Histoire de France

L'IDÉOLOGIE EN TERRE BIBLIQUE, EUROPÉENNE

Selon l'Histoire biblique, européenne.

Lorsque le monde islamique interpelle le monde biblique sur les réformes religieuses et politiques qui lui ont été proposé au cours de son histoire et s'étonne que nombre d'entre elles soient d'inspiration diabolique ou de nature ultra-libérale, au concerné de répondre : "Nous suivons ce qui marche". C'est en fonction de ce seul critère que le monde biblique (croyants & incroyants) a suivi aveuglément le programme d'une réforme, d'un changement, qui sera cause de leur perdition dans ce monde et dans l'autre.     

Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].  

L'Idéologie.

   L’époque des ténèbres de l’obscurantisme. L’Europe abandonne le culte des ancêtres. Causes.

   A Emmanuel Todd d’écrire notamment : Entre 1730 et 1990, par étapes, la religion chrétienne perd le contrôle de l'Europe[5]. La vie sociale échappe à ses croyances, à ses dogmes, à ses Églises. Le processus est irréversible, mais discontinu. Trois ruptures principales le définissent.
   1re rupture:  dès les années  1730-1800, la déchristianisation[6] dévaste l'Eglise dans une partie substantielle du monde catholique. La France du Bassin parisien, l'Espagne centrale et méridionale, le Portugal méridional et vraisemblablement l'Italie méridionale rejettent l'autorité du christianisme. Ailleurs, les peuples restent fidèles à la religion traditionnelle de l'Europe, dans ses formes catholiques ou protestantes.
   2e rupture : entre 1880 et 1930, la plupart des systèmes religieux protestants s'effondrent, en Angleterre, dans le monde germanique, dans les pays Scandinaves. Au terme de cette deuxième phase, c'est-à-dire vers 1930, la seule puissance religieuse indiscutable d'Europe est l'Église catholique, là où elle a été épargnée par la première crise, celle des années 1730-1800.
   3e rupture : entre 1965 et 1990, la sphère catholique résiduelle cède à son tour. La Belgique, l'Allemagne méridionale et rhénane, l'Autriche, une partie de la Suisse, la périphérie de l'Hexagone français, le Nord de l'Italie, de l'Espagne et du Portugal échappent finalement à l'Église…
   …La complexité apparente du processus de déchristianisation découle de l’existence et de l’action simultanée, entre 1730 et 1990, de facteurs de décomposition et de résistance de la foi chrétienne. L’affrontement des éléments positifs et négatifs détermine pour chaque région un destin religieux spécifique. Mais les facteurs de crise et de survie sont eux-mêmes assez peu nombreux.
   Les facteurs de crise sont assez bien connus. Les deux principaux sont la révolution scientifique et la révolution industrielle. Ces deux révolutions, complémentaires dans leurs effets anti-religieux, rendent compte de l’universalité terminale du processus de déchristianisation puisqu’elles touchent ou finissent par toucher l’ensemble de l’Europe… (Explicit).

Mort de la religion, naissance de l’idéologie.

   1789. Les gens de la Bible de France se déchirent. D’un côté on trouve le système en place et la religion régnante[7], de l’autre l’opposition. L’opposition, c’est-à-dire ceux et celles qui veulent détrôner l’autorité du divin Créateur sur Ses créatures pour y mettre leur autorité, soit l’autorité Satanique sur Ses créatures. Combat de bien et du mal. Et cela engendrera[8] le Pharaonisme ou Partissisme (soit le régime des partis politiques) et le Nemrodisme ou la Dictature (soit le régime dictatorial). Pour les nouveaux arrivants, la mort de la religion sera le signe visible de la liberté, de plus de liberté, la naissance enfin d’une nouvelle religion : l’Idéologie. Selon l’auteur de « L’invention de l’Europe » : La mort de la religion permet la naissance de l'idéologie. Les hommes remplacent instantanément l'image évanouie de la cité de Dieu par l'image nouvelle de la société idéale. A partir de 1789 se succèdent donc en Europe les vagues idéologiques, associées dans le temps et l'espace aux étapes de la déchristianisation : Révolution française, libéralisme, social-démocratie, communisme, fascisme, national-socialisme[9]...  Les métaphysiques sociales se substituent aux métaphysiques religieuses, les visions d'un idéal terrestre à celles d'un au-delà céleste. Mais la politique moderne n'échappe pas mieux que la religion traditionnelle aux déterminations de l'anthropologie.  Les valeurs familiales  structuraient  en  chaque  lieu  les  grandes  métaphysiques religieuses, organisant dans l'éternité le rapport de l'homme à Dieu, libéral ou autoritaire, et les relations des hommes entre eux, égalitaires ou inégalitaires. Les grandes métaphysiques politiques - les idéologies - reprennent les mêmes cubes élémentaires pour construire leurs cités idéales, sur terre cette fois. Le rapport du citoyen à l'État[10] - qui remplace l'Eternel - sera libéral ou autoritaire[11];  les relations  entre citoyens seront égalitaires ou inégalitaires[12].

