; et tout, ruses plus perfides,
efforts plus violents que jamais, tout échouera contre la vigilance de
leur sagesse et la force de leur patience... Car, s'il faut avouer que
la foi d'un grand nombre doit se refroidir à la vue de l'iniquité triomphante,
et que, par des persécutions inouïes, des ruses jusqu'alors inconnues,
le démon, libre de ses chaînes, doit entraîner la chute de beaucoup avec
lui dans le Feu infernal ; il faut croire aussi que ceux dont la foi sortira
victorieuse de l'épreuve de ce temps-là, aidés de la grâce de Dieu, trouveront
alors plus de fermeté pour croire ce qu'ils ne croyaient pas, et plus
de force pour vaincre le diable déchaîné.
Ce sera aussi dans ces héros du peuple
que la Communauté des derniers âges rencontrera une de ses principales
forces, pour tenir tête à l'Antéchrist, à l’Adversaire de la Vérité. Messagers
intrépides des vérités islamiques, ils les feront retentir dans les ateliers
et les écoles, dans les carrefours et les campagnes. Aussi l'adversaire
de la Vérité les aura-t-il en haine, les tenant comme l'un des plus grands
obstacles à l'établissement de son règne tyrannique. Il les poursuivra
avec férocité. Les uns tomberont sous leur joug, les autres par
la torture, par la captivité prolongée. Quel sera le nombre de ces
esclaves de Dieu à la fois Savants et martyrs... Le Seigneur s'en est
réservé le secret. Mais si vaste que puisse être le champ de leurs combats,
saluons-les d'avance : les esclaves du divin Créateur y seront tombés
par la cause de l’Islam et de la Vérité ! Trois champions ont déjà passé
sous notre regard : les Anciens, les Savants, le peuple fidèle de gens
de bien. Reste un quatrième champion, ménagé comme secours extraordinaire,
et dont on ne peut parler qu'avec une certaine réserve, à cause du mystère
qui l'entoure : c'est le retour du Messie fils de Marie sur terre, la
venue du Faux-Messie, l’Antéchrist, l’Adversaire de la Vérité et le Mahdi,
futur chef suprême de la Communauté en ces temps douloureux.
L'époque de la venue de l'Antéchrist incertaine et sa fixation
interdite.
En quelle année du monde l'Antéchrist fera-t-il son apparition ?
Nul ne saurait l'indiquer, Le Coran et la Tradition étant
muets sur ce point. Dieu seul a la connaissance de cette année et de
l'Heure. Son secret, Il se l'est réservé. Toutes les investigations ont
donc échoué. Il y a une borne, elle reste infranchissable. Certaines personnes,
notamment du monde arabe, et suite aux évènements douloureux que nous
connaissons, croient que l'avènement de l'Antéchrist est proche. Que le
Mahdi doit bientôt arriver parmi nous ! Le Prophète de l’Islam annonce
nettement l'Antéchrist, mais il ne fixe pas de date à son avènement ;
il se borne à nous indiquer le (ou les) signe(s) précurseur(s) de cet
avènement. Puisque l'Apostasie
doit être le milieu préparatoire à l'avènement de l'Antéchrist, fléau
le plus redoutable qui aura bouleversé le monde, le devoir qui s'impose
n'est-il pas de lutter pour la refouler, en s'efforçant de ramener à l’Obtempération
des ordres divins et à suivre le Prophète de l’Islam les nations, les
familles, les individus, qui s'en sont séparés ou qui menacent de le faire
? Le vent d'aveuglement et de défection qui emporte déjà une partie de
la société et la fait se séculariser, c'est-à-dire se soustraire à l’Obéissance
de Dieu et à suivre le Prophète de l’Islam, n'est peut-être que passager,
Dieu ayant fait les nations guérissables. La pensée du Prophète de l’Islam
peut de nouveau s'épanouir, embaumer et vivifier comme par le passé. Il
n'y a donc pas lieu de se décourager. Loin de là ! Il faut se mettre résolument
à l'oeuvre, s'y mettre avec confiance et générosité. Alors, ô toi qui
dors et qu’un rien démoralise, réveille-toi et agis
conformément à l’appel du divin Créateur.
Que
le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !
Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable
divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est
employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français,
le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin,
mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de
l’Univers.
Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse
miséricorde, etc., formules propres à l’Islam traditionnel. Les
exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un
octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme
une demande de pardon pour les créatures.
Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham
(sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la
Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
Plusieurs approches pour ce mot. Selon l’exégète biblique : d'une
apostasie, c'est-à-dire d'une défection partielle, limitée, mais, d'après
l'expression énergique du grec, l'apostasie !
avec l'article défini, c'est-à-dire l'apostasie par excellence, consistant
dans la défection des nations et d'un grand nombre de chrétiens, qui
se sépareront ouvertement de l'Église et de Jésus-Christ. De même :
Et ainsi, peuple, femmes, anciens, sacerdoce : l'apostasie était partout,
du haut en bas de la société juive. L'apostasie, le plus grand des péchés,
qui consiste, ainsi que 'indique l'étymologie du mot ,
à prendre position à l'écart : à l'écart de la vérité connue,
à l'écart de la vraie religion. L'apostat dans le Judaïsme prenait position
à l'écart du Dieu unique. L'apostat dans le Christianisme prend position
à l'écart du Christ Rédempteur et du Pape, son Vicaire, qui le représente
ici-bas.
L’Apostasie dans l’Islam traditionnel est apparut très
tôt. Après la mort du Prophète de l’Islam. Certaines personnes, certaines
Tribus d’Arabie abandonnèrent l’Islam pour revenir à leur Culte ancien.
La manière forte de Abou Bakr, le premier vicaire du Prophète, mit fin
à ce problème.
Une chose est très étonnante, tous et tous celles qui ont participé,
de près ou de loin, à ladite révolution de 1789 où sont-ils ? Où
sont leurs enfants et petits-enfants ? La plupart d’entre-eux semble
avoir complètement disparus ! Pourquoi ? Il est vrai que ladite
« révolution » n’engendra que des guerres meurtrières entre
gens d’un même Livre divin : la Bible. L’idéologie « républicanisme »
(basée essentiellement sur l’athéisme ou le Déisme) fera en France et
en Europe plus de morts qu’aux siècles passés de la Royauté. Preuve
que rien est bon de la part de ceux et celles qui ont combattu leur
Église, l’Église de France… Que rien est bon dans une idéologie qui
s’est donnée pour but essentiel (et qui continue jusqu’à nos jours)
de « chasser » le divin Créateur des cieux et de la terre.
N’ont-ils pas pris pour seigneurs en dehors du vrai Seigneur, les gens
du Dualisme, les esclaves du Démon ? Lesquels les ont égarés.
Le Moniteur de Rome, 24
mai 1886.
Voir : Les
Abbés Lemann
[9]
idem pour l’Islam « de » France.
[10]
Louis XIII et Pie X.
Dans l'Encyclique Humanum genus :
« Dans l'espace
d'un siècle et demi, la secte des francs-maçons a fait d'incroyables
progrès. Employant à la fois l'audace et la ruse, elle a envahi tous
les rangs de la hiérarchie sociale et commence à prendre, au sein des
États modernes, une puissance qui équivaut presque à la souveraineté...
À l'égard du Siège Apostolique et du Pontife romain, l'inimitié de ces
sectaires a redoublé d'intensité. Après avoir, sous de faux prétextes,
dépouillé le Pape de sa souveraineté temporelle, nécessaire garantie
de sa liberté et de ses droits, ils l'ont réduit à une situation tout
à la fois inique et intolérable, jusqu'à ce qu'enfin, en ces derniers
temps, les fauteurs de ces sectes en soient arrivés au point qui était
depuis longtemps le but de leurs secrets desseins : à savoir que le
moment est venu de supprimer la puissance sacrée des Pontifes romains
et de détruire entièrement cette Papauté qui est d'institution divine...
» (Encyclique Humanum genus de S. S. Léon XIII, 20 avril 1884).
Amie des princes, des rois, des présidents, des partis, gens de la finance
en place, du syndicalisme, de la Justice, de l’idéologie athée et matérialiste,
etc., sans aucun doute. Ennemie du divin Créateur, sans aucun
doute. Ne donnent-ils pas des Associés au divin Créateur avec leur prétendue
science et connaissance des choses de l’invisible ? Ils nient les
miracles et prétendre dans leur orgueil démeusuré, dans leurs ouvrages,
que tous les prophètes furent formés dans les Temples de la mère de
ce bas-monde : l’Égypte ! ? Ils ont oublié qu’en son
temps, le prophète Mochè (Moïse) fut envoyé pour détruire leur science
et démontrer leurs erreurs et prétentions. Ils ne peuvent, et contrairement
à leur prétention, apporter un quel que bien pour l’avenir de l’humanité
et de la société. Ils sont et resteront à jamais des ennemis du divin
Créateur, et des amis intimes du Démon... Et comment prendre pour amis
des gens sur lequel le divin Créateur a fait descendre Sa colère ?
