Histoire sainte HISTOIRE D'ADAM : LA PROSTERNATION DES ANGES
Etudes et Recherches

 

Histoire d'Adam dans le Coran.


Au nom de Dieu,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !
   


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]

   La religion « naturelle » altérée par qui ?  

   Nous savons tous que le divin Créateur a créé plusieurs mondes, parmi eux on peut citer : 1) le monde angélique créé à partir de la lumière[5], 2) le monde des génies[6] croyants et mécréants[7], Satan[8] et les diables[9], à partir du feu. 3) le monde animal à partir de l’eau, 4) le monde adamique[10], d’Adam, à partir de la terre[11].

   Les premiers habitants de la Terre seront les Génies[12]. Ces êtres que l’on voit pas mais qui eux, par contre, nous voient. Ils répandirent le mal, le désordre et le sang sur la Terre ; et l’intervention d’Azazel[13] sur Ordre divin mit fin à leur désordre. Le monde biblique ignore totalement ce monde comme son existence réelle[14], le rôle exact du Démon lapidé, ses noms et attributs, sa véritable description[15].

   Azazel[16] en ressortira vainqueur, tout fier de ce qu’il venait de faire, mais n’en tirera aucune leçon. Pire, elle sera une cause de sa perte avec la création d’Adam (sur lui la Paix !), lui qui pourtant aura adoré son Créateur durant des siècles.

   A la création d'Adam, Dieu ordonna aux anges (ainsi qu'à lui) de se prosterner[17] devant[18] Adam[19]. Tous les anges se prosternèrent[20] sans exception[21], à part Satan, qui refusa par orgueil. Maudit par Dieu[22], Satan demanda un répit à son Seigneur avant la fin du monde afin de détourner la descendance d'Adam de la voie de droite, de Sa voie[23]. Satan devint alors l'ennemi déclaré, juré, de tout fils d’Adam et vis-versa.

   C’est donc lui, et personne d’autre, qui altéra (et va altérer) la « religion naturelle », la « Religion divine » dès le début soit : la « Soumission ». Il est le père du péché, du mal, de toute forme d’association (chirk) au Créateur, de toute désobéissance envers Lui… C’est lui le Père du Sabéisme et du Dualisme. Il invitera ainsi les Fils d’Adam à vénérer puis à adorer les choses créées par le Créateur comme les planètes, les astres, les étoiles, le soleil et la lune ; façonner par l’homme comme les statues, les images saintes, ou les êtres se prenant pour une divinité ou le fils de cette dernière. C’est lui qui invitera les Fils d’Adam à laisser la Loi divine pour l’instauration d’une loi nouvelle d’inspiration diabolique et d’essence humaine.

   A l’époque de Moïse (sur lui la Paix !), c’est lui qui inspira Mikha[24] de fabriquer le ‘Veau d’or’ que les Fils d’Israël prendront comme dieu en dehors de leur Créateur. Au temps du Messie (sur lui la Paix !), c’est lui encore qui inspirera les Fils d’Israël et les Judaïsés d’adorer le divin Créateur en lui ! Et c’est lui surtout qui inspirera les gens de la Bible, pour dire que la « religion naturelle » a été altérée par le péché d'Adam d’où la nécessité que le Messie meurt... pour lui et pour nous !

