|
|
LA JÉRUSALEM CÉLESTE - RÉALITÉ OU FICTION ? (selon le monde biblique) |
Bienvenue ô Terrien ! Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]. Suite Page 1 RÉSONANCES BIBLIQUES ET ACHÈVEMENT POUR NOUS EN AHMAD, SCEAU DE LA PROPHÉTIE Point de vue biblique, évangélique. Jérusalem dans la pensée et la conscience juives Dans la Bible, Jérusalem est appelée indifféremment: Cité de David, Sion, Ariel, Cité de Dieu, Cité Fidèle, Ville Sainte, Ville du Grand Roi, Ville de l’Éternel, Ville de Justice, L’Éternel est ici... Elle attend un nom nouveau, que la bouche de l’Éternel déterminera (Is 62, 2). Humainement parlant, Jérusalem n’avait aucun atout stratégique ou topographique pour devenir une capitale de renommée mondiale. Loin des grands axes routiers qui traversaient le pays de Canaan (voie de la Mer, voie Royale), perchée sur les hauteurs des monts de Judée (à environ 800m d’altitude), aux abords d’un désert et sans approvisionnement suffisant en eau, elle ne pouvait espérer un développement qui pût l’élever au rang des cités anciennes d’Égypte et de Mésopotamie. La tradition prétend que ni Alexandre le Grand, ni Bonaparte n’y firent une halte au cours de leurs campagnes militaires. En dépit de cette position géopolitique peu avantageuse, selon l’eschatologie juive et chrétienne, Jérusalem subsistera sur les hauteurs : "Jérusalem sera élevée et demeurera à sa place" (Za 14, 10) ; de plus, elle verra affluer en son sein les richesses des nations (Is 66, 12). Des prophètes eurent même la vision d’un fleuve coulant du sanctuaire (Ez 47, 1-12 ; Za 14, 8). Dans Jérusalem - en hébreu, Yerushalaïm -, synonyme de paix, porte encore les cicatrices et les meurtrissures infligées par ses nombreux envahisseurs et conquérants arrogants [5] , qui disaient, dans la journée du carnage : "Rasez, rasez jusqu’à ses fondements" (Ps 137, 7). Elle fut plusieurs fois réduite en cendres au cours des conquêtes successives (plus de vingt) ! Cependant, le prophète Isaïe annonce la paix et la consolation [6] : Nous dirons : « Elle attend un nom nouveau, que la bouche de l’Éternel déterminera (Is 62, 2). Contrairement à l’idée reçue, cette prophétie s’adresse uniquement à Makkah, à la Ka’bah non à Jérusalem. Selon les commentateurs, « Et Dieu te nommera d’un nouveau nom », c’est-à-dire : son nom ancien : la Ka’bah, son nouveau nom : la Mosquée sacrée (المسجد الحرام). « …tu réussiras » (بالخصومة تفلجين) indication claire au Livre divin : Le Coran avec lequel est venu le sceau de la Prophétie, le Prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !). Par ce Livre, cette NOUVELLE-TORAH, sera établi la Justice divine sur terre. Le Nouveau centre de la Justice universelle deviendra Makkah, la Sion biblique, d’où émane le Droit divin… Quant à Zacharie, on retiendra une chose importante que les gens de l’Évangile s’attribuent, eux aussi, à tord[7] : « la forme du Roi pacifique entrant dans sa capitale monté sur un ânon ». Cette forme du “Roi pacifique” est à attribuer et revient de droit au Commandeur des Croyants, ‘Omar fils de Khattab[8]. C’est ainsi que l’ont compris les commentateurs. Et comme l’indique d’ailleurs le verset suivant : 10 Je retrancherai d'Éphraïm les chariots et de Jérusalem les chevaux, et l'arc de guerre sera retranché[9]. Il parlera de paix aux nations, sa domination s'étendra d'une mer jusqu'à l'autre, du fleuve jusqu'aux extrémités de la terre[10]. (Bible. Zac. 9 10). Après Jérusalem, c’est Babel qui tombera. Et la domination de la communauté mohammadienne, à travers ce roi (le Commandeur des Croyants), « sa domination s'étendra d'une mer jusqu'à l'autre, du fleuve jusqu'aux extrémités de la terre. »
