LA JÉRUSALEM CÉLESTE - RÉALITÉ OU FICTION ?

(selon le monde biblique)

 

Bienvenue ô Terrien !

   Point de divini[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

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RÉSONANCES BIBLIQUES ET ACHÈVEMENT POUR NOUS EN AHMAD, SCEAU DE LA PROPHÉTIE

    Point de vue biblique, évangélique.

   Jérusalem dans la pensée et la conscience juives

Dans la Bible, Jérusalem est appelée indifféremment: Cité de David, Sion, Ariel, Cité de Dieu, Cité Fidèle, Ville Sainte, Ville du Grand Roi, Ville de l’Éternel, Ville de Justice, L’Éternel est ici... Elle attend un nom nouveau, que la bouche de l’Éternel déterminera (Is 62, 2).

Humainement parlant, Jérusalem n’avait aucun atout stratégique ou topographique pour devenir une capitale de renommée mondiale. Loin des grands axes routiers qui traversaient le pays de Canaan (voie de la Mer, voie Royale), perchée sur les hauteurs des monts de Judée (à environ 800m d’altitude), aux abords d’un désert et sans approvisionnement suffisant en eau, elle ne pouvait espérer un développement qui pût l’élever au rang des cités anciennes d’Égypte et de Mésopotamie. La tradition prétend que ni Alexandre le Grand, ni Bonaparte n’y firent une halte au cours de leurs campagnes militaires. En dépit de cette position géopolitique peu avantageuse, selon l’eschatologie juive et chrétienne, Jérusalem subsistera sur les hauteurs : "Jérusalem sera élevée et demeurera à sa place" (Za 14, 10) ; de plus, elle verra affluer en son sein les richesses des nations (Is 66, 12). Des prophètes eurent même la vision d’un fleuve coulant du sanctuaire (Ez 47, 1-12 ; Za 14, 8).

Dans   Jérusalem - en hébreu, Yerushalaïm -, synonyme de paix, porte encore les cicatrices et les meurtrissures infligées par ses nombreux envahisseurs et conquérants arrogants [5] , qui disaient, dans la journée du carnage : "Rasez, rasez jusqu’à ses fondements" (Ps 137, 7). Elle fut plusieurs fois réduite en cendres au cours des conquêtes successives (plus de vingt) ! Cependant, le prophète Isaïe annonce la paix et la consolation [6]  :
"Car, ainsi parle l’Éternel : Voici que je dirigerai vers elle la paix comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent débordant, et vous serez allaités, vous serez portés sur les bras [...]. Ainsi, moi je vous consolerai ;vous serez consolés à Jérusalem [...]" (Is 66, 12-14). (Loïc Le Méhauté)

   Nous dirons : « Elle attend un nom nouveau, que la bouche de l’Éternel déterminera (Is 62, 2). Contrairement à l’idée reçue, cette prophétie s’adresse uniquement à Makkah, à la Ka’bah non à Jérusalem.
  
Selon les commentateurs, « Et Dieu te nommera d’un nouveau nom », c’est-à-dire : son nom ancien : la Ka’bah, son nouveau nom : la Mosquée sacrée (المسجد الحرام). « …tu réussiras » (بالخصومة تفلجين) indication claire au Livre divin : Le Coran avec lequel est venu le sceau de la Prophétie, le Prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !). Par ce Livre, cette NOUVELLE-TORAH, sera établi la Justice divine sur terre. Le Nouveau centre de la Justice universelle deviendra Makkah, la Sion biblique, d’où émane le Droit divin…
  
Quant à Zacharie, on retiendra une chose importante que les gens de l’Évangile s’attribuent, eux aussi, à tord
[7] : « la forme du Roi pacifique entrant dans sa capitale monté sur un ânon ». Cette forme du “Roi pacifique” est à attribuer et revient de droit au Commandeur des Croyants, ‘Omar fils de Khattab[8]. C’est ainsi que l’ont compris les commentateurs. Et comme l’indique d’ailleurs le verset suivant :
  