   Pour les gens de la Bible (toranique & évangélique), la créature dénommée Adam est plus présentée, par eux-mêmes, comme le premier humain, le père de la race humaine mais non comme un homme prophète envoyé auprès de sa descendance.  Le premier pécheur, au sens propre du mot, l’homme de tous les malheurs qui a introduit la Mort dans le monde, cause la déchéance humaine… c’est bien Adam ! Secundo : Les gens de la Bible reprenant une croyance chère aux gens du Dualisme : le libre-arbitre, à eux seuls cette doctrine du ‘péché originel’. Cette doctrine, extrêmement débattue depuis ses origines, nous dit-on, a toutefois pris des formes bien distinctes dans les différentes confessions bibliques[25], et le péché originel est décrit de différentes façons, depuis une simple déficience, ou une tendance au péché qui exclut toute idée de culpabilité a priori, jusqu'à l'idée d'une nature totalement corrompue et d'une véritable culpabilité collective. Ces conceptions différentes du péché originel induisent des différences notables dans la théologie du salut, notamment en ce qui concerne le libre-arbitre et la grâce[26].                 (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Les gens de la Bible (toranique & évangélique) ne connaissaient rien ou pas grand-chose du monde angélique. Toutes leurs données semblent empruntées à d’autres religions comme le Sabéisme ou le Dualisme. Le texte biblique donne peu d’information de ces créatures vivantes dans le monde invisible. Les Anges voient les humains, les gens du commun nullement. Les Prophètes sans doute. Il faudra attendre le Jour des comptes pour qu’ils les voient réellement.
   A la lumière du Coran, on constate que les gens de la Synagogue et de la Torah n’aiment que peu ou pas du tout les Anges dont Gabriel en particulier. L’Ange de la Révélation et surtout du châtiment, lequel a été jugé comme ange sévère et intraitable envers leurs aïeux.
   Les gens de la Synagogue et de la Torah comme Juda ha-Lévi les décrit comme créés à un moment donné à partir des subtils éléments (comme l’air et le feu). Certains sont éternels (c’est-à-dire existent depuis l’éternité et pour l’éternité). Maïmonide, rabbin philosophe, enseigne, lui, qu’il y a deux classes d’anges, les « permanents » et les « périssables ». ! Zohar : Substance. Contes et fables rabbiniques fleurissent dans leurs écrits. D’après le Talmud, les noms des anges vinrent avec les Judaïsés de Babylone et seraient un emprunt à la religion perse (le dualisme) ; les anges furent créés le second jour, et leur substance est moitié eau et moitié feu. De plus, ils mangent (voir l’histoire biblique avec Avraham). Preuve d’une altération du texte biblique, que l’ignorance domine en milieu biblique sur sa propre religion puisqu’il faut faire appel à des textes ou des paroles venant de gens ayant donnés à leur Créateur des Associés dans Son royaume et Sa création, des Egaux à Lui dans Son essence... !  Et aux gens de l’Evangile d’imiter leurs frères de la Torah.
[6] Mot conventionnel. Ne pas comprendre ce vocable comme le sens donné généralement en français.
   P. Codé : Ce terme est souvent mentionné dans le Coran et toujours avec le sens de "génie" sauf une seule fois où il désigne aussi les Anges : « Nous dîmes aux Anges : "Prosternez-vous devant Adam et ils se prosternèrent, excepté le Désespéré (Iblis) qui faisait partie des "Jinns"… » (Coran XVIII 50). Ceci indique que ce terme "jinn" désigne en réalité une qualité ou une caractéristique que les Anges et les génies ont en commun en sorte que les uns comme les autres peuvent également être désignés par ce qualificatif. Comme nous l’avons dit, il est fréquent en arabe qu’une chose soit désignée par l’une de ses qualités ou l’une de ses caractéristiques.
   Quel est donc cette caractéristique commune aux Anges et aux jinns ?