RÉSONANCES BIBLIQUES ET AC HÈVEMENT POUR NOUS EN AHMAD, LE PROPHÈTELa Jérusalem céleste (version dualiste). On nous dit : “Le 17e grade du REAA utilise les textes de l’Apocalypse dans une grande part de son rituel. Le mot sacré Abbadon ou Apolyon (9, 11), on trouve l’Agneau et les Sept Sceaux, les Sept Trompettes (8, 2), les parfums (8, 3-8), le pouvoir d’obscurité le Soleil et la Lune (7, 12-13), les Sept Chandeliers (1, 12), les Sept Étoiles que le Christ tient à la main (1, 16-20 ; 3 1) et peut-être les Sept Initiales « septénaires d’attributs divins ». La Jérusalem Céleste est le thème central du 19e grade de même rite. Le décor représente la ville avec les trois portes et l’arche central aux douze feuilles. Sur les cordons, sont brodés l’Alpha et l’Oméga (Apoc. 1, 8-11 ; 21, 6 ; 22, 13). Le mot de passe est Emmanuel, déjà rencontré, le mot sacré Alléluia (Apoc. 19, 1-6) auquel on répond Amen (Matth. 21, 21, et conclusion finale de chaque Epître paulienne). On fait rechercher à l’aspirant le chemin qui conduit à la Jérusalem nouvelle en lui montrant des tableaux où figurent le serpent à trois têtes ― ici le serpent est le vieil ennemi de Javeh (Gen. 1, 3 et Apoc. 17, 18) ― et édifices en ruines ― peut-être la chute de Babylone (Apoc. 18, 18-24). Le rituel proclame la « Suprématie de la Loi Nouvelle[11] » (Hébr. 9-10) et nous rappelons qu’il évoque saint Jean[12]. L’Alpha et l’Omega se retrouvent dans les « instructions » du Royal Arch anglais. Au 4e grade du Rite Écossais Rectifié, le 4e tableau présente l’enceinte carrée, les trois portes et, en son centre, une montagne dominée par l’agneau triomphant[13] avec les lettres A.D. (Agnus Dei), l’inscription « Sion » couronnée des Sept Sceaux (Apoc. 5 1-2). C’est le « temple apocalyptique de saint Jean l’Évangéliste, la Jérusalem Céleste, le Temple mystique pour lequel nous taillons des pierres[14], l’agneau immolé et triomphant, arborant l’étendard de la victoire de la Nouvelle Sion ». Mais, aux 5e et 6e grades, la Jérusalem Céleste est occultée par les chevaliers du Temple, tout en restant dans le cadre d’une parfaite orthodoxie chrétienne et en rappelant le triomphe de la Loi Nouvelle[15]. Les Sept Étoiles que le Christ tient en ses mains nous introduisent au problème plus général de l’« étoile » qui joue, en Maçonnerie, un rôle important, surtout au 2e grade de tous les rites où on dévoile au postulant l’« étoile flamboyante » à cinq branches[16]. L’« Étoile de David » devenu symbole du judaïsme contemporain, ou le « sceau de Salomon » avec qui elle est pratiquement confondue, sont post-bibliques et le « pentagramme pythagoricien » n’a rien à voir avec l’Écriture. Cependant, le REAA interprète l’Étoile comme le symbole du « Grand Architecte, créateur du monde entier, ou bien celui qui a été élevé jusqu’au faite du Temple », allusion évidente à l’épisode de la Tentation (Matth. 4, 5-6). Il s’agit bien ici de l’Étoile de la Nativité : « A l’instar des Rois Mages[17] (elle) oriente le compagnon… dans sa marche vers l’idéal initiatique », ce qui évoque Matthieu 9 10-12. Quant à la « lumineuse étoile du nation » (Apoc. 12, 16) qui représente le Christ, il y est fait allusion dès le premier grade du Rite Émulation. Elle « se lève pour faire rayonner la pais et le salut sur ceux d’entre les humains qui ont demeurés fidèles ». (…)” (Bible de tous les temps. Par Yvon Belaval, Dominique Bourel). Conclusion. Chez les Dualistes (ou gens du Magisme), les Prophètes bibliques ont tous été initié aux mystères d’Isis des temples égyptiens. Ils rejoignent en cela leurs frères