   La diversité des structures familiales permettait de comprendre l'émergence de systèmes religieux distincts et contradictoires : catholique, luthéro-calviniste, arminien...  Elle permet aussi  d'expliquer  le  développement  d'idéologies  très diverses et leur localisation dans l'espace européen. L'individualisme égalitaire, le libéralisme pur, la social-démocratie, le fascisme, le communisme, le national-socialisme ne peuvent être adoptés par un peuple comme idéologie dominante que si sa structure familiale l'autorise[13]. A travers le tumulte des guerres, civiles ou internationales, une géographie idéologique du continent se dessine, extraordinairement stable entre 1789 et 1965. […]

   Les systèmes anthropologiques locaux déterminent donc, successivement, la structure des métaphysiques religieuses et celle des métaphysiques politiques. La stabilité des structures familiales dans le temps fait que les valeurs élémentaires imprimées à la religion, puis à l'idéologie, sont en un lieu donné les mêmes. Un système familial libéral et égalitaire produira au XVI° siècle une métaphysique religieuse libérale et égalitaire, puis, entre le XVII° et le XX° siècle, une métaphysique idéologique libérale et égalitaire. Un système familial autoritaire et inégalitaire produira au XVI° siècle une métaphysique religieuse autoritaire et inégalitaire, au XXe siècle une métaphysique idéologique autoritaire et inégalitaire. Tout observateur ignorant l'existence de la détermination familiale mais observant la mort de la religion, la naissance de l'idéologie et l'analogie de structure existant entre religion et idéologie, aura l'impression d'un transfert direct des valeurs, du plan religieux vers le plan politique. Il croira voir le religieux modeler le politique, les dieux autoritaires produire des États forts, les dieux libéraux encourager le parlementarisme. Le transfert observé est dans une large mesure une illusion, qui résulte de la permanence d'un déterminant fondamental, le système familial. Reste qu'en un lieu donné la société idéale des politiques semble la cité de Dieu descendue sur terre. [Explicit]

   Conclusion. 

   La religion ne mourra pas. Ce sont ses fidèles qui mourront peu à peu. Un jour pour eux, un autre jour pour leurs adversaires. Et ainsi de suite.
   En Religion divine, la sexualité n’a rien de comparable avec un enseignement idéologique[14]. De plus, la place parentale occupe un point central[15]. L’autorité du père prime[16]. Il assume une fonction importante puisqu’il doit s’occuper du foyer. Chez l’Idéologue, le plaisir ne passe-t-il pas avant tout, et enfin pas de personne féminine au foyer[17] ! ? Tous au boulot. Pour réaliser le paradis terrestre, il faut travailler au maximum donc aucune concession. 

Le devenir de la religion selon l’Idéologue.

   L’Idéologue pour justifier ce qu’il fait (ou a fait), a besoin de mots forts qui frappent l’esprit, qui envoûtent, qui font rêver ! Ayant coupé le lien ombilical qui reliait le Créateur à Sa créature : la Religion, il a besoin d’occuper l’espace laissé « vide » par lui-même, aussi il inventera une « pratique » et une « théorie » nouvelles. Et à tout cela, il donnera bien sûr un nouveau nom : l’Idéologie. Il prendra alors le peuple à témoin, et sur lui il s’appuiera. Et à lui d’appeler ses suivants à l’Autonomie. L’Autonomie bien sûr vis-à-vis du divin Créateur, Dispensateur et Législateur des cieux et de la terre. Ce qu’évidemment aucun homme religieux, censé ne saurait accepté et suivre[18]. L’Idéologue ne prétendra-t-il pas réformer, changer l’ordre des choses, œuvrer pour une société meilleure. Pourtant, ne sera-t-il pas rebelle à l’ordre établi ? Conspirateur ? Comploteur ? Perturbateur ? Pour preuve :