   Mohammad fils d’Ishâq donne au terme "jinn" une portée générale : « Les Arabes appellent "jinn" tous les êtres cachés et par conséquent invisibles aux hommes. Le verset où il est dit que tous les Anges "se prosternèrent, excepté le Désespéré (Iblis) qui faisait partie des "Jinns"  signifie que le Désespéré (Iblis) faisait partie des Anges car ceux-ci restent invisibles (ijtannoû) [en sorte qu’ils puissent être qualifiés de "jinn", c’est-à-dire d’"invisibles"]… » "
   Entre donc dans cette catégorie, les êtres du monde céleste, c’est-à-dire les Anges, et les êtres du monde subtil auxquels a été spécialement donné le nom de "jinn" (d’où le mot français "génie"). D’après le Coran, les Génies et les Hommes forment les deux espèces douées de pesanteur (Coran LV 31 et 33) ils appartiennent également au monde "informel" ou céleste ; alors que les hommes ont une forme corporelle visible, les génies ont une forme subtile invisible au regard des hommes ; c’est en raison de ce caractère d’invisibilité qu’ils sont nommés "jinn" bien que le même qualificatif "jinn" soit également attribué aux Anges, en tant que ceux-ci restent invisibles au monde humain…
[7] Voir le chapitre du Coran qui porte leur nom : LXXII.
[8] On nous dit : "Qui est Satan? extrait de techouvot.com
Question
Bonjour, pourrais-je savoir qui est "le satan" selon l'ancien testament s'il vous plait, afin de comprendre si c'est "un concept du mal" ou "un ange qui s'est rebéllé contre Dieu qui vit encore?". Que signifie le verset : "Que l'Eternel te réprime Satan" zacharie 3 "
Réponse de Jacques Khon
La source biblique à partir de laquelle est défini Satan est constituée essentiellement par le livre de Job (1, 6 et suivants).
Satan, dans la tradition juive, est un ange divin parmi les autres, chargé par Dieu d'induire les humains en tentation et de les inciter au péché.
Dans Job 1, 12, Dieu lui donne ordre de s'en prendre à Job, mais de ne pas « étendre sa main sur lui », autrement dit de ne pas le mettre à mort, et Satan va s'acquitter scrupuleusement de cette mission.
Dans la littérature rabbinique, Satan est perçu comme le penchant au mal et l'ange de la mort, mais jamais comme un rebelle contre Dieu, et encore moins comme une réplique manichéiste de Celui-ci.
Le verset en question (Zacharie 3, 2), comme l'ensemble du livre de ce prophète, est difficilement traduisible. D'après Rachi, il vise un épisode où deux faux prophètes, Achab, fils de Kolaya, et Sédécias, fils de Masseya (Jérémie 29, 21), ont cherché à dévoyer Josué, le grand prêtre. Celui-ci, qui avait été jeté par Nabuchodonosor dans une fournaise ardente, en a été sauvé miraculeusement (d'où l'expression dans le même verset : « un tison sauvé du feu »), après quoi Dieu a reproché à Satan de l'avoir accusé faussement.
"
   Conclusion. Satan n’est donc pas, pour le monde de la Synagogue, une créature qui nous veut du mal ! Il est tout au plus une créature à fonctions multiples ! Donc, pour le Désespéré (que Dieu le maudisse !) rien à craindre de la part des gens de la Synagogue et de la Torah ! Secundo : La Torah semble l’ignorer ! Il leur faut le livre, qu’on attribue à Job, pour voir ce à quoi il est capable ! Troisièmement : « chargé par Dieu d'induire les humains en tentation et de les inciter au péché. » Atteinte à Sa dignité. Manque d’éthique et de respect envers Lui. C’est grave de porter une telle accusation contre le divin Créateur, lequel ne commande ni le mal, ni le blâmable et la turpitude… Quatrièmement : L’ange de la Mort et Satan sont deux créatures différentes. A chacun son rôle. On voit, comme il est signalé dans le texte coranique, que les gens de la Synagogue et de la Torah ne portent que peu d’amour pour/envers les Anges du Créateur (Coran II 97, etc.). Lesquels créatures apparaissent chez eux comme leurs ennemis mortels.
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[9] Soit : sa descendance. Ces créatures comme Satan rebelles.