10 Je retrancherai d'Éphraïm les chariots et de Jérusalem les chevaux, et l'arc de guerre sera retranché
[9]. Il parlera de paix aux nations, sa domination s'étendra d'une mer jusqu'à l'autre, du fleuve jusqu'aux extrémités de la terre[10]. (Bible. Zac. 9 10).
   Après Jérusalem, c’est Babel qui tombera. Et la domination de la communauté mohammadienne, à travers ce roi (le Commandeur des Croyants), « sa domination s'étendra d'une mer jusqu'à l'autre, du fleuve jusqu'aux extrémités de la terre. »

     

RÉSONANCES BIBLIQUES ET ACHÈVEMENT POUR NOUS EN AHMAD, LE PROPHÈTE

    La Jérusalem céleste (version dualiste). 

   On nous dit : “Le 17e grade du REAA utilise les textes de l’Apocalypse dans une grande part de son rituel. Le mot sacré Abbadon ou Apolyon (9, 11), on trouve l’Agneau et les Sept Sceaux, les Sept Trompettes (8, 2), les parfums (8, 3-8), le pouvoir d’obscurité le Soleil et la Lune (7, 12-13), les Sept Chandeliers (1, 12), les Sept Étoiles que le Christ tient à la main (1, 16-20 ; 3 1) et peut-être les Sept Initiales « septénaires d’attributs divins ». La Jérusalem Céleste est le thème central du 19e grade de même rite. Le décor représente la ville avec les trois portes et l’arche central aux douze feuilles. Sur les cordons, sont brodés l’Alpha et l’Oméga (Apoc. 1, 8-11 ; 21, 6 ; 22, 13). Le mot de passe est Emmanuel, déjà rencontré, le mot sacré Alléluia (Apoc. 19, 1-6) auquel on répond Amen (Matth. 21, 21, et conclusion finale de chaque Epître paulienne). On fait rechercher à l’aspirant le chemin qui conduit à la Jérusalem nouvelle en lui montrant des tableaux où figurent le serpent à trois têtes ― ici le serpent est le vieil ennemi de Javeh (Gen. 1, 3 et Apoc. 17, 18) ― et édifices en ruines ― peut-être la chute de Babylone (Apoc. 18, 18-24). Le rituel proclame la « Suprématie de la Loi Nouvelle[11] » (Hébr. 9-10) et nous rappelons qu’il évoque saint Jean[12]. L’Alpha et l’Omega se retrouvent dans les « instructions » du Royal Arch anglais.
   Au 4e grade du Rite Écossais Rectifié, le 4e tableau présente l’enceinte carrée, les trois portes et, en son centre, une montagne dominée par l’agneau triomphant
[13] avec les lettres A.D. (Agnus Dei), l’inscription « Sion » couronnée des Sept Sceaux (Apoc. 5 1-2). C’est le « temple apocalyptique de saint Jean l’Évangéliste, la Jérusalem Céleste, le Temple mystique pour lequel nous taillons des pierres[14], l’agneau immolé et triomphant, arborant l’étendard de la victoire de la Nouvelle Sion ». Mais, aux 5e et 6e grades, la Jérusalem Céleste est occultée par les chevaliers du Temple, tout en restant dans le cadre d’une parfaite orthodoxie chrétienne et en rappelant le triomphe de la Loi Nouvelle[15].
   Les Sept Étoiles que le Christ tient en ses mains nous introduisent au problème plus général de l’« étoile » qui joue, en Maçonnerie, un rôle important, surtout au 2e grade de tous les rites où on dévoile au postulant l’« étoile flamboyante » à cinq branches
[16]. L’« Étoile de David » devenu symbole du judaïsme contemporain, ou le « sceau de Salomon » avec qui elle est pratiquement confondue, sont post-bibliques et le « pentagramme pythagoricien » n’a rien à voir avec l’Écriture. Cependant, le REAA interprète l’Étoile comme le symbole du « Grand Architecte, créateur du monde entier, ou bien celui qui a été élevé jusqu’au faite du Temple », allusion évidente à l’épisode de la Tentation (Matth. 4, 5-6). Il s’agit bien ici de l’Étoile de la Nativité : « A l’instar des Rois Mages[17] (elle) oriente le compagnon… dans sa marche vers l’idéal initiatique », ce qui évoque Matthieu 9 10-12. Quant à la « lumineuse étoile du nation » (Apoc. 12, 16) qui représente le Christ, il y est fait allusion dès le premier grade du Rite Émulation. Elle « se lève pour faire rayonner la pais et le salut sur ceux d’entre les humains qui ont demeurés fidèles ». (…)” (Bible de tous les temps. Par Yvon Belaval, Dominique Bourel).
   Conclusion. Chez les Dualistes (ou gens du Magisme), les Prophètes bibliques ont tous été initié aux mystères d’Isis des temples égyptiens. Ils rejoignent en cela leurs frères de la Synagogue et de la Torah, qui voient en leurs rois David et Salomon, non des prophètes, mais des Maîtres par excellence de la Magie. Leur pouvoir venant de la Magie, non du divin Créateur. Aussi ont-ils, ensemble, donné foi à la Magie. Et au Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha,de les innocenter et de blâmer sévèrement les gens de la Synagogue et de la Torah (Coran II 102).  