   "Et quand on leur dit[19] : « Ne commettez pas de désordre sur la terre[20] », ils disent : « Nous ne sommes que des réformateurs[21] ! »
   Ce sont eux, n'est-ce pas, les fauteurs de désordre[22], mais ils sont inconscients !
   Et quand on leur dit : « Croyez comme les gens ont cru
[23] », ils disent : Croirons-nous comme ont cru les sots[24] ? » — C'est eux, n'est-ce pas, qui Sont les sots ; mais ils ne savent pas.
   Et quand ils rencontrent ceux qui ont cru, ils disent[25] : « Nous croyons » ; et quand ils se trouvent[26] seuls avec leurs diables[27], ils disent : « Oui, nous sommes avec vous ; et, rien d'autre : nous nous moquons[28]. » (Coran II 11-14)"

   Marcel Gauchet[29] d’écrire sur ce sujet : Ce passage de la religion à l'idéologie, tel que nous le voyons s'accomplir en Europe entre 1750 et 1850, de part et d'autre de la Révolution française, a son expression la plus spectaculaire dans le basculement du temps social légitime du « passé » vers « l'avenir ». La croyance religieuse est une croyance dans l'autorité du passé[30], la croyance politique qui émerge à la faveur de ce renversement est une croyance dans l'autorité du futur[31]. Le passage du monde de l'hétéronomie[32] au monde de l'autonomie[33] tourne autour de l'avènement de la conscience historique[34], c'est-à-dire la conscience du caractère « producteur » du devenir[35]. Toutes les sociétés sont historiques, en ceci qu'elles sont soumises au changement. Elles n'attribuent pas nécessairement pour autant un caractère générateur à ce changement. C'est même le contraire. Elles se sont pensées en général, à travers toute l'histoire, comme immuablement définies dans leur ordre essentiel par des puissances supérieures[36]. C'est en cela que consiste proprement le choix de religion qui a dominé la plus grande partie de l'histoire humaine : dans ce déni de la puissance de se définir et de constituer soi-même et dans l'attribution de ce pouvoir à d'autres, à des êtres d'une nature surnaturelle, ancêtres fondateurs, dieux ordonnateurs[37], ou Dieu unique créateur. En regard, la rupture caractéristique des sociétés modernes[38] réside dans la réappropriation de cette puissance de se faire[39]. Elle passe par la reconnaissance de l'histoire comme engendrement de la collectivité par elle-même dans le temps. L'apparition du thème du « progrès » autour de 1750 en représente une première étape. C'est en cela que va consister l'autonomie : pas dans le gouvernement abstrait de soi, mais dans la production concrète de soi[40]. Aussi la conscience de l'histoire ne se résume-t-elle pas en une conscience passive de la force génératrice de la durée ; elle se prolonge dans une conscience active de la nécessité d’œuvrer à ces transformations productives. La société qui sort de la religion[41] est une société qui s'organise en vue de son propre changement[42] pour le mieux une société où l'ensemble des activités individuelles et collectives s’oriente vers l'avenir, comme le temps par rapport auquel se joue la puissance sur soi. Ce devenir qui a produit le monde[43] où nous sommes appelle le déchiffrement et l'explication au passé. Il oblige à des choix au présent qu'il faut justifier. Il demande d'imaginer le futur, de le prévoir, d'en percer l'énigme. C'est à l'ensemble de ces réquisitions que va répondre l'idéologie, comme croyance politique[44]. (à suivre)  