[10] Le monde de la philosophie, scientifique, dont celui de la Bible(croyants & athées, mécréants, laïcs, etc.) n’admettent que peu ou pas du tout ce genre de description. Rejetant ainsi la science, la capacité, la toute-puissance et la volonté du divin Créateur dans Son modèle de création, de créer, de faire les choses comme bon Lui semble.
[11] Jacob ben Isaac d’écrire dans son commentaire sur la Torah : Ce sont les générations des cieux (Gen. 2:4). Pourquoi est-il écrit dans la Torah toldot avec deux vav ? Toldot peretz et toldot hachamain veaaretz (Gen. 2:4) sont écrits chacun avec deux vav ; mais toldot ha Adam (Gen. 5:1) avec un seul vav. Quand le Saint, béni soit-Il, créa la terre, l’ange de la mort n’existait pas, ce qui est également le cas avec Perez puisque le Messie viendra de sa postérité et alors l’ange de la mort disparaîtra du monde ; c’est pourquoi, il a deux vav (Ex.R.30.3). Par contre, quand l’homme fut créé, l’ange de la mort apparut et toutes les générations engendrées par la suite furent anéanties. Voilà pourquoi il n’y a qu’un seul vav dont la valeur numérique est six…
   Si nous comparons ces propos avec notre exégèse, nous trouvons une toute autre version. Qu’on en juge :
   Le fils d’Abbas a dit : « Le Seigneur de la Toute-puissance envoya l’Ange de la mort prendre de la surface (adîm) de la terre, un peu de terre douce et un peu de terre salée, afin d’en créer Adam ; et c’est pourquoi Adam est appelé ainsi car il est créé à partir de la surface (adîm) de la terre ».
   L’ange de Mort ne disparaîtra pas. Il est là tout près de nous et attend l’ordre pour nous enlever du monde des vivants.  Et quand le Messie viendra (entendre : le FAUX-MESSIE, le dajjal), comme annoncé par tous les Prophètes depuis l’apparition de l’homme sur terre, il sera toujours là pour venir cueillir son âme et de tous ses suivants.
[12] Les djins. Ces êtres créés comme les humains pour connaître le Créateur et surtout n’adorer que Lui (Coran LI 56). Les gens du Sabéisme comme du Dualisme connaissaient cela, mais ils l’interprèteront comme bon leur semble.
[13] Biblique. Azazel (hébreu : עזאזל ; arabe : عزازل Azazil) est un terme énigmatique que l'on trouve dans le Tanakh ainsi que dans certains apocryphes. Il ferait référence à un antique démon que les anciens Hébreux et Cananéens croyaient habiter le désert. Il signifierait « Dieu a rendu fort » par utilisation de la racine « azaz » au singulier de la troisième personne et de « El » qui signifie « dieu ».
   Dans le monde de la Synagogue et de la Torah, on dit qu’il émane des croyances indous et perses en tant que membre des armées maléfiques d’Ahriman.
   Azazel apparaît dans la Bible (Ancien Testament, Lévitique 16) dans la description du rituel du Grand Jour des Expiations, le Yom Kippour.
« Aaron prendra ces deux boucs et les placera devant Yahvé à l’entrée de la tente de réunion. Il tirera les sorts pour les deux boucs, attribuant un sort à Yahvé et l’autre à Azazel. Aaron offrira le bouc sur lequel est tombé le sort « A Yahvé » et en fera un sacrifice pour le péché. Quant au bouc sur lequel est tombé le sort « A Azazel » on le placera vivant devant Yahvé pour faire sur lui le rite d’expiation, pour l’envoyer à Azazel dans le désert. »  (Bible. Lév. 16, 7-10).
« Aaron lui posera les deux mains sur la tête et confessera à sa charge toutes les fautes des enfants d’Israël, toutes leurs transgressions et tous leurs péchés. Après en avoir ainsi chargé la tête du bouc, il l’enverra au désert sous la conduite d’un homme qui se tiendra prêt, et le bouc emportera sur lui toutes les fautes en un lieu aride. » (Bible. Lév. 16, 21-22).
   Croyance et rite païen institué par les Judaïsés et leurs rabbanim. Un animal en l’occurrence un bouc (judaïsme) ni un homme en l’occurrence le fils de Marie (christianisme)  ne peuvent l’un comme l’autre porter le péché d’Adam, d’un peuple quelconque (Coran XXXV 18 ; LIII 38). Et ceci se trouvait écrit dans les feuillets d’Abraham et de Moïse (sur eux la Paix !).