[13]
But de ces gens du Dualisme : voir disparaître à jamais cet obstacle
qu’est pour eux la Papauté vaticane. Contre d’autres Églises, une telle
haine, hargne, semblent inexistantes, inconnues. Pourquoi ? Nous
savons tous que les gens du Dualisme sont des amoureux et des défenseurs
de la Magie et du Diable banni. Et qui dit amoureux de la Magie, dit
automatiquement amoureux du pouvoir, de la politique en place. N’invitent-ils
pas à l’Apostasie sous couvert de prétendre proposer un nouveau
culte à l’humanité ?
[14] Philosophie. Doctrine
qui n’admet pas d’autre réalité que la nature. Laquelle doctrine a engendrée
le Panthéisme. Système de ceux qui identifient (comme de nombreux gens
du monde toranique : intellectuels, philosophes, kabbalistes, talmudistes,
etc.) Dieu est le monde ou qui soutiennent que Dieu est l’unique réalité ;
divinisation de la nature. En terre des Gaules, et à notre époque, le
monde biblique est plus porté à aimer Dame la Nature que le Seigneur
de celle-ci ! Et tout l’enseignement publique, à travers la philosophie,
oriente l’élève dans ce sens. On croit en l’Homme et en sa capacité
non au Seigneur et Maître de celui-ci ! En clair, en agissant ainsi,
ne fait-on pas naître de futurs Nemrod ou Pharaon pour la société de
demain ? N'y a-t-il pas comme une préface
aux blasphlèmes de l'Antéchrist dans ceux qu'entend et supporte la société
contemporaine. « Le premier devoir de l'homme intelligent, a osé dire
Proudhom, est de chasser incessamment l'idée de Dieu de son esprit et
de sa conscience ; car Dieu, s'il existe, est essentiellement hostile
à notre nature... Dieu,
c'est sottise et lâcheté ;
Dieu, c'est hypocrisie et mensonge ; Dieu, c'est tyrannie et misère
; Dieu,c'est le mal. » (Système des contradictions, chap. VIII, t.I,
p.382. - 2e édit.).
L’Islam traditionnel a connu cela à travers la secte des « Séparés »,
les mou’tazilâ. Laquelle secte privilégiait la « raison »
(aql) à toute autre chose.
[16]
A l’instar du Sabéisme et de ses ramifications. On ne croit pas en la
Révélation et en une loi révélée. Le Sabéisme engendrera des sectes
comme le Déisme.
[17]
A l’instar de ce que veulent proposer les gens de la Bible au monde
islamique et à ses dirigeants politiques.
[18]
A l’instar de la lutte entreprise, chez nous, par la secte salafite
(Mohammad fils de Abdel-Wahhab, le fils de Taymiya, pour ne citer qu’eux)
contre toutes les confrèries religieuses, sans distinction. Taxée de
sectes sataniques et autres. Même combat même objectif !
[19]
Les Dignitaires religieux deviennent « agents » du pouvoir
en place.
Pour justifier et légaliser leur acte, les politiciens défendant le
Laïcisme, la religion laïque, ne se réfèrent-ils pas pour cela aux Textes
bibliques : Mt. 22/15-22 ? A Dieu le divin, à César, la Politique !
De vrais exégètes en herbe, ces gens du nouveau monde !
Lettre Encyclique de Pie X aux Évêques
d'Italie sur l'action catholique. Semaine religieuse de Lyon, 30 juin
1905.
Ne pas oublier celles de 1789.
S. Aug. Enarrat in Psalm., IX, n°27.
exemple avec l’idéologie du social-communisme. Idéologie athée, matérialiste,
d’obédiance juive prêchée et enseignée par un homme du monde toranique :
Karl Marx (1818-1883).