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] En Europe la religion régnante sera le nazarénisme (ou le selon le langage actuel des gens de l’Evangile : le christianisme). Lequel est fractionné en plusieurs sectes. Toutefois, le nazarénisme préfère plutôt nous parler de schismes au sein de l’Eglise, de la communauté des fidèles. S’ajoute à cela, le monde toranique, lequel, et lui aussi, fractionné en plusieurs sectes. L’Islam apparaîtra en Péninsule ibérique puis disparaîtra. Sous l’Empire ottoman, on verra l’entrée de populations diverses d’Europe méditerranéen dans l’Islam. En Europe de l’Ouest, il faudra attendre la fin de la colonisation pour voir peu à peu des gens européens adopter l’Islam comme religion. Les raisons sont diverses : études, voyages, invitations, rêves, etc. Mais, grâce à Dieu, le monde islamique sera loin des problèmes européens comme : la crise de 1789, en France. Les guerres qui s’en suivirent : 1870, 1914, 1940. Emmanuel Todd d’écrire d’ailleurs : « Le gros du processus d’idéologisation européen est concentré sur les années 1880-1950, les cas français et portugais apparaissant, par leur précocité ou leur retard respectifs, comme effectivement isolés. Entre 1880 et 1945, l’Europe parcourt effectivement une phase de démence idéologique, rythmée par deux guerres totales. » (Op. cit.).
[6] grâce à la diabolisation du christianisme, orchestrée dans l’ombre par les gens du Dualisme, dont les Illuminés de Bavière, société secrète allemande du XVIII° siècle. Les ennemis et adversaires du christianisme arriveront alors à convaincre à leur bataille, et par leurs arguments, les esprits faibles du monde évangélique et autres.
[7] A l’époque, ce sont les gens de l’Evangile, du catholicisme, qui gouverneront. L’opposition sera représentée par les gens de l’Evangile, du protestantisme, les gens de la Torah, les gens du Dualisme (sectes occultes, franc-maçonnerie, etc.). Tous refuseront la religion régnante : le catholicisme. Ils opteront, en remplacement, pour l’Idéologie. Laquelle conduira le peuple biblique des Gaules, à l’Athéisme pur et dur.
[8] Pour Emmanuel Todd, il y aurait quatre systèmes idéologiques. « La combinatoire la plus élémentaire révèle l'existence de quatre systèmes idéologiques fondamentaux, correspondant aux quatre types familiaux occupant le continent et définis par les deux couples de valeurs systémiques liberté/autorité et égalité/inégalité. Comme la famille, l'idéologie pourra être :
    1.  libérale et égalitaire,  en région de famille nucléaire égalitaire ;
    2.  autoritaire  et inégalitaire,  en région  de famille  souche ;
    3.  autoritaire   et   égalitaire,   en   région   de  famille   communautaire ;
   4.  libérale et non égalitaire,  en région  de famille nucléaire absolue.
   A chacun des quatre systèmes familiaux doit correspondre un système idéologique et un seul. Si l'on regarde les traditions politiques nationales globalement, de l'extérieur et sur une longue période, l'hypothèse d'une relation simple entre famille et idéologie est immédiatement vérifiée.  La France du Nord, majoritairement libérale et égalitaire sur le plan familial, produit aisément le couple idéologique « liberté-égalité ». Négatif anthropologique de la France, l'Allemagne, autoritaire et inégalitaire sur le plan familial,  refuse le libéralisme et l'égalitarisme. L'Angleterre, dont le type familial dominant est libéral sans être égalitaire, affirme un individualisme absolu, c'est-à-dire  indifférent au principe d'égalité. Aucun pays d'Europe occidentale n'étant absolument dominé par la famille communautaire, autoritaire et égalitaire, il appartiendra à la Russie d'exprimer le potentiel idéologique de ce quatrième type, sous la forme d'un totalitarisme de nuance égalitaire. La puissance relative de la famille communautaire en Italie permettra cependant d'examiner dans un pays occidental la production idéologique spécifique de ce système anthropologique.
