Sommaire
  
Histoire ancienne du monde biblique. - Autre message pour les nations : N’ont-ils pas étudié le récit de Houd (sur lui la Paix !) ? - Promesse divine. - Histoire et châtiment des ‘Âd. - Autre message pour les nations : N’ont-ils pas étudié le récit de Sâlih (sur lui la Paix !) ? - Situation historique et géographique. - Conclusion.


Prélude. 
  
L'histoire des peuples anciens présente pour nous un intérêt tout spécial, puisque les populations de ces temps anciens sont aujourd'hui encore mentionnés dans les Livres saints. Les documents les plus anciens des plus lointaines annales constatent dans ces temps un peuplement de gens appartenant à des peuples différents, par exemple, en la Péninsule arabique. Parmi ces peuples les peuples de 'Âd et Thamoud.

Parmi le peuple de 'Âd, ne devrait-on pas méditer, à notre époque, sur ce commentaire : "Dieu décrit trois de leurs aspects : Ils édifient de hauts bâtiments, ce qui indique le gaspillage et l'amour des grandeurs. Ils construisirent des châteaux, ce qui indique leur volonté de vivre éternellement. Ils sévissent impitoyablement, ce qui indique la singularité dans le désir des grandeurs. Tous cela montre que la passion de ce monde les a accaparés. Aussi s'y sont-ils adonnés à fond au point qu'ils s'excluent de l'adoration de Dieu. L'amour du monde ici-bas est la source de tous les maux". Preuve que l'Injustice ne saurait régner à jamais...
 

Série : Histoire sainte.

Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].


    La différence entre le chemin de la Prophétie et le chemin de la Royauté.

الفرق بين منهج النبوة و منهج الملك


IX

HISTOIRE UNIVERSELLE

    Autre message pour les nations : N’ont-ils pas étudié le récit[5] de Houd (sur lui la Paix !) ?

   Il s'agit, selon les commentateurs, de Hoûd fils de Chalîkh, fils de Arfakhchad, fils de Sem fils de Noé (eux lui la Paix !). Il est issu d'un peuple appelé 'Âd fils de Aous fils de Sem fils de Noé ; ce peuple était d'origine arabe et habitait Alhahqâf, des montagnes de sable situées au Yémen, entre 'Oman et Hadramaout, une région qui donnait sur la mer. Leur vallée s'appelait Moughît. Le peuple des premiers 'Âd fut le premier à adorer les idoles après le déluge ; ils avaient trois idoles principales : Sadâ, Samoûdâ et Harâ.
   En substance, les 'Âd étaient un peuple arabe rude et rebelle qui a mécru et rejeté la vérité en s'obstinant dans l'adoration des idoles avec (à côté) de Dieu. Dieu leur envoya alors un homme issu d'eux-mêmes qui les appela à l'adoration de Dieu, Seul en toute sincérité ; ils le traitèrent de menteur, le contredire et le diminuèrent, ce qui leur valut le châtiment rigoureux de Dieu, le Puissant et l'Omnipotent.

   Et aux ‘Âd[6], leur frère[7] Houd[8] : « O mon peuple, dit celui-ci, adorez Dieu[9].
   Pour vous, pas d'autre Dieu que Lui. Eh bien, ne vous comporterez-vous pas en piété ? »

   La cohorte des grands de son peuple, qui avaient mécru[10], dit : « Certes,nous te voyons en pleine sottise, vraiment :
  
et certes nous te pensons du nombre des menteurs. »


   — II dit : « O mon peuple, il n'y a point de sottise[11] en moi ; mais je suis un messager de la part du Seigneur des mondes.
  
Je vous communique les messages de mon Seigneur, et je suis pour vous un conseiller sincère, sûr.

   Quoi ! vous vous étonnez qu'un rappel vous vienne de votre Seigneur, sur un homme des vôtres, pour qu'il vous avertisse ?
  
Rappelez- vous donc quand, après le peuple de Noé, II vous désigna lieutenants[12]
  
et qu'il accrut votre corpulence[13], dans la création !
  
Eh bien, rappelez-vous les bienfaits de Dieu. Peut-être seriez-vous gagnants ? » (Coran VII 65-8).

    Leur réaction :

   Ils dirent : « Es-tu venu à nous pour que nous adorions Dieu, Lui tout seul,
  
et que nous délaissions ce que nos ancêtres adoraient ?
  
Fais donc venir ce dont tu nous menaces, si tu es du nombre des véridiques[14] ! »

   II dit : « Voilà bien tombées sur vous, de la part de votre Seigneur, souillure[15] et colère !
  
Allez-vous disputer avec moi sur des noms que vous et vos ancêtres avez nommés
  
sans que Dieu y ait fait descendre d'autorité[16] ?
   Attendez donc ! Oui, en votre compagnie je reste de ceux qui attendent.
» (Coran VII 71-2).

   Aucune demande d'assistance, de salaire, de récompense en contrepartie. Pour preuve cette parole de Houd (sur lui la Paix ! :

   O mon peuple, je ne vous en demande pas de salaire : mon salaire
   n'est qu'à Celui qui m'a créé. Est-ce que vous ne comprendriez pas ? (Coran XI 51).

   Soit : C'est avec cette même vérité que fut envoyé Noé ; en vous la transmettant je n'attends de vous aucune récompense, car ma récompense ne peut provenir que de Celui qui est Capable du Bien et du Mal. C'est pour cela aussi que le croyant évoqué dans le chapitre Ya-Sîn dit :



   « O mon peuple, suivez les Envoyés : suivez ceux qui ne vous demandent pas de salaire, tandis qu'ils se guident bien,
   Et qu'aurais-je à ne pas adorer Celui qui m'a créé ? Vers Lui cependant vous serez ramenés.


   Prendrai-je en dehors de Lui des dieux ? Leur intercession, si le Tout Miséricordieux me veut du mal,
   ne me mettra pas à l'abri en quoi que ce soit, et ils ne sauront pas me sauver :
   je serai alors, certes oui, dans un égarement manifeste.
   En vérité, je crois en votre Seigneur. Écoutez-moi donc. » (Coran XXXVI 20-5).

    Promesse divine.

   Or, Nous l'avons sauvé[17], lui et ceux qui étaient avec lui[18], par miséricorde
  
de Notre part, et retranché le dernier reste de ceux qui traitaient de
  
mensonge Nos signes[19] cependant qu'ils n'étaient pas croyants. (Coran VII 72).

    Histoire et châtiment des ‘Âd. 