de la Synagogue et de la Torah, qui voient en leurs rois David et Salomon, non des prophètes, mais des Maîtres par excellence de la Magie. Leur pouvoir venant de la Magie, non du divin Créateur. Aussi ont-ils, ensemble, donné foi à la Magie. Et au Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha,de les innocenter et de blâmer sévèrement les gens de la Synagogue et de la Torah (Coran II 102). Le Dualisme. En Europe, le Dualisme est représenté par des groupes occultes, sectes, loges, etc. Et comme toute personne qui aime la Magie, il a un goût prononcé pour la Domination universelle [18] . Il apparaîtra [19] , dit-on, après les Croisades. Certains Croisés, loin de servir l’Église latine, catholique, romaine, les Rois d’Europe, leur cause ; servaient (sous couvert de l’Église de Rome) en fait une toute autre démarche. Quand l’Église s’apercevra qu’elle a été dupée, le couperet tombera.
Jérusalem (version évangélique). "Jérusalem comme un mémorial de ce que Dieu avait réalisé là" (Vie de Constantin 3,25). Le baptisé est devenu membre de la cité sainte. Que signifie Jérusalem pour lui ? Le christianisme était à l’origine un rameau du judaïsme, ou plutôt pour citer H. Bergson, "l’achèvement complet du judaïsme". Or le judaïsme connaît une double tradition enracinée dans la Bible. La première représentée par Philon d’Alexandrie et par Flavius Josèphe appelle Jérusalem metropolis, la cité-mère. Mère de tous les Juifs. Jérusalem doit les rassembler comme une poule ses poussins. La deuxième tendance est orchestrée dans les milieux apocalyptiques qui critiquent le Temple de Jérusalem et son sacerdoce et qui ne voient d’autre solution que la descente de la Jérusalem céleste des cieux. Bref, un scénario apocalyptique. (christusrex.org) Point de vue. L’ambivalence du monde chrétien Si pour le peuple d’Israël, Jérusalem était sa capitale et le lieu de la présence de Dieu dans le Temple [20] , pour le monde chrétien, elle ne sera que le lieu où se déroulèrent des instants dramatiques de la vie de Jésus : sa Passion, sa Résurrection, son Ascension. Pendant des siècles, la chrétienté a été confrontée à la dualité de la Jérusalem céleste et de la Jérusalem terrestre.Mais la chrétienté a dû faire face également au problème de la Jérusalem terrestre, comme l’énonce le professeur Zwi Werblowsky : « Le Nouveau Testament lui-même manifeste une tendance prononcée à ce que l’on pourrait nommer la "déterritorialisation" du concept de sainteté et une dissolution de ses composantes géographiques. Au centre du concept de sainteté il y a le Christ, et non le Temple et le Saint des Saints. Ce n’est ni la Terre Sainte, ni la Ville Sainte qui constituent le "domaine de la sainteté", mais la nouvelle communauté, le corps du Christ. Cependant, pour les générations suivantes, le pays, en général, et Jérusalem, en particulier, furent considérés comme la scène sur laquelle les événements les plus importants de l’histoire de l’humanité s’étaient déroulés. C’est là que le mystère de l’Incarnation et de la Rédemption avait eu lieu. L’acte divin du salut [...] avait trouvé sa manifestation matérielle en un lieu précis […] La Nativité [...] la Passion [...] la Résurrection [...] l’Ascension [...] la naissance de l’Église [...] tous ces faits se sont produits dans cette ville et sur cette terre... » (Werblowsky, Z., Jérusalem dans la conscience juive, chrétienne et musulmane). La Jérusalem céleste dans le Nouveau Testament Dans la tradition chrétienne, la primauté de la Jérusalem céleste l’emporte par rapport à la tradition juive de la Jérusalem terrestre. Jérusalem, bien que ville sainte, connue