   Au niveau le plus général, l'idéologie se confond avec le tempérament politique national ou régional, et la relation entre système familial et système idéologique est d'une magnifique transparence. Cependant, lorsque l'on étudie historiquement les affrontements politiques internes à chacun des systèmes nationaux ou régionaux, le système idéologique se brouille ou plutôt se dédouble. »
[9] Régime de Nemrod ou dictatorial reconnu : Nazisme, communisme pour ne parler qu’eux.
[10] Chez l’Idéologue, l’État est divinisé, seigneurisé. Et devient un passe partout, une planque, un moyen pour se cacher, pour se disculper, ceci pour le monde politique. D’où  : l’État dit, fait, décide, etc.
[11] l’Idéologue va proposé deux systèmes de société : le Pharaonisme ou Partissisme (ou le régime des partis) et le Nemrodisme : la Dictature, laquelle peut-être : militaire, ouvrière, fascisme, etc.
[12] du fait que le nouveau système en place est une pure émanation de l’homme. Donc sujet à caution.
[13] Ce vers quoi penche leurs cœurs, le divin Créateur les livrera alors à eux-mêmes. Exemple du « Veau d’Or ». En l’absence du prophète, le Saint et Seigneur d’Israël a vu que le cœur des Fils d’Israël penchait vers cette adoration, livrés à eux-mêmes et poussés par Samiri (Mikha-Michée) ; ils tomberont alors dans une grande épreuve. L’Idéologue fera donc connaître aux siens des hauts et des bas. Car il ne maîtrisera jamais le produit que ses mains ont créées de toute pièce. Enfin, l’enseignement et l’environnement jouent un rôle non négligeable.
[14] Puisqu’il est basé sur la non reconnaissance de Dieu en tant que Créateur de l’enfant dans le sein de sa mère. Ce qui rend impossible, à l’Athée, le Mécréant, l’Idéologue, le sans-religieux, etc., le droit de parler sexualité.
[15] Dont la place de la mère selon le Prophète de l’Islam.
[16] Chez l’Idéologue, sous prétexte de droits d’essence humaine, on joue avec les droits. Tantôt on enlève le droit des parents sur l’enfant, pour la donner à l’enfant. Et inversement. Ce qui donne pour résultat de mettre dos à dos les parents entre eux, et les enfants entre eux et avec leurs parents. On joue avec la vie et la stabilité du couple et des enfants et surtout leur plein épanouissement. La société vit ainsi dans une sorte de peur permanente. On se fait peur l’un à l’autre. Tel est le rôle hideux de l’Idéologue.
[17] L’Idéologue n’aime pas assumer la charge des autres notamment de son conjoint. Il préfère que ce rôle revienne à l’État, c’est-à-dire à la société, aux autres ! Préférant ainsi que les autres paient pour lui. N’y-t-il pas une fuite en avant de la responsabilité ? L’Idéologue le contestera.
[18] L’homme religieux est un hétéronome de nature. L’Idéologue, lui, est un dualiste. D’où le combat perpétuel entre Hétéronomie et Autonomie.
[19] les croyants leur disent...
[20] par la mécréance, la médisance, faire du mal, etc. Et la mécréance est le plus grand désordre de la terre.
[21] ils le disent en mentant comme leur parole : nous avons cru…
[22] la mécréance, et par leur invitation à celle-ci.
[23] les Compagnons du Messager de l’Islam.
[24] soufahâ'a : les ignorants. En langue arabe, le safîh est celui à qui il manque de la raison, de la maîtrise de soi, peu patient. Et le safîh menteur, c'est celui qui croit en une chose sans science.
[25] ils mentent par peur de ceux qui croient...
[26] khalaou : …partent, etc.
[27] Diables. Les têtes pensantes de la mécréance avec leurs diables. On a dit : les diables : les génies.  Ainsi appelé à cause de leur enfoncement dans le mal, après avoir accompli le bien. Et il n'y a pas de prêtre sans diable. 
[28] Preuve de la faiblesse de leur foi.
[29] Voir l’ouvrage : Qu’est-ce que la Culture. Université de tous les savoirs. vol. 6. Edit. Odile Jacob.
[30] Passé, présent et surtout avenir. Car ce bas-monde a été créé pour l’homme et l’homme pour l’Au-delà. Ne pas oublier ! Il travaille donc pour préparer sa place parmi les élus ou parmi les damnés. Pour l’Idéologue, l’homme prépare (et doit préparer) son avenir sur terre uniquement, l’Au-delà connaît pas !
[31] il faut dire : illusionniste.
[32] Absence d’autonomie. Qui reçoit de l’extérieur (ici de Dieu) les lois régissant sa conduite.