   Islam traditionnel. Azazel : C’est le nom de Satan avant sa chute. Au début, il était une belle créature. Après sa désobéissance, son aspect changera pour devenir laid, hideux, affreux. 
   P. Godé (note) : Le nom Azâzil se décompose en ‘azâz_îl ; ‘azâz évoque l’idée de puissance (même racine verbale que ‘izzâ, la puissance) et signifie également dans un sens particulier : le sol, la terre ferme ; "îl" est un ancien nom divin que l’on retrouve dans le nom des Anges : Djibra’îl, Mika’îl…
[14] Les croyants du monde biblique croient au Démon sans pour autant le connaître véritablement. Sa description comme celle des génies, des démons n’apparaît pas clairement dans le texte biblique. Le texte biblique parle plutôt d’esprit, des esprits : d’esprits bienfaisants et d’esprits malfaisants sans description.
[15] La description que font les gens de la Bible et leurs Dignitaires religieux, est uniquement faites pour faire peur aux âmes sensibles, aux enfants. Mais les Dignitaires religieux ignorent tout de lui, de ses pièges, de sa vie, vers quoi il tend… En clair, le Démon n’a rien à craindre de ce côté, il peut agir en toute impunité.
[16] Le fils d’Abbas a dit que son nom était ‘Azazil. On a dit : Azazel, nom en syriaque ; l’Hârith, en arabe.
   P. Godé (note) : Dans le commentaire verset 30 (Voir Tabari), il avait été dit qu’Iblis se nommait "Al_Hârith" ce qui signifie "celui qui cultive la terre" ou encore "celui qui étudie la science". De plus, selon d’anciennes significations de la racine "haratha", al_hârith est également le nom du lion.
[17] Une illusion à cela est fait en la Bible. Qu’on en juge :
   Et lorsqu’Il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, Il dit : Que tous les anges de Dieu l’adorent ! (Heb. 1 6).
   Autres traductions :
   - Plus loin, quand il introduisit dans le monde le premier-né, il dit…
   - Que tous les anges de Dieu se prosternent devant lui (NBS) – (Segond21). Lui rendent hommage (Darby).
   Et pour justifier qu’il s’agit bien du fils de Marie, aux gens de l’Evangile de se servir d’un récit imaginé et légendaire, de ces Mages qui seraient venus voir la sainte famille lors de la naissance du Messie pour l’adorer : Bible. Mt 2 2, 11.   
Querelles linguistiques. Qu’on en juge :
   Mis en garde : "Concernant le mot grec proskuneo sur lequel vous discutez, il correspond à peu de choses près au terme hébreu hishtahawah traduits tous les 2 par rendre hommage et parfois par adorer. Dans les 2 langues, le traducteur devra impérativement tenir compte du contexte et non du crédo de son église ou communauté pour traduire correctement.
Oui il ne faut pas se fier qu'à une seule traduction, moi-même je regarde plusieurs traductions mais il faut aussi regarder la langue Grecque dans ce cas précis."
   De même :
"prenons Matthieu 2:11
Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l'adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe.
il faut mettre le mot προσκυνέω proskuneó traduit pas se prosterner ou adorer dans le contexte Biblique pour bien comprendre.
Plus exactement proskuneó signifie "embrasser le sol lorsque l'on se prosterne devant un supèrieur"
voir :
http://strongsnumbers.com/greek/4352.htm
cette expression est employée pour désigner la prosternation devant Dieu. Jean 4:24
Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent προσκυνοῦντας l'adorent en esprit et en vérité.
le même mot est employé lorsque l'ange dit à Jean de ne pas se prosterner devant lui mais uniquement devant Dieu.
Apocalypse 19:10
Et je tombai à ses pieds pour l'adorer προσκυνέω; mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore προσκύνησον Dieu. -Car le témoignage de Jésus est l'esprit de la prophétie.