Le monde anglo-saxon, biblique, n’a-t-il pas, lui, été à l’origine de
sectes comme le Quadianisme, l’Ahmédisme (aux Indes), le Bahisme, en
Iran ? Aidé au développement de la secte wahhabite en Arabie,
du Chiisme, en Irak et au Yémen du sud, du Druzisme, au
Liban ?
Bon nombre de gens de la diaspora d’Afrique du Nord (y compris certains
se disant Mouftis ou recteurs..) en Terre d’Europe et des Gaules, n’ont-ils
pas un avis négatif envers la Loi coranique ? Leur propre Loi ?
La Loi de leurs plus loin ancêtres ?
ce qui suit ne se retrouve-t-il pas être d’actualité ?
Le croyant soumis et pratiquant de méditer : Un missionnaire comme
Samuel Zwimmer n’a-t-il pas eu l’audace de déclarer un jour :
« Le but réel des missions n’est pas de christianiser les
Musulmans mais de détourner les Musulmans de leur religion
et en cela, nous avons réussi grâce à nos écoles privées et
aux écoles publiques qui ont adopté nos programmes. »
Avis donc à ceux et à celles partisans de l’Intégration !
De l’Assimilation ! Pour la classe politique, biblique, toute tendance
confondue, ne cherchera-t-on pas, à travers des paroles mielleuses,
des programmes alléchants ; de détourner le monde islamique et
leurs enfants de leur religion ? Ne fait-on pas de l’école la base
essentielle de cette fonction pour l’accession au Laïcisme, à
la religion nouvelle : ni Dieu ni loi ? De nombreuses gens :
hommes et femmes de la diaspora d’Afrique du Nord n’ont-ils pas répondu
positivement à l’appel des gens de la Bible ? Naguère, les premiers
arrivants ne voulaient-ils pas embrasser, pour certains d’entre eux, le
Christianisme ? Se faire Chrétiens ? Les années ont passées,
leurs enfants n’avouent-ils pas, grâce à l’enseignement reçu, leur Athéisme ?
Non, Abou Djahel et Abou Lahab après cela ne dorment pas. Ne les voit-on
pas, courir çà et là, dans les rues de Paris avec leurs petites conquêtes ?
Oui, diront-ils, qu’elles sont belles les filles de Paris ! Le
Messie n’a-t-il pas déclaré : Que de corps jadis sains, que de
visages jadis beaux, et que de langues jadis disertes crient maintenant
de douleur sous les couches du Feu. (Ghazâlî. Ö mon fils, dans
Djawâhîr). Avis aux amateurs !
Sous l’ère évangélique.
En lat. Flavius Claudius Julianus, né à Constantinople, empereur romain
(361-363). Neveu de Constantin, sucesseur de Constance II, il abandonna
la religion chrétienne et, sous l’influence des rhéteurs et du néoplatonisme,
favorisa un paganisme très marqué par l’occultisme et la théurgie. Il
fut tué lors d’une campagne contre les Perses (adorateurs du Feu sacré.
Dualistes).
Les « biens » religieux (mainmortes, arabe, wakaf)
ont toujours fait des envieux, des jaloux parmi les voleurs de la foi :
les po.litiques...
Même son de cloche, à notre époque, notamment en Terre d’Arabie. Le
monde biblique, croyants & mécréants, déclare la guerre à un pays
arabe, le bombarde, le pille, le dévaste de fond en comble. Puis, pour
se donner bonne figure se promet de tout réparer avec leur argent ?
Nullement. Avec l’argent, les richesses du futur pays détruit qui deviendra
future colonie du vainqueur ! Du jamais vu ! C’est le pays
détruit par « un autre » qui doit se re-construire lui-même ! ?
Please ! dans quel passage biblique trouve-t-on pareille loi ?
c’est la réplique de toute personne en colère contre les pratiquants
de la religion. Le social-communisme du fils toranique : Karl Max,
qu’a-t-il fait en Europe, en Asie, et autres parties du monde ?
Et que veulent faire les gens de la Bible, du monde toranique, en Terre
d’Islam et ailleurs ? N’est-ce pas fermer ou voir fermer les écoles
religieuses, les écoles coraniques ? Sous prétexte que les gens
de la Bible ne voient aucun avenir dans leur propre religion, chacun
d’entre eux a donc décidé de faire du prosélytisme.
leurs adversaires n’ont-ils pas voulu les présenter tout autrement,
de tout temps ?