   Selon le fils de Ishâq : « A l’époque où Allah suscita Houd parmi eux, la région où les ‘Âd faisaient leur halte et où ils se regroupaient étaient la région des “ahqâf” (grèves), bandes de sable s’étendant au Yémen de Oman jusqu’à Hadramaout. Toutefois les ‘Âd se répandirent dans tout le pays [des Arabes] dont ils assujettirent les habitants grâce à la supériorité de la force [physique] qu’Allah leur avait donnée.
   Ces gens possédaient des idoles (aouthân) qu’ils adoraient au lieu d’adorer Allah (…)
   Allah missionna donc vers eux Houd, issu du milieu le plus important et le plus honorable de son peuple, pour qu’il leur donna de reconnaître l’unicité d’Allah (…) de cesser d’opprimer les gens, et effectivement (…) il ne leur ordonna rien d’autre. Or ils refusèrent de l’écouter et le déclarèrent menteur en arguant : “Qui donc est plus puissant que nous ?” et il n’y eut qu’un petit
nombre[20] de gens qui le suivirent en dissimulant leur foi. (…) Parmi eux un homme du nom de Mourthid fils de Sa’d (…).
   Comme les ‘Âd devenaient de plus en plus insolents envers Allah, rejetaient leur prophète, semaient la corruption par tout le pays, accablaient les gens de leurs contraintes et élevaient des tours sur toutes les hauteurs pour s’amuser [des nomades qui prenaient ces constructions pour un signe d’hospitalité], Houd leur adressa ces propos [rappelés dans ces versets de la Parole divine] : “Construirez-vous sur toutes les hauteurs un “signal” (âya) en vous amusant et prendrez-vous [pour demeure] d’imposants édifices (maçânî) comme si vous deviez vivre perpétuellement ? Quand vous lancez un assaut vous vous jetez sur l’ennemi de façon impitoyable ! Prenez donc garde à Allah et obéissez-moi !” (Coran XXVI 128-131).
   Sur la base de ce verset, l'Imam Râzî (que Dieu lui fasse miséricorde !), dans son grand Commentaire, tire cette conclusion :

   "Dieu décrit trois de leurs aspects : Ils édifient de hauts bâtiments, ce qui indique le gaspillage et l'amour des grandeurs. Ils construisirent des châteaux, ce qui indique leur volonté de vivre éternellement. Ils sévissent impitoyablement, ce qui indique la singularité dans le désir des grandeurs. Tous cela montre que la passion de ce monde les a accaparés. Aussi s'y sont-ils adonnés à fond au point qu'ils s'excluent de l'adoration de Dieu. L'amour du monde ici-bas est la source de tous les maux[21]".

    Le fils de Ishâq dit : « En ce temps-là, l’importance de la Demeure sacrée était reconnue et l’Enceinte sacrée était activée. Les gens de Makkah étaient alors les ‘Amâlîq[22], du nom de leur père ‘Imlîq[23] fils de Lâouadh[24] fils de Sem fils de Noé, et celui d’entre eux qui régnait alors en seigneur à Makkah était un certain Mou’âwiya fils de Bakr dont le père, trop âgé, lui avait laissé les rênes du pouvoir (…). Or la mère de Mou’âwiya était Khalhada, fille d’Alkhabayrî, un des ‘Âd. (…)
   "Quant aux 'Aad, ils s'enflèrent d'orgueil sur terre injustement, et dirent : "Qui est plus fort que nous ?"... Nous déchaînâmes contre eux un vent violent et glacial en des jours néfastes, afin de leur faire goûter le châtiment de l'ignominie dans la vie présente. Le châtiment de l'au-delà cependant est plus ignominieux encore, et ils ne seront pas secourus". (Coran XLI 15-16).
   Selon le fils de Ishâq : Allah envoya alors vers eux trois nuages : un blanc, un ocre et un noir, et de ces nuages une voix s’éleva pour apostropher Qayl : “O Qayl, choisis pour toi-même, et pour ton peuple entre ces nuages !”
   “Je choisis le nuage noir, répondit Qayl, car il est celui qui est le plus porteur d’eau”.
   “Tu as opté pour la cendre ténue éparpillée (ramâdan rimdidan) ! Des gens de ‘Âd, elle n’épargnera personne et n’aura de cesse avec père et fils tant qu’elle ne les aura pas tous déchiquetés à mort ! Excepté les Fils de Laoudhiyya
[25], qui sont à l’abri”. (...)
   Toujours selon le fils de Ishâq : « Dieu a conduit le nuage noir choisi par Qayl fils de 'Itr et qui apportait avec lui le châtiment qui devait détruire 'Âd. Lorsque les 'Âdites le virent venir vers eux, ils crurent que c'étaient un nuage de miséricorde en réponse aux prières de leurs sages et ils s'écrient : Voir Coran XLVI 24. »
   « Quand aux ‘Âd, ils furent anéantis par un vent déchaîné (‘atiya
[26]) de bourrasques glaciales » (Coran LXIX 6).
   Allah « contraignit ce vent à s’abattre sur eux de façon ininterrompue sept nuits et huit jours durant » (Coran LXIX 7) et il n’épargna aucun des ‘Âd
[27].

    Autre message pour les nations : N’ont-ils pas étudié le récit de Sâlih[28] (sur lui la Paix !) ?

   La tribu à laquelle appartenait Sâlih s'appelait Thanoûd, du nom de son ancêtre Thamoûd, le frère de Jadis. Ils étaient tous deux, selon les commentateurs, fils de 'Âbir, fils d'Iram, fils de Sem, fils de Noé (sur lui la Paix !). Cette tribu était célèbre en Arabie où elle résidait, entre le Hijâz et Taboûk. On sait que le Prophète (sur lui Prière et Paix !) passa devant leurs demeures avec ses compagnons sur son chemin vers Taboûk.

   Les Thamoûd vécurent après le peuple de 'Âd et, comme eux, ils adoraient des idoles. Dieu leur envoya alors comme Messager et Prophète, un homme issu d'eux du nom de Salîh, fils de 'Oubayd, fils de Mâsikh, fils de 'Oubayd, fils de Hâjir, fils de Thamoûd, fils de 'Âbir, fils d'Iram, fils de Sem, fils de Noé (sur lui la Paix !). Celui-ci les appela à l'adoration de Dieu l'Unique et au rejet du culte des idoles et des statues. Seul un petit groupe crut en lui tandis que la majorité le renia, et tenta même de le tuer après avoir tué la chamelle que Dieu envoya comme preuve de l'authenticité de sa mission.
   Ordre leur fut donné de laisser la chamelle paître là où elle le désirait et s'abreuver à la source un jour sur deux en alternance avec eux. On rapporte ainsi que les Thamoûd faisaient toujours leurs provisions en eau pour le jour consacré à la chamelle. On rapporte aussi que le lait que donnait la chamelle leur suffisait amplement pour tous (cf. Coran XXVI 155 ; LIV 27, 28).
   Lorsque cette situation se prologea, les notables de Thamoûd se réunirent et décidèrent de tuer la chamelle pour garder l'eau pour eux seuls, et le diable enjoliva ce projets dans leurs esprits (Coran VII 77).
   Ce fut leur chef, Qadâr, fils de Sâlif, fils de Joundou' qui tua la chamelle, mais son crime fut attribué à l'ensemble des négateurs de Thamoûd parce qu'il avait eu leur approbation.

   Et aux Thamoud[29], leur frère Sâlih[30] : « O mon peuple, dit celui-ci, adorez
  
Dieu. Pour vous, pas d'autre Dieu que Lui. Certes, une preuve vous est
  
venue[31] de votre Seigneur : voici la chamelle de Dieu[32], un signe pour vous ;
  
laissez-la donc manger sur la terre de Dieu, et ne lui faites aucun mal : un châtiment douloureux vous prendrait[33].

   Et rappelez-vous quand, après les ‘Âd, II vous désigna lieutenants, et
  
vous installa sur la terre[34] : vous preniez des palais dans les plaines, et
  
tailliez en maisons les montagnes[35]. Rappelez-vous donc les bienfaits de
  
Dieu, et ne répandez pas le désordre sur la terre comme des fauteurs de désordre[36]. » (Coran VII 73-4).