   Le Dualisme. 

   En Europe, le Dualisme est représenté par des groupes occultes, sectes, loges, etc. Et comme toute personne qui aime la Magie, il a un goût prononcé pour la Domination universelle [18] . Il apparaîtra [19] , dit-on, après les Croisades. Certains Croisés, loin de servir l’Église latine, catholique, romaine, les Rois d’Europe, leur cause ; servaient (sous couvert de l’Église de Rome) en fait une toute autre démarche. Quand l’Église s’apercevra qu’elle a été dupée, le couperet tombera.  


   MOSTAGANEM : Temple Maçonnique. (1830-1862)

   Jérusalem (version évangélique). 

   "Jérusalem comme un mémorial de ce que Dieu avait réalisé là" (Vie de Constantin 3,25).
   Le baptisé est devenu membre de la cité sainte. Que signifie Jérusalem pour lui ? Le christianisme était à l’origine un rameau du judaïsme, ou plutôt pour citer H. Bergson, "l’achèvement complet du judaïsme". Or le judaïsme connaît une double tradition enracinée dans la Bible. La première représentée par Philon d’Alexandrie et par Flavius Josèphe appelle Jérusalem metropolis, la cité-mère. Mère de tous les Juifs. Jérusalem doit les rassembler comme une poule ses poussins. La deuxième tendance est orchestrée dans les milieux apocalyptiques qui critiquent le Temple de Jérusalem et son sacerdoce et qui ne voient d’autre solution que la descente de la Jérusalem céleste des cieux. Bref, un scénario apocalyptique. (christusrex.org)

   Point de vue.

   L’ambivalence du monde chrétien

   Si pour le peuple d’Israël, Jérusalem était sa capitale et le lieu de la présence de Dieu dans le Temple [20] , pour le monde chrétien, elle ne sera que le lieu où se déroulèrent des instants dramatiques de la vie de Jésus : sa Passion, sa Résurrection, son Ascension. Pendant des siècles, la chrétienté a été confrontée à la dualité de la Jérusalem céleste et de la Jérusalem terrestre.

Mais la chrétienté a dû faire face également au problème de la Jérusalem terrestre, comme l’énonce le professeur Zwi Werblowsky :

« Le Nouveau Testament lui-même manifeste une tendance prononcée à ce que l’on pourrait nommer la "déterritorialisation" du concept de sainteté et une dissolution de ses composantes géographiques. Au centre du concept de sainteté il y a le Christ, et non le Temple et le Saint des Saints. Ce n’est ni la Terre Sainte, ni la Ville Sainte qui constituent le "domaine de la sainteté", mais la nouvelle communauté, le corps du Christ. Cependant, pour les générations suivantes, le pays, en général, et Jérusalem, en particulier, furent considérés comme la scène sur laquelle les événements les plus importants de l’histoire de l’humanité s’étaient déroulés. C’est là que le mystère de l’Incarnation et de la Rédemption avait eu lieu. L’acte divin du salut [...] avait trouvé sa manifestation matérielle en un lieu précis […] La Nativité [...] la Passion [...] la Résurrection [...] l’Ascension [...] la naissance de l’Église [...] tous ces faits se sont produits dans cette ville et sur cette terre... »  (Werblowsky, Z., Jérusalem dans la conscience juive, chrétienne et musulmane).