à notre époque, ne dira-t-on pas, et concernant spécialement les croyants
soumis, pratiquants et observateurs de leur culte : eux qui estiment
nos idéologies infâmes et notre science impie ?
Greg. Naz., Oratio 1a in
Julianum.
Mettre en pièces, déchirer.
Si les gens des E.U, du monde biblique, vénèrent la Bible, tel ne semble
pas être le cas des gens de la Bible de la terre des Gaules. Qu’on re-lise
l’Histoire du républicanisme en terre des Gaules ! Les gens
professant cette idéologie, cette religion, n’ont guère d’amour pour
le divin. Ne préfèrent-ils pas profaner le sacré plutôt que sacraliser
le profane ? De plus, leurs exactions ne feront-ils pas des émules
en Terre d’Islam ? En Turquie tout d’abord, sous l’époque du nemrodiste :
Mustapha Kemal. Puis, en terre arabe. En terre africaine : Égypte,
avec l’époque du nemrodiste Nasser…
le vocable « Dieu » est tabou
en politique, notamment chez les gens du monde biblique de la terre
des Gaules. Tout parti confondu, toute religion confondue. Chez les
gens de la Torah, les gens de la Synagogue n’a-t-on pas interdit à leurs
ouailles de le prononcer ? Ils en inspireront alors les gens de
l’Évangile… surtout concernant tout ce qui touche les gens de la politique.
N’a-t-on pas enseigné dans le monde dualiste : A Lui les cieux
et à nous la terre ! ? Les gens de la Bible ne disent-ils
pas dans leur prières quotidiennent : Notre Père (ou Seigneur)
qui est aux cieux…
"Deux siècles se passent. En même temps qu'elle fait couler des
flots de sang, la Terreur sur tout le sol de la
France abat les images du Christ et des Saints.
Dans les églises de Paris, croix et images sont renversées
et, pour que la profanation soit plus sacrilège, dans le sanctuaire
de Notre-Dame, à la place du grand crucifix jeté à terre, on exalte,
on encense, on adore, vaine idole de chair, la Maillard, une actrice
de l'Opéra. C'était l'acte suprême de la haine envers la croix du Sauveur..."
De nos jours, écrivit J. Huppenot, la haine a-t-elle désarmée
? Satisfaite de dix-huit cents ans d'hostilité, l'impiété a-t-elle fait
trêve de ses honteux exploits ?
Hélas ! ouvrez les yeux : depuis plus de trente ans, c'est
la guerre à la croix, dans la France laïcisée. Sous le regard des écoliers,
on a vu des maîtres arracher le crucifix de la muraille et le jeter,
en morceaux, dans la boîte aux ordures.
A l'hospice, sous le regard des moribonds, on a vu des
infirmiers arracher aux murs des dortoirs le crucifix...
En maints endroits, au cimetière même, on a renversé la
vieille croix..
Et les croix que les siècles de foi avaient élevées dans
les villes et les campagnes, sur les places, aux carrefours, et celles
qui, plus récemment, furent plantées par les Rauzan, les Forbin Janson,
les Seiller... que sont-elles devenues ? Plusieurs sont tombées de vétusté,
soit. Mais combien sont tombées sous le coup de la haine ?
Le 7 juin 1900, n'a-t-on pas vu à Reims, par ordre du Maire,
déboulonner l'antique croix du Jard, si chère à la cité de S. Rémy ?
Ce fut l'acte de haine prémédité et froidement accompli
..." (Le Crucifix.).
roi de séleucide (175-164 avant l’ère évangélique), dont la politique
provoqua en Judée la révolte des Maccabées (167).
« Hunc locum plerique nostrorum ad Antichristum
referunt, et quod sub Antiocho in typo factum est, sub illo in veritate
dicunt esse complendum... sicut igitur salvator habet et salomonem et
cæteros sanctos in typum adventùssui ; sic et Antichristus pessimum
regem Antiochum, qui sanctos persecutus est, templumque violavit, rectè
typum sui habuisse credendus est. » (Hieronym.,Comment.
in Dan., cap. VIII, 14 ; cap. XI,
21.).
voir : la Bible.
Policier sans scrupule ; homme de main.
Ne vit-on pas ce genre de choses dans le monde arabe, récent ?