   La cohorte des grands de son peuple qui s'enflaient d'orgueil, dit aux
  
opprimés[37], à ceux d'entre eux qui avaient cru : « Savez-vous bien si Sâlih
  
est envoyé de la part de son Seigneur ? » — Ceux-ci de dire : « En vérité, nous
  
sommes croyants en en ce avec quoi il a été envoyé. »
  
— ceux qui s'enflaient d'orgueil[38] dirent : « Nous mécroyons, vraiment,
  
en ce à quoi vous avez cru ! » (75-6)



   Ils coupèrent donc les jarrets de la chamelle. Et ils s'enflaient d'orgueil
  
contre le commandement de leur Seigneur[39]. Et ils dirent : « O Sâlih, fais
  
venir sur nous ce dont tu nous menaces, si tu es du nombre des Envoyés. »
  
Le cataclysme[40] les prit donc ; et les voilà au matin sur leurs genoux
  
gisant dans leurs demeures[41].
  
Alors, il se détourna d'eux et dit : « O mon peuple, je vous avais certes
  
communiqué le message de mon Seigneur, et vous avais conseillé
  
sincèrement. Mais vous n'aimez pas les conseillers sincères ! »

   Les Thamoûd firent preuve d'une mécréance manifeste et d'une négation des bienfaits et des signes de Dieu ; car non seulement ils ont contrevenu à l'ordre de Dieu et Son Envoyé de ne pas faire du mal à la chamelle, signe de Dieu prouvant la sincérité de Sâlih, mais aussi ils défièrent leur Messager de hâter le châtiment dont il les menaçait (Coran XI 65).
   A eux de jouir de trois jours de liberté en attendant le jugement divin (Coran XI 65). En effet, note les commentateurs, Dieu envoya sur ceux qui avaient tenté de tuer Sâlih des pierres qui les firent périr avec leur peuple. Le jeudi matin, premier jour de l'ultimatum, les visages des Thamoûd étaient livides craignant les menaces de Sâlih (sur lui la Paix !). Mais le soir, ils s'écrièrent qu'un jour de l'ultimatum était passé sans que rien ne se soit produit. Le lendemain, leurs visages virèrent au rouge mais le soir, ils s'écrièrent de nouveau que le deuxième jour de l'ultimatum était passé sans que le châtiment n'arrivât. Le surlendemain, c'est-à-dire le samedi, leurs visages devinrent noirs, et le soir, ils s'écrièrent encore que les trois jours de l'ultimatum s'étaient écoulés sans que rien n'advînt. Dimanche matin, ils se regroupèrent, orgueilleux, en attente du châtiment annoncé par le prophète Sâlih sans en connaître la nature ni d'où il allait venir. Mais dès que le soleil apparut, un grand et terrible cri venant du ciel se fit entendre et une puissante secousse les ébranla causant leur mort immédiate (Coran XI 68).
   L'Imam Ahmad a rapporté, d'après Jâbir, que lorsque l'Envoyé de Dieu (sur lui Prière et Paix !), passa près d'Alhijr, il dit à ses compagnons : « Ne demandez pas de signes, car le peuple de Sâlih l'a fait et la chamelle lui a été envoyée. Elle venait de ce col et y revenait, mais les Thamoûd désobéirent au commandement de leur Seigneur et la tuèrent ; elle s'abreuvait de leur eau un jour et ils buvaient de son lait un jour. Le cri venant du ciel les surprit et les extermina tous, à l'exception de l'un d'entre eux qui était dans le Temple sacré de Dieu. Ils lui dirent : "Qui est-il ô Messager de Dieu ?" Il dit "Il s'appelle Aboû Roughâl ; lorsqu'il sortit du territoire sacré, il fut anéanti comme les siens." »

    Situation historique et géographique.

   Selon le fils de Ishâq : « Lorsque Allah anéantit les ‘Âd et que leur destin se fut accompli[42], ce furent les Thamoud qui prospérèrent après eux et les remplacèrent dans la région[43]. Ils s’y établirent et s’y répandirent. Par la suite, ils devinrent rebelles envers Allah jusqu’à tel point que leur corruption devint flagrante et qu’ils arrivèrent à adorer autre qu’Allah. Allah missionna alors vers eux Sâlih, en tant qu’envoyé (rasoûl) ; Sâlih était issu du milieu le plus important et le plus honorable de son peuple. Ce peuple s’était fixé dans la région d’Alhijr jusqu’à Qourh et c’est la région dite “Wâdil Qourâ[44]” (la Vallée des Cités), s’étendant sur dix-huit mille[45] quelque part entre le Hijâz et la Syrie.

   L'Imam Ahmad a rapporté, d'après le fils de 'Omar : « Lorsque l'Envoyé de Dieu (sur lui Prière et Paix !) fit halte, l'année de Taboûk, à Alhijr près des demeures des Thamoûd, les gens puisèrent de l'eau dans les puits des Thamoûd et s'en servirent pour faire de la pâte et préparer à manger. L'Envoyé de Dieu (sur lui Prière et Paix !) leur ordonna de tout jeter, et la pâte fut donnée aux chameaux. Il les conduisit ensuite jusqu'au puits où s'altérait la chamelle, et leur interdit d'entrer dans les demeures des peuples qui ont été châtiés. Il leur dit : "Je crains que ne vous touche ce qui les a touchés, n'entrez pas chez eux." »
   Toujours selon l'Imam Ahmad qui cite le même compagnon : « Quand l'Envoyé de Dieu (sur lui Prière et Paix !) a dit alors qu'il se trouvait à Alhijr : "N'entrez pas dans les maisons de ces gens que l'ont a tourmenté, à moins que ce soit en pleurant, si vous ne pleurez pas n'y entrez pas de peur que ne s'abatte sur vous ce qui s'est abattu sur eux." »

   Très bonne recommandation et excellent conseil pour tout aventurier et archéologue. Et très bonne leçon d'archéologie et de crainte du Miséricordieux pour tous ceux qui étaient présents avec le Messager de Dieu (sur lui Prière et Paix !), ce jour-là. Après des siècles, les vestiges étaient encore là, debout, de même le puits. Preuve qu'il était bien le sceau de la Prophétie, et qu'il détenait ces précieux renseignements de la Révélation. Du Miséricordieux. N'en déplaise aux ergoteurs, adversaires et opposants à (de) la Religion divine ! Preuve aussi que la voie de la Prophétie est la Vraie voie !

   Conclusion.

   Les gens de la Bible, les gens de la Synagogue en particulier, ont jugé bon et utile d'effacer les noms de Houd et Salîh (sur eux la Paix !) de la Bible, de leur souvenir. D'effacer leurs noms de leur mémoire ! Il est vrai, et selon les commentateurs, que les Fils d'Israël et les Judaïsés eurent à affronter le peuple appelé “Amâlîqa” (Amalécytes). Lequel était une branche des ‘Âd descendants de “Imlâq” c’étaient des géants qui peuplèrent la Palestine à l’époque de Moïse ; d’après certains , les “Amâlîqa” étaient ces géants qui occupèrent un temps la Syrie (Châm) et c’étaient les derniers des ‘Âd. Le monde arabe (ancien) a eu à affronter les Fils d'Israël et les Judaïsés. Mais encore une fois, pourquoi partie de l'Histoire sainte ancienne manque-t-elle dans la Bible actuelle ? Et quel a été le but du censureur ? Et pourquoi cette censure de la part des gens de la Bible ? De la Synagogue ? Non, ceux qui 'censurent', tronquent la vérité, un Livre divin, ne peuvent prétendre se réclamer du chemin de la Prophétie. Les peuples de Âd et de Thamoûd ont pu le constater.     