   La Jérusalem céleste dans le Nouveau Testament

Dans la tradition chrétienne, la primauté de la Jérusalem céleste l’emporte par rapport à la tradition juive de la Jérusalem terrestre. Jérusalem, bien que ville sainte, connue pour ses "lieux saints", n’est qu’un reflet de la [conception de la] Jérusalem d’en haut, qui prédomine dans la pensée chrétienne.

Pour les chrétiens, la Jérusalem vers laquelle on dirige sa marche, c’est la Jérusalem céleste :

"Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir." (Epître aux Hébreux, 13, 14).

Elle est l’archétype de l’Église, son reflet terrestre, qui, dans les écrits pauliniens, est identifiée à la mère :

"Mais la Jérusalem d’en haut est libre, c’est notre mère... " (Epître aux Galates, 4, 26) – "Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme sauveur le Seigneur Jésus-Christ" (Epître aux Philippiens, 3. 20).

L’auteur de l’Épître aux Hébreux illustre cette Jérusalem céleste, en ces termes :

"Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel" (He 12, 22-24) [21] .

Dans l’Apocalypse de Jean, point final du Nouveau Testament, est décrite la "Nouvelle Jérusalem" vers laquelle chaque chrétien tend les bras en soupirant Maranatha (expression araméenne signifiant "Notre Seigneur vient", cf. 1ère Epître aux Corinthiens, 16, 22 ; Apocalypse, 22, 20) :

"Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre... Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux... Et il me montra la ville sainte, Jérusalem... ayant la gloire de Dieu... Son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse... Je ne vis point de temple dans la ville ; car le seigneur Dieu tout-puissant est son temple, ainsi que l’agneau..." (Ap 21. 1-22).

Le monde chrétien, quelle que soit son influence religieuse et spirituelle, s’est senti attiré, comme par un aimant, vers la Jérusalem terrestre, tout en ayant les yeux levés vers les cieux, d’où viendra la Jérusalem céleste. Un pèlerinage à Jérusalem préfigurerait-il, pour certains, la recherche du bonheur céleste et l’attente d’un monde nouveau ? (Loïc Le Méhauté)

   Nous dirons : Sans doute vraie d’une certaine façon. Mais à en juger le comportement hideux et provocateurs des Croisés en Palestine (1095-1291), le résultat sera plus que nul et non avenue[22]. Ils manieront l’épée avec un dextre sans égal. Répandront le sang en Terre sainte, l’injustice… Pourquoi ont-ils cherché à conquérir coûte que coûte Jérusalem et la Terre sainte ? Pour répandre la bonne parole de Christ ou pour des enjeux et intérêts politico-religieux ? Pour y apporter quoi s’exclame l’homme palestinien, surtout quant on sait que leur propagande consiste à dire, à qui veut bien les entendre, seule la « Jérusalem céleste » nous importe ! Dans ce cas que faites-vous ici ? Et pourquoi votre présence armée à Jérusalem et en Terre sainte ? Votre goût à tuer, mettre à mort, à réduire en esclavage, sans raison et sans droit ? Certes, à eux, de présenter le fils de Marie comme un homme de paix, refusant l’emploi de la force. Cela est vraie, mais nullement de la part des suivants de Paul, celui-là même qui dénaturera le message évangélique. Partout où l’armée croisée passe, le monde trépasse, note l’observateur.
   Des siècles ont passés, et l’envahisseur venant du monde anglophone, du monde d’Angleterre est revenu. L’Anglais évangélique, homme revanchard, n’a jamais pardonné l’affront fait à son roi Richard. De même, le monde français biblique. Et à leurs représentants militaires respectifs de l’époque, cette phrase célèbre : Nous re-voilà !

   Que le Seigneur nous guide dans tout ce qu'Il aime et agrée !     