Parmi les régimes se référant aux idéologies dites : « nationalistes »,
« socialistes », « progressistes », « communistes »
voire aussi de la part de certaines sectes au pouvoir ? En Turcophonie,
province turque, avec le nemrodiste : Mustapha Kemal ?
Bible. I Mach, I, 59,60.
Noter l’emploi de ce vocable plutôt que celui de Judaïsés-Juifs par
l’auteur, lui-même pourtant homme toranique converti au christianisme.
Bible. I Mach., II, 28-30 ; XII, 8,9,
13, 14. 15.- Josèphe,
Antiq.,liv. XII. c.VI.
exemple en notre époque, en terre des Gaules, avec le problème du
voile à l’école ou tout autre lieu. But. N’est-ce pas, par leurs auteurs,
de débaucher les jeunes filles. Leur prouver, soit-disant, que leur
religion, leur philosophie, leur idéologie sont meilleures que notre
religion ! ? Même attitude que les hypocrites arabes au temps
de la Révélation du Coran. Voir Coran et commentaires.
Bible. Daniel, VIII, 12.
[51]
au diable banni.
Inconnue, actuellement, du monde biblique. Le Coran apporte de plus
amples informations sur le Feu infernal, le châtiment, etc. La Bible,
elle, ne fait que l’effleurer. Ne pas confondre. De plus, bon nombre
de gens du monde biblique ne croient pas aux châtiments perpétuels.
Ils s’imaginent que, ressuscités, ils disparaîtront dans un étang de
feu. La révélation coranique leur apprend-elle pas qu’il n’en sera rien ?
Les adversaires de Dieu et de Sa religion.
Mohammad, fils de ‘Abd Allah, (…), fils d’Ismaël, fils d’Abraham (sur
eux la Paix !).
Bible. Dan., VII, 21.
Le politicien est souvent représenté comme l’Antéchrist. Tout simplement
que comme lui, il est jugé borgne. Il ne voit comme lui que d’un œil,
celui de son intérêt. L’intérêt de la nation passant au second plan.
C’est pour cela que dans l’au-delà, il sera le plus châtié. De plus,
s’étant arroger le droit de légiférer, alors que cela est la propriété
exclusive du divin Législateur, sa place dans l’au-delà, ne sera pas
enviable. Car le Seigneur du Trône, le Juge Suprême, le divin Législateur
n’a partagé Son Droit, Sa Législation des cieux et de la terre avec
personne sinon que Lui-même. Aux hommes, à Ses esclaves d’appliquer
Sa loi, non de La contourner, voir L’abolir… Qui rira, dit le dicton,
rira le dernier !
Dieu affirme ici solennellement que Ses envoyés (sur eux la Paix !)
sont effectivement venus aux Fils d’Israël dont Il nous a évoqué l’histoire
dans les versets précédents à partir du passage : « O vous
qui croyez ! souvenez-vous du bienfait que Dieu vous a accordé
lorsque des gens songèrent à porter la main sur vous, et qu’Il détourna
leurs mains » (Coran V 11) jusqu’à ce passage-ci : Dieu affirme
que Ses envoyés sont venus « avec les preuves évidentes »
c’est-à-dire avec des signes clairs et probants de la véracité de ce
qu’ils avaient à leur transmettre et de la justesse de la foi à laquelle
ils avaient reçu la mission de les appeler ; « or voici
qu’à la suite de cela », c’est-à-dire après la venue des envoyés
divins avec des preuves évidentes, « un grand nombre d’entre-eux »,
de Fils d’Israël, sont des gens qui « passent outre »
c’est-à-dire agissent sur terre en désobéissant à Dieu et en Lui étant
hostiles ainsi qu’envers Ses envoyés, car ils suivent leurs propres
passions individuelles et s’opposent aux prophètes ; c’est là leur
²isrâf², leur ²fait
de passer outre², qu’ils commettent sur terre.
(Tabarî).
Amendement proposé par M. Gérault-Richard
à la chambre des Députés dans la séance du 2 juillet 1905.
Culte développé, le culte de la personnalité. Très aimé en politique,
parmi les gens de la Bible, notamment chez les gens se disant de « gauche »…
du social-communisme et du prolétariat.
Bible : lsaïe, id., XLV, 5, 6, 18, 22.
« Dicendum est Antichristum docturum ac persuasurum hominibus, ut
credant nullum esse verum Deum præter seipsum ; verisimile aute mest
non esse hocdocturum, donec rerum omnium poliatur. » (Suarez, De Antichr.,
sect. IV, n° 4.).
soit à Celui qui mérite véritablement notre adoration.