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Et non le ‘conte’ ou la ‘légende’ comme l’interprète toute personne qui refuse de croire en Dieu et au Coran comme sceau des Livres divins.
[6] Et aux Aad (Nous avons envoyé) leur frère Houd. Les Aad (ou Aadites) et les Thamoud, Thamoûd (ou Thamoudites) dont il sera question au v. 73/71, sont d'anciennes peuplades de l'Arabie : disparues ou détruites. Leurs crimes et leur châtiment seront plus d'une fois cités en exemple. Houd et Salîh sont leurs frères, c'est-à-dire leurs contribules, envoyés par Dieu. Le mot arabe akh signifiant à la fois frère et membre de la tribu : contribule. Le tombeau du prophète Houd existe encore de nos jours en Mahra (Yémen). Certains historiens ont soutenu, quant à eux, qu'elle (la tombe) se trouve à Damas. En effet, il y a au sein de la Mosquée (des Omeyyades) de Damas, un endroit près du mur où se situe la Qiblah, dont les gens prétendent qu'il contient la tombe de Hoûd (sur lui la Paix !).
   Le Prophète (sur lui Prière et Paix !) a dit aussi : « Lorsque le peuple de Noé périt, il vint (à Makkah) avec les vertueux qui étaient avec lui et ils adorèrent Dieu jusqu'à ce qu'ils trouvasses la mort. Ainsi, les lieux de sépulture de Hoûd, de Noé, de Sâlih et de Cho'aib se trouvent entre le puits de Zamzam, l'angle et la station d'Abraham. »
Et Dieu est plus Savant !
[7] Les termes “akhâhoum hoûdan” sont cas direct (naçh) du fait qu’ils sont coordonnés au terme “Noûh” (Noé) (v. 59) [et prolongement donc le régime du verbe “arsalnâ” = Nous avons envoyé]. (Op. cit.)
[8] Dans ses Chroniques, Tabari précise que Houd était fils de ‘Âd fils de ‘Aouç fils de Sem (Sam) fils de Noé (Nouh). Il précise que l’éponyme ‘Âd est aussi le nom de la tribu elle-même ce qui explique que Houd soit mentionné ici comme étant « leur frère ».
  
Par ailleurs, l’E.I. signale des traditions suivants lesquels Houd serait parfois identifié à ‘Âbir, le Heber hébraïque, ancêtre des Hébreux, ce qui pourrait se trouver confirmé dans le Coran par le fait que le nom “Hoûd” est aussi l’un des désignation des Juifs.
  
Généalogie de ‘Âd, peuple de Houd.
  
Tabari : le fils de Houmyad nous a rapporté de la part de Salma que :
  
…d’après le fils de Ishâq : « Les Âd étaient fils de Iram, fils de ‘Aouç, fils de Sam, fils de Noé. Ils habitaient le littoral de Yémen et ce qui prolonge Hadramaout jusqu’à Oman. »
  
(Le peuple de ‘Âd est parfois désigné sous le nom d’Iram. Parfois les deux noms se côtoient, comme dans ces versets : « N’as-tu pas vu comment ton Seigneur traita les ‘Âd de Imram aux “grandes colonnes”, [peuple tel qu’]il n’en fut jamais créé de semblable dans le monde ? » (Coran LXXXIX 6-8). Certains commentateurs considèrent que “Iram” désigne dans ces versets le nom du père de ‘Âd, d’autres le pays où ils vivaient. Notons qu’il existe aussi d’autres leçons de ce terme.)
   Ka'b Alahbar et Wahb fils de Mounnabih de dire : Dieu dit : « [...] dont il n'existait pas de pareille dans aucun pays ? » c'est-à-dire que jamais tribu aussi puissante n'a été créée, et s'il s'agissait d'une cité, Il aurait dit : « [...] dont il ne fut jamais construite de pareille dans aucun pays ».
  
…D’après Soddiyy : « Les ‘Âd étaient un peuple qui vivaient au Yémen dans la région des “grèves” (ahqâf) ».
  
(On notera que le terme “ahqâf” a servi de titre à la sourate 46 dans laquelle il apparaît à propos du peuple de Houd dans le verset suivant :  « Et évoque le frère des ‘Âd [c’est-à-dire Houd] quand il avertit sont peuple dans les “grèves” (ahqâf)… en leur disant : “N’adorez qu’Allah, car en vérité, je crains pour vous le châtiment d’un Jour solennel !” (Coran XLVI 21).) (Op. cit.)
  
Le fils de Athir : ‘Âd fils de ‘Oud, fils de Iram, fils de Sem (Sam), fils de Noé. Qui est le premier ‘Âd. Gens de très grandes tailles, aucun être ne leur ressemblait.
  
Houd fils de Abd Allah, fils de Rabâh, fils de Djouloûd, fils de ‘Âd, fils de ‘Oud. Parmi les gens, on trouve ceux qui prétendent que : Houd c’est Ghabar fils Chalakh, fils de Arfakhchad, fils de Sem, fils de Noé. (Bible : Eber, Shélah, Arpakshad. Gen. 10 24-5). (الكامل في التاريخ ).
  
Iram, Bible Aram. Fils d’Aram : , Hul, Géter et Mash. (Gen. 10 22). Ce serait son premier fils Uç ou ‘Aouç. L’orthographe des noms de l’hébreu en arabe différent parfois ou se ressemblent.
[9] Ordre premier.
[10] « …ceux de son peuple qui étaient impies [mécréants] », qui rejetaient la doctrine de l’Unicité de Dieu et niaient la mission confiée par Dieu à Houd d’avertir son peuple, lui répliquèrent : « Nous te voyons vraiment dans un abrutissement (safâha) » c’est-à-dire : dans un égarement (dalâla) loin de toute vérité et de tout bon sens du fait que tu délaisses notre religion et le culte de nos dieux « et nous pensons vraiment que tu fais partie des menteurs » quand tu nous affirmes être un envoyé du Seigneur des “mondes”.
[11] Safâha : abrutissement. D’après les normes de la morphologie, “safiha” est plutôt maçdar du verbe “safouha” auquel on rattache d’ailleurs habituellement “safâha, pl. soufahâ”, et ce verbe, impliquant un état plus permanent et plus profond que “safiha”, exprime donc une idée plus péjorative. Les mots placés dans la bouche des impies hostiles à Houd expriment donc que ceux-ci l’accusèrent non pas d’une ignorance ou d’un égarement en quelque sorte occasionnel, ou portant sur un point précis, mais d’un égarement radical et d’une obnubilation complète. (Op. cit.)
  