Pourquoi si le verbe προσκυνέω ne signifiait juste que "prosternation" dans le sens de respect, l'ange aurait refusé à Jean le fait qu'il se prosterne devant lui en lui disant de ne se prosterner que devant Dieu. Notez bien que c'est du même verbe Grec προσκύνησον dont il est question."
   Conclusion. Le monde de l’Evangile s’égare, se trompe lourdement. Celui a qui il fut ordonné réellement de se prosterner, est uniquement le père de la race humaine, de l’Humanité : Adam (sur lui la Paix !).
   Quand Marie présenta son fils aux Fils d’Israël et aux Judaïsés, certains crurent voir là un enfant né d’une fornication, d’autres, qu’il avait un père divin, d’autres l’ange Gabriel, etc. C’est alors que l’enfant s’adressa aux gens présents pour leur dire : « En vérité, Je suis l’esclave de Dieu (et non Son fils)… » (Coran XIX 28-34).
   Marie était seule contre tous. Pas de crèche, pas de Mages, pas d’époux, pas de fiancé à ses côtés, de personne pour la défendre contre le crime dont on l’accusait. Elle-même demeurant au Temple, à Jérusalem, face aux gens de son peuple, lesquels auront une réaction très vive à son égard, et surtout combien surprenante devant ce miracle divin : Création miraculeuse de cet enfant prophète + l’enfant parle alors qu’il vient à peine de naître. Pourtant, ils savaient, grâce à leurs Ecritures, qu’un prophète devrait naître sans l’intermédiaire d’un père biologique, d’une semence mâle. Mais lorsqu’il fut présenté à eux, ils le mécrurent. Pire, ils voulurent sa perte et celle de sa mère, attentèrent à la vie de Zacharie, le prophète (sur lui la Paix !) et tuteur de Marie.
   Enfin, et contrairement à la croyance du monde de l’Evangile, Dieu n’est pas
"esprit", un esprit. Le dire, c’est Lui donner un commencement, mécroire. Ce qui est impossible à Lui, et est une atteinte à Sa dignité ! Et ceux qui L’adorent, L’adorent avec sincérité, corps et âmes. Avec un esprit de Vérité ! Et ne pas dire comme on l’entend si bien parmi les gens de la Bible d’Europe, voire certaines gens de l’Islam (issues de l’émigration) : je suis croyant(e) mais non pratiquant(e) ! N’est-ce pas se moquer du monde ?
   Livre d'Adam. On nous dit : Après que Dieu avait créé l'homme, Il a ordonné à tous les anges de se prosterner devant Adam, mais Satan se révolta contre le commandement de Dieu, en dépit de l'appel d'offres directes de Michael "à adorer l'image de YHW" (), et répondit fièrement: «Si Dieu est en colère contre moi, j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu "(cf. Isa. xiv. 13). Alors Dieu "le chasser du ciel avec toute son armée d'anges rebelles" (slave Livre d'Hénoch, xxxi. 18, et Mek., Shirah, § 2). Et Satan l'adversaire (Suk. 52a) a choisi le serpent de son outil, que ce n'était pas seulement le plus subtil de tous les animaux, mais aussi très semblable à l'homme, car il avait été doué avec les mains et les jambes comme lui (Genèse R . xix. 1). Et Satan a parlé au serpent: «Sois mon instrument, et par la bouche de ta volonté que je prononce un mot qui doit permettre de te séduire l'homme» (R. El Pirḳe. xiii..). Après quelques plaidé le serpent a réussi à convaincre Eve de manger du fruit défendu de l'arbre de la connaissance d'un figuier (Gen. R. xv. 7)-qui avait secoué le serpent pour son RN (Ab. i. 4, ed. Schechter). Mais le serpent avait infusé la luxure dans le fruit, et quand Eve avaient mangé de lui le désir sexuel se réveilla dans son (slave Livre de Baruch, xcvii;... Apoc Abraham, xxiii, et Pirḳe R. El xxi..), Et au même moment elle a pris conscience qu'elle avait été annulée et «avait perdu le vêtement de la justice dans lequel elle avait été habillée" (Gen. R. xix. 6, R. El Pirḳe.. xiv.). Adam, lui aussi, après avoir mangé du fruit défendu, a connu un sentiment de perte et cria: "Qu'as-tu fait Tu m'as retiré de la gloire du Seigneur?" (Ab. RN I, 6, éd Schechter. ).