pour ses "lieux saints", n’est qu’un reflet de la [conception de la] Jérusalem d’en haut, qui prédomine dans la pensée chrétienne. Pour les chrétiens, la Jérusalem vers laquelle on dirige sa marche, c’est la Jérusalem céleste : "Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir." (Epître aux Hébreux, 13, 14). Elle est l’archétype de l’Église, son reflet terrestre, qui, dans les écrits pauliniens, est identifiée à la mère : "Mais la Jérusalem d’en haut est libre, c’est notre mère... " (Epître aux Galates, 4, 26) – "Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme sauveur le Seigneur Jésus-Christ" (Epître aux Philippiens, 3. 20). L’auteur de l’Épître aux Hébreux illustre cette Jérusalem céleste, en ces termes : "Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel" (He 12, 22-24) [21] .Dans l’Apocalypse de Jean, point final du Nouveau Testament, est décrite la "Nouvelle Jérusalem" vers laquelle chaque chrétien tend les bras en soupirant Maranatha (expression araméenne signifiant "Notre Seigneur vient", cf. 1ère Epître aux Corinthiens, 16, 22 ; Apocalypse, 22, 20) : "Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre... Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux... Et il me montra la ville sainte, Jérusalem... ayant la gloire de Dieu... Son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse... Je ne vis point de temple dans la ville ; car le seigneur Dieu tout-puissant est son temple, ainsi que l’agneau..." (Ap 21. 1-22). Le monde chrétien, quelle que soit son influence religieuse et spirituelle, s’est senti attiré, comme par un aimant, vers la Jérusalem terrestre, tout en ayant les yeux levés vers les cieux, d’où viendra la Jérusalem céleste. Un pèlerinage à Jérusalem préfigurerait-il, pour certains, la recherche du bonheur céleste et l’attente d’un monde nouveau ? (Loïc Le Méhauté) Nous dirons : Sans doute vraie d’une certaine façon. Mais à en juger le comportement hideux et provocateurs des Croisés en Palestine (1095-1291), le résultat sera plus que nul et non avenue[22]. Ils manieront l’épée avec un dextre sans égal. Répandront le sang en Terre sainte, l’injustice… Pourquoi ont-ils cherché à conquérir coûte que coûte Jérusalem et la Terre sainte ? Pour répandre la bonne parole de Christ ou pour des enjeux et intérêts politico-religieux ? Pour y apporter quoi s’exclame l’homme palestinien, surtout quant on sait que leur propagande consiste à dire, à qui veut bien les entendre, seule la « Jérusalem céleste » nous importe ! Dans ce cas que faites-vous ici ? Et pourquoi votre présence armée à Jérusalem et en Terre sainte ? Votre goût à tuer, mettre à mort, à réduire en esclavage, sans raison et sans droit ? Certes, à eux, de présenter le fils de Marie comme un homme de paix, refusant l’emploi de la force. Cela est vraie, mais nullement de la part des suivants de Paul, celui-là même qui dénaturera le message évangélique. Partout où l’armée croisée passe, le monde trépasse, note l’observateur.Des siècles ont passés, et l’envahisseur venant du monde anglophone, du monde d’Angleterre est revenu. L’Anglais évangélique, homme revanchard, n’a jamais pardonné l’affront fait à son roi Richard. De même, le monde français biblique. Et à leurs représentants militaires respectifs de l’époque, cette phrase célèbre : Nous re-voilà ! Que le Seigneur nous guide dans tout ce qu'Il aime et agrée ! [1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement. Point de divinité, de dieu, que Dieu ! *Droits de reproduction et de diffusion réservés ; © Le Carrefour de l’Islam
Copyright © 2001 Le Carrefour de l'Islam. Tous droits réservés. |