Situation analogue de notre temps. N’est-ce pas exactement ce que pensent et ressentent en eux-mêmes et généralement les gens du Partissisme ou de la Dictature, des Idéologies régnantes, des pouvoirs en place vis-à-vis du monde des croyants ? Monde jugé par eux d’un égarement radical et d’une obnubilation complète… ? L’histoire se répète. Chez les gens de la Bible, partie d'entre eux, le croyant soumis qui pratique son culte n'est-il pas perçu, au sein de la société, comme un moins que rien, un perturbateur, un diable ? Quant aux médias du monde biblique et autres, puissants relais des pouvoirs en place ; ne les diabolisent-ils pas à outrance, montant ainsi une partie de l'opinion contre l'autre ? Voir ce qui se passe en Europe.
[12] Le fils d’Ishâq explique : « “Il fit de vous des “khoulfâ” après le peuple de Noé” c’est-à-dire : des habitants de la terre ».
[13] [Dans ce passage, Dieu nous fait savoir que Houd dit aussi en quelque sorte à son peuple : rappelez-vous] que Dieu a augmenté la taille et la puissance de vos corps par rapport à ce qu’étaient les corps des gens du peuple de Noé, ainsi que vos “moyens de subsistance” (quiwâm) par rapport aux leurs ; or ce fut là un bienfait que Dieu vous accorda ; « souvenez-vous donc des bienfaits d’Allah » de vous avoir ainsi favorisés par rapport à eux, en Lui étant reconnaissants, et soyez Lui reconnaissants en Lui consacrant exclusivement l’adoration et en abandonnant définitivement toute association, tout culte d’idole, « afin d’atteindre au succès » : afin d’obtenir la Vie éternelle dans le Délice de l’Autre monde et de parvenir avec succès à ce que vous recherchiez auprès de Lui. (Op. cit.)
   Pour l'historien, ceux qui sont à la recherche de gens longs, de hautes tailles, après Noé (sur lui la Paix !) ; ceux-ci seront toujours là, en Arabie. Point important.

[14] Aux exhortations que Houd lui adressa, le peuple répondit en quelque sorte : « Es-tu venu à nous » pour nous menacer du châtiment de Dieu à cause de la religion que nous pratiquions et afin « que nous adorions Allah, Lui seul » en Le servant par une pure obéissance « et que nous délaissions ce qu’adoraient nos pères » comme divinités et idoles ! Non ! Nous ne ferons pas une telle chose et nous ne te suivrons pas en cela ! Quant à toi, « apporte-nous donc ce dont tu nous menaces » comme châtiment pour ce que nous n’avons pas consacré exclusivement l’adoration à Dieu « si tu es parmi les véridiques » dans les propos que tu tiens et les menaces que tu profères ! (Op. cit.)
   Naguère, les gens adoraient l'idole se trouvant devant eux. Aujourd'hui, elle est toujours là, mais en eux-mêmes, dans leur coeur. Elle peut être de matières différentes. En français ne dit-on pas : un tel est ton idole ? Le mot 'idole' n'a jamais vraiment quitté les lèvres de l'individu. Aussi, si quelqu'un a pris telle idéologie régnante comme idole, il lui sera difficile  de s'en défaire. N'oublions que pour l'égaré, il trouve toujours dans son égarement une certaine saveur. D'où la difficulté qu'il rencontre à s'en débarrasser. Et quand vous vous entretenez avec lui, il est sourd, muet, et ne comprend rien à votre langage... Les paroles des Prophètes (sur eux la Paix !) ne nous ramèneront-elles pas à la raison ? A la guidée ? Tel est leur but !