   Conclusion. Le texte coranique ne fait que rappeler aux gens de la Bible ce qui s'est passé réellement lors de la création d'Adam, et non pas ce qu'on en est venu à inventer pour cacher le péché d'orgueil des gens de la Synagogue et de la Torah.
[18] P. Godé (note) : La langue coranique est ici particulièrement subtile ; en effet, ce verset "Prosternez-vous devant (li) Adam" (Coran II 35) comme le verset "…et alors prosternez-vous devant (li) lui" (Coran XV 19) peuvent encore se comprendre d’une toute autre façon. La préposition "li" peut avoir le sens de "pour" ; "vers" ce qui conduit à la traduction "devant". Mais cette préposition "li" a aussi le sens de "à cause de". Si on relit ces deux versets en donnant cette signification à la préposition "li" on obtient le sens suivant : "prosternez-vous à cause d’Adam" ou encore "prosternez-vous à cause de lui" c’est-à-dire que Dieu dit aux Anges, non pas de se prosterner vers Adam comme si celui-ci pouvait être l’objet d’une adoration quelconque mais de se prosterner "vers Lui" à cause d’Adam, créature parfaite, ayant reçu la Science divine des Noms et qui manifeste Son attribut de Créateur.
   Enfin l’aspect le plus profond semble le suivant : Adam est le "khalifah" de Dieu c’est-à-dire Son Lieutenant (Lieu-tenant). Cette "Lieutenance" pour être effective implique la servitude parfaite et l’effacement d’Adam devant Celui dont il est le "tenant-lieu" ; la prosternation des Anges devant Adam correspond alors, en réalité, à une prosternation devant Dieu Lui-même.
[19] En fait, cela s’adressait au Créateur Lui-même non à la créature en personne. Cette prosternation Lui était réservé, dû, Adam n’y était pour rien. Mais le texte biblique ne fait nul mention de cela.
[20] Anges. "malâ’kah" est un pluriel du mot "malak" ou plus exactement du mot "mal’ak" bien que ce dernier soit plus rarement employé et que l’habitude fut prise de prononcer ce mot sans le hamza (transcrit ici par l’apostrophe) (…)
  