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[
5] A qui la faute ? Les envahisseurs comme Nabuchodonosor, Titus et bien d’autres n’exécutaient-ils pas, disent les Savants, le plan divin, le Décret divin à l’encontre des Fils d’Israël et des Judaïsés ? N’est-ce pas les péchés la cause de tout cela ? Alors pourquoi passer son temps, pour certains, à victimiser ? A accuser l’autre de tous ses déboires et malheurs ? 
[6] Pour les gens de la Synagogue et de la Torah ? Non jamais !
[7] Ne voient-ils pas le Messie entrant à Jérusalem sur deux montures à la fois ? Qu’on en juge :
   Quand ils approchèrent de Jérusalem et arrivèrent en vue de Bethphagé, au mont des Oliviers, alors Jésus envoya deux disciples  en leur disant : "Rendez-vous au village qui est en face de vous ; et aussitôt vous trouverez, à l'attache, une ânesse avec son ânon près d'elle ; détachez-la et amenez-les-moi. Et si quelqu'un vous dit quelque chose, vous direz : "Le Seigneur en a besoin, mais aussitôt il les renverra"." Ceci advint pour que s'accomplît l'oracle du prophète :
Dites à la fille de Sion : Voici que ton Roi vient à toi ; modeste, il monte une ânesse, et un ânon, petit d'une bête de somme.
Les disciples allèrent donc et, faisant comme leur avait ordonné Jésus, ils amenèrent l'ânesse et l'ânon. Puis ils disposèrent sur eux leurs manteaux et Jésus s'assit dessus. Alors les gens, en très nombreuse foule, étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d'autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient le chemin. (Bible. Ev. Mat. 21).
   Le copiste ici est un frauduleux, un falsificateur, ceci est clair.
[8] Voir notre étude : Lire… Après le démantèlement de l’Empire ottoman, les gens de la Torah expulseront les gens de l’Evangile de l’Angleterre de Palestine. Tout ceci ne se fera pas dans la joie et l’allégresse. En s’installant, les Hébreux Yehudim chasseront alors, et par la force, les habitants Palestiniens, c’est-à-dire : des Sémites.
   Conclusion : Les nouveaux arrivants n’étaient pas ceux mentionner dans la Prophétie de Zacharie. Ceux qui viendront, eux, seront (devront être) des hommes de paix, porteurs de bonnes nouvelles du Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, non et en aucun cas des hommes de guerre. Cette prophétie ne peut donc pas, et contrairement à l’idée reçue, concerner ceux qui chassèrent les Palestiniens sémites de leurs maisons et de leurs terres…. Ni de leurs descendances, progénitures. De plus, les gens de la Synagogue voient un Messie = un roi, de la Maison de David, venir s’installer en Palestine. Et avec lui, Jérusalem et ses alentours devenir une aire de paix et de tranquillité ! Et aux descendants de David d’hériter de son trône comme le mentionne leur Bible entre leurs mains.
   Pourtant, pour l’homme de la rue de Palestine, rien de cela est à attendre des Hébreux Yehudim venus s’installer en Palestine. Et aucun d’entre eux n’a réalisé à la lettre les prophéties bibliques. Pire, ne se sont-elles pas révélées fausses avec le temps ? La paix et la sécurité ne se sont-elles pas changées en guerres abominables, atroces, en une insécurité totale et permanente ? Ajouter à cela l’esclavage, le non droit à résister, à la résistance ? A combattre le mal, l’humiliation, l’injustice, l’emprisonnement, les exécutions arbitraires, le génocide, le meurtre sans droit des hommes religieux du monde islamique, assassinats de résistants, etc. Et toujours selon lui, l’homme de la rue de Palestine, cela dure déjà depuis plus de 60 ans ! A quand le salut ! Il est vrai que pour les gens de la Bible d’Europe et d’ailleurs, l’homme à abattre à un nom : l’Islam. Donc pas de pitié pour ceux qui font barrage aux forces croisées et davidiques.