[15] Houd leur répliqua : « Voilà que, venant de votre Seigneur, s’est abattu sur vous flétrissure (rijs) et colère (ghadab) » : vraiment le châtiment (‘adhâb) et la colère de Dieu sont tombés sur vous.
   Tabari précise : D’après ce qui nous a été rapporté, Aboû Amroû fils d’Al’alâ’ considérait que le terme “rijs” est de même signification que “rijz”, le “sîn” s’étant mué en “zayn”, or d’après le fils d’Abbas le terme “rijz” signifie “courroux” (sakhat). (Op. cit.)
   Pour : Le terme “rijs”, dans le sens de “courroux” divin, a été vu en com. (2, 59) ; le terme “rijs” dans le sens de “souillure, abomination” a été vu en com. (5, 90) et Coran 6, 145 et dans le sens de “flétrissure” en com. (6, 125). (note P. Godé).
[16] C’est-à-dire pour lequel Il ne vous donna pas le moindre argument (hujja) qui vous permettrait de justifier le culte que vous leur rendez et de vous excuser [en laissant croire] que, d’une certaine façon, vous suivez l’ordre divin ?
[17] Houd, Hoûd.
[18] Dans la foi et la reconnaissance de la vérité de sa fonction et la doctrine de l’Unicité de Dieu et qu’il les conviait à reconnaître.
[19] C’est-à-dire Nos arguments de « mensonges » : Nous en laissâmes subsister aucun.
[20] Tradition connue.
[21] N’est-ce pas l’exemple vivant du monde biblique à notre époque ? Partie du monde arabe ? A eux d’édifier de hauts bâtiments, immeubles, tours : de 10 à plus de 100 étages. A eux l’amour des grandeurs. A eux de construire des châteaux ou super villas, propriétés. Ce qui indique leur volonté et leur amour de vivre éternellement en ce bas-monde. A eux de sévir impitoyablement. Ce qui indique la singularité dans le désir des grandeurs. Pas de pitié pour les petits ! Tout cela montre que la passion de ce monde les a accaparés. Aussi s'y sont-ils adonnés à fond au point qu'ils s'excluent de l'adoration de Dieu. L'amour du monde ici-bas est la source de tous les maux.
   Dubaï va se doter d'un gratte-ciel à étages pivotants, une première mondiale. Le projet dévoilé mardi à New York a été conçu par l'architecte italien-israélien David Fisher. Dans cette ''tour dynamique'' ultra-moderne de 80 étages, les habitants pourront modifier l'orientation de leurs appartements à leur guise. (Guysen.International.News)
[22] “amâlîqa”, sing. “imlâq” ; d’après le Lisân ce terme désigne des êtres de grande de taille. Il précise que le peuple appelé “Amâlîqa” (Amalécytes) était une branche des ‘Âd descendants de “Imlâq” c’étaient des géants qui peuplèrent la Palestine à l’époque de Moïse ; d’après certains , les “Amâlîqa” étaient ces géants qui occupèrent un temps la Syrie (Châm) et c’étaient les derniers des ‘Âd.
   Le Lisân mentionne la généalogie suivante d’après Aljaouhari : Les “Amâlîqa” étaient fils de ‘Imlâq, fils de Lâwadh, fils d’Iram, fils de Sem (Sam), fils de Noé. Le Lisân précise aussi qu’au nom de ce peuple s’attacha dans la langue arabe l’idée d’un “orgueil écrasant mêlé de fourberie” (‘amlâqa). (Op. cit.).
   En mentionnant l’histoire de ces peuples anciens, les Arabes invités à l’Islam, au temps du Messager de l’Islam ; avaient donc en eux un exemple à ne pas suivre. Car l’idée d’un “orgueil écrasant mêlé de fourberie” n’amène nulle part !
   On notera, au passage, que pareils détails, très important, manquent auprès des gens de la Bible. Les gens de la Synagogue ne semblent connaître et enseigner à leurs adeptes que la haine et l'inimitié envers Amalec. Et de plus voit en Amelec un tout autre personnage issu de la descendance d'Esaü ! Pour preuve :
   Amaleq. Fils de Timna, petite-fille d'Esaü (Gn 36 12), ancêtre éponyme des Amalécites, une tribu du nord de la péninsule du Sinaï connue seulement par l'Ancien Testament. A l'époque prédynastique israélite, les Amalécites vivaient dans une hostilité permanente aux Israélites (Ex 17 8-16 ; Dt 25 17-19). Le roi Saül les vainquit de manière décisive (I S 15 7-8 et suiv.) et ils furent sans doute exterminés au temps du roi David (I S 27 8 ; 30 17-18 ; voir 1 Ch 4 43). (Dic. Illustré de la Bible).
   D'après la Bible, Amalek est issu d'un double inceste "Eliphaz fit un adultère et eu une fille, avec sa fille il enfanta Amalek". Ses origines sont donc troubles que troublantes puisqu'il est en même temps le petit-fils d'Eliphaz, son fils, et le frère de sa mère. Je ne trouve rien pour étayer cette sentence, Timna est la fille de Séïr, qui ne semble pas se confondre avec Eliphaz. (Double inceste. Source : voir wikipedia.org).  
   Autre variante : D'autres auteurs, comme David Banon, ne voient pas seulement dans le midrash une “historiographie créatrice” mais aussi une “philologie créatrice” : “le Midrash a tendance à interpréter chaque détail du texte et à obtenir une signification, indépendamment du contexte, les consonnes d’un mot, les mots, les versets… ont par eux-mêmes une signification qui vient s’ajouter à la signification des contextes immédiats et des contextes lointains… la plénitude de sens de l’Ecriture permet d’interpréter chaque élément de la phrase biblique indépendamment du contexte le plus immédiat…”
   Le midrash fait donc, à partir d’un mot ou d’une phrase, œuvre d’historien et de littérateur. Autrement dit, pour mieux expliquer, il invente des histoires et des lieux. C’est dire que le midrash ne peut aucunement servir de point d'appui à une lecture qui aurait une visée de reconstitution historique. Le midrash nous force à laisser en suspens la question de l’histoire.
   Désacralisation de l'histoire, a-t-on dit, mais aussi du texte biblique lui-même. Censé nous expliquer le sens de certains mots, le midrash commence par les "déformer" volontairement : si le texte est “ceci”, le midrash nous dit : ne lis pas "ceci" mais "cela". Exemple bien connu : ne lis pas Harut (gravé) mais Herut (liberté)
   Pour comprendre comment opère le midrash, rien ne vaut un exemple concret. Le texte de la Genèse contient des listes généalogiques qui ne semblent pas présenter beaucoup d’intérêt.
   Gn 36, 22 Les fils de Lotân furent Hori et Hémam,
   Et la sœur de Lotân était Timna.
   Que la sœur de Lotan s’appelle Timna, voilà une information qui semble porter peu de sens, et dont on pourrait en quelque sorte se passer. Mais la parole divine peut-elle être vide ? Le scribe de l’époque imagine un païen ouvrir la Bible à ce passage et se gausser : qu’avons-nous à faire de la généalogie de Timna ?
   Le midrash a précisément pour fonction de rendre le texte plein. Pour rendre au texte sa plénitude, notre midrash va devenir ici historien. Notre midrash « invente » que Timna était de sang royal, alors que le texte n’en dit rien. Il invente qu’elle s’est présentée aux Patriarches pour faire partie du peuple juif, mais qu’ils ne l’ont pas acceptée.
   Notre midrash invente même que Timna épousa alors un fils d’Esaü, et que d’elle naquit Amaleq, qui personnifie de manière récurrente la persécution d’Israël.
   D’une énumération généalogique qui risque de poser problème, notre midrash produit une leçon sur la gravité qu’il y a à refuser la conversion aux non-Juifs. Le midrash complète le texte biblique, il l’accomplit en un sens... (Source : nouveaux-savoirs.com).
   Le texte biblique a une version propre et particulière de son histoire (ou historiographie) qui ne cadre nullement avec la réalité. Qui est vraiment Amalek ? Personnage légendaire des rabbis ? Pourquoi le scribe a falsifié sa propre histoire ? Pourquoi cette haine et inimitié farouche des gens de la Synagogue envers Esaü, frère jumeau de Jacob ? Envers ses descendants ? Envers d'autres Sémites ? Dans l'Histoire des Fils de Jacob, depuis leur sortie d'Egypte jusqu'à Salomon ; ils auront à guerroyer beaucoup avec les peuples qui les entourent. Qui sont ces peuples ? La Bible (actuelle) peut-elle être source de référence pour un chercheur de vérité ? Pour les Savants et historiens du monde de l'Islam traditionnel : en aucune façon. Les altérations, rajouts, interpolations et autres font que ce Livre ne peut-être pris comme une source de référence. Les gens de la Synagogue ont tronqué volontairement leur propre histoire sainte (leur historiographie). Et à eux seuls d'en porter la lourde responsabilité au Jour des Comptes. Une chose est sûre, le personnage biblique Amalek présenté par le monde de la Bible, par les gens de la Synagogue en particulier ; est un nom d'emploi pour exprimer ou faire exprimer quelque chose qui est propre à leurs croyances. Aussi, nous dit-on, dans le judaïsme, les Amalécites représentent l'ennemi archétypal de la Synagogue. Le rabbin Daniel Shilo, un ancien chef du Conseil Yesha des rabbins de Palestine, a clairement dit certaines choses dans le même esprit : « En ce qui concerne la halakha, Amalek n’existe pas. Aucun personne des peuples anciens n’est identifiée en tant que telle. Il n’y a pas d’Amalek aujourd’hui, dont le souvenir doit être effacé, et même dans la période antique, l’obligation d’effacer Amalek ne s’applique pas aux Amalek qui se sont entendus avec Israël et ont accepté les lois des fils de Noé ». Entendre : le Noachisme ! Tel n'est pas le cas de ceux qui professent comme religion l'Islam et ont une loi révélée, soit les gens de l'Islam traditionnel ! Selon l'observateur, le rabbin ici semble jouer avec les mots. En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent !
   Voir aussi note suivante.
[23] Les commentaires rabbiniques ne sont pas tendre envers Amalec. Qu’on en juge :
  
Le Behaye écrit : Amalec était un grand astrologue et un sage. Pour les guerres, il choisissait des hommes qui ne devaient pas mourir dans l’année, espérant qu’Israël ne les tuerait pas. C’est la raison pour laquelle Moïse dit qu’il fallait se débarrasser de ces hommes, afin de pouvoir faire périr Amalec.
  
Rachi écrit : Beaucoup des guerriers d’Amalec connaissaient la magie ; Moïse dit à Josué de choisir des hommes qui puissent déjouer la sorcellerie, des pieux et des justes dont les mérites puissent être une aide durant les combats.
  
Nous dirons : Mochè (sur lui la Paix !) possédant le bâton que nous lui connaissons tous, n’avait nul besoin d’aide. Rappelons-nous le combat avec les sorciers de Pharaon.
  
Ecris ceci pour mémoire (Ex. 17 :14). Moïse dit à Dieu : « Inscris dans la Torah qu’Amalec a fait souffrir Israël. Le peuple juif devra se venger de lui pour l’éternité. »  Le Hizkuni écrit : Le Saint, béni soit-Il, ordonna à Moïse d’écrire un livre particulier relatant les faits et gestes d’Amalec ; or, ce livre n’a pas été transmis de génération en génération et a été perdu.
  
Nous dirons : En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent ! Aucun livre fut donné aux Fils d’Israël excepté la Torah, puis le Psautier et enfin l’Evangile.
  
J’effacerai complètement le souvenir d’Amalec (Ex. 17 :15). Le Saint, béni soit-Il, dit : « Efface son nom de la terre. » Que son ange dans le ciel le raye, puis, ensuite, son nom sera supprimé. Au temps du Messie, beaucoup de nations viendront pour être converties au judaïsme. Elles prendront une part active dans le service divin ; Esaü et Amalec en seront exclus pour l’éternité. Quand le Saint, béni soit-Il, aura pris une juste revanche sur eux, la royauté de Dieu sera fermement établie et son trône sanctifié, comme le dit le verset : « Et les sauveurs monteront au mont Sion pour juger la montagne d’Esaü. Alors la royauté appartiendra à YHVH. »
  
Quand Esaü aura été jugé, le Saint, béni soit-Il, deviendra roi de toutes les nations et règnera sur le monde entier. Amen. (Le commentaire sur la Torah. Jacob ben Isaac. Edit. Verdier).
  