[33] théorie du libre-arbitre qui fait de l’humain un égal avec le divin. Tout ceci ne pourra pas avoir que de graves conséquences pour le devenir de l’homme. Son ici-bas est assuré, son Au-delà : nullement. Notons que chez les gens de la Bible, les châtiments perpétuels sont inconnus. Se basant sur certains textes bibliques, on prétend que le damné jeté dans le Feu infernal sera détruit à jamais. Ce que l’Islam traditionnel réfute. Voir à ce sujet les textes coraniques et de la Tradition.
[34] Le peuple d’Israël a voulu expérimenté ce genre chose en l’absence du prophète Mochè (Moïse) (sur lui la Paix !). Le résultat n’a été que plus catastrophique. Secundo : refusant toute soumission, n’en viendra-t-il pas à demander l’échange du meilleur (la manne et le salwa) pour le moindre (oignons, lentilles, etc.) ? Résultat. "Et ils furent frappés d’avilissement et de pauvreté, et s’acquirent de Dieu une colère…" (Coran II 61). En échangeant l'hétéronomie par le moindre : l'autonomie, que peut attendre les gens de la Bible, les gens de l’Idéologue ? N’est-ce pas la même chose que ce qui est arrivé aux Fils d’Israël ?
[35] Les ennemis et adversaires de la Religion divine aiment toujours présenter l’homme religieux, sincère, comme une espèce improductive ! ?
[36] La puissance divine est Une et non multiple.
[37] Tout cela uniquement pour ceux qui associent au divin Créateur des Associés ou des Égaux dans Sa création.
[38] On voit ici l’absurdité de l’emploi de ce mot. En effet, et suite à cette rupture, il faudra donc parlé de deux mondes bien différents. L’un croyant et hétéronome, l’autre mécréant et autonome. Deux mondes qui se côtoient certes, mais sans jamais se rencontrer. De plus, ce qui conduit au Feu infernal ne peut jamais être appelé « moderne ». « Moderne » appartient au religieux, car son Seigneur n’appelle-t-il pas à la Maison de la Paix ? (Coran X 25) Au Paradis ?
[39] On voit dans cette pensée idéologique la cassure qui existe entre religieux et idéologue. Pour le religieux, il existe au-dessus de lui un divin Créateur : Vivant, Puissant, Voulant, Dispenseur des cieux et de la terre, Créateur, Capable de gérer et d’administrer seul Son royaume. De Lui tout dépend : la vie, la mort, la nourriture de l’ensemble des êtres vivants de la planète, etc. Pour accéder à certaines choses, Il a placé devant nous des intermédiaires. Ainsi, pour l’agriculteur, il lui faudra nécessairement travailler sa terre. Mais celui qui lui donnera vie et fera pousser ses produits plantés ou semés, n’est pas comme dit l’Idéologue : Dame Nature, son effort, Dame Raison ou sa science, mais uniquement le divin Créateur. Ne pas confondre ! Il en est de même pour l’ouvrier, le patron ou toute autre personne de la société. De gré ou de force, nous sommes soumis à Lui. De Lui est le départ de toute chose et à Lui tout revient ! Que celui qui n’est pas content, prenne sa valise et aille vivre sur une autre planète ! Ne l’oublions pas, le modèle de société proposé par l’Idéologue est une société basée sur les causes. L’homme toranique n’en a nul besoin, l’homme évangélique le contraire, l’homme soumis les prendra mais en plaçant sa confiance en son divin Créateur. Il croira, dur comme fer, que celui qui le fera vivre, le nourrit, le vêtit, le guérit, etc., n’est pas son effort, sa science, Dame Nature, sa raison, mais plutôt le divin Créateur…
[40] l’homme se voit responsabiliser. Mais il devra, selon l’Idéologue, passer par des étapes qui en feront un super homme…
[41] Se tourne délibérément vers l’Athéisme, vers l’Inconnu...
[42] pure illusion. Elle veille surtout que l’ « amoureux » de ce bas-monde manque de rien.
[43] autonome.
[44] Le monde Politique va faire illusionner et rêver tous ceux et celles qui se tourneront vers lui. N’est-ce pas penser comme Pharaon ? Lui aussi pensait et penchait vers ce modèle de société. Mais lorsque vint le prophète Mochè (Moïse) (sur lui la Paix !) quel sera son devenir, le devenir de tout ce qu’il avait conçu et construit ?


Point de divinité, de dieu, que Dieu !
"Vulnerant omnes, ultima necat."
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le 18/07/08 .
 

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