[9] Je retrancherai d'Éphraïm. L'Éternel, par le moyen du Messie, commencera par se former un peuple d'enfants de paix, du sein duquel la force brutale sera bannie. Puis, il travaillera à étendre ce règne de paix à la terre entière. C'est ainsi qu'au Psaume 110 David avait déjà contemplé le Messie faisant la conquête du monde au moyen d'une armée de sacrificateurs, partant de Sion et parcourant la terre dans une sainte pompe (Psaumes 110.2-3). (levangile.com)
   Sion = Makkah, non Jérusalem. Ne pas confondre !
   Du fleuve jusqu'aux extrémités... Cette expression paraît tirée de Psaumes 72.8. Elle est assez obscure. Si l'on veut y trouver l'indication des quatre points cardinaux, il faut voir dans les deux mers les limites occidentale et orientale car les anciens se représentaient la terre comme entourée d'eau. Le fleuve, l'Euphrate, représenterait ici la limite septentrionale, et les extrémités de la terre, les pays méridionaux. Mais l'on peut comprendre aussi d'une autre manière. Comme le royaume de Salomon était borné à l'occident par la Méditerranée et à l'orient par l'Euphrate, on peut partir de ces deux limites, de la première pour aller toujours plus à l'occident jusqu'à ce qui on rencontre la seconde mer qui baigne les terres occidentales (l'Océan Atlantique), et du fleuve (l'Euphrate) pour aller du côté de l'orient jusqu'à l'extrémité du continent de l'Asie.
   Il est évident que l'accomplissement de cette prophétie embrasse toute la fin des temps, depuis la venue du Messie jusqu'à sa complète domination sur la terre. Israël a été conservé en quelque sorte miraculeusement, avant et après cette venue, avant, pour que le Messie pût naître dans son sein, et après, pour qu'il puisse avoir part, lui aussi, à la promesse qui lui avait été faite si spécialement. S'il en est privé, maintenant, c'est par sa faute. Les promesses de Dieu sont conditionnelles, et ce n'est pas pour rien qu'il avait dit à son peuple, dans la prophétie précédente : Mais aimez la vérité et la paix ! (Op. cit.).
   L’exégète biblique voit en le Messie, le fils de Marie. Mais cela est faux. Après la destruction du second Temple, les Fils d’Israël d’Arabie étaient dans l’attente du Messie sauveur, le messie ou le Prophète attendu des Ecritures. Ces gens étaient venus là depuis longtemps, dès l’arrivée de Nabuchodonosor, selon certains commentateurs, ou de la destruction du second Temple selon d’autres. Ils étaient des « rescapés ». Ils étaient aussi des vrais descendants des Fils d’Israël, quand bien même ils se proclamaient aussi gens du judaïsme.
   Le Prophète attendu vint, mais aux Yehudim d’Arabie de mécroire, sauf un petit nombre (Coran II 89-90). Ceux-là ne purent avoir part à la promesse qui leur avait été faite si spécialement. Si le monde de la Torah en est privé, maintenant, c'est par sa faute. Les promesses de Dieu, comme dit l’exégète biblique, sont conditionnelles, et ce n'est pas pour rien qu'il avait dit à son peuple, dans la prophétie précédente : Mais aimez la vérité et la paix !
   Conclusion : En mécroyant, en désobéissant, ils ont perdus à tout jamais leurs prérogatives divines. Le Pacte qui les unissaient avec le divin Créateur a été enfreint, rompu à tout jamais. Et pour eux pas de salut que dans cette Rédemption promise au prophète Mochè (sur lui la Paix !) au Sinaï : Coran VII 156-157.
[10] Cette prophétie avec le temps a pris des tournures politiques. Aussi parle-t-on, chez bon nombre de gens de la Bible d’Europe et d’ailleurs, de conspiration planétaire du monde de la Torah et de ses affidés, en Terre sainte, jusqu’aux frontières de l’Irak à l’est, l’Egypte à l’ouest, et ailleurs. Une domination totale et entière, extraterritoriale ! Et la Prophétie ici étant mis en exergue ! Mais celle-ci ne peut-être réalisée deux fois. L’héritier attendu, nous l’avons trouvez en la personne du Commandeur des Croyants, ‘Omar fils de Khattab (que Dieu l’agrée !). En vérité, nous savons tous le peu d’amour que lui porte le monde de la Synagogue et de la Torah. Personne dans le monde islamique n’oublie (n’oubliera) jamais l’incendie du 21 août 1969, en Terre sainte, à Jérusalem. Les Hébreux yehoudim de Palestine ont prouvé, comme leurs ancêtres, qu’ils sont prêts à tout pour réaliser leurs prétendues prophéties bibliques. Comme dit l’adage : la religion a bon dos ici !