"mal’ak" a pour origine le verbe "la’aka" (yal’akou) qui signifie envoyer un message (malâ’aka). ["mal’ak" dérive de "la’aka" comme "maf’al" dérive du verbe type "fa’ala".]
   Les Anges sont appelés
"malâ’ikah" parce qu’ils sont les messagers entre Dieu et Ses Prophètes.
   P. Godé : Le mot ange dérive d’ailleurs du grec
"aggelos" qui signifiait aussi à l’origine messager. Le mot arabe et grec ont pris par la suite le sens religieux de "messager de Dieu".   
[21] Ce qui signifie qu’on ne saurait parler de ‘chute’ des Anges comme chez les gens de la Bible (toranique & évangélique). Croyance qui leur est propre.
[22] Entendre : privé de Sa miséricorde.
[23] Coran II 38.
[24] En hébreu. Sâmiry, arabe.
[25] Dogme propre au monde biblique. Selon Elie Munk : « ...la sentence de mort proclamée pour le péché originel et annoncée à Adam, sera commuée en celle de l’expatriation du paradis et de l’exil. Les sages d’Israël se sont inspirés de cet exemple de clémence et ils ont pratiquement aboli la peine de mort en lui substituant les peines de réclusion, d’internement dans les « villes refuge » ou des châtiments d’un autre ordre. Ils ont, de même, atténué la règle de la peine proportionnée au délit, proclamée par la loi du talion, en ne faisant appliquer la réparation du préjudice causé que sous forme de dommages-intérêts. (Gen. 2:4).
   De même : Après cela, Abraham ensevelit Sarah (Gen. 23:19) : C’est-à-dire explique le Zohar, après avoir apaisé les craintes du premier couple qui reposait dans le caveau, Adam et Eve. L’arrivée de la dépouille mortelle d’une femme juste et sainte, comme l’était Sarah, éveilla en eux la crainte de raviver devant le tribunal céleste le souvenir de leur péché, en suscitant des comparaisons qui devaient leur être défavorables. « Aussi ne voulurent-ils pas laisser entrer Sarah. Mais Abraham leur promit de prier pour eux. Après cela, il ensevelit sa femme Sarah... » (...) Abraham et Sarah furent, en effet, les premiers êtres humains qui entreprirent de réparer les conséquences tragiques du péché originel. Grâce à eux, les âmes du premier couple purent trouver leur repos dans l’au-delà. Leur vie sur terre fut la meilleure prière pour le salut de leur âme et lorsque le corps de Sarah pénétra dans le caveau de Makhpêlah, ce fut, pour Eve, comme un « second ensevelissement » qui lui permit de trouver enfin sa véritable paix pour l’âme. (Kabbale)
   Nous dirons : L'avis de ce rabbin ne tient pas, est sans valeur. Si le Messie ne peut rien réparer, Avraham et Sarah non plus. Avant leur mort, tout était pardonné à nos parents... Donc nulle réparation à faire.
   On a dit : Pour le judaïsme, le « péché originel » est l’archétype de la faute plutôt qu’un mal curable par la seule grâce divine. Accomplir la Torah, son programme moral et spirituel, constitue l’antidote efficace où le péché s’efface. Face au poison du péché originel se tient l’élixir du mérite graduel.
   Nous dirons : La Torah n'a rien à voir, de près ou de loin, avec un tel péché.
   De même : Chabbat 145b : Une fois de plus, la citation anti-talmudique dit "les chrétiens" alors que le texte dit "les idôlatres". Le terme "mezohamim" ne signifie pas "impurs". Il signifie assez exactement ce que le bon prêtre affirme dans son catéchisme concernant l'état de l'humanité depuis le "péché originel". Alors de quoi se plaint-il lorsque le Talmud lui dit qu'en ce qui le concerne, c'est vrai, mais qu'Israël en a été lavé par l'événement du Sinaï... De plus, à moins que je n'ai glissé sur quelque chose, la référence en question ne dit "parce qu'ils mangent des animaux impurs" mais parce qu'ils ne se sont pas tenus sur le mont Sinaï. (citation analogue à celle de Avoda Zarah 22b) (cheela.org)
   Nous dirons : Les Fils d'Israël, et contrairement à l'idée reçue, n'ont pas été lavé par l'évènement du Sinaï. Pour preuve, ils tomberont dans l'Associationnisme. Et pour être lavé complètement de ce péché mortel, ils devront suivre et croire au sceau de la Prophétie, le Prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !) s'il est venu. De plus, et en attendant, ils devront croire nécessairement à deux prophètes : Mochè + Ahmad (sur eux la Paix !).
   Et encore : Dans votre ouvrage intitulé Le Péché originel de la psychanalyse , vous consacrez un chapitre à la relecture de la Genèse à travers le spectre de votre formation lacanienne. Pourriez-vous nous parler de la place du péché originel dans la religion juive ?
Gérard Haddad. Christianisme et judaïsme n'ont pas la même lecture de ce passage de la Genèse. La notion même de péché originel qu'il s'agirait de réparer n'existe pas dans les textes juifs.
Le christianisme, déjà, semble donner à ce passage un caractère d'événement réel, même recouvert d'un habit symbolique. La passion de Jésus sur le Golgotha, ainsi nommé parce qu'Adam, le premier homme, y aurait été enterré et dont le crâne ressurgit au moment de la crucifixion, a pour but de racheter ce péché.
Pour Maïmonide, considérer cette histoire autrement que sur un mode allégorique est inacceptable.
D'autres passages du Pentateuque occupent dans la conscience du juif une place plus essentielle, plus actuelle. D'abord le péché du Veau d'Or commis par des hommes qui ont assisté à tant de miracles ; ou l'épisode des espions, dont le rapport sur leur mission en Canaan va décourager les Hébreux et provoquer leur révolte contre Moïse. A cause de quoi, toute cette génération mourra dans le désert. C'est un bel exemple de cette faute par lâcheté que Lacan définira comme « reculer devant son désir ». Cet évènement est commémoré chaque année dans le deuil national du 9 av. J'ajouterai le crime primordial de Caïn tuant son frère.
Comment, dès lors, interpréter le passage inaugural de la faute d'Adam et Eve dont le serpent est l'agent ? Ces interprétations peuvent être multiples. La plus simple est peut-être la suivante. Dans la mesure où le mosaïsme prend le contre-pied radical de toute la civilisation païenne qui l'entoure, et compte tenu du culte du serpent, à la fois celui qui connaît les mystères, en même temps que symbole de guérison et de fertilité pratiqué par les peuples du Moyen Orient, cet épisode est une condamnation de ce culte païen qui se maintiendra chez les Hébreux jusqu'au règne du Roi Ezéchias. Cet épisode est comme un avertissement à l'endroit de la fascination que peut exercer cette divinité rusée. La Grèce elle, reprendra le culte du serpent. (tracesduserpent.ens-lyon.f)
   Nous dirons : Façon de détourner le problème. Tout repose sur
le "serpent" et on oublie l'essentiel : Satan (que Dieu le maudisse !). Enfin, et concernant le péché originel, l'unanimité n'est pas de règle chez les gens les gens de la Synagogue et de la Torah. Chaque rabbin, chaque secte, etc., ont chacun des approches différentes parfois totalement opposées. Et de plus, à chaque époque on doit adopter la religion selon les circonstances et le goût des communautés.
[26] On a là, un mélange de Sabéisme et de Dualisme. Voir ce qui suit.



Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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28/06/12 .

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