Nous dirons : Trois « Messie » étaient à attendre pour les gens de la Synagogue, les Fils d’Israël et les Judaïsés : 1) le Messie fils de Marie, sceau des Prophètes d’Israël (sur eux la Paix !) auxquels ils ne crurent point. 2) Le messie (ou le Prophète) attendu des nations et annoncé dans les Ecritures : Le sceau de la Prophétie, le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) auxquels ils ne crurent point. 3) Le Faux-Messie (ou le futur roi) d’Israël qui rassemblera sous sa bannière, à la fin des temps, tous ceux et toutes celles qui voudront bien le suivre pour venir à Jérusalem, et surtout pour un dernier combat avec le Mahdi, le fils de Marie (alors descendu du Paradis) et les Croyants soumis de leur époque. Il sera tué par le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !) à une des portes de Jérusalem : la porte de Lodd.
  
Secundo : Quant à Esaü (entendre : les Roum (Coran) ou les Byzantins, et pour les gens de la Synagogue : les Italiens), il a été déjà jugé : N’a-t-il pas perdu sa puissance et son autorité au temps d’Héraclius ? Troisièmement : Ceux qui montèrent au Mont Sion pour y offrir leurs offrandes : leurs prières et leurs sacrifices, les sauveurs de l’humanité ; n’étaient-ils pas de ceux qui étaient avec le Messager de l’Islam ? Et à leur époque : la royauté de Dieu ne sera-t-elle pas fermement établie et Son trône sanctifié ? Depuis plus de mille ans cette prophétie a été réalisée. Nul besoin d'en attendre une autre. Quatrièmement : Qui s’est exclu des prophéties ? Qui s’est exclu jusqu’à la fin des temps ? Qui refuse de « revenir » à Hachem ? de se « convertir » à Lui ? Cinquièmement : Aucune nation à la fin des temps ne se convertira au Judaïsme. Simplement ceux qui formeront le gros des troupes du Faux-Messie de la fin des temps, seront toutes les nations de l’époque qui auront refusé la Soumission comme Religion, leur religion. Et parmi la Communauté mohammadienne toute personne non pratiquante, dont la foi sera chancelante, de même le monde des hypocrites. Voir à ce sujet les ouvrages traitant de ce sujet. Sixièmement : le souvenir d’Amalec. Jacob ben Isaac dans son commentaire : Lors que YHVH t’auras fait entrer au pays de Canaan. Dieu dit : « Respectez mes commandements et Je vous ferai entrer en terre d’Israël. » Le Behaye pose une question : Sept nations résidaient en terre d’Israël ; pourtant, on la nommait terre de Canaan, et jamais terre d’un autre peuple. L’explication est : Le Cananéen fut maudit et devint esclave pour l’éternité (Gen. 9 :15) ; c’est pourquoi Dieu donna ce nom à la terre d’Israël ; comme il était esclave , ce pays ne pouvait lui être attribué. En effet, une terre ne peut-être acquise par un esclave, puisque tous les biens appartiennent à son maître. Le Hizkuni donne une explication : les enfants de Het respectèrent Abraham : quand ils apprirent que le Saint, béni soit-Il, donnerait la terre d’Israël aux enfants d’Abraham, le Cananéen quitta aussitôt le pays et leur céda. Le Saint, béni soit-Il, dit : « Tu es parti de toi-même de la terre d’Israël, Je vais donc t’octroyer un meilleur pays, l’Afrique, et Je donnerai ton nom au pays d’Israël que l’on devra nommer pour l’éternité pays de Canaan (Mekh. Bo. 9). (Op. cit.).
  
Nous dirons : En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent ! La terre du nord de l’Arabie porte un nom pour les commentateurs : Dans l’Antiquité : la terre de Canaan, puis la terre de Châm jusqu’à notre époque. Elle comprend l’ensemble de la Palestine, le Liban, la Jordanie et la Syrie. Et certains commentateurs y ajoutent la péninsule du Sinaï. Sa capitale religieuse : Jérusalem. Et jamais, à l’inverse de l’idée reçue, elle eu le nom de terre d’Israël. Qu’on relise et étudie bien l’histoire des peuples vivants dans cette partie du monde au temps de l’Antiquité. Les historiens ont d’ailleurs beaucoup de mal à retrouver les traces des Fils d’Israël en Egypte, de même au Châm. A les situer dans le temps. Et les gens de la Torah n’étant pas pour Les Savants religieux de l’Islam traditionnel une référence dans ce domaine. Enfin, et si nous prenons la parole du Hizkuni, il est bien dit de la part du Saint : et Je donnerai ton nom au pays d’Israël que l’on devra nommer pour l’éternité pays de Canaan. Donc nullement Israël, ce nom qu’on retrouve nulle part dans l’Antiquité, auprès des historiens des terres avoisinantes. Secundo : Quand le Saint et Seigneur d’Israël décréta, au temps de Mochè (sur lui la Paix !), que les Fils d’Israël et les Judaïsés quittent la terre du Sinaï, Mochè de leur dire :
  
« O mon peuple (et non le peuple de Hachem) ! entrez dans la terre sainte (non d'Israël) que Dieu vous a prescrite. Et ne revenez pas en arrière : vous retourneriez perdants ! »
  
Ils dirent : « O Moïse, il y a là un peuple, — de vrais tyrans. Non, jamais nous n'y entrerons, qu'ils n'en sortent. S'ils en sortent, alors, oui, nous sommes pour entrer. » (Coran V 21-22).
  
Leur prophète de parler de « Terre sainte », rien de plus rien de moins. Ce sont les gens de la Synagogue qui refuseront d’employer ce terme et qui le dénatureront.
  
Et quand aux tyrans qui restèrent, selon le fils de Athir (الكامل في التاريخ ) :

و أمّا مَن بقي من الجبّارين فاِن إفريقش بن قيس بن صيفي بن سبأ بن كعب بن زيد بن حمير بن سبأ بن يشجب بن يعرب بن قحطان مرّ

بهم متوجّهاً إلى إفريقية فاحتملهم من سواحل الشام فقدم بهم إفريقية فافتتحها و قتل ملكها جرجير و أسكنهم إيّاها ، فهم البرابرة ، وأقام من 

حمير في البربر صنهاجة و كتامة ، فيهم إلى اليوم.