[11] Laquelle émane, à l’origine, de Sion = Makkah, non de Jérusalem. Et ceci, quand bien même les gens de la Bible l’interprètent pour Jérusalem.
[12] Ce qui est étonnant de la part de gens se réclamant de l’Évangile alors qu’ils ne reconnaissent ni le Christ ni ses successeurs dont ceux de Pierre, en particulier.
[13] L’agneau symbolise la Mort, laquelle sera mise à mort le Jour des Comptes. Pour les gens de l’Évangile, ‘l’Agneau’ symbolise le Christ lequel a vaincu la Mort ! Pour nous, lors de son premier avènement, celui qui a vaincu la Mort (et l’égorgera donc au Jour des Comptes), a un nom : le fils de Zacharie (sur lui la Paix !). Quant au Messie, il sera élevé, saint et sauf, corps et âme, dans le Paradis divin (Coran IV 157). De mort réelle, il goûtera, mais seulement après son second avènement. Ne pas confondre !
   Si on suivait la logique du monde de l’Évangile, voulue par leurs frères du monde de la Torah, c’est le ‘Christ’ lui-même qu’égorgerait le fils de Zacharie au Jour des Comptes !? Ce qui est absurde et non avenant.
[14] Les « maçons » voudraient se donner comme emblème d’être des architectes, des constructeurs d’édifices religieux ou non, en terres d’Europe et d’ailleurs. Sans doute il y a là une certaine vérité, mais qui très vite servira qu’à une cause finale : la Magie, avoir foi en la Magie, non aux miracles divins. Résultat = nul, négatif, une place chaude avec Lucifer en son Feu infernal. Telle est sa promesse !
[15] Les gens de l’Évangile, gens de la secte de Paul fondateur du « christianisme » ne reconnaissent pas de Loi d’essence divine. Le slogan de Paul : La loi de César, c’est la loi des hommes ! Entendre : la loi d’essence humaine, votée et instituée par les hommes en leurs parlements et assemblées.
[16] C’est l’étoile usurpée aux gens de l’Islam. Le monde de l’Évangile a une étoile à quatre branches, ceux de la Torah six branches, ceux de l’Islam traditionnel : cinq branches.
[17] Entendre : Rois dualistes qui seraient venus saluer le ‘Christ et sa mère’ à Bethléem.
[18] A la voie de la Prophétie, le Dualisme a choisi délibérément la voie de la Domination. Il a donc un goût très prononcé pour les affaires, la Justice, les lois, l’administration, l’enseignement, le politique et la politique, lesquels (le politique et la politique) sont une branche de la Philosophie. Laquelle est dominante au sein des communautés bibliques (toranique + évangélique) de par le monde. Le Parisianisme, très présent et très prisé parmi ces communautés, défend avec ferveur la séparation des pouvoirs. Il sera repris par le Judaïsme pour son fils le Laïcisme.  Et à son bras droit : le Dualisme de s’en réclamer.
   Le Dualisme défend avec ferveur le libre-arbitre, il en est le père depuis des siècles. Et les gens de la Bible l’intègreront dans leurs croyances au profit de la Prédestination, qu’ils condamneront et combattront. Leur slogan : A Dieu Son pouvoir, à nous le nôtre ! Ce qui donne : pouvoir partagé en deux : temporel, d’un côté, spirituel de l’autre (ou politique, d’un côté, religion de l’autre). Aussi, verra-t-on, avec l’entrée du Dualisme en lice, le triomphe du règne satanique. Chez les gens du Dualisme, le « Dieu » des hommes est un dieu qui a été injuste envers « Satan ». Aussi prend-il sa défense et le sert-il ! Chaque jour il lui voue des sacrifices et des louanges… sans fin. 
[19] Ce nouveau mouvement après les Croisades. Il aura son trône en Angleterre, par les gens de la Bible, puis étendra sa domination à travers l’Europe et le monde. Il se dressera contre Rome, sa bête noire.