Bible. Daniel, XI, 36.
Bible. I Mach., I, 43 ; Diodore de Sicile,
XXXI, 1 ; Polybe, XXXI, 4, etc.
Bible. Mach., I, 44.
que dire à notre époque de la guerre déclarée contre l’excision ?
n’est-ce pas en vigueur à notre époque, et ceci à travers l’enseignement,
l’école publique dite laïque ?
la croyance en Dieu, faire la prière, etc.
Bible. I Mach.,
I, 46-52 - Josèphe, Antiq. Liv.
XII. ch. V. n°IV. A notre époque, on dira plutôt mis au banc
de la société, banni, jugé indésirable…
Ex.: de l'homme toranique, politique, Jack Lang lequel prend position
pour une loi interdisant, pour le monde féminin islamique, le port du
voile à l'école... et semble être relayé dans ce sens par les
faux-frères et les fausses-sœurs de la diaspora des gens d’Afrique du
Nord, se réclamant pourtant de confession islamique. Voudrait-il
imposé, lui et ses correligionnaires et ses affidés, le Césaro-islamisme
en Terre des Gaules ? A
l'instar de Ivan IV, auteur, lui, du Césaropapisme
: Système
politico-religieux dans lequel l’Etat contrôle
l’Eglise. C’est Ivan IV le Terrible, nouveau tsar autocrate
(1533-1584), qui chercha à appliquer le césaropapisme bysantin dont il
se sentait l’héritier. Il convoqua une succession de conciles dans le
but de raffermir l’Eglise
et de l’assujettir au
pouvoir de l’Etat. Veut-on, sous le couvert d'établir une
Représentation, chercher en fait à
mieux contrôler les croyants pratiquants, à mieux contrôler les lieux
de Culte, les Dirigeants religieux, à mieux contrôler chaque personne
qui prie, qui jeûne, qui fait son pèlerinage, qui fait l’aumône,
leur déplacement, etc. ? Veut-on assujettir les Dirigeants religieux :
Officiants (Imams), Jurisconsultes, Savants religieux, etc., au pouvoir
de l'Etat en place ?
Mikha/Michée/Samirî.
Toranique : Michée. Coranique : Samirî.
Les Fils d’Israël, les Tribus.
Copte et hébreu. Francisé, biblique : Moïse.
La foi passe avant la famille. Certes, respect de la famille, des siens…
Mais celui qui croit, qui prie, qui s’acquitte de l’impôt légal lorsqu’il
est riche, c’est celui-là le véritable ami. Une personne de la famille
qui refuse délibérément de suivre ces critères ne peut-être, selon les
Savants, que l’ennemi de Dieu et des croyants.
Les Mouftis, gens de la Loi.
Les Imams.
Bible. II Timoth., II, 9.
Lacordaire. VIe conférence : Des rapports
de l'Église avec l'ordre temporel, t. II, p.111, Paris, 158. Paroles
à méditer.
Apostasie en Terre d’Arabie. Ex.: « Les jours et les nuits ne passeront
pas tant qu’on n’adorera pas à nouveau al-Lât et al-‘Ozza (noms d’idoles
chez les Arabes d’avant l’Islam). ‘Aïcha objecta : - O Messager
de Dieu, je pensais, lorsque Dieu a révélé : Il est Celui qui
a envoyé Son Prophète porteur de la guidance et de la religion de la
vérité pour lui donner le pas sur toutes les religions, n’en déplaise
aux associateurs (Coran LXI 9) que cela serait définitif. Il répondit :
- Cela durera autant qu’il plaira à Dieu, puis Il enverra
un vent agréable qui fera périr tous ceux qui ont dans le cœur le poids
d’une graine de moutarde de foi. Seuls demeureront ceux qui n’ont aucun
bien, et qui reviendront à la religion de leurs pères. » (Transmis
par Mouslim).
Aboû Horaraih rapporte du Prophète (sur lui Prière et Paix !)
- : « L’Heure n’aura pas lieu tant que les femmes charnues
de la tribu (arabe) des Daous ne se presseront pas autour de Dhî-al-Khalasa
(une idole). » (Transmis par Mouslim et Bokharî)…
Coran IX 33.
Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant
omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
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