   Secundo : Si les gens de la Torah, les gens de la Synagogue, partie du monde de l’Evangile (de langue anglaise entre autre), partie des Fils d’Adam de race blanche refusent obstinément les Fils de Cham, le père Canaan, entendre les gens d’Afrique, de peau noire, alors qu’ils sachent que la Religion divine : la Soumission, leur ouvre grand les bras !
[24] Bible. Loud, quatrième fils de Sem.
[25] Il est précisé ensuite que les Fils de Laoudhiyya, aussi appelés fils de Louqaym fils de Houzâl, étaient une branche des ‘Âd et s’étaient installés avec leurs parents dans les environs de Makkah.
   Mohammad fils de Ishâq a dit : « Lorsqu'ils refusèrent obstinément de croire au message de Hoûd, Dieu les priva de pluie durant trois ans jusqu'à ce qu'ils s'épuisèrent. Or, à cette époque, lorsque les gens étaient confrontés à des malheurs, ils avaient l'habitude d'envoyer certains de leurs sages à la Maison sacrée de Dieu (la Ka'bah) afin de faire des invocations en faveur de leur peuple. Lorsque la sécheresse devint intense, les 'Âd envoyèrent soixante-dix hommes afin de prier pour la descente de la pluie devant le Temple sacré. Ce fut Qayl fils de 'Itr qui fit l'invocation en leur nom. On rapporte que Dieu envoya alors trois nuages, l'un blanc, l'autre rouge et le troisième noir. Une voix appela ensuite Qayl du ciel et lui dit : "Choisis pour toi et pour ton peuple !" Il répondit : "Je choisis le nuage noir car c'est celui qui porte le plus de pluie". La voix lui dit alors : "Tu as choisi un amas de nuages qui va au vent. De 'Âd, ces nuages ne laisseront rien, ni parent ni enfant ; ils feront tout disparaître, à l'exception des Fils Alloûdhiyya Alhamadâ !" Le narrateur de ce récit a dit qu'il s'agit d'une branche de la tribu des 'Âd qui habitait Makkah et qui fut épargnée par le châtiment. Il a ajouté que ceux qui survécurent formèrent les seconds ou les nouveaux 'Âd. »
[26] Traduction établie en fonction du commentaire que Tabari fera de ce passage et où il expliquera notamment que le terme “âtiya”, évoquant une idée d’indiscipline, d’outrance et de rébellion, qualifie ce vent sous le rapport où il se “déchaînait” en force et en froid à tel point qu’il échappait presque aux entités qui le gardaient (khouzzân). (Op. cit)
   "si bien que tu aurais vu ces gens renversés par terre comme des souches de dattiers tombés". (Coran LXIX 7 ; LIV 19-20). Selon les commentateurs : Ils ont été assimilés à des souches de palmiers évidées, parce que, rapporte-t-on, le vent emportait les gens dans les airs avant de les jeter de très haut ; ils retombaient alors sur leurs têtes qui se fracassaient, avec la violence de la chute.
[27] Seul Houd (sur lui la Paix !) et les croyants qui étaient avec lui, retirés dans une sorte d’enclos, n’eurent rien à subir du vent et n’en ressentirent au contraire qu’une grande douceur et un délicieux bien-être. (…)
[28] ou Çâlih = صالح. Avec un sâd صاد. Prophète non mentionné dans le texte biblique actuel.
[29] El aux Thamoud (Nous avons envoyé) leur frère Sâlih. Les Thamoud habitaient en Arabie du Nord où d'importantes ruines subsistent encore à Madaïn.
[30] Dieu, que Son invocation soit exaltée, veut dire : Et Nous avons aussi envoyé Sâlih aux Thamoud ; ils étaient issus de Thamoud fils de ‘Âbir fils de Sem fils de Noé.
   Le fils de Athir : Thamoud fils de Djâïr, fils de Iram, fils de Sem. Et Sâlih fils de ‘Abîd, fils de Asif, fils Mâchadj (autre : Mâchidj, Tabari : Masakh), fils de ‘Abîd, fils de Djâdr, fils de Thamoud. On a dit : Asif fils de Kamâchadj (autre : Kamâchidj ou Kâchadj), fils de Aroum, fils de Thamoud. (
الكامل في التاريخ ).
[31] Un argument péremptoire confirmant la véracité de ce que je vous dis quand je vous appelle à professer une pure reconnaissance de l’Unicité de Dieu, à n’adorer que Lui et à me reconnaître comme étant un de Ses envoyés, et cet argument est « cette Chamelle ». (Op. cit.).
   L’animal par excellence du désert, des habitants du désert = les Arabes. Animal pudique mais à la fois très rancunier.
[32] La chamelle de Dieu : qu’Allah fit sortir de la colline en guise de preuve de ma fonction prophétique (nouboûwwa) ; or vous savez que c’est là un miracle que Dieu seul est capable d’accomplir.
  
Et d’ajouter : D’après ce qui nous est parvenu à ce sujet, Sâlih ne prit la Chamelle pour argument témoignant de sa fonction que parce que les Thamoud eux-mêmes lui avaient demandé un Signe probateur de sa véridicité. Voir aussi : Coran XI, 64-67.
[33] Où sinon… un châtiment...
[34] Où Dieu vous accorda des demeures et des épouses.
[35] Selon Soddiyy ce passage signifie : « Ils creusaient des demeures dans les montagnes ». Voir aussi Coran XV 82 et LXXXIX 9 : « Thamoud qui taillait le roc dans la Vallée (wâd).
[36] D’après Qatâda, ce passage signifie : « N’allez pas par la terre en corrupteurs ! ».
[37] dit aux opprimés. Litt. : aux affaiblis (par contrainte).
[38] « L’“assemblée”, ceux de son peuple qui se considéraient supérieurs », ceux qui, parmi les gens croyaient à Sâlih et le suivaient étaient d’humbles condition et non à ceux d’entre eux qui avaient noblesse et autorité.
[39] Ils s’enorgueillirent et se virent trop importants et trop supérieurs pour avoir à suivre les ordres divins et la vérité.
   D’après Moujâhid ce passage signifie : « Ils s’enflèrent de prétention dans l’erreur et négligèrent la vérité ».
[40] La secousse (rajfa) est en fait le “Cri” (çayha), car c’est ce “Cri” qui les ébranla au point de les faire tous périr : d’après Moujâhid, la “secousse” fut en fait le “Cri” (çayha).
[41] C’est-à-dire sur la terre et dans le pays où Dieu les fit périr.
[42] Quand un peuple hérite d’un autre. Le décret divin.
[43] Façon de désigner la désignation de la Péninsule arabe y compris les aires plus septentrionales où s’étendirent les grandes migrations des nomades arabes : Grande Syrie (Châm), Mésopotamie.
[44] Les Thamoud sont également appelés “Açhâb Alhijr” = “les gens qui possédaient le Hijr” comme cela est mentionné dans la sourate de ce nom en XV 80 : « Vraiment les “Açhâb Alhijr” avaient déjà traité de menteurs ceux qui étaient mentionnés ». Ce terme “hijr” se rattache à une racine exprimant l’idée d’une chose fermée, inaccessible, bien gardée. D’après le Lisân (Encyclopédie de la Langue arabe), c’est ainsi qu’étaient nommés les lieux où les Thamoud s’étaient fixés du côté de la Syrie, dans la vallée dite “Wâd Alqourâ” = la Vallée des Cités.
  
“Qourh” fut le nom donné au grand marché de la “Vallée des Cités”. D’après le Lisân, le Prophète y aurait fait la prière et une mosquée fut élevé en ce lieu.
  
A l’époque de l’Envoyé une expédition dirigée par Zayd fils de Hâritha fut menée dans cette Vallée des Cités contre les Fils Fazâra.
  
Notons enfin que la région thamoudéenne est communément située au centre de l’ensemble géographique évoqué plus haut. (Op. cit.)
[45] Il s’agit ici du “mille” (mayl) arabe qui est sensiblement la longueur mesurant la distance à partir d’un point de vue jusqu’aussi loin que le regard peut porter. D’après différentes indications, cette mesure est comprise entre 3500 et 5000 m ; la distance dont il est question ici serait donc comprise entre 63 à 80 km. (Op. cit).

لا اله الا انت سبحانك اني كنت من الظالمين


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18/07/08 .

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