   Le Dualisme (persan : majous) date de la nuit des temps. Satan l’inspirera, dit-on, à Caïn le criminel. Abraham (sur lui la Paix !) l’affrontera sous Nemrod et avec lui. Le Feu sacré n’aura pas d’emprise sur lui. Bien au contraire, son Seigneur fera qu’il deviendra pour lui, une fraîcheur et une paix.
[20] Notion très chère au monde biblique. Dieu « habite » réellement le Temple. De même, selon Paul, Dieu « habite » réellement en Christ.
[21] Ce qui est faux. Le Pacte ancien avait été pris avec les Fils d’Israël et les Judaïsés, à travers les Écritures anciennes : Torah, Psautier et l’Évangile. Il durera de la Torah à l’Évangile. Avec chacun de ces Livres divins, le Pacte divin sera renouvelé.
   Le nouveau Pacte (ou Alliance, jargon biblique) verra jour avec l’apparition du sceau de la Prophétie, le Prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !). Mais les gens de la Bible (toranique & évangélique) le réfuteront. Ils refuseront de reconnaître la NOUVELLE-TORAH et la Nouvelle Ka’bah…
[22] Le vendredi 2 octobre 1187, quand Saladin (Salâh ud-dîn Al-Ayyûbî - 1138-1193) avait fait son entrée dans Jérusalem qu'il avait reprise aux Croisés. Quatre ans plus tard, en septembre 1191, le roi d'Angleterre Richard Cœur de Lion lui demande par écrit de leur restituer Jérusalem, car, affirme-t-il, "c'est notre lieu de culte". Saladin lui répond : "La Ville sainte est (…) plus importante pour nous, car c'est vers elle que notre Prophète a accompli son miraculeux voyage nocturne, et c'est là que notre communauté sera réunie le jour du jugement dernier. Il est donc exclu que nous l'abandonnions. Jamais les musulmans ne l'admettraient (…)" (Les Croisades vues par les Arabes, Amin Maalouf, pp. 242-243).
   De même : Mais que Saladin refuse d'abandonner Jérusalem ne signifie pas qu'il en interdise l'accès à ceux qui ne sont pas musulmans et qui voudraient y pratiquer leur culte, fussent-ils ceux qui, eux, ont été injustes envers les musulmans lors de leur occupation. Au contraire, dès son entrée à Jérusalem le vendredi 2 octobre 1187, Saladin avait montré à ce sujet la grandeur d'âme des musulmans. Amin Maalouf relate : "Ses émirs et ses soldats ont des ordres stricts : aucun chrétien, qu'il soit franc ou oriental, ne doit être inquiété. De fait, il n'y aura ni massacre ni pillage. Quelques fanatiques ont réclamé la destruction de l'église du Saint-Sépulcre en guise de représailles contre les exactions commises par les Franj [les Croisés], mais Saladin les remet à leur place. Bien plus, il renforce la garde sur les lieux du culte et annonce que les Franj eux-mêmes pourront venir en pèlerinage quand ils le voudront. Bien entendu, la croix franque, installée sur le dôme du Rocher, est ramenée. Et la mosquée Al-Aqsa, qui avait été transformée en église, redevient un lieu de culte musulman (…). D'autres biens seront vendus plus tard aux familles juives, que Saladin installera dans la Ville sainte. (...) Si Saladin a conquis Jérusalem, ce n'est pas pour amasser de l'or, encore moins pour se venger. (...) Sa victoire, c'est d'avoir libéré la Ville sainte du joug des envahisseurs, et cela sans bain de sang, sans destruction, sans haine" (Les croisades vues par les Arabes, Amin Maalouf, pp. 230-232).
Cette magnanimité de Saladin est en tous points conforme à ce qu'a enseigné le Prophète (sur lui la paix) en la matière (par exemple lors de la conquête de La Mecque où vivaient ses ennemis). Cette attitude chevaleresque de Saladin fut d'autant plus méritoire que les Croisés, eux, n'avaient pas fait preuve d'un comportement noble lors de leur conquête puis de leur occupation de Jérusalem à partir de juillet 1099 (lire à ce sujet, du livre sus-cité, les pages 8-9, 69 et 53-56).


Point de divinité, de dieu, que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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31/10/13 . Date 